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vendredi, 20 mai 2022

Pauvre France ... jusqu’où va-t-elle tomber ?

Bernard Germain  :

En ce vendredi 20 mai, deux faits ont retenu mon attention : Tout d’abord, j’ai vu dans le média « Culture chrétienne » le petit encadré ci-dessous :

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D’autre part, j’apprends que Pap Ndiaye vient d’être nommé ministre de l’Éducation nationale.

Rappelons que ce « grand intellectuel », dixit la presse bien pensante, s’est fait connaître ces dernières années par ses déclarations :

• En 2020, au moment de la mort de Georges FLOYD aux USA, il déclarait sur France Inter qu’il existait aussi en France « un racisme structurel »

• Il dénonçait également, lors de la même émission, qu’il y avait aussi en France, notamment dans les banlieues, « des violences policières ».

• Par ailleurs, ce « grand intellectuel » a accepté à plusieurs reprises, d’après la presse, de participer à des réunions interdites aux blancs, organisées par les indigénistes.

Voilà le triste sire qu’Emmanuel Macron a décidé de mettre à la tête du ministère chargé « d’éduquer » notre jeunesse.

Autant dire que le wokisme prend officiellement le pouvoir dans ce ministère si important pour les jeunes générations présentes et à venir. Nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences.

Pauvre jeunesse et pauvre France !

Bernard Germain cliquez ici est candidat Reconquête dans la 5e circonscription des Côtes d'Armor.

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Actualité de la chevalerie

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L'excellent site Le Salon Beige, sous le titre Notre situation est l’occasion de retrouver l’actualité intempestive de la chevalerie, relaye un article paru dans le bulletin de l'association Notre-Dame de Chrétienté qui organise le pèlerinage annuel Paris-Chartres.
Télécharger ici le bulletin : cliquez ici

A l'heure où "tout fout l'camp", il est bon et réconfortant de mettre à l'honneur ceux qui ont bâti notre civilisation...

F.F.

Actualité de la chevalerie

par Thibaud Collin dans l’Appel de Chartres

La lassitude est mauvaise conseillère. Et pourtant Dieu sait si elle a des occasions de nous saisir au regard de la situation de notre civilisation ! Situation religieuse, situation politique, pour ne pas parler de culture ni d’économie. La lassitude est mauvaise conseillère car elle ronge notre espérance qui est source de notre engagement envers le bien. C’est parce que l’on espère obtenir ou réaliser un bien à venir que l’on se détermine et que ce bien advient. La lassitude est le vice des âmes fatiguées et habituées. Cette fatigue sanctionne un engagement « à la force du poignet », sûr de lui-même et refusant de se recevoir d’une Source plus profonde et plus haute.

Dieu donne l’homme à lui-même pour qu’il se prenne en charge à travers l’épaisseur des médiations humaines (famille, métier, patrie, etc.). Mais cette liberté, don précieux et redoutable d’un Dieu magnanime, ne peut déployer toute sa mesure que si elle ne cesse de puiser la force de son élan dans la nature humaine et dans la grâce divine. L’homme qui se croit absolument autonome oscille entre exaltation et dégoût de soi. Cette grandeur qu’il cherche, souvent ardemment, il prétend la produire alors qu’il s’agit en réalité de coopérer à plus grand que lui. Notre situation religieuse et politique peut expliquer notre lassitude mais elle ne peut la justifier. La lassitude est à voir comme un signe à interpréter, un appel à changer notre regard sur notre engagement.

Car notre situation exige plus que jamais notre esprit de service et non pas un esprit de résignation et d’ennui. Notre situation est l’occasion de retrouver l’actualité intempestive de la chevalerie.

Dans un petit livre plein de saveur, Une autre chevalerie naîtra (NEL, 1949), Jean-Louis Lagor (Jean Madiran) vient recevoir ce trésor de notre civilisation chrétienne. La bonne nouvelle est que ce trésor est encore disponible. Il n’est pas réservé à l’histoire médiévale.

« Le Chevalier, écrit Lagor, était, tout simplement, un chrétien accomplissant en chrétien sa tâche quotidienne où Dieu l’avait placé. C’était une tâche militaire, parce que les tâches militaires avaient une primauté d’urgence, parce que la barbarie à vaincre était d’abord militaire. »

Aujourd’hui, la barbarie a pour nom le consumérisme, le nihilisme, sans parler bien sûr du djihadisme, bref elle est le fruit conjoint de nos renoncements intérieurs et d’ennemis forts de nos faiblesses. Le chevalier est le chrétien qui n’a pas fui le monde chaotique dans lequel la violence régnait mais qui l’a affrontée. « La Chevalerie médiévale fut une force mesurée par une vie intérieure », dit excellemment Lagor. La force est nécessaire pour lutter contre le mal. La force est en elle-même un bien en tant qu’elle est l’expression de l’activité d’un être mais elle a besoin d’être finalisée par le bien de cet être. Face à la force anarchique qu’est toujours la barbarie, le chrétien se doit d’engager sa force ; celle-ci est de nature physique, morale, intellectuelle et spirituelle. La mobilisation de ses différentes forces se nomme la vertu. Le chevalier est ce chrétien qui pratique les différentes vertus par lesquelles son humanité se bonifie. Il est fidèle et loyal au Christ serviteur. Il ne se regarde pas agir, il ne prend pas la pose. La chevalerie n’est pas une posture esthétique. C’est un esprit d’ascèse et de prière par lequel la puissance et l’humilité s’embrassent au service de la cité et de la civilisation chrétienne. Dans un monde déstructuré où les autorités temporelles étaient en crise, les chevaliers ont été une des modalités de cette suppléance que l’Église a exercée.

Dans la vie de saint Géraud d’Aurillac, écrite par l’abbé de Cluny saint Odon aux environs de l’an 930, est montrée en exemple la vie d’un laïc, de condition noble, qui consacre sa vie à protéger les pauvres et l’Église. Voilà le cœur de la chevalerie : mettre la force des armes au service de la protection des plus faibles, de ceux qui subissent le mal qu’est la pauvreté, d’abord matérielle bien sûr, mais aussi de la pauvreté morale, intellectuelle et spirituelle. Qui peut nier que cette mission est d’actualité ?

Médias, morne plaine

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Le billet de Patrick Parment

Jusqu’au 12 juin, l’essentiel de l’actualité est concentré sur les élections législatives et toute la tambouille qui tourne autour de la désignation des candidats. L’autre volet de l’actualité vue par l’œilleton français, c’est la guerre en Ukraine où carbure à fond une désinformation parfaitement orchestrée et à laquelle se soumettent la plupart des médias. On assiste ainsi à cette mascarade de ce pauvre soldat russe qui a tiré sur un civil et dont on va instruire un procès pour « crime contre l’humanité ». Ca frise quand même la caricature aux regards de toutes les guerres et exactions menées par les troupes américains depuis le Vietnam ! On notera que peu de voix s’élèvent, notamment à la télévision, pour dénoncer cette guerre que les Américains mènent par procuration contre la Russie et dont, quel que soit l’issue, ce sont bel et bien nous, les Européens, qui paieront l’addition.

Comme le souligne Pierre Lellouche dans un article de Valeurs actuelles (19/5) : « En tout état de cause, cette guerre va avoir des conséquences monumentales, notamment une coupure physique de l’Europe entre la Baltique et la mer Noire ainsi qu’une division profonde à l'échelle internationale entre ceux qui partagent les valeurs occidentales et ceux qui se retrouvent dans le modèle autoritaire russe. Sans compter les conséquences à long terme sur l’économie mondiale, les milliers de morts au combat, les mouvements de populations et les famines occasionnées par cette guerre. La Russie et l'Ukraine représentent le tiers des exportations de blé de la planète. Dans ce contexte, on a plus intérêt à circonscrire l’incendie qu’à souffler sur les braises. »

On notera pour compléter ce tableau que faute d’avoir du gaz et du pétrole – sans parler de l’uranium – les Européens vont devoir se chercher de nouveaux maitres et donc se rendre encore plus dépendant de l’Amérique ! Vladimir Poutine était-il le pire d’entre eux ? Que dire également de l’implication des entreprises européennes en Russie et des collaborations fructueuses nouées dans de nombreux domaines et pas des moindres – l’espace notamment. L’Europe avait une occasion de prendre son destin en main en menant la négociation avec Vladimir Poutine et en lui proposant la neutralité de l’Ukraine à l’image de la Finlande et le retrait des missiles américains dans le cadre de l’Otan. Mais, une fois de plus, démonstration est faite que l’Europe est un leurre et que l’on assiste, ô paradoxe, à l’égoïsme des nations. L’Europe a toujours été un champ de bataille. Il semble bien qu’elle le demeure.

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Les Français doivent apprendre à préférer les Français aux autres peuple

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Entretien avec Daniel Conversano publié sur Riposte laïque cliquez ici

C’est toujours du bonheur d’écouter, d’entendre et de lire un entretien avec cet esprit libre qu’est Daniel Conversano… surtout quand cet échange est mené par notre contributeur Claude Lefranc…

Je défends l’idée d’une gauche identitaire, proche du projet initial de Riposte Laïque

Riposte Laïque : Vous avez rédigé un livre ZOZ7 de conseils à Z pour l’aider à gagner en 2027. Vous avez sans ambiguïté soutenu Z au 1er tour et fait un choix de raison pour MLP au 2e. Croyez-vous à la faisabilité et pertinence de l’union des droites ?
 
Daniel Conversano : Dans le cadre des prochaines législatives, la nécessité d’un bon résultat du camp luttant contre le Grand Remplacement, notre camp en somme, aurait dû en effet déboucher sur une liste commune entre DLF (Dupont-Aignan), le RN et Reconquête. On ne reconstruit pas un programme entier, un mois et demi seulement après les présidentielles. L’échéance arrive trop vite. En revanche, sur le temps long, je ne vois pas d’avenir dans l’union des droites. Pour moi, c’est une ligne de gauche identitaire qui doit naître dans notre famille politique. Proche de celle qui gouverne au Danemark. Plus proche au fond, de l’esprit initial de Riposte Laïque que de l’idéologie de l’Action française ou celle de l’extrême droite traditionnelle. Cette gauche protectionniste sauvera les idées fortes de la droite… de la droite elle-même, si je puis dire.
 
Livre de Daniel Conversano cliquez ici
 
Avec ZOZ7, j’ai voulu montrer un chemin alternatif à Éric Zemmour, pour la deuxième campagne qu’il mènera dans cinq ans. Ces conseils peuvent être utiles à n’importe quel candidat du camp national.’L’image qu’on donne de soi représente 95% du travail dans une bataille électorale, c’est essentiellement sur ce point qu’il nous faudra évoluer.Sur le fond : insister sur les moyens d’améliorer notre compétitivité économique face à des concurrents comme la Chine, rassurer en montrant que l’humanisme est de notre côté, promettre et susciter l’allégresse, être novateur dans les réformes sociétales, devenir positif dans la définition de l’identité française (« Pro » plutôt qu’ « Anti »), louer le progrès plus encore que ne le fait la gauche.
 
Mais notre progrès, pas le leur !Même si on ne gagne pas l’élection, cet archéofuturisme doctrinal sera le meilleur fer de lance d’une victoire sur un terrain métapolitique et culturel, laquelle nous garantira l’adhésion des votants de demain à l’Européanisme – cette ligne que j’ai défendue tout au long de ce livre. Une victoire et une popularité que les idées fixes de la droite conservatrice ne nous ont jamais permis d’obtenir.Ce qui compte, ce n’est pas d’avoir raison avant les autres, c’est de gagner.Vive Zemmour, Vive la France, et SURTOUT, Vive l’Europe !
 
Riposte Laïque : Pensez-vous que l’approche de Zemmour, Philippe de Villiers et Sarah Knafo de la conjonction du RN et de LR est sociologiquement adéquate en termes de psychologie électorale pour 2027 au vu des résultats de 2022 ?
 
Daniel Conversano : Oui et non. Encore une fois, pour ces législatives, il fallait faire front contre la gauche islamophile et la Macronie, donc associer RN et Reconquête aurait pu limiter la casse. Il n’y avait pas mieux à faire en quelques semaines. Mais je ne crois pas, sur des thèmes bien précis, à l’union des droites quand elle est union des contraires. On pourrait se dire que Marine rassure l’électorat prolétaire, et Zemmour, celui des classes sociales plus élevées. Mais il y a un programme à respecter, pas deux. Soit notre programme est social, soit il est libéral. Soit il avantage les prolétaires, soit il avantage les personnes aisées. Il faut choisir. Un programme économique satisfaisant pour toutes les classes sociales, ça n’existe pas. Zemmour a visé les membres de la droite cultivée plutôt bourgeoise. Ils ne sont pas assez nombreux en France pour qu’on gagne. En 2027, il doit viser la classe moyenne et les petites gens.

Les nationalistes doivent cesser d’être tournés vers le passé

Riposte Laïque : Comment mettre en pratique l’archéo-futurisme de Guillaume Faye ? Quelle est la nécessité de cette approche ? A-t-on déjà utilisé l’archéo-futurisme dans le camp patriote ?
 
Daniel Conversano : Il faut d’abord le définir. L’archéo-futurisme est un réflexe de pensée qui selon Guillaume Faye, devrait animer la droite de demain dans chacun de ses choix idéologiques. C’est l’idée qu’il faut garder du monde d’autrefois le meilleur – par exemple, la stabilité d’une famille hétérosexuelle comme modèle, comme fondement de la société – sans se fermer aux progrès de la science et de la technique. Progrès qu’il faut même encourager, car la recherche du bien-être et la création d’un monde meilleur ne sont pas de mauvais projets en eux-mêmes. L’archéo-futurisme n’a jamais été utilisé, ne serait-ce que doctrinalement par des leaders patriotes, parce qu’il entre en contradiction totale avec l’idéalisation du passé qui constitue la mythologie même du camp national. Le camp national veut « revenir à » un état antérieur de la France. Il veut retrouver le monde d’avant. Toute idée de futurisme et d’ancrage dans les réalités électorales présentes sont mal vues par les nationalistes, qui y voient là un renoncement. Pour finir de vous répondre, l’utilité de l’archéo-futurisme serait de réconcilier les Français avec un camp identitaire enfin tourné vers l’avenir, et qui n’aurait plus cette odeur de vieille chaussette sale qui lui colle à la peau aujourd’hui. L’utilité, c’est donc se rapprocher de la victoire électorale qui nous manque terriblement. C’est le sens même de mon livre : rendre la victoire possible.
 
Est-ce qu’avant, c’était si bien que cela ?Riposte Laïque : Nous avons vu comment les Russes se sont effondrés lors de la chute de l’URSS. Et comment ils ont réussi à se reconstruire psychologiquement, culturellement, politiquement et économiquement.On peut considérer que les Européens de l’ouest sont mentalement effondrés avec les idéologies gauchistes, la culpabilisation-repentance, le consumérisme athée, les français sociologiquement africanisés ou américanisés, la vision décolonialiste et autres outils de manipulation psychologique des foules.La preuve est la faible natalité européenne face à la forte natalité des africains du Maghreb ou des ethnies noires.Un peuple qui ne croit plus en lui ne se projette pas dans le futur donc ne se reproduit pas.Que conseilleriez-vous à un politicien patriote qui voudrait rebâtir son peuple et lui redonner le mental de la France d’avant mai 68 ?
 
Daniel Conversano : Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre constat. Il n’y a pas qu’en Europe de l’ouest que le taux de fécondité est bas. Il est très bas également en Russie. Il est bas aussi en Corée du sud et au Japon, qui sont pourtant des pays économiquement dynamiques. Selon moi, les membres des pays développés font moins d’enfants parce qu’il n’est plus utile d’en faire autant qu’avant. Ce n’est un problème que dans la mesure où en France, par exemple, les Blancs doivent cohabiter avec des peuples qui n’ont toujours pas effectué leur transition démographique. Vous parlez de phénomènes qui ne me semblent pas avoir de liens entre eux. Ce n’est pas le consumérisme qui rend les Français gauchistes. Les peuples d’Europe de l’est sont également très consuméristes, ce sont des sociétés où l’apparence, avoir une belle voiture, une maison plus grande que celle du voisin, une belle femme, compte beaucoup, mais ils n’ont simplement pas les moyens de consommer autant que nous, en Europe de l’ouest.Mon conseil pour rebâtir le moral français est d’abord d’en finir avec le masochisme qui règne à droite comme à gauche. Les Français n’ont rien à se reprocher. Mai 68 est le fruit naturel des Trente glorieuses. Plus un peuple est joyeux, plus il s’attache à la liberté, et plus il en réclame. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Je suis sûr que certains de vos lecteurs, comme des membres de mon public, ont vécu mai 68 et n’en ont pas gardé un souvenir effroyable, bien au contraire. La société était extrêmement rigide autrefois. Aujourd’hui, on la trouve trop libertaire et excentrique, mais mon père par exemple, a connu l’école où on frappait sur les doigts des gauchers pour qu’ils utilisent plutôt la main droite. Etait-ce normal ? Etait-ce vraiment si bien que ça ? Il faut parler des problèmes actuels des Français et chercher à les résoudre sans les accuser de quoi que ce soit. Nous sommes victimes du multiculturalisme, victimes du terrorisme, victimes de la propagande d’Etat. Le peuple n’a rien fait de mal si ce n’est, oui, en effet, trop écouter les journalistes et leurs consignes de vote catastrophiques. Je conseillerai à un politicien patriote d’apprendre avant tout aux Français à s’aimer eux-mêmes, à être fiers de leur sang et de leur culture. Zemmour a bien commencé, mais il faut aller plus loin encore. Quand les Français redeviendront fiers de leur identité blanche et de leur être profond, ils voteront mieux.
 
Riposte Laïque : Certains patriotes ont choisi d’aller habiter en Europe de l’est qui a été protégée de la culture mondiale du soft power yankee par le glacis, le temps du communisme.En tant qu’Européen, comment voyez-vous l’évolution des communautés solidaires et résilientes des Européens en Europe de l’est et de l’ouest ?
 
Daniel Conversano : Le communisme est terminé ici depuis plus de 30 ans. Ces peuples auraient donc eu le temps d’emprunter le même chemin que la France, l’Allemagne ou l’Angleterre, pourtant ils ne l’ont pas fait. Je crois que ce qui distingue les Blancs de l’est et ceux de l’ouest dépasse la question politique. L’écart relève de l’anthropologie. Les Européens de l’est ont moins d’empathie, et sont moins sensibles à la souffrance des autres. On ne peut pas les sensibiliser aux thématiques gauchistes, ils sont trop centrés sur leur seule existence pour s’y intéresser. Il n’y a pas assez de place dans leur coeur. Contrairement à ce que vous semblez croire, ils consomment de la culture américaine et peuvent même l’apprécier, mais ils en tirent ce qu’ils y trouvent de bons, ils n’en retiennent pas l’éloge du métissage et de l’homosexualité, qui est très mal vue, par exemple en Roumanie, où je vis présentement. Pourtant, ils regardent les mêmes séries Netflix que nous, ils prennent simplement de la distance vis-à-vis de la société américaine, qu’ils voient comme un autre monde ; néanmoins, ils ont tout de même de l’estime pour les Américains et leur réussite économique. Pour résumer, je dirais que je suis confiant en la capacité des peuples de l’est à résister au remplacement ethnique, car pour en accepter le principe, il faut préférer d’autres peuples au sien et à soi-même, et ce que les Européens de l’est préfèrent à tout le reste et de loin, c’est eux-même. Leur pays, leur famille, et eux-mêmes. La société ici me semble imperméable aux discours égalitaristes et à l’éloge des peuples du tiers-monde, et de tout peuple étranger d’ailleurs.

Le sécessionnisme est interdit, mais s’il s’agit de ne fréquenter au quotidien que les nôtres, d’accord !

Riposte Laïque : Connaissez-vous le projet d’Eric Verhaeghe de sécession ?
 
Daniel Conversano : Je ne connais pas ce projet, mais le sécessionisme est interdit par la loi. À ma connaissance, on ne peut pas se mettre dans un coin de France et décider que c’est notre territoire, puis décider qui entre et qui sort de ce territoire. Maintenant, si on entend par sécessionisme le fait de ne fréquenter au quotidien que des gens qui nous ressemblent et pensent comme nous, alors oui, au fond c’est ce que nous cherchons à faire à travers notre communauté.

Je ne crois pas à un éclatement spectaculaire de la société occidentale

Riposte Laïque : Comment vous situez-vous par rapport aux preppers et survivalistes ou collapsologues comme Piero San Giorgio ? 
 
Daniel Conversano : En tant qu’identitaire blanc, je suis de fait un survivaliste. J’essaie de survivre et de rester qui je suis, face à un régime politique qui me pousse au métissage et à la haine de moi-même et de mes ancêtres. Piero San Giorgio croit plutôt en l’effondrement de la société citadine, il croit aux pénuries alimentaires, en la catastrophe économique, etc. On voit bien que l’inflation est terrible cette année, le prix du carburant a grimpé partout en Europe, même là où je vis, le prix des produits alimentaires courants augmentent sans arrêt, et selon les experts économiques, cela va empirer d’ici à la fin de l’année. Est-ce pour autant un « effondrement » au sens strict ? De ce point de vue, je partage plutôt les analyses du docteur Laurent Alexandre : il n’y aura probablement plus de famine dans les pays développés, car la production alimentaire y est abondante. C’est un exemple parmi d’autres, mais je ne crois pas à un éclatement spectaculaire de la société occidentale. Je crois à une créolisation de la France et des pays de l’ouest de l’Europe, sur un modèle brésilien. Ce n’est pas l’Europe dans laquelle je souhaite vivre, c’est certain, mais c’est mon diagnostic. Les survivalistes offrent des solutions plutôt individuelles, ou disons, groupusculaires, avec un retrait stratégique vers la campagne par exemple (le principe de la base arrière, dite « base autonome durable »). Après tout, il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier, et si une partie des patriotes choisit de s’établir loin du bruit des villes, cela pourrait être utile aux autres, notamment en cas de guerre civile. Mais c’est un scénario que j’estime aujourd’hui peu probable.

Les Français doivent apprendre à préférer les Français aux autres peuples

Riposte Laïque : Dans votre entretien du 18 janvier 22  « Zemmour est le meilleur candidat que la France ait eu depuis 40 ans » vous parlez de communauté, identité, solidarité, reconstruction, résilience, race, culture, réseautage, gramscisme, entrisme idéologique et culturel, manipulation mentale, séduction, pédagogie , etc…Les blancs sont victimes du christianisme laïcisé joint à l’idéologie universaliste droitdelhommiste. Chesterton est souvent cité avec « les vertus chrétiennes devenues folles ».Selon vous, comment concrètement agir et s’organiser pour « refaire peuple » quand les Français sont devenus « citoyens du monde », masochistes, xénophiles, étrangers à leur culture et identité ? Donc de fait le produit de la culture de masse mondialisée comme le rappelle « l’Archipel francais » de Jérôme Fourquet.
 
Daniel Conversano : « Refaire un peuple » est un projet qui commence par sa base, par le peuple lui-même, et pour lequel un homme politique seul ne peut pas réussir de miracle. Les Français doivent apprendre à préférer les Français aux autres, à se préférer à tous les autres peuples. L’entraide entre Français de souche et européens identitaires doit également être totale, instinctive, se faire sans aucune arrière pensée. On parle souvent de décadence, mais avant d’être collective, la solution à la décadence est individuelle. Je vois beaucoup de gens autour de moi qui refusent de s’engager dans une relation de couple, ou qui sont en couple depuis 10 ans et ne font pas d’enfants. Personne ne les empêche de faire ce que tous ceux qui nous ont précédé ont fait pour construire notre civilisation : se reproduire. Je ne suis pas de ceux qui pensent que l’élite est responsable de l’ensemble de nos problèmes. Il y a des fléaux contemporains évidents contre lesquels il faut lutter (à chacun de faire son examen de conscience) et qui sont la fainéantise, l’addiction aux réseaux sociaux, la consultation hystérique des faits d’actualité sur lesquels nous n’avons aucune influence, etc. Tout cela fait souffrir et empêche d’avancer sur les bons projets qui de tous temps, ont animé l’esprit des Hommes. S’épanouir, trouver un travail ou une passion rémunératrice, un compagnon/une compagne, devenir un père ou une mère, assumer ses idées dans le vrai monde, les porter, être fier de qui on est. Voilà les objectifs qu’un Européen doit se donner à lui-même. Un leader politique peut rappeler ces évidences, mais pas forcer un peuple entier à faire le nécessaire, ni encore moins le faire à sa place.

Z0Z7 : comment faire gagner Eric Zemmour à la prochaine présidentielle

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter des avis, informations et réflexions pour compléter cet entretien ? 
 
Daniel Conversano : Je vous remercie pour la qualité et la profondeur de vos questions. J’invite le lecteur curieux à commander mon ouvrage « Z0Z7 : comment faire gagner Eric Zemmour à la prochaine présidentielle » ; j’ai beaucoup travaillé sur ce livre et les solutions que j’y développe tranchent avec ce qui est habituellement proposé par notre camp. Au minimum, c’est un essai qui fera réfléchir les militants patriotes qui le découvriront et qui ne connaissent pas bien mes idées.. Merci encore pour cet entretien !
 
Entretien réalisé par Claude Lefranc

10:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Paiement en roubles et sanctions : les guignols de l’UE capitulent !

ROUSSET M 1.JPGMarc Rousset

L’UE se voit obligée d’autoriser les sociétés européennes acheteuses de gaz à ne pas respecter les sanctions qu’elle a mises en place : payer en euros ou dollars, mais pas en roubles ! Elle a finalement plié face aux exigences de Poutine de payer le gaz en roubles.

Tout acheteur de gaz russe doit ouvrir un compte à Gazprombank. Cette banque russe reçoit les paiements dans la devise du contrat, les convertit à ses frais sur un deuxième compte en roubles ouvert par la société européenne acheteuse de gaz et paie ainsi Gazprom, le fournisseur de gaz, en roubles ! Pour ne pas perdre la face, l’UE exige des sociétés européennes acheteuses de gaz une déclaration guignolesque selon laquelle leurs obligations sont remplies puisqu’elles paient en euros ou en dollars conformément aux contrats signés. La déclaration ment par omission en disant qu’elle clôt le paiement pour la livraison de gaz concernée car elle oublie de préciser que le paiement ultime a finalement été effectué par le débit en roubles sur un deuxième compte en roubles ouvert chez Gazprombank.

Pourtant les dirigeants de l’UE affirmaient que jamais au grand jamais ils n’accepteraient de payer le gaz en roubles. Il s’agit donc d’une capitulation pure et simple de Bruxelles. L’important pour la Russie est d’éviter la saisie des paiements en euros ou en dollars dans des comptes ouverts auprès des banques occidentales. De plus, ces dollars et euros sont immédiatement revendus sur le marché des changes contre des roubles avec des frais de change facturés à la société européenne acheteuse de gaz. C’est la raison pour laquelle le rouble a non seulement retrouvé son taux de change d’avant le 24 février 2022, date de l’intervention militaire russe en Ukraine, mais il l’a même dépassé, narguant l’euro en train de dévisser et même le dollar américain ! Les Occidentaux qui rêvaient de voir le rouble s’écrouler pour déclencher une inflation monstrueuse en Russie se retrouvent donc, il n’y a pas d’autres termes pour exprimer le mieux possible la réalité de la situation, tout « cons » !

Selon l’agence Bloomberg, 20 entreprises européennes ont déjà ouvert des comptes auprès de Gazprombank pour payer le gaz russe en convertissant des euros en roubles. 14 autres clients ont demandé des documents nécessaires pour les ouvrir. Et 4 ont déjà effectué le paiement en roubles !

La Russie vient de gagner par exemple son bras de fer avec l’Italie : l’ENI, le groupe énergétique italien détenu par l’État, a accepté d’ouvrir un deuxième compte en roubles. A contrario, la Pologne et la Bulgarie avaient réglé leurs achats dans la devise prévue, mais avaient refusé d’ouvrir un second compte en roubles ; Gazprom, en rétorsion, a suspendu ses livraisons, considérant que le règlement n’avait pas été effectué. Selon le journal italien La Repubblica, malgré la pantomime grotesque des guignols de l’UE, « le gaz, à raison de 155 milliards de m3 en 2021, continuera à affluer de la Russie vers l’UE ».

Quant à la politique des sanctions contre le pétrole russe, c’est aussi le fiasco le plus complet !
Les divergences entre les pays européens sont très vives ! La Hongrie, dépendante à 100 % de l’énergie russe par gazoduc et oléoduc, a chiffré à 15-18 milliards d’euros le coût d’un arrêt de ses achats de pétrole russe pour expliquer sa demande d’exemption, suite à un approvisionnement russe exclusif par oléoducs terrestres, du projet d’embargo pétrolier de l’UE.

Pour Vladimir Poutine, il est impossible pour certains pays européens d’abandonner rapidement le pétrole russe, comme le souhaite l’UE. « Il est évident que certains États de l’UE, dont la part des hydrocarbures russes dans le bilan énergétique est particulièrement élevée, ne seront pas en mesure de le faire avant longtemps, qu’ils ne pourront pas se passer de notre pétrole ». Le chef du Kremlin a ajouté qu’en abandonnant les approvisionnements énergétiques russes, l’Europe risquait d’acquitter à terme les tarifs les plus chers du monde, tandis que la compétitivité de son industrie serait sapée, avec la désindustrialisation et le chômage à la clé pour les Européens.
Selon le site pro-européen Euractiv.fr « l’UE joue sa réputation alors que la Hongrie continue de bloquer les sanctions contre Moscou ». Il est évident que les sanctions devraient viser la Russie et lui causer du tort plutôt que de causer du tort aux États membres, ce qui est hallucinant de bêtise et d’impréparation. Plusieurs États membres, tels que la Slovaquie, la République tchèque et la Bulgarie ne sont pas mécontents de voir la Hongrie monter en première ligne.

Les sanctions énergétiques ne sont ni plus ni moins qu’un suicide économique et industriel pour l’Allemagne et tous les pays européens qui ont besoin d’une énergie abondante, écologique par gazoducs (ce qui n’est pas le cas des méthaniers) et peu coûteuse.

Les responsables de l’UE, suite à la concurrence du Royaume-Uni qui voulait tirer les marrons du feu, ont aussi abandonné un projet visant à interdire aux navires de l’UE de transporter du pétrole russe, après l’opposition de la Grèce et de Chypre quant à l’impact sur leur économie. Dans les problèmes de ce type, il n’y a que la règle de l’unanimité qui peut sauver certains États, ce que souhaitait de Gaulle, contrairement à ce que veut mettre en place le fédéraliste Macron, vendeur de la France industrielle à l’encan.

Face à toutes ces difficultés la Commission européenne a dévoilé un plan de 210 milliards d’euros. L’objectif technocratique est de mettre fin à la dépendance de l’Europe aux combustibles russes fossiles d’ici 2027 et d’accélérer le passage aux coûteuses et catastrophiques énergies renouvelables. Viktor Orban a pu déclarer à ce sujet : « Cela vaut la peine de se demander s’il y a un sens à une transformation coûteuse qui ne peut commencer à fonctionner que dans quatre à cinq ans., alors que la cause de tout cela est une guerre qui se déroule en ce moment ».

Le résultat provisoire des courses, c’est que la Russie gagne plus d’argent avec ses ventes de gaz et de pétrole qu’avant la guerre en Ukraine et va réorienter son secteur des hydrocarbures vers la Chine, l’Inde, les BRICS et les pays émergents. Vladimir Poutine a pu déclarer « Commettre un tel autodafé, un tel suicide économique, c’est évidemment leur problème. Nous devons agir de façon pragmatique et tenir tout d’abord compte de nos propres intérêts ( ..). Le résultat des actions chaotiques de nos partenaires a été une hausse de nos revenus du secteur des hydrocarbures, les changements sur le marché pétrolier étaient de nature « tectonique (…). Il est peu probable qu’on pourra refaire des affaires comme avant. »

La Russie croule donc sous les excédents financiers. Ses profits avec la hausse du baril sur les marchés internationaux sont supérieurs à ce qui était anticipé dans les prévisions budgétaires russes. Les sanctions de l’UE sont un échec majeur. La Russie s’enrichit tandis que « les pauvres bougres qui fument des clopes et roulent au diesel » s’appauvrissent en France et en Europe !

Le paiement en roubles du gaz russe, l’embargo par l’UE du pétrole russe, c’est un travail d’idéologues, d’enfants de chœur, d’amateurs irresponsables, de traîtres immigrationnistes et droit-de-l’hommistes, pris subitement d’une rage folle, suicidaire et gratuite pour faire une guerre économique à la Russie qui n’est pas la nôtre, mais celle de l’Amérique !

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01:25 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |