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dimanche, 24 février 2019

RAPPEL : dimanche 17 mars, Assises de la France des Gilets jaunes à Rungis

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Venez nous retrouver sur

le stand de Synthèse nationale.

20:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bastion social, coupable ?

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« Coupables de vouloir loger des SDF français, coupables de faire des distributions alimentaires, coupables de vouloir sauvegarder des maisons traditionnelles alsaciennes, coupables de se défendre quand on les attaque, coupables de vouloir vivre dans un pays qui ressemble à celui de leurs ancêtres... Coupables en fait d'avoir 20 ans et d'aspirer à autre chose qu'une école de commerce, un avenir de Parent 1 et des soirées cocaïne pour supporter une existence de merde au sein de la "start-up nation" anciennement appelée France... »

Xavier Eman

Ecrivain

19:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DE LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL A L'INTERDICTION AUX GILETS JAUNES DE MANIFESTER ?

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Un communiqué d'Alain Escada, Président de Civitas 

A l'issue du très médiatisé trente-quatrième dîner du CRIF (conseil représentatif des institutions juives de France), nous sommes en droit de nous interroger : qui donc gouverne aujourd'hui la France ?

Premier constat : une conception de la laïcité à géométrie variable

Emmanuel Macron, président de la république très attaché à la laïcité et aux lois antichrétiennes de 1905 ayant séparé l'Eglise de l'Etat, s'est affiché à ce dîner d'une façon qui témoigne par contre de l'union du CRIF et de l'Etat.
Il y arborait d'ailleurs à la boutonnière un badge frappé de l'étoile de David, emblème religieux par nature.

Deuxième constat : l'indignation sélective

Emmanuel Macron, trémolos dans la voix, a déploré une hausse des actes antisémites. Le même est resté jusqu'ici silencieux à propos de la hausse des actes antichrétiens. Il faut pourtant rappeler que plus de 80 % des profanations commises en France concernent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens.
Ajoutons que pour évaluer l'antisémitisme en France, la république laïque s'en remet au SPCJ, un organisme présidé par Eric de Rothschild et fondé par le CRIF.

Troisième constat : selon que vous occuperez des bâtiments pour y loger des Français ou des immigrés…

Au cours du dîner du CRIF, Emmanuel Macron a annoncé qu'il demandait au Ministre de l'Intérieur d'entamer une procédure de dissolution du Bastion Social sans préciser les motivations juridiques de cette dissolution. Le Bastion Social est une organisation qui promeut la préférence nationale et occupe des bâtiments à l'abandon pour y loger des Français. Cette pratique est fréquemment utilisée par des associations de gauche pour loger des immigrés illégaux dans des bâtiments inoccupés. Emmanuel Macron a-t-il également l'intention de demander la dissolution de ces associations de gauche ? Nous en doutons.

Quatrième constat : En Marche vers des lois de plus en plus liberticides

Outre la dissolution du Bastion Social, Emmanuel Macron a également promis au CRIF le bannissement des réseaux sociaux de tous ceux qui s'écartent de ce que la police de la pensée autorise encore, ainsi que la pénalisation de l'antisionisme, ce qui équivaut à interdire toute critique de la politique israélienne.
Dans la foulée, Emmanuel Macron satisfera-t-il également la demande du président du CRIF (entretien au Parisien, 18 février 2019) de "faire cesser" les manifestations des gilets jaunes ?

Conclusion

Pour mettre fin à ces dérives, CIVITAS propose :
. de restaurer le catholicisme comme religion d'Etat;
. de séparer le CRIF et l'Etat.

16:39 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Menace de dissolution du Bastion social. : Bruno Gollnisch réagit

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Un communiqué de Bruno Gollnisch :

Emmanuel Macron était hier soir au très décrié dîner du Crif comme de nombreux membres du gouvernement et de la classe politique, à l’exception de représentants du RN et de LFI. Dans son discours, le président de la république a dit avoir demandé « au ministre de l’Intérieur d’engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente. » Il a notamment cité le cas du Bastion social, dont les antifas et l’ensemble de l’extrême gauche réclamaient violemment la dissolution depuis plusieurs mois. Au nombre des autres annonces, M. Macron a précisé que Laëtitia Avia (LREM) allait déposer une proposition de loi pour lutter contre la haine sur internet « dès le mois de mai », et le lancement par le gouvernement d’un « audit des établissements scolaires touchés par la déscolarisation des enfants de confession juive »… dans les quartiers à forte population musulmane, ce qu’il n’a pas précisé. Le chef de l’Etat était, il y a encore quelques jours, défavorable à toute pénalisation de l’antisionisme, comme cela était proposée notamment par le député LREM Sylvain Maillard. Mais il a semblé moins catégorique hier soir. Comme le rapporte encore Le Figaro, et comme le lui avait expressément demandé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, « La France (…) avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA) (qui intègre l’antisionisme, NDLR), a-t-il dit, martelant que l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme ». Soit la reprise de la formule qui fut la sienne lors 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv en juillet 2017.

Le président de la République a affirmé que nous assistons à « une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. » « À nouveau, depuis plusieurs années, l’antisémitisme tue en France ». Il s’est cependant bien gardé d’évoquer, nous l’avons dit, même de manière allusive, les conséquences désastreuses pour la France de la folle politique migratoire imposée aux Français depuis quarante ans… avec le plein accord et les encouragements du Crif. Manuel Valls sur la même longueur d’onde que M. Macron, revenu spécialement de Barcelone pour assister au raout du Crif, ne disait pas autre chose ce matin sur RTL. Tout juste a-t-il ajouté qu’il aurait fallu interdire des manifestations de Gilets jaunes : « Il fallait frapper fort et dur dès le début. Oui, il aurait fallu interdire des manifestations », « la foule n’a pas toujours raison ».

Non la raison est bien sûr du côté de cette Caste et de ses phares de la pensée. Il est bien difficile d’établir des différences de fond entre la gauche et la droite européistes, c’est pourquoi une Marlène Schiappa est toujours utile à agiter pour persuader le bobos, les minorités,  que la nouvelle gauche macroniste  est sur les questions sociétales plus avancée sur le chemin du progrès et du bien que M. Wauquiez ou Mme Pécresse. La secrétaire d’État chargé du droit des femmes s’est employée dans les colonnes de Valeurs actuelles, puis sur RTL à amalgamer, tout en s’en défendant mollement en même temps, islamistes et défenseurs de la famille. « Il y a des slogans de la Manif pour tousqui sont lancés dans les banlieues » a-t-elle affirmé, « les slogans et l’agressivité de la Manif pour tous ont nourri la recrudescence de violences homophobes : +64% l’année dernière. » « Je ne mets pas sur le même plan la Manif pour tous et les terroristes islamistes, mais je souligne l’existence d’une convergence idéologique. »

Dans la même veine, Mme Schiappa, évoquant « une explosion des actes antisémites, mais aussi homophobes », affirme qu’il existe « une alliance entre les gens d’extrême droite et les islamistes qui s’unissent de fait dans ce combat », « de nouvelles alliances contre le droit des femmes entre groupes identitaires, d’extrême droite, et d’autre part les intégristes religieux. Ils se retrouvent dans leur lutte contre le droit des femmes à disposer de leur corps. » En tenant ce genre de propos provocateurs avec l’accord ou sous la dictée des communicants de l’Elysée, Marlène Schiappa se conforme au rôle d’écran de fumée et de chiffon rouge qui lui est assigné au sein du gouvernement. Pendant qu’on parle de ses dernières énormités, voire de l’affaire Benalla, reléve Bruno Gollnisch, on ne parle pas de sujets autrement plus graves, du chômage, de la désindustrialisation, des abandons de souveraineté, des trahisons en cascade de l’intérêt national.

Exemple parmi d’autres, mais particulièrement emblématique, Pierre Jovanovic évoquait la semaine dernière sur TVL le cas de la liquidation de l’imprimerie Arjowiggins de Jouy-sur-Morin (Seine-et-Marne), en dépit des fausses promesses de Bruno Lemaire. 240 salariés se retrouvent sur le carreau. Une imprimerie pourtant héritière d’un savoir-faire vieux de plus de quatre siècles, qui fabriquait les billets de banque de plusieurs états étrangers mais aussi et surtout, domaine hautement sensible et stratégique, nos cartes grises et nos passeports, dont l’impression sera désormais assurée à l’étranger. Une imprimerie, relevait aussi M. Jovanovic, qui était aussi, demain, en capacité d’imprimer nos nouveaux francs si telle était la décision d’une majorité des électeurs français, ou, en cas d’implosion, de disparition de l’euro, ce qui n’est pas une hypothèse totalement farfelue…

La question qui se pose, et qu’énonce clairement Marion Maréchal dans un éditorial publié sur le site de l’ISSEP, est bien celle « d’un pouvoir devenu totalement illégitime », illégitimité dont la conséquence réside dans la crise politique illustrée par le mouvement des Gilets Jaunes. « Nous avons aujourd’hui le président le plus mal élu de la Ve République, une majorité parlementaire obtenue avec moins de 50% de participation. Nos députés sont moins représentatifs que nos conseillers régionaux élus en 2015 ! L’abstention atteint des records. Ce déficit de représentativité n’est pas nouveau mais atteint son apogée sous la Macronie. » « Le régime et la pratique institutionnelle de la Ve République des années 2000, poursuit-elle, ont favorisé un régime hybride que nous pourrions qualifier d’oligarchie dissimulée. Le jeu électoral a permis la sur-représentation de certains groupes sociaux dans les assemblées, organisé l’alternance des partis traditionnels, marginalisé de grands partis d’opposition, effacé le vote blanc. Si l’on ajoute à cela le décalage entre les programmes de campagne et les actions menées au gouvernement, ce système a assuré la continuité idéologique d’un pouvoir qui pour changer de visage ne changeait jamais de doctrine. » 

Une « démocratie hypocrite » mais aussi sans scrupules : récupérations communautaires, mensonges, amalgames malsains, grotesques leçons de morale et de maintien, soumission au parti de l’étranger… Ce gouvernement ne recule devant rien pour tenter de sauver le soldat Macron. Mais même avec l’aide des réseaux puissants qui l’ont amené au pouvoir, comment pourra-t-il appliquer la feuille de route bruxelloise jusqu’en 2022, quand bien même la technostructure euromondialiste resterait aux manettes après les élections européennes ? Certes, si la liste LREM /MoDem  se hisse en tète dans les urnes en mai prochain, cette victoire symbolique lui donnera une bouffée d’oxygène. Elle n’effacera pas pour autant  ce constat factuel qui veut qu’une très large majorité de Français est profondément hostile non seulement à la  personne de M. Macron, mais surtout et c’est le plus important, aux orientations idéologiques  qui sont les siennes.

Source MPI cliquez ici

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Entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, à l’occasion de la parution d’un numéro hors-série sur les Gilets jaunes

2017 R HELIE RL.jpgPropos recueillis

par Basile Tomé,

publiés sur le site de la

réinformation européenne

Eurolibertés cliquez ici.  

Roland Hélie, la revue Synthèse nationale que vous dirigez vient de publier un numéro hors-série très complet (*) consacré à ce que l’on appelle « la crise des Gilets jaunes ». Que vous inspire l’émergence de ce mouvement de contestation en France ?

Voilà des années que la révolte grondait et, depuis le 17 novembre 2018, elle a éclaté. Tout cela devait bien finir par arriver un jour ou l’autre. Cependant, l’ampleur et la longévité de ce mouvement m’impressionnent de semaine en semaine. Au mois d’octobre dernier, un responsable associatif que je connais et estime m’avait prévenu qu’un mouvement quasi insurrectionnel était en gestation. Depuis le temps que l’on nous annonce que « la révolution est pour demain », je dois dire que suis resté plutôt sceptique en l’écoutant. Je confesse volontiers que j’ai eu tort.

Depuis des décennies, la France est engagée dans un processus de dissolution de sa souveraineté et, par conséquent, de son identité et de sa liberté. Le pouvoir n’est plus à Paris, il est ailleurs. Il est à Bruxelles ou dans les Conseils d’administration des multinationales apatrides. Cela fait des années que nous sonnons le tocsin. La France n’est plus maître de son destin et, fait nouveau, les Français commencent à s’en rendre compte. C’est sans doute l’élément révélateur de ce mouvement.

Ce mouvement marque-t-il, à votre avis, le début d’une rupture avec l’idéologie dominante ?

Assurément ! Depuis toujours, la gauche et l’extrême gauche prétendaient avoir le monopole des revendications sociales. De leur volonté d’imposer « la dictature du prolétariat » au siècle dernier, elles se sont reconverties, pour l’essentiel, dans le sociétal et dans le « mondialisme macronien ». Tout cela, bien évidemment, au dépend du peuple français qui est le grand sacrifié de cette reconversion. Le gouvernement préfère s’apitoyer sur les migrants africains qui veulent débarquer en Italie que sur les milliers d’entreprises françaises écrasées par les charges et la concurrence déloyale du Tiers-Monde qui sont condamnées à disparaitre. Toute cette mascarade ne peut plus durer…

Les Gilets jaunes sont l’avant garde de cette prise de conscience. Ils défilent derrière des drapeaux tricolores en chantant La Marseillaise et en hurlant « Macron démission !». Nous sommes loin du 1er mai 1936… et même de ceux des années 1970/80. Sans peut-être en être conscients, les Gilets jaunes concilient le « combat social » avec le « combat national ». Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Ils renvoient dos à dos les utopies socialistes et l’ultra-libéralisme broyeur de peuples.

Le Pouvoir semble prêt à toutes les manœuvres pour tenter d’enrayer le mouvement des Gilets jaunes…

Il manie à la fois la matraque et la culpabilisation. En envoyant ses flics et leurs supplétifs (gauchistes, antifas et bandes ethniques) faire dégénérer les manifestations afin de les discréditer aux yeux des « modérés » et en diffusant grâce aux médias aux ordres des fausses informations, le Pouvoir pense que cela va décourager les Gilets jaunes.

Par ailleurs, il tente aussi de les récupérer via ses courroies de transmission que sont les syndicats stipendiés comme la CGT ou les mélenchono-marxistes… Ajoutez à cela quelques vieilles ficèles récurrentes du style «  retour de l’antisémitisme des années 1930 », ou encore l’illusion électoraliste aux « Européennes » de mai prochain, et la boucle est bouclée… Mais cela ne marche plus.

Nous n’avons pas affaire à un monôme printanier d’étudiants et de lycéens, ni à un brouhaha de sans-papiers ou à une vulgaire Gay Pride, mais à un véritable mouvement populaire composé de gens qui ne savent pas, le 10 passé, comment ils vont finir le mois… En plus, comme je l’indiquais précédemment, ces gens ont compris qui étaient les vrais responsables de leur situation peu enviable…. Cela prendra peut être d’autres formes mais ce mouvement de fond n’est pas terminé, n’en déplaise à la bien-pensance institutionnalisée.

D’où l’édition de votre numéro spécial de Synthèse nationale ?

Les choses vont sans dire, mais elles vont mieux en le disant… C’est pour expliquer aux Gilets jaunes quelle doit être à nos yeux la finalité du combat que nous avons publié ce numéro destiné à être diffusé dans les réunions, dans les manifestations et sur les ronds-points. Le rôle d’une revue comme Synthèse nationale est d’aiguiller nos compatriotes. De leur faire savoir que, au-delà de la révolte fiscale, c’est une véritable révolution nationale et identitaire qu’il faut préparer. Et cette révolution, elle sera comme le vent : rien ne pourra l’arrêter…

Voilà pourquoi nous avons édité ce numéro spécial de notre revue. Il regroupe une vingtaine de contributions de responsables et d’écrivains de la mouvance nationale, toutes tendances confondues. Il y a là des témoignages, des analyses, des propositions… C’est une arme de combat.

Nous proposons aux nationaux conséquents de se procurer ce numéro (ils peuvent le commander par cinq exemplaires à un prix préférentiel) afin de le diffuser auprès des Gilets jaunes de leur contrée. Ils feront ainsi un travail utile pour la cause nationale et identitaire.

Comment se le procurer ?

En le commandant à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (15 € + 5 € de port, vendu par 5 exemplaires pour 50 €, chèque à l’ordre de Synthèse nationale) cliquez ici.

Sur le site Synthèse éditions cliquez ici 

A l'unité cliquez là ou par 5 cliquez ici

ou sur Francephi cliquez là

(*) Synthèse nationale hors-série n°6, 120 pages, 15 €

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09:38 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

En s’attaquant aux médias, les Gilets Jaunes ont posé un acte authentiquement révolutionnaire

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Jean-Yves Le Gallou, Président de Polémia cliquez ici

Discours de clôture de la

Xe cérémonie des Bobards d'Or.

Castigat ridendo mores : “elle (la comédie) corrige les mœurs par le rire” disait le poète latin Horace. C’est cette idée qui a inspiré la démarche des Bobards d’Or. Quel était notre objectif ? Rire et faire rire des mensonges des médias pour les inciter à ne plus recommencer. Mais les médias, hélas ! sont incorrigibles. Ils retombent toujours dans les mêmes travers.

Les bobards de guerre se suivent et se ressemblent : les méchants Irakiens, les méchants Serbes, les méchants Syriens sont accusés de disposer d’armes chimiques. Et quand les démentis arrivent, il est trop tard. Les mensonges ont produit leurs effets. Des morts par centaines de milliers. Des pays détruits. Et les médias passent au suivant… au mensonge suivant.

Les bobards antiracistes se reproduisent aussi selon un schéma identique. Dans l’histoire de l’  « ophtalmo raciste » comme dans celle du soi-disant viol de Théo Luhaka on retrouve le même mécanisme : un mythomane « racisé » – pour parler comme nos médias – lance un bouteillon. Et celui-ci est repris en cœur par tous les médias. Sans la moindre vérification. Je dis bien TOUS les médias officiels, c’est le bobard total.

Et c’est ainsi qu’ils fabriquent une réalité alternative : soit pour justifier des aventures guerrières contre des peuples qui ne nous ont rien fait ; soit pour imposer une guerre de propagande massive contre notre propre peuple pour le culpabiliser et le désarmer moralement.

Cela, c’est la Xe année que nous le dénonçons.

Hélas, je nous reconnais une part d’échec : nous n’avons pas réussi à corriger les médias par le rire.

En vérité ils sont incorrigibles et en état de récidive permanente.

Au lieu de traquer leurs propres erreurs, ils se sont lancés dans la chasse aux « fake news » sur internet : quand TF1 ment à 8 millions de téléspectateurs cela n’intéresse ni l’AFP factuel ni les Décodeurs du Monde. Ils préfèrent « débunker » l’embrouille d’un compte twitter à 40 abonnés. C’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre.

Au lieu de se réformer, de faire leur média-culpa, les médias ont choisi de s’en prendre à la concurrence d’internet et des réseaux sociaux.

Peine perdue ! Leur crédibilité est en berne ! Les « MédiasMenteurs » suscitent une hostilité croissante de l’opinion.

A juste titre car ils exercent une véritable tyrannie sur l’opinion.

Les médias disent pour qui on a le droit de voter ou non : après s’être fait la main en diabolisant les Le Pen père et fille, ils ont entrepris de liquider Fillon avant de s’acharner sur Wauquiez et Bellamy, pas assez soumis au politiquement correct à leur goût.

Les médias fixent aussi la liste des sujets dont on a le droit de débattre ou non : 70% des Français trouvent qu’il y a trop d’immigration, mais il n’y a pas de débat libre possible sur l’immigration dans les médias.

Mais là où les médias se sont surpassés c’est dans le traitement des Gilets Jaunes, une révolte populaire qu’ils ont tentée de casser par tous les moyens.

Par la minoration d’abord : pauvres Gilets Jaunes dont la mobilisation ne cesse de faiblir depuis 14 semaines. Avec une technique très simple : reprendre toute la journée les chiffres que Castaner communique à midi sur la base du comptage de la matinée et les comparer aux … chiffres définitifs de la semaine précédente C’est ce qu’on appelle le « bobard calculette », une technique éprouvée qui a valu, dans le passé, plusieurs distinctions aux Bobards d’Or à l’AFP.

Par le dénigrement ensuite : les Gilets Jaunes seraient incultes, sous-éduqués, complotistes, feignants, violents et même antisémites. Le mépris de classe des journalistes, des « people » et des crétins En Marche s’en est donné à cœur joie pour dénoncer cette France périphérique des classes moyennes et populaires, cette France européenne des ronds-points.

Par la diabolisation et l’interdit aussi : vous vous promenez avec des drapeaux tricolores et des emblèmes de nos provinces, c’est bien la preuve que vous êtes d’ « ultra droite ». Et surtout ne vous avisez pas d’aborder la question de l’immigration et du Pacte de Marrakech car alors vous seriez vite catalogués du côté de la « peste brune ».

Par l’occultation des faits : celle des violences gouvernementales d’une part, celle de l’origine des violences des manifestants, d’autre part. Les médias n’en peuvent plus de dénoncer la casse des Gilets Jaunes , sans presque jamais dire qu’elle est le fait d’ « antifas » connus des services de police mais laissés libres d’opérer depuis deux mois. Ces mêmes médias ont nié jusqu’à mi-janvier – et par là même rendu possible- les violences gouvernementales : 120 blessés graves, des dizaines de gueules cassées, 20 éborgnés, 5 mains arrachées. Une répression policière sans précédent en France depuis la fin de la guerre d’Algérie. Circulez il n’y a rien à voir. Il y a presque pire que le bobard, la « Ghost news », l’Info-fantôme, celle dont on ne parle pas.

Mais là ils sont tombés sur un os.

Pour la première fois un mouvement populaire s’en est pris à la toute-puissance médiatique.

Des actions militantes ont été conduites contre la presse régionale, bloquant parfois la diffusion de journaux régionaux qui, comme Ouest France, ne sont pas des vecteurs d’information mais des organes de désinformation. Les Gilets Jaunes ont eu bien raison de s’en prendre à ces torchons monopolistiques et subventionnés. Comme ils ont eu bien raison sur les Ronds-points de dire leur fait aux spadassins de presse de BFM TV et France 3. Qui sème le mensonge récolte la colère ! Bien sûr les médias se sont indignés de ces quelques prises à partie, essentiellement verbales d’ailleurs. Et quant aux (rares) violences dont certains journalistes du système ont été victimes, je ne les approuve pas mais je les comprends.

Car qui détient le vrai pouvoir aujourd’hui ? Sinon les médias.

Qui exerce une emprise sans précédent sur les esprits par la propagande ? Sinon les médias.

Qui fixe les sujets dont on a le droit de parler et ceux qu’il faut taire ? Sinon les médias.

Qui décide si un gouvernement doit accepter ou non les revendications de manifestants ? Sinon les médias.

Des manifestants soutenus par les médias – 1968, 1986, 2006 – finissent toujours par obtenir gain de cause. En revanche des manifestants qui subissent l’hostilité des médias sont méprisés comme ceux de la Manif pour tous ou les Gilets Jaunes.

D’ailleurs les violences gouvernementales contre les Gilets Jaunes n’ont été possibles que grâce au silence et au déni des médias. Ce sont ces mêmes médias qui rendent impossible l’intervention de la police dans les banlieues de l’immigration en montant en épingle de pseudos bavures.

Les médias sont une qui rend impossible le maintien de l’ordre républicain dans les banlieues de l’immigration tout en légitimant les violences gouvernementales contre des opposants souvent pacifiques.

Véritable police de la pensée, les médias dominants livrent une guerre idéologique et une guerre de propagande au peuple français. Pas étonnant que ce comportement l’énerve !

Les Gilets Jaunes contestent le pouvoir, il est donc normal qu’ils se soient attaqués au vrai pouvoir celui des médias. Bravo à eux de l’avoir fait et d’avoir ainsi posé là un acte authentiquement révolutionnaire. J’entends par là un acte qui s’attaque frontalement au cœur du pouvoir.

08:47 Publié dans Revue de presse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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04:25 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |