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jeudi, 06 septembre 2018

JEUDI 6 SEPTEMBRE, C'EST LA RENTRÉE DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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Mort d’un pourri

Drapeau-USA-berne.pngGeorges Feltin-Tracol

Dans la civilisation européenne, il est de coutume de ne pas dénigrer la mémoire d’une personne qui vient juste de mourir. Cette convention ne s’appliquera pas à John Sidney McCain III. Le décès de l’élu fédéral de l’Arizona, le 25 août dernier, a suscité une pluie d’hommages aux États-Unis et ailleurs, y compris de la part des médiats officiels de l’Hexagone. Lors de ses funérailles nationales hier, deux criminels de guerre patentés, le démocrate Barack Obama, assassin indirect du Guide libyen Mouammar Kadhafi, et le républicain George W. Bush, responsable de l’actuelle grande déstabilisation de l’Orient, ont prononcé son éloge funèbre. Y assistait également un troisième psychopathe, le démocrate Bill Clinton, auteur de l’agression contre la Serbie en 1999 et du maintien en 1995 de cet État artificiel appelé la Bosnie – Herzégovine.

Criminel de guerre, la vieille baderne McCain l’était aussi. Pilote de bombardier au Vietnam, il a participé à la mort de milliers de civils et de combattants en rasant bien des rizières comme ses prédécesseurs ont ravagé par leurs bombes aveugles la France en 1944. Le peuple vietnamien aurait pu éliminer ce supposé héros, authentique salaud de guerre. Sénateur des États-Unis, il animait la tendance bipartite interventionniste. Ce croyant en la « Destinée Manifeste » de ce tas d’ordure que sont les États-Unis d’Amérique voulait exporter à la terre entière le modèle démocratique falsifié en vigueur chez lui. En 2007, sur l’air d’une chanson des Beach Boys, ce membre influent de la puissante commission sénatoriale des forces armées incitait ouvertement la Maison Blanche à attaquer l’Iran. Il avait auparavant applaudi l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak. McCain détestait en outre les démocraties plébiscitaires bélarussienne, russe et turque, et obéissait à cette hyper-classe cosmopolite, déférente envers les ploutocrates et impitoyable envers les réfractaires, les rebelles et les dissidents du « Nouveau Désorde mondial ».

John McCain n’était pas le « chevalier blanc » fantasmé par la clique politico-médiatique. En 1989, il fut éclaboussé par le scandale des Keating Five : cinq sénateurs, quatre démocrates et un républicain – McCain -, avaient bénéficié au milieu des années 1980 de fortes sommes d’argent pour leurcampagne électorale de la part de Charles H. Keating Junior, le président de la Lincoln Savings and Loan Association, un organisme privé californien de caisses d’épargne qui venait de déposer son bilanà la suite des malversations financières de ce riche donateur. Une commission d’enquête interne blanchit finalement McCain et ses comparses de toute malhonnêteté foncière. Le renvoi d’ascenseur est proverbial dans ce repaire de ganaches d’autant que le Capitole est un véritable foyer d’infection purulente.

Le non-lieu accordé par ses pairs ne modifia pas son attitude de voyou. Déjà au lycée, ses camarades de classe le surnommaient « Mc Nasty », c’est-à-dire « Mc Méchant ». Il se comportait souvent au Sénat en vaurien, n’hésitait pas à insulter ses collègues en pleine séance, et arrivait même à les bousculer. Ainsi s’est-il donné l’image d’un « mavrick », d’un franc-tireur, d’une grande gueule. L’opinion oubliait les positions néo-conservatrices, pro-israéliennes, bellicistes, ultra-libérales et mondialistes de ce grand pote de George Soros.

Non, John McCain n’était pas un Monsieur Smith au Sénat pour reprendre le titre français du film de Frank Capra de 1939, un serviteur du peuple idéaliste, désintéressé et incorruptible. McCain ressemblait plutôt au sénateur Charles Meachum dans le thriller d’Antoine Fuqua, Shooter, tireur d’élite (2007). Un ancien tireur d’élite des forces spéciales US est sollicité pour son expertise afin d’empêcher l’assassinat du président des États-Unis. Il est en réalité manipulé. Devenu l’ennemi public n° 1, il se lance dans une difficile enquête pour retrouver les commanditaires. Après bien des péripéties, il y parvient et découvre que le responsable n’est autre qu’un très puissant politicien. Certains films ne sortent pas par hasard tant Hollywood reste ce cloaque sensible aux féroces luttes d’influence au sein même de l’« État profond » yankee. Celui-ci se sert de l’industrie du divertissement spectaculaire de masse pour émettre parfois des mises en garde aux autres factions. De ce fait, la distinction habituelle entre le « pays légal » et le « pays réel » n’est plus valable avec la prédominance des médiats. Ceux-ci travaillent si bien le public que le soi-disant peuple étatsunien, à part les réprouvés de l’Alt Right, du suprématisme blanc, des néo-confédérés et du nationalisme euro-américain, est responsable des minables qu’il élit.

McCain siégea pendant plus de trente-et-une années au Sénat. Il fut même candidat à la présidenceen 2008 face à Obama. Certaines tendances plus globalistes que d’autres, ancrées, elles, dans leur « ricano–mondialisme », préférèrent « Barry » à « Johnny ». Son décès ne met malheureusement pas un terme à la grandiloquence aventuriste et hégémonique de l’entité étatsunienne. Maints sénateurs trépignent d’impatience pour le remplacer et continuer à agir en pyromanes planétaires. Ses successeurs seront aussi pires que lui. C’est dire qu’il faut dès à présent plaindre les vers qui rongeront sous peu son cadavre.

Source Europe Maxima cliquez ici

09:41 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron est une catastrophe pour l’économie française

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Marc Rousset

Macron est une catastrophe pour l’économie française car il ne s’attaque pas à la réduction structurelle du déficit public de 2,9 % et à l’endettement de 100 % du PIB (prévision 2019). Aucun effort n’est effectué pour combattre l’immigration incontrôlée ni pour réduire la dépense publique, qui est passée de 180 milliards d’euros, en 1979, à 1.292 milliards, en 2017.

Aux États-Unis, la situation n’est pas aussi florissante que le prétend Trump. 45 millions d’Américains (14 %) sont sous le seuil de pauvreté car 43 millions (12 %) ont un travail, mais avec des revenus annuels inférieurs à 12.140 dollars. Un tiers de la population américaine n’a pas d’épargne, tandis qu’un second tiers a moins de 1.000 dollars d’économies. 50 % de la population ne gagne pas sa vie pour vivre confortablement. Un ménage américain avec un ou deux salaires doit gagner 100.000 dollars par an pour être assuré normalement et vivre sans aucun souci financier.

Dans l’attente du krach à venir, l’Amérique se dirige tout droit vers la stagflation car Trump va faire pression sur Jerome Powell, le président de la Fed, pour qu’il maintienne les taux bas alors que son souhait serait de les relever au minimum à 3,25 % en 2020. Les États-Unis subiront donc bientôt l’inflation. C’est exactement ce qui s’était passé avec Nixon, en 1970, lorsqu’il avait fait pression sur Arthur Burns, président de la Fed à l’époque. Dans les années suivantes, l’inflation s’était élevée jusqu’à 12 % et Paul Volcker avait été amené à prendre des mesures draconiennes en relevant très fortement les taux d’intérêt.

Selon le prix Nobel Jean Tirole, « il y a un éléphant dans la boutique de porcelaine : le traitement des dettes souveraines. Aujourd’hui, l’on fait comme si elles étaient complètement sûres, ce qui n’est pas le cas. » Tirole insiste sur l’interaction dangereuse entre les risques du système bancaire et le risque des dettes souveraines, les taux bas favorisant les bulles et devenant « une drogue pour les États ».

En Italie, les taux bruts à cinq ans ont atteint 2,44 %, et 3,25 % sur dix ans, dépassant pour la première fois depuis mai 2014 le seuil des 3 %. Sur le marché secondaire où s’échangent les titres, les taux ne cessent de croître.

La BCE, la Fed et la Banque du Japon ne se sont pas contentées de taux ridiculement bas, face au gonflement sans fin de la dette des États, des entreprises et des particuliers. Elles ont aussi inondé de liquidités le système financier par le biais de prêts aux banques et de rachats de titres de dette publique et privée, dont seule la Fed est sortie à ce jour.

Les nations endettées suivront-elles un jour le modèle actuel du Venezuela et de l’Allemagne de 1923 dans l’hyperinflation ? Sarkozy, qui était en première ligne pendant la crise de 2008, vient de rappeler le dilemme : « Comment réduire la création de monnaie tout en évitant la remontée des taux qui rendrait impossible le remboursement de la dette ? » La Banque centrale russe, très prudemment, a vendu toutes ses obligations américaines en achetant, depuis 2014, en moyenne, 100 tonnes d’or par an.

Nos économies vivent, toutes choses égales par ailleurs, le modèle du très médiatique constructeur californien Tesla dont l’action pourrait bien s’écrouler un jour à Wall Street, suite à ses difficultés de production, à la diminution récente des commandes des particuliers et à la concurrence attendue d’autres grands constructeurs de luxe tels que Porsche. Alors que Musk parlait, il y a quelques semaines seulement, de retrait de la cote à 420 dollars l’action, Goldman Sachs prévoit un cours, à six mois, à 210 dollars. Bref, ça sent le roussi chez Tesla comme dans un trop grand nombre de pays tels que les pays émergents (Argentine, Turquie), la Grèce, l’Italie, l’Espagne, les États-Unis, au-delà des apparences, et malheureusement aussi la France, qui continue de s’enfoncer, suite au manque de courage du joueur de flûte Macron !

00:39 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |