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lundi, 21 juin 2021

A force de vouloir faire comme tout le monde, on finit comme tout le monde...

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Le premier tour des élections régionales et départementales a été marqué par une abstention inégalée jusqu'à présent. Rien d'étonnant à cela : tous les partis du Système en présence défendent à peu près la même politique de soumission face au mondialisme, au brassage migratoire et le seul parti censé rompre avec ce ronronnement funeste passe son temps à singer ses adversaires.

En effet, après l'échec des municipales de juin 2020, les résultats décevants du Rassemblement national aux élections d'hier démontrent, pour la seconde fois en un an, les limites de la stratégie dite de "normalisation" menée par sa direction actuelle.

Il y a quelques années, Jean-Marie Le Pen rappelait, avec un rien de malice (et sans doute un peu d'amertume), que ce n'est pas "au moment où le diable devient sympathique qu'il faut se dédiaboliser". La soirée de dimanche semble lui avoir donné raison.

Nous ne reviendrons pas ici sur l'accumulation d'erreurs stratégiques et psychologiques qui a caractérisé la vie du RN-FN ces dix dernières années (en particulier le sort réservé au fondateur du mouvement en 2015). Force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous, loin s'en faut. L'abstention massive de dimanche en est la preuve. Les électeurs nationaux sont de plus en plus nombreux à bouder le RN et celui-ci s'arcboute désespérément sur sa stratégie suicidaire. Manifestement, une introspection et une remise en question s'imposent mais je doute qu'elles interviennent à court ou même à moyen terme... Le RN est devenu un parti comme les autres et il entend le rester. Il a abandonné ses fondamentaux pour devenir le perroquet du discours dominant. Tant pis pour lui...

Pour autant, il ne faut pas désespérer. Cet enlisement du RN ouvre un boulevard à celui qui saura relever l’étendard et incarner à son tour les idées de la droite nationale, sociale, populaire et identitaire pour rendre à notre nation sa fierté, sa vitalité, sa liberté. Un nom vient bien sûr à l'esprit. Chaque soir, cet homme de talent s'adresse à un nombre grandissant de Français qui retrouvent en lui les valeurs et la volonté abandonnés. Il n'est pas encore candidat mais bientôt il fera part de ses intentions… Je vous laisse deviner de qui il s'agit.

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Abstentionnistes : premier parti de France

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Le billet de Patrick Parment

Il fallait s’y attendre, le taux d’abstention pour ces élections régionales et départementales a atteint un niveau record avec un peu plus de 66,1 %. Les raisons, et les analyses, invoquées relèvent toutes du Bric à Brac de feu le dessinateur Gotlib : délitement des partis, confinement, absence de débat, flou sur les enjeux. Et pour couronner le tout on voudrait nous faire croire que les Français sont dégoutés de la politique, ce qui est vrai en l’état actuel des choses, mais nos brillants analystes se gardent bien de nous dire pourquoi ! Explications.

A cela plusieurs raisons. D’une part ces élections régionales et départementales participent d’un imbroglio administratif dont les Français ont tout lieu de se plaindre. L’administration est une entité autonome qui n’est plus au service des citoyens mais qui gère ses propres intérêts. Et les gouvernements successifs n’ont rien fait pour la bonne raison qu’ils sont pour la plupart membres de cette administration : énarques, profs, politicards, etc., qui vivent sur le dos de la bête, le contribuable. Par ailleurs la désertification des campagnes n’est pas une vue de l’esprit quand la poste, la banque et l’école désertent nos communes au nom de la rentabilité exigée par Bercy.

Les autres raisons sont politiques. Globalement les partis politiques ne sont plus le reflet de ce que les Français en attendent. Les partis politiques sont aujourd’hui des pôles emplois pour leur petit personnel. Aujourd’hui deux France cohabitent : la France réelle, celle du peuple français – Gaulois – encore majoritaire et une France virtuelle, celle des politiques et plus encore les tenants de cette idéologie mortifère et droits de l’hommesque qui veut nous faire croire que la France est multiraciale, multiculturelle. Les Gilets jaunes ont été la réponse parfaite de cette France qui veut rester française et surtout maîtresse de son destin. Les médias mainstream y sont pour quelque chose qui présentent une France irréelle. Et la classe politique, de droite comme de gauche, adhère à cette idée d’une France qui n’existe pas. Il suffit d’ouvrir la téloche et regarder non seulement les informations mais aussi les divertissements d’une rare médiocrité où les feuilletons branchés politiquement correct pour hurler de rire et de dégoût. La France profonde ne s’y trompe pas.

Ensuite, il est un sujet qui énerve particulièrement les Français, c’est l’immigration et la violence qui en découle. Et pas seulement celle des banlieues mais aussi celle de nos bourgs et bourgades. De ça, les Français n’en peuvent plus. Et le baratin de nos politiques sur le sujet ne prend plus. Depuis Chirac, alors premier ministre de Giscard, jusqu’à Macron aujourd’hui, on n’a fait qu’assister à l’impuissance de l’Etat et à la lâcheté des hommes politiques sur le sujet. Tous se défilent de peur de passer sous les fourches caudines de l’idéologie dominante. Dans le même temps, un Mélenchon, révolutionnaire en carton pâte, se ridiculise, Olivier Faure (PS) disparaît des écrans et les satrapes de gauche, les grands penseurs des broussailles à la Olivier Duhamel dévoilent leur vrai visage : celui d’une élite de gauche au service de ses seules ambitions – sonnantes et trébuchantes -, et plus encore de leurs turpitudes. Quand ils ne se font pas prendre la main dans le pot de confiture.

Dernier aspect de cette classe politique, tous les partis sont incapables de nous livrer une vision cohérente du monde et de la société française en particulier qui se défait sous leurs yeux. Députés, sénateurs, présidents des bazars représentatifs des communes et des départements, tous voient bien ce qui se passe mais ne font rien. Ils assurent d’abord leur casse-croûte. Et après, ils voudraient que les Français se déplacent alors qu’ils sont déjà cocus ?

Deux infos majeures caractérisent ces élections. Tout d’abord le taux d’abstention – 66,1% aux dernières nouvelles -, ce qui est énorme et qui interpelle notre régime soi-disant démocratique. Une minorité peut-elle dicter sa loi à une majorité et si tel est le cas, comment s’appelle ce régime ? Deuxio, le Rassemblement national, alors qu’il cartonnait dans les sondages, s’effondre. A cela une raison majeure, Marine Le Pen a tellement mis d’eau dans son vin qu’elle a dénaturé ce qui faisait l’originalité du parti sur une ligne dressée par son père. La force du Front, c’était son irréductibilité au discours ambiant. Sauf que Marine Le Pen et ses gitons ont décidé de se la jouer Gay Pride et droits de l’homme. Elle paie la facture, les Français n’aimant guère qu’on les prennent pour des cons.  La triste leçon de ces élections, c’est que les partis politiques et les politicards vont pouvoir reprendre leurs petites magouilles. Mais sans nous !

 

07:47 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Si l’inflation doit être temporaire, pourquoi les Bourses s’affolent-elles ?

ROUSSET M 1.JPGMarc Rousset

La Bourse de Paris, qui n’en finissait pas de monter tous les jours un peu plus haut vers les niveaux de la bulle de septembre 2000, a brusquement chuté de -1,46 %, ce vendredi. À Wall Street, le Dow Jones a enregistré sa plus grosse perte hebdomadaire (-3,45 %) depuis fin octobre, tandis que le NASDAQ perdait 0,92 % et le S&P 500 1,91 %. Lors d’une réunion monétaire, la Fed a en effet envisagé pour la première fois, ce jeudi, deux hausses de ses taux directeurs d’ici 2023, tout en rappelant que l’accélération de l’inflation était temporaire et qu’elle devrait se stabiliser en 2022 et 2023. Quant au taux à dix ans sur la dette américaine, il a reflué légèrement à 1,51 %.

En mars 2021, la prévision d’inflation de la Fed était de 2,4 % pour l’année. En juin, la Fed vient d’estimer que l’inflation serait de 3,4 %. La question est de savoir quel sera le taux d’emballement réel de l’inflation en septembre, auquel cas, la Fed sera amenée à envisager des augmentations de taux plus rapides et plus élevées que les deux petites hausses de taux de 0,25 %, ce qui correspondrait à un taux de 0,75 % d’ici 2023, au lieu des 0 % à 0,25 % actuels. Cet emballement potentiel de l’inflation, avec des conséquences sur les taux, préoccupe les marchés.

Un grand nombre d’économistes, ne serait-ce qu’à cause de la hausse vertigineuse de certaines matières premières et du prix de certains produits chinois, estiment que l’inflation sera importante et permanente. L’indice des prix à la production a bondi de 0,8 % en mai, aux États-Unis, ce qui porte la hausse à 6,6 % sur 12 mois. Le taux de chômage de 14,4 %, en avril 2020, est retombé à 5,8 % et le taux de croissance de 6,4 % en taux annuel du premier trimestre 2021 devrait être encore plus élevé au deuxième trimestre. Il n’est pas du tout certain que les facteurs temporaires de hausse d’inflation (insuffisance momentanée de l’offre et goulots d’étranglement) prédominent sur les facteurs de tendances de fond (liquidités abondantes, augmentation de la vitesse de circulation de la monnaie, énormité des dépenses publiques envisagées par Biden, augmentation post-Covid de la demande en biens et services des particuliers, hausse des matières premières, manque de main-d’œuvre à bas salaire).

En France, les dépenses publiques censées, aujourd’hui, rémunérer les chômeurs ou aider les entreprises ne font que s’ajouter à la gabegie honteuse qui dure depuis quarante ans. L’ancien socialiste Pierre Moscovici, nommé premier président de la Cour des comptes par Macron, est juste capable de nous dire « que nous devons retrouver des marges de manœuvre pour préparer les prochaines crises éventuelles ». Il reconnaît que « la croissance ne suffira pas à réduire la dette publique et qu’une maîtrise des dépenses doit être engagée ». Il demande de faire refluer la dette publique à partir de 2027 au lieu de 2030 alors que la France sera en faillite bien avant cette date, suite à la hausse inéluctable à venir des taux à long terme.

Le président de la Banque de France Villeroy de Galhau nous dit qu’il est temps de sortir aujourd’hui du « quoi qu’il en coûte », mais la réalité, c’est que la crise a été surfinancée par le Président Macron : sur les trois années 2020-2022, les mesures de soutien auront atteint 424 milliards d’euros, soit deux fois plus que la perte de PIB de 250 milliards d’euros sur la même période, selon l’institut de conjoncture Rexecode.

Le gouvernement actuel a cependant la sagesse de ne pas écouter les « hurluberlus » du CAE (Conseil d’analyse économique) et de l’École d’économie de Paris, qui préconisent la « monnaie hélicoptère » pratiquée par la BCE, avec un chèque de 800 euros par citoyen. On raserait de nouveau gratis avec ces technocrates de salon en augmentant l’inflation, suite à une création monétaire sans contrepartie, et donc une perte, à l’actif du bilan de la BCE.

Inflation, hausse des taux à venir inéluctable : les mailles du filet se resserrent sur la France qui paiera un jour ou l’autre par la faillite et/ou l’hyperinflation son laxisme socialiste de droite et de gauche depuis quarante ans ainsi que l’irresponsabilité, la lâcheté, la fuite en avant de ses dirigeants républicains droit-de-l’hommistes bien-pensants.

02:02 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |