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mardi, 16 juin 2020

La pression étrangère sur l’éolien français

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André Posokhow 

Le 21avril dernier, en pleine épidémie du Covid, le gouvernement a fait paraître en catimini un décret relatif à la « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) qui annonce ce que doit être l’avenir énergétique de la France.

Elle annonce un objectif de doublement de la puissance éolienne industrielle en France (35 GW contre environ 16 GW fin 2019) en neuf ans. Cela pourrait représenter un quasi-doublement du nombre d’éoliennes, qui est aujourd’hui de 8 000. Ce seront des machines de plus en plus monstrueuses, dont la taille, plus de 200 mètres aujourd’hui, se rapproche de celle de la tour Eiffel.

En Allemagne, la transition énergétique, décidée il y a près de dix ans, se trouve en crise. Senvion, important fabricant de turbines en Allemagne et troisième constructeur de parcs éoliens en France, a déposé son bilan et sera vendu à la découpe. La cause en est l’effondrement du marché de l’éolien terrestre en Allemagne. Le marché français, déjà largement maîtrisé par l’étranger, apparaît ainsi aux acteurs, extérieurs et surtout allemands, de l’éolien comme un grand marché de remplacement.

La connivence des pouvoirs publics et des ONG

Depuis la loi de transition énergétique, les pouvoirs publics ont fait le choix des énergies renouvelables (ENR) et en priorité de l’éolien industriel. Le ministère de l’Ecologie et les administrations responsables sont influencés et pénétrés au plus haut niveau par des partisans de l’éolien. Les obstacles juridiques à la propagation de ces machines industrielles sur tout notre territoire ont été abaissés puis souvent abattus par des lois et décrets d’oppression.

Fabien Bouglé a dénoncé, dans son livre : Eoliennes - La face noire de la transition écologique (lire Présent du
12 octobre 2019), la caisse de résonance intarissable de la propagande en faveur de la dislocation de notre système énergétique et du démembrement d’EDF que représentent les grandes ONG internationales et autres associations écologistes. Il cible en particulier WWF, et surtout Greenpeace. Le chevalier blanc Greenpeace, désigné par Thibault Kerlirzin comme « un mercenaire vert », dans son ouvrage Greenpeace - Une ONG à double fond(s), est partenaire de Vestas, société danoise leader mondial de fabrication d’éoliennes, via sa filiale Greenpeace Energy, propriétaire de centrales éoliennes. Le terme de conflit d’intérêts apparaît comme un timide euphémisme.

Financiarisation et mécénat

C’est notre propre système bancaire qui finance la colonisation et la pollution de nos territoires par des machines industrielles inutiles, peu productives, mais tellement rentables pour les prédateurs éoliens. C’est le cas d’Oséo qui, en 2013, sur l’ensemble de la France, finançait une éolienne sur trois. Concernant les partenaires, Oséo travaillait avec les constructeurs Gamesa, Siemens, Repower, Enercon.

Le mécénat est de plus en plus pratiqué par les développeurs éoliens. Certes, il n’est pas question, en l’occurrence, d’évoquer une forme de corruption, même s’il a été établi, notamment par le SCPC (Service central de prévention de la corruption), que l’éolien est un vecteur de corruption. Cependant il s’agit bien de s’attirer les bonnes grâces des collectivités locales et de les soudoyer par des contributions qui peuvent prendre différentes formes. Actuellement, il semble que les opérateurs éoliens allemands comme le groupe Ostwind fassent un effort sensible dans ce sens.

En Haute-Vienne, une opération de restauration de l’église d’Oradour-Saint-Genest est portée par la Fondation du patrimoine et la commune en partenariat avec les établissements Leclerc et Ostwind. Il en va de même
au Dorat, en Haute-Vienne, où la commune a entrepris de restaurer la collégiale Saint-Pierre. Nul doute que nous verrons fleurir les projets éoliens en Haute-Vienne grâce aux actions de mécénat de ce groupe allemand.

L’exemple de l’OFATE

Officiellement, l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) est un organisme de coopération et d’échange. Il s’agit d’un groupement d’intérêt et d’influence composé de syndicats professionnels comme le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France Energie Eoliennes et leurs semblables allemands, et d’entreprises de l’éolien industriel. D’une manière surprenante, ce réseau d’influence compte aussi le ministère français de l’Ecologie et le ministère allemand de l’Economie et de l’Energie dans son comité de pilotage. Deux bureaux, l’un à Berlin, l’autre à La Défense dans les bureaux du ministère de l’Ecologie hébergent cet office qui est ainsi financé par la puissance publique elle-même.

En réalité, l’OFATE est un organisme qui se trouve largement entre les mains de l’industrie éolienne allemande et œuvre dans l’intérêt de ses entreprises. Il s’agit d’une association de droit allemand. Son siège est à Berlin. Le directeur s’appelle Sven Rösner et est visiblement Allemand. Au sein du comité de pilotage 2017-2018, on dénombre 14 entreprises dont neuf appartiennent à un groupe allemand et trois seulement sont françaises.

Economiquement, ce sont les entreprises allemandes qui retirent un profit de l’action d’influence de ce que l’on peut appeler une entente ou un cartel éolien. La France, quant à elle, n’en retire guère d’avantage économique et sa balance commerciale en souffre énormément.

En matière d’éolien terrestre, il n’existe pas de constructeur français significatif. Les constructeurs étrangers détiennent une quasi-exclusivité : en 2019, six entreprises, toutes étrangères, ont capté le marché de la construction et de l’installation. Si la plus importante est la danoise Vestas, la part du lion revient à l’ensemble constitué par quatre constructeurs allemands qui ont édifié environ les deux tiers du parc éolien français.

La capacité des parcs éoliens terrestres exploités en France s’est élevée en 2019 à
15 820 MW et connaît une progression qui s’est nettement accélérée en cinq ans. Les sociétés étrangères (excepté les allemandes) exploitent environ 24 % de cette capacité. Les exploitants allemands représentent 21 % avec VSB et Volkswind. Soit au total près de la moitié de la puissance de l’éolien terrestre exploité en France.

La France bradée

La transition énergétique relayée par la PPE lancée en avril dernier ne peut qu’aboutir à la destruction, contraire à notre intérêt national, de notre système énergétique et à l’éclatement d’EDF.  Une couverture massive d’éolien industriel est appelée à recouvrir nos territoires et nos côtes. Le rôle dominant des prédateurs étrangers au sein de cette activité est de- venu tel que la maîtrise de l’avenir énergétique de la France est en train de nous échapper.

La part de plus en plus grande prise par les entreprises allemandes dans cette occupation de notre sol et le saccage de notre patrimoine ne sert que les intérêts allemands au détriment des nôtres. Les promoteurs et industriels allemands plantent leurs mâts et récoltent des profits juteux. Les Français bradent leurs terroirs et creusent encore plus leur déficit commercial.

Source : Présent  du 12/06/2020

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16:31 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

François Rebsamen a une passion : l’immigration.

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Un communiqué de Thomas Joly,
président du Parti de la France :
 
En 2012, il critiquait Nicolas Sarkozy qui voulait une loi ”visant à imposer un examen de langue française à tout candidat au regroupement familial.”
 
En 2018, il voulait que la France accueille plus de réfugiés “en régularisant notamment les ni expulsables, ni régularisables.” Il se vantait d’ailleurs d’en avoir accueilli : "Il faut aujourd’hui faire clairement les choses, il faut accueillir les réfugiés. C’est un devoir et ils ont le droit d’être accueillis. Il faut les accueillir dignement, c’est ce que j’ai fait dans ma ville”, glissait le maire socialiste de Dijon.
 
Hasard ou coïncidence, après avoir accueilli ces réfugiés en 2018, la situation à Dijon s’est fortement dégradée. A tel point que, en octobre 2019, François Rebsamen se plaignait dans les médias “d’actes criminels insupportables” dans la métropole dijonnaise.
 
Mais, depuis 2 jours, Dijon fait la Une de tous les médias avec la guerre entre Maghrébins et Tchétchènes. Et François Rebsamen est désormais en mode panique.
 
Il appelle au calme et dénonce des violences “inacceptables”. Et il s’en prend à la police et la justice qui ne font pas bien leur travail : "On manque de sanctions. La justice arrive beaucoup trop tard, elle arrive 9 mois, 1 an après. […] La police n’a pas fait convenablement son travail. Le renseignement territorial est censé informer les autorités sur ce qui peut advenir. Or, ces Tchétchènes sont passés à travers les filets d’informations."
 
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » Bossuet

12:12 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nous, les vrais indigènes d’ici...

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Georges Feltin-Tracol

L’américanisation de la France et de l’Europe vient de prendre en une quinzaine de jours un tournant préoccupant. La mort de l’Étatsunien George Floyd aux États-Unis permet la mobilisation dans l’Hexagone d’une foule bigarrée d’experts en agitation et de jeunes nigauds blancs, adeptes précoces de l’ethno-masochisme. De la crèche jusqu’à l’université, l’institution scolaire peut se satisfaire de son bourrage de crâne quadridécennal.

Comparant sans la moindre raison valable les actions policières aux États-Unis et en France, des groupuscules haineux qui recrutent antifas, gendéristes et clients du réseau diplomatique de subversion yankee, accusent les forces de police et dénigrent des personnalités historiques. Le 22 mai dernier, en Martinique, une bande d’excités gauchistes fait tomber deux statues d’un néo-nazi notoire du XIXe siècle, Victor Schœlcher, à l’initiative du crime inexpiable d’avoir fait voter l’abolition de l’esclavage dans toutes les colonies françaises en 1848. On comprend mieux l’exaspération de ces vandales…

Les manifestants critiquent les policiers, le racisme, le réchauffement climatique, la grippe et la dysenterie. Ils remettent aussi en cause au nom de leur (piètre) moral des pans entiers de l’histoire de France, voire de l’Europe. Ces révisionnistes au petit pied aimeraient imposer leurs dogmes « indigénistes » et « afro-descendants ». Depuis 2005 existe le PIR, acronyme révélateur du Parti des indigènes de la République dont la figure principale reste la Franco-Algérienne Houria Bouteldja, signataire en 2016 aux éditions La fabrique d’un brûlot, Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire, qui aurait valu à tout autre auteur une comparution immédiate devant la XVIIe chambre.

Sous le prétexte du décès de Floyd dans une municipalité historiquement démocrate, donc très mal gérée, ces rassemblements illégaux tolérés par un gouvernement pour la circonstance laxiste, rêvent d’amalgamer l’immigrationnisme, l’islamisme, l’afro-centrisme et le racialisme anti-blanc dans un combat anti-civilisationnel. Encouragées par les médiats centraux d’occupation mentale qui fabriquent une surréalité quasi-magique, ces nouvelles manifestations du cosmopolitisme procèdent du gendérisme sociétal et du discours décolonial si prégnants aujourd’hui dans une société hexagonale abrutie. Résultat : les Français de racines européennes suffoquent ; ils n’en peuvent plus d’avoir la parole écrasée par les bottes du politiquement correct. Oui, cette atmosphère les empêche de respirer, les prive de souffle, ce souffle vital qui au cours des cycles récents s’inspire de Dionysos, d’Apollon, de Faust ou de Prométhée.

Les organisateurs de cette colère artificielle, souvent originaires de terres extérieures à l’Europe, se définissent comme des « indigènes ». Ils jouent sur un mot qui différenciait aux XIXe et XXe siècles les colonisateurs européens des populations locales d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. Or, ce temps est définitivement révolu. Il est remplacé par celui de la colonisation des anciens colonisateurs culpabilisés. La mouvance activiste commet un inacceptable détournement sémantique. Elle oublie qu’« indigène » désigne d’abord et avant tout une personne ou un peuple originaires du pays où ils vivent enracinés depuis des générations.

Les soi-disant « Indigènes » ne sont en fin de compte que des néo-colonisateurs qui profitent du désarroi profond de l’homme européen ultra-moderne. Quant à ceux qui se revendiquent « afro-descendants » du XXe arrondissement de Paris ou d’un quartier « populaire » de Lille, ils versent dans une étrange schizophrénie. Si la civilisation européenne d’expression française ne leur convient pas, qu’ils se mettent en cohérence avec leur idéal, qu’ils quittent donc notre continent et qu’ils reviennent sur la terre de leurs ancêtres qui en a bien besoin. L’Afrique accepterait-elle cependant ces braillards, ces professionnels de l’indignation automatique, ces licenciés en psychologie trans–binaire (en)culturante ?

« Indigène » n’est pas un gros mot. Les identitaires européens doivent l’utiliser sans hésiter. Les Européens d’origine boréenne sont les indigènes d’ici, du continent européen ; c’est leur privilège incontestable, c’est leur fierté indéniable. Ils ont marqué de leur empreinte à travers les âges les paysages et les mœurs. Ils doivent par conséquent reprendre ce marquage et, à l’instar des panafricanistes ivoiriens qui ont débaptisé dans la nuit du 4 au 5 juin à Abidjan le pont Charles-De-Gaulle et le boulevard Valéry-Giscard-d’Estaing en pont Biako-Boda (sénateur panafricaniste assassiné en 1950) et boulevard Thomas-Sankara (homme d’État révolutionnaire du Burkina-Faso lui aussi assassiné en 1987), renommer les établissements scolaires, les rues et les gares Rosa Parks, Martin Luther King et Nelson Mandela en Léonidas de Sparte, Périclès d’Athènes, Caton l’Ancien, Godefroy de Bouillon, Juan d’Autriche, Jean III Sobieski ou Youri Gagarine. Au contraire des trois premiers noms, les sept derniers noms relèvent de l’histoire européenne. Sait-on par ailleurs qu’en Europe vit encore un peuple indigène, le dernier du continent, les Lapons ou, plus exactement, les Samis au-delà du Cercle polaire Arctique ?

Dans son magnifique Cœur rebelle (Les Belles Lettres, 1994), Dominique Venner lançait un vibrant appel à l’être indigène européen, aux autochtones d’Europe, à – oui, osons le néologisme – l’indispensable « eurotochtonie » qu’il importe de promouvoir à partir des autochtonotopies militantes : « Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse (p. 201). »

Cette déclaration fondamentale correspond au sentiment profond des héritiers de Thulé que sont les Albo-Européens, pas aux successeurs du Gondwana qui s’affairent plutôt à reproduire sous nos cieux gothiques et baroques, romans et classiques, une duplication de ce pandémonium cauchemardesque qu’est l’Amérique du Nord.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°176.

11:47 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La fidélité est plus forte que la pandémie

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La réouverture des frontières nous invite à maintenir la rencontre des Lansquenets d'Europe du 23 au 26 juillet en Provence.

Ils nous ont garanti les conditions d'hygiène et de respect des précautions nécessaires, c'est pourquoi nous pouvons être rassurés. 

Le programme détaillé vous sera communiqué ultérieurement. En tout cas ce sera une rencontre entre différentes nationalités européennes, un moment de plaisir, de loisir, d'étude et d'organisation, comme d'habitude et encore mieux. Inscrivez-vous dès maintenant via l'adresse mail association.artemis@gmail.com

11:46 Publié dans Gabriele Adinolfi, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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11:46 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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11:45 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |