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vendredi, 30 juin 2023

« L’ONU est l’endroit où l’on prend la température du monde » (un ancien secrétaire général de l’organisation)

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Didier Lecerf

Il y a quelques heures, Ravina Shamdasani, la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a appelé la France à « s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre » avant d’appeler les autorités « à garantir que le recours à la force par la police pour s’attaquer aux éléments violents lors des manifestations respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité »…

Pour mémoire, rappelons que ce HCDH, rattaché au Secrétariat général de l’ONU, a été créé en décembre 1993 par l’Assemblée générale dont de nombreux Etats membres violent allégrement les droits les plus fondamentaux d’une partie ou de la totalité de leurs habitants. Rappelons aussi que parmi les 15 membres du Conseil des droits de l’homme du "Machin" (dixit De Gaulle) élus en 2021 se trouvent, outre la France et le Royaume-Uni, Cuba, la Chine, le Pakistan, l’Ouzbékistan, la Russie ou encore le Sénégal où 23 personnes au moins ont été tuées lors des manifestations qui ont eu lieu  au début du mois…

Déjà en 1955 Albert Camus écrivait : « La bonne manière d’entrer aux Nations unies est de froisser leur charte immaculée. Pour l’ONU, comme pour le marquis de Sade, on ne s’unit bien que dans le viol ».

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Une fois n'est pas coutume, paraphrasons Churchill...

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C’était il y a quelques décennies… Il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut entendre...

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Un extrait du numéro d’octobre-novembre 1982 de Pour une force nouvelle, le journal du Parti des forces nouvelles (PFN)

« (…) Il serait grotesque de déclarer que l’immigré porte en lui le gêne de la petite délinquance. Et nous ne le pensons pas. Mais n’est-il pas aussi absurde de nier ou d’oublier que le problème de la délinquance juvénile est trop souvent lié à l’immigration ? Et particulièrement à l’immigration maghrébine. (…) Il y a un problème. C’est évident. Ses causes sont multiples. Le chômage très souvent : plus d’un tiers des musulmans de moins de 25 ans, généralement fils d’immigrés, sont sans travail. Dans l’ensemble, la scolarité en France ne leur a pas permis d’acquérir une formation supérieure à celle de leurs parents. Ils ont en revanche assimilés le système de valeur dénigrant le travail manuel et les "métiers d’immigrés". Mais le chômage n’explique pas tout puisque la délinquance est bien souvent le fait de jeunes de moins de 16 ans. Le mal est plus profond : alors que les enfants d’immigrés d’origine latine (Espagnols, Portugais, Italiens) se sont adaptés à la vie de notre pays, les enfants de Nord-Africains se sentent profondément déracinés. Ni français, ni arabes (ils parlent souvent très peu la langue de leurs parents), ils ne se sont absolument pas assimilés à notre société et n’envisagent pas un retour dans leur patrie. Or la population d’origine musulmane croît très vite. Beaucoup plus que l’ensemble de la population française. Grâce au simple dynamisme de leur fécondité, les musulmans de France seront vraisemblablement plus de 5 millions en l’an 2000. Si cette population reste concentrée dans quelques grandes villes et quelques quartiers, comme c’est le cas aujourd’hui, il est évident que les affrontements ethniques et les "rodéos", comme ceux de Lyon et de sa banlieue l’an passé, seront de plus en plus nombreux. Il y a donc des mesures minimum à appliquer dès aujourd’hui (…). Malheureusement, Monsieur Defferre, ferme dans ses paroles, ne l'a jamais été dans ses actes. Il préfère, lorsque se produisent de graves incidents ethniques, accuser de mythiques provocateurs d’extrême droite. C’est plus facile, mais c’est aussi plus dangereux ».

Un extrait de Pour la France, le programme du Front national de Jean-Marie Le Pen et de Jean-Pierre Stirbois, publié en février 1986

« Si le Front national se préoccupe de l’immigration, c’est d’abord parce qu’elle concerne au premier chef les conditions de vie des Français, en particulier des plus modestes de nos concitoyens. Les cités des grands ensembles où les conditions de vie sont les plus difficiles sont aussi celles où il y a le plus d’immigrés. (…) C’est la cohabitation d’hommes et de femmes aux cultures, aux mœurs, aux modes de vie différents et souvent incompatibles avec les habitudes de vie des Français qui crée le mal des grands ensembles. Dans la réalité de tous les jours, le heurt des cultures est parfois difficile à supporter. Encore faut-il ajouter que le déracinement des populations étrangères débouche sur une délinquance grave. (…) La liaison entre immigration et insécurité est incontestable. (…) l’immigration est devenue un problème grave pour la vie quotidienne des Français et pour l’avenir de la France. Elle constitue non une chance mais une charge et une menace. (…) Dans quelques années, les 6 millions d’immigrés qui sont actuellement chez nous risquent d’être encore plus nombreux (…). D’ores et déjà des enclaves étrangères se constituent dans les villes et échappent à l’autorité commune. (…) L’alternative est la suivante :

  • Accepter la fatalité, c’est-à-dire la présence et la multiplication de communautés étrangères vivant sur notre sol, isolées autour de leurs propres valeurs sinon de leurs propres chefs (…). C’est (…) se préparer des lendemains qui déchanteront car une fois engagé sur la logique d’une société multiculturelle, il faudra renoncer à l’état de droit et admettre que des droits différents s’appliquent à des communautés différentes.
  • Rester fidèle à la tradition française d’assimilation et placer les étrangers devant les choix suivants : devenir pleinement français ou partir. C’est-à-dire connaître et aimer la France et adopter ses valeurs et sa loi civile. Cela n’exclut pas de rester fidèle ni à ses origines, ni à ses traditions, pour peu qu’elles ne soient pas incompatibles avec les normes culturelles et le droit français ».

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Les audaces de Sahra Wagenknecht

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Outre-Rhin, Jean-Luc Mélenchon est de sexe féminin et s’appelle Sahra Wagenknecht, l’une des vedettes de la scène politique allemande. Ses prises de position récentes la mettent presque en rupture avec les responsables du parti contestataire de gauche radicale, Die Linke (« La Gauche »).

À 53 ans, cette originaire d’Iéna en République démocratique allemande (RDA) a l’habitude des polémiques. Elle applique ce que la philosophe belge Chantal Mouffe, théoricienne du « populisme de gauche », conçoit comme la « démocratie agonistique », soit un système de relations politiques qui ne repose pas sur la recherche permanente du consensus. Sahra Wagenknecht se méfie du compromis qu’elle assimile à tort à de la compromission.

Sa notoriété contraste avec son parcours militant particulièrement incorrect pour le système en place. Née d’un père iranien et d’une mère allemande de l’Est, elle s’engage adolescente dans la Jeunesse libre allemande, l’organisation officielle des jeunes en RDA. Début 1989, elle adhère au SED, le Parti socialiste unifié d’Allemagne qui gouverne Berlin-Est depuis 1949. Aux lendemains de la chute du Mur de Berlin en 1989 et de la disparition de la RDA en 1990, elle accompagne la transformation du SED en Parti du socialisme démocratique (PDS). Elle s’investit dans la tendance marxiste la plus orthodoxe, la Plate-forme communiste, qui salue l’action de Joseph Staline et joue sur la nostalgie grandissante de la RDA.

L’équivalent occidental de la Stasi, en plus puissant et en plus hypocrite, l’Office fédéral de protection de la Constitution surveille très tôt cette nouvelle Rosa Luxemburg. En 2007, elle participe à la création de Die Linke. Soutien du Vénézuélien Hugo Chavez et du Bolivien Evo Morales, hostile à l’OTAN, Sarah Wagenknecht approuve le mariage pour tous. Députée allemande au Parlement dit européen de 2004 à 2009, elle accède à la vice-présidence de Die Linke en 2010 et y reste jusqu’en 2015. Depuis 2009, elle siège au Bundestag en tant qu’élue de la Rhénanie du Nord – Westphalie. Elle co-préside même le groupe parlementaire entre 2015 et 2019.

Cette ancienne étudiante en philosophie et en économie épouse en secondes noces en 2014 Oskar Lafontaine aujourd’hui âgé de 79 ans. Dirigeant du Parti social-démocrate SPD de 1995 à 1999, il est ministre-président du Land de la Sarre de 1985 à 1998. Le chancelier Gerhard Schröder le nomme en 1998 ministre fédéral des Finances. Mais il en démissionne quatre mois plus tard en 1999 parce qu’il n’accepte pas le tournant néo-libéral de la sociale-démocratie. Après bien des péripéties politiques au cours desquelles il réclame la dissolution de l’euro, il parvient à fonder Die Linke qui réunit le PDS devenu le Parti de gauche et des anciens Allemands de l’Ouest rassemblés dans l’Alternative électorale travail et justice sociale. Sahra Wagenknecht incarne alors la figure du principal courant interne d’opposition, La Gauche anticapitaliste.

Elle s’enflamme pour Podemos en Espagne et La France insoumise. Elle lorgne avec envie vers les Italiens du Mouvement Cinq Étoiles. En 2018, elle pose en gilet jaune devant l’entrée de la Chancellerie fédérale. Le milieu politico-médiatique allemand bien plus compassé qu’en France n’apprécie pas sa liberté de ton.

Ainsi, dès 2015, met-elle en garde ses amis de Die Linke sur l’ouverture inconsidérée des frontières. Elle estime en effet qu’« une frontière ouverte à tous, c’est naïf ». Elle veut néanmoins le maintien des conditions libérales d’accès au droit d’asile… En 1996, elle co-signe avec le journaliste Jürgen Elsässer, ancien militant de gauche rallié au national-conservatisme, Vorwärts und vergessen ? Ein Streit um Marx, Lenin, Ulbricht und die verzweifelte Aktualität des Kommunismus (« En avant et oublier ? Une dispute sur Marx, Lénine, Ulbricht et l'actualité désespérée du communisme »), une discussion argumentée sur le poids de l’héritage communiste dans la société allemande.

Hors de Die Linke, elle lance en 2020 un mouvement d’action publique Aufstehen (« Debout » ou « Se lever »), sans grand succès populaire. Un an plus tard paraît son essai, Die Selbstgerechten. Mein Gegenprogramm – für Gemeinsinn und Zusammenhalt qu’on peut traduire imparfaitement par  « Les bien-pensants. Mon contre-programme. Pour le sens de la communauté et la cohésion ». Dans la continuité de l’État économique fermé de Fichte, elle prône un État national fort, veut une limitation draconienne de l’immigration et qualifie de « pharisiens » Black Lives Matter et Fridays for Future (les grèves lycéennes du vendredi pour le climat lancées par la délicieuse Greta Thunberg). Elle critique une gauche multiculturaliste ultra-libérale progressiste.

S’élevant contre les sanctions qui s’abattent sur la Russie tant par intérêt socio-économique que par tropisme politique, Sahra Wagenknecht organise le 25 février 2023 un imposant rassemblement pacifiste devant la Porte de Brandebourg à Berlin. Elle bénéficie de l’aide d’Alice Schwarzer. Ancienne élève de Michel Foucault, rédactrice en chef du magazine EMMA, cette octogénaire est une fervente féministe universaliste qui pourfend la pornographie et la prostitution. Cette ardente pacifiste co-signe en 2010 un ouvrage qui attaque l’islamisme au nom des valeurs féministes occidentales.

Outre des pacifistes, des militants de Die Linke et des féministes, cette manifestation attire de nombreux sympathisants de l’AfD (le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne). Quelques semaines plus tard, l’AfD invite Sahra Wagenknecht à la rejoindre. Le 10 juin dernier, la direction de Die Linke la somme de se démettre de son mandat de députée, ce qu’elle refuse, précisant l’absence constitutionnelle du mandat impératif.

Le microcosme politicien lui prête maintenant l’intention de fonder un nouveau parti qui pourrait selon les baromètres d’opinion obtenir près de 20 % des suffrages aux dépens de Die Linke et, surtout, de l’AfD. Régulièrement interrogée sur son avenir, elle répète qu’elle pense plutôt à un engagement intellectuel sans toutefois exclure la moindre hypothèse politique.

Sera-t-elle l’ultime recours d’une caste qui assiste avec effroi à la croissance dans les intentions de vote de l’AfD ? Osera-t-elle au contraire se libérer des clivages conventionnels et se rapprocher de l’AfD afin de constituer un front de salut national et populaire ? On n’a pas fini de parler de Sahra Wagenknecht.

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°80, mise en ligne le 27 juin 2023 sur Radio Méridien Zéro.

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Mort de Nahel : la guerre civile a-t-elle commencé ?

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Bernard Germain

Commençons par présenter les principaux acteurs de ce « fait divers » qui embrase tout le pays et le met au bord de l’explosion.

D’un côté, un policier - motard de son état - 38 ans, 9 lettres de félicitations et 2 médailles notamment pour actes de courage.

De l’autre Nahel, 17 ans, 15 mentions (sans inscription) à son casier judiciaire et 5 refus d’obtempérer au compteur, avant celui de mardi où il trouvera la mort au volant d’une voiture alors qu’il n’a pas de permis et donc pas d’assurance.

Comme d’après son prénom et les photos, il s’agit d’un jeune d'origine maghrébine, il va certainement s’en trouver pour dire qu’il a été contrôlé au faciès. Mais non, ce n’est pas pour sa tête qu’il a été contrôlé, mais parce qu’ils s’est fait repérer pour ses multiples infractions au code de la route ce matin-là. Donc deux motards ont été envoyés pour contrôler le véhicule, le conducteur et le verbaliser.

Que s’est-il passé lors du contrôle soldé par la mort du conducteur. Personne ne peut répondre précisément. Par exemple qu’est-ce qui prouve que le passager avant n’avait pas une arme ? Il s’est enfui après la mort du conducteur. Donc il y a une enquête et il est normal d’attendre ses conclusions.

Mais pas pour le président de la République qui déclare dans les minutes qui suivent que la mort de ce jeune est «inexcusable». Idem pour le Premier ministre qui déclare à l’Assemblée nationale, que le policier qui a fait feu «n’a pas respecté les règles d’engagement». Les plus hauts personnages de l’État violent les principes les plus fondamentaux d’une société démocratique et avant même le résultat de l’enquête déclarent que ce policier est coupable. C’est un scandale absolu.

Mais si en haut, on est capable de déraper ainsi, il ne faut pas s’étonner qu’à la suite, en bas, on assiste à tout et n’importe quoi. Ainsi, au plan politique, tout ce qui peut se regrouper sous le vocable «gauche» a sombré dans un délire anti-police. C’est à qui sortira la plus grosse énormité. Celle qui revenait le plus était la célèbre « la police tue ».

Si ces gens étaient raisonnables et objectifs, ils devraient dire, selon leur logique : « Un policier a tué sans raison valable un jeune ». Mais non, la gauche « essentialise » comme on dit maintenant. C’est-à-dire qu’ils pratiquent exactement et en permanence ce qu’ils reprochent aux autres (l’"extrême droite").

Appliquons cette façon de faire au drame d’Annecy… où l’on a vu un « Syrien » frapper à coups de couteau des petits enfants. Cela donnerait : « Les Syriens tuent les petits enfants à coup de couteau ». Vous imaginez le scandale que cela ferait ? Celui qui s’aventurerait à faire une pareille déclaration se retrouverait automatiquement traduit devant la 17° chambre correctionnelle. Pourtant, c’est ce que la « gauche » passe son temps à faire, sans que cela ne déclenche les réactions que cela devrait. On me permettra aussi de m’indigner devant l’odieuse et immonde récupération que pratiquent sans vergogne la gauche et tous les bien-pensants à l’occasion de la mort de Nahel.

Quant nous avons dénoncé l’abominable assassinat de Lola, nous avons été calomniés et vilipendés. Nous avons été traités de « vautours qui instrumentalisent la mort d’une petite fille de 12 ans » du fait de notre soi-disant racisme. Bref nous étions des personnages abjects qui avaient l’indécence de penser que le pays devait descendre dans la rue pour exprimer son indignation et son dégoût face à l’horreur de la mort de Lola due à une clandestine algérienne qui n’avait rien à faire sur notre territoire puisqu’elle faisait l'objet d'une OQTF.

Mais curieusement, pour Nahel, au "palmarès" pourtant déjà conséquent en terme de délinquance et de refus d’obtempérer, la gauche n'a aucun problème à s’emparer du sujet, à dénoncer, à en faire des caisses... Et pas seulement elle !

D’ailleurs à ce sujet, on a quand même vu des choses incroyables, même époustouflantes. Par exemple, Macron a fait sa déclaration ("c’est inexcusable") depuis l’hôpital militaire de Marseille. Moi, je pensais qu’il aurait pu saisir l’occasion pour rendre hommage à Alban Gervaise, médecin militaire qui travaillait dans cet établissement et qui a été égorgé au cri de Allahu Akbar, il y a quelques mois. Mais non, Macron n’y a pas pensé, il n’a pensé qu’à Nahel… Sans doute l’émotion.

De plus, j’ai été pour le moins stupéfait de la décision de la présidente de l’Assemblée nationale de faire observer une minute de silence à la mémoire de Nahel. Minute observée par TOUS les députés, y compris par les quelques députés du RN qui se trouvaient dans l’hémicycle. Ce qui m’amène à me poser une question : Pourquoi n’y a-t-il pas eu de minute de silence à l’Assemblée nationale pour Lola ?… sans doute que Nahel vaut mieux que Lola.

Et puis il y a la cohorte des acteurs, des sportifs, des intellectuels, bref des gens célèbres qui ont pris position. Là, il faut reconnaître que cela envoyait du lourd. Du très lourd. Le pompon étant indiscutablement décroché par Kylian M’Bappé. Excellent dans le football, mais absolument pitoyable quand il s’exprime sur Nahel. Voici son tweet : « J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable. Tout mes pensées vont pour la famille et les proches de Nahel, ce petit ange parti beaucoup trop tôt »

On observera d’abord que SA France n’est pas LA France. Et ensuite qualifier Nahel de « petit ange » faut être en plein délire pour oser écrire ça. Moi je ne connaissais qu’un « petit ange », c’était Lola et elle n’a pas eu droit à un tweet de Kylian M’Bappé. Sans doute parce qu’elle ne faisait pas partie de SA France.

Mais revenons au problème des refus d’obtempérer. En 1993, il y a eu 1 099 refus. En 2021, il y e a eu 27 756 selon le ministère de l’Intérieur.

Ces 27 756 refus ont amené 201 tirs, qui ont provoqué la mort de 13 personnes. Sur ces 13 morts, 8 ont été jugés tués sans infraction avec la Loi. 5 ont été jugés problématiques et ont occasionné des poursuites contre les auteurs des coups de feu. Ces 5 morts problématiques, chacune étant dramatique, représentent donc 0,0002 % par rapport aux 27 756 refus d’obtempérer. On ne peut donc nullement dire qu’il existerait un grave danger de mourir pour les citoyens lorsqu’ils sont contrôlés.

D’ailleurs, pour éviter tout problème, ne serait-il pas plus simple d’accepter de s’arrêter lorsque la police le demande ? J’observe que ceux qui pleurnichent aujourd’hui refusent ce principe tout simple et considèrent qu’il est normal de ne pas s’arrêter.

Quant au policier en cause, il vient d’être placé en détention provisoire. Par lâcheté des autorités. Pourquoi ? Pour essayer de calmer ceux qui veulent sa peau et appellent à l’insurrection.

Or, il aurait suffit de le mettre sous contrôle judiciaire. Il n’allait pas quitter la France pour échapper à la Justice. Mais il fallait donner des gages à la « diversité », donc il se retrouve en prison.

Ce serait intéressant de voir les réactions si les responsables syndicaux de la police disaient, « vu ce qu’on constate presque à chaque fois, si les autorités nous envoient au front pour défendre la République, mais ne nous défendent pas lorsque nous faisons notre travail et qu’il y a des morts, alors déposons nos armes, refusons de les porter tant qu’on nous accable si nous les utilisons ».

Une police refusant de porter ses armes et de les utiliser afin de ne pas être accablée… à mon avis, l’État ne mettrait pas longtemps avant de revoir sa position.

Mercredi soir, dans une multitude de villes, l’insurrection et de nombreuses violences ont été constatées. Du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest du pays. On ne compte plus les voitures brûlées, les écoles et autres médiathèques détruites, ainsi que les mairies et bâtiments et services publics dégradés. Même la prison de Fresnes a été attaquée avec pour objectif de libérer les prisonniers. Du jamais vu.

Jeudi après-midi il y a eu une marche « blanche » à Nanterre. Je l’ai regardée. J’avoue avoir été frappé par deux choses. La première c’est l’attitude de la mère qui ne semblait pas du tout affectée alors que son fils était mort. Elle souriait, envoyait des baisers et faisait des signes à de nombreux participants. J’ai vraiment beaucoup de mal à comprendre son attitude. La seconde, c’est la présence d’Assa Traoré sur le camion où était la mère. Elle a réussi à s’immiscer dans cette marche, arrivant avec ses tee-shirts «Justice pour Nahel». Un monument de récupération. Quant à la fin de la marche, elle a bien sûr dégénérée en affrontements avec la police.

Le gouvernement ne s’y est pas trompé. De 2 000 hier on est passé à 40 000 policiers mobilisés ce soir pour assurer l’ordre public. Est-ce que la guerre civile a commencé en France ? On est en droit de penser que oui, en tout cas nous allons le savoir dans pas longtemps. Pourquoi ?

D’abord parce que par peur de nouvelles émeutes telles celles de 2005, la classe politique dans son ensemble a, par lâcheté, capitulé sur tous les plans devant les «quartiers» depuis des années. Ensuite, le laxisme de la justice qui au lieu d’appliquer le principe de Maurice Berger (spécialiste de la violence), de sanctionner dès la première infraction, passe son temps à dire aux jeunes «attention, ne recommencez pas» et n’impose aucune sanction dès le premier acte. Résultat : un sentiment d’impunité qui avec les années devient la certitude qu’on peut faire n’importe quoi aucune sanction n’en découlera.

Le résultat de tout cela est un constat consternant, mais indiscutable.

Il y a en France de plus en plus de zones, de quartiers, de villes dans lesquels les marchands de drogue qui sont les alliés des islamistes sont devenus les maîtres où les lois de la République ne s’appliquent plus. D’ailleurs de nombreuses inscriptions étaient visibles sur les murs «Ici on est chez nous». Et de ce point de vue, la police est vue comme une bande armée étrangère qui vient essayer de conquérir un territoire qui n’est pas le sien. D’ailleurs, dans ces zones, la police ne rentre quasiment plus -interdite de séjour- et les lois de la République ne s’appliquent plus.

Il y a eu des émeutes en 2005. Par peur de les voir se déclencher à nouveau, depuis des années, on accepte tout, sans réaction appropriée. Par lâcheté. Les gouvernants, tous les gouvernants, ont cru éviter le renouvellement de ces affrontements en mettant la poussière sous le tapis. Ils sont aujourd’hui rattrapés par la patrouille, mais doivent faire face aux mêmes problèmes dans des conditions bien pire qu’en 2005. Cette nuit risque d’être particulièrement violente, partout en France.

Est-ce la guerre civile qui a commencé… j’ai tendance à penser que oui.

Mais si ce n’est pas le cas cette fois-ci, il est évident que l’existence de ces zones conquises par les dealers et les islamistes seront, un peu plus tôt ou un peu plus tard, une source d’explosion sociale. C’est certain. Seule la date est encore une source d’interrogation.

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jeudi, 29 juin 2023

Banlieues en feu sur fond de pression politique et médiatique

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« Entre ici, Nahel, avec ton terrible cortège

de refus d’obtempérer… »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Un adolescent a été tué lors d’un contrôle routier à Nanterre auquel il n’a pas voulu se soumettre ; qu’en pensez-vous ?

En tant que père, je n’imagine pas… et n’ai d’ailleurs jamais imaginé… que mes enfants pourraient… ou auraient pu… ne pas obtempérer à un ordre de la police sur la voie publique, ni qu’ils puissent tenter de s’enfuir, qui plus est en menaçant un représentant des forces de l’ordre pour cela. Question d’éducation… Je me rappelle qu’un jour, avec un de mes fils qui devait avoir une dizaine d’années, nous cherchions notre route (nous n’avions pas encore de GPS) et apercevant un commissariat, je lui ai dis que nous allions demander notre chemin aux policiers… À ma grande stupéfaction, mon fils a semblé effrayé et ne voulais pas qu’on le fasse. Je lui ai demandé pourquoi et il m’a répondu qu’il n’aimait pas la police, qu’il en avait peur. Je me suis enquis de savoir s’il avait quelque chose à se reprocher et s’il était un bandit ? Il m’a évidemment répondu que non. Je lui ai donc expliqué qu’alors, non seulement, il n’avait rien à craindre des policiers et qu’au contraire, ils étaient là pour assurer la sécurité et la protection des honnêtes gens : le seul discours, me semble-t-il, à tenir à un enfant de dix ans… Si mes enfants devaient par la suite nuancer un tel propos – comme il peut m’arriver de le faire moi-même – il n’en reste pas moins que sur le principe et sur le fond, un parent responsable n’en a pas d’autre à tenir.

Et en tant que citoyen, qu’est-ce que cela vous inspire ?

Comme à tous les conducteurs, des policiers chargés de la circulation m’ont déjà à plusieurs reprises demandés de stopper mon véhicule et de leur présenter mes papiers pour qu’ils les contrôlent. J’ai toujours obtempéré et ne me suis jamais senti en danger… Pas davantage quand il m’est arrivé d’être verbalisé pour des infractions mineures (et même si, tout au fond de moi-même, les noms d’oiseaux à leur intention n’étaient pas forcément aimables). Pourquoi personne ne fait-il remarquer que le moindre automobiliste est aujourd’hui traqué, verbalisé, condamné pour des excès de vitesse parfois limité ou parce que son véhicule présente un défaut de réglementation minime, tandis qu’on semble considérer parfaitement normal de rouler à fond la caisse dans les rues d’une ville après avoir selon les premiers éléments de l’enquête rapportés de source policière, commis plusieurs infractions au code de la route ? Pas un mot sur les dangers que cet adolescent et ceux qu’il véhiculait ont pu faire courir aux habitants de Nanterre qu’ils ont pu croiser. Et ce n’était pas une première fois, car, comme le rapporte Le Figaro : « L’adolescent, au volant ce jour-là d’une Mercedes immatriculée avec une plaque polonaise, qu’il conduisait sans permis, avait déjà fait l’objet de douze interpellations pour des délits divers, selon des sources concordantes. Au traitement des antécédents judiciaires, son nom était rattaché à quatre refus d’obtempérer. Certains ont été classés sans suite, un autre a débouché sur la mise en place d’une mesure éducative prononcée par un juge des enfants, d’après Europe 1. Enfin, son dernier refus d’obtempérer – le quatrième, avant le drame – remonte au 24 juin. Nahel avait alors été placé en garde à vue et devait comparaître devant le tribunal des enfants en septembre prochain. Ce qui ne l’a pas empêché de recommencer trois jours plus tard. » 

Aujourd’hui, une fois de plus, les banlieues flambent après la mort tout de même tragique de cet adolescent…

Tragique par la mort d’un adolescent « connu des services de police » ou tragique parce que les médias, une grande partie de la classe politique et jusqu’au gouvernement la présentent « tragiquement », les uns pour jeter de l’huile sur le feu, les autres par lâcheté d’être lynchés médiatiquement ?

Ceux qui « jettent de l’huile sur le feu » sont les représentants de la NUPES et la floppée d’association anti-çi, pro-ça… Mais les lâches, pouvez-vous préciser ?

Avant même que les enquêtes internes de la police rendent leur conclusion sur une éventuelle mise en cause policière – la présomption d’innocence ne s’appliquant visiblement qu’aux présumés bandits ou aux auto-proclamées « chances pour la France » – Emmanuel Macron, président de la République, Elisabeth Borne, Première ministre et Gérald Darmanin n’ont pas manqué de s’exprimer. Ainsi, le premier a considéré que « rien, rien ne justifie la mort d’un jeune » : un jeune aurait donc par principe toute impunité d’exercer un droit de désobéissance, de violence, de sauvagerie, Ah bon ! dont acte !… La deuxième déclarant que « les images choquantes diffusées montrent une intervention qui ne semble manifestement pas conforme aux règles d’engagement de nos forces de l’ordre (…) (elles) donnent à penser que le cadre d’intervention légal n’a pas été respecté », mais est-ce à elle de faire ces commentaires ou au procureur de la République une fois l’enquête interne terminée ? Quant au troisième, il « a fait part de son choc face aux images (du tir policier sur la voiture) » : la cause est donc entendue : le policier est coupable et le fou du volant devrait peut-être être inhumé au Panthéon, pourquoi pas ! « Entre ici, Nahel, avec ton terrible cortège de refus d’obtempérer… » (source France Info qui a confirmé que garçon « avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end précédant les faits pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants (et qu’) il avait été déjà mis en cause pour un autre refus d’obtempérer, en 2022). Et la justice dans tout cela ? Quelle indépendance, après de telles charges politiques contre les policiers mis en cause ? J’ignore encore, comme tout le monde d’ailleurs, ce qui s’est réellement passé ; peut-être que le policer qui a ouvert le feu est un imbécile, un salaud ou un criminel, voire les trois à la fois : c’est à la justice de se prononcer et à elle seule, mais sans pression d’aucune sorte, ni politique, ni médiatique. Imagine-t-on que le policier incriminé puisse désormais être mis hors de cause ? Et s’il était, preuves à l’appui, reconnu que son collègue et lui ont agi dans les règles pour se protéger d’un danger réel ? Tous ceux qui beuglent « La police tue ! » reconnaîtraient-ils leur erreur ?

Entre les incendiaires et les irresponsables, cela ne va pas être simple de rétablir l’ordre dans les banlieues en feu…

Il y aurait bien la solution de demander au groupe Wagner, moins occupé à l’autre bout du continent depuis quelques jours, mais ce serait encore faire appel à de la main-d’œuvre étrangère… enfin, pour une fois, hein !… Quoique, je dis ça, je dis rien…

Philippe Randa a récemment publié La France macronisée (Chroniques barbares XX) aux Éditions Dualpha, 254 pages, 27 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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QUE D’ÉMOTION POUR LA MORT D’UN « JEUNE » BIEN CONNU DES SERVICES DE POLICE…

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La mère éplorée du conducteur Nahel

cet après-midi lors de la marche blanche à Nanterre ¹

Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Lorsque la petite Lola a été assassinée par une Algérienne en situation irrégulière, on a fait moins de bruit : les excités de la France insoumise étaient bien silencieux !

Si, apparemment, d’après les premières images, le policier auteur du coup de feu mortel et son collègue n’étaient pas en danger, on peut, on devrait, légitimement se poser une question :

  • que faisait un jeune mineur, sans permis de conduire, au volant d’une voiture de location, un matin à Nanterre ? Sa mère ne s’occupait pas de lui ? Il n’allait plus à l’école, n’avait pas de travail ?
  • La précipitation avec laquelle Macron a condamné l’acte du motard, sans attendre les conclusions de l’enquête, est indigne de la fonction qu’il prétend indûment assumer !

Le pédigrée de la victime nous indique qu’elle était coutumière du fait, à savoir ne pas obéir aux sommations lui intimant l’ordre de  s’arrêter.

Moralité de l’affaire, si ce jeune des cités avait respecté l’ordre de stopper, il serait encore en vie. (cqfd)

Conséquences statistiques : un délinquant potentiel de moins en France,  un flic de moins dans les effectifs… Et, surtout, des millions d’euros pour les dégâts commis par les émeutiers anti-police, disons carrément « anti-France ». CONtribuables « franchouillards », à vos bourses !

Détail amusant : le député LFi Martens Bilongo, pourtant d’origine africaine, a été prié de déguerpir rapidement par les « jeunes » des cités  Nanterre, alors qu’il venait en « récupération » de leur douleur. « L’arroseur arrosé, en quelque sorte » !

¹ Chacun a sa façon d'exprimer sa tristesse, dit-on...

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Situation insurrectionnelle : la réaction du Parti de la France

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Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France

La situation insurrectionnelle dans différentes villes de France colonisées par l'immigration afro-maghrébine est directement imputable à l'attitude lamentable de nos gouvernants suite à l'élimination d'un mineur délinquant à Nanterre par un agent de police.

En prenant partie pour le jeune voyou multirécidiviste, gouvernement, politiques, médias, vedettes sont les complices directs des émeutiers qui n'attendaient qu'une étincelle pour faire exploser leur haine et leur violence à l'égard de la France et des Français.

Il s'agit clairement d'émeutes raciales. Ces gens ne veulent pas vivre avec nous mais nous imposer leurs us et coutumes par la sauvagerie et la terreur.

C'est pourquoi le Parti de la France propose d'établir un couvre-feu dans toutes les villes de France touchées par cette guérilla urbaine, avec l'aide de l'armée s'il le faut. En plus de cette mesure d'urgence, il apparaît évident que, pour rétablir la sécurité des Français, une remigration massive des populations allogènes doit être engagée sans tarder et avec la plus grande fermeté.

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Le hijab reste interdit dans le sport, une victoire contre l’islamisme.

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Michel Festivi 

Le Conseil d’Etat vient de rendre sa décision. Contre l’avis de son rapporteur public, ce qui est à souligner, la plus haute juridiction administrative française a décidé que la Fédération française de football peut édicter les règles qu’elle estime nécessaire au bon déroulement des matchs.

Dès lors l’article du règlement de la FFF qui « interdit tout port de signe ou tenue manifestant une appartenance ostensiblement religieuse, politique, philosophique ou syndicale » a été validé.

C’est incontestablement une victoire contre l’islamisme et contre la pénétration du frèrisme dans toutes les sphères de la société, même si le combat est très loin d’être gagné.

Car le hijab est fondamentalement l’un des symboles de l’islam conquérant. Comme le souligne Guylain Chevrier, docteur en histoire, enseignant et ancien membre de la mission laïcité du Haut Conseil à l’Intégration : « N’oublions pas que le hijab est un instrument de soumission », selon une tribune du FigaroVox du 28 juin dernier.

Très justement, il rejette les faux arguments des nupes et autres islamo-gauchistes : « Le voile est un symbole de soumission religieuse à une conception inégalitaires des rapports entre les sexes ». Ce n’est pas du tout une liberté vestimentaire parmi d’autres, comme nous le serinent les tenants de l’extrême gauche, ou les écolos-islamistes.

Si on lit le coran tout simplement, texte incréé de la révélation de dieu à Mahomet, on y découvre des dizaines de versets qui relèguent la femme bien loin derrière l’homme, comme des dizaines de versets relèguent les incroyants, les associateurs, les juifs et les chrétiens bien loin derrière les croyants au dieu des musulmans. Il suffit tout simplement de les lire, sachant que ces versets n’ont jamais été remis en cause par toutes les autorités de l’islam, qu’elles soient chiites, sunnites, ou d’autres branches minoritaires, que ce soit en France ou partout dans le monde. Au contraire, les quelques musulmans qui ont voulu faire officiellement supprimer ces versets ont été soit passés par le fil de l’épée, soit aux mieux rejetés de leur communauté.

En réalité, ces hijabeuses qui ont formé ce recours, ne sont que le bras armé de l’islam militant, comme le décrit fort bien Guylain Chevrier dans sa chronique, rappelant fort à propos, certaines sourates du coran.

Que cela plaise ou non, que cela déplaise ou non, le texte coranique, considéré par les musulmans comme la parole même de dieu, affirme haut et fort la supériorité de l’homme sur la femme, la supériorité du musulman sur tout autre être humain, juif, chrétien, et pire encore s’il est athée ou s’il a renoncé à l’islam, s’il est apostat, le crime suprême pour le coran. Il est d’ailleurs assez incompréhensible, que nos féministes patentées, égéries de l’islamo-gauchisme soutiennent cet apartheid officiel et cette impossibilité de liberté religieuse.

La ligue du droit international des femmes s’est vivement opposée, elle, à la requête des hijabeuses invoquant un « apartheid sexuel ». En 2014, une étude menée par l’Observatoire Sociovision avait indiqué que « la discrétion des appartenances religieuses, dans la vie collective, celle de tous les jours, et pas seulement dans les services publics, est le souhait de près de 82% des français », selon ce que nous rapporte Guylain Chevrier.

Fort de cet arrêt du Conseil d’Etat, nous attendons désormais de nos autorités politiques, - du Chef de l’Etat au plus humble des élus -, qu’elles combattent avec force et vigueur cet entrisme politique islamiste et qu’elles se donnent enfin les moyens juridiques, politiques et économiques de faire refluer cette vague déferlante, en coupant notamment les vivres de toutes ces associations, qui sous couvert de non-discrimination ou autres billevesées, n’ont qu’une volonté, établir des sociétés où la charia sera la règle de vie. Il faut lire et faire lire la chronique décapante d’un ancien frère musulman, Mohamed Louizi, ancien membre de l’UOIF, sur le port du voile, publiée dans une tribune du Figaro Vox le 26/10/2022, il indique notamment : « Je ne combats pas les femmes voilées, mais je combats le hijab et l’idéologie islamiste qui le sous-tend et le promeut ». Nos élites politiques françaises et surtout européennes feraient bien de méditer ce texte et d’écouter leurs peuples.

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Geoffroy Lejeune au « JDD » : la Grande peur des bien-pensants

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François Bousquet*

L’arrivée de Lejeune au « JDD » a provoqué une tempête force 8. Vincent Bolloré résistera-t-il à la déferlante ? Il a tenu tête aux journalistes, ces « mutins de Panurge », quand il a repris i-Télé, puis Europe 1. Sa stratégie médias, qui s’articule autour de C8 et CNews, s’efforce de faire la jonction entre les conservateurs et les populistes. La bonne stratégie pour 2027 ?

Geoffroy Lejeune va-t-il rester le patron du Journal du dimanche ? Il est un peu trop tôt pour prendre les paris, mais je miserais quand même sur lui. D’abord parce que c’est l’un des journalistes les plus doués de sa génération. Ensuite parce qu’il y a le précédent d’i-Télé, ancêtre de CNews. 31 jours de grève. Or, Vincent Bolloré n’a ni plié ni rompu. Jean de La Fontaine en aurait été froissé. Rappelez-vous : Bolloré s’était alors servi de Jean-Marc Morandini, grand amateur de jeux interdits, pour se débarrasser d’une rédaction superlativement bien-pensante. I-Télé a plié, comme Europe 1 après la nomination de Louis de Raguenel, lui aussi ancien de Valeurs actuelles. Le JDD n’est pas un morceau plus dur à avaler, mais la pilule Lejeune est plus amère pour des journalistes qui se croient à Radio Londres alors qu’ils travaillent à Radio Paris.

99 % de la rédaction en grève. On aimerait bien connaître ce Monsieur 1 %, l’invité mystère. Geoffroy Lejeune devra en faire son lieutenant et Bolloré son maréchal d’empire. 99 %, c’est le score rêvé d’un président-dictateur à vie. Ce dictateur se nomme la Tyrannie médiatique, comme l’a naguère appelé Jean-Yves Le Gallou. À ce stade de conformisme, ce n’est plus du journalisme, c’est un banc de sardines. Comme dans les sinistres études sur le comportementalisme, il suffit d’appuyer sur un bouton pour que les sardines s’indignent en même temps des mêmes choses dans les mêmes termes. À croire que l’expérience de Stanley Milgram sur le degré d’obéissance à l’autorité a été conçue pour les journalistes. En voir un, c’est les voir tous. En entendre un, c’est les entendre tous. En lire un, c’est les lire tous. Ils ont beau signer leur prose, ils écrivent tous la même lettre anonyme pour dénoncer le retour de la Bête immonde. Curieux qu’ils ne se lassent pas du procédé.

Quand le quatrième pouvoir se prend pour le premier

L’unanimisme est l’antichambre du confort intellectuel et du néant. Ainsi vérifie-t-on une fois de plus que le camp du Bien n’est rien d’autre que le camp du Rien. Mais il ne faut pas s’en effrayer. Les chiens de garde aboient, la caravane passe, doit passer en tout cas. Trente sociétés de journalistes, dont celle du Figaro et de Paris Match, vent debout contre la nomination de Lejeune ; huit anciens directeurs de la rédac du JDD sortis de leur caisse cryogénique pour pousser un dernier soupir d’indignation ; des députés Nupes, moins débraillés qu’à l’accoutumée, réclamant des têtes ; la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, qui ne rate jamais une occasion de se taire, effondrée ; 650 « personnalités » contre Bolloré. Tout le monde est là sur la photo. Le Tout-Paris et le Tout-Pourri. Ne manque décidément que Pierre Palmade pour que le tableau soit complet.

Alors, Bolloré tiendra-t-il ? Avant, les milliardaires courbaient l’échine face aux sociétés de rédacteurs, toutes acquises au gauchisme culture. Bernard Arnault l’a appris à ses dépens. Mais Bolloré a la caboche dure. Ce n’est pas un milliardaire comme les autres. Lui ne collectionne pas l’art contemporain, les yachts et les clubs de foot. Il ne joue pas à celui qui fera pipi plus loin que le voisin milliardaire, dans un stade ou une galerie d’art contemporain. Il laisse à d’autres le soin de jouer au ballon rond et d’accrocher des Balloon Dogs dans leur propriété.

C’est un animal à sang froid qui achète aujourd’hui des indulgences pour sauver son âme et son pays. Un grand capitaine d’industrie, dans une France qui n’en a plus, ni capitaines, ni industrie. Il n’a pas fait beaucoup d’erreurs dans sa vie d’entrepreneur. La plus grosse, c’était en mai 2007, quand Sarkozy, le président bling-bling nouvellement élu, à peine sorti du Fouquet’s aux bras d’Enrico Macias et de Faudel, avait été prendre un bain de pied avec une Cécilia évanescente sur son voilier. Finkielkraut s’était alors fendu d’un billet gravé dans un marbre digne de l’antique. Je ne résiste pas au plaisir d’en citer un extrait : « On ne peut pas se réclamer du général de Gaulle et se comporter comme Silvio Berlusconi. On ne peut pas en appeler à Michelet, à Péguy, à Malraux et barboter dans le mauvais goût d’une quelconque célébrité de la jet-set ou du show-biz. » Depuis, on n’a pas repris Bolloré en si mauvaise compagnie.

C8 + CNews = la tête du prochain président

C’est même un parcours sans-faute. Dommage qu’il ne fasse pas de politique, il relèverait le niveau. C’est lui qui a inventé la stratégie gagnante : C8 + CNews, soit les électeurs de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour sous un même toit, même s’ils font chambre à part. Ils devraient coucher ensemble, ils accoucheraient d’une majorité présidentielle pour 2027.

C8 se confond avec Cyril Hanouna. Avant l’affaire Louis Boyard, le public d’Hanouna se partageait entre électeurs du RN et de LFI : 29 % des téléspectateurs penchant pour Marine, 27 % pour Mélenchon. L’affaire Louis Boyard a forcément laissé des traces. Nulle part ailleurs sur la TNT, on ne trouve une telle liberté de ton. Mais TPMP reste une émission qui n’a pas de légitimité dans le PAF, sinon ses chiffres d’audience. Comme le RN, elle est victime d’un mépris de classe. CNews est historiquement la chaîne de Z et elle le reste, à commencer par son émission phare du soir avec Mathieu Bock-Côté et Charlotte d’Ornellas, mais, aussi brillants soient-ils, ni lui ni elle ne s’adressent à la France périphérique. Ironiquement, l’écart d’audience entre les deux chaînes reflète l’écart de voix à la présidentielle entre Marine et Z.

Les deux chaînes sont sociologiquement étanches. La France de Charles-Édouard ne parle pas à celle de Kévin. L’une va à la messe le dimanche, l’autre à la pêche. Aucun point de jonction entre cette élite sans peuple et ce peuple sans élite. Or, sans point de jonction, les perspectives de pouvoir sont minces. Pour cela, il faudrait que CNews soit moins polie et C8 moins Johnny. Alors, peut-être, une Fox News à la française verrait-elle le jour, avec un Tucker Carlson qui parlerait à ces deux France, la conservatrice et la populiste.

Comment prendre le pouvoir avec Norman Spinrad

À celui qui aspirerait à devenir ce Tucker Carlson hexagonal, on ne saurait trop recommander la lecture de Jack Barron et l’éternité, le génialissime roman de SF signé Norman Spinrad, paru en 1969, qui met en scène le présentateur vedette d’un talk-show regardé par cent millions d’Américains (le nombre de vues sur Twitter de Tucker Carlson). On ne se lasse pas de le relire, c’est l’un des plus grands livres jamais écrits sur le système des médias et de l’argent à l’âge des foules. « De tous mes romans, c’est celui que les “fachos” préfèrent », s’est un jour lamenté un Norman Spinrad lucide, mais indécrottable gauchiste, comme son Jack Barron. Jack Barron est une bête de scène à l’instar de Cyril Hanouna et une bête de débat à l’instar d’Éric Zemmour. C’est une puissance, la plus grande, avec le milliardaire Benedict Howards qui a inventé la vie éternelle – pour les plus riches. Entre eux deux, c’est une lutte à mort, comme celle entre Tucker Carlson et l’État profond US. Dans le roman, c’est Jack Barron qui gagne. Et nous, dans la vraie vie, saurons-nous gagner ?

(*) rédacteur en chef de la revue Eléments

 

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Sur la Russie ceux qui croient tout savoir sont des baltringues

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Il aura suffi que le camarade mercenaire Evgueni Prigojine entre en rébellion pour que le monde entre en ébullition. Pensez-vous, un zozo, alors à la botte de Vladimir Poutine, patron d’une bande de sans foi ni loi, osait défier le tsar ! Dans les médias occidentaux meanstream, il n’en fallait pas plus pour décréter la déchéance de Poutine. Bigre, l’homme est toujours là. Et Natacha Polony de nous ramener à la réalité : on ne sait rien.

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Source : Marianne 28/06/2023

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Eric Zemmour demande la mise en place de l'état d'urgence

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Un communiqué de Eric Zemmour :

Cette nuit, les enclaves étrangères ont encore montré de quoi elles étaient capables : émeutes, attaques, incendies, pillages, saccage des services publics que nous finançons par milliards depuis tant d’années.

Comme toujours, c’est la soumission qui excite les criminels. Celle du gouvernement et de la gauche a une immense part de responsabilité.

Seule la fermeté pourra ramener l’ordre et la paix. Je réclame la mise en place de l’état d’urgence dès ce soir.

Vive la France !

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Naël a joué, il a défié les policiers, il a perdu, il est mort : c’est la règle !

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Patrick Jardin

Suite à mon article d’hier sur Riposte Laïque cliquez là – qui, me dit-on, a battu tous les records d’audience du site – sur ce jeune de 17 ans qui a été tué par ce qu’il a forcé un barrage de police, autant les lecteurs de Riposte Laïque ont eu l’air d’apprécier cet article, autant sur Twitter et Facebook j’ai reçu de la part de certains une volée de bois vert. Je me demande donc si je ne suis pas devenu un horrible mec insensible, moi qui ait perdu ma fille assassinée par des islamistes, je serais devenu insensible à la mort d’un enfant ? Eh bien non, la perte d’un enfant est toujours cruelle, mais lorsque cet « enfant » joue à la roulette russe, il faut savoir qu’il y a un risque de perdre et c’est ce qui est arrivé. Et je souhaite que cela arrive à chaque fois qu’un type essaie de forcer un barrage de police, soit parce qu’il est bourré, soit par ce qu’il est chargé de cocaïne, soit par ce qu’il n’a pas l’âge légal pour conduire, soit par ce qu’il n’a pas de permis ou d’assurance, soit parce que le véhicule est volé !

Connu des services de police, multirécidiviste, refus d’obtempérer, délit de fuite, trafic de drogue, détention d’armes, conduite sans permis, que faut-il de plus ? Les parents, apparemment, cautionnent. La grand-mère déclare : « C’est un bon petit. » Le Président de la République et la première sinistre, je ne sais si c’est par peur d’embrasements qu’ils sont incapables de contenir eux-mêmes, déclarent : « Nous avons un adolescent qui a été tué c’est inexplicable, inexcusable ! » Mais Nom de Dieu arrêtez d’inverser les rôles. ce qui est INEXPLICABLE et INEXCUSABLE, c'est qu'un gamin de 17 ans MULTIRÉCIDIVISTE soit encore en liberté et puisse être au volant d'une Mercedes à 17 ans ! Si la Justice l'avait enfermé comme elle aurait dû le faire, le gamin de 17 ans serait sûrement encore vivant. ALORS MESSIEURS LES POLITIQUES, POUR UNE FOIS PRENEZ VOS RESPONSABILITÉS ! BATTEZ VOTRE COULPE ET LAISSEZ CE POLICIER EN PAIX, IL N A FAIT QUE SON BOULOT ! Aucun policier ne tire de sang-froid sans aucun remord sur un délinquant, cela est de l’affabulation !

Je me pose plusieurs questions :

Que faisait ce véhicule sur la voie de gauche alors qu’il y a une ligne continue au sol ?

Quelles sont les identités des autres protagonistes ?

Pourquoi et comment il conduisait un véhicule de haut de gamme à son âge et donc sans permis ?

Pourquoi a -t-il refusé d’obtempérer ? Et a-t-il commis ce délit de fuite ?

Pourquoi le fonctionnaire de police a-t-il été amené à le mettre en joue ?

Pourquoi cette patrouille a-t-elle été amenée à arrêter et contrôler ce véhicule ?

Pourquoi sont-ils à 8 h du matin dans ce véhicule au lieu d’être à l’école ?

Pourquoi le 3° passager s’est-il enfui et qu’a-t-il à se reprocher ?

Pourquoi cela déclenche-t-il des émeutes à Nanterre et ailleurs de la part de ces raclures de cabinet ? Là j’ai ma petite idée, c’est sûrement tant que les sans couilles que sont Macron, Darmanin et Dupond-Moretti seront au pouvoir. Ils ne risquent absolument rien, seuls les gens dans ces quartiers subiront les émeutes la nuit durant et auront leurs voitures brulées. Quant aux émeutiers ils savent que la police, ne voulant pas prendre le risque d’un deuxième mort (et pourtant…) , leur foutra une paix royale, se contentant de les maintenir à distance.

Enfin il serait intéressant bien qu’inutile, car ils prendront la défense de leur criminel de gamin, de savoir ce que les parents pensent de cette situation, afin de se rendre compte s’ils ne germe pas chez eux une once de responsabilité dans la mort de leur fils, mais ne nous faisons pas trop d’illusions !

Les prises de position du monde politique en grande majorité sont des propos qui pour moi sont hors-sol, excessifs et irresponsables. Ils sont tous à s’apitoyer sur le sort de ce criminel. Personne pour prendre parti pour ce policier par ailleurs très bien noté et décoré plusieurs fois.  « Rien ne justifie la mort d’un jeune de 17 ans », estime Macron. Mais la mort d’un policier père de famille dans l’exercice de ses fonctions encore moins me semble-t-il. En plus, s’il n’avait pas été arrêté par ce policier et qu’il avait commis d’autres meurtres, cela aurait-il été justifié ?

Arrêtons tout ce bla bla bla de comptoir, il y a une loi. Celle-ci doit être respectée par TOUS. A partir du moment où on la transgresse, on prend ses risques et si cela se finit mal, c’est comme cela TILT ET GAME OVER ! A moins que le chef de l’État nous informe que désormais nous avons le droit de ne plus nous arrêter aux contrôles et qu’on ne risque plus rien.

Source Riposte laïque cliquez ici

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Après la victoire des droites aux élections locales, où en sont les accords PP/Vox ? Vers une union des droites ? Un exemple pour la France ?

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Michel Festivi

Comme je l’avais indiqué, le Parti Populaire (PP) de centre-droit a largement gagné les élections régionales et municipales le 28 mai. Vox, parti qui refuse l’immigration sauvage et massive, qui combat pour l’unité de l’Espagne, sa langue, son drapeau, et contre tous les séparatismes, qui s’oppose fermement aux doxas des gauches sur le plan sociétal et mémoriel notamment, a obtenu de très bons scores par rapport à la précédente consultation similaire de 2019. Il a fait plus que tripler le nombre de ses députés régionaux et conseillers municipaux, entrant dans plusieurs régions ou municipalités où il n'était pas encore présent.

Dans plusieurs communautés autonomes et municipalités, des accords PP/Vox étaient donc attendus pour que les droites puissent les gouverner, sans être soumises au PSOE, qui dispose encore d’un solide socle électoral.

Ces alliances étaient d’autant plus indispensables, que le parti centriste Ciudadanos (les citoyens) a subi un revers tel qu’il a disparu et n’a quasiment plus aucune représentation en députés régionaux ou en conseillers municipaux, privant ainsi le PP de toute autre alternative, sauf à faire le jeu des socialistes.

Le patron du PP, Alberto Nuñez Feijoo est un apparatchik galicien, froid et triste comme un jour sans pain, dénué de charisme politique. Comme Vox l’insupporte (parti qui a été créé en 2013 par des dissidents du PP), il est prêt à bien des compromissions pour écarter le parti de Santiago Abascal de sa route et parvenir à ce qu’il croit être son destin national, quitte à faire « la danse du ventre » au PSOE. On connait aussi ce même phénomène en France.

C’est donc dans des conditions difficiles, à cause du PP, que se sont déroulées les négociations entre les deux partis, régions par régions, municipalités par municipalités, pour parvenir à accoucher des accords de gouvernements régionaux ou municipaux, partout où cela s’avérait indispensable.

Un précédent existait, en Castille et Leon, vaste région centrale, la plus grande en superficie, mais la moins peuplée d’Espagne. L’an passé, le Président PP de cette entité avait provoqué des élections anticipées, suite à la rupture de l’accord que son parti avait avec Ciudadanos, qui menaçait de s’allier avec le PSOE. Le PP maintenait ses positions obtenant 2 sièges de plus, sans obtenir la majorité absolue qu’il convoitait, Vox un député de plus (de 12 à 13), mais Ciudadanos perdait 11 sièges sur les 12 qu’il possédait, les gauches perdant 12 sièges. Ce n’est qu’in extremis, qu’un accord intervenait, octroyant à Vox la présidence et la vice-présidence des Cortès de Castille et Leon, ainsi que trois membres dans l’exécutif régional. Les gauches révolutionnaires, toute honte bue, n’avaient pas craint de crier au retour du fascisme !

Cet exemple pouvait se dupliquer à la suite des élections du 28 mai. Un bonne nouvelle tombait assez rapidement. Dans la riche communauté Valencienne, la 4e région d’Espagne en nombre d’habitants, le PP et Vox sont parvenus à un accord de gouvernement. Le PP avec ses 40 sièges avait impérativement besoin des 13 députés vox pour atteindre la majorité absolue des 50 sièges. C’est Vox qui présidera les Cortès valenciens, et qui va entrer dans l’exécutif.

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mercredi, 28 juin 2023

Protocoles des sages de gauche

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de Philippe Randa

Il fut un temps où la moindre allusion dubitative ou moqueuse à certaines heures considérées depuis plus d’un demi-siècle comme parmi les plus noires de l’histoire de l’Humanité suffisait à clouer au pilori de l’infamie publique. Les humoristes ne s’y risquaient guère, malgré parfois quelque enthousiasme suspect du public.

Le récent fait-divers dans le train Paris-Limoges où un cheminot de la CGT a demandé à Éric Zemmour si c’était « le train pour Auschwitz » sans être immédiatement cloué au pilori de la bassesse citoyenne et en étant comparé par certains à un Pierre Desproges ou à un Coluche, nous prouve qu’on peut donc désormais se moquer d’un citoyen français aux origines juives en peut-être toute impunité : il sera intéressant de connaître l’issue de la plainte déposée par l’ancien candidat à la présidentielle et l’éventuelle condamnation de son auteur… si condamnation il y a.

Autre temps, autre mœurs, donc… Ou plutôt, autre temps, autre conception de cette « égalité », pourtant inscrite dans la devise de la République française.

Est-ce vraiment, comme certains médias considérés comme « de droite » l’ont fait remarquer que la « gauche » se considérant naturellement détentrice du Bien et veillant, tel harpagon sur sa cassette, à en conserver le monopole, peut tout s’autoriser, sans gêne aucune ? Et gare à ceux qui entendraient lui en disputer la moindre parcelle.

Ce sont les représentants auto-proclamés de cette « gauche » et eux seuls qui auraient ainsi le droit de donner le « la » de ce qui est toléré ou non et par qui, le « la » de ce qui serait vrai ou complotiste (mot désormais à la mode), le « la » de quel humain serait libre ou pas de son expression et de celle qui serait tolérée ou interdite… et ce, non pas suivant que « vous soyez riche ou pauvre », mais obligatoirement « écolo-gaucho-wokiste » revendiqué et reconnu comme tel… ou pas !

Mais n’y aurait-il pas une autre raison à cette (quasi-)unanimité des mouvements et journalistes de « gauche » à banaliser la provocation faite à un Français de confession juive, à lui donner l’écho le plus large possible, voire à l’amplifier pour qu’elle se propage jusqu’à l’intérieur de la plus reculée des chaumières de notre pays ?

Quelle raison ? Mais l’antisémitisme, justement… Cette «manifestation de haine, d’hostilité ou la discrimination à l’égard des Juifs ou non-Juifs sympathisants » que l’on aurait pu croire d’un autre temps, mais qui serait, en sont-ils persuadés, toujours bien présent dans l’inconscient populaire… et une arme si redoutable quand elle est utilisée à double-tranchant : art dans lequel les « bien-pensants » sont devenus experts.

Ainsi n’hésitent-ils pas à manipuler avec un machiavélisme certain l’antisémitisme, en rappelant à l’occasion l’origine ethnique ou religieuse (suivant les considérations que tout à chacun en a) d’Éric Zemmour afin que nombre de nos concitoyens – comprendre « électeurs » – « amalgament » les idées que ses partisans et lui défendent à la seule cause juive et à des projets forcément funestes pour l’Humanité.

D’ici à ce que ces « gens-là » fassent sous peu quelque publicité aux célèbres « Protocoles » des sages de Sion, il n’y aurait qu’un pas… ou un train, déjà !

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Des (bonnes) nouvelles de Jean-Marie Le Pen

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mardi, 27 juin 2023

Pierre Cassen sur Radio Courtoisie à propos du livre "Transgression"

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Le Hijab s’imposera-t-il dans le sport en France ?

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Michel Festivi  

On connait les ramifications du frèrisme partout en Europe, dans tous les domaines, nourriture hallal, abayas dans les écoles, hijab dans le sport féminin etc…Partout, les islamistes avancent leurs pions, renforcés qu’ils sont par les instances européennes ou parfois nationales, et ce n’est pas « la laïcité à géométrie variable » de Monsieur Pap Ndiaye qui va leur poser beaucoup de difficultés.

Depuis des années, Madame Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et chargée de recherches au CNRS, a disséqué ces pratiques entristes que ce soit notamment dans les réseaux alimentaires avec la multiplication phénoménale des magasins hallal, et dans son dernier ouvrage, abondamment commenté, prix de la Revue des deux Mondes, sur l’emprise des Frères musulmans partout en Europe, avec la complicité active ou passive de bons nombres de dirigeants européens.

L’un des lieux de l’avancée de cette idéologie islamiste est le sport féminin. De plus en plus, chaque fin de semaine, des jeunes filles se présentent sur des terrains de foot ou de basket, vêtues de leur hijab. Les fédérations résistent à cette invasion vestimentaire, mais il apparaît qu’en Seine Saint Denis notamment, on laisse faire, par lassitude ou compromission ?

Le journal l’Equipe nous apprend que tout dernièrement, dans le 94, un match de football a été annulé car les arbitres ont refusé d’autoriser des joueuses à conserver leur hijab, nous apprend BV dans un article du 25 juin.

En effet, l’article 1 du règlement de la FFF interdit, lors des compétitions, « tout port de signe ou tenue manifestant une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale, ou tout acte de prosélytisme ou de propagande ».

La fédération de basket, la FFBB, interdit également cela. Mais désormais, le débat s’est comme toujours, déplacé du terrain sportif au terrain judiciaire.

Car la FFF est opposée à la FIFA, la fédération internationale, qui elle accepte le port du hijab. Un « collectif » de hijadeuses a donc saisi le Conseil d’Etat qui doit se prononcer dans une quinzaine de jours.

N’oublions pas qu’Elizabeth Moreno ex-ministre déléguée à l’égalité hommes-femmes avait pris parti pour le port du hijab lors des compétitions sportives. Elle avait aussi violemment critiqué le concours Miss France et proposé pour les entreprises « un index de la diversité et de l’inclusion » !

Etonnamment, la présidente socialiste de la Ligue du droit international des femmes, Annie Sugier a pris nettement position contre le port du hijab en déclarant : « Le voile islamique s’assimile à un apartheid sexuel. Une séparation physique, à la fois concrète et symbolique, entre les hommes et les femmes. C’est la promotion d’un modèle de société où la femme est en liberté conditionnelle : elle peut être dans l’espace public, à condition qu’elle soit couverte. »

Une fois n’est pas coutume, je n’ai rien à critiquer ni à commenter à la parole d’une socialiste. Je crains néanmoins, que le Conseil d’Etat aura sans doute une vision différente.

Mais comme l’avait énoncé Fatiha Boudjahat, auteur du livre : « combattre le voilement », au Cerf en 2019 : « Le hijab est un signe religieux et politique. Qu’il soit porté librement en France, sur un terrain de sport, ne change pas son sens. » Espérons que ces paroles frappées du plus grand bon sens arrivent jusqu’aux oreilles des magistrats du Palais-Royal.  

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lundi, 26 juin 2023

Un bon moment en perspective sur Radio Courtoisie ce soir : Pierre-Alexandre Bouclay reçoit Pierre Cassen au sujet du livre "Transgression"

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Notre ami Pierre Cassen sera, ce lundi 26 juin, à 18 h 30, invité par le président de Radio Courtoisie, Pierre-Alexandre Bouclay, pour présenter le livre écrit par Bernard Germain et lui-même, intitulé “Transgression, voyages du camp du bien vers le camp du mal”.

Radio Courtoisie cliquez là

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Paris, vendredi 7 juillet : soirée Livr'arbitres

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dimanche, 25 juin 2023

Le discours d'Eric Zemmour à la Fête de la Violette

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Eric Zemmour et Victor Hugo :

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Face à l'invasion, les jeunes Marseillais résistent...

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13 heures de garde-à-vue pour les jeunes militants de « Défends Marseille ». Leur crime ? Avoir déployé une banderole pendant un concert de gauchistes pro-migrants et refuser l’invasion migratoire orchestrée par SOS-Méditerranée.

Voici leur site : cliquez ici

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Coup de torchon !

Le billet de Patrick Parment

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Vincent Bolloré qui vient de mettre définitivement la main sur les restes de l’empire médiatique Lagardère, a trouvé dans son escarcelle la station de radio Europe 1 et l’hebdomadaire Le Journal du dimanche. Comme à la télévision, sur CNews notamment, il a fait le ménage. Que faut-il entendre par ménage ? Tout simplement sortir de la doxa officielle de ce mainstream qui glorifie un libéralisme financier et qui répercute comme un bon Toutou les ordres de Washington et de la CIA. Autant dire que pour le mainstream, Bolloré c’est le diable.

Dans la reprise du Journal du dimanche, où sévissent une majorité de thuriféraires de la doxa officielle, il n’en fallait pas plus pour se mettre en grève avec la nomination, à la tête de l’hebdomadaire de Geoffroy Lejeune, viré de Valeurs actuelles, Jérôme Béglé prenant lui la direction de Paris-Match.

Certes, me direz-vous, Vincent Bolloré est un capitaliste qui a fait fortune en sachant se servir du système. A l’image d’un Bernard Arnault ou d’un François Pinault. Certes. Sauf qu’il y a une petite nuance, et elle est de taille, Vincent Bolloré, est Breton, catholique,  enraciné et entend défendre notre culture pour ne pas dire notre civilisation. Vincent Bolloré n’est pas plus « zémmourien » que « frontiste » comme on cherche à l’accuser, il défend lui aussi la même idée que nous qu’il se fait de la culture et de la civilisation française, celles-ci étendues à l’échelle de l’Europe par-delà ses frontières. Comme nous, il considère que l’Europe est une terre de culture façonnée par la religion chrétienne, elle-même héritière d’Athènes et de Rome. Le ciment européen, c’est Homère avec l’Iliade et l’Odyssée plus sûrement que la Bible.

Bernard Arnault et François Pinault sont deux satrapes sans grand état d’âme du capitalisme dont ils savent mieux que personne en tirer la substantifique moëlle. Pour se donner bonne conscience, Bernard Arnault avance qu’il protège le savoir-faire  français à travers la cohorte d’artisans qu’il emploie dans ses usines du luxe (Dior, Vuitton, etc.). Ce qui est vrai. En revanche, ce bel édifice s’écroule quand notre homme – tout comme François Pinault d’ailleurs – se targue d’être protecteur des arts au regard des œuvres  d’artistes contemporains qu’il ne cesse d’acquérir et qui ne sont rien moins à l’art que celui de la poubelle. Depuis 1920 environ, est apparu un second marché de l’art, dit moderne, qui a radicalement rompu avec la tradition européenne et qui est entièrement basé sur le fric. C’est un marché tenu par de riches collectionneurs qui déterminent les prix et qui font monter ou descendre les enchères. En veut-on un exemple ? Les frères Saatchi – galiéristes londoniens – qui soutenaient Gérard Garouste, ont décidé un beau jour de le lâcher. Sa cote s’est effondrée du jour au lendemain. Il faut bien dire que Garouste s’était fourvoyé dans « l’art moderne ». Il s’est repris depuis et a repris le chemin de la vraie peinture. Autre exemple, plus amusant celui-là, c’est François Pinault qui a fait la fortune de Jeff Koon, un de ces nombreux clowns qui vend gadgets et barbouillages à de très riches ignares.

Tout cela pour dire qu’aussi bien Arnault que Pinault, également patrons de presse, ont une notion de note culture fort différente de celle qu’entend défendre et imposer dans ses médias Vincent Bolloré. D’où ces coups de torchon salutaires au sein de son groupe dans un pays où la gauche elle-même se fait le valet du pire capitalisme anglo-saxon. Sans parler de son addiction aux islamistes, dans sa version Mélenchon. Pour ce qui concerne Marcon, rassurez-vous, il n’est rien mais respire l’air fétide de Washington.

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samedi, 24 juin 2023

ATTENTION MANIF INTERDITE : un communiqué du Parti de la France

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Prévenu à 11h30 pour une audience à 12h, les sympathiques magistrats du Tribunal administratif ont refusé ma demande de report d'une heure pour examiner notre requête afin que je puisse la défendre.

Elle a été, de manière très prévisible, rejetée (notification transmise à 13h46 par le greffe du Tribunal). Notre manifestation qui devait avoir lieu ce 24 juin à 14h place Beauvau à Paris pour dénoncer l'oppression politique et réclamer la démission de Gérald « Moussa » Darmanin est donc définitivement interdite.

Je demande à nos militants et à nos sympathisants de ne surtout pas tenter de s'y rendre quand même, ils encourraient une amende voire une interpellation et des poursuites. Ne donnons pas ce plaisir à la police politique du gouvernement.

Le Parti de la France n'entend pas en rester là et nous organiserons sous peu une riposte à ce détournement du droit par le gouvernement et les juges complices afin de museler la véritable opposition nationale.

Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
 

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La zombification du monde occidental

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En haillons, drogués, sans repères, ils témoignent d’une forme d’ensauvagement de nos villes, où se multiplient ceux qui ressemblent à leur manière à des zombies… Une excellente réflexion de Mathieu Bock-Côté, étant entendu qu’on peut le vérifier chaque jour dans nos rues…

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 24/6/2023

13:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Russie : un « coup d'État » foireux qui pue l'opération de déstabilisation de la CIA

341777521_205053925635732_4741928116629029449_n.jpgScipion de Salm 

Membre du Bureau politique

du Parti de la France

Le vendredi 23 juin 2023, Prigojine, le très médiatique chef de la milice privée Wagner, jusqu’ici sous contrat avec l’armée russe, très active en Ukraine, et secondairement en Centrafrique et au Mali, a décidé de déclencher un coup d’Etat contre le président Poutine. Il est toujours en cours ce samedi 24 juin, avec les prises de contrôle, au moins partielles, de Rostov et Bielgorod, avec une marche annoncée des colonnes armées de Wagner vers Moscou. Le président Poutine a dénoncé dans son allocution du samedi 24 juin une trahison pure et simple.

Prigojine n’est pas du tout un ancien opposant démocrate ou libéral à Poutine, ou même à la guerre en Ukraine. Il ne dispose ainsi d’aucune forme de légitimité pour le faire. Jusqu’il y a fort peu, il était un soutien enthousiaste de Poutine et de la guerre en Ukraine - tragédie en cours depuis février 2022 -, critiquant au plus quelques dysfonctionnements dans l’approvisionnement en munitions des forces russes, ou des tactiques d’assaut sur le terrain, pas forcément à tort. Il est pour le moins étonnant qu’il se soit rendu compte subitement d’une forme de devoir civique lui imposant de se rebeller contre Poutine. Le moment est particulièrement suspect, celui de l’offensive ukrainienne massive contre les lignes russes.

Une révolte, en temps de guerre, contre son gouvernement, quoi que l’on en pense, relève de la trahison pure et simple. Depuis quelques jours, Prigojine avait multiplié les discours défaitistes, affirmant que la Russie était en train de perdre la guerre en Ukraine, et une guerre inutile et illégitime. Or, s’il est vrai la propagande de guerre est assez délirante à Moscou -avec un péril « néonazi » peu crédible sous un président Zelensky juif -, tout comme son symétrique à Kiev et dans l’OTAN, la Russie défend ses intérêts nationaux vitaux en Ukraine ; si l’armée russe a rencontré des difficultés très significatives dans sa guerre, subi des pertes, elle n’était pas en train de s’effondrer pour autant en ce mois de juin 2023, et a jusqu’ici remarquablement résisté à l’offensive ukrainienne en cours dans la région de Zaporijjia.

Ainsi, il faut donc considérer la tentative de coup d’Etat de Prigojine comme une opération de déstabilisation de la CIA, destinée à semer la zizanie en Russie, et provoquer par voie de conséquence l’effondrement des lignes russes en Ukraine. Si l’arrière était désorganisé, la logistique en nourriture et munitions n’arriverait plus, et l’armée russe ne pourrait plus se défendre. Il est probable que la tentative de Prigojine échouera, mais cet épisode rappelle à quel point les Etats-Unis sont prêts à tout pour imposer leur hégémonie, même à recourir à des individus discutables - et dénoncé hier à Washington comme « criminel de guerre » en Ukraine !

Ces intrigues occultes dangereuses rappellent à quel point il faut quitter l'OTAN, comme le demande le programme du Parti de la France.

12:15 Publié dans Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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vendredi, 23 juin 2023

La manifestation du Parti de la France vient d'être interdite

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Thomas Joly, président du Parti de la France, vient de m'apprendre que la manifestation contre le sinistre Darmanin organisée demain après-midi place Beauvau à Paris par le PdF est interdite. La folie liberticide des tyrans (aux visages poupins certes, mais tyrans tout de même) actuellement au pouvoir a encore frappé... 

En effet, depuis le début du mois de mai, les interdictions se multiplient sans que cela ne semble émouvoir les donneurs de leçons patentés qui encombrent le paysage politico-médiatique. Ce fut d'abord l'Action française qui, depuis 1922, commémore chaque année la Sainte de la Patrie. Son colloque annuel et son cortège traditionnel de Jeanne d'Arc ont été interdits cliquez là. Grâce à sa capacité de réaction, l'AF a réussi à humilier le pauvre Darmanin en faisant casser sa décision infondée. Pour se venger, l'ex-RPR devenu macroniste fit interdire une réunion et le défilé de Jeune nation et, quelques jours plus tard, le colloque de l'Iliade. A ce train là, on peut craindre qu'il s'en prenne dorénavant à toutes les forces patriotiques...

Aussi, lorsqu'il n'interdit pas, le pouvoir envoie ses chiens de garde que sont les terroristes antifas, LFI et autres CGT manifester et saccager les salles où doivent se tenir les réunions. On a encore vu cela samedi dernier à Brest où la séance de dédicaces d'Eric Zemmour a été agressée par les miliciens de Darmanin. Tout cela avec la bénédiction d'un incapable qui joue le rôle de préfet du Finistère...

Revenons au rassemblement qui était prévu pour demain, rassemblement auquel j'étais d'ailleurs invité par nos amis du PdF à prendre la parole. Celui-ci fait donc l'objet d'une interdiction. Les raisons évoquées sont dignes d'un article rédigé par un trotskiste obsessionnel de l'anti-fascisme cliquez ici

Le Parti de la France n'entend pas se laisser faire. Sachez que ses avocats viennent de déposer un recours devant le Tribunal administratif de Paris. Il est trop tôt pour savoir ce qu'il en résultera. Quoi qu'il en soit, l'ensemble de la rédaction de Synthèse nationale tient à exprimer toute sa solidarité avec le PdF face à cette scandaleuse interdiction. Henry de Montherlant disait : "Quand la bêtise gouverne, l'intelligence est un délit"... Ce soir, nous en avons, hélas, une fois de plus la démonstration.

Restez mobilisés. Nous vous ferons part dès demain matin des consignes du PdF.

Roland Hélie

22:31 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pluralité de la presse : la gauche enrage… tant mieux !

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Bernard Germain

Vous n’avez sans doute pas échappé à l’annonce du licenciement de Geoffroy Lejeune de l'hebdomadaire « Valeurs Actuelles » où il occupait le poste de Directeur de l’Information.

Même si certaines subtilités cachées de ce licenciement ont pu m’échapper, il me semble que la principale raison est une divergence sur la ligne éditoriale entre le Directeur de l’Information et le propriétaire du journal. Dit autrement, Geoffroy Lejeune semble payer pour sa ligne offensive qui l’avait notamment conduit au fameux article sur Danielle Obono (LFI) qui avait débouché pour lui sur une condamnation au tribunal.

Pour donner des gages à la bien pensance, et peut-être récupérer des subventions dont le journal est aujourd’hui privé, le propriétaire a appuyé sur le bouton à la très grande satisfaction de tout ce que le milieu journalistique de « gôche » compte d’abrutis. D’autant que dans la foulée, Charlotte d’Ornellas annonçait son départ de « Valeurs Actuelles », scandalisée par la décision du propriétaire du journal.

En face ce n’était qu’accolades, cris de joie et congratulations. « On » a eu la peau de ce fachos de Geoffroy Lejeune. Sans doute aussi celle de Charlotte. Quel bonheur !

Au passage on me permettra de souligner que tous ces tenants de la liberté, ces donneurs de leçons de démocratie, ont un principe qu’ils glorifient sans même se rendre compte que c’est en fait la pire des accusations : « Vous n’avez pas les bonnes opinions, vous n’aurez pas le droit de travailler ».

La CGT applique ce principe, dans les professions où elle possède le monopole d’embauche. C’est le cas dans l’imprimerie et chez les dockers. Dans ces professions, vous n’avez pas la bonne carte ou la bonne opinion,... vous ne travaillerez pas ! Et ils osent nous dire qu’ils sont les gardiens de la démocratie et de la liberté.

Mais la joie affichée par tous les plumitifs de « gôche » ne fut que de courte durée. Elle fit place à une série ininterrompue de gémissements, glapissements, pleurs et lamentations. Et pourquoi donc ? Parce qu’un certain Vincent Bolloré s’est mis en tête de gâcher la fête. Il a décidé en tant que propriétaire de replacer Geoffroy Lejeune à la tête du « Journal du Dimanche », et pour vraiment pourrir la journée de tous ces gardiens de la liberté, l’arrivée de Charlotte d’Ornellas serait également annoncée.

La Société des Journalistes (SDJ) du journal - moi je dirais plutôt le « Soviet des Journalistes » - s’est émue de cette arrivée et a décidé de faire voter la grève. Il n’y aura donc pas de « Journal du Dimanche » ce week-end.

Cela me permet de dire qu’il est peut-être temps de remettre l’église au milieu du village.

Sauf erreur de ma part, ce journal est une publication « privée » et ceux qui y travaillent ne sont pas des fonctionnaires protégés par la garantie d’emploi. Donc, s’ils ne se sentent pas bien dans ce journal, ils n’ont qu’à faire jouer la clause de conscience et partir sous d’autres cieux dans les meilleurs délais. Et le plus tôt serait le mieux.

Dans de multiples organes de presse, si vous n’êtes pas un bien pensant vous ne pouvez y travailler, alors dans les médias qui échappent à ces procès pour délit d’opinion, il est urgent de remettre de l’ordre et de refuser catégoriquement que la police de la pensée ne vienne y faire des dégâts. Mais ce qui reste incroyable c’est qu’ouvertement des journalistes osent bloquer la parution d’un journal parce que le responsable de la rédaction ne penserait pas comme il faut. Et, les journalistes s’affichent ouvertement comme les gardiens de la bonne pensée, du politiquement correct, et si le journal mord le trait,… grève et pas de publication. Franchement, pour qui se prennent ces gens ?

Qui sont-ils pour se croire autorisés à nous dire et nous imposer ce qu’il faut penser ? Qui sont-ils pour s’autoriser à bloquer la parution d’un journal parce le Directeur de la rédaction ne leur plaît pas ? Vous imaginez ce que serait l’information dans un monde médiatique qu’ils contrôleraient entièrement ? Ce serait une authentique dictature, telle que décrite dans le « 1984 » de Georges Orwell avec son ministère de la Vérité et ses « trous de mémoire » ou disparaissent les individus et les informations qui ne conviennent pas.

Au final, plusieurs évènements ces derniers jours nous montrent que la « gauche », qui est en fait l’extrême gauche a totalement dégénéré. Elle n’est plus qu’une horrible caricature des valeurs qu’elle prétendait défendre au XX° siècle. Elle est aujourd’hui un regroupement d’individus dangereux pour la démocratie et nos libertés.

• Ainsi, par exemple, le maire de Toulouse s’est fait attaquer par des gens qu’il qualifie « d’ultra gauche ». À 5 contre 100. Comme d’habitude et par derrière.

• Autre exemple, à Brest ou les antifas, LFI et la CGT ont attaqué à plusieurs centaines l’hôtel ou Eric Zemmour dédicaçait son livre.

• Ou encore ce cadre de la CGT cheminot, un dénommé Tronche, qui n’en est pas une et déclare oralement à Zemmour «Tu prends le train pour Auschwitz ?» alors qu’il montait dans le train Paris-Limoges. Et le pire est que ce débile raciste et antisémite confirme ses paroles par un tweet… « Zemmour dans mon train. Je vérifie si le train va bien à Limoges... Peur qu'il aille en Pologne. »

Quant à la Secrétaire générale de la CGT, autre wokiste notoire, elle tweetera pour sa part : « Frédéric Tronche interroge le contrôle pour savoir si le train ne va pas à Vichy. Résultat : il est en GAV depuis 14h30 accusé... d'antisémitisme. Tout va bien ! ». Le tout assorti d’un émoticon « mort de rire ».

Manifestement, seul son poste de Secrétaire générale lui a évité la garde à vue qu’elle méritait, comme y eut droit le dénommé Tronche à son arrivée à Limoges.

Le plus inquiétant étant qu’à « Gauche », personne n’a jugé utile de condamner fermement et totalement de telles déclarations. C’est même clairement l’inverse quand on voit les réactions des principaux responsables de la LFI et de la CGT. 

Alors, je vous le dit sans ambiguïté : quand une bonne nouvelle arrive, telle le nomination de Geoffroy Lejeune au JDD et que dans le même temps je vois la « Gôche » qui enrage,… ça met un petit rayon de soleil dans ma journée. Quel bonheur et quel plaisir !

Au fait, on dit « Merci qui ? »… Merci M. Bolloré !

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Ces groupes hétéroclites à l’Assemblée nationale

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Le 20 mars 2023, à neuf voix près, la motion de censure déposée contre la réforme calamiteuse des retraites échoue à renverser le gouvernement. Son initiative dans le cadre de l’article 49 – 3 de la Constitution revient à Charles de Courson, député depuis 1993 de la 5e circonscription de la Marne et figure éminente du groupe LIOT au Palais-Bourbon.

LIOT signifie « Liberté, Indépendants, Outre-mer et Territoires ». Député de la 1re circonscription de la Marne, Bertrand Pancher préside une vingtaine d’élus qui forme un ensemble composite. Aujourd’hui en pointe contre Élisabeth Borne, il y a moins d’un an ce même groupe faisait figure d’allié éventuel pour la Macronie et passait pour un groupe centriste, sinon central. Il réunit en effet des élus de centre-droit, issus de l’UDI (Union des démocrates et indépendants), des Centristes de l’ancien ministre et actuel président du conseil régional de Normandie, Hervé Morin, des élus de centre-gauche dont les deux représentants de l’Ariège qui sont des socialistes dissidents anti-NUPES, des élus ultra-marins venus de Saint-Pierre-et-Miquelon, de La Réunion et de Mayotte, et des parlementaires de sensibilité régionaliste tels le Breton Paul Molac affranchi très tôt du macronisme. Il faut par ailleurs savoir que de nombreux membres de ce groupe original se rattachent de manière administrative à Régions et Peuples solidaires, la confédération des formations régionalistes – autonomistes de gauche comme le Parti occitan, l’Union démocratique bretonne ou les Alsaciens d’Unser Land. Il est en revanche hors de question qu’il s’ouvre à Nicolas Dupont-Aignan, à Emmanuelle Ménard et à la Vendéenne ancienne villériste Véronique Besse qui restent chez les non-inscrits.

LIOT actualise la vieille tradition du groupe technique qui agrège des sensibilités différentes au sein de l’Assemblée nationale. Entre 2018 et 2022, son prédécesseur immédiat s’appelle « Liberté et Territoires » (LT). Ce groupe voit son nombre d’adhérents varier au gré des années de 15 à 19. On y trouve par exemple Jean Lassalle, député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques et ancien proche de François Bayrou. Le groupe LT ne fait pas de vague sous la majorité macroniste. En rupture de ban avec le macronisme triomphant, Martine Wonner, députée de la 4e circonscription du Bas-Rhin, mène un combat si virulent contre la tyrannie vaccinale qu’elle en est bannie.

LIOT et LT ont un lointain ancêtre avec le groupe « République et Liberté » entre 1993 et 1997. Jean Royer, maire de Tours, député de la 1re  circonscription d’Indre-et-Loire et candidat présidentielle en 1974 au nom du combat précurseur contre la pornographie et la « libération sexuelle », dirige vingt-trois députés au profil politique fort dissemblable : le centriste Jean-Louis Borloo, les chevènementistes Jean-Pierre Michel, Georges Sarre et Jean-Pierre Chevènement lui-même, des socialistes dissidents, l’ancien ministre giscardo-mitterrandien Jean-Pierre Soisson, la délicieuse Christiane Taubira ou l’ineffable Bernard Tapie.

Ces groupes singuliers font partie du folklore du Palais-Bourbon. Leur seule existence serait impossible au Parlement européen de Bruxelles – Strasbourg en raison de leur hétérogénéité politique. En 1999, un Groupe technique des indépendants apparaît sous l’impulsion des euro-députés du FN, du Vlaams Blok, du Parti radical transnational italien et du Lombard Padanien Umberto Bossi. La Commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen estime alors que les participants de ce groupe n’ont aucune affinité politique et décrète sa dissolution. Le Tribunal de première instance des Communautés européennes fondé par l’Acte unique de 1986 confirme cette honteuse dissolution. Cette décision scandaleuse n’empêche guère les trotskystes Arlette Laguiller et Alain Krivine de siéger au sein de la Gauche unitaire européenne – Gauche verte nordique aux côtés des communistes pro-soviétiques…

Si on remonte dans l’histoire des groupes parlementaires sous la Ve République, on remarque la présence lors de la première législature (1958 – 1962) de deux groupes atypiques. La « Formation administrative des non-inscrits » (FANI) réunissait des centristes, des radicaux et les derniers élus de l’UDSR (Union démocratique et socialiste de la Résistance) dirigée un temps par un certain… François Mitterrand. Cet ensemble se transformera ensuite en un groupe centriste plus ou moins enclin à coopérer avec les gaullistes et les républicains indépendants.

Le second groupe de soixante-six membres s’intitulait « Unité de la République ». Il rassemblait la majorité des députés d’Algérie et du Sahara. « Unité de la République » ne cachait pas ses sentiments favorables à l’Algérie française si bien qu’y siégeait le député de la 14e circonscription de la Seine, l’avocat Jean-Baptiste Biaggi. Plus tard soutien en 1965 de Jean-Louis Tixier-Vignancour, puis de Jean-Marie Le Pen, Maître Biaggi n’en n’était pas moins médaillé de la Résistance et titulaire de la Légion d’honneur dont il fut élevé au rang de commandeur en 2009. Il va de soi que « Unité de la République » disparut dans les semaines de la proclamation de l’indépendance de l’Algérie en 1962.

Sous les IIIe et IVe Républiques, FANI, « Unité de la République », « République et Liberté », LT et LIOT auraient été des groupes charnières dans la constitution de majorités parlementaires. La logique présidentielle de la Ve République les relègue en périphérie. Cela ne dispense pas Bernard Pancher de rêver de monter une liste LIOT aux élections européennes de 2024 sous la conduite de Jean Lassalle. Ce serait une nouvelle manière de montrer que les oppositions parlementaires restent dans une hostilité contrôlée très loin des radicalités nécessaires.   

Salutations flibustières !

 « Vigie d’un monde en ébullition », n°79, mise en ligne le 20 juin 2023 sur Radio Méridien Zéro.

12:47 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |