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lundi, 11 avril 2011

L'intervention de Carl Lang au congrès du Renouveau français...

Dimanche 10 avril, se déroulait à Villepreux (Yvelines) le congrès du Renouveau français. Plusieurs invités prirent la parole parmi lesquels Roger Holeindre, président du CNC, Alain Escarda, de l'Institut Civitas, et Carl Lang, Président du PdF, qui la veille était au colloque de Synthèse nationale.

Voici le discours prononcé par Carl Lang lors de ce congrès :

11:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le texte de l'intervention de Véronique Bouzou, enseignante et écrivain, lors du colloque de Synthèse nationale sur les 35 ans du regroupement familial, samedi dernier à Paris :

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Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement Roland Hélie qui, par le biais de Synthèse nationale, m’a invitée à cette après-midi de réflexion sur les 35 ans du regroupement familial. C’est avec plaisir que je viens parmi vous apporter ma contribution à cette conférence, notamment à travers le sujet de l’École.

 

Je peux vous dire qu’a priori, dans notre pays, oser parler d’éducation en s’affichant avec Synthèse nationale ne va pas de soi quand on sait que le site de synthèse est répertorié dans la liste noire de l’Éducation, et plus précisément dans la catégorie des sites agressifs, xénophobes. J’imagine, tout comme moi, que vous trouvez cette mesure totalement injustifiée. C’est pourquoi je vous invite à vous rendre sur le site Educnet pour faire part de vos interrogations et indignations.

 

En guise de préambule, je tiens à me présenter brièvement pour toutes celles et ceux qui ne me connaissent pas. Je suis professeur de français et j’enseigne depuis maintenant une douzaine d’années en région parisienne dans des lycées et collèges, pas toujours tranquilles, loin s’en faut. Mes premières armes, je les ai faites à Mantes-la-Jolie.

 

Mon expérience m’a amenée à écrire cinq ouvrages, cinq essais sur mon métier et sur des sujets périphériques. De mon premier livre Manuel de survie à l’usage d’un prof de banlieue à mon dernier, Ces profs qu’on assassine, j’ai dû passer en revue tous les dysfonctionnements du système éducatif. A savoir : le discrédit jeté sur les savoirs, sur la discipline qui aujourd’hui semble être devenue un gros mot, sur les nouvelles formes de violences scolaires, sur les ravages de la télévision avec des élèves qui en début d’année m’apprennent qu’ils ont pour ambition de devenir stars pour passer à la TV… Je me suis insurgée également contre la mise sur un piédestal du film Entre les murs  avec son corollaire : la Palme d’or accordée à la pratique démagogique d’un professeur qui achète la paix sociale. Il se refuse de faire étudier Voltaire à ses élèves de banlieue et préfère s’adapter à eux en leur parlant de football pendant les cours.

 

Dans tous mes livres et à chacune de mes prises de position dans les médias, j’ai toujours cherché à m’en prendre aux vrais responsables du délitement de l’Éducation nationale. A ceux qui tiennent les manettes et qui, par une idéologie faussement emplie de bonnes intentions, ont saccagé l’École. Ce ne sont pas les élèves les coupables. Un enfant ou un adolescent prend les libertés que les adultes lui autorisent. Or, force est de constater qu’à l’Éducation nationale, la tolérance envers les incivilités quotidiennes des élèves a pris des proportions inquiétantes.

 

Je sais que les enseignants ont souvent mauvaise presse. Pour ma part, j’ai souvent entendu dire que c’était bien fait pour les profs si l’École partait à vau-l’eau, que c’était à cause d’eux, ces « post soixante-huitards attardés », si les élèves n’apprenaient plus rien.

 

Je reconnais qu’en un sens, ces critiques sont fondées mais toute la nouvelle génération qui est parachutée aujourd’hui dans les collèges classés par euphémisme « sensibles » ou encore « ambition réussite », « éducation prioritaire » et j’en passe, n’a rien choisi du tout et subit l’héritage de ses aînés. 

 

Dans quelle mesure, donc, le regroupement familial et plus généralement, l’immigration a t-il eu des conséquences à l’Ecole ?

 

Tout d’abord, un constat s’impose. J’ai enseigné une année scolaire dans un collège où près de la totalité des élèves était originaire du Maghreb et d’Afrique Subsaharienne. Le collège se trouvait dans une cité, en plein ghetto ethnique.

 

Plus généralement, mon expérience m’a conduite à enseigner devant un public d’élèves que je qualifierai de mixte, mixité sociale et ethnique.

 

La question que l’on est en droit de se poser, c’est si le mélange ethnique est préférable à la ghettoïsation, si le métissage permet aux élèves d’origine immigrée de mieux s’intégrer, de mieux assimiler nos valeurs et notre identité nationale. 

 

En fait, cela ne va pas de soi. Ainsi, je constate de plus en plus de revendications communautaires de la part d’un nombre croissant d’adolescents. Certains élèves musulmans par exemple me demandent pourquoi Pâques est férié alors que l’Ecole devrait être laïque et pire encore, des élèves français depuis des générations suivent aujourd’hui le même cheminement en demandant pourquoi à la cantine, il y a souvent du poisson le vendredi. Quand je leur réponds que la laïcité ne peut faire oublier les racines chrétiennes de la France, ils n’insistent pas et semblent même satisfaits de ma réponse. En fait, les élèves aiment avoir en face d’eux quelqu’un qui ne craint pas d’affirmer son identité.

 

Beaucoup parmi mes collègues me rapportent également les difficultés qu’ils rencontrent à aborder certains sujets de manière sereine dans leur classe. Un exemple parmi tant d’autres : un professeur d’Histoire Géographie qui en classe de cinquième faisait son cours sur les débuts de la chrétienté s’est vu rappeler à l’ordre par un élève qui lui a fait remarquer que son cours sur la chrétienté durait plus longtemps que celui consacré à l’Islam en début d’année et il a poursuivi : « quand est-ce que l’on reprendra le cours sur l’Islam ? » Mon collègue lui a expliqué que les sujets se suivaient au fil de l’année et que l’on ne revenait pas sur un chapitre déjà traité. L’élève s’est alors exclamé : « Mais on va oublier m’sieur »…

 

De mon côté, je sens de plus en plus un rejet pour la langue française et dans les couloirs, les insultes à connotation anti-blanc et anti-français fusent. « Tu pues la France », « je me maquille pas comme une Française, moi… ». Je dois avouer que je n’ai pas entendu d’insulte raciste à l’encontre d’un élève originaire d’Afrique depuis des années à l’école, et c’est tant mieux . En revanche, je peux vous affirmer que celles proférées contre les Blancs ou les Français sont devenues monnaie courante. Mais les élèves victimes se plaignent très rarement de peur des représailles. Une fois, une élève est venue se confier à moi et m’a rapporté que souvent dans la cour, elle était témoin de propos racistes anti-blancs. Je lui ai conseillée d’aller se plaindre quand elle entendait de telles insultes car de tels propos étaient intolérables. Elle m’a répondu qu’elle ne voulait pas avoir d’ennuis.

 

Car, c’est bien connu, il ne peut y avoir de racisme anti-blanc. C’est une vue de l’esprit ! Pourtant, je me demande dans quelle mesure et dans quelle proportion les agressions verbales (et physiques) à caractère xénophobe font partie des causes de la phobie scolaire…

 

Mais encore une fois, ce sont contre les vrais responsables que je tiens à m’en prendre. Et les responsables, ce ne sont pas les élèves. Si ces derniers rejettent l’identité française à l’École, c’est parce que le terrain est miné.

 

La première mine vient des politiques eux-mêmes qui favorisent une forme d’assimilation à l’envers. Il suffit de regarder à quelle sauce les différentes disciplines scolaires aujourd’hui sont mangées.

 

Au niveau de la langue tout d’abord. Le PS et l’UMP font bloc pour l’enseignement de l’arabe à l’école. Les partis politiques sont devenus les fossoyeurs de notre pays et de notre école.

 

Normalement, l’école devrait permettre aux élèves d’origine étrangère d’assimiler notre langue, notre histoire, notre culture, nos valeurs et nos mœurs comme le préconise l’article 2 de la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École du 23 avril 2005 : «Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République ». Non seulement cette mission a échoué mais c’est même l’inverse qui est en train de se produire sous l’impulsion hypocrite de partis politiques comme l’UMP et le PS, pour ne citer qu’eux. « L’arabe ne saurait être considéré comme une langue étrangère en France » a même formulé par écrit Frédéric Mitterrand dans l’éditorial du catalogue officiel du salon  Expolangues qui se tenait en février dernier à Paris.

 

Le français sera-t-il bientôt, lui, considéré comme une langue étrangère en France ? Voire peut-être un jour comme une langue morte ?


L’Histoire Géographie n’est pas mieux lotie. Il suffit d’observer les couvertures des nouveaux manuels scolaires d’Histoire Géographie destinés aux élèves de 5ème en vigueur depuis la rentrée

2010. Al’image de leurs contenus, conformément au programme officiel, ils font la part belle à la civilisation arabo-musulmane et à l’Afrique subsaharienne, comme l’atteste un dossier complet sur l’empire du Monomotapa.

Dans ce domaine, l’imagination des politiques est sans limites. Fabienne Keller, sénatrice UMP du Bas-Rhin, a eu une dernière lubie : créer un manuel scolaire d’histoire franco-africain. L’ancienne maire de Strasbourg entend associer le ministère de l’Éducation à sa démarche. « L’objectif, c’est d’en faire un manuel de référence dans les collèges » s’enthousiasme-t-elle.

 

Les Gaulois ne suscitent pas le même enthousiasme de la part de la classe politique qui ne trouve rien à redire au matraquage médiatique et la surexposition en librairie du livre de François Reynaert, Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises (Fayard, 2010) qui, selon moi, n’est autre qu'une entreprise de démolition du socle de notre civilisation.

 

En arts plastiques et en musique, il en va de même : hisser la subculture de nos banlieues au rang d’art majeur. Telle est la volonté de nombreux partis politiques en quête d’un électorat populaire. L’école leur sert de terrain de jeu. Derrière les nombreuses sorties « artistiques » consistant par exemple à s’immerger dans le fabuleux univers des tags et autres jolies fresques murales ou bien à visiter des musées et des expositions qui vantent - à sens unique - les bienfaits de l’immigration, se cachent souvent des politiciens qui tirent les ficelles.

 

Mais l’École est également minée de l’intérieur

 

Ce sont par exemple certains syndicats enseignants qui prennent position sur des sujets sans rapport aucun avec l’Ecole. Ainsi, dans l’une de leurs lettres adressées aux enseignants, le SE-UNSA (syndicat des enseignants) s’exalte sur la révolte des pays arabes. Je cite : « Avez-vous respiré l’air frais du matin ? Vous n’avez rien senti ? Allons, respirez à pleins poumons et inspirez... profondément. L’air semble plus léger. Il y flotte comme une douce et entêtante odeur. Appliquez-vous, vous allez la percevoir. C’est une odeur agréable et délicate, une odeur enivrante de jasmin, le parfum de la liberté. Elle nous vient de l’autre côté de la Méditerranée, de Tunisie, d’Egypte, peut-être demain de pays voisins…».

Ce message bucolique sert sans doute à sensibiliser les professeurs sur la formidable mission éducative qui les attend dans un avenir proche, à savoir accueillir dans leurs classes tous ces nouveaux arrivants...

 

Dans une autre lettre, ce même syndicat  consacre tout un article sur Les Roms. Or, défendre les droits et les intérêts des professeurs, n’est-ce pas là le rôle exclusif d’un « syndicat des enseignants » ? Pourquoi donc mêler la question des retraites à celles des Roms ou de la politique du gouvernement en matière d’immigration ?

 

Une troisième mine provient d’initiatives académiques plus que douteuses

 

Je m’appuierai sur un seul exemple pour illustrer mon propos. J’ai été sollicitée pour faire participer ma classe de 6ème à un programme de lecture dans le cadre de l’année européenne 2010 de « la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale », organisé sous l’égide de l’Éducation nationale et  à destination de plus d’un millier d’élèves de CM2 et de 6ème. Les objectifs avancés par les initiateurs du projet semblent louables : « Donner le goût de la lecture et lutter contre l’illettrisme »... même si les élèves sont tenus de lire les six ouvrages proposés, au détriment d’autres livres. J’ai refusé d’y donner suite, bien que je sois un farouche partisan des ateliers lectures.


La raison ? Je considère la liste d’ouvrages sélectionnés comme beaucoup trop orientée. Selon moi, elle enferme les élèves issus de l’immigration dans une logique pernicieuse de victimisation et les autres dans celle d’une perpétuelle repentance. La plupart du temps, le méchant est représenté à travers l’image du Blanc occidental qui maltraite les sans papiers ou réduit à l’esclavage des jeunes gens immigrés.

 

Comment voulez-vous que ces élèves aient envie d’assimiler les valeurs françaises si à longueur de journée, l’École leur rappelle qu’ils n’ont pas de chance, que les Blancs sont racistes, intolérants et cupides ? armi ces livres : Libérer Rahia de Y. Hassan : Rahia est marocaine, elle a quitté son pays pour accompagner la famille de Blandine, pensant faire des études en France et préparer un meilleur avenir en échange de quelques services domestiques, Moi, Felix 10 ans sans papiers de M. Cantin : Pour fuir la misère de la Côte-d’Ivoire, Félix et sa famille s’embarquent clandestinement pour Brest, où un oncle les héberge. Mais en France, il doit encore lutter pour sa survie ou encore Zohra l’insoumise de M. Leydier : Zohra, 14 ans, vit au Maroc avec ses parents et ses cinq frères et sœurs (…) Un jour, son destin bascule. Une femme nommée Tante Rachida, vient la chercher pour l’emmener en France. Zohra voit un bel avenir se profiler (…) mais rien ne se passe comme on le lui avait promis. Brimades, travail forcé et mensonges sont les maîtres mots de sa vie en France : Zohra est réduite en esclavage. Seuls sa détermination et son courage lui permettront de rentrer au Maroc.

 

On peut donc se demander à juste titre si l’Éducation est encore nationale.

 

En effet, au niveau national,  on recense des initiatives « remarquables » comme celle de La Fondation Lilian Thuram qui a réussi à convaincre la MGEN (Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale) et la CASDEN (banque coopérative de l’Éducation nationale) de lancer un programme multimédia d’éducation contre le racisme. Destiné aux professeurs des écoles des classes de CM1 et CM2 qui en auront passé commande, ce programme permettra de sensibiliser potentiellement 1,3 million d’enfants : « Nous sommes tous des immigrés ? », « Nous sommes tous métis ? », « Nous sommes tous bronzés ? ».

 

Et Yves Coppens, membre du Comité scientifique de la Fondation, d’enfoncer le clou : « Nous possédons une origine unique : nous sommes tous des Africains d’origine, nés il y a trois millions d’années, et cela devrait nous inciter à la fraternité ». Les enseignants devront donc bientôt expliquer à leurs élèves qu'ils sont tous des immigrés, tous métis et tous bronzés. 


Une autre initiative intéressante est celle de la Semaine du vivre ensemble qui s’est tenue en mars cette année à Paris, pour la deuxième année consécutive. Derrière cette initiative orchestrée par des associations comme La Ligue de l’enseignement, Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) ou SOS Racisme, pour ne citer qu’elles, se cache la volonté de convaincre la jeunesse des bienfaits du "vivre ensemble".

 

Les jeunes n’ont d’ailleurs que l’embarras du choix : « village des différents » pour aborder les différentes cultures du monde, « mur d’expression » sur le thème du vivre ensemble et des luttes contre les discriminations, expédition de cartes postales avec un message de fraternité pour lutter contre le racisme (…) ciné-débat autour des conditions d’accueil des Roms et de leurs difficultés au quotidien, performance « les danseurs de Hip Hop en action » sur le thème des discriminations, spectacle sur les figures du combat de la traite négrière et de l’esclavage ou encore présentation de sketches contre le racisme suivi d’un... goûter ! Sans doute pour mieux faire passer la pilule du « vivre ensemble » que veulent faire avaler à nos enfants quelques tenanciers de la pensée unique bien au chaud dans leurs quartiers cossus et qui eux, ne se mélangent pas.


Un troisième exemple d’initiative nationale : la Semaine de la presse à l’école. Pour preuve, dans le cadre de la 22ème Semaine de la presse et des médias dans l’école®, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (CLEMI) et France Télévisions ont diffusé le 23 mars dernier en direct sur la chaîne éducative curiosphere.tv un débat intitulé : « Médias : un nouveau regard sur l’immigration ? » avec pour objectif de faire un point sur l’évolution du traitement de l’immigration et de la diversité dans les médias. Parmi les questions soulevées : «  Nos écrans sont-ils toujours aussi pâles ? ».

 

Cerise sur le gâteau : le CLEMI organise en partenariat avec ARTE un concours destiné aux lycéens sur le thème des... Roms ! Les élèves devront proposer leur propre montage à partir des rushes d’un reportage diffusé sur ARTE. L'an dernier, ils avaient dû plancher à partir d’images du reportage Afghans à Paris : demandeurs d’asile.

 

Enfin, les lois mémorielles comme la Loi Taubira ont eu des conséquences dans l’enseignement de l’Histoire en France. L’article 2 de la loi Taubira stipule que : « Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l'esclavage la place conséquente qu’ils méritent ». Ne sommes-nous pas tombés d’un extrême à un autre, à savoir d’un traitement superficiel de ces sujets à une omniprésence excessive sur la quasi-totalité des couvertures des manuels scolaires (à l’exception notoire d’Hachette), au détriment de l’Histoire de France et de la civilisation européenne présentées comme archaïques ?

 

Et que penser du manuel scolaire de 5ème chez Nathan en éducation civique intitulé « Demain, citoyens » qui présente une curieuse devise sur la couverture. La devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » est rebaptisée « Diversité, Egalité, Solidarité »

 

Enfin, les mines viennent de l’extérieur :

 

De l’Europe d’une part avec l’Agenda Europa distribué à des milliers d’établissements dans toute l’Union européenne, notamment en France où il est destiné aux élèves de seconde des lycées d’enseignement général, technologique ou professionnel.

 

L’édition 2010-2011 comporte la mention de plusieurs fêtes religieuses relatives au judaïsme, à l’islam ou à l’hindouisme. Mais les fêtes religieuses chrétiennes ne sont pas évoquées dans cet agenda. Le ministre français en charge alors des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a fait part de son mécontentement sur Europe 1 : « On a honte de notre identité chrétienne ? On a honte que l’Europe des clochers a été constitutive de notre identité européenne ? ». Je salue le coup de gueule de monsieur Wauquiez, mais je trouve ce dernier bien trop timoré : il ne réclame même pas le retrait pur et simple de l’agenda et se contente de demander à la Commission un "correctif" et une édition différente l’année prochaine.

 

De l’international d’autre part avec l’ingérence américaine dans les programmes scolaires français. On est en effet porté à croire que certains diplomates américains sont prêts à sacrifier notre école (et notre pays) sur l’autel du mondialisme à la lecture d'un document diplomatiqueclassé confidentiel et dévoilé par Wikileaks, qui a été traduit en français.

 

Daté de janvier 2010 et intitulé, Minority Engagement Strategy, il entend notamment faire pression sur les enseignants. Traduction française : « De plus, nous continuerons et renforcerons notre travail avec les musées français et les enseignants pour réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises, pour qu’ils prennent en compte le rôle et les perspectives des minorités dans l’histoire de France ».

 

L’auteur de ce câble diplomatique, Charles Hammerman Rivkin, ambassadeur des États-Unis d’Amérique en France et nommé par le président Barack Obama le 1er juin 2009, est d’ailleurs prêt à tous les moyens pour parvenir à ses fins. Il annonce lui-même la couleur : manipulation de dirigeants influents, stratégie agressive de communication envers les jeunes, pression sur les médias.

 

Faudrait-il donc instaurer des cours de désenfumage afin de déminer l’École ? Dans tous les cas, la seule arme de la laïcité ne suffira pas à redresser la barre et à redonner à l’Ecole française ses lettres de noblesse, en France comme à l’étranger. Car l’Éducation nationale est malheureusement aujourd’hui en bonne voie de déculturation.

 

Et pour terminer, je vous laisse méditer sur les mots de Jacques Attali : « Parlons de l’avenir de notre pays plutôt que de ses racines » a-t-il suggéré dans L’Express du 16 mars dernier et d’ajouter dans Le Figaro du 5 avril dernier : « La France doit se comporter comme un hôtel, c’est-à-dire un pays ouvert, attractif aux idées, aux gens, aux investissements ». Cela rappelle la France vue Par Eric Besson comme un « conglomérat ». Si monsieur Attali s’en prend aux racines chrétiennes de la France c’est qu’il a compris que c’était un rempart bien plus solide aujourd’hui que la seule laïcité.

 

En défendant notre identité et nos racines, nous dérangeons bien plus les tenanciers du système qui savent qu’ils ne pourront pas nous acheter. Car le mot république et laïcité vont finir par se vider de leur sens, et pire, servir de passoire à de nouvelles vagues migratoires. 

 

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dimanche, 10 avril 2011

La réunion de Synthèse nationale vue par Rue 89...

rue89_logo.gifL'analyse de la situation vue et interprétée par Rue 89 : cliquez ici

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Pour marquer le 35ème anniversaire du regroupement familial, Synthèse nationale organisait samedi un colloque à Paris : plus de 250 participants...

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15 h 00 : première partie du colloque, le bilan du regroupement familial. De gauche à droite : André Gandillon, Pierre Vial, Roland Hélie, Véronique Bouzou, Robert Spieler.

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Véronique Bouzou, professeur de français et auteur de plusieurs livres courageux sur le métier d'enseignant, au cours de sa remarquable intervention.

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André Gandillon, Directeur de Militant et Président des Amis de Rivarol, dressa un bilan sans appel de la politique d'immigration orchestrée par le Système.

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Pierre Vial, universitaire, Président de Terre et peuple et membre du Bureau national de la Nouvelle Droite Populaire, analysa les raisons historiques de ce génocide par substitution.

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Pendant la pause, notre photographe a croisé Robert Spieler, ancien député et Délégué général de la NDP, visiblement satisfait du succès de ce colloque.

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17 h 00, seconde partie : Annick Martin, Vice-Présidente du MNR, présenta une série de propositions concrètes et réalisables afin d'en finir avec l'invasion et rendre la France aux Français.

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Carl Lang, Président du Parti de la France, très combatif, expliqua les raisons que nous avons de ne pas baisser les bras. Il enthousiasma la salle lorsqu'il lança, à propos des pseudo nationaux et des pseudo identitaires qui ne rêvent que d'aller se prosterner en Israël : Je n'ai pas fait le voyage à Téhéran, je ne ferai pas le voyage à Tel Aviv !

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Au cours de son discours très politique, Carl Lang insista sur la nécéssité pour les forces nationales et nationalistes authentiques de se rassembler et de se doter d'une structure unitaire fédérative et offensive dans les mois qui viennent afin de préparer les différentes élections qui doivent se dérouler en 2012 et après. 

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 Robert Spieler, dans son discours final, dénonca avec force l'éternel parti de la collaboration à l'invasion qui, de 1976 à aujourd'hui, a encouragé la politique d'immigration. Il rappela que le combat contre l'islamisme ne se situe pas en Afghanistan, pas en Lybie, pas en Palestine, pas en Israël, mais ici, sur notre terre, en France et en Europe. Il fut longuement applaudi losqu'il s'exclama : nos soldats n'ont pas vocation à mourir pour Washington ni pour Tel Aviv ! Robert Spieler apporta son soutien total, au nom de la NDP, à la proposition de Carl Lang de constituer le grand rassemblement de la Droite nationale en vue de la reconquête de notre espace politique et de libérer la France de ceux qui la considèrent déjà comme une terre colonisée.

La direction de Synthèse nationale tient à remercier les militants qui ont contribué à la réussite de ce colloque. Plusieurs stands (Terre et peuple, Troisième voie, Rivarol, La Licorne bleue, la NDP, Militant...) proposaient aux participant livres, journaux et matériel de propagande. Plusieurs personnalités nous ont fait l'amitié d'assister à nos travaux. Sitons MM Pierre Sidos, Président de l'Oeuvre française, Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, Alberto Torresano, responsable de la Phalange à Madrid, Serge Ayoub, dirigeant de Troisième voie, Patrick Gofman, Jean-Paul Chayriges de Olmetta, Arnaud Raffard de Brienne, écrivains, Pierre Descaves, ancien député... Dans les jours qui viennent, nous reviendrons sur les différentes interventions.

03:19 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche soir, sur Méridien Zéro...

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RBN Méridien Zéro cliquez ici

03:18 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 09 avril 2011

Samedi 9 avril : Synthèse nationale fait le procès du Système...

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1976 : il y a 35 ans, le Système instaurait

le regroupement familial…

2011 : faisons le procès du Système !

 

Samedi 9 avril 2011

De 15 h 00 à 18 h 00

 

Centre de conférences

8 bis, rue de la Fontaine au Roi 75011 Paris

Métro République ou Goncourt

 

Avec :

 

Véronique Bouzou,

enseignante, auteur de "Ces profs qu'on assassine",

 

Annick Martin,

vice présidente du MNR,

 

André Gandillon,

Président des Amis de Rivarol, directeur de Militant,

 

Pierre Vial,

membre du Bureau national de la NDP

et Président de Terre et peuple,

 

Carl Lang,

Président du Parti de la France,

 

Robert Spieler,

Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire,

 

Roland Hélie,

diecteur de Synthèse nationale.

 

Participation : 10,00 € (étudiants et chômeurs : 5,00 €)

 

Stands associations, presse, librairies...

 

Tact à dupliquer et à diffuser : cliquez ici

 

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Consultez le diaporama cliquez ici 

03:06 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand Guéant nous prend pour des imbéciles...

702605196.jpgLe billet de Patrick Parment

Les récents propos de Monsieur Guéant, fustigeant une trop forte immigration, illustrent à merveille tout le fossé qui sépare le peuple de sa classe dirigeante en cet an de grâce 2011. Car nous ne sommes pas dupes de tels propos dans la bouche d’un représentant de la nomenklatura et homme de main du président de la République.

Il faut savoir que M. Guéant n’a aucune autonomie, aucune liberté de pensée, pas d’état d’âme étant donné que l’écran plat de son cerveau ne s’est pas rallumé depuis sa sortie de l’Ena. M. Guéant est un clone du Système qui l’a fabriqué, une pure marionnette aux mains dudit Système qui vise à sa seule autoreproduction. Le Système est comme l’escargot, ni mâle ni femelle mais les eux à la fois. M. Guéant aussi.

Qui est dupe des propos du sieur Guéant ? Certainement pas le peuple qui a fort bien compris que le slogan « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde » - merci Rocard – n’a d’autre but que de racoler les voix de tous ces corniauds de droite, hier encore UMP et de plus en plus tenté d’aller voir du côté du Front national.

Fort justement, un cadre de l’UMP a eu ce mot qui en dit beaucoup plus qu’un long discours suite aux propos de Guéant – « à force d’immigration incontrôlée, les Français ont parfois le sentiment de n’être plus chez eux » - : « C’est tout de même imprudent puisque depuis dix ans, c’est quand même nous [à l’UMP] qui contrôlons l’immigration ».  C’est le moins que l’on puisse dire.

Mais cela monte bien que les propos de nos gouvernants en matière d’immigration ne sont que des slogans qui masquent fort mal les véritables intentions du Système qui veut nous imposer une société multiraciale, sans âme, décervelée et vouée à l’esclavage. Ce type de société dans laquelle nous sommes pourtant déjà ne mène qu’au néant.

M. Guéant s’en fout. Sa carrière est derrière lui et son avenir s’inscrit tout entier dans une retraite confortable dans sa propriété de Touraine avec le sentiment du devoir accompli. Devoir qui a essentiellement consisté à précipiter ce pays dans le néant. Merci l'ennemi !

03:04 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 08 avril 2011

Demain samedi, Hotel Stella invité par Romain Lecap sur Radio Courtoisie...

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Le libre journal des lycéens de 12 h 00 à 13 h 30

12:56 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Chez votre marchand de journaux (3,50 €).

Sommaire : cliquez ici

Pour information :

Amis lecteurs de Synthèse nationale de la Région Languedoc-Roussillon, sachez que Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, prendra la parole au cours d'un déjeûner-débat à Perpignan le samedi 16 avril prochain à 12 h 30. (Réservation : 20,00 € par personne à l'ordre de Mlle Galéto, à retourner à SCI Vincoeur Rivarol, 23 bd Jacques Albert 66200 Eune).

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La France submergée : bientôt des Tunisiens par milliers via l'Italie !

1472448142-afflux-d-immigrants-tunisiens-sur-l-ile-italienne-de-lampedusa.jpgPar Yves Darchicourt

On ne peut pas lui jeter la pierre ! L'Union européenne s'étant révélée incapable d'assister l'Italie pour lui permettre de faire face à l'invasion de clandestins qui déferlent sur son territoire, et encore moins (mais le voulait-on ?) de faire oeuvre commune pour tarir les flux en attaquant le problème à sa source - c'est à dire en se montrant énergique avec les pays qui laissent ainsi partir leurs ressortissants par milliers - le gouvernement italien a décidé de se débarrasser de la plus grande partie des envahisseurs en leur délivrant des visas temporaires qui vont leur permettre de circuler dans toute l'eurocratie et de se fondre dans la population immigrée déjà sur place.

On parle de quelques 22 à 23 000 de ces visas "humanitaires" uniquement pour les Tunisiens dont l'immense majorité souhaiterait se rendre... en France où les attendent déjà des myriades de parents et amis, la cinquième colonne des collabos, des avantages sociaux ou des subsides de toute nature et des mosquées bientôt subventionnées par les laïcards ! C'est une bonne opération pour l'Italie et les Italien(nes), une façon de "vider la baignoire" selon l'expression fort heureuse de Umberto Bossi, le leader de la Ligue du Nord, dont le poids politique et électoral vient ainsi de se faire sentir.

Le problème est qu'avec l'eau du bain, la France va récupérer les bébés par milliers ! Et cela risque fort de n'être pas qu'une image lorsque l'on sait que l'imbécile autant que scandaleux droit au regroupement familial va permettre à tous ces gens là de s'installer sur nos terres... et d'y proliférer ! Et çà, ils savent le faire !

Rassemblement - Résistance - Reconquête ! Vite ! 

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jeudi, 07 avril 2011

Revue de presse : L’hypocrisie de la laïcité...

delsol-chantal-2062.jpgPar Chantal Delsol, de l'Institut

Le débat est surréaliste pour savoir si nous devons affirmer ou infirmer nos racines chrétiennes. Comme si cela n’était pas tout simplement de l’Histoire, pour commencer ! Se pose-t-on la question de savoir si on affirme ou si on infirme l’existence de César Auguste ? La vérité historique ne dépend pas de nous, c’est nous qui dépendons d’elle. Naturellement, à nous de l’interpréter. Les racines chrétiennes de l’Europe ne laissent aucun doute historique. On peut refuser d’en parler.

On peut tenter de les noyer (ainsi un ancien président avait prétendu que l’Europe était aussi musulmane que chrétienne). Mais on ne peut empêcher que nous en soyons pétris. Or mieux vaut être conscients de ce dont nous sommes pétris : cela nous rend plus intelligents et plus prêts à affronter l’avenir.

A-t-on inventé ailleurs qu’en Europe la séparation de la religion et du pouvoir ? Bien sûr que non, et c’est là l’ironie de l’histoire : il n’y aurait pas de sécularisation si le christianisme n’était pas aux racines.

La laïcité est une forme bien française de sécularisation. Elle consiste moins à “séparer les glaives” qu’à confiner la religion. En ce sens, elle participe d’un espoir de déracinement général, visant à faire des individus des citoyens à l’état pur, nourris exclusivement d’universel. Il faut que les enfants des provinces cessent de parler le patois et il faut aussi taire l’appartenance religieuse. Comme si nous pouvions n’appartenir qu’à la République, une et indivisible ; comme si nous n’avions pas (et en premier lieu !) des origines familiales, un lieu de naissance, une province sur terre et peutêtre une autre au ciel. Il faut être idéologue comme un Français pour défendre un rêve si loufoque, qu’aucun peuple ne nous envie, même si naturellement nous souhaiterions l’exporter partout. Ainsi, les problèmes que rencontre la République avec les musulmans signifient seulement que, pour la première fois, la laïcité se heurte à des gens qui refusent d’abandonner sans murmurer leurs particularités. La République, devant cette résistance, demeure tout étonnée : elle avait l’habitude des chrétiens qui, par peur d’être traités d’inquisiteurs, acceptaient tout ce qu’on voulait.

Il n’y a pas d’homme neutre, fils en ligne directe de la république nourricière. Quand Sade écrit : « Français, encore un effort pour être républicains », il le développe ainsi : encore un effort pour vous déraciner – de vos attaches affectives, filiales, que sais-je. Pour être de vrais citoyens, il nous faut nous débarrasser de nos appartenances particulières ou faire comme si elles n’existaient pas – ce qui revient à les étouffer, car une appartenance se vit au-dehors et avec d’autres, elle ne peut survivre confinée dans la conscience muette. En arrachant les signes visibles d’appartenance, la laïcité mène un combat contre les enracinements qu’ils expriment. Il n’est pas du tout étonnant que la France ait été le seul pays à refuser radicalement la mention des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Les autres pays d’Europe sont sécularisés : ils distinguent les domaines, mais ne nourrissent pas le projet d’étouffer l’un au profit de l’autre.

La neutralité laïque fleure l’hypocrisie. Le théâtre public de la société laïque étalée sous nos yeux n’est pas du tout neutre. Être un vrai citoyen signifie sacrifier aux rites et aux croyances républicaines, nouvel enracinement auquel, sans le dire, on nous astreint. Il ne faut pas prononcer certains mots. Il ne faut pas compter certains groupes. Il faut faire l’éloge de certaines normes et en détester d’autres, bien précisées au catalogue. Celui dont la langue dérape reçoit un blâme collectif. Celui qui réitère va au procès. Plutôt qu’une neutralité, n’avonsnous pas suscité une religion d’État ?

Le citoyen laïque et neutre est un fils de la raison sèche. Il a laissé tomber les superstitions avec les bondieuseries. Et pourtant le voilà qui fait à ses adversaires (ceux qui refusent d’utiliser la langue de bois) des procès en sorcellerie. Enfin libéré des religions, il déploie une logorrhée moralisatrice dont les préceptes valent non par des arguments, mais par la seule incantation et par l’air inspiré de leurs grands prêtres. On lui a appris qu’on ne peut raisonner que sans Dieu, et qu’il faut désenchanter le monde pour être libre. Pourtant, il n’a jamais autant couru les voyantes, il craint les fantômes et vénère sur sa cheminée les cendres de son grand-père incinéré. Il ne porte plus une croix au cou, mais un signe du zodiaque. Se débarrasser de Dieu ne signifie pas s’affranchir des superstitions. Cependant, la République se satisfait de ces citoyens habités par les superstitions les plus diverses et les plus farfelues, parce qu’au moins elles ne forment pas un système, elles se superposent et se contredisent : elles ne sont donc pas dangereuses pour l’État. Ce que veut la laïcité, ce ne sont pas des citoyens libres, ce sont des citoyens dociles, non inféodés à un autre système que le sien. 

Source Valeurs actuelles cliquez ici 

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Dîner-débat avec Emmanuel Ratier jeudi 21 avril aux Ronchons...

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La NDP alsacienne commence à se mobiliser pour les 7 et 8 mai prochains à Paris...

Source Jeunes NDP d'Alsace cliquez ici

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La laïcité républicaine au service de l’islamisation...

035.jpgPar Carl Lang, Président du Parti de la France :

 

Le laborieux et insipide débat organisé par l’UMP sur la laïcité a tout lieu de rassurer et de satisfaire les promoteurs de l’islamisation de la France.

 

Les 26 propositions avancées par l’UMP sont, les unes dérisoires, les autres scandaleuses comme celle qui vise à reconnaitre les pratiques illégales des municipalités  qui accordent des baux emphytéotiques aux associations pour la construction de mosquées. Ces facilités ne sont en effet rien d’autre  que des subventions déguisées.

 

Cette pathétique classe politique française qui refuse de voir la nature politique et sociale de l’Islam ainsi que la démarche révolutionnaire et internationale des mouvements islamistes est incapable de sortir de l’imposture que constitue son idéologie laïciste.

 

Aujourd’hui, loin de constituer un rempart contre l’Islamisme, la laïcité, de fait,  est le cheval de Troie des islamistes.

 

La laïcité de combat qui a eu pour but, depuis la révolution française, de détruire l’influence de l’Eglise catholique est aujourd’hui une laïcité de collaboration avec l’Islam.

 

Les dirigeants et militants islamistes révolutionnaires ont parfaitement compris qu’ils pouvaient s’appuyer sur l’égalité de traitement, par la République, de toutes les religions, la liberté de conscience et de culte et la neutralité de l’Etat pour multiplier les mosquées et les lieux de culte afin de faire de l’Islam la première religion de France.

 

En ne reconnaissant officiellement aucune religion depuis la loi de séparation des églises et de l’Etat, la République les reconnait donc toutes.

 

Les islamistes peuvent par ailleurs compter sur les habituels compagnons de route et idiots utiles qui ne ratent jamais une occasion, par leurs déclarations, de justifier l’augmentation du nombre de mosquées.

 

Les laïcistes auront ainsi réussi l’exploit de couper les Français de leur mémoire, de leur identité et de leurs racines chrétiennes, de détruire l’âme de la France pour finalement offrir une caution laïque et républicaine aux organisations islamistes dont le but est clairement révolutionnaire et conquérant.

 

Rappelons simplement la déclaration d’Ahmed Jaballah, co-fondateur de l’Union des Organisations islamiques de France ( UOIF) : « L’UOIF est une fusée à deux étages, le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique ». En croyant maçonner la République à leur image, les laïcistes font en fait le lit des islamistes.

 

La réponse aux défis de l’islamisation doit être politique, culturelle et spirituelle par l’inversion immédiate des courants migratoires, la réforme du code de la nationalité, l’arrêt de toute construction nouvelle de mosquées et la défense de l’identité nationale française et des valeurs européennes de civilisation.

 

Le refus de la colonisation migratoire et l’affirmation du droit du peuple français à rester lui-même sont des conditions nécessaires et vitales au refus de la colonisation islamique.

 

Carl Lang prendra la parole samedi prochain 9 avril lors du colloque sur les 35 ans du regroupement familial organisé à Paris par Synthèse nationale (15 h - 18 h 30, Centre des conférences 8 bis, rue de la Fontaine au Roi 75011 - Métro République et Goncourt) cliquez ici.

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Alain Soral quitte la rédaction de Flash : une mise au point de Nicolas Gauthier, directeur du journal...

63 FLASH UNE.jpgLa rumeur est assassine et le téléphone arabe jamais en dérangement, surtout sur Internet. Il est tout aussi grossier pour un éditorialiste de parler de son propre journal. Mais il est des fois où l’urgence s’impose.

Alain Soral, l’un de nos chroniqueurs, nous quitte donc, pour des raisons qui lui sont propres. Cela ne remet rien en cause d’essentiel, rien des idées et des combats que nous continuons de partager. Mais ainsi va la vie, celle des familles comme celle des journaux…

Tant qu’à continuer sur les questions qui se posent, deux reproches récurrents nous sont parfois faits. Le premier, une trop grande proximité avec le Front national… Et alors ? Dès qu’on allume la radio ou la télévision, c’est miracle si l’on ne tombe pas sur Marine Le Pen ! Et nous devrions être le seul organe de presse à ne pas commenter l’actualité ? Oui, nous sommes plus proches du FN que du NPA et je préfère trinquer avec Marine Le Pen qu’avec Olivier Besancenot. Et alors ? Ce n’est pas pour autant Flash qui dicte la ligne politique du Front national, pas plus que Marine n’influe sur celle de Flash.

Le second, une propension à trop parler du monde arabe et à ne pas stigmatiser l’islam. Mais est-ce notre faute si le “Printemps arabe” fait la une des gazettes ? Et si, énième tentative désespérée de Nicolas Sarkozy de remonter dans les sondages, les mahométans se retrouvent au cœur du débat ? Pour le reste, Flash ne se porte pas trop mal – nos confrères, eux, perdent des millions d’euros tous les mois, malgré leurs puissants mécènes. Bref, dans une profession sinistrée, nous gagnons chaque jour plus de lecteurs alors que la plupart des autres journaux en perdent. On aimerait certes en conquérir un peu plus et un peu plus vite, mais comme on dit : on fait comme on peut. Voilà, c’était pour rassurer ceux qui auraient besoin de l’être. Alors que ces lignes sont écrites, nous sommes en train de boucler le numéro 63 tout en préparant déjà le 64. Bientôt trois ans que ça dure et perdure  ! Flash, c’est comme la diligence de la Wells Fargo dans les westerns de John Ford : elle passe toujours. Malgré les cowboys et les Indiens.

Site de Flash cliquez ici

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mercredi, 06 avril 2011

La chronique de la France asservie et résistante...

2993.jpgPar Robert Spieler

Publié dans Rivarol

N°2993 du 31 mars 2011

 

Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Juif, de sensibilité anarchiste, il avait signé une pétition pour défendre la liberté d’expression de Robert Faurisson. Pour Chomsky, « la liberté d'expression est plus importante que n'importe quelle version des faits soutenue par l'ordre établi, quel que soit le rapport qu'elle puisse entretenir avec la vérité factuelle ». Il évoque les différentes techniques de manipulation, et en premier, la stratégie de la diversion.


La stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. Chomsky analyse les différentes techniques de lavage de cerveau que subit notre peuple.

 

Dix stratégies de manipulation de notre Peuple

 

1 « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser » écrit Chomsky.

 

2 Créer des problèmes, puis offrir des solutions

 

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d’abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, si possible pseudo-antisémites, afin que le public soit demandeur de lois répressives au détriment de la liberté.

 

3  La stratégie du ‘dégradé’

clip_image001Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, immigration-invasion, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

 

4 La stratégie du différé

 

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. 
Exemple récent: le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001.

 

5 S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

 

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Pourquoi? 
"Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans" analyse Chomsky.

 

6 Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

 

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7  Maintenir le peuple dans l’ignorance et la bêtise

clip_image001[4]Faire en sorte que le peuple soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

"La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." 

8  Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

clip_image001[6]Encourager le public à trouver "cool" le fait d’être bête, vulgaire, et inculte… L’abreuver de séries américaines et de « reality shows » : Secret story, Star Academy, l’île de la tentation,…de monstrueuses crétineries….

 

9  Remplacer la révolte par la culpabilité

 

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

Et puis, dernier point, connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes

Bref, connaitre l’adversaire, connaitre ses techniques de manipulation est indispensable pour que nous nous libérions de notre esclavage… Merci, Chomsky.

Le grand rabbin fait encore des siennes…

Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, fait encore des siennes. Dans une interview au Monde parue samedi dernier, il larmoie sur le triste sort des musulmans en France, mettant sur un pied d’égalité juifs et pratiquants de l’islam. Ses propos n’ont pas vraiment fait l’unanimité dans « la rue juive ». Une « Lettre ouverte au grand rabbin », furibarde, circule.

Que déclare le grand rabbin ? 

 "Je sais qu'il est souvent difficile d'être musulman en France. Cette difficulté s'alourdit aujourd'hui dans un climat malsain, aggravé par un discours en vogue qui divise au lieu de rassembler. Je veux donc saisir l’occasion de dire à mes compatriotes musulmans que, précisément, ils sont d’abord mes compatriotes, et que ce qui nous rassemble en France, c’est la République qui nous est commune. »

Et il rajoute, très ému, "Quand une société en est à chercher des boucs émissaires, c'est qu'elle est très malade". 

"L'islam étant récent en France, l'harmonie peut être plus longue à venir. Cela dépendra aussi de l'Etat. Il ne doit pas oublier que, si la laïcité exige que les pouvoirs publics ne reconnaissent aucun culte, elle leur impose dans le même temps de n'en méconnaître aucun. Mais le véritable enjeu est ailleurs, plus pervers et plus grave : c'est, hélas, la place des juifs et des musulmans dans la société française"….Merci, camarade rabbin, de la leçon… Mais tu ne te foutrais pas un peu de notre gueule ?

Arielle Lewitt lui répond, au nom d’une partie non négligeable de la communauté juive ; « Votre posture est d’autant plus maladroite qu’elle incite les lecteurs de cet article à regarder « d’un même œil » les Juifs et les Musulmans. »

« Elle risque de reporter sur les Juifs les mêmes sentiments négatifs que certains Musulmans provoquent parfois chez nos concitoyens. En posant publiquement la question de la place des Juifs et des Musulmans en France, alors que nos ennemis n’ont pas encore voulu ni osé le faire, vous légitimez leur questionnement ». Ah bon ?

« Nous partageons les mêmes valeurs que l’UMP »

Françoise Grolet, candidate FN  - aux élections cantonales de 2011 en Moselle- est arrivée en tête au premier tour sur le canton de Metz 1 avec un score de 26,36 % devançant le maire de Metz. Félicitations.

"J'invite tous les électeurs de l’UMP à me rejoindre au deuxième tour, dimanche 27 mars prochain, car nous partageons les mêmes valeurs", déclare-t-elle, le soir de l’élection. Les mêmes valeurs, où est-elle allée chercher cela ?

Alors qu’elle était candidate pour le FN dans le canton de Saint-Dié, dans les Vosges, Chantal Odile, secrétaire départementale du FN dans les Vosges, et conseillère régionale, candidate sur le canton de Saint Dié Est dans les Vosges, a quant à elle déclaré, interrogée par une radio régionale : Je ne sais pas ce que je vais pouvoir dire". Pas de problème, on va lui expliquer…

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Ces professeurs sacrifiés sur l'autel du prêt-à-penser...

vero[1].jpgPar Véronique Bouzou
Enseignante

De quoi a t-on encore le droit de débattre avec les élèves à l'école ? C'est la question que je me pose en apprenant que l'un de mes confrères, un professeur d'histoire-géographie d'un lycée de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) qui, après avoir été suspendu quatre mois et fait l’objet d’une enquête pour avoir projeté à ses élèves une vidéo anti-avortement,  vient d'être révoqué... sans la moindre indemnité ! 

Pour ma part, j'ai visionné cette vidéo et n'ai pas tenu plus de deux minutes. Je dois bien avouer que je n'aurais jamais cru possible l'existence de telles pratiques barbares ! Une fois de plus, j'ai l'impression d'avoir été flouée sur un sujet que l'on ne m'a "servi" depuis mon adolescence que sous un angle positif. Ce film a bousculé mes certitudes et je comprends les élèves qui ont quitté précipitamment la classe avant la fin de la projection. 

Néanmoins, on peut légitimement s'interroger sur le bien-fondé de certaines pratiques de cet enseignant. Devait-il obliger les élèves à regarder la vidéo dans son intégralité sous peine d'être notés absents ? Je ne le pense pas. La cruauté qui transparaît à travers ces images est d'une telle intensité que nul ne peut forcer quiconque à les visionner, à moins de se prendre pour l'un des tortionnaires d'Orange mécanique...

D'autre part, le professeur a-t-il précisé à ses élèves que les scènes n’avaient pas été filmées en France, mais en Espagne - peut-être dans des cliniques illégales - où les délais pour avorter dépassent largement les 12 semaines légales pratiquées en France ? 

Enfin, l’enseignant a sans nul doute outrepassé ses droits en distribuant à ses élèves des tracts d’une association anti-avortement, ajoutant qu’il ne fallait utiliser ni la pilule ni le préservatif. Dans de telles conditions, qu’un enseignant puisse être rappelé à l’ordre par sa hiérarchie ne me choque pas. 

Mais fallait-il pour autant le suspendre, comme l’a fait le ministre de l’Éducation nationale ? Il me semble que Luc Chatel aurait été bien plus inspiré d’exiger du professeur qu’il invitât des partisans à l'avortement (personnes du planning familial, médecins...) pour présenter aux élèves une autre approche du sujet et susciter ainsi un vrai débat dans la classe (NB : Selon les dires du professeur qui s'est depuis exprimé sur le sujet, un vrai débat a eu lieu).

« Ce qui s'est passé est inacceptable, les professeurs sont tenus à un principe de neutralité, de respect de la personne» a rappelé le ministre de l'Éducation nationale  (Le Parisien.fr). Evoquer ces principes pour justifier sa décision de suspendre cet enseignant me semble inapproprié. N’est-il pas en effet paradoxal d’accuser de manquer au « respect de la personne » un enseignant qui, en s’opposant au droit à l’avortement, défend justement le droit à la vie ? 

Enfin, concernant le « principe de neutralité », ce n’est pas la première fois qu’il est avancé. Dans mon blog, j’avais déjà pris la défense d’une autre enseignante, elle aussi abandonnée par les syndicats et accusée par sa hiérarchie de manquer à ses obligations de « neutralité et de laïcité » pour avoir fait visiter chaque année à des lycéens le camp de concentration d’Auschwitz. Elle a depuis été réintégrée,  notamment grâce au CRIF

Elle avait par ailleurs été soutenue par une partie de ses élèves, l’une d’elles la félicitant de ne pas faire partie « de ces enseignants qui n'enseignent ni le génocide des juifs, et encore moins la shoah parce la majorité de leurs élèves sont musulmans ». Il en va de même pour le professeur pro-avortement qui déclare : «une immense majorité des élèves est contente du débat qui a eu lieu sur l'avortement ; toute une classe vient d'ailleurs de refuser de témoigner contre moi. » (Rue 89)

Comme ces élèves, je pense que toutes les idées doivent pouvoir librement s’exprimer dans l’enceinte scolaire (censée former de futurs citoyens) et être combattues par ceux qui ont des idées opposées et non par les tribunaux déjà suffisamment encombrés comme cela. A ce rythme, bon nombre de professeurs siégeront sur le banc des accusés.

A l’exception peut-être de certains d’entre eux, qui, au travers de projets pédagogiques et rédaction de manuels scolaires, prônent la victimisation de la repentance à outrance, et ne sont pas, eux, inquiétés pour manquer à leur devoir de neutralité ! « Malheureuse neutralité qui forme tant de fausses consciences ». Cette citation de Louis Bourdaloue  qui remonte au XVIIème siècle est hélas toujours d’actualité…


Véronique Bouzou prendra la parole samedi prochain 9 avril lors du colloque sur les 35 ans du regroupement familial organisé à Paris par Synthèse nationale (15 h - 18 h 30, Centre des conférences 8 bis, rue de la Fontaine au Roi 75011 - Métro République et Goncourt) cliquez ici.

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LES RESULTATS DES BOBARDS D’OR 2011 !

affiche_officielle_7.jpgLa cérémonie des Bobards d’Or a eu lieu le mardi 5 avril. La fondation Polémia a remis le prix de la désinformation aux journalistes ayant été les plus habiles à mentir à l’opinion.

Une affluence record (plus de 250 personnes), une ambiance survoltée, le public a élu :

-  Télévision : Céline Bittner (LCP) pour « à chaque crise les frontières se ferment davantage à l’immigration » ; alors que l’immigration régulière est passée de 50 000 dans les années 1970 à 200 000 (record annuel) en 2010.

-  Presse écrite : Le Figaro, pour sa « une » avec neuf bébés européens pour saluer la fécondité en France et un article minorant les naissances d’origine étrangère extra européennes ; alors que celles-ci s’élevaient déjà à plus de 150 000 en 1999, selon les chiffres du dernier recensement.

-  Radio : Claude Askolovitch (Europe 1) pour « les gays se marient partout dans le monde » ; alors que le mariage gay n’existe ni en Asie, ni en Afrique, ni en Océanie, ni dans les pays musulmans, ni en Israël, ni dans la majorité des pays d’Europe ; et qu’il n’existe aux Etats-Unis que dans quelques rares États et qu’il a été interdit par référendum en Floride, en Arizona et en Californie (le jour même de l’élection de Barack Obama).

- Strass et paillettes : Les amis de Roman Polanski pour un ensemble de déclarations excusant et justifiant le viol d’une fillette de 13 ans et dénigrant la victime.

Un Bobard d’Or a été remis à l’ensemble du système médiatique pour l’affaire de l’ « ophtalmo raciste » : toute la presse s’est mis le doigt dans l’oeil en accusant un innocent sans prendre la peine de s’assurer de la réalité des faits.

Et un Cafard d’Or a été attribué à Chloé Leprince (Rue 89) qui a donné en pâture le nom et l’adresse de l’« ophtalmo raciste » sans prendre la peine de lui téléphoner pour entendre son point de vue sur les faits dont il était accusé.

Près de 2 000 internautes ont suivi l’intégralité de la cérémonie sur leurs écrans sur les sites : Polémia, Fdesouche, Novopress, Altermedia, e-deo, Nouvelles de France, europaradio, et défrancisation.

Devant un tel succès, nous ne pouvons faire autrement que de vous donner rendez-vous en 2012 pour la 3ème édition des Bobards d’Or !

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Le Nouveau NH publie un entretien avec Carl Lang...

CL-6a313.jpgSecrétaire général du Front national à deux reprises à la demande de Jean-Marie Le Pen, la première fois pour succéder à Jean-Pierre Stirbois et la seconde au moment du putsch mégretiste, Carl Lang a finalement rompu en 2008 avec le parti. Un départ dont il s’est longuement expliqué dans une lettre ouverte. Aujourd’hui, l’ex secrétaire général du FN a fondé le Parti de la France (PdF), où l’on rejoint nombre d’anciens cadres du Front national eux aussi en désaccord avec la stratégie de "dédiabolisation“ menée par Marine Le Pen. Le regain de forme du FN, aux élections et dans les sondages, n’ont pas modifié son jugement sévère porté en 2008 sur le "tournant idéologique" pris par la nouvelle présidente du FN.

NNH — Le Parti de la France a fait le choix de ne pas présenter de candidats aux élections cantonales. Est-ce qu’aujourd’hui vous ne regrettez pas d’avoir été absent ?

Carl Lang — En fait le Parti de la France a présenté 19 candidats afin de tester nos slogans et notre capacité électorale dans les conditions les pires, c’est-à-dire lors d’élections très locales et ce, sans aucune couverture médiatique nationale. Il était dans ces conditions inutile pour des raisons financières et électorales de multiplier les candidatures. Lors d’élections nationales et politiques comme les législatives de 2012 notre stratégie sera évidemment différente et nous serons présents dans un pourcentage beaucoup plus important de circonscriptions. Le système médiatique protégeant les partis en place, nous devons sélectionner avec soin les types d’élections et cibler les circonscriptions avec précision. Nos résultats lors de ces dernières élections cantonales sont significatifs et encourageants puisque nos candidats obtiennent en moyenne près de 3%. 



Le Front national, que vous avez quitté en 2008, en raison d’un désaccord profond sur la stratégie menée par Marine Le Pen, semble avoir retrouvé un regain de forme, d’abord aux élections régionales et ensuite aux élections cantonales, Mme Le Pen, elle-même bénéficie de sondages plus que flatteurs. A les en croire, si on votait demain, elle serait présente au deuxième tour contre un candidat socialiste. Que vous inspire, cette mise en avant de la candidate du FN un an avant la présidentielle, non seulement par les médias mais aussi par les instituts de sondages ?



J’observe avec beaucoup d’intérêt la différence de traitement médiatique entre Jean-Marie Le Pen et sa fille. Alors même que le père était exclu et diabolisé par les médias, la fille est promue et protégée. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler qu’au moment où il y avait encore un petit risque concernant la succession de JMLP du fait de la candidature de Bruno Gollnisch, la chaîne publique France2 et Arlette Chabot ont organisé à une heure de grande écoute et 48 heures avant l’ouverture de la campagne électorale interne au FN, une émission de promotion de Marine Le Pen dont a été totalement exclu Bruno Gollnisch. Marine Le Pen est bien un produit médiatique du système comme l’a été Ségolène Royal en 2006 au moment des dernières primaires socialistes.

Elle doit se dépêcher d’en profiter car les modes médiatiques passent et les bulles médiatiques éclatent. Madame Royal est aujourd’hui à 10%, loin derrière DSK, Hollande et Aubry dans les sondages pour désigner le candidat socialiste de 2012. Nous savons parfaitement que les maîtres de l’information font et défont les opinions publiques et manipulent le corps électoral comme on pétri de la pâte à modeler. Il y a bien longtemps que cette République n’est plus une démocratie, mais une « médiacratie » ballotée par des sondages qui se succèdent en prédisant le tout et son contraire.

Finalement, il n’y a pas eu de “vague bleu Marine“ au second tour. Le FN décroche seulement 2 sièges, alors que sur le papier il pouvait espérer mieux. Faut-il y voir un échec de la “dédiabolisation“ ou ses limites ?

En vérité, la dédiabolisation s’accompagne d’une normalisation républicaine, étatiste, laïciste et fiscaliste du discours et d’une personnalisation à outrance autour de la candidature « Marine ». Les affiches des candidats aux cantonales ont d’ailleurs été presque entièrement remplacées par les affiches de la présidente du Front mariniste. Le mot « national » et le nom de « Le Pen » disparaissent quant à eux au profit du slogan commercial de la « vague bleu Marine ». Malgré des conditions médiatiques et politiques exceptionnelles, le résultat en termes d’élus reste un échec. Elle devra aller encore plus loin dans le reniement des idées, l’abandon des principes et dans l’allégeance aux tenants du système et ce, en donnant toujours plus de gages. La prochaine étape passe par la liquidation du FN au profit d’une nouvelle structure électorale, la mise à la retraite définitive, la plus rapide possible, de papa et la mise à l’écart, elle aussi définitive, de ceux qui restent encore du « Front national canal historique ». 




Fait nouveau, on remarque aujourd’hui que le FN peut compter sur une certaine réserve de voix en cas de second tour. Une réserve encore insuffisante pour remporter l’élection, mais…La présidente du FN a d’ailleurs annoncé qu’elle voulait lancer “l’organisation d’un grand rassemblement pour constituer un pôle majoritaire“ Est-ce que vous pensez que ce “grand rassemblement“ s’adresse également aux autres composantes de la Droite nationale ou est-il selon vous réservé aux déçus du sarkozysme et du socialisme ?

Depuis les années 80 il y a eu de nombreux deuxièmes tours avec les candidats du FN. La logique du deuxième tour étant évidemment de pouvoir récupérer une partie des suffrages des candidats éliminés au premier tour. Il est frappant de constater que malgré le refus de l’UMP de participer à un « Front républicain » contre le « Front mariniste », les résultats de 2011 n’ont pas été meilleurs que ceux des années 80 et 90 lorsque le FN s’opposait à tous les partis coalisés officiellement contre lui. Quant au « grand rassemblement », c’est une des tartes à la crème habituelle des plans de communication préélectorale. En vérité, la logique de madame Le Pen est de tourner le dos définitivement à la Droite nationale et à l’héritage politique de Jean-Marie Le Pen qu’elle considère déjà comme un boulet freinant son ambition personnelle. Il n’y aura bientôt de bons becs que des becs de gauche. Jean-Marie Le Pen défendait ses idées quitte à être impopulaire dans l’opinion. Sa fille ne défend que ce qu’elle estime être populaire et ce, quelque soient les idées.

Quelle sera l’activité/ l’actualité du Parti de La France dans les mois à venir ?

Le Parti de la France participera le 9 avril au colloque de Synthèse nationale sur l’immigration. Le dimanche 10 avril à la journée organisée à Villepreux par le Renouveau français. Le Parti de la France participera aussi au défilé en hommage à Jeanne d’Arc organisé par l’association Civitas, le dimanche 8 mai après-midi à Paris. Enfin, nous préparons dès à présent en liaison avec nos alliés de la Droite nationale les échéances électorales de 2012. Le Parti de la France entend bien s’inscrire durablement dans la vie politique française.

Source Le Nouveau NH cliquez ici

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LE GUD A SON JOURNAL :

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Pour lire Le Rat qui rit : cliquez ici 

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Dans le prochain numéro de Rivarol (vendredi prochain dans les kiosques) : un grand entretien avec Vincent Reynouard à sa sortie de prison...

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Le mardi 5 avril, à 8 heures 30 du matin, après neuf mois et trente-neuf semaines de detention, Vincent Reynouard a enfin été relâché de la Maison d’arrêt de Valenciennes. L’attendaient devant la prison son épouse Marina et son fils Pierre (les sept autres enfants étant restés au chaud dans un café à quelques centaines de mètres de l’établissement pénitentiaire, les petits confectionnant de jolis dessins pour leur père). René et Yvonne Schleiter, Siegfried Verbeke et sa femme Edna, Mariette Paschoud, rédacteur responsible du périodique Le Pamphlet de Lausanne avaient tenu à être présents, ainsi que de jeunes révisionnistes belges et allemands. L’ambiance a été très amicale et chaleureuse et s’est prolongée jusqu’au déjeuner pris en commun dans une agréable brasserie du centre-ville.

 

Las, dans l’après-midi, Vincent a dû se séparer à nouveau de sa femme et de ses enfants qui rentraient à Bruxelles. Car le militant révisionniste âgé de 42ans est sous contrôle judiciaire et a l’interdiction de quitter la France. Il était d’ailleurs convoqué dès le lendemain de sa libération, le 6avril, chez un juge de’instruction d’Amiens pour une autre affaire: il est en effet soupçonné d’avoir envoyé en 2009 à 120 lycées de France des CD révisionnistes.

 

Nous avons pu interroger en exclusivité Vincent Reynouard le jour même de sa sortie de prison. Voici son témoignage comme toujours sans langue de bois.

 

RIVAROL : Quelle est votre première réaction après neuf mois d’enfermement ?

 

Vincent REYNOUARD : C’est d’abord de de remercier et de féliciter mon épouse Marina qui a été héroïque tout au long de ces neuf mois de captivité. Deuxièmement c’est d’exprimer ma gratitude à tous ceux qui m’ont aidé et soutenu dans cette épreuve, à Paul-Eric Blanrue, le courageux auteur de la pétition demandant ma libération et l’abrogation de la loi Gayssot, à Bocage qui a transmis régulièrement par Internet tous mes messages, à RIVAROL qui donnait souvent de mes nouvelles, a publié mes différents courriers et rappelait chaque semaine, par un bandeau en première page du journal, que j’étais toujours derrière les barreaux. Je remercie aussi tous ceux qui m’ont écrit, donné de l’argent et dont je ne connaissais même pas, pour certains d’entre eux, les noms. Je recevais en moyenne huit à dix lettres par jour à tel point que les surveillants me disaient: «On commence par ta cellule. Comme ça, on est pratiquement débarrassé.» J’ai répondu à tous mes correspondants. Ces échanges épistolaires ont été un grand réconfort.

 

R. : Avez-vous beaucoup souffert de cet isolement forcé depuis le 9 juillet 2010 ?

 

V. R. : Honnêtement non. En prison les autorités s’arrangent pour que tout se passe bien et se montrent compréhensives. D’août à mars, j’ai été seul en cellule. J’ai pu tranquillement dessiner, lire, prier. Cela ne m’a donc posé aucun problème. Il faut savoir être positif, se dire qu’on est là pour de longs mois, que l’on n’y peut rien changer et qu’il faut donc organiser le mieux possible son temps de détention, entretenir de bonnes relations tant avec les détenus qu’avec les surveillants, ne pas hésiter à s’entraider. J’ai écrit des lettres pour des détenus qui ne savaient pas écrire. A leur demande je rédigeais leur lettre d’amour, j’essayais de régler leurs problèmes administratifs, je faisais pour eux des dessins, des poèmes. Tout le monde m’aimait beaucoup. Je n’ai eu aucun problème relationnel. 

Les surveillants étaient également très sympathiques avec moi. Je ne dirais pas qu’ils étaient sympathisants mais beaucoup me disaient qu’ils allaient consulter mon site Internet. Même un jour l’un d’entre eux m’a dit: «Tiens, je t’ai vu dans une émission de télévision.» J’ai dit: «Ah bon, une émission sur quoi ?». «Sur des gens qui pensent un peu bizarrement.» J’ai dit : «Des fachos?» Il m’a dit: «Oui, c’est ça.» Il y en a même un qui m’a dit: «Tu ne t’es pas renié. Tu pourras sortir la tête haute». Il faut avouer que les surveillants de prison sont en première ligne avec certains détenus qui ne se comportent pas très bien. 

Une psychologue m’a convoqué une fois. Elle m’a demandé si j’avais conscience de faire de la peine à des gens en écrivant ce que j’écris. J’ai répondu : «c’est possible que je leur fasse de la peine mais je ne fais que dire la vérité». Inutile de dire qu’elle ne m’a jamais reconvoqué !

 

R. : Avez-vous quelques anecdotes à raconter à nos lecteurs ?

 

V. R. : La plupart des détenus de Valenciennes étaient condamnés pour escroquerie. J’ai discuté avec des Gitans qui m’ont raconté comment ils s’y prenaient pour pénétrer dans les maisons bourgeoises et y voler les bijoux et objets de valeur. Ils m’ont appris que les gens cachaient toujours leurs objets précieux dans leur chambre à coucher, ce qui rend le butin assez facile à trouver. J’ai conversé aussi avec un Noir condamné pour vente de fausses statuettes africaines. Il vendait à des antiquaires pour près de dixmille euros des statuettes sans valeur en faisant croire qu’elles dataient de plusieurs siècles. L’astuce: les confectioner avec de vieux bois que l’on trouve facilement dans les très anciennes maisons africaines, les laisser tremper dans l’eau plusieurs semaines de sorte que les experts n’y voient que du feu. Un autre détenu m’a raconté comment il avait escroqué des clients dans un magasin en s’habillant en tenue de policier et en procédant avec un faux détecteur au contrôle des billets de 50euros. Faisant croire que les billets étaient des faux, il les dérobait aux clients sans difficulté. Il m’a raconté aussi comment il escroquait les gens lors des courses de chevaux en leur assurant qu’ils doubleraient leur mise. Au début c’était vrai: on lui donnait 100euros, il en rendait 200. Si bien que les demandes se sont fait nombreuses. Et à chaque fois il augmentait la somme de départ: 200, 500. Et le jour où il a demandé aux clients de lui donner 1 000 euros chacun et qu’il se faisait fort de leur en faire gagner 10 000, il a naturellement disparu dans la nature avec plusieurs dizaines de milliers d’euros en poche! Le même détenu m’a également raconté comment il s’était fait passer pour un notaire pour obtenir un chèque bancaire à son ordre, produit de la vente d’une maison. Hélas pour lui, au dernier moment le vrai notaire est arrivé (l’escroc avait seulement réussi à se faire embaucher comme clerc de notaire) et il a été confondu. C’est incroyable le nombre de combines que l’esprit humain peut inventer pour duper ses semblables. Je pourrai raconter des anecdotes pendant des nuits entières! J’ai beaucoup appris en prison sur la nature humaine, ce n’est pas toujours très édifiant !

L’on dit souvent qu’il ne faut pas traiter les Gitans de voleurs. N’empêche que le Gitan avec qui je discutais me disait ouvertement qu’il aimait voler, qu’il avait cela dans le sang et qu’il avait fait cela toute sa vie. On est donc loin des discours Politiquement Corrects ! 

 

R. : Comment les détenus ont-ils réagi en apprenant les raisons de votre incarcération ?

 

V. R. : La plupart étaient complètement écœurés. Comme il y a beaucoup d’Arabes, je leur disais que j’étais en prison car j’avais écrit des choses qui déplaisaient aux juifs. J’étais aussitôt leur grand pote! Mais aucun ne comprenait qu’en France l’on pût être mis en prison pour de simples écrits. Au départ ils ne me croyaient pas !

 

R.: Vous avez dessiné une bande dessinée pendant votre détention. Les planches sont vraiment magnifiques. On voit que vous avez fait du dessin industriel et du cinéma dans votre jeunesse. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

 

V.R. : Cette bande dessinée n’est pas encore tout à fait terminée. C’est une histoire à ranger dans la catégorie du fantastique. Dans un orphelinat de jeunes filles à une époque indéterminée, l’héroïne Tatiana, accompagnée de son amie Lucie, mène une enquête tant elle est intriguée par toute une série de faits anormaux dans cet établissement, la directrice et un professeur ayant un comportement particulièrement étrange. Il est question de fontaine ensorcelée, de fantôme, de poupée piquée avec des aiguilles. C’est bien volontiers que j’enverrai cette BD à toutes les personnes qui m’ont soutenu et que cela intéresse lorsque je l’aurai achevée. 

 

R. : Vous avez été à la prison de Forest en Belgique près de Bruxelles du 9 juillet au 19août puis à Valenciennes du 19 août au 5avril, les conditions de détention sont-elles différentes entre la France et la Belgique ?

 

V. R. : Oui, les règlements généraux des prisons en France sont plus sévères qu’en Belgique. En France ne peut venir vous visiter que votre famille ou une personne utile à votre réinsertion. Tous les amis qui ont demandé à venir me voir n’ont pas été autorisés à se rendre à la prison. Les temps de parloir sont également plus courts. Ma femme n’a pu apporter autant de livres que je voulais alors qu’outre-Quiévrain cela ne posait aucune difficulté. Il a été impossible à mon épouse de m’apporter de la peinture ou même de simples crayons de papier. Il me fallait les commander à la prison. Le courier est lu dans les deux sens alors qu’en Belgique les lettres que j’envoyais n’étaient même pas ouvertes. Toutes les conversations téléphoniques sont écoutées. Il faut annoncer à l’avance le numéro que l’on compte composer alors qu’en Belgique l’on peut téléphoner à qui l’on veut. 

 

R. : Quelles sont les conditions qui vous sont posées maintenant que vous êtes libre ?

 

[…] Pour lire la suite achetez RIVAROL en kiosque dès le vendredi ou abonnez-vous (cliquez ici).

19:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Prix des carburants : c'est l'Etat qui pompe le plus !

h-20-1047990-1211293612.jpgPar Yves Darchicourt

Les prix des carburants s'envolent allègrement au prétexte des troubles au Moyen-Orient et de la guerre civile en Libye : le super sans plomp 95 a franchi la barre des 1,51 € le litre, le litre super sans plomb 98 dépasse 1,55 € et le gazole est à un peu plus de 1,36 le litre (prix moyens calculés par la DEGC sur le territoire national hier lundi)... dont 50% à 60% de taxes qui vont à l'Etat !

Le Gouvernement, apparamment fort compatissant envers les Français touchés par ce matraquage, n'envisage pourtant pas de diminuer l'importance du racket fiscal sur les carburants qui lui rapporterait environ 2 milliards € chaque année. 

Interrogée sur le problème du coût insupportable pour beaucoup de Français (professionnels des transports ou non) des carburants il y a deux ans , l'inimitable Christine Lagarde avait cru spirituel de conseiller de "faire du vélo" ; aujourd'hui, elle se contente plus prudemment de recommander des petits trucs à la portée de chacun pour consommer moins avec sa voiture. On se demande si elle en a parlé au chauffeur qui la ballade dans son véhicule ministériel aux frais du contribuable ! 

Décidément on marche sur la tête !   

00:35 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 04 avril 2011

Jeudi soir, Michel Drac au Local...

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18:54 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Laïcité… courage fuyons !

Le billet de Patrick Parment

images_2.jpgIl est tout à fait étonnant que le débat sur la laïcité dérange tant de monde et que la classe politique se mette si unanimement aux abonnés absents. A la seule évocation du mot, l’ensemble des loges maçonniques se dresse en général comme un seul homme et entre en transes.

Députés, sénateurs, fonctionnaires frangins de tout poil, ça en fait du monde qui gangrène cette République bananière et qui vote des lois iniques dont se passerait la plupart du temps le peuple français. Cette internationale de la connerie n’a donc suivi ni Sarko ni Copé dans cette noble cause. Bizarre. Il faut bien dire qu’ils ont la trouille les frangins, car si Marine n’est pas dans Le Pen, l’immigration se constate dans chaque ville et village de France où les Gaulois ont bien l’impression que la Gaule n’est plus en Gaule mais plus sûrement au Maghreb. Enfin 56 % d’entre eux, mais la petite bête monte, monte, monte… Alors les sujets qui fâchent..

Si nul n’est censé ignorer la loi, on est donc censé savoir que nos bons laïcards ont fait voter une loi en 1905 instaurant la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Or, que constate-t-on ? Que de plus en plus de maires se mettent à financer des mosquées comme le dénommé François Grosdidier, hier encore facho notoire, ripoliné aujourd’hui aux droits de l’homme, ou le dénommé Juppé – « droit dans ses bottes » qui, un jour, ne seront plus les siennes – qui clament à qui veut l’entendre qu’il va, lui aussi, financer une mosquée à Bordeaux. Ces cas ne sont malheureusement pas isolés qui remettent en cause un des principes fondamentaux non seulement de cette République de soudards  version Chirac mais encore des loges.

Cela dit, pourquoi instruire un tel débat quand les élus eux-mêmes se foutent complètement des lois ! Tous ces branquignols en ont bien saisi l’écueil qui consiste à remettre en selle le débat sur l’immigration et ses conséquences, des mœurs alimentaires à la vie en société où les musulmans cherchent de plus en plus à imposer des traditions dont on a rien à foutre. Leur religion n’est pas soluble dans notre laïcité et encore moins dans cette Eglise où l’on ne reconnaît plus les siens. 

Les Français sont exaspérés par la lâcheté dont font preuve l’ensemble de la classe politique et tous ceux qui en dépendent. Sarkozy donne dans l’effet d’annonces, quant à la gauche, elle s’imagine toujours que les immigrés sont de futurs électeurs.

Dans un pays qui appauvrit sa classe moyenne, perd de manière inquiétante ses emplois industriels, on comprendra aisément que les Français aient le moral dans les godasses et ne veulent plus voter pour des guignols.

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Cette semaine, Franck Abed reçoit Henry de Lesquen...


Partie 2 cliquez ici

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dimanche, 03 avril 2011

Dimanche 10 avril : 4ème congrès du Renouveau français...

congres-nationaliste-2011.jpg

Informations complémentaires : cliquez ici

12:19 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA DEMOCRATIE, C'EST CHIANT !

Luc Pécharman.jpgPar Luc Pécharman
 
Non, ce n’est pas une déclaration de Fidel Castro ou de Joseph Staline. C’est tout simplement ce que semble penser l’association Terre d’Errance Steenvoorde interviewée par La Voix du Nord à l’occasion des préparatifs de leur festival Last Border Sound à Boeschèpe.
 
Le festival « son de la dernière frontière » (littéralement) est une campagne de sensibilisation (propagande) aux difficultés des migrants (immigrés illégaux). La particularité de cette troisième édition étant l’ouverture de la manifestation au thème de l’immigration en général.
 
Le lecteur attentif se demandera à quelle dernière frontière les organisateurs font référence. C’est une expression habituellement employée pour signifier qu’une conquête est en passe de s’achever. On en parlera notamment en évoquant la progression des colons anglo-saxons vers l’ouest américain, ou encore les avancées des scientifiques dans les terres hostiles de l’Antarctique. La dernière frontière est ce qui doit être abattu pour terminer la prise d’un territoire. Il faut donc en conclure que la Flandre est devenue, pour eux, la dernière frontière contre l’immigration incontrôlée de l’Europe par diverses peuplades venues d’ailleurs, et principalement d’Afrique.
 
Lourde responsabilité que la nôtre, alors, de veiller sur notre territoire, car s’ajoute à notre devoir de résistance locale une dimension symbolique : défendre un continent !
 
Je dois avouer qu’à titre personnel le concept de dernière frontière me fait invariablement penser aux fameux « Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée » de Jean Raspail. Mais gageons que notre situation n’est pas encore aussi désespérée.
 
La démocratie c’est chiant, titrais-je. Car un responsable de l’association nous explique sans sourciller qu’ils ont abandonné le principe du débat, parce que « la parole n’est pas complètement libérée » ( ?) Mais que l’on se rassure, précise-t-il, « les gens opposés à l'aide humanitaire aux migrants peuvent venir chercher des informations. »
 
Voilà qui est sympa : Terre d’Errance refuse la discussion, mais accepte avec joie de nous expliquer ce que, d’évidence, nous avons mal compris. Ah, que la vie serait plus simple si tout le monde appliquait cet excellent principe !
 
Un débat, ça oblige à accepter que quelqu’un puisse penser différemment, ça oblige à écouter les arguments des autres et à approfondir sa propre réflexion pour répondre à ses détracteurs. Tandis que là, il suffit d’apporter la bonne parole à une bande d’ignorants car s’ils ne sont pas d’accord, c’est qu’ils ne sont pas informés. Merci au nom des peuples de Flandre, de France et d’Europe, de la haute estime dans laquelle Terre d’Errance les tient !
 
Leurs exemples concrets parlent d’eux même : l’association nous explique (encore merci pour ces éclaircissements qui viennent éduquer nos cervelles embrumées) que les Erythréens sont soumis à un service militaire illimité par peur de leur voisin l’Ethiopie, et que les déserteurs sont exécutés. Sans vouloir faire d’amalgame compte tenu de la particularité du régime en question, souvenons-nous quand même qu’au début du siècle dernier nos aïeux servaient entre 3 et 4 ans, et que 600 déserteurs français ont été passés par les armes pendant la première guerre mondiale. Evidemment que ça n’est pas drôle de vivre un conflit, évidemment que tout le monde préférerait partir vers des pays plus accueillants, mais enfin : Que serions-nous aujourd’hui si nos prédécesseurs avaient fui les combats et les difficultés ?
 
Ces exemples, humainement compréhensibles, ne justifient rien au regard de l’Histoire et de la responsabilité de chacun vis-à-vis de son peuple.
 
Comme j’aurais aimé pouvoir développer ces arguments, et tant d’autres, avec les humanistes de Terre d’Errance ! Mais non parce que décidément : la démocratie c’est chiant.
 

09:53 Publié dans Les articles de Luc Pécharman | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Communiqué de Philippe Isnard suite à sa révocation :

6a00d83451619c69e2014e605847dd970c-800wi.jpg"Je viens d’apprendre ma révocation par le Ministre de l’Education nationale, Luc Chatel. Cette décision fait suite à mon lynchage par les médias “étatiques” le 24 novembre 2011 alors que j’étais au chevet de mon fils gravement blessé dans un accident de la route.

Mon crime? Avoir organisé comme nous l’ordonne les textes, un débat contradictoire en cours d’Education civique sur l’avortement. J’ai mené ce débat dans un souci constant d’objectivité, de tolérance, de respect pour les données scientifiques. Les élèves qui ne souhaitaient pas voir le document “No need to argue” étaient libres de quitter la classe. Deux professeurs extrémistes, partisans de l’organisation Prochoix, m’ont dénoncé à cette officine de culture de mort. Une classe, à l’initiative d’une élève musulmane, m’a signé une pétition unanime de soutien. Des documents “prochoix” ont été fournis aux élèves, tels que le texte de la loi Veil et le discours de Simone Veil en faveur de l’avortement en 1975. Les élèves concernés par mes débats sur l’IVG, sont ceux que l’Education nationale considère comme majeurs sexuellement au point de leurs distribuer des pilules abortives sans l’accord de leurs parents. Dans mon ex-lycée, le Planning se livre à un endoctrinement et un bourrage de crânes massif. Ainsi avait-il fait supprimer certains de mes cours pour prendre les élèves par petits groupes de cinq en suite du débat sur l’avortement.

La pseudo-procédure de poursuite a été conduite au mépris des principes fondateurs du Droit. Je n’ai jamais été entendu. Les pièces en ma faveur n’ont pas été jointes au dossier (pétition des élèves, lettres de soutien des élèves etc.) “La cellule de soutien psychologique” (Sic !), soi-disant indispensable n’a été consultée que par…. ZERO élève ! L’acte d’accusation du rectorat, qui me reproche mes positions (scientifiquement fondées) trop proches de celles de l’Eglise catholique est purement discriminatoire. Ainsi, répondant aux questions des élèves sur le stérilet et la pilule abortive, j’ai précisé dans quelle mesure en cas de conception ces procédés sont abortifs, voilà mon crime! Avoir dit le contraire des mensonges de l’Education nationale et du Planning, qui présentent aux jeunes ces procédés abortifs comme des contraceptifs. Etre neutre, c’est pourtant servir la vérité !

Au cours du Conseil de discipline mes témoins ont été violemment pris à parti et sommés de décliner leur croyance religieuse. La gynécologue présente comme experte scientifique, a été sommée de dire en plus si “elle pratique des avortements comme l’y oblige la loi” (re Sic !!!) Ce conseil s’est déroulé dans un climat de haine et d’obscurantisme, les membres refusant de reconnaître le caractère abortif du stérilet et le fait qu’il n’y a aucun témoignage direct attestant que j’aurais attenté à la neutralité. On me reproche d’avoir contesté un mensonge (de plus!) du Planning en disant aux élèves que le préservatif, compte-tenu des cas de rupture, n’était pas fiable à 100/%. Là encore, en dépit de témoignages scientifiques, le Conseil de discipline, muré dans son idéologie obscurantiste, a refusé la réalité.

C’est la pensée unique totalitaire qui règne dans l’Education nationale qui a conduit à cette discrimination. Pour sauver son dogme de l’avortement, l’Etat est prêt à briser la vie d’un homme et de sa famille… Mais est-ce si étonnant dans un Etat prêt à massacrer 200 000 innocents chaque année ? Ni la science, ni le Droit, n’existe plus, seul compte pour l’Etat, l’idéologie, une idéologie mortifère, imposée, sans respect pour les consciences des jeunes ou les droits éducatifs des parents. Seules les officines de mort que sont les Plannings peuvent intervenir auprès des jeunes. Luc Chatel l’a écrit : discuter de l’avortement c’est attenter à la loi ! Tout est dit ! l’IVG est le dogme auquel tout professeur, élève, citoyen doit se soumettre. On peut faire un débat sur l’avortement mais on a l’obligation d’être pour! Tous les régimes totalitaires s’effondrent un jour car ils sont fondés sur l’intolérance et le mensonge, comme France 3 interviewant des élèves que je n’ai jamais eu en classe ! Nous devons nous opposer à un gouvernement qui massacre les plus faibles et les plus innocents, qui renforce la police de la pensée, qui supprime toute liberté d’expression au mépris des données scientifiques, qui Licencie un professeur qui a osé décrire les techniques d’avortement, montrer ce que personne ne veut ni voir ni montrer : les bébés en gestation démantelés sans même une anesthésie ! Nous devons tous nous élever contre cet Etat totalitaire et lutter pour notre liberté de penser et d’expression !"

Source Pro Vie cliquez ici

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Libye et Côte d’Ivoire : « bons » démocrates contre « méchants » dictateurs ?

bernardlugan281p.jpgPar Bernard Lugan

En Côte d’Ivoire comme en Libye, ce ne sont pas de « bons » démocrates qui combattent de « méchants » dictateurs, mais des tribus ou des ethnies qui s’opposent en raison de fractures inscrites dans la longue durée.

La Libye est essentiellement constituée de deux provinces désertiques, la Tripolitaine et la Cyrénaïque reliées par une route côtière le long de laquelle ont lieu des escarmouches sans contact direct que les journalistes qualifient pompeusement de « combats ». Dans chacune des deux provinces domine une coalition tribale. De l’indépendance acquise en 1951 jusqu’à la prise du pouvoir par le colonel Kadhafi en 1969, ce fut la Cyrénaïque qui exerça le pouvoir. La Tripolitaine domina ensuite.

La révolte est un soulèvement ancré en Cyrénaïque, plus particulièrement autour des villes de Benghazi et de Dernah. Les autorités françaises ont reconnu ses dirigeants comme les seuls représentants du « peuple de Libye ». Un peu comme si la Catalogne s’étant soulevée contre Madrid, Paris reconnaissait les délégués de Barcelone comme seuls représentants du peuple espagnol…

Réduits à leurs seules forces, les rebelles de Cyrénaïque ont montré qu’ils sont incapables de conquérir la Tripolitaine et même de tenir leurs positions. Il n’y a donc que deux solutions à cette guerre :

1) La « coalition » intervient en force, jusqu’à terre, comme le font actuellement les forces spéciales américaines et cela pour permettre aux rebelles d’avancer afin d’en finir avec le colonel Kadhafi. Le problème est que le mandat de l’ONU n’autorise pas les « puissances du bien et de la morale » à s’immiscer aussi profondément dans la guerre civile libyenne.

2) Comme le demande l’Union africaine depuis le premier jour, une négociation devra débuter car l’aviation de l’Otan interdira de toutes les façons aux forces du colonel Kadhafi de reconquérir la Cyrénaïque.

En Côte d’Ivoire où l’affrontement n’est pas tribal mais ethnique, le pays est plus que jamais coupé en deux et, comme il fallait hélas s’y attendre, les massacres y prennent une ampleur cataclysmique. Une offensive éclair dont on connaîtra bientôt les détails et les parrains a permis aux forces nordistes d’arriver jusqu’à Abidjan. Cependant, même si l’avantage militaire des partisans d’Alassane Ouattara était confirmé, la crise ivoirienne n’en serait pas réglée pour autant. En effet, si pour la presse occidentale cette victoire annoncée est vue comme celle du président « démocratiquement élu » contre le président illégitime, pour les 46% de la population ayant voté Laurent Gbagbo, l’explication est autre : aidé par la France et les Etats-Unis, l’ensemble nordiste musulman a repris vers l’océan une expansion bloquée durant la parenthèse coloniale.

De fait, la coupure Nord-Sud entre le monde sahélien, ouvert et traditionnellement structuré en chefferies d’une part, et le monde littoral, forestier à l’Ouest, lagunaire à l’Est, peuplé d’ethnies politiquement cloisonnées d’autre part, est la grande donnée géopolitique régionale. L’actualité confirmant la géographie et l’histoire, les solutions qui ne prendraient pas en compte cette réalité ne sauraient régler la crise en profondeur.

Source L'Afrique réelle cliquez ici

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samedi, 02 avril 2011

L'éditorial du n°47 de Terre et peuple : La guerre civile en France ? Multiculturalisme ou multiracialisme ?

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Par Pierre Vial

L’hebdomadaire Marianne a publié un « Hors-série » (février-mars 2011) intitulé « La guerre civile en France ». Où il s’agit de passer en revue les conflits qui ont opposé les Français entre eux, depuis la guerre de Cent Ans jusqu’en mai 68 (il est affirmé, au passage, qu’ « il n’y a pas eu de génocide en Vendée »…on sait que le concept de génocide doit être réservé à certains) . Mais avec un prolongement jusqu’à nos jours, qui éclaire l’objectif réel de la publication. Dans un « Avant-propos » intitulé « Le spectre », il s’agit de mettre en garde les « citoyens »  contre les tentations qui pourraient les guetter : « Aujourd’hui, c’est d’une forte minorité musulmane qu’une partie de l’opinion, aiguillonnée par les démagogues, s’effraie. Les émeutes urbaines, des faits divers sordides, les ratés d’une insertion sociale malade du chômage créent un climat d’appréhension dangereux ». Moralité : « La France est défiée de reconstruire avec tous ses citoyens les principes d’un vouloir vivre ensemble sans esprit d’exclusion ». Car, bien sûr, on évite de poser la seule bonne question : ces « émeutes urbaines », ces « faits divers sordides », la faute à qui ? A quels « citoyens » ?

De l’extrême gauche à une ex-Nouvelle Droite qui, si j’ai bien compris, veut être aujourd’hui classée à gauche,  en passant par toutes les nuances de la gauche et de la droite parlementaires, c’est à dire alimentaires, on nous sert la tarte à la crème du « vivre ensemble ». Mais, pour « vivre ensemble », encore faut-il en avoir envie.

On connaît la chanson. Il y a « des problèmes » ? La raison en est « sociale ». Il faut donc accélérer la mixité. Mixité sociale, dit-on officiellement. En fait mixité raciale, comme tout le monde le sait mais n’ose le dire de peur d’être « pris en charge » par les nouveaux Inquisiteurs. Pas un mot, bien sûr, quant à la seule et vraie raison des « dysfonctionnements », comme on dit pudiquement, de la société « française » : une société multiraciale est, inévitablement, une société multiraciste. Parler de « guerre civile » évite de parler de la seule guerre, inévitable, qui vient : la guerre raciale. Et les apprentis-sorciers qui rêvent que « la République » va, grâce à ses « valeurs » (la « laïcité », cheval de bataille de Sarkozy…et de Marine Le Pen) , pouvoir mettre tout le monde d’accord, vont se réveiller dans un cauchemar sanglant. Ils auront tout fait pour.

Cependant des politiciens, qui ont les yeux vissés en permanence sur les chiffres des instituts de sondage, commencent à s’inquiéter. Au sujet de la seule question qui compte vraiment pour eux : leur réélection. Qui semble menacée par une évolution de l’état d’esprit des populations dans divers pays d’Europe, où l’immigration est enfin perçue pour ce qu’elle est, c’est à dire une invasion. Aussi faut-il jeter du lest. Le multiculturalisme, adopté comme recette miracle du « vivre ensemble » dans les pays confrontés à une forte immigration, est aujourd’hui répudié par nombre de politiciens de premier plan. La première, la chancelière allemande Angela Merkel a brisé le tabou, en déclarant le 16 octobre 2010 que « le multikulti a complètement échoué ». En Grande-Bretagne, le premier ministre David Cameron a embrayé le 5 février en dénonçant  un multiculturalisme d’Etat » qui amené la Grande-Bretagne à tolérer des comportements « en contradiction complète avec nos valeurs ». Bon dernier, Sarkozy déclare à son tour, le 10 février, sur TF1 : « La vérité, c’est que dans toutes nos démocraties, on s’est trop préoccupé de l’identité de celui qui arrivait et pas assez de l’identité du pays qui accueillait ». Bel exemple de retournement de veste de la part de celui qui, il n’y a pas si longtemps, n’avait que la « discrimination positive » à la bouche, tout le monde sachant bien qu’il s’agissait, avec cette belle formule, de favoriser systématiquement et sur tous les plans les envahisseurs au détriment des Européens.

A l’heure où les vagues d’invasion en provenance du sud de la Méditerranée prennent des proportions cataclysmiques, les débats oiseux sur l’intérêt du multiculturalisme sont proprement criminels et ceux qui, d’une façon ou d’une autre, s’y prêtent, sont coupables de haute trahison à l’égard de nos peuples européens. Qu’ils y réfléchissent : l’accélération de l’Histoire que nous sommes en train de vivre peut provoquer l’apparition d’une légitime justice populaire qui n’aura nul besoin d’un quelconque Tribunal Pénal International.

Vous pourrez vous procurer ce numéro au stand de Terre et peuple samedi prochain 9 avril lors du colloque de Synthèse nationale sur les 35 ans du regroupement familial à Paris (cliquez ici).

19:17 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |