vendredi, 24 mai 2019
Nigel Farage pulvérise les adversaires du Brexit, et affole Merkel-Macron
Jacques Guillemain, Riposte laïque cliquez ici
Gros coup dur pour les conservateurs britanniques au pouvoir, relégués à la 5eplace dans les sondages sur les élections européennes.
Alors que l’inénarrable Loiseau soutenait devant Bardella que les Britanniques regrettaient amèrement d’avoir voté pour le Brexit et souhaitaient faire machine arrière, c’est précisément le Parti du Brexit de Nigel Farage qui écrase ses adversaires.
Un massacre ! Un fiasco pour Theresa May. Une humiliation de plus.
37 % pour le Brexit Party.
19 % pour les Libéraux
13 % pour les Travaillistes
12 % pour les Écologistes.
7 % pour les Conservateurs.
Comme quoi, asséner un mensonge n’en fait pas une vérité, madame Loiseau. N’est-ce pas ce que vous disiez à Jordan Bardella ?
C’est donc un combat entre pro et anti-Brexit qui se joue dimanche outre-Manche.
Theresa May, désavouée de tous côtés, y compris dans son propre camp, peut préparer ses cartons. Les carottes sont cuites pour les conservateurs.
Ça se bouscule déjà pour la succession…
Ex-patron de l’Ukip ( United Kingdom Independance Party ), Nigel Farage avait déjà totalisé 27,5 % en 2014, annonçant la forte poussée des europhobes.
Farage exploite à fond l’argument de la trahison des élites, qui n’ont pas respecté le choix du peuple souverain, dans un pays qui a vu naître la démocratie il y a plus de 800 ans, avec la Grande Charte de 1215.
Sur les 73 sièges attribués aux Britanniques, le brexiter en chef en espère une trentaine.
Le poids de Farage est tel que les « hard brexiters » du parti de Theresa May sont prêts à une alliance avec lui ! Ce qui dynamiterait définitivement le Parti conservateur.
Ils sont pour un Brexit sans accord, semant la panique chez les pro-européens.
Mais ces derniers font le pari d’un second référendum pour sortir du bourbier dans lequel les institutions pataugent depuis trois ans.
Un pari loin d’être gagné puisque Boris Johnson, brexiter convaincu, tient la corde pour succéder à Theresa May.
Quant aux Européens, ils attendent, sans grandes illusions.
Mais quel que soit le successeur de Theresa May, pas question de revenir sur les accords de retrait signés par celle-ci. Cela dit, l’arrivée d’un Boris Johnson porterait en elle la menace d’un « no deal ». Un véritable coup dur pour Barnier, Junker, Merkel et Macron.
On le voit, les tribulations du Brexit ne sont pas terminées ! Et bien malin celui qui peut dire si les 73 députés britanniques ne seront que de passage au Parlement de Strasbourg, ou s’ils en reprennent pour 5 ans ! Un pied dedans, un pied dehors…
Mais le succès de Farage pourrait faire des heureux s’il rallie l’alliance Salvini-Marine le Pen. À suivre…
14:03 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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