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vendredi, 10 avril 2020

Après l’Eurogroupe, l’Union européenne est la nouvelle victime du coronavirus !

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Bernard Monot

En dépit de la gesticulation médiatique des dirigeants européens pour tenter de nous faire croire que l’Europe a toujours un bel avenir, la preuve est faite que leurs désaccords sont trop profonds, explique Bernard Monot, ancien député européen et stratégiste économique. Tribune.

Tout comme le Conseil européen du 26 mars dernier, la réunion de la dernière chance entre les 27 ministres des Finances de l’Union européenne dite « Eurogroupe » pour préparer des solutions ambitieuses et communes, n’est parvenue à aucun accord sur les moyens de sortir des crises multiples : sanitaire, économique et de confiance. C’est une impasse totale. Pourtant depuis le début de la catastrophe sanitaire du Covid-19, les gesticulations médiatiques des dirigeants de l’UE, pour tenter de faire croire aux peuples européens qu’il existe une « souveraineté européenne », ne marchent plus.

Au nom d’une fausse solidarité, les eurofédéralistes espéraient encore une fuite en avant grâce à de nouveaux instruments de dettes financés à terme par un impôt européen sur les états-membres : des euro-bonds rebaptisés pour l’occasion « corona-bonds » ; le « Mécanisme européen de stabilité », MES ; un plan d’urgence pour le chômage partiel « SURE » de 100 milliards d'euros ; un fonds de solidarité paneuropéen de 240 milliards d'euros. Cependant, la chancelière Angela Merkel, adepte du tout fédéralisme et de l’austérité, veut « plus d’Europe » mais en même temps l’Allemagne refuse de mutualiser les dettes publiques dans la zone euro, notamment celles de l’Italie. Soyons réalistes avec ces divisions européistes constatées lors des négociations de cet Eurogroupe, « l’eurodivergence » financière entre les pays du nord (Allemagne, Hollande,...) et les pays du sud (Italie, Espagne, Portugal, France...) est à son comble.
 
Le patriotisme économique, une solution crédible

Une seule prise de conscience générale, quel que soit le détonateur, la crise économique mondiale va être très profonde, probablement même une dépression. La Banque de France vient d’ailleurs d’annoncer un recul de 6 % annualisé du PIB sur le 1er trimestre alors que notre pays n’a été confiné que 15 jours en mars. Politiquement, les citoyens européens sont en train d’assister au début de la dislocation institutionnelle de l’UE. Mais en France contrairement à l’Italie, le risque subsiste que Bruno Le Maire, notre ministre de l’Economie, actionne seul, le funeste « Mécanisme européen de stabilité ». Ce déclenchement de « l’usine à gaz » du MES, est inutile et très coercitif budgétairement. Pire, cela constituerait un coup d’état financier de l’Union européenne contre la France, avec la complicité du gouvernement.

Les Français doivent refuser le MES et se tourner vers des solutions crédibles de patriotisme économique. Comme en temps de guerre, l’urgence est de survivre, maintenant, pour qu’il y ait un avenir, après. Y aura-t-il une dissolution définitive de l’Union européenne ?  C’est encore trop tôt pour l’affirmer catégoriquement. Faut-il déprimer ? Non au contraire.  Afin d’éviter le sort de la miséreuse Grèce, cette destruction créatrice va être une formidable opportunité de transformation. Chaque nation va reprendre son indépendance et agir efficacement dans l’intérêt général de ses citoyens et recréer une vraie prospérité en Europe. Les patriotes de tous les pays, vont pouvoir rebâtir ensemble un nouvel ordre pour les européens. Il faut trancher le nœud gordien de la tragique Union européenne. Aussi pour mettre les emplois, les entreprises et l’épargne des Français à l’abri de la pandémie financière et bancaire qui vient, les amoureux de la France doivent présenter rapidement un plan alternatif comme « bouclier anti-banqueroute ».

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Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (VENDREDI 10 AVRIL)

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Droits de l’homme ou Salut public ?

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Bernard Plouvier

Depuis le milieu des années 2010, les nouveaux fous d’Allah, les fanatiques djihadistes de « l’islam radical » (si tant est que ces deux mots ne forment pas un pléonasme) se sont lancés dans le terrorisme tous azimuts.

Par l’utilisation de moyens inédits et très spectaculaires – tueries de masse et décapitations filmées, enfants et femmes kamikazes, vandalisme architectural, maniement en virtuose de tous les moyens de communication et du camion-bélier, en plus des classiques poignards ou de leur version moderne, le couteau en céramique, et de l’inusable kalachnikov -, ils ont créé puis entretenu l’enthousiasme meurtrier des moins accessibles au raisonnement : les jeunes gens à la fois obsessionnels, incultes et mal insérés dans la société... les tueurs d’allah se recrutent en grande partie chez les délinquants qui se recyclent par désir de « bonne conscience ».

Confrontés à l’irruption de la violence, parfaitement incontrôlable par les moyens classiques, les gouvernements occidentaux réagissent de la pire façon qui soit. On prône le « dialogue interculturel », on prononce moult discours en invoquant les fausses pucelles Démocratie & Liberté, on espère même une « rééducation de déviants mal informés », au nom d’un humanisme que l’on saluerait volontiers d’utopique si la tournure des événements ne forçait à le qualifier de grotesque, tant il est inadapté à la situation. Et l’on dépense ainsi en pure perte des milliards d’unités de compte (£, $ ou euros), alors que l’on ferme des écoles, des postes et des services hospitaliers !

Face au terrorisme aveugle (c’est-à-dire non ciblé), face à la pure haine religieuse et raciale, ce n’est pas de paroles qu’ont besoin les peuples autochtones d’Europe occidentale. Ce n’est même pas du renforcement des polices, de la gendarmerie ou de l’armée (où l’on a accepté un nombre ahurissant de mahométans et d’extra-européens), dont la nation a besoin, puisque leur inefficacité n’est que trop évidente.

Car, le résultat de l’immigration-invasion en Occident, ce sont les milliers de cités et de quartiers de non-droit (au moins 2 000 pour la seule France), la haine anti-Blancs, les émeutes raciales en France, en Belgique, en Grande-Bretagne aussi bien qu’aux USA - le pays des responsables premiers de ce gâchis, qu’en d’autres temps des individus mal embouchés eussent appelé « un merdier ».

Les populations ont besoin d’être protégées par de très puissantes branches action des services secrets. Tout activiste présumé doit être suivi quelques jours pour repérer d’éventuels contacts, puis il doit être arrêté, interrogé sans ménagement, enfin discrètement éliminé. Car il est absurde de croire récupérable un « idéaliste » qui a fait, avant même de passer à l’action violente, le sacrifice de sa vie, dans l’espoir de gagner sa place au mythique paradis du dieu que son cerveau a imaginé ou qu’il s’est laissé imposer par l’effet d’un bourrage de crânes.

Pour obtenir ce résultat de Salut Public, il faut répudier, aussi longtemps que nécessaire – soit jusqu’à l’éradication de l’hydre terroriste -, la notion, si délicate à manier en temps de péril grave, des droits de la défense des individus. Seul compte, en ces temps de guérilla religieuse et de haine raciale anti-Blancs, la protection de la majorité honnête et laborieuse des populations. C’est le fondement même du pacte social.

On ne doit plus voir décapité au couteau à céramique ou poignardé un honnête citoyen, du seul fait qu’il est blanc ou non mahométan. On ne doit plus voir exploser, au sein d’une foule, une voiture piégée ni un kamikaze dément. On ne doit plus assister à l’attaque aux armes automatiques, aux roquettes et aux mortiers, de commissariats et de gendarmeries. L’action des « forces de l’Ordre » (le terme de « faibles » serait plus adapté à la triste réalité française) doit être préventive, menée rudement et secrètement, soit à l’abri de l’hystérie médiatique et de la démagogie politicienne.

À l’évidence, sauf pour les aveugles et les sourds, la doctrine du « Vivre ensemble » n’est que l’expression d’une nouvelle Collaboration avec des envahisseurs qui sont très vite devenus des Occupants, utilisant l’arme de la terreur à des fins de conquête territoriale et d’asservissement de la nation d’accueil. 

Si les maîtres de l’État ne sont pas capables de protéger les honnêtes citoyens, alors il incombe à la fraction la moins timorée et la plus active de la Nation d’organiser elle-même sa défense.     

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19:40 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand la science sert de cache-sexe*

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Par Eric Zemmour

La science a pris le pouvoir. Le Président n’a pas un mais deux conseils scientifiques pour l’en- tourer. Le premier ministre ne prononce plus une phrase sans citer le patron de l’OMS. Le ministre de la Santé avoue qu’il consulte les médecins avant de prendre ses décisions. La science dirige les moindres pas de la politique, qui est fière de son assujettissement. C’est le triomphe du saint-simonisme qui, dès le 19e siècle, prophétisait le remplacement du « gouvernement des hommes » par le « gouvernement des choses ». Mais voilà, la science n’est pas la vérité ; elle est, comme le dit fort pertinemment Henri Guaino, une méthode pour accéder à la vérité. L’histoire des sciences est pleine de bruit et de fureur, comme toute histoire humaine. Les querelles de doctrines et d’ego ne sont pas moins fiévreuses que dans la politique, les affaires, l’administration, l’armée, la justice, la littérature, l’art, le journalisme, etc.

Depuis le début de cette épidémie, les médecins se déchirent et disent tout et son contraire. Untel parle de « grippette », puis prend des accents apocalyptiques. Un autre tient le confinement généralisé pour une méthode du Moyen Âge, puis s’y rallie. La soi-disant autorité suprême, l’OMS, est une vraie girouette. Un jour contre les masques pour tous, puis pour ; un jour contre les tests pour tous, puis pour. Ce n’est pas parce qu’elle s’occupe de santé que l’OMS n’est pas une organisation internationale comme les autres, avec ses luttes d’influence, en particulier entre Chinois et Américains.

En France, il en est de même. On sait désormais que le Pr Raoult s’est fait de nombreux ennemis et que cela influence beaucoup de jugements négatifs de ses pairs sur le traitement qu’il propose. On sait aussi qu’au sein des conseils scientifiques, les lois de la science sont bien souvent écartées au profit des vieux principes de la courtisanerie. On avait pu l’observer lors des prétendues consultations de conseils scientifiques à propos de la PMA. Le pouvoir veut organiser les municipales ? La science dira que ce n’est pas dangereux. Il y a pénurie de masques ? La science dira que le masque n’est pas indispensable. On n’a pas de tests ? La science dira que le test pour tous est une hérésie.
Le pouvoir politique est à la fois le maître de ces manipulations et sa victime. Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Olivier Véran essaient de dissimuler sous l’auguste manteau de la science la litanie de leurs carences, échecs, injonctions contradictoires. L’ennui, c’est que cela se voit. Personne n’est dupe. Les scientifiques étant mis sur le pavois, le peuple s’empare de leurs querelles et fait de l’un d’entre eux, le Pr Raoult, son héros. L’affrontement du peuple contre les élites, de la Province contre Paris, se déplace sur le terrain scientifique et médical. Raoult devient malgré lui « gilet jaune » d’honneur. Comme si, avec son allure de druide, ce savant chercheur était le nouvel opposant au « système » d’un peuple qui cherche désespérément une force d’alternance politique qu’il enrage de ne pas trouver.

(*) le titre est de la rédaction

Source : Figaro Magazine 11/04/2020

08:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour le retour du politique

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Le billet de Patrick Parment

Il y a un aspect du problème que pose le coronomachin et qui n’est pas du tout exploré par nos médias, c’est bien celui du politique et son l’absence dans le concert viralo-pandémique. Mais, allez-vous me rétorquer, il n’y a que ça, les Macron, Philippe et consorts ne font que défiler à la téloche ! On notera à ce sujet l’étourdissant mutisme de l’opposition de droite comme de gauche. Sauf que ces interventions ministérielles n’ont rien de politique. Ce ne sont que le commentaire d’une ordonnance dressée par la médecine pour cause de coromachin dont on ne sait plus d’ailleurs par quel bout le prendre. L’Etat macronien, qui jusqu’alors se contentait de gouverner par simple gestion budgétaire, est totalement désemparé.

On vous invite, mais n’en faites pas une nécessité, à relire Carl Schmitt et son excellent exégète français, Julien Freund. Pour faire court et résumer brièvement ce qu’est le politique, on dira que c’est d’abord la mise en acte d’une vision du monde et la désignation de l’ennemi. Etant entendu que la notion d’ennemi n’a rien de moral. L’ennemi, ce n’est pas l’adversaire, c’est d’abord ce vers quoi on ne veut pas aller, celui que l’on combat. La désignation de l’ennemi est fondamentale et au cœur du politique.

Vue du monde avons-nous dit. Celle-ci n’est autre que l’idée même que l’on se fait du pouvoir que l’on exerce au nom d’un peuple pour assurer sa sécurité, son bien-être, sa prospérité et sa pérennité. Les rois de France, n’en déplaise à certains, n’avaient pas d’autres préoccupations. Ils étaient les pères de la nation. Leur grandeur était d’abord celle de leur peuple.

Ramené aux circonstances présentes, on s’aperçoit bien que nos gouvernants ne font pas de politique depuis l’avènement de la IIIe République qui a enchaîné deux guerres mondiales qui ont détruit le socle culturel sur lequel nos républiques ont posé leur séant. L’économie ayant logiquement pris le pouvoir, la dérive du capitalisme patrimonial en capitalisme financier est venue tout d’un coup buter sur un virus qui affectant la population mondiale entrave la bonne marche d’une mondialisation excessive où l’homme n’est plus qu’une simple variable d’ajustement et de régulation des bénéfices pour l’unique et seul bonheur des actionnaires.

Ce que l’on peut espérer, sans tomber dans la démagogie de ceux qui s’imaginent que le Système va fondamentalement changer, c’est que de nouveau place soit donnée au retour de l’humain dans les préoccupations majeurs de nos gouvernants et que le curseur, en France mais aussi en Europe, ne soit plus le ministère de l’Economie et des finances. Ce virus aura fait sérieusement bouger la carte géopolitique mondiale. Espérons qu’il permettra aux Européens de prendre conscience qu’une plus grande indépendance dans tous les domaines est l’unique garantie de notre survie. Pour cela, il faut faire de la politique, redéfinir l’idée que nous nous faisons de l’Europe en tant que puissance et prendre conscience que nous n’avons pas d’amis mais des concurrents – ennemis - qui ne nous veulent pas nécessairement du bien comme Donald Trump ne cesse de nous le rappeler. Les Européens doivent impérativement comprendre que leur grandeur d’hier est avant tout le produit de leur race et que s’ils veulent un avenir, ils ont tout intérêt à la préserver. Qu’on l’aime ou non, c’est ce qu’a compris un homme comme Vladimir Poutine.

 

07:06 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |