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samedi, 23 février 2019

"Ils" veulent dissoudre le Bastion social... Sommes-nous chez les fous...

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Un communiqué de Thomas Joly

Secrétaire général du Parti de la France

Parfois, on se demande si on n’est pas chez les fous. Mercredi soir, au dîner du CRIF, Emmanuel Macron évoquait « une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale ». S’il le dit. La veille, Gilles-William Goldnadel déclarait : « Depuis 1945, toute goutte de sang juif qui a coulé en France vient de l’islamisme, personne d’autre », et l’avant-veille, la journaliste Judith Waintraub soulignait qu’« aujourd’hui, l’antisémitisme qui tue et qui a tué depuis 2003, ce sont des crimes qui ont été perpétrés par des arabo-musulmans, ce n’est pas l’extrême droite ».

Alors, sans doute un peu naïf, on imagine qu’Ils vont taper un grand coup. Par exemple, fermer quelques salles de prière où l’on prêche – pas en latin – la haine de la France, des croisés, des juifs, expulser quelques imams étrangers. Mais non, pas du tout. Le Président annonce qu’il a demandé au ministre de l’Intérieur d’engager la procédure pour dissoudre trois groupuscules d’extrême droite, dont le Bastion social. « Une annonce d’opportunité », affirme Mediapart, révélant que la décision était dans les tuyaux du ministère de l’Intérieur depuis plus de deux mois. Dans opportunité, il y a opportunisme, que voulez-vous… Et, toujours selon Mediapart, le motif de dissolution du Bastion social ne serait pas l’antisémitisme mais son incitation à la constitution d’un groupe armé...

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Livre : Voyage d’un avocat au pays des infréquentables, de Nicolas Gardères

41WeLQjcrhL._SL500_.jpgNicolas Gauthier,

Boulevard Voltaire

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Se prétendre tolérant est une chose. L’être vraiment en est une autre. C’est un peu comme l’amour et les preuves d’amour. Nicolas Gardères, avocat de profession et tolérant proclamé, mérite, ne serait-ce que par la publication de son essai, Voyage d’un avocat au pays des infréquentables, de s’asseoir, justement, à la table des gens manifestement aussi fréquentables que lui, de son camp politique ou non.

Pourtant, Nicolas Gardères, coutumier du plateau du « Bistro Libertés », animé par Martial Bild et l’impavide humeur qu’on lui connaît, déteste tout ce qui peut ressembler, de près ou de loin, aux idées des « fachos ». Tout en faisant preuve d’une empathie, non feinte, vis-à-vis des mêmes « fachos ». Comme quoi cet athée n’hésite pas – mais le sait-il seulement, ce brave gars ? – à emprunter au vocabulaire clérical, voulant que ce soit le péché que l’on condamne et non point le pécheur.

Pour tester, non pas forcément le bien-fondé de sa feuille de route, mais au moins sa solidité, il suffit de se rapporter aux longues pages consacrées à la défense de Serge Ayoub, maudit parmi les maudits, à l’occasion de la mort d’un « antifa », un gamin, Clément Méric. La défense de Serge Ayoub, il l’assure à la fois contre la voix de sa corporation, parfois frileuse, mais surtout contre des clopinettes. Tout comme il s’occupe de celle de Riposte laïque, pour un budget à peine moindre. Et défend les intérêts de la Ligue de défense judiciaire des musulmans ; ce qui n’a pas, non plus, contribué à l’enrichir…

Le seul point commun à ces clients aux plans de vie parfois contradictoires ? Celui d’une liberté d’expression totale ; ce qui ne participe pas exactement des élégances sociétales du temps.

Européiste revendiqué, libéral convaincu, adhérent à EELV, Nicolas Gardères affirme pourtant, à l’occasion d’un entretien accordé au Point, le 12 décembre 2018 : « Je ne supporte pas la démocratie lacrymale. Nous oublions nos grands principes parce que nous sommes angoissés à l’idée que des gens pleurnichent. Ce n’est pas ça, la démocratie. La démocratie, c’est l’affrontement, le conflit, l’impératif dialogique. La liberté d’expression, ce n’est pas seulement Voltaire et Rousseau qui se castagnent. La démocratie, c’est aussi des connards qui ont le droit de s’exprimer au coin de la rue ou sur Internet. »

« Les fachos » font éminemment partie de ses ennemis politiques. Mais l’auteur assure en parallèle qu’ils peuvent aussi être des chics types, et même des gens dignes d’estime. De son passage à TV Libertés, il rappelle qu’Alain de Benoist est, lui au moins, un « intellectuel », Bruno Gollnisch, un homme « cultivé ». Quant à votre serviteur, qualifié « d’anarcho-catho-punk d’extrême droite », je profite de l’occasion pour signifier à ce gandin que je préfère de loin le blues au « punk » et le roi à « l’extrême droite ». Mais va en paix, mon frère, on ne va pas non plus ruiner notre déjà vieille complicité pour des queues de cerise.

Car c’est ainsi que Nicolas Gardères est grand : dans son jusqu’au-boutisme libertaire, posture crânement assumée, à rebours de toutes les impostures contemporaines. Car ce beau parleur ne fait pas semblant. Son argumentation en faveur de la liberté d’expression ? Ce n’est pas du chiqué. La belle langue française, si française, grâce à laquelle il file celui de sa pensée, dans ce livre magnifiquement écrit ? Elle est parfaitement assumée ; on imagine qu’il s’interdit de laisser l’amour de Vaugelas aux « fachos ». Il a bien raison. Quant à l’amour porté à son grand-père lepéniste, manifestement un peu brut de décoffrage ? Il la revendique tout autant. Classieux.

NDLR SN : Rappel, Nicolas Gardères / Roland Hélie sur TV Libertés (octobre 2017)

 

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France, tes paysans se meurent…

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 Entretien avec Jocelyne Porcher*

Le Figaro. - S’il reste aujourd’hui des agriculteurs et des éleveurs, peut-on dire que le « monde paysan », qui a tenu tant de place dans l’imaginaire français, est en voie de disparition ?

Jocelyne Porcher. - Depuis plusieurs décennies, les politiques agricoles ont construit une agriculture à deux vitesses : de la production de masse de basse qualité pour la majorité des consommateurs, de la production de qualité pour une minorité. En ce qui concerne les produits animaux, ce sont les systèmes industriels et intensifiés qui fournissent la production de masse et, d’autre part, des paysans qui fournissent la production de qualité. Et cela reste le cas en tendance, quoique la production de masse s’améliore. Même si, du point de vue de la communication – notamment via le Salon de l’agriculture -, l’image de l’agriculture française est construite sur celle de la paysannerie et, si celle-ci a une certaine visibilité, elle est grandement menacée. Les paysans sont pris dans un réseau de contraintes très fortes, administratives, sanitaires, sociétales... et il faut une énorme énergie pour persévérer. En ce qui concerne l’élevage paysan, oui, il est en voie de disparition, faute d’être soutenu et compris. Il subit de plus la volonté destructrice du mouvement abolitionniste (qui veut supprimer toute forme d’élevage, NDLR), serviteur de l’agriculture cellulaire (qui promeut la production de viande à partir de cellules souches, NDLR) qui a entrepris de conquérir le marché des produits animaux.

De quand date l’effacement du monde paysan ? Est-il selon vous irréversible ?
À mon sens, cet effacement date de la naissance du capitalisme et de la société industrielle. La nature, les animaux, les êtres humains deviennent alors des ressources. Le partenariat avec la nature et les animaux, construit par dix mille ans de domestication, devient une entreprise d’exploitation et le travail paysan est pris dans la dynamique industrielle avec une spécialisation de plus en plus forte des humains, des animaux et des plantes. La volonté d’industrialiser l’agriculture date du milieu du XIXe siècle, mais elle a été mise en acte au milieu du XXe grâce à des innovations majeures, comme la diffusion des antibiotiques. Si l’on peut penser nos relations aux animaux en dehors du système capitaliste, ce n’est pas irréversible. Mais si la maximisation des profits à court terme est l’alpha et l’omega du travail des humains et des animaux, les paysans n’ont aucune chance.

Quelles sont les caractéristiques du monde paysan et qu’est-ce qui le distingue du monde industriel ?

C’est la question du travail qui fait la différence. Le travail paysan est appuyé sur différentes rationalités, relationnelle, morale, esthétique... alors que les rationalités du travail dans l’industrie, pour l’organisation du travail, sont uniquement économiques. Le travail en élevage paysan est une relation avec la nature, les animaux, les autres humains. C’est un modèle de société équilibré, fondé sur le don et le contre-don, la recherche d’un bonheur partagé. Dans l’industrie des productions animales, rien de tout cela. La relation avec les animaux est détruite par la poursuite de la performance, et ce que les animaux et les humains y partagent le plus, c’est la souffrance.

Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur le paysan au XXIe siècle ?

Sur l’élevage paysan, comme sur l’agriculture, je pense que la principale menace, c’est l’agriculture cellulaire. C’est la prise en main directe de la production alimentaire par les multinationales, les milliardaires et les fonds d’investissement. Ainsi que l’exprime un dirigeant de start-up de substituts aux produits animaux, il s’agit de rendre l’agriculture actuelle obsolète, c’est-à-dire de proposer un nouveau modèle, meilleur pour les animaux, pour les humains et pour la planète. Et surtout meilleur pour les retours sur investissements. La viande in vitro est le prototype de ces orientations. En prétendant remplacer la viande par des cultures de cellules, on remplace le modèle industriel mais aussi celui de l’élevage paysan puisqu’il n’est pas distingué dans ses différences. Le mouvement abolitionniste, soutien affirmé à l’agriculture cellulaire, conforte cette absence de distinction entre élevage paysan et productions animales, et participe, au nom des animaux, à détruire l’élevage et à plus long terme nos relations aux animaux domestiques.

Propos recueilli par Eugénie Bastié pour Le Figaro 22/02/2019

(*) Jocelyne Porcher, sociologue et chercheur à l’Inra, est spécialiste de la paysannerie et des relations entre les hommes et les animaux d’élevage.

 

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Bastion social : « Nous refusons d’être les Palestiniens de l’Europe ! »

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Propos recueillis par Nous sommes Partout cliquez ici

La République aux abois a annoncé lors du dîner du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), la dissolution de mouvements « d’extrême-droite dont le Bastion Social ». Mouvement surtout connu pour sa volonté de venir en aide aux Français et aux Européens les plus démunis aux travers de projets de solidarité et de défense du patrimoine local comme en Alsace. L’annonce du chef de l’Etat, en tout cas, n’a entamé en rien l’esprit de combat des militants. Rencontre avec Tristan Rochelle, responsable du Bastion Social Lyon. 

Le 21 février 2019,  lors du dîner annuel du CRIF, structure représentant moins d’1% de la population française, selon les propos de son président François Khalifat, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution du Bastion Social, présenté comme un levier de l’antisémitisme. Quelle est votre réaction à la suite de cette annonce inattendue ?

Tristan Rochelle : En réalité, ça n’a rien d’extrêmement surprenant. Ce n’est pas la première fois que notre éventuelle dissolution est évoquée ou demandée. Il faut le voir comme une forme de consécration. Nombre de mouvements nationalistes ont déjà subi le même sort depuis Occident en 1968. C’est l’une des armes favorites du régime et pour cause, depuis cinquante ans, il réitère les mêmes erreurs face aux mouvements d’opposition nationale.

Cet effet d’annonce n’est-il pas lié au fait que vous êtes en train de mener une action très importante en Alsace avec votre programme de réhabilitation de maisons traditionnelles pour en faire un lieu de vie et d’accueil pour les SDF ?

T.R : En effet, cette nouvelle réquisition solidaire est symptomatique de la vitalité et du regain d’énergie de notre mouvement. Il est dans l’intérêt du régime d’étouffer les braises avant qu’elles ne deviennent incendie. Le contexte de dépérissement progressif du mouvement des Gilets Jaunes n’y est pas étranger non plus. On a coutume de dire que ceux qui font les insurrections à moitié ne font que creuser leur propre tombe.

Le Bastion social oeuvre principalement en direction des plus démunis, les abandonnés de la République. Qu’avez-vous à répondre à cette accusation d’antisémitisme qui semble venir à point nommé après le saccage du cimetière de Quatzenheim ?

T.R : Si le CRIF le dit, c’est sans doute que c’est vrai. Après tout, qui sommes-nous pour oser douter de leur bonne parole ?

Selon le quotidien 20 minutes, des tags sur les tombes laissent à penser que les profanations auraient été commises par le mouvement autonomistes des « Loups noirs alsaciens », regroupant trois nonagénaires … L’âge des présumés protagonistes démontre que vous n’avez rien à voir avec cette « mouvance ». N’avez-vous pas l’impression de servir de bouc émissaire ?

T.R : Cette affaire n’est qu’une grotesque mascarade. La dernière en date était la délirante affaire des « Barjols » (NDLR SN : élucubrations journalistiques sur un fantomatique complot contre Macron en 2018 et qui ont fait un flop). Les gens ne sont pas dupes, la principale vertu du mouvement des Gilets Jaunes aura d’ailleurs été de nous le démontrer.

L’annonce a dû être un choc pour tous les militants qui agissent sur le terrain dans un esprit de solidarité pour aider les plus démunis. Que comptez-vous faire face à cette Fatwa républicaine ?

T.R : Cela ne fait que nous conforter dans nos convictions, la lutte continue. Nous nous battons pour un idéal, pas pour un sigle ou une tête d’affiche. Comme le dit un chant qui nous tient à cœur : « Que nous font insultes et horions ? »

L’annonce d’Emmanuel Macron est d’autant plus  surprenante que, lors de son discours, le président du CRIF a bien identifié ceux qui sont les principaux responsables de l’antisémitisme en France, les islamo-gauchistes, dont vous êtes aussi les victimes puisque vos locaux sont systématiquement la cible des Antifas pro-palestiniens dont l’ultraviolence n’est nullement censurée sur les réseaux sociaux et encore moins dans la réalité. L’état se trompe visiblement de cible. comment l’analysez-vous ?

T.R :Le régime ne se trompe pas de cible, il attaque ceux qui lui semblent représenter un potentiel obstacle à son maintien et à la poursuite de ses méfaits. De plus, nous tenons à rappeler que nous avons toujours soutenu le combat du peuple palestinien pour la reconquête de son indépendance et nous nous sentons profondément solidaires de tous les peuples luttant pour leur liberté. Nous refusons d’être les palestiniens de l’Europe.

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