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jeudi, 09 avril 2020

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (JEUDI 9 AVRIL)

21:27 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’éolien industriel accapare l’argent de la Santé ! Halte au scandale. Signez la pétition !

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Cette pétition est automatiquement adressée par mail au Président de la République, Emmanuel Macron avec copie à Monsieur Edouard-Philippe, Premier Ministre, et Madame Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire !


Il vous  suffit de remplir la  fiche suivante et confirmer  en cliquant sur le lien du  mail que  vous recevrez.

Monsieur le Président,

Lors de l’une de vos récentes interventions télévisées, vous avez déclaré que notre pays était en guerre contre le coronavirus.

Dans le même temps, votre premier ministre, Monsieur Edouard Philippe et votre ministre de l’économie nous ont expliqué que cette crise sanitaire allait coûter des centaines de milliards d’euros à la nation pour à la fois, doter le secteur de la Santé des moyens qui lui font défaut depuis des années, aider les entreprises pour permettre le redémarrage de notre économie, réindustrialiser notre pays en s’affranchissant d’une mondialisation excessive mettant en péril notre souveraineté.

Alors qu’un effort sans précédent est demandé à la nation, nous ne comprenons pas que rien ne soit fait au sein du gouvernement pour faire cesser le scandale financier des subventions de tous ordres accordées aux promoteurs éoliens , scandale qui s’aggrave de jour en jour.

Par ailleurs, le très net ralentissement de l’activité économique qui engendre la baisse de la demande en électricité rend actuellement complètement inutile les quelques pourcents de la production électrique éolienne déjà largement excédentaire, et pourrait même faire courir un risque dans la stabilité de nos réseaux.

La Fédération environnement durable vous demande de prendre dans l’urgence les mesures suivantes :

Mesure n°1

En votre qualité de Président de la République  donner instruction à la ministre de la Transition écologique et solidaire de transférer au ministère de la Santé les crédits et subventions  versés  quotidiennement à la filière industrielle éolienne.

Comme vous le savez parfaitement, la  Cour des comptes en 2013 et 2018 puis la commission d’enquête parlementaire en 2019 ont  conclu que cette filière avait pénalisé en 2019 la France de 7 milliards d’euros par des taxes  alors qu’après  15 ans   elle n’avait  fourni  que  5% de l’électricité française, et avait  renchéri les tarifs de l’électricité de 35%.

Ce  montant de 7 milliards d’euros  transféré  au ministère de la Santé permettrait  d’augmenter de 9%  le budget des  hôpitaux  actuellement de  80 milliards d’euros et de renforcer leurs effectifs pour faire face à la crise sanitaire.

Mesure n° 2

Stopper immédiatement toutes les subventions à la filière éolienne, tous les avantages financiers accordés, notamment les tarifs d’obligation d’achat et mécanismes compensatoires de prix.

Aligner les tarifs de rachat de l’électricité éolienne sur le marché.

Mesure n°3

Ordonner aux gestionnaires des réseaux le délestage obligatoire de l’éolien dès que la production électrique globale devient excédentaire.

Cela aura pour effet d’éviter l’export de Mwh à des prix négatifs, et permettra d’échapper à la mise en danger des centrales à flu continus, seuls équipements capables d’assurer la sécurité en énergie du pays en cette période de crise, et plus tard dans une programmation pilotée de notre relocalisation industrielle.

L’ensemble de ces mesures pourrait être pris très rapidement par un ensemble de décrets comme vient de le faire votre gouvernement dans le domaine de la santé, de l’économie, et de l’ordre public.

13:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le signe indien du quinquennat

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Georges Feltin-Tracol

Expression d’origine anglaise, le « signe indien » désigne une malédiction, un maléfice, un mauvais sort que des chamanes amérindiens auraient jeté contre les colons européens au moment de la conquête de l’Ouest américain. Vaincu en 1811 par les Étatsuniens à la bataille de Tippecanoe, le chef shawnee Tecumseh, futur allié des Britanniques, aurait formulé une incantation hostile au président des États-Unis : chaque président élu une année se terminant par le chiffre zéro décéderait de manière brutale avant la fin de son mandat renouvelé ou non.

En 1841 meurt de pleurésie le neuvième président William Henry Harrison. Abraham Lincoln est assassiné en 1865. En 1881 voit l’assassinat du vingtième président, James Abraham Garfield. Le vingt-neuvième président, Warren Gamaliel Harding succombe en 1923 d’une apoplexie. Enfin, en 1963, tombe à Dallas John Fitzgerald Kennedy. Quarantième président des États-Unis, Ronald Reagan semble avoir vaincu le signe indien en survivant à l’attentat du 30 mars 1981. Élu en 2000, George W. Bush resta huit ans à la Maison Blanche pour le plus grand malheur de l’Afghanistan, de l’Irak, de l’Iran et du Venezuela.

Lancée par l’ancien chef de l’État français Valéry Giscard d’Estaing, reprise par le Premier ministre socialiste Lionel Jospin et accepté après une nouvelel volte-face de l’insignifiant Jacques Chirac, la réforme du quinquennat présidentiel est soumise au référendum, le 24 septembre 2000. Si 73,21 % approuvent cette détestable mesure, cet assentiment ne représente que 7 407 697 oui contre 2 710 651 non. Outre 1 940 340 bulletins blancs et nuls, l’abstention s’élève à 69, 81 %, soit 27 880 073 électeurs. Un record ! Dans bien des pays, une si forte abstention aurait provoqué l’annulation du scrutin, pas en France, grande donneuse de leçons démocratiques au monde entier. Le quinquennat imposé aux Français à leur corps défendant n’aurait-il pas suscité à son tour une sorte de « signe indien » ?

En dix-huit ans de pratique quinquennale, force est de constater la brièveté du séjour des élus à l’Élysée. Premier à étrenner le mandat de cinq ans en 2002, Jacques Chirac, malade de ses excès nasaux empoudrés, ne se représente pas en 2007. Son successeur, Nicolas Sarközy, ne fait heureusement qu’un seul mandat, car il perd en 2012. François « Flamby » Hollande renonce à l’automne 2016 à solliciter un nouveau mandat en raison d’une impopularité record largement justifiée. Quant à Emmanuel Macron, quelques commentateurs politiques hardis avancent dès à présent qu’il ne se briguerait pas un second mandat en 2022 ou qu’il serait vaincu dès le premier tour… Ces hypothèses audacieuses méritent néanmoins d’être étayées dans les prochains mois.

À cette liste, il faut y adjoindre Georges Pompidou. Le deuxième président de la Ve République décéda au cours de sa présidence alors qu’il s’approchait d’un quinquennat en 1974. D’ailleurs, un an plus tôt, lors d’un message lu au Parlement, il avait suggéré un mandat de cinq ans. Le texte a beau avoir été adopté par les deux chambres, Pompidou renonce finalement à convoquer le Congrès, craignant de ne pas obtenir la majorité qualifiée des trois cinquièmes. Cette révision constitutionnelle avortée révèle une nouvelle fois Georges Pompidou en vrai « anti-De Gaulle »…

Si le septennat avait été maintenu, la crise économique de 2008 aurait sévi dans les dernières années de la présidence Chirac. Le social-libéral Dominique Strauss-Kahn aurait probablement accédé à la présidence sans connaître le moindre problème hôtelier…

En choisissant cinq ans au lieu de sept ans, les politicards ont grappillé quatre ans, soit un quasi-mandat élyséen. Le quinquennat favorise une rotation plus rapide des titulaires, ce qui tend vers toujours plus d’incompétence et de médiocrité. Le raccourcissement de la durée du mandat du président de la République dévalorise sa fonction, ce que comprennent les Français prêts à user sans modération du « siège éjectable » de l’élection – reine du cirque hexagonal. Dans ces conditions, Emmanuel Macron parviendra-t-il à briser le « signe indien » du quinquennat ? On ne le souhaite vraiment pas.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°167 cliquez ici

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00:59 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |