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dimanche, 26 juillet 2020

Crise sanitaire : le gouvernement instrumentalise la peur des gens

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« Il est difficile de ramener nos compatriotes à la raison. Notamment sur la réalité de cette épidémie, chiffre à l’appui qu’ils n’entendent pas ; pire, qu’ils semblent parfois incapables d’entendre, tant ils sont tétanisés par la propagande gouvernementale »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

 En juin, on pensait la crise du Covid-19 derrière nous ; ce n’est pas le cas…

Et ça ne pouvait pas l’être du moment où le confinement a empêché les populations d’être immunisées contre le Covid-19 comme cela a été le cas lors de toutes les épidémies par le passé. Certes, il y aurait eu probablement quelques milliers de morts supplémentaires, mais on en serait débarrassé… et ces quelques milliers de victimes, on risque bien de les compter quand même l’hiver prochain – puisque, a priori, il n’y aura pas encore de vaccin, le délai étant trop court – qui s’additionneront (avec juste quelques mois de retard) aux nouvelles victimes qui auraient pû, ainsi, y échapper…

Cela aurait été le prix à payer ?

Oui, malheureusement… Et on peut désormais légitimement se poser la question de savoir jusqu’à quel point l’installation durable de cette pandémie n’arrange pas nos gouvernants pour retarder le moment d’avoir à rendre des comptes, si tant est qu’ils en rendent un jour…

Pourquoi ?

Rappelons quand même – pour nos compatriotes qui auraient la mémoire bien courte, mais on le dit – la gestion calamiteuse du gouvernement français, pour ne parler que de lui, de cette crise depuis le début : oubli, sans doute par bêtise ou incompétence, l’une n’empêchant pas l’autre, de tester les premiers rapatriés de Chine, fuyant pourtant la région de Wuhan où venait de se déclarer le Covid-19 ; refus de fermer rapidement les frontières, plus sûrement par aveuglement idéologique (« fermer les frontières » était devenu jusqu’à cette année 2020 un tabou politique : c’était odieux et plus encore, paraît-il, « à l’évidence » (sic !) impossible ; pourtant, en deux jours, cela a été appliqué par la plupart des pays dans le Monde) ; refus de reconnaître l’état dramatique des hôpitaux français incapables de gérer convenablement une épidémie ; mensonges des ministres de la santé en exercice Buzyn, puis Véran : la première a menti aux Français sur la gravité de la menace, ce qu’elle a finalement reconnu sans vergogne en osant, qui plus est et sans fausse honte, tenter une reconversion aux élections municipales ; le second pour avoir affirmé, ce qui est véritablement criminel, que les masques étaient inutiles en début d’épidémie, puis en les rendant aussi soudainement que stupidement obligatoires en été, peut-être bien pour écouler des stocks devenus trop médiatiquement encombrants, puisqu’arrivés trop tard. À ce propos, puisque l’absence de masque en début d’épidémie était avérée, pourquoi personne n’a-t-il préconisé, tout simplement, de porter, pour sortir de chez soi, un simple foulard de coton autour de la bouche et du nez ? Cela aurait été mieux que rien, voire suffisant… et gratuit ! C’est peut-être là le hic : ce qui est gratuit n’est pas admissible, sinon « souhaitable », par certains.

Le gouvernement français jouerait donc sur la peur ?

Face à son bilan désastreux, c’est évident ! Loin de reconnaître leurs fautes, nos gouvernants ne cessent depuis mars dernier de culpabiliser les Français : ce sont eux, et eux seuls, qui sont responsables des morts passées – et plus encore à venir – parce que ni hier, ni aujourd’hui, ils ne respecteraient suffisamment les « gestes barrières », parce qu’ils voudraient embrasser leurs proches, parce qu’ils voudraient se réunir entre amis, partir en vacances, se déplacer… tout simplement vivre, quoi ! Et la propagande démente du gouvernement, ça marche ! Le gouvernement instrumentalise la peur des populations comme en temps de guerre et ce n’est sans doute pas innocent qu’Emmanuel Macron ait employé le terme. Avantage supplémentaire, c’en est ainsi fini de la contestation dans la rue, qu’elle soit syndicale ou populiste, façon Gilets jaunes… Le gouvernement ne tolère plus que les manifestations des minorités racialistes type Black Lives Matter ou sexuelles des extrémistes féministes dont les discours n’ont d’autres buts que de renforcer encore et encore la culpabilité des Français…

On ne peut en effet que constater le nombre de nos proches paniqués, voire terrorisés par le discours gouvernemental…

Il est incontestablement difficile de les ramener à la raison. Notamment sur la réalité de cette épidémie, chiffre à l’appui qu’ils n’entendent pas ; pire, qu’ils semblent parfois incapables d’entendre, tant ils sont tétanisés par le matraquage de la propagande gouvernementale et des médias mainstream.

Le nombre des victimes de cette épidémie est pourtant conséquent…

Ah bon ? Prenons les chiffres mondiaux de ce jour (26 juillet) : sur 16 048 100 de cas confirmés de Covid-19, 9 262 887 de guérisons constatées et… 644 537 décès comptabilisés… Faites le calcul en pourcentage : un chiffre dans la moyenne d’une épidémie habituelle. Et encore faudrait-il être certain que tous les décès « officiels » du Covid-19 lui soient imputables, même indirectement ; à ce jour, donc, 93 % à 95 % de gens qui l’ont attrapés en ont guéris ! Et les chiffres des morts sont très probablement à relativiser à la baisse. Ajoutons – bien que le Covid-19 ne soit pas une grippe –, que fin 2017, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) estimait à 650 000 le nombre de décès par an à la grippe saisonnière ! et rappelons à nouveau que la grippe dite faussement « espagnole » (elle était déjà asiatique) avait fait, elle, 40 à 50 millions de victimes en 1918-1919 et que la grippe asiatique de 1967-1968 en a totalisé 1,1 millions… sans parler du SIDA qui depuis 1981 a fauché entre 25 à 35 millions de personnes (source Wikipedia). Les chiffres mondiaux du cancer ? En 2018, sur 18.1 millions de personnes qui en ont été diagnostiquées, 9.6 millions en sont décédés.

Pourquoi devrait-on relativiser le chiffre des morts du Covid-19 ?

On comptabilise tous les décès de ces derniers mois dans les hôpitaux français, pour ne parler que notre pays, comme dûs au Covid… Ce n’est même pas de la manipulation ou du mensonge : renseignements pris, la plupart du temps les médecins n’en savent rien eux-mêmes… C’est flagrant avec le nombre de personnes décédées dans les Ehpad (stress, isolement, sentiment d’abandon ou encore d’être parvenus, tous simplement, au bout de leur vie…)…

 Il n’y a donc pas lieu de paniquer ?

Du virus ? Sans doute pas avant l’hiver prochain et son retour prévisible… et bien qu’il ne s’agisse à nouveau pas de « paniquer », mais d’être vigilants comme lors de toute épidémie… En revanche, si on doit avoir peur, c’est bien plutôt des lois liberticides qui se profilent et dont le port du masque obligatoire dans les lieux publics clos (et déjà dans certains espaces extérieurs suivant l’humeur ou la couardise de certaines autorités locales) n’est qu’une première étape.

 

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16:32 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il vient de sortir un nouveau livre sur les généraux français engagés dans la guerre de sécession américaine, Eric Vieux de Morzadec répond aux questions de Synthèse nationale

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Propos recueillis par Guirec Sèvres
 
Synthèse nationale : "Héros oubliés, les généraux français de l'armée confédérée." Pourquoi ce livre et pourquoi ce titre ? 
 
Eric Vieux de Morzadec : Comme dans mon précédent ouvrage, dédié aux Zouaves de Louisiane, je souhaitais sortir de l'ombre ces Français qui se sont illustrés lors de la guerre de Sécession, conflit majeur du XIXe siècle en Amérique du Nord. 
 
Lorsqu'Alain Sanders, le plus grand spécialiste français de cette période m'a suggèré d'écrire, il m'a incité à sortir des sentiers battus. 
 
Il se trouve que l'un de mes aïeux, Pierre-Gustave Toutant de Beauregard, Créole natif de Louisiane, fut l'un des principaux chefs militaires de l'armée du Sud. J'ai donc eu l'idée de rechercher si d'autres français ou créoles avaient porté les étoiles de général sous l'uniforme gris de la Confédération. Je n'ai pas été déçu. 13 généraux d'origine française ont  exercé de hautes responsabilités dans les rangs des "Gris". 
 
Non contents de parvenir au sommet de la hiérarchie, tous se sont montrés dignes des plus grands éloges, entraînant leurs rudes Texans, Louisianais ou Virginiens au combat, parfois jusqu'au sacrifice suprême. Ainsi en est-il du capitaine Girardey, dont le comportement au feu lui vaut, fait unique de toute la guerre, d'être nommé général au feu par le général Robert Lee en personne. Girardey sera tué au combat 4 jours plus tard. 
 
À l'instar de ce magnifique officier, vous découvrirez dans ce récit les aventures épiques de ces généraux français, dont le doyen, lieutenant de Napoléon 1er, s'était vu remettre la Légion d'honneur par l'Empereur lui-même sur le champ de bataille. 
 
Je souhaitais sortir de l'oubli ces véritables héros, qui plus est à un moment où l'ignorance crasse des agitateurs racialistes utilise la caricature longtemps entretenue par la doxa bien-pensante pour traîner dans la boue les Combattants confédérés (parmi lesquels plus de 70 000 Noirs). 
 
Rappelons simplement que les soldats de la Confédération combattirent contre l'invasion et le saccage de leurs villages et de leurs maisons, contre la barbarie des troupes Yankees et non pas pour défendre l'esclavage. 
 
Ces généraux français furent sans conteste des héros. Vous les suivrez pas à pas au long du livre. Vous les verrez se débattre avec les difficultés d'intégration. Vous les verrez, comme le prince Camille de Polignac, être victimes d'une méfiance teintée de xénophobie, avant d'être adulés par leurs hommes. Vous les verrez organiser, commander et mourir, versant leur sang pour une noble cause, celle de l'identité et de la liberté du Sud, de ce cher Dixieland. 
 
Pourquoi et comment une préface du regretté Roger Holeindre ? 
 
J'avais l'honneur d'être proche de Roger, que j'avais connu en 1972. Nous déjeunions régulièrement ensemble et évoquions notamment un pays qui nous était cher : le Cambodge. Roger et moi avions servi à 45 ans d'écart au même endroit et dans le même régiment. 
 
Lorsque je lui parlais de la guerre de Sécession, Roger, intarissable sur bien des sujets, m'avoua son ignorance du sujet. Je lui offris mon premier ouvrage, qui lui plut. 
 
Vieil ami d'Alain Sanders, Roger m'incita également à écrire et à faire connaître ces Combattants français héroïques. Ainsi sollicité, je ne pouvais que m'incliner avec bonheur. Je brûlais en effet d'écrire et de narrer les faits d'armes de ces authentiques héros.
 
Lorsque j'eus achevé l'écriture de mon livre, j'en remis une maquette à Roger. Je lui demandai par la même occasion de bien vouloir me faire l'honneur d'être le préfacier de ce modeste livre. Roger accepta immédiatement. 
 
Nous déjeunions ensemble à Garches le mercredi 29 janvier 2020. À la fin du repas, Roger, qui se sentait fatigué, me dit avant de m'embrasser : "Je te l'ai promis ! Je vais écrire ta préface !". Je ne devais jamais revoir mon ami en vie. Lorsque le lendemain matin je fus averti de son départ vers Dieu, j'allais, après le premier choc, consulter ma messagerie, dans laquelle je découvris la préface de Roger, que j'adressais aussitôt à Alain Sanders. 
 
Cette préface constitue donc le dernier écrit de cet homme d'exception, de ce grand Français qui jamais n'a renié sa parole. L'honneur pour moi est immense et je remercie Yaelle et Laetitia Holeindre, épouse et fille de Roger, de m'avoir autorisé à faire publier le dernier texte de ce héros qui ne sera jamais oublié.
 
Merci Cher Eric. Il ne vous reste plus maintenant qu'à rédiger un Cahier d'Histoire du nationalisme sur cette guerre hélas trop souvent falsifiée par les thuriféraires de la pensée dominante.
 
 
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"Héros oubliés, les généraux français de l'armée confédérée." Eric Vieux de Morzadec, Editions Fol'fer, 2020, 259 pages, 25 euros.

 

13:15 Publié dans Livres, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aux USA aussi la « cancel culture » est à l’œuvre

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En France, on ne cesse de dénoncer avec raison le conformisme idéologique des médias et de ces pseudo intellectuels qui font régner un climat délétère qui n’est pas sans rappeler les belles heures du stalinisme. Il en va de même aux Etats-Unis comme en atteste ouvertement Donald Trump. Cette « cancel culture » comme on la dénomme débouche en France sur une abstention massive des citoyens aux élections, ce qui ne manque pas de poser la question de leur légitimité démocratique.

SN

Source : Le Monde 26/7/2020

Le 3 juillet, devant les visa­ges des quatre présidents sculptés sur les flancs du mont Rushmore, Donald Trump a rompu avec l’esprit consensuel qui accompagne ordinairement la célébration de la fête nationale américaine. Il a en effet dénoncé « un nouveau fascisme d’extrême gauche » qui se développe notam­ment, selon lui, « dans nos salles de rédaction ».

« Si vous ne parlez pas sa lan­gue, n’exécutez pas ses rituels, ne récitez pas ses mantras et ne sui­vez pas ses injonctions, vous serez alors censuré, banni, inscrit sur une liste noire, persécuté et puni », a assuré le président des Etats­-Unis.

Mise en garde apocalyptique

Un mois plus tard, le 7 juillet, le Harper Magazine publie une tribune signée par une pléthore d’universitaires, d’auteurs et de journalistes, couvrant un large spectre politique, du linguiste Noam Chomski, figure de la gau­che, au plus centriste Mark Lilla, et au conservateur tempéré Da­vid Brooks, du New York Times. Les noms de J. K. Rowling, autrice de la saga Harry Potter, mise en cause pour des propos considé­rés comme transphobes, et de Salman Rushdie, condamné à mort en 1989 par l’Iran pour ses écrits, y figurent également.

Les signataires y dénoncent la menace d’un « conformisme idéologique » perçu comme mortifère : « Les forces de l’illibé­ralisme gagnent en intensité dans le monde entier et ont un puissant allié en Donald Trump. Mais il ne faut pas laisser la résistance à ce courant se durcir pour produire son propre dogme ou sa propre forme de coercition, que les dé­magogues de droite exploitent déjà. L’inclusion démocratique à laquelle nous aspirons ne peut être réalisée que si nous nous pro­nonçons contre le climat intolé­rant qui règne de tous côtés. »

« Tribalisme »

Ils s’inquiètent de la montée, à gauche, d’« une intolérance à l’égard d’opinions opposées, une vogue pour la dénonciation publi­que et l’ostracisme, et la tendance à dissoudre des questions politi­ques complexes dans une certi­tude morale aveugle », une prati­que qualifiée de « cancel culture ». L’une des signataires de la tribune, Bari Weiss, débauchée du Wall Street Journal par le New York Times après la victoire sur­ prise de Donald Trump pour élargir la palette des pages « Opinions », l’illustre en démis­sionnant le 14 juillet de ses fonc­tions.

Dans une lettre accablante pu­bliée sur son site Internet per­sonnel, elle regrette l’incapacité du quotidien de « résister au tri­balisme ». « Des éditoriaux qui auraient facilement été publiés il y a seulement deux ans met­ traient aujourd’hui leur auteur en sérieuse difficulté, voire condui­raient à son renvoi. Si un papier est perçu comme susceptible d’inspirer un backlash en interne ou sur les réseaux sociaux, on évite de le proposer », poursuit­ elle avant de dénoncer le « nou­veau maccarthysme » qui a pris racine dans le journal, en réfé­rence au harcèlement dont elle assure avoir été la victime en interne.

Les déboires du quotidien new­yorkais enchantent le camp répu­blicain mais l’enfermement idéo­logique ne concerne pas que la presse de gauche. Le sectarisme des titres principalement numé­riques favorables au président l’atteste, tout comme l’expres­sion de « fascisme d’extrême gau­che » qu’il a utilisée le 3 juillet.

08:50 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |