dimanche, 03 avril 2011
Communiqué de Philippe Isnard suite à sa révocation :
"Je viens d’apprendre ma révocation par le Ministre de l’Education nationale, Luc Chatel. Cette décision fait suite à mon lynchage par les médias “étatiques” le 24 novembre 2011 alors que j’étais au chevet de mon fils gravement blessé dans un accident de la route.
Mon crime? Avoir organisé comme nous l’ordonne les textes, un débat contradictoire en cours d’Education civique sur l’avortement. J’ai mené ce débat dans un souci constant d’objectivité, de tolérance, de respect pour les données scientifiques. Les élèves qui ne souhaitaient pas voir le document “No need to argue” étaient libres de quitter la classe. Deux professeurs extrémistes, partisans de l’organisation Prochoix, m’ont dénoncé à cette officine de culture de mort. Une classe, à l’initiative d’une élève musulmane, m’a signé une pétition unanime de soutien. Des documents “prochoix” ont été fournis aux élèves, tels que le texte de la loi Veil et le discours de Simone Veil en faveur de l’avortement en 1975. Les élèves concernés par mes débats sur l’IVG, sont ceux que l’Education nationale considère comme majeurs sexuellement au point de leurs distribuer des pilules abortives sans l’accord de leurs parents. Dans mon ex-lycée, le Planning se livre à un endoctrinement et un bourrage de crânes massif. Ainsi avait-il fait supprimer certains de mes cours pour prendre les élèves par petits groupes de cinq en suite du débat sur l’avortement.
La pseudo-procédure de poursuite a été conduite au mépris des principes fondateurs du Droit. Je n’ai jamais été entendu. Les pièces en ma faveur n’ont pas été jointes au dossier (pétition des élèves, lettres de soutien des élèves etc.) “La cellule de soutien psychologique” (Sic !), soi-disant indispensable n’a été consultée que par…. ZERO élève ! L’acte d’accusation du rectorat, qui me reproche mes positions (scientifiquement fondées) trop proches de celles de l’Eglise catholique est purement discriminatoire. Ainsi, répondant aux questions des élèves sur le stérilet et la pilule abortive, j’ai précisé dans quelle mesure en cas de conception ces procédés sont abortifs, voilà mon crime! Avoir dit le contraire des mensonges de l’Education nationale et du Planning, qui présentent aux jeunes ces procédés abortifs comme des contraceptifs. Etre neutre, c’est pourtant servir la vérité !
Au cours du Conseil de discipline mes témoins ont été violemment pris à parti et sommés de décliner leur croyance religieuse. La gynécologue présente comme experte scientifique, a été sommée de dire en plus si “elle pratique des avortements comme l’y oblige la loi” (re Sic !!!) Ce conseil s’est déroulé dans un climat de haine et d’obscurantisme, les membres refusant de reconnaître le caractère abortif du stérilet et le fait qu’il n’y a aucun témoignage direct attestant que j’aurais attenté à la neutralité. On me reproche d’avoir contesté un mensonge (de plus!) du Planning en disant aux élèves que le préservatif, compte-tenu des cas de rupture, n’était pas fiable à 100/%. Là encore, en dépit de témoignages scientifiques, le Conseil de discipline, muré dans son idéologie obscurantiste, a refusé la réalité.
C’est la pensée unique totalitaire qui règne dans l’Education nationale qui a conduit à cette discrimination. Pour sauver son dogme de l’avortement, l’Etat est prêt à briser la vie d’un homme et de sa famille… Mais est-ce si étonnant dans un Etat prêt à massacrer 200 000 innocents chaque année ? Ni la science, ni le Droit, n’existe plus, seul compte pour l’Etat, l’idéologie, une idéologie mortifère, imposée, sans respect pour les consciences des jeunes ou les droits éducatifs des parents. Seules les officines de mort que sont les Plannings peuvent intervenir auprès des jeunes. Luc Chatel l’a écrit : discuter de l’avortement c’est attenter à la loi ! Tout est dit ! l’IVG est le dogme auquel tout professeur, élève, citoyen doit se soumettre. On peut faire un débat sur l’avortement mais on a l’obligation d’être pour! Tous les régimes totalitaires s’effondrent un jour car ils sont fondés sur l’intolérance et le mensonge, comme France 3 interviewant des élèves que je n’ai jamais eu en classe ! Nous devons nous opposer à un gouvernement qui massacre les plus faibles et les plus innocents, qui renforce la police de la pensée, qui supprime toute liberté d’expression au mépris des données scientifiques, qui Licencie un professeur qui a osé décrire les techniques d’avortement, montrer ce que personne ne veut ni voir ni montrer : les bébés en gestation démantelés sans même une anesthésie ! Nous devons tous nous élever contre cet Etat totalitaire et lutter pour notre liberté de penser et d’expression !"
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