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mercredi, 25 novembre 2020

Sylvain Laforest : Guerres et Mensonges, Les coulisses du livre

Sylvain Laforest, journaliste, auteur, réalisateur et metteur en scène nous explique dans cette capsule pourquoi certains mots sont utilisés volontairement dans son texte, pourquoi il a focalisé ses recherches sur les aspects économiques des guerres et non politiques.

Publié en novembre 2020, Guerres et Mensonges compile plus de 250 ans d'Histoire et met en lumière les complots des banquiers privés et les stratégies géopolitiques qu'on ne nous pas enseignées à l'école. Pourquoi ? Parce que les livres d'Histoire sont écrits par ceux qui gagnent les guerres et pas ceux qui les perdent.

Vous pouvez trouver le livre et plus d'information concernant le travail de Sylvain Laforest ICI  

Une version digitale existe également ICI

 

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17:14 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Wilson, Roosevelt, Kennedy, Bush, Obama... Biden. En attendant Harris : les États-Unis sont à nouveau prêts à guider le monde. 

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Avant même que ne se referme officiellement la parenthèse Trump, Joe Biden, Président élu par la fraude, les libéraux, l'extrême gauche et les médias, annonce clairement la couleur: la nouvelle administration fera du retour du leadership US, par la réaccentuation de la politique wilsonienne, une priorité pour les quatre ans qui viennent.
 
Non que Donald Trump ait faibli dans cette volonté qui est partie intégrante de la structure ADN des États Unis et transcende les clivages Républicains/Démocrates. Sa politique commerciale agressive vis à vis de l'Europe, son application rude des principes et des lois exorbitants qui permettent aux USA de poursuivre partout dans le monde et de condamner toute personne comme toute société susceptibles d'enfreindre les mesures unilatéralement décidées à Washington, n'ont pas été en rupture avec les méthodes de ses prédécesseurs.
 
Au moins Trump eut-il le bon goût de ne pas déclencher de guerre, vertu dont il convient de le créditer, et d'avoir su mettre au pas l'Etat profond qui est le contraire de l'Amérique profonde.
 
Pour Joe Biden, et bientôt sans doute pour Kamela Harris, ce sera donc "back to imperalism as usual".
 
Guider le monde cela signifie continuer et élargir l'entreprise d'écrasement des libertés nationales par le renforcement des agences internationales comme le FMI et le contrôle absolu des organisations multilatérales. C'est continuer et élargir le processus de domination des peuples européens entamé en 1919 et triomphant depuis 1945. C'est continuer et élargir l'offensive de destruction des identités et d'abord de l'identité européenne. Par tous les moyens : migratoires, sous-culturels, politiques, économiques, sociétaux et droitdel'hommistes.
 
Guider le monde c'est affaiblir les systèmes politiques encore indépendants et détruire les ressources de résistance immunitaire.
 
Guider le monde c'est jouer de toutes les rivalités locales pour demeurer seule citadelle stable au milieu des ruines 
 
Guider le monde c'est imposer la pax americana par la persuasion, par l'intimidation, par la ruse, par la brutalité, par la propagande armée de l'OTAN, par les attaques sous faux-pavillon, par les bombes éventuellement, par la financiarisation des économies et par la désindustrialisation de l'Europe.
 
Au moins, nous voilà prévenus.

 

15:34 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DÉCATHLON : À FOND LA SOUMISSION...

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Arnaud Raffard de Brienne

Soumis à la pensée unique, comme la plupart des groupes multinationaux, le groupe Decathlon vient d’annoncer la suppression de ses messages publicitaires sur la chaîne CNews, coupable d’accueillir Eric Zemmour dont les propos libres et généralement pleins de bon sens déplaisent à l’establishment.

La direction du groupe confirme donc son retrait de toute publicité sur la chaîne pour cette fin d’année et sans doute pour 2021. Cette décision en dit long sur la conception de la liberté d’expression de la direction de cette entreprise qui se la joue volontiers « à fond la forme » et « entreprise libérée ». Libérée de pas grand chose si ce n’est de quelques scrupules essentiels. Comme celui de rétribuer à sa juste valeur les producteurs, par exemple. Grande adepte de la délocalisation Decathlon confie une part toujours plus importante de sa production au Bengladesh, le salaire moyen chinois n’en finissant plus de progresser jusqu’à atteindre les 800 à 900 dollars mensuels. Où va-t-on ? Les ouvriers textiles du Bengladesh doivent pour leur part se contenter de l’équivalent de 90 euros pas mois pour un labeur harassant, le plus souvent dans un environnement insalubre et une protection sociale qui ferait passer les romans de Zola pour des contes de fée.

L’héritier de l’empire Decathlon, Thomas Leclercq, richissime coqueluche de la jet-set et amateur de berlines luxueuses a de qui tenir. Son yacht, l’Idol, de 59 mètres de long est aujourd’hui immobilisé dans le port d’Ajaccio, au titre d’une saisie conservatoire, depuis le conflit opposant les six membres d’équipage philippins au milliardaire. Ces esclaves des temps modernes travaillaient jusqu’à 105 heures par semaine pour un salaire horaire moyen de 3,40 euros de l’heure et de plus, un nombre fantaisiste de jours de repos.

Que ces gens gardent donc pour eux leurs leçons de morale et les petits glaviots dont ils sont prodigues dès que l’on en vient à déroger à une pensée unique férocement défendue à leur strict avantage.

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15:08 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un grand entretien avec Franck Buleux sur Breizh-info à l'occasion de la sortie prochaine de son Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Poujade

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SORTIE DÉCEMBRE 2020

Source Breizh-info cliquez ici

Le n°20 des Cahiers d’histoire du Nationalisme est consacré à Pierre Poujade et à son mouvement. Il a été réalisé sous la direction de l’écrivain Franck Buleux. Lionel Baland l’a interrogé pour Breizh-info.

Livre à commander ici

Breizh-info.com : Qui était Pierre Poujade ? 

Franck Buleux : Pierre Poujade était un militant ardent défenseur de ce qui lui était cher : la nation, la famille, le commerce. Dès son jeune âge, de tendance maurassienne, il rejoint les jeunesses doriotistes, puis s’inscrit dans la démarche maréchaliste et enfin gaulliste. Ce cheminement peut surprendre, mais cette « jeunesse française » à la Mitterrand – il est né en 1920 – correspond à ce qui lui semble le « meilleur » pour le pays. Il ne raisonne pas en termes idéologiques, mais en défenseur instinctif et intuitif de la nation. Il s’approprie, à partir de 1953, le combat des travailleurs indépendants dans une lutte contre l’État et sa fiscalité abusive, thème qui n’est jamais que la conséquence de la toute-puissance d’un système sur les citoyens (les impôts sont votés par le Parlement depuis 1790). La « jacquerie » antifiscale qu’il entreprend apportera un groupe poujadiste, en 1956, de 52 députés à l’Assemblée. Le retour de De Gaulle, deux ans plus tard, mettra fin à cette aventure que l’on peut qualifier de populisme rural traditionnel, par le refus de s’inscrire dans la modernité industrielle consumériste. À partir de 1965, avec la réélection au suffrage universel de De Gaulle, le poujadisme comme expression politique s’inscrira dans une épopée antisystème tandis que l’homme s’appliquera à se caler « dans les roues » du pouvoir, quel qu’il soit. Poujade sacrifie le poujadisme à sa propre personne, intégrant ainsi un certain individualisme assumé qu’il avait combattu 15 ans auparavant. C’est sans doute la cause de son oubli.

Breizh-info.com : Quelles sont les raisons de l’émergence de son mouvement ? 

Franck Buleux : L’émergence du « mouvement Poujade » correspond d’abord à une lutte catégorielle antifiscale à partir de l’été 1953. À cette lutte corporative vont rapidement s’agréger des formes plus globales de mécontentement. La France est en train de passer au modernisme, la ruralité s’efface au profit de l’urbanisation. Il y a ce refus de la modernité capitaliste qui ne correspond pas, non plus, à l’offre communiste, par nature égalitariste et universaliste. Le poujadisme est un soulèvement populaire des classes moyennes patriotes contre cet « effet ciseau » qui s’accentue entre les systèmes capitaliste et marxiste. Poujade connaît les communistes, il les a toujours combattus : contrairement à certaines thèses, il n’a jamais eu la tentation du pire, celle de Moscou. Autour de lui et à travers la France vont s’agréger des individus et des groupes venant de différents horizons politiques ou syndicaux. Il y a, dans ce combat, une forme de volonté de conserver une France qui s’échappe, celle des zincs et des bourgs. 1956 est une période complexe, marquée par une instabilité politique et les évènements sanglants d’Algérie, pendant laquelle les Français cherchent une voie, une issue, et Poujade peut constituer cette option. Elle ne sera pas suffisamment crédible car son discours, limité trop souvent à la convocation sine die des États généraux, ne sera pas pérenne.

Breizh-info.com : Pourquoi ce mouvement s’est-il ensuite effondré ? 

Franck Buleux : L’effondrement du « mouvement Poujade » entre 1956 et 1958 est net. Même si 700 000 électeurs votent pour les candidats poujadistes en 1958 (contre 2 800 000 en 1956), il n’obtient pas de représentation parlementaire. Les deux seuls députés réélus, dont Jean-Marie Le Pen, benjamin de l’Assemblée en 1956, ont quitté l’Union poujadiste pour rejoindre les indépendants ou les gaullistes. Sur ce point, la crise algérienne et l’effondrement de la IVe République profitent exclusivement à De Gaulle qui représente la sortie du chaos, à tort ou à raison, jouant sur les incompréhensions algéroises du 13 mai 1958. De Gaulle ravit la vedette à un leader qui aurait pu être Poujade mais ce dernier admire trop Mon Général pour se sentir avoir « les épaules ». Le parti gaulliste, l’Union pour la nouvelle République (UNR), est un mouvement populaire attrape-tout pour les voix nationales. Il y eut aussi des erreurs politiques chez Poujade (absence de candidature personnelle en 1956, candidature parisienne en 1957, mauvaise gestion du groupe parlementaire, allégeance supposée à De Gaulle dont il sera un « visiteur du soir », …) mais c’est surtout le retour de « l’homme du 18-Juin » qui met fin à l’éphémère aventure poujadiste. D’ailleurs, pour la plupart des cadres et des militants poujadistes, Poujade prépare l’accès au pouvoir de De Gaulle. Après tout, l’absence de parti gaulliste en 1956, après son succès de 1952 avec 22 % des suffrages, a probablement favorisé la percée d’Union et fraternité française (UFF) du « petit papetier de Saint-Céré ». Poujade était une sorte de rampe de lancement du gaullisme électoral. Les urnes, comme l’histoire, ne repassèrent pas les plats. 1956, dans l’expression de la percée poujadiste, fut unique.

Breizh-info.com : Le poujadisme a-t-il trouvé les cadres suffisants à son développement ? 

Les cadres du poujadisme étaient d’abord des hommes qui faisaient allégeance à Pierre Poujade. Ils étaient des délégués de l’Union de défense des commerçants et artisans (UDCA), puis des autres structures poujadistes, toutes parties de l’UFF (Union et fraternité française). La plupart sont des élus consulaires (auprès des chambres de commerce et d’industrie, des chambres de métiers ou d’agriculture) qui ont peu de culture et de formation politique. Le rejet du système par le slogan expressif et vindicatif sans concession « Sortez les sortants ! » est significatif : c’est d’abord une tabula rasa des élus en place, majorité comme opposition, y compris les communistes. Au-delà des bonnes volontés, Jean-Marie Le Pen rappelle dans le premier tome de ses Mémoires, paru en 2018, le faible niveau de conscience politique des parlementaires poujadistes élus le 2 janvier 1956. Il faut aussi signaler la toute-puissance de Poujade sur le mouvement : il n’est pas candidat à titre personnel en 1956 car il estime l’être partout à travers ses « délégués ». Il pense que c’est sur son seul nom qu’ont été obtenus les millions d’électeurs. C’est probable, mais le fait de rappeler aux députés qu’ils ne sont que des « délégués » de leur mouvement pour représenter leurs électeurs, dans l’objectif de rendre leur mandat impératif, est prohibé constitutionnellement. Les socialistes et les radicaux, principaux opposants au poujadisme, le lui rappelleront, jusqu’à souhaiter l’annulation des élections de l’ensemble des poujadistes, revendication d’ailleurs satisfaite en partie via la mauvaise utilisation du système électoral des apparentements politiques par l’UFF, qui se traduira par une douzaine de députés invalidés dès le printemps 1956.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que, si peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, une telle contestation du système a pu se développer ? 

Franck Buleux : À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Libération « à la française » limite la vie politique aux mouvements issus de la Résistance (des indépendants de droite jusqu’aux communistes en passant par les démocrates-chrétiens, les socialistes et les radicaux). La culture de droite, ou qualifiée comme telle, est mise sous le boisseau et fait l’objet d’une censure permanente. Rivarol et Défense de l’Occident sont les deux revues périodiques qui parviennent, à cette époque, à maintenir le flambeau des idées non-conformistes. C’est une gageure ! Rivarol est toujours dans les kiosques et Défense de l’Occident de Maurice Bardèche, beau-frère de Brasillach, ne s’éteindra qu’en 1982. Le système politique ne permet pas une existence d’un mouvement de droite, d’ailleurs Poujade n’est pas un politique. L’assimilation du poujadisme à la droite ne se fera qu’à partir de la campagne de décembre 1955 et c’est L’Express, le journal des Servan-Schreiber, qui lancera l’hallali contre Poujade en publiant le célèbre dessin anglo-saxon, « Poujadolf » où l’on voit le boutiquier lotois inspiré par le Führer… La droitisation, la « fascisation » de l’UFF sera permanente et pérenne après la victoire électorale de 1956. D’ailleurs des hommes de droite comme Emmanuel Beau de Loménie ou Jean-Silve de Ventavon rejoindront l’UFF dans la période post-1958. La « convergence des luttes », particulièrement la défense de l’Algérie dans la communauté française, fera de l’union poujadiste un mouvement de droite antigaulliste et anti-communiste comme beaucoup d’autres, jusqu’en 1965.

Pour conclure sur ce point, c’est le thème de la fiscalité qui fera entrer ce mouvement dans le jeu politique, pas la lutte contre le communisme ou la défense de l’identité nationale. Toutefois, le temps et surtout la réaction excessive de l’adversaire, fera du poujadisme une espèce de « populisme de droite ». La diabolisation avait fait son œuvre car celle-ci a été massive contre des élus qui, pour la plupart, n’avaient pas les munitions idéologiques et le courage politique pour résister. Pour beaucoup de parlementaires élus en 1956, l’aventure politique fut de courte durée et certains en furent probablement soulagés.

Breizh-info.com : Le poujadisme a-t-il eu un héritage politique ? Porte-t-il lui-même l’héritage d’autres mouvements ? 

Franck Buleux : Pierre Poujade a eu comme principal héritier Gérard Nicoud, un commerçant syndicaliste et un homme d’action. Comme lui. Il l’a soutenu, y compris en participant à sa liste lors des élections européennes de 1984, celles où la liste Le Pen émergea avec 11 % contre 0,7 % aux socioprofessionnels de la liste Nicoud-Poujade. On peut parler, ici, de la fin de l’expérience politique des socioprofessionnels après, par exemple, l’Union des Français de bon sens (UFBS) de Gérard Furnon, chef d’entreprise en conflit ouvert avec la CGT en 1978, mouvement qui présenta quelques dizaines de candidats lors des élections législatives.

Quant aux rapports entre le poujadisme et « l’effet Le Pen », il suffit de comparer, sauf exceptions, les terres d’élection. Le Front national (FN) s’inscrit dans les conséquences de la société industrielle et il lui manque au début de son éclosion le vote poujadiste, celui des bourgs et des campagnes, réputé plus conservateur. L’union de l’usine et de la boutique reste encore à mettre en place.

En revanche, le poujadisme est une expression couramment utilisée, peut-être à tort et à travers. En effet, je dissocie l’homme, Poujade, et le poujadisme. Le poujadisme est une forme de populisme mais avec une particularité essentielle, celle d’un conservatisme social. Il ne s’agit pas d’un populisme moderne qui viserait à aller dans le sens des velléités d’une population post-urbaine mais d’un mouvement de conservation des traditions. Si l’on y réfléchit, c’est plutôt un mouvement de défense de la ruralité, Poujade sera d’ailleurs battu à Paris en janvier 1957, marquant probablement comme le soutient Le Pen dans ses Mémoires, le début de sa chute électorale.

Enfin, on ne peut que constater que les premières initiatives publiques des Gilets jaunes, en novembre 2018, avaient eu pour déclencheur la lutte contre l’abus de fiscalité. Le problème de ce « poujadisme », c’est qu’il n’a pas trouvé d’incarnation ou qu’il n’en a pas voulu.

Dissocier le poujadisme de Poujade, comme je prétends le faire, est un exercice difficile car il est aussi évident que l’existence de l’un sans le déclic de l’autre reste une gageure.

BULEUX Franck (sous la direction de), Pierre Poujade. Union & Fraternité française. 1956 : ceux qui firent trembler le système, Cahiers d’Histoire du Nationalisme n°20, Synthèse nationale, Paris, 2020. cliquez ici

 
 

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Mercredi 25 novembre : Thomas Joly, président du Parti de la France, invité de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés

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Les précédentes émissions cliquez ici

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Hold-up. Pierre Barnerias, l’auteur du documentaire, s’explique

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Après le succès de Hold up, un documentaire sur le Covid, dont la version de travail a été diffusée en masse sur les réseaux sociaux malgré la censure de Facebook et de Vimeo, et la campagne de la presse mainstream – aussi unanime à descendre le film qu’elle l’a été pour louer le confinement – nous avons interviewé le réalisateur Pierre Barnerias.

Breizh Info : Comment avez-vous vécu cette campagne de presse orientée contre le film, taxé de « complotiste » et votre société de production ?  

Pierre Barnerias : Honnêtement, comme un coup de massue tellement violent et illogique ; je pensais que ça allait gratter un peu, pas provoquer un tel tollé. Quand tu te prends tout d’un coup toutes les colonnes, tu n’en mènes pas large.

Breizh Info : Ce sont pourtant les mêmes médias qui aujourd’hui s’opposent au gouvernement sur l’article 24 de la loi sécurité globale, l’interdiction de filmer la police en manifestation, en arguant que le droit d’information est fondamental ? 

Pierre Barnerias : Ce qui est dingue c’est que ce sont les mêmes qui vivent de la liberté d’expression, et qui pourtant ont planté la diffusion de mon film, que Vimeo a retiré de la plateforme au bout de 24 heures. C’est une copie de travail diffusée en avant-première aux 5300 souscripteurs qui s’est diffusée, et qui est d’ailleurs assez différente de la version finale, qu’on tournait encore le 8 novembre, trois jours avant sa sortie officielle [le 11].

Breizh Info : En quoi différent-elles ?  

Pierre Barnerias : La version finale dure 8 minutes de plus et intègre notamment des témoignages de généralistes empêchés de prescrire l’hydroxychloroquine. Elle s’achève non sur la lettre de l’archevêque et ancien nonce aux Etats-Unis Vigano, mais sur la lettre de Sanofi au ministre de la Santé, lettre proprement sidérante.

Breizh Info : Et Vimeo dans tout ça ?  

Pierre Barnerias : Ils ont tout bloqué [de l’ordre de 100.000 € de recettes liées à la diffusion payante en VoD en 24 heures] et ne répondent pas. Des avocats se sont proposés pour nous assister et on va les poursuivre, ainsi que les personnes et titres qui nous ont calomnié.

Breizh Info : Qu’est-ce qui ne passe pas du tout, de toutes les critiques émises sur le film par les médias mainstream ?  

Pierre Barnerias : Le terme de « complotiste », ainsi que les accusations d’antisémitisme. On fait le travail que la presse mainstream et les journaux d’investigation ont refusé de faire, on donne des informations, et donc on est « complotiste » et antisémite ? La campagne de presse contre notre film, c’est un viol en bande organisée. N’en déplaise à certains, la liberté d’expression n’est pas réservée à Charlie Hebdo.

Breizh Info : D’où viennent ces accusations d’antisémitisme ?  

Pierre Barnerias : Le vrai Hold-Up, tel qu’il est montré dans le film, c’est la volonté de faire disparaître la monnaie liquide. En quoi le fait de le montrer fait de moi un antisémite ? C’est monstrueux et je vis cette accusation comme une vraie injure.

Breizh Info : Pourquoi ce film ?  

Pierre Barnerias : Simplement pour répondre à des questions qui se posent depuis des mois mais auxquelles personnes – à commencer par la presse mainstream – n’a jugé utile de répondre. On a subi le premier confinement et la parole officielle, sans contradiction aucune, les médias se faisant le relais fidèles de la parole officielle – et de ses revirements.

Breizh Info : Qu’est-ce qui vous a poussé à faire le film ? 

Pierre Barnerias : Le livre du professeur Perronne – on peut se demander pourquoi aucun journal d’investigation ne l’a contacté – et le classement de l’hydroxychloroquine en substance vénéneuse. Puis l’interview du professeur Luc Montagnier, qui affirme en plein [1er] confinement que le coronavirus n’est pas naturel – et là encore, silence total dans la presse mainstream. Je me suis dit qu’il fallait chercher, et en cherchant, on a trouvé bien d’autres problématiques.

Breizh Info : Pour faire un film comme ça, combien faut-il de combattants ?  

Pierre Barnerias : Mon équipe est de quatre personnes. A l’époque, je suis sur un autre tournage, je ponctionne d’abord un budget sur ce tournage pour démarrer le tournage le 11 juin, puis on finit par faire un crowdfunding et on lève 180.000 € très vite, ce qui nous soulage et nous donne une motivation énorme ; on en percevra 140.000 € une fois TVA et commission retirées. Le coproducteur arrivé en cours de route a amené 25.000 € et Tprod le reste. Si bien que le film nous aura coûté 250.000 € en tout, il y a pas mal de factures qui ne sont pas encore payées. Quand on sait que le coût moyen retenu par le CNC pour faire un documentaire de 90 minutes est de 550.000 euros, c’est une prouesse, en toute modestie.

Breizh Info : Comment allez-vous faire pour le diffuser ? 

Pierre Barnerias : C’est une vraie question. Pour l’instant on fait les versions en espagnol, anglais, italien qui étaient prévues.

Breizh Info : Avez vous des idées sur l’audience du film ?  

Pierre Barnerias : Du fait de la censure des GAFA et par Vimeo, on ne saura jamais. Cependant, nous sommes beaucoup aidés par les gens qui ont vu la version pirate. Mais encore une fois, ce n’est pas la version finale qui est assez différente.

Breizh Info : Votre film est-il devenu, dans notre société tiraillée par la dictature molle du confinement, un équivalent de l‘Archipel du Goulag aux soviétiques ? Ils ne le connaissaient que par fragments, des éditions en samizdat mal ficelées, avant de découvrir l’œuvre complète – et son auteur – à l’effondrement de l’URSS.  

Pierre Barnerias : Je n’ai jamais cherché à l’être. J’ai essayé de faire des films qui ont du sens.

Breizh Info : Et quel est le sens de Hold-Up ?  

Pierre Barnerias : Répondre aux questions légitimes, réhabiliter le virus et en savoir plus sur les déclarations qui laissaient penser que la pandémie était prévue, voire préparée.

Breizh Info : Jusque là, vous avez réalisé des films qui correspondaient à de grandes thématiques liées à la religion catholiques, la mort, la rédemption, la justice etc. Est-ce que cette dimension vous inspire ?  

Pierre Barnerias : La vérité s’impose à tout le monde. Je suis quelqu’un de libre, indépendant des grands groupes, je suis un petit Zébulon qui essaie de faire des films qui ont du sens, du fond et un côté positif. Donner des informations que j’ai trouvées en cherchant et que j’ai eu envie de partager.

Breizh Info : Que pensez-vous du confinement ?  

Pierre Barnerias : Rien. Je suis documentariste, mon idée personnelle n’intéresse personne. Je donne des éléments d’information. Après, de prime abord, la gestion du virus, en France comme dans le monde, apparaît incohérente. Cloisonner la population mondiale en mettant des masques aux enfants de six ans, c’est consternant. Quand les enfants dans les crèches s’avèrent perturbés lorsque les encadrants enlèvent leurs masques, parce que pour eux les masques ce sont les visages, c’est inquiétant – et c’est d’autant plus inquiétant que personne ne s’en inquiète, que dans les médias il n’y a absolument aucune contradiction de la parole officielle depuis dix mois…

Breizh Info : Avez-vous d’autres projets ?  

Pierre Barnerias : Bien sûr ! Je prépare mon prochain documentaire, l’Empreinte, comme une vraie libération. Il s’agit de l’épopée de l’explorateur Florian Gomet, qui a couru un marathon par jour, pied nus, avec un short, sur 3500 km de juin à septembre, de l’est de la France, Gibles, près de Mâcon, à la Roumanie. Il est parti sans rien, sans affaires, sans carte bancaire, sans nourriture, et s’est nourri uniquement de fruits et légumes crus. Ce film est lié à notre contexte actuel absurde et démontre qu’un individu n’a pas à avoir peur du virus, s’il a une bonne hygiène de vie et la foi.

Propos recueillis par Louis-Benoît Greffe

Source : site Breizh Info

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