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vendredi, 24 avril 2020

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (VENDREDI 24 AVRIL)

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Le recours au Moyen Age

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Collaborateur régulier de la presse monarchiste ainsi qu'au quotidien Présent et à la revue Synthèse nationale, Aristide Leucate est intervenu plusieurs années durant comme chroniqueur dans l'émission "Synthèse" animée par Roland Hélie et Philippe Randa sur Radio Libertés. Dans le cadre de notre enquête, il nous livre ici ses réflexions sur l'après coronavirus...

S.N.

Aristide Leucate

Et si l’on revenait au Moyen Age ?

J’entends d’ici les bonnes âmes se récrier, trépigner, s’offusquer, hurler au scandale sur le ton courroucé du « mais vous n’y pensez pas », et, dans le même temps (attitude très à la mode, ces derniers temps), condamner sans appel ce « retour à l’obscurantisme et à l’ignorance », à ces autres heures sombres où la peste, la misère, l’Inquisition, les corvées, les guerres féodales, le servage et la sorcellerie, s’abattaient sur le monde comme les sept plaies d’Egypte. Et tous d’invoquer en chœur les mânes de Michelet.

Tout d’abord, on recommandera instamment à ces bonnes consciences modernistes sûres de leur fait – d’autant plus assurées, d’ailleurs, qu’elles ont pour elles, du moins le croient-elles, le sacro-saint « sens de l’histoire », utopie dialectique hégélienne, devenue plus tard, avec les résultats que l’on sait, l’enfer marxiste sur terre – de se calmer et de prendre séant dans quelques bassines d’eau froide.

Ensuite, pour les rasséréner, dirons-nous qu’il s’agit moins d’un « retour » que d’un « recours » – sinon d’un secours – à cette lointaine époque que, par convention, l’on fait remonter à la chute de l’Empire romain d’Occident pour la faire choir aux marches de la Renaissance – « Moyen Age » et Renaissance », deux concepts qui, naguère, provoquèrent l’ire dévastatrice mais érudite d’historiens sourcilleux mais non dogmatiques tels que Régine Pernoud et Jacques Heers. Mais là n’est pas le débat.

Mais foin de toute légende noire ou de glorieux âge d’or.

C’est qu’en ce temps-là, l’on ne cherchait pas à mimer Prométhée – bien que la tentation de l’hubris, fût déjà profondément enracinée dans le cœur de l’homme, ainsi que les Attiques nous l’enseignaient depuis longtemps –, quand bien même s’écharpait-on gaillardement et souvent de la façon la plus sanguinaire qui soit.

Qu’il suffise d’évoquer Saint-Louis, Jeanne d’Arc, Bouvines, Thomas d’Aquin, la chevalerie, l’amour courtois et Chrestien de Troyes, Aliénor d’Aquitaine, Blanche de Castille, le monachisme, les cathédrales, la féodalité (les liens d’homme à homme fondés sur l’aide et le conseil réciproques), pour que l’on saisisse l’esprit d’une époque où il n’était véritablement de richesse que d’hommes.

Recourir à l’esprit médiéval consiste donc à retrouver une certaine enfance de l’âme que surent sublimer Walter Scott et Chateaubriand. Oubliés les hyper-marchés et leurs vastes parkings recouverts d’amas de tôles, oubliés aussi les angoissantes conurbations faisant disparaître la campagne sous d’épaisses toundras de béton et de bitume, oubliés encore les agitations en tous sens, les courses folles vers des buts dérisoires, les brouhahas incessants – toutes ces conspirations contre la vie intérieure, disait Bernanos…

Place au silence, aux angélus, au rythme naturel de la vie, à la germination lente, à la prière, au plain-chant grégorien, à l’élévation mystique, aux forêts, à leurs génies et dieux, aux battements telluriques de la terre, aux métiers cent fois remis, à la terre qui ne ment pas – celle de nos aïeux tutélaires –, à la fine amor – cette féminité sensuelle et raisonnable à mille lieux des hydres répugnantes du féminisme non-genré –, à l’éthique arthurienne, aux vieilles pierres debout, aux contes du vieux-vieux temps, aux flèches effilées d’absolu de nos cathédrales, aux tours crénelées de nos imaginaires, aux fabliaux, aux Sommes théologiques, à l’Edda…

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16:47 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Banlieues : au diable la tiédeur !

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Par Etienne Defay

Depuis l’accident ayant causé une fracture ouverte à un multirécidiviste à Villeneuve-la- Garenne, les banlieues s’embrasent à nouveau. Le feu ultra communicant touche une liste non négligeable de communes dans le 92 et le 93. Montreuil, Aulnay-sous-Bois, Villeneuve-la-Garenne, Nanterre, Gennevilliers, Asnières, Meudon, Clichy, Rueil-Malmaison, Saint-Denis, Clichy-sous-Bois, Drancy, Neuilly-sur-Marne, Montreuil, La Cour- neuve, Bobigny, Bondy, Villepinte, Fontenay-sous-Bois, Orly, Champigny, Boissy-Saint-Léger... Toute la litanie des cloaques, pardon des territoires perdus de la République, pardon à nouveau, des territoires en reconquête républicaine comme le dirait Christophe Castaner, se dévide sous les yeux impuissants des policiers, hallucinés des patriotes, sous le regard veule des politiques et biaisé des journalistes.

Alors que notre pays traverse la plus importante crise depuis la Seconde Guerre mondiale, alors que tous font preuve d’abnégation héroïque pour la surmonter, que nos personnels soignants en première ligne tombent comme des mouches, l’insupporta- ble cohorte de sauterelles s’abat dans les champs de nos renoncements. En première ligne, les politiques. Elus locaux compromis avec la racaille par électoralisme, maires compromissionnaires qui pour assurer la paix sociale, délèguent leurs pouvoirs régaliens à des grands frères de cité qui sont occasionnellement dealers ou corrompus. Ministres aux vaines rodomontades, accrochés à la menace d’un karcher qu’ils promettaient et que plus personne n’attend jusqu’au préfet de police Lallement qui roulait des mécaniques devant des familles pari- siennes en vacances ou qui sortait les blindés devant une poignée de Gilets jaunes mais qui s’aplatit devant la racaille comme écrasé sous le poids de sa casquette.

En seconde ligne les journalistes, triste cortège de faux-semblants et de vrais couards. Tel France Inter titrant sur le terroriste de Romans-sur-Isère qu’il « supportait mal le confinement » et inventant du même coup le « terroriste claustrophobe », l’heure était à la diminution et à l’excuse : un commissariat flambe à Strasbourg ? « Tensions » pour France Bleue, jusqu’aux planqués de Rue 89 qui nous expliquaient benoîtement que « non, mais ce n’était pas le commissariat qui était visé mais bien le bâtiment limitrophe » alors que tous les documents relatifs à cette attaque démontrent le contraire. La cause de ces émeutes ? La faim pour un élu local repris en boucle par la majorité de nos médias. Quand le sujet n’est pas tout bonnement écarté ou nié par la plupart des journalistes, il est minoré, amendé, excusé, osons le dire, absous. Comme un dommage collatéral inévitable, comme si leur sacro-sainte république était habituée à avoir la tunique couverte d’accrocs et son indigence étalée sur la place publique plus sûrement qu’une lèpre.

Et que serait ce triste panthéon sans les habituels gauchistes de salon et d’amphis bourgeois ? Ces tristes révolutionnaires qui canonisent la racaille et la population des banlieues quand elle sert leurs rêves de cerisiers qui fleurissent ? Tous ces bourgeois confits dans les duplex germanopratins qui ne voient la banlieue que comme une source d’expériences sociologiques ? Osent-ils en sortir et prendre le parti des forces de l’ordre, ils seront traités de bounty, de nègres de maison ou de traîtres. Les Abdoulaye Kant, Linda Kebbab, Noam Anouar sont hais par ces idéologues ratés parce qu’ils ont osé s’extraire de leurs quartiers pour croire en autre chose que la victimisation qu’on leur proposait. Cette crise sanitaire est le dernier avertissement. Au diable les tièdes, il est temps de réagir tant que cela demeure encore possible.

Source : Présent 23/04/2020

 

10:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une bonne nouvelle : réédition prochaine des deux premiers Cahiers d'Histoire du nationalisme

Publiés au printemps et à l'été 2014, les deux premiers numéros des Cahiers d'Histoire du nationalisme étaient épuisés depuis plus de trois ans. Une quinzaine de livraisons de cette collection de référence sont venues les compléter.

Le n°18, consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et aux monarchistes et nationaux engagés dans la Résistance en 1940, initialement annoncé pour le mois de mars, sortira, si tout va mieux, en mai cliquez ici. Il en sera de mêmes pour les rééditions du n°1 (Léon Degrelle) et du n°2 (François Duprat).

Comme nous vous en avions tenus informés à la fin mars, nos imprimeurs ont été contraints de suspendre leurs activités en raison du confinement. Dès que celui-ci sera levé, nous pourrons à nouveau, nous aussi, reprendre notre travail d'éditeur. Les commandes seront alors livrées.

Mais que tout cela ne vous empêche pas de commander dès maintenant ces deux rééditions indispensables pour mieux connaître l'histoire de notre famille politique.

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CHN n°1 Léon Degrelle, témoignages et documents cliquez ici

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CHN n°2 François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire cliquez là

00:17 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |