dimanche, 27 juin 2021
La reprise est là, mais la France de Macron est déjà en faillite !
La droite « fourmi » allemande met déjà en garde la France sur son budget, souhaitant une « Union de la stabilité et non une Union de la dette », même si la chancelière Merkel est consciente que des dépenses publiques gigantesques devront être budgétées dans le secteur des hautes technologies et plus particulièrement dans l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, les batteries et les puces électroniques. La France « cigale » qui gaspille depuis 40 ans avec une politique socialiste de dépenses de fonctionnement inacceptables (âge de la retraite, 35 heures, régimes spéciaux, invasion migratoire, 2 millions de fonctionnaires en trop…) risque de caler beaucoup plus vite qu’espéré, rattrapée par ses dettes passées, de ne plus pouvoir emprunter en raison de la hausse des taux, ce qui l’empêcherait alors d’investir dans les investissements d’avenir.
Le budget 2022 de Bercy est une plaisanterie irréaliste, un conte de fées qui se paie de mots. Alors que les dépenses publiques ont augmenté de 1,9 % en 2019, 1,3 % en 2020, 2,3 % en 2021, Olivier Dussopt veut nous faire croire qu’elles n’augmenteront plus chaque année, à partir de 2022, que de 0,7 % jusqu’en 2027. On vient d’apprendre que la seule assurance maladie, en équilibre ces dernières années, connaîtra en 2021, après 2020, de nouveau un déficit substantiel de 31 milliards d’euros ! Le déficit public et la dette publique en 2022 seront bien supérieurs aux 5,3 % et 116,3 % du PIB annoncés. La réforme des retraites du technocrate Macron, après l’usine à gaz du prélèvement à la source en lieu et place d’un simple prélèvement mensuel basé sur l’impôt de l’année précédente, devrait se limiter à une simple augmentation de l’âge du départ à la retraite et à la fin immédiate des régimes spéciaux, sans vouloir chambouler pour autant, d’une façon injuste, tout le système.
La dette publique française à la fin mars 2021 représente déjà 2.739,2 milliards d’euros et 118,2 % du PIB. L’endettement de la France représente donc le double de l’autorisation maximale de 60 % du PIB. Bruno Le Maire est obligé de changer le texte de sa chansonnette : il reconnaît que la croissance ne suffira pas pour rembourser la dette, qu’il faudra (mais demain, toujours demain) des réformes de structure, diminuer fortement les dépenses publiques sans rien décider pour l’instant avec Macron. Les taux finiront un jour inéluctablement par remonter ; les marchés, ce que reconnaît la Cour des comptes, peuvent décider d’arrêter de prêter du jour au lendemain.
Tandis que les autres pays vont voir leur taux d’endettement diminuer, la France gardera au mieux son taux démentiel et la moindre hausse des taux d’intérêt sera le coup de grâce qui la conduira au tapis ! Les perspectives d’inflation aux États-Unis pourraient faire connaître au monde d’ici un an ou deux, avec ces gigantesques masses monétaires déjà créées par les banques centrales, une situation semblable aux années 1970 avec des taux d’intérêt qui s’étaient élevés au-delà de 20 % dans les premiers jours de 1981 ! Le système occidental ne supporterait pas aujourd’hui une augmentation de taux d’intérêt au-delà de 3 %. Dans ces conditions, l’inflation a de beaux jours potentiels devant elle. En Angleterre, l’inflation vient déjà de dépasser les 3 %. Une augmentation rampante non temporaire de l’inflation est pour l’instant plus que probable partout dans le monde.
La dernière réunion du G7 n’était qu’une exhortation à poursuivre la fuite en avant de la création monétaire et de l’augmentation des dépenses publiques ; Mario Draghi a alors déclaré qu’il était absolument nécessaire de rassurer les investisseurs avec un « ancrage budgétaire à long terme », pour éviter une hausse des taux d’intérêt. Faut-il encore que cet ancrage budgétaire soit sérieux, ce qui n’est pas le cas de la France… Draghi, de son côté, a fait son possible pour favoriser, dans ses budgets, l’investissement en Italie, mais il n’a pas encore gagné la partie pour autant. La situation de la France et de l’Italie ne tient en fait qu’à un fil, et le moindre nouveau cygne noir déclencheur d’une hausse des taux d’intérêt conduira inéluctablement ces deux pays à la faillite officielle, au retrait de la zone euro afin de pouvoir dévaluer la lire et le franc, ce qui créera une gigantesque hyperinflation.
14:34 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L'éditorial du n°57 de la revue Synthèse nationale
Détruire le système avant qu'il nous détruise...
Roland Hélie,
directeur de Synthèse nationale
(15 juin 2021)
Décidément, la macronie, aussi consternante soit-elle, nous offre chaque jour une bonne raison de ne pas désespérer. Quoi que fassent ses acteurs, quoi qu'ils disent, il y a, à chaque fois, fort à parier que le lendemain, avec le même angélisme et la même condescendance, ils nous diront et imposeront le contraire. Ce qui, vous en conviendrez, nous incite à prendre avec le recul qui s'impose toutes les décisions gouvernementales.
Après avoir cafouillés durant plusieurs mois face à l'épidémie venue de Chine et voyant le ras-le-bol que cette incurie a provoqué, Macron et sa cli-que, en bons petits domestiques locaux de la finance mondialisée, cherchent un moyen pour s'en sortir "la tête haute". Les confinements, les masques, les tests, les vaccins... étant de plus en plus, malgré quelques sondages discutables, rejetés par une partie grandissante de nos compatriotes, les têtes pensantes du Système veulent maintenant nous imposer leur dernier gadget-miracle, le fameux "passe-sanitaire", en attendant l'implantation, un jour, pourquoi pas d'une puce électronique permettant de contrôler (et donc orienter) les faits et gestes de chacun d'entre nous (ce qui, d'ailleurs, est déjà un peu le cas avec nos smartphones). En fait, si nous étions "complotistes", nous pourrions presque imaginer que le coronavirus serait une aubaine pour la réalisation de leurs machiavéliques plans liberticides.
L'épidémie, conséquence directe de la globalisation.
Que l'on ne se trompe pas. On ne rappellera jamais assez que l'épidémie qui frappe la plupart des pays du monde depuis un peu plus d'un an n'est que la conséquence logique de l'économie globalisée imaginée et réalisée depuis plusieurs décennies par les "décideurs de Davos", cette station hivernale suisse des plus huppées qui voit se tenir chaque année un Forum mondial rassemblant les pseudos élites politico-économico-intellectuelles venues du monde entier. En faisant de la Chine (et d'une partie de l'Asie) la zone industrielle de ce qu'ils appellent "le village planétaire" et en y concentrant une grande partie des usines polluantes, il n'était pas besoin d'être un grand de-vin pour deviner qu'on allait tout droit vers une catastrophe écologico-sanitaire. Mais les "penseurs de Davos", ne voyant que le profit à court terme des multinationales (et aujourd'hui celui des GAFAM), en avait décidé ainsi. On voit les résultats : chômage grandissant, pollution insupportable, renaissance de l'impérialisme économique chinois, migrations incontrôlées, apparition d'épidémies inconnues jusqu'à présent... En fait de "décideurs", ou de "penseurs", nous ferions mieux de parler des "prédateurs de Davos".
Et comme ces gens ne doutent de rien, après avoir provoqué le désastre que l'on sait, toute honte bue, ils en redemandent encore. Au lieu de déposer le bilan de leur entreprise criminelle, ils instrumentalisent la grande peur engendrée par la maladie "chinoise" et ses variants pour nous imposer leur nouveau concept (une sorte de "saison deux" de l'aventure mondialiste), à savoir "la grande réinitialisation" (1). Finies les nations, finies les civilisations, finies les identités : en route vers un monde meilleurs, aseptisé et globalisé, dans lequel tout le monde, il serait gentil, tout le monde, il serait dans les clous, tout le monde, il fermerait sa gueule et tout le monde, il enrichirait les puissances financières (celles justement que l'on glorifie à Davos).
Une telle politique ne pourra se réaliser qu'aux dépens des peuples qui devront s'estimer heureux de toucher le "salaire universel", sorte de prime à l'oisiveté et à la soumission. Cette perspective peu réjouissante emporte somme toute l'adhésion d'une bonne partie des gagnants de la mondialisation, à commencer par les bobos des aires urbaines.
La bobocratie, justement, parlons-en...
La bobocratie adore donner des leçons. Ses membres vous étiquettent, vous distribuent bons et mauvais points avec une facilité déconcertante. Si votre façon de voir leur paraît conforme, vous voilà rangé dans le camp du Bien. En revanche, si vous vous aventurez à émettre le moindre doute ou, pire, vous exprimez un vague sentiment national, voire identitaire, vous voici condamné, sans autre forme de procès, aux ténèbres extérieures, au camp du Mal… Et après tout, puisque nous qui faisons vivre Synthèse nationale, nous y sommes relégués, qu’il nous soit permis de prendre un malin plaisir à l’évocation de la "mésaventure" d’un Bernard Tapie, violenté et dévalisé par quatre représentants de cette immigration qu’il considérait, hier, com-me une chance pour la France ; ou à celle d’un Olivier Duhamel, grand moraliste devant l’Éternel, rattrapé par son passé peu reluisant de (présumé) violeur incestueux.
Au-delà de ces deux piliers de la bien-pensance, désormais vermoulus, c’est l’ensemble de la bobocratie qui s’avère perverse et néfaste. Ses membres, obsédés par l’argent, le paraître, le pouvoir, grisés par leurs idées confortables et leur morale de bisounours, voient en fait bien plus leurs petits intérêts immédiats que ceux du pays et de ses habitants.
Rien n'est perdu...
Que les bobos le veuillent ou non, les Peuples et les Nations sont des réalités qui ne se laisseront pas détruire sans résister. La première étape de cette résistance salvatrice pour le peuple français, c'est la prise de conscience des dangers qui le menacent. Le combat que nous menons depuis près de quinze ans à Synthèse nationale, aux côtés de l'ensemble des forces patriotiques, identitaires et non-conformistes, va justement dans ce sens. À travers notre revue, nos éditions, notre site et nos multiples campagnes, colloques et réunions, nous essayons d'éveiller nos compatriotes. Certes, nous ne sommes pas les seuls (heureusement) mais (modestement) nous pensons que notre action est utile.
L'élection présidentielle de 2022 doit retenir notre attention. Tout laisse à penser que les résultats de la droite nationale seront en hausse et nous ne pouvons que nous en réjouir. Cependant, il ne faut pas se laisser aveugler. Si les sondages donnent actuellement à Marine Le Pen des intentions de votes allant parfois au-dessus des 30% au premier tour, il ne faut pas oublier qu'il en allait de même six mois avant l'élection de 2017. Au final, elle fit 21% et on peut se demander si sa présence au second tour fut aussi bénéfique pour l'idéal national qu'on veut bien le dire.
En fait, les Français qui suivent la présidente du Rassemblement national le font plus par opposition à la politique mondialiste, européïste et immigrationniste des partis du Système que par adhésion à son programme qui, il faut le dire, est de moins en moins nationaliste et de plus en plus similaire à celui du RPR, leurre chiraquien de la fin du siècle dernier, qui porte une lourde responsabilité dans le délitement de notre pays. Partant du constat qu'il n'y a actuellement pas d'autre offre, ces électeurs potentiels se contentent de Marine, même si celle-ci, de part ses orientations programmatiques à géométrie variable et la gestion calamiteuse de son mouvement, est loin de faire l'unanimité. Qu'elle soit ou non au second tour ne changera pas, admettons-le, grand chose.
Parmi les symptômes d'un renouveau national, il y en a un qui n'a échappé à personne. C'est l'émergence politique du polémiste de talent Éric Zemmour. Le succès de son émission quotidienne sur la chaîne C-News, qui pulvérise toutes les audiences, est là pour le prouver. Chaque soir, il commente sans concession et avec conviction l'actualité et il prend des positions qui ressemblent de plus en plus à un programme. Certes, Zemmour n'a pas encore fait part de ses intentions, mais force est de reconnaître qu'il serait le mieux placé pour rassembler réellement toutes les forces enracinées, bien au-delà du Rassemblement national, et à faire ainsi bouger les lignes.
Ni la droite nationale et identitaire ni, encore moins la France n'ont le temps d'attendre. Plus le temps passe, plus la situation s'aggrave. Chaque jour, le grand remplacement s'accentue et bientôt les Français de souche seront minoritaires chez eux. La présidentielle de 2022 verra-t-elle l'apparition d'une nouvelle force salvatrice capable de détruire ce Système avant qu'il nous détruise ? Le temps presse, l'avenir nous le dira très vite.
(1) Cf. "The Great Reset", le livre de Klaus Schwab, président-fondateur du dit Forum. Nous en avons parlé dans notre précédente livraison (Synthèse nationale, n°56, hiver 2021-2021 cliquez là).
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Invité de Martial Bild sur TV Libertés, le philosophe Michel Maffesoli analyse l'actualité
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Francis Bergeron, directeur de Présent, invité de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés
40 ans après sa création, Présent est toujours présent
Fin 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, paraissait le premier numéro du quotidien national et catholique Présent. Créé par quelques journalistes engagés, parmi lesquels François Brigneau et Jean Madiran, ce journal allait très vite devenir l'un des vecteurs essentiels du combat national. 40 ans après sa création, Présent est toujours présent et, chaque jour, il contribue à la nécessaire réinformation de nos compatriotes.
C'est de cette aventure exceptionnelle dont il fit parti dès le début que Francis Bergeron, son actuel directeur, vient nous parler aujourd'hui... Il est l'invité de l'émission "Synthèse" animée par Roland Hélie et Philippe Randa, avec la complicité du professeur Pierre de Laubier.
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