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mercredi, 08 décembre 2021

Protection de Eric Zemmour : Livre noir dévoile les lacunes policières

Darmanin doit s'expliquer !

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Un entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, publié sur le site Riposte laïque

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Riposte laïque : Roland Hélie, vous êtes le directeur de la revue Synthèse nationale ; à ce titre, vous venez de publier un livre intitulé Pourquoi Éric Zemmour ?. Cet ouvrage, réalisé sous la direction du professeur Franck Buleux qui dirige la collection des Cahiers d’Histoire du nationalisme et qui, par ailleurs, est responsable de la campagne d’Éric en Normandie, rassemble une vingtaine de témoignages de responsables et élus patriotes qui ont choisi de s’engager aux côtés du polémiste d’hier et candidat à l’investiture suprême aujourd’hui. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez édité ce livre et pourquoi vous avez soutenu dès le début la candidature Zemmour ?

Roland Hélie : Il convient d’abord de faire un état des lieux en cette fin d’année. La situation présente de notre pays est périlleuse, voire catastrophique. Un constat s’impose. Après cinquante ans de renoncement progressif à notre souveraineté nationale, de destruction de pans entiers de notre industrie, d’absence de politique migratoire claire et cohérente et d’atteintes à notre identité, la France, naguère quatrième ou cinquième puissance mondiale, est devenue une sorte de wagon-lit à la remorque de la locomotive mondialiste. Désormais, des organisations internationales et des firmes transnationales, tels le Forum mondial de Davos, le FMI, la Commission de Bruxelles ou les GAFAM ont plus d’influence sur notre avenir de citoyens français que notre propre « gouvernement ». Nous ne sommes plus maîtres de notre destin et le cancer qui ronge la France est en train d’arriver en phase terminale.

Il y a une trentaine d’années, un ami, alors haut fonctionnaire proche du pouvoir de l’époque, m’a dit : « Un jour viendra où les Français se rendront compte qu’ils ne maîtrisent plus leur avenir. Quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent, leurs voix ne compteront plus. Ce jour-là, des mouvements comme celui auquel tu appartiens auront un boulevard devant eux… » Étant donné la situation qui était alors la sienne, il ne faisait certainement pas cette prédiction à la légère. J’ai souvent repensé à son propos et, aujourd’hui, je crois que le jour en question, s’il n’est déjà là, n’est plus très loin… Le curseur se déplace « à droite » (prenons ce mot par commodité) et nous n’allons pas nous en plaindre !

Riposte laïque : Vous dites que le curseur se déplace « à droite », sur quoi vous appuyez-vous ?

Souvenez-vous… Il y a quelques décennies, les grandes manifestations revendicatives avaient lieu au son de l’Internationale, derrière le drapeau rouge et les portraits des idoles du marxisme-léninisme. Ces dernières années, les foules en colère – « anti-mariage pour tous », « Gilets jaunes » ou « anti-passe » – descendent dans la rue en chantant la Marseillaise et en brandissant le drapeau tricolore. Signe des temps…

Pour démontrer que le curseur se déplace « à droite », je pourrais encore insister sur le succès grandissant des chaînes non conformistes (CNews, TV Libertés, RT…), des nombreux sites de la « réinfosphère » comme Riposte laïque (même si votre média ne se dit pas « de droite ») ou passer en revue les multiples signes qui prouvent que l’état d’esprit général des Français est en train de changer, mais tout ceci nous emmènerait trop loin…

Le dernier exemple étant le succès obtenu par Éric Ciotti au premier tour des primaires républicaines. Celui-ci incarnait « l’aile droite » de son parti.

Riposte laïque : Ce « virage à droite » s’est amorcé il y a longtemps…

Dans les années 1980, 1990 et 2000, Jean-Marie Le Pen et le Front national ont réussi à mettre les thèmes d’indépendance, d’identité, de préférence nationale, de liberté, d’immigration ou encore d’insécurité au centre du débat politique. Malheureusement, ils n’ont pas été suffisamment écoutés. Par réflexe corporatiste, malhonnêteté intellectuelle ou aveuglement idéologique, l’ensemble de la classe politico-médiatique s’est liguée contre eux. Au moyen d’un bourrage de crâne incessant utilisant tous les subterfuges de l’agit-prop, elle a réussi à donner du « Menhir » et des membres de son parti une image suffisamment sulfureuse pour effaroucher une partie des Français. Dès lors, nombre d’électeurs n’ont pas ou n’ont plus osé leur accorder leurs suffrages, même si les faits leur donnaient raison. Par naïveté et pusillanimité (ce qui va généralement de pair), la majorité de la population a alors semblé renoncer à un avenir authentiquement national. Les promoteurs-profiteurs de la « mondialisation heureuse », les zélateurs du politiquement correct, les pères Fouettard des partis du Système ont pu ainsi continuer à atomiser la nation, à mettre à mal son identité et, sans vergogne, sans honte ni remords, à rapprocher toujours davantage le pays du gouffre… Nous voyons aujourd’hui où leurs marottes européistes, mondialistes et libertaires nous ont menés…

Riposte laïque : Les élections qui se dérouleront au cours de l’année 2022 seront-elles, à votre avis, l’occasion de rompre avec la spirale infernale du déclin ?

Dans quelques mois, avec la présidentielle (puis les législatives), les Français vont devoir faire un choix déterminant pour leur avenir. D’ores et déjà, deux grandes options s’offrent à eux : soit donner la majorité à un des nombreux chevaux de retour du manège politicien qui n’aura d’autre perspective à leur offrir que la poursuite de la même politique, avec les résultats que l’on sait ; soit voter pour le candidat qui saura le mieux incarner la révolte de notre vieux pays face à son déclin et à sa mort annoncés, qui saura allumer au tréfonds de son âme la flamme de la résistance et rendra possible la rupture, condition sine qua non de la renaissance, du redressement.

Riposte laïque : Vous n’êtes pas toujours tendre avec le Rassemblement national de Marine Le Pen. L’émergence d’Éric Zemmour est-elle de nature à remodeler le paysage de la droite nationale ?

Depuis la qualification de Jean-Marie Le Pen, le 21 avril 2002, pour le second tour de l’élection présidentielle, face à Jacques Chirac, et, surtout, depuis la prise de contrôle du FN (devenu le RN en 2018) par sa fille, Marine, le parti de la droite nationale, sociale et populaire s’est peu à peu vidé de sa substance. Dédiabolisation illusoire et stérile, épurations successives, sectarisme de cour, abandon des fondamentaux, dilapidation des ressources… Durant ces dix dernières années, rien ne lui aura été épargné. Désormais, le FN-RN, naguère porteur des espoirs de millions de Français, n’est plus qu’une coquille aux trois quarts vide. Alors que la situation ne lui a jamais été aussi favorable, il a perdu sa vitalité, sa crédibilité ; pire, il a perdu son âme et ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Continuer à faire comme si ce mirage n’en était pas un serait, de la part de notre camp, inconscient, inconséquent et plus encore, criminel. Pour que la droite nationale se rassemble et arrive aux responsabilités, il lui faut un « Big Bang ».

Riposte laïque : Effectivement, cette situation semblait inextricable et la droite nationale condamnée à la subir ad vitam æternam et l’inattendu est arrivé…

Forte des échecs des différentes scissions qui ont émaillé l’histoire du FN (du PFN à Philippot, en passant par l’Alliance populaire ou le MNR), Marine Le Pen a fini par se croire incontournable, indéboulonnable. Installée au cœur du système politique depuis de nombreuses années, elle s’est endormie sur ses lauriers. Quant au FN-RN, il est passé, sous sa coupe, de mouvement politique à simple fonds de commerce, entretenant une vaine coterie de profiteurs et d’arrivistes et vivant sur ses acquis, sans véritable réflexion ni remise en question… Ainsi, le redoutable appareil militant construit par son père et ses « lieutenants » successifs est devenu une machine qui tourne à vide, une machine à perdre… Pour s’en convaincre, il suffit de regarder objectivement les résultats de ces dernières années. Aussi, paradoxalement, au moment où la France « se droitise », le parti censé être le plus à même d’en tirer avantage n’est-il plus en situation de le faire. Alors se produit l’inattendu…

Au fil de ces derniers mois, répétant inlassablement chaque soir les vérités que les Français n’entendent plus dans la bouche des responsables du RN, Éric Zemmour s’est imposé comme un possible recours salvateur pour ceux – et ils sont nombreux – qui refusent la descente aux enfers du pays. Journaliste éditorialiste de talent, amoureux de la France et de son histoire, fin connaisseur de la vie politique, il parle clair et vrai. Ses propos sans concessions, réfléchis, argumentés, ringardisent soudain l’expression des acteurs traditionnels du jeu politique. Face à lui, la langue de bois apparaît encore plus insupportable, elle ne paie plus.

Riposte laïque : En fait, la candidature d’Éric Zemmour n’incarnerait-elle pas le début de la réunification de la droite française ?

La défaite de mai-juin 1940 et l’occupation qui s’en est ensuivie ont fracturé la droite française. Les divisions, les déchirements d’alors n’en finissent plus de produire leurs effets délétères.

Comme a pu l’écrire l’historien Pierre Nora, « à l’heure de la vérité », les militants de la droite nationale et nationaliste ont dû « choisir explicitement leur allégeance ». Motivés par le même amour de la France, le même désir d’œuvrer à sa libération, à son redressement, ils ont choisi la « légalité » ou la « dissidence ». À Vichy comme à Londres, il y avait d’anciens membres du Faisceau, de l’Action française, des Croix de feu ou encore de la Cagoule.

Nombre des premiers résistants, à l’image d’un Honoré d’Estienne d’Orves, d’un Pierre Guillain de Bénouville, d’un Jacques Renouvin ou d’un Edmond Michelet étaient issus de la droite, royaliste ou républicaine, mais toujours patriotes, catholique et sociale. Dans le même temps, le « Groupe ouvrier et paysan », succédané du Parti communiste « français » dissout, prisonnier du Pacte germano-soviétique, défendait la ligne « défaitiste-révolutionnaire » voulue par Moscou, tandis que des responsables des partis de gauche d’avant-guerre, radicaux, socialistes, voire communistes, ralliaient l’État français et entraient ou s’apprêtaient à entrer en « collaboration ».

Pourtant, on connaît la suite : la droite nationale s’est durablement divisée entre gaullistes et antigaullistes ; la gauche, depuis la Libération, et en partie par la grâce de l’épuration, a su faire oublier les turpitudes de certains des siens ; elle s’est refait une virginité et, devenue maîtresse du pouvoir intellectuel après 1944, elle a pu imposer sa version des événements : la droite à Vichy (en particulier la droite nationaliste) et elle dans la Résistance.

Depuis, une partie de la « droite parlementaire », tétanisée à l’idée d’être accusée de « vichysme », de « nationalisme », s’interdit d’envisager le moindre rapprochement avec la droite dite extrême et n’a de cesse de donner à la gauche des gages de « bien-pensance ». D’autant que les drames de la décolonisation et de la guerre d’Algérie ont accentué les fractures…

Jusqu’à il y a peu, toute réconciliation semblait donc impossible. Et puis le RPR, devenu les Républicains, et le FN, devenu le RN, se sont vidés de leur substance. Le premier s’est « centrifié », le second s’est « gauchisé ». De plus, le temps faisant son œuvre et la situation devenant ce qu’elle est, la séparation est apparue de plus en plus comme anachronique. La France des années 2020 n’est pas celle des années 1940… À nouveaux enjeux, nouvelles réponses ! Il est temps qu’une force nouvelle, libérée des entraves, des pesanteurs du passé, résolument tournée vers les problèmes d’aujourd’hui et de demain, apparaisse…

Riposte laïque : Et Zemmour est arrivé…

Durant les deux ans écoulés, chaque soir, dans l’émission Face à l’actu sur CNews, Éric Zemmour, tranquillement mais clairement, a rappelé ce qu’est la France, dit ce qu’elle n’est plus et ce qu’elle devrait être. Il a dressé un constat sans concessions de la situation. Il a mis en lumière les responsabilités et, peut-être sans s’en rendre compte, esquissé un projet, fait naître une espérance. Ce faisant, qu’il l’ait voulu ou non, il est entré progressivement dans la peau d’un véritable candidat à la présidence de la République. Car, on ne le rappellera jamais assez, le chef de l’État ne peut pas – ne peut plus – être un de ces personnages devenus insupportables à beaucoup, dotés d’un charisme d’huître, sourds, aveugles et lâches par intérêts, qui ne savent que répéter en boucle le même discours insipide, consensuel, et pratiquent volontiers la politique du chien crevé au fil de l’eau. Il n’est pas là pour vendre un programme et en assurer le service après-vente. Son rôle n’est pas de désacraliser sa fonction en ouvrant les cours, les salons, les jardins de l’Élysée au premier rappeur en marcel ou youtubeur en t-shirt venus. Il n’est pas de confondre exercice du pouvoir et campagne électorale, de faire ruisseler à profusion l’argent public-argent magique et de creuser l’endettement du pays… Son rôle consiste à porter une vision, à définir de grandes orientations et à rassembler le pays autour d’un projet, pour lui donner un avenir et mieux, un destin.

Riposte laïque : Que diriez-vous aux nationaux et aux nationalistes qui s’interrogent encore sur leur choix en avril prochain ?

Il n’est plus temps de se focaliser sur les détails en oubliant l’essentiel et de se perdre en vaines querelles. « Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt ». Nous devons prendre nos responsabilités et faire le bon choix. Le devenir de la France, notre patrie, en dépend. Nous avons à nous montrer dignes de tous ceux qui, au long des siècles, par leur travail et leurs sacrifices, lui ont permis d’être, de demeurer, et qui, en nous la transmettant, nous ont offert tout ce qui fait de nous des Français…

Soit nous soutenons Éric Zemmour, seul candidat en mesure de rebattre les cartes, d’opérer la nécessaire rupture et de susciter le sursaut tant attendu ; soit nous laissons élire une fois de plus un des pions du Système qui mènera la même politique avec les mêmes conséquences : déclin, vassalisation, submersion migratoire, islamisation, ensauvagement… Le pire n’est jamais sûr mais il est possible. Nous savons aussi qu’il est évitable. À condition de le vouloir et de faire, au bon moment, ce qui doit être fait. Alors, tous ensemble, faisons-le ! Il n’y a pas de fatalité du déclin, il n’y a que la volonté des hommes…

Riposte laïque : Pour conclure cet entretien en revenant sur le livre que vous venez d’éditer…

Nous voulons avant tout nous adresser aux nationaux afin que ceux-ci ne se dispersent plus dans des fantasmes anachroniques. Nous sommes à quelques mois de l’élection présidentielle. Si rien ne change à l’issue de celle-ci, à très brève échéance, l’identité de notre pays sera condamnée à disparaître.

Les Français sont donc devant un choix crucial.

Soit on continue avec les mêmes… et on va droit au fond du gouffre. Soit on change radicalement de politique, on en termine avec les chimères mondialistes et on revient aux valeurs qui ont fait la force et la grandeur de la France.

Alors que beaucoup pensaient, il y a encore peu, que le déclin était inéluctable, l’émergence sur la scène politique d’Éric Zemmour remet en cause cette fatalité mortifère.

Voilà pourquoi nous avons publié ce livre dans lequel nous donnons la parole à des militants et des responsables de la Droite de conviction qui expliquent pourquoi l’espoir renaît et pourquoi ils s’engagent en faveur de la candidature du « Z » à la présidentielle de 2022…

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Ce livre, réalisé sous la direction de Franck Buleux rassemble, outre la sienne, les contribution des personnalités suivantes : Cécile Antoine, ancienne collaboratrice au Parlement européen, Jacques Bompard, maire d’Orange, Catherine Dahmane, militante identitaire alsacienne, Alain Favaletto, ancien responsable du FN en Alsace, Nicolas Égon, militant Génération Z en Normandie, François Floc’h, militant en Bretagne, Thomas G., ancien cadre de Debout la France, Romain Guérin, auteur, compositeur, Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, Bruno Hirout, secrétaire général du Parti de la France, Valérie Laupies, conseillère municipale de Tarascon, Iannis Morleau, responsable nationaliste en Bourgogne, Patrick Parment, directeur du Journal du Chaos, Lliorenç Perrié-Albanel, écrivain, militant identitaire catalan, Philippe Gérard, conseiller municipal de Cambrai, André Posokhow, contributeur à Polémia et à Riposte laïque, Alaric Py, militant de Génération Z en Normandie, Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur du site EuroLibertés, Jean-Paul Tisserand, cadre du Centre national des Indépendants, Victor, militant de Génération Z en Normandie.

Pourquoi Éric Zemmour ? Sous la direction de Franck Buleux, édité par Synthèse nationale, collection Pourquoi ? octobre 2021, 194 pages, 20,00 € (+ 5,00 € de port). À commander à : Synthèse nationale BP 80135 – 22301 Lannion PDC ou sur www.synthese-editions.com

Propos recueillis par Martine Chapouton

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Ce peuple qui souffre mais ne veut pas mourir

Maurice Bernard

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Notre pays, depuis longtemps déjà, connaît une grave crise identitaire doublée d’une crise de la confiance. Confiance en soi. Confiance en ses élites, en ses dirigeants.

Nombreux sont les Français qui ont mal à leur pays. Confrontés aux conséquences conjuguées de la mondialisation, de l’intégration européenne, de la désindustrialisation, de la croissance insuffisante, de la persistance d’un taux de chômage élevé, de la crise de l’école, de l’immigration de peuplement, du délitement communautariste, de l’émergence de l’islam…, et régulièrement sommés de battre leur coulpe, d’expier les « fautes » de leurs ancêtres, ils s’interrogent, ils doutent, ils désespèrent, ils craignent pour leur avenir et celui de leurs enfants…

Leurs interrogations, leur désespérance, leurs peurs sont d’autant plus fortes qu’ils ont perdu une bonne partie de leurs illusions. Chat échaudé craint l’eau froide… Prisonniers depuis trop longtemps d’une gauche qui trahit le peuple et la République, et d’une droite qui trahit la nation et l’État (selon la formule de De Gaulle), ils sont nombreux à ne plus avoir confiance dans une représentation politique traditionnelle qu’ils perçoivent comme déconnectée des réalités et qui ne cesse de faire le contraire de ce qu’elle dit ou promet.

Pourtant, derrière ces interrogations, ces doutes, cette désespérance, ces peurs, une flamme, une espérance demeurent. Dans le tréfonds de son être, notre nation millénaire refuse de tirer sa révérence. Consciente de sa singularité, de ce qu’elle a apporté au monde et de ce qu’elle peut encore lui donner, elle renâcle devant son déclin et refuse sa dilution dans le grand tout indifférencié.

Là, sans doute, se trouvait, il y a peu, l’une des causes profondes de la révolte des « gilets jaunes » ou des « anti-passe sanitaire ». Là se trouve aujourd’hui la vraie raison de l’effervescence autour de la  candidature d’Éric Zemmour. L’essayiste québécois Mathieu Bock-Côté ne dit pas autre chose lorsqu’il déclare sur CNews, le 2 octobre dernier, dans l’émission Il faut en parler : « S’il y a emballement médiatique, c’est qu’au fond des choses, il y a une tendance politique qui se cherchait depuis un bon moment l’occasion de s’incarner, de s'inscrire dans le jeu électoral, de trouver son héraut, son porte-étendard, son candidat. La candidature d’Éric Zemmour rejoint cette tendance de fond, elle rejoint les angoisses réelles qui traversent la société française, sur l’immigration, sur le déclin du pays, sur l’identité. (…) Elle rejoint aussi une recomposition avortée des droites (…). Elle est celle par laquelle certaines droites convergent et trouvent à s’unir (…). Son héritage, c’est le camp du non à Maastricht, c’est celui de l’irruption de la question de la souveraineté dans le débat politique français (…). La force de Zemmour, c’est qu’il reprend ce courant qui, depuis, n’a pas été capable de se traduire politiquement, sauf en 2007 avec Sarkozy le temps d’une campagne, et lui donne de nouveau une voix politique ».

Éric Zemmour, en effet, donne de nouveau une voix politique à ce courant, à ces Français qui refusent de se laisser conduire servilement au bord du gouffre. « Je me méfie des optimistes par mesure d’hygiène intellectuelle, déclarait-il à Valeurs Actuelles, le 12 août dernier. Dans l’histoire, les optimistes se trompent lamentablement, et cela peut très mal finir. Je maintiens par ailleurs que nous vivons une période de décadence. (…) J’ai effectivement le sens du tragique – qui n’a rien à voir avec le goût du tragique -, je vois donc la catastrophe arriver avant ceux qui font profession d’optimisme béat. Je continue de penser que nous vivons une période dramatique, que nous sommes en danger de mort, que la France que nous aimons peut mourir. Mais je pense que l’on peut agir. Je sais ce qu’il faut faire, j’ai en tête les étapes nécessaires, mais il faut aussi que les Français soient prêts à la bataille et refusent de se laisser soumettre plus longtemps à la propagande ambiante. Il faut le savoir – je crois que j’ai un peu d’avance -, le pouvoir, puis le vouloir. J’ai beaucoup réfléchi et je ne vois pas de situation désespérée qui interdise toute action, encore moins si on connaît l’histoire de France. Elle est une succession de gloires et de chutes tragiques, mais nous nous sommes relevés à chaque fois. Nous avons frôlé la destruction à de multiples reprises, nous avons déjà plongé très profondément et nous sommes remontés systématiquement ».

On le voit, Éric Zemmour est bien l’homme de la situation. Il est l’homme du sursaut, de la rupture nécessaires, de l’espoir qui renaît. Il est tout simplement le bon candidat au bon moment. Ne pas le soutenir serait une faute. Cette faute, nous ne la commettrons pas !

Article publié dans le n°58 (automne 2021) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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Thaïs d'Escufon, porte-parole des identitaires, agressée chez elle par un migrant tunisien...

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Du marxisme-léninisme faisons table rase !

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Didier Lecerf


« L’islamo-gauchisme, une tentative désespérée de marxisme décomposé, pourrissant, en état de mort clinique, pour se hisser hors des poubelles de l’histoire, en s’accrochant aux forces montantes de l’islam »


Michel Houellebecq


La gauche française est biberonnée au marxisme-léninisme et squattée par une ribambelle d’ex-trotskistes, adorateurs plus ou moins repentis - mais jamais honteux - des idoles aux mains rouges. Elle a besoin d’un épouvantail « fasciste » qu’elle peut agiter à sa guise. Pour masquer ses divisions ou tenter de les surmonter. Pour tétaniser, neutraliser et diviser la droite dite « républicaine » (terme fortement connoté sous-entendant l’existence d’une autre droite qui, elle, ne le serait pas, suivez mon regard). Pour créer les conditions de la formation d’un « front républicain ». Pour, enfin, marquer du sceau de l’infamie tous les « pelés », les « galeux » qu’elle veut discréditer, disqualifier, frapper d’indignité nationale, vouer à la mort professionnelle et sociale, voire, à l’imitation du Raoul Volfoni des Tontons flingueurs, « éparpiller façon puzzle, disperser, ventiler »...

Ce petit manège, pas très catholique mais proprement stalinien, dure depuis les années 1930. Il a un nom, l’agit-prop, qui consiste, par la répétition, à n’inculquer qu’une idée ou qu’un petit nombre d’idées à un maximum de personnes (dixit Lénine).

Du Front populaire aux plus récents accords électoraux roses-verts-rouges, en passant par l’Union des forces démocratiques de 1958, l’Union de la gauche autour du Programme commun de gouvernement de 1972 ou encore la Gauche plurielle de 1996-1997, sans oublier les multiples ententes d’arrière-cuisines locales, l’un des ressorts du « rassemblement populaire » a été ou est, toujours, un responsable, un mouvement politiques, voire les deux à la fois, présentés comme une menace pour la République et les libertés.

François de La Rocque (le « comte fasciste » selon le Populaire, journal de la SFIO), les Croix de feu puis le PSF et, au-delà, les ligues des années 1930 furent les premiers.

Mais Charles De Gaulle (dans une certaine mesure) et le RPF, Pierre Poujade et l’UDCA, les partisans de l’Algérie française, Jean-Louis Tixier-Vignancour, Jacques Chirac et le RPR, Nicolas Sarkozy, le Front national et son succédané, le RN, Jean-Marie Le Pen puis sa fille Marine ou encore, aujourd’hui, Éric Zemmour et le flot grandissant de ses partisans, tous, tour à tour, jouèrent ou jouent ce rôle…

« Fasciste ! » L’accusation, nette, définitive, est censée tomber comme un couperet sur toute tête mal-pensante qui dépasse de la masse moutonnière sur laquelle veille jalousement les chiens de garde de la pensée conforme. Elle vise à « gémoniser » les déviants qui osent s’aventurer hors des sentiers balisés par les nouvelles ligues de (petite) vertu cathodiques, les culs bénis de la religion déconstructiviste, les apprentis sorciers du « toujours plus » progressiste (qui, au passage, oublient, un peu facilement, que la révolution finit toujours par dévorer ses propres enfants).

On connaît la suite du couplet. D’abord dans sa version germanopratine, sorbonnarde et science-porisée : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! ». Ensuite dans sa version plus abrupte, « black broque » et punks à chiens, : « Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos »…

« Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ».

Depuis près de cent ans, la gauche française se veut l’arbitre des élégances, la grande dispensatrice des bons et des mauvais points, la sourcilleuse vigie guettant le moindre sursaut du ventre, peut-être encore fécond, de la bête immonde. Elle persiste à se prétendre le bien, l’espérance, le progrès et l’avenir. Mais elle n’est plus que le cerbère du nouvel ordre moral, qu’un miroir aux alouettes, qu’une vaste escroquerie politique… Et qu’une coquille vide : cela fait longtemps, en effet, que les classes populaires l’ont abandonnée au profit de la droite nationale ou de l’abstention…

N’attirant plus que des fonctionnaires idéologisés et des CSP plus déracinés (les « mutins de Panurge », les « spécialistes libertaires des expéditions plumitives sans risques »  de Philippe Muray), la voici fille de joie flétrie, réduite au tapinage islamo-gauchiste et racialiste, dans l’espoir de s’attirer les faveurs des banlieues auto-ghettoïsées.

L’ennui, pour elle, c’est que les Français sont de plus en plus nombreux à s’en rendre compte. Entre Mélenchon, Jadot-Rousseau, Hidalgo ou Zemmour, beaucoup ont déjà choisi…

A nous d’amplifier le mouvement ! En particulier en appelant un chat un chat : ceux d’en face qui crient au « fascisme », au « racisme », au « pétainisme »… ne sont pas eux-mêmes des « fascistes ». Ce sont des femmes et des hommes imprégnés de marxisme-léninisme qui pratiquent encore et toujours l’agit-prop. Derrière les insoumis, les écolos politiques, les néo-féministes, SOS racisme ou les black-blocs ; derrière l’islamo-gauchisme, le wokisme, la cancel culture, le déconstructivisme, c’est toujours le même adversaire, les mêmes idées, la même dialectique. C’est toujours la même volonté de faire du passé table rase et d’imposer un « homme nouveau ». C’est toujours la même pulsion destructrice et totalitaire, c’est toujours la même m… : celle dénoncée, il y a plus de soixante-dix ans, par George Orwell dans 1984

20:22 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'émission "Synthèse" sur TV Libertés avec Jill-Manon Bordellay

Déjà, dans l’Antiquité, les animaux sont présents sur les scènes de guerres comme destriers ou ressources inépuisables qui fournissent laine, cuir, chair, cornes… Qu’ils aient été à deux ou quatre pattes, à nageoires, qu’ils aient eu des poils, des plumes ou des écailles, ils ont servi les hommes dans leurs guerres et surtout pour la paix qu’ils préfèrent. Jill Manon Bordellay, docteur en philosophie, auteur de 3 livres remarquées sur la cause animale est aujourd’hui l’invité de l’émission « Synthèse », animée par Roland Hélie et par Philippe Randa.

Les livres de Jill-Manon Bordellay cliquez ici

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19:15 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour s'adresse aux maires de France

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11:49 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Commerce extérieur : comment l’Hexagone a perdu pied en vingt ans

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Nathalie Silbert

Pour Bercy, c’est un sujet à 100 milliards d’euros : c’est le montant du déficit annoncé pour le commerce extérieur en 2022. Précisément, le trou atteindrait 95 milliards d’euros, soit 3,7 % du PIB, après 86 milliards cette année, selon les prévisions gouvernementales. L’enjeu est donc de taille.

Alors que le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, répète à l’envi qu’« une grande nation se mesure à son commerce extérieur », le Haut-Commissaire au Plan, François Bayrou, enfonce le clou. Il estime que le sujet requiert une volonté politique forte pour faire agir de concert les acteurs publics et privés afin de renforcer l’appareil productif français à l’exportation. Et ce, « à partir de l’analyse, poste par poste, du déficit commercial ».

Dans une note intitulée « Reconquête de l’appareil productif : la bataille du commerce extérieur », publiée mardi 7/12, le Commissariat au Plan livre une radiographie détaillée des raisons du déficit commercial français. Ce document met en évidence 914 postes sur lesquels la France affiche un déficit commercial supérieur à 50 millions d’euros pour un total de 217 milliards d’euros, dont 50 milliards liés aux seuls hydrocarbures.

Si la France se réjouit aujourd’hui d’avoir vendu 80 Rafale aux Emirats arabes unis, les « véhicules et équipements de transport » laissaient apparaître un trou de 33 milliards d’euros en 2019 tandis que le solde des « produits agricoles et agroalimentaires » était négatif de 22 milliards. La dépendance de la France à l’égard de l’étranger pour les biens de consommation – des tee-shirts achetés au Bangladesh aux téléphones et ordinateurs portables importés de Chine – apparaît crûment dans l’étude. Tout comme la nécessité d’importer des produits pharmaceutiques et autres matériaux de santé.

Déficit doublé avec l’Allemagne

Le Haut-Commissariat montre comment l’écart s’est creusé entre la France et les pays voisins au fil du temps. Il rappelle qu’au début des années 2000, le solde commercial était « proche de l’équilibre ». La dégradation est intervenue avec « l’évolution de notre économie vers un modèle de consommation et non de production ». Le corollaire : une dépendance accrue aux importations, qui ont augmenté de 75 % entre 2001 et 2019, et des performances modestes à l’exportation (+54 %) sur la période comparées aux autres pays.

Résultat, le déficit commercial de la France sur les échanges de biens s’est alourdi avec tous ses partenaires européens, sauf le Royaume-Uni, en deux décennies. Il a en particulier doublé avec l’Allemagne. « L’aggravation du déficit concourt elle-même à accélérer le mouvement de désindustrialisation », indique le Haut-Commissariat au Plan, citant les travaux des économistes François Geerolf et Thomas Grjebine. Aujourd’hui, l’industrie représente à peine 10 % dans le PIB de la France.

Source : Les Echos 7/12/2021

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