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mardi, 07 avril 2020

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MARDI 7 AVRIL)

21:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un bémol d’importance à propos des masques réputés protéger des virus et des bactéries

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Bernard Plouvier

Cela fait un mois que l’on s’étripe entre politiciens, « experts » et clowns des media à propos des masques – ceux qu’on a, ceux dont on n’a que de trop faibles stocks, ceux que les États se volent mutuellement (et l’on a osé accuser le Mossad – un service pourtant réputé pour sa parfaite honnêteté, voire sa bienfaisance – d’avoir organisé des détournements de masques à grande échelle).

Or, une étude réalisée à Hong Kong vient de rappeler ce qu’on savait depuis 40 ans à savoir qu’un masque de coton très fin (style « masque chirurgical ») ou de papier n’offre qu’une protection très courte, de ce fait assez illusoire contre un virus en phase de diffusion accélérée – ce qui définit une pandémie.

Tout le monde, en chirurgie ou en réanimation, sait que ce type de masque ne protège plus une fois qu’il a été humidifié par la respiration et surtout par la salive du porteur. L’étude asiatique récente vient de quantifier ce qu’on savait de longue date.

Pour se protéger tant soit peu des virus, il faut être bien couvert et porter des gants, lorsqu’on a affaire à un virus à enveloppe lipidique, qui s’accroche fortement à l’enduit lipo-acide de la peau et se laver la peau et les cheveux avec n’importe quel détergent.  

Pour protéger ses voies aériennes (narines et bouche) d’un virus ou d’une bactérie transmis par l’air et les gouttelettes de salive, il faut un masque en plastique dur... ou tout simplement une écharpe de coton repliée en 2 ou 3  épaisseurs et changée dès qu’elle est humidifiée.   

Avant de hurler à l’assassin et de conspuer nos politiciens – certes incompétents, mais c’est une caractéristique durable depuis plus d’un demi-siècle -, il vaut mieux réfléchir un peu, se souvenir des acquis du XXe siècle et agir avec bon sens.

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18:18 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une autre crise dans la crise économique qui suivra la crise sanitaire.

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Pieter KERSTENS

Les gouvernements occidentaux, particulièrement en Europe, ont imposé l’assignation à résidence à leurs populations, contrairement à certains pays asiatiques qui, eux en première ligne, ont permis une liberté de circulation à leurs concitoyens, forts de leurs expériences passées face à diverses épidémies.
En effet, la « grippe de Hong Kong » en 1968 avait entrepris le tour du monde et tué 31.226 personnes en France en décembre 1969 et janvier 1970 (soit 2 fois plus de morts que la canicule en 2003). L’Asie avait affronté le SRAS en 2003, et la grippe H1N1 en 2009. La Chine, le Japon, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud ou la République de Taïwan conseillent le port d’un masque pour tous, le dépistage massif, une hygiène stricte et disposent par ailleurs d’une infrastructure hospitalière adéquate et rapidement mobilisable pour une épidémie mortelle.

Le Monde est « un village » ?

C’est avec cette affirmation chère aux laquais du mondialisme, que les Eurocrates de Bruxelles ont facilité les échanges et la circulation incontrôlée des biens, des hommes et des finances, avec la bénédiction de Pascal Lamy, ancien commissaire européen pour le commerce de 1999 à 2004 et directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMS) de 2005 à 2013. Ce sont eux, les Romano Prodi, les Jacques Delors, les Pascal Lamy, les principaux responsables du chaos social, économique, culturel, financier et sanitaire que nous vivons depuis des décennies. Car les mêmes nous ont imposé leurs dogmes socialauds-humanistes et leur credo d’une mondialisation « heureuse », pour le plus grand bénéfice de l’Empire du Milieu.

Bien évidemment des voix se sont élevées, notamment en Europe, pour s’opposer à l’invasion de produits à prix bradés et de mauvaise qualité en provenance de pays asiatiques, invasion responsable de la destruction de pans entiers de notre économie : agriculture, chantiers navals, mines, sidérurgie, textile, chimie, etc. ...Ces euro mondialistes ont combattu sans relâche les nationalistes européens, seuls adversaires des tabous et totems érigés et imposés par les directives de Bruxelles pour asservir les Européens au nom d’un hédonisme bon marché.

Depuis le Traité de Maastricht en novembre 1993, on a pu faire le bilan de cette désastreuse politique, l’inventaire des ravages dans notre économie et notre vie quotidienne et constaté l’impuissance et le laxisme de la Commission Européenne face aux défis auxquels nous avons été confrontés depuis 27 ans.
Guerre du Golf en 2003, crise bancaire et financière en 2008, guerre en Lybie en 2011, conflit en Syrie depuis 2012, vague de terrorisme islamiste depuis 2015 et maintenant une crise sanitaire, quelques domaines parmi d’autres, où les dirigeants européens ont toujours montré leur incompétence et leur suffisance.
Dans ce village « mondial », s’il y en a un qui éternue, tout le monde tousse...sans frontières.

« Il n’y aura pas d’épidémie en France ! »

C’est la déclaration de Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique créé par le Président Micron. Ce chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat à Paris l’avait affirmé en janvier sur France 5 et répété sur RTL en précisant : « parce qu’on sait faire, on sait contenir, on sait isoler ces patients » !  Et on voit maintenant les résultats des certitudes de cet expert auprès de l’OMS. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn avait pour sa part affirmée le 26 janvier « qu’il n’y avait aucun risque de pénurie de masques en cas d’épidémie du Covid-19 en France ». Au 6 avril, certains services hospitaliers et sanitaires attendent toujours les livraisons promises depuis 10 semaines ! Incurie, impéritie et incompétence, c’est le tiercé infamant des assistants arrogants du docteur Micron.

Et si les cercueils viennent à manquer, nous devons tout de même relativiser la mortalité de ce corona virus, par rapport à la mortalité générale et à la population de chaque pays, selon les stratégies adoptées et les moyens prévus par anticipation par les gouvernements, dès l’annonce du début du Covid-19 dans la province du Hubei en Chine le 17 novembre 2019, depuis bientôt 5 mois...

Pendant le confinement, faites des enfants !

De telle manière, nous n’aurons plus besoin d’immigrés pour assumer certains travaux et plus la population augmentera, plus il y aura de cotisations pour les caisses de retraites.

Mais ailleurs, comment ont-ils réagi ?
Au 3 avril et depuis le début de l’épidémie, au Japon (130 millions d’habitants) il y avait 56 décès, alors que la mortalité normale atteint 110.000 personnes par MOIS ; en Espagne (47 millions d’habitants) on comptait 10.003 morts pour une mortalité mensuelle de 30.000 personnes ; en France 4.503 décès pour une population de 67 millions et une mortalité mensuelle de 52.000 personnes ; en Allemagne, 84 millions d’habitants, 997 décès pour une mortalité mensuelle de 80.000 individus ; à Taïwan, 24 millions d’habitants, on ne dénombrait que 3 décès au Covid-19 pour une mortalité normale de 13.600 personnes chaque mois ; en Corée du Sud, 52 millions d’habitants, 169 morts du corona virus depuis janvier alors que la mortalité mensuelle est 25.000 personnes ; en Belgique, 12 millions d’habitants, 1.143 décès de Covid-19, pour une mortalité normale de 8.440 personnes tous les mois ; quant à l’Italie, 61 millions d’habitants, 13.915 sont mortes du Covid-19 et que 53.000 personnes décèdent normalement tous les mois.

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17:55 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rebâtir une industrie française

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Par Laurence Daziano*

Cette épidémie entraîne une crise économique mondiale inédite car elle combine à la fois un choc d’offre (la production est stoppée) et un choc de demande (le confinement empêche de consommer). Nous ne sommes ni dans la crise de 1929 (crise monétaire) ni dans celle de 2008 (crise financière) : les remèdes qui avaient servi à juguler ces deux crises ne sont pas les réponses adaptées. Les conséquences économiques, industrielles, sociales ou politiques sont encore inconnues dans leur ampleur, de même que le temps nécessaire pour les résorber et les traces qu’elles laisseront sur la société. Les réponses apportées pour répondre à cette crise doivent être fortes et originales, notamment pour soutenir puis reconstruire notre tissu industriel dans la nouvelle compétition mondiale qui s’ouvre.

Si la mondialisation a démontré certaines limites, elle ne sera fondamentalement pas remise en cause. Elle a permis de sortir de la pauvreté la moitié de l’humanité, de baisser la mortalité infantile de 50 % depuis 1990 et a soutenu le pouvoir d’achat des Occidentaux grâce à la production manufacturière au moindre coût. Dans ce cadre, la France doit s’employer à rebâtir son industrie. Maintenir un tissu industriel sur le territoire et préserver une souveraneté dans des industries stratégiques sont devenus un impératif économique.

Il faut rebâtir le cadre d’intervention dans lequel notre industrie évolue. L’Etat doit y jouer un rôle d’orientation et de financement des  filières stratégiques. Les grands fleurons industriels français sont nés dans le giron public, de Saint- Gobain, héritière de la Manufacture royale des glaces, à nos grandes entreprises énergétiques. Un « MITI » français pourrait regrouper, comme au Japon, l’industrie et la recherche dans un ministère unique pour faciliter le pilotage. Une Agence de la reconstruction industrielle (ARI) serait créée et financée par une quote-part de la CSG. Elle aurait pour mission d’investir dans les programmes de recherche. Le MITI aurait la tutelle de l’Agence des participations de l’Etat qui prendrait une participation de 10 à 15 % au capital de toutes les industries stratégiques françaises, notamment les industries pharmaceutiques et numériques. Les investissements initiaux seraient remboursés, à terme, par les dividendes générés et la création de valeur. Un chef de file serait désigné dans chacune des filières, par exemple Orange dans le numérique ou EDF dans les énergies. Enfin, des seuils minimaux de localisation des productions stratégiques seraient fixés sur le territoire national, afin de garantir notre souveraineté industrielle.

La politique industrielle de la France ne devra céder ni à la crainte de l’intervention de l’Etat, ni aux dogmes de la concurrence, mais trouver sa propre voie. Comme l’écrivait John Maynard Keynes, « la difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes ».

(*) Laurence Daziano, maître de conférences en économie à Sciences Po, est membre du Conseil scientifique de la Fondapol.

Source : Les Echos 7/04/202

13:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |