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vendredi, 31 janvier 2025

Les nécrophages sont passés à l'acte

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Synthèse nationale

Il y a trois semaines, à l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, nous avons eu à subir la retransmission des répugnants sabbats d’une certaine jeunesse, "pavlovisée", gâtée jusqu’à la moëlle par l’agit-prop haineuse des "matons de Panurge" du "camp du bien" : avachissement physique et moral, haine d’habitude, apprise et régurgitée sans pudeur ni retenue, bêtise triomphante qui s’affiche sans complexe…

Aujourd’hui, nous avons droit à la dégradation nocturne de la sépulture familiale des Le Pen… Sans surprise, malheureusement : l’extrême gauche et la partie de la gauche à sa botte ont façonné des partisans à l’image de leur idéologie. « L’orgueil de ceux qui ne peuvent édifier est de détruire » a écrit Alexandre Dumas dans l’une de ses nouvelles.

Cette profanation abjecte prouve, s'il en était encore besoin, la lâcheté et la dépravation des mous du bulbe gauchos chez qui la bêtise le dispute à la haine. Les salopards qui ont commis cet acte n'ont rien à envier aux sectionnaires de 1793-1794 ni aux tondeurs de 1944. 

Évidemment, il ne faut pas s'attendre à des protestations dignes de ce nom de la part d'une classe politico-médiatique dont l'indignation est à géométrie variable.

Quoi qu'il en soit, même mort, Jean-Marie Le Pen continue de déranger. Que ses ennemis le veuillent ou non, l'histoire est en train de lui donner raison.

Les contempteurs du "Menhir" ne sont plus que les représentants du monde d'hier, alors que les idées du camp national et identitaire sont déjà en train de forger celui de demain.

17:25 Publié dans Editoriaux, Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SORTIE FIN FÉVRIER DU CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME CONSACRÉ À JEAN-MARIE LE PEN

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Mardi 7 janvier 2025, décédait celui qui aura de fait le plus marqué, bien au-delà de l’histoire de la droite nationale, l’histoire de la vie politique française au cours de ces 70 dernières années, Jean-Marie Le Pen.

Réalisé à l’initiative d’Aristide Leucate, essayiste et chroniqueur réputé dans les milieux nationalistes, ce Cahier d’Histoire du nationalisme, le 29e, sortira début février 2025, quelques semaines après la disparition de celui que ses partisans appelaient, avec admiration et affection, en référence à sa qualité de Breton sans doute, « le menhir ».

Ce Cahier, essentiellement composé de témoignages de ceux qui l’ont suivi dans sa grande aventure salvatrice pour la France, raconte les différentes étapes de l’engagement de Le Pen. Il est aussi destiné à rappeler, ou à dévoiler, les aspects méconnus de cet homme de conviction et d’action qu’était Jean-Marie Le Pen.

Il s’agit, en plus, de réparer les injustices et les calomnies dont il a été, toute sa vie durant et au-delà de sa disparition, la victime.

Vous pouvez le commander dès maintenant.

CHN 29, 250 pages, 24,00 € (+6,00 € de port), sortie : 15 février 2025

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Retailleau, face à l’état de faiblesse

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Yves Thréard

Face à la campagne antifrançaise menée par l’Algérie, Bruno Retailleau apparaît bien seul à monter au front. L’écrivain binational Boualem Sansal est arbitrairement détenu là-bas depuis trois mois, notre ambassadeur a été deux fois convoqué pour se faire taper sur les doigts, Paris est à tort accusé de maltraiter des passagers débarquant à Orly ou Roissy, Alger refuse de reprendre ses ressortissants qui appellent au meurtre chez nous, la presse algérienne multiplie les insultes à l’endroit de notre ministre de l’Intérieur... Et rien ne se passe! Combien de temps encore nous laisserons-nous traîner dans la boue ?

Au lieu de cela, certains en France préfèrent se réjouir des «camouflets», disent-ils, essuyés par Bruno Retailleau. L’expulsion de l’influenceur Doualemn, agent du désordre parmi beaucoup d’autres Algériens, se heurte à des murs. Refoulé par Alger mi-janvier, il vient à présent de bénéficier d’un répit, grâce à un imbroglio juridico-administratif comme seule la France en a le secret. La qualification de son expulsion – en «urgence absolue » - a été jugée abusive par un tribunal administratif. Ses avocats s’apprêtent à demander sa remise en liberté. C’est Kafka en absurdie. Bruno Retailleau avait provoqué, il y a peu, une levée de boucliers en déclarant qu’un État de droit n’était «ni intangible ni sacré». La formule, mal comprise à dessein par les cerbères du politiquement correct, était peut-être maladroite. La réalité n’est cependant pas loin de lui donner raison. On a souvent le sentiment aujourd’hui que le droit et la justice protègent davantage ceux qui les violent que leurs victimes et la société. Pour- quoi s’interdirait-on de réformer une loi ou une procédure quand, à l’épreuve des faits, elle contrevient au bon sens, ne remplit pas son rôle ou conduit à de fâcheuses dérives? Combien de crimes et délits en sont la funeste illustration lorsqu’on remonte le sinistre parcours de leurs auteurs ?

La France doit vite s’extirper du piège que l’Algérie lui tend pour mille mauvaises raisons. Mais cela passe aussi par sa capacité à ne pas transformer son État de droit en un état de faiblesse.

Source : Figaro 31/01/2025

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jeudi, 30 janvier 2025

Samedi 5 avril, à Paris : colloque de l'Institut Iliade

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16:53 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La gauche face à la réalité migratoire : entre déni et hystérie

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Thomas Joly, président du Parti de la France

La polémique autour des propos de François Bayrou sur le « sentiment de submersion migratoire » illustre une fois de plus l'hystérie de la gauche, incapable d'admettre la réalité migratoire que vivent quotidiennement les Français. Plutôt que de considérer les faits avec lucidité, elle préfère s'indigner bruyamment et accuser toute voix discordante de dramatiser une situation pourtant flagrante. Cette posture dogmatique traduit une déconnexion totale avec le peuple qui, lui, subit de plein fouet les conséquences d’une immigration massive qu’il n’a jamais souhaitée.

François Bayrou, pourtant loin d’être un tribun radical, n'a fait qu'exprimer une évidence que nul ne peut ignorer. Il a même tenté de se justifier en limitant ses propos à la seule situation à Mayotte, comme s'il fallait à tout prix éviter d’aborder la réalité de la métropole. Cette attitude pusillanime traduit bien la chape de plomb idéologique imposée par les tenants du politiquement correct qui s'efforcent de nier l'évidence au nom d'une bien-pensance désormais en total décalage avec la souffrance des Français.

Car non, la submersion migratoire n'est pas un « sentiment », c'est une réalité tangible que des millions de Français vivent au quotidien. Quartiers envahis, insécurité qui explose, communautarisme agressif : le pays subit une mutation forcée contre laquelle les gouvernants restent passifs, quand ils ne l'encouragent pas ouvertement. Il est illusoire d'attendre une réaction du pouvoir en place ou de ses opposants factices. Seule une politique de remigration massive des populations extra-européennes, telle que prônée par le Parti de la France, permettra de rétablir la sécurité et la cohésion nationale, conditions sine qua non de la prospérité retrouvée.

Source cliquez ici

RAPPEL :

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16:49 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Submersion migratoire : une large majorité de Français sentent une lame de fond ignorée par les élites politiques

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Le mot « submersion » fait trembler la classe politique, mais il semble pourtant refléter un ressenti largement partagé au sein de la population. Selon plusieurs sondages récents, plus de 65% des Français estiment que la France fait face à une immigration massive et incontrôlée. Un constat qui ne semble pas troubler les gouvernants, toujours prompts à minimiser ou à détourner le débat.

Un sentiment d’envahissement qui dépasse les clivages politiques

Le Premier ministre François Bayrou a récemment osé employer le terme de « submersion » pour qualifier la situation dans certains départements français, notamment Mayotte. Une déclaration qui a immédiatement provoqué l’ire de la gauche et de certains membres du gouvernement, mais qui trouve pourtant un écho massif dans la population.

D’après un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, 65% des Français jugent que la France est submergée par l’immigration. Cette perception est particulièrement marquée chez les électeurs du Rassemblement national (94%), mais aussi au sein des Républicains (85%). Même dans les rangs du parti présidentiel Renaissance, 65% des sondés partagent cette inquiétude.

À gauche en revanche, le déni persiste : 72% des sympathisants de La France Insoumise et 80% des Verts refusent d’admettre une quelconque submersion. Une vision en contradiction totale avec les réalités vécues par une majorité de citoyens.

Une réalité démographique incontestable

Au-delà des perceptions, les chiffres sont implacables. Selon l’INSEE, la part de la population étrangère en France est passée de 6,5% en 1975 à 8,2% en 2023. Un chiffre qui sous-estime la transformation réelle du paysage démographique, car il ne prend pas en compte les descendants directs d’immigrés ni la naturalisation massive de nouveaux arrivants. Combien en effet de Français de fraiche date, c’est à dire depuis moins de trente ou quarante ans, sont sur le territoire ?

Dans certains territoires comme Mayotte, l’immigration illégale atteint des proportions spectaculaires, représentant plus de 25% de la population. Des situations similaires sont observées dans plusieurs départements de métropole, notamment en Île-de-France ou dans les grandes agglomérations comme Lyon, Marseille et Lille.

Malgré ces données, les élites politiques et médiatiques persistent à nier l’évidence. L’argument avancé par certains selon lequel « il n’y a pas de submersion, mais des problèmes sociaux » relève de l’aveuglement idéologique.

L’opposition du peuple et des élites : un gouffre qui s’élargit

La fracture est nette entre les citoyens confrontés à la réalité quotidienne de l’immigration et les élites qui n’en subissent pas les conséquences. Alors que 67% des Français pensent qu’il y a une submersion migratoire (sondage Elabe pour BFMTV), l’exécutif cherche encore à minimiser la situation en la qualifiant de simple « débat mal posé ».

L’expression employée par François Bayrou a pourtant soulevé un véritable tollé à gauche. Le Parti socialiste a même annulé une réunion avec le gouvernement en réaction à ces propos. Plutôt que d’affronter les réalités et d’écouter les préoccupations de la population, une partie de la classe politique préfère éviter le sujet et criminaliser le débat.

Vers un sursaut politique ou un rejet massif des élites ?

Les résultats des sondages posent une question fondamentale : jusqu’à quand les élites pourront-elles ignorer l’opinion majoritaire ? L’écart entre la perception populaire et la négation systématique de la classe politique atteint un point critique.

L’histoire récente a prouvé que le peuple finit toujours par se faire entendre, d’une manière ou d’une autre. À force de nier une inquiétude légitime, les gouvernants prennent le risque de voir cette colère se transformer en sanction électorale majeure.

L’immigration est au cœur des préoccupations des Français, bien devant la dette publique, malgré ce que certains veulent faire croire. À l’heure où des pays comme l’Italie, la Hongrie ou le Danemark adoptent des politiques plus fermes, la France semble prisonnière d’une idéologie qui refuse de voir le réel.

Face à ce refus obstiné d’entendre la majorité silencieuse, une question s’impose : jusqu’à quand le peuple acceptera-t-il d’être ignoré ?

mercredi, 29 janvier 2025

Jacques Weber, le haineux troupier de l’anti-Trump !

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La chronique de Philippe Randa

De la guerre russo-ukrainienne au conflit israélo-palestinien, en passant par les droits de douane ou le coup de pied dans la névrose wokiste, le 47e président américain tout juste élu monopolise décidément l’actualité comme jamais.

Donald par-ci, Trump par là, les commentaires vont aussi bon train qu’ils sont diamétralement opposés : « On va (enfin !) voir ce qu’on va voir » s’enthousiasment tous ceux qui se délectent de ses fracassantes déclarations, tandis que ceux qui frôlent la grande dépression après la tétanisation de sa triomphale (ré)élection en sont réduits pour beaucoup à… l’injure !

Ainsi l’acteur Jacques Weber, dont on peut s’interroger sur la qualité pour parler du 47e Président des États-Unis d’Amérique, qui s’est étranglé de rage et d’aigreur sur les ondes de RTL « … il y a une feuille de cigarette entre le nazisme et Trump (…) Trump est une ordure absolue, un danger non seulement pour son pays, mais pour le monde entier. C’est quelque chose de catastrophique qui nous arrive. On est en très grand danger à cause de quelques monstres issus de la démocratie et les gens votent désormais par pulsion et non plus en réfléchissant (…) Il faut descendre dans la rue pour sortir Trump ! C’est un gros dégueulasse qu’il faut supprimer littéralement. »

On peut à juste titre s’offusquer de la vulgarité de tels propos, ricaner du grotesque de l’exhortation à descendre dans la rue ou s’indigner de menaces de mort publiques et surtout qu’elles n’aient pas émues plus que cela les journalistes présents à la radio.

Vulgarité, violence urbaine et menaces tous azimuts : des arguments dont ces derniers affublent pourtant en général les prétendus nostalgiques de ce nazisme tant abohrré.

Ce qui est étonnant toutefois n’est nullement cette prestation assez pitoyable d’un personnage ne cherchant peut-être qu’à « faire l’in(in)téressant » ou à promouvoir à moindre frais son dernier spectacle – il incarne au théâtre François Genoud, le banquier d’Hitler –, mais on est habitué désormais à ce que les saltimbanques s’immiscent ainsi dans la politique pour ânnoner des discours formatés par le politiquement correct.

Non, c’est qu’on leur fasse rarement remarquer que quatre-vingt ans après la chute du IIIe Reich, quatre-vingt ans de dénonciations quasi-quotidiennes du national-socialisme, de ses œuvres et de ses crimes réels ou supposés, quatre-vingt ans d’alertes permanentes contre ses prétendus héritiers et complices, des millions de femmes et d’homme, à travers le monde, ne cessent de grossir les rangs de leurs partis et déposent régulièrement des bulletins de vote en leur faveur dans les urnes.

Précisément en ce qui concerne Donald Trump, on ne peut en tout cas lui faire reproche d’avoir caché ses « diaboliques projets » une fois la Maison Blanche réintégrée… parmi lesquelles les historiens, s’ils sont honnêtes, seraient bien en mal de trouver beaucoup de similitudes avec le national-socialisme prôné par Adolf Hitler, sinon peut-être la volonté affichée de rendre à leur pays respectif fierté, grandeur et prospérité.

Mais quel chef d’État, quel prétendant à la direction de son pays, n’affiche-t-il pas cette même volonté ?

De plus, cerise sur le gâteau, concernant justement les projets de Donald Trump énoncés durant sa campagne électorale, comment expliquer que ce représentant du Parti républicain ait significativement augmenté ses électeurs dans la communauté noire et bien plus encore dans la communauté hispanique, traditionnellement l’une et l’autre acquise au Parti démocrate de sa rivale ?

Ces « rastaquouères-là » n’auraient-ils finalement fait qu’imiter nombre de communistes teutons qui rejoignirent par cellules entières les Sections d’assaut du NSDAP, alors même que le Führer n’était pas encore entré à la chancellerie ?

Monsieur Weber, avant lui-même d’éructer par pulsion, devrait réfléchir avant de s’exprimer, ravaler sa grossièreté et peut-être ne pas trop exhorter les gens à descendre dans les rues. Il ignore sans doute qu’elles deviennent de moins en moins sûres en nos incertaines et plus en plus nombreuses zones de non-droit.

Lire EuroLibertés cliquez ici

18:07 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

On attend les actes

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

L'emploi de l'expression submersion migratoire par le Premier ministre aura donc provoqué un tollé, entièrement artificiel. Son propos a été tenu, puis répété, deux jours de suite, ce 27 janvier, réitéré devant la représentation nationale, le 28 janvier. Le florilège des réactions outragées mériterait d'être publié. Il serait cependant trop volumineux pour entrer dans le cadre de notre chronique. On se contentera donc ici du compte-rendu de la séance des questions à l'Assemblée.

[Propos du premier ministre] "La parole est à M. Boris Vallaud."

Boris Vallaud (PS) « Submersion » : c’est le mot de l’extrême droite partout en Europe et dans le monde. (Exclamations sur les bancs des groupes RN et UDR.) C’est un mot qui blesse autant qu’il ment. Monsieur le premier ministre, choisissez-vous vos mots par hasard ou les avez-vous sciemment empruntés à cette extrême droite dont vous prétendez ne plus jamais vouloir dépendre ?

Nicolas Meizonnet (RN) : "Il faudra nous verser des droits d’auteur  ! Et que dire des termes employés par votre ministre de l’intérieur ou votre ministre de la justice ?"

Boris Vallaud (PS) Mais d’abord, de qui parlez-vous ? De ces jeunes migrants, devenus majeurs, privés de papiers alors qu’ils sont en apprentissage ? (Exclamations sur les bancs des groupes RN et UDR.) De cette jeune Liri, qui réside à Rouen ? De ces femmes qui s’occupent de nos enfants, de nos parents, (Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et écologiste) de celles et ceux qui travaillent dans nos hôpitaux, nos Ehpad, nos crèches ? Parlez-vous de ces hommes et de ces femmes dans les cuisines de nos restaurants, sur nos chantiers, dans nos usines, comme le rappelaient le Medef ou la CPME ?

Nicolas Meizonnet (RN) "Oui, ce sont vos esclaves !"

Boris Vallaud (PS)"De ces travailleurs sans papiers qui pourtant paient leurs impôts, leurs cotisations, nos retraites ? (Applaudissements sur les bancs des groupes socialistes et écologistes. Mme Soumya Bourouaha, communiste, applaudit aussi.) De ces vies arrachées à leurs pays, à leurs familles, par les guerres, les persécutions ou la misère ?"
La question migratoire est une affaire sérieuse pour les Français, trop sérieuse pour se laisser dicter par l’extrême droite les termes dans lesquels on l’aborde. Ce débat mérite mieux que cette funeste coalition de l’ignorance, des préjugés et de l’opportunisme au prix de tous nos principes républicains. Tout plutôt que cet ordre qui puise ses pouvoirs dans la haine de l’autre, que la corruption de nos principes ! (Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et écologiste.)"

Monsieur le premier ministre, je vous appelle au sursaut : montrez-vous républicain et fidèle à votre famille politique, celle des démocrates chrétiens. Je vous demande d’être clair : maintenez-vous ce mot de submersion ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, dont plusieurs membres se lèvent. – Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste et sur quelques bancs des groupes LFI et communiste.)

Thierry Tesson (RN)"Posez donc la question aux Mahorais !"

Sébastien Chenu (RN) "Les propos de Bayrou avaient trait à Mayotte !"

Mme la présidente: "La parole est à M. le Premier ministre, chargé de la planification écologique et énergétique.

François Bayrou, premier ministre : J’ai employé le terme que vous évoquez alors que je participais à une émission de télévision, dans le cadre d’un segment relatif à la situation à Mayotte. («Ah ! » sur les bancs des groupes RN et UDR. « Et alors ? » sur plusieurs bancs du groupe LFI-NFP.)

Depuis cette passe d'armes oratoire, pas mal de réactions ont approuvé les propos du chef du gouvernement. Il semble clair que dans ce contexte on voit mal comment une motion de censure, supposant la convergence des groupes LFI et RN. L'irritation théâtrale de l'irritant Boris époux de l'inoubliable Najat Vallaud-Belkacem a de quoi faire sourire. Dans l'immédiat cependant, elle n'entrainera donc concrètement aucun effet probable, sinon celui d'affaiblir le chantage au vote par le PS d'une motion de censure...

Le commentaire de Mme Marie-Hélène Thoraval résume désormais la situation. Maire de Romans, elle fit face en 2023 à la mort du jeune Thomas, victime du "racisme anti blanc", et aujourd'hui sur Europe N°1, elle constatait : "on attend les actes".

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La France est devenue un pays du tiers monde par 50 années d’inconséquences et de nullités politiques

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Michel Festivi 

L’État français est en complète déliquescence, l’écroulement est général. L’hôpital est totalement naufragé, outre les déficits colossaux, la médecine française, qui était l’une des meilleures du monde ne parvient plus à remplir ses missions premières. Une médecin d’un petit village de la Loire, Bully, a vu arriver dans son cabinet deux gendarmes avec un ordre de réquisition, elle était en consultation. Elle était sommée de prendre une garde de nuit, le soir même, entre 20H et minuit, alors que depuis 6 mois, elle n’avait plus de collègues dans le centre médical qu’elle occupe. Surchargée de travail, elle avait cependant prévenu l’ARS de cette situation. Résultat, elle s’est faite octroyer un arrêt de travail de 15 jours, et ses 1.500 patients vont en pâtir, victimes de l’incurie généralisée.

Ne parlons pas de l’école, en totale déconfiture, gangrénée par des résultats calamiteux, tous les ans les enquêtes Pisa le démontrent. L’éducation nationale représente la quintessence de la violence, du déni du réel, de l’interdit de punir et de sélectionner. Tous les ministres successifs ont failli, sous les coups de boutoir du wokisme, de l’islamisme, du pédagogisme, qu’ils ont accepté, voire accueilli parfois. Le fameux ascenseur social ne fonctionne plus du tout. Et en plus, les coûts sont de plus en plus vertigineux, pour des bilans désastreux. Des millions d’enfants ne savent pas écrire et lire correctement à la sortie du primaire, et sont incapables au collège ou au lycée, de comprendre un texte des plus simples. On forme des bataillons d’illettrés et d’incultes. Et ce n’est pas la politique de Madame Borne qui va améliorer la situation.

La justice française, qui bon an mal an, il y a encore 30 ou 40 ans, arrivait peu ou prou, à assurer ses missions fondamentales qui sont de juger les délinquants, les criminels, et de régler les litiges des justiciables, ne peut même plus y faire face. Deux exemples tout récents démontrent cette tiers-mondialisation de notre pays, et c’est plus que dramatique. Je ne pense pas que les français, dans leur majorité, aient totalement conscience que leur pays soit tombé si bas, sinon Macron n’aurait pas encore 21% d’opinion favorable, mais un chiffre avoisinant le zéro, et on ne verrait pas parader les Edouard Philippe, François Hollande, Xavier Bertrand et autres LR ou PS, qui sont directement responsables de cet état de décrépitude.

Premier exemple, le Procureur général près la Cour d’Appel d’Orléans, vient, le 20 janvier dernier, de déposer une requête auprès de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation, pour qu’elle dépayse le procès des tortionnaires présumés d’une petite fille de 4 ans, retrouvée martyrisée sur les abords de l’autoroute A10, dans le Loir-et-Cher en 1987. Après un travail de bénédictins des forces de l’ordre qui ont réussi à retrouver ceux qui doivent être jugés. Et bien la Justice française est dans l’incapacité de le faire ! Le Procureur général, d’expliquer dans sa missive, que le Tribunal de Blois est totalement sinistré « il se trouve dans l’impossibilité de juger ce dossier avant de nombreux mois, et sans doute pas avant la fin de l’année 2026 ou au début de l’année 2027 ». Et notre haut magistrat d’égrener le manque de moyens matériels et humains de la juridiction dont il a la charge, c’est ahurissant. C’est un véritable déni de justice, sachant que les deux mis en examen, Halima E, 71 ans et Ahmed T, 73 ans, sont simplement actuellement sous contrôle judiciaire (Le Figaro du 28/01/2025 Esther Paolini « Martyre de l’A10 : par manque de moyens, la Cour d’appel d’Orléans demande à organiser le procès ailleurs ». Le Procureur adjure donc à une autre juridiction, sans doute toute autant surchargée, d’assumer ses propres sujétions, et pendant ce temps, les victimes et la société attendront.

Deuxième exemple, le Procureur de la république de Melun, vient d’annoncer, dans le discours traditionnel de rentrée, qu’il est à la tête « d’un bateau qui prend l’eau », et qu’il a décidé de faire classer sans suite, directement, sans la moindre investigation, toutes une série de plaintes. Il évoque une situation « dramatique et inquiétante des services d’enquête, un tonneau des Danaïdes... on tente d’écoper à la petite cuillère » Cf Le Figaro du 29 janvier 2025.  Et de signaler ce que refusent à faire tous nos politiques, pusillanimes et incompétents « Le rôle d’un procureur n’est pas de se cacher derrière son petit doigt mais il est d’assumer qu’il y a des priorités et d’agir en ce sens. ». Agir, c’est ce que les français demandent à leurs gouvernants, depuis des lustres. Dans le ressort de cette juridiction, les victimes, sont une fois de plus, les dindons de la farce.

Dès lors, et comme je le répète ad nauseam, les Darmanin et Retailleau, tout plein de bonnes paroles qu’ils sont, peuvent multiplier des déclarations tonitruantes, rien n’y fera sans un changement complet de politique et d’hommes politiques. Pourtant, le pire, c’est que la France pourrait avoir les moyens de bien faire et de satisfaire ses citoyens, si nos élites arrêtaient de jeter l’argent par les fenêtres, au monde entier, en pure perte. Les gaspillages sont insondables. On vient d’apprendre le fiasco, un de plus, d’une initiative macronienne. 15 milliards d’euros ont été dépensés pour rien, nous dit la Cour des comptes, dans une entreprise inconséquente de la mise en place entre 2018 et 2023 du plan d’investissement dans les compétences (PIC). Ce plan n’a servi à rien, sauf à payer grassement des fonctionnaires et des services, alors qu’il devait transformer en profondeur le système de formation. Le « mal français », vient de loin, ce livre d’Alain Peyrefitte avait été publié en 1976.

Mais nous restons les cracks de la fraude sociale, qui s’élève, selon le rapport du Haut conseil du financement, en 2024, à plus de 13 milliards d’euros, sans compter les 2,1 milliards identifiés et stoppés mais pas récupérés et les seulement 0,6 milliards récupérés. Le delta négatif est vertigineux. Pourtant la France consacre 31,5% de son PIB aux dépenses de protection sociale en 2023, contre 26,6% en moyenne dans les 27 pays de l’UE. Sur ce terrain des dépenses, nous sommes les champions, les lauréats. On ne peut pas être nul dans tous les domaines...François Bayroux, dont le maître mot est, attendre et ne rien faire, vient de renoncer aux 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie dans la fonction publique, et de ne pas recruter 4000 fonctionnaires de plus, ce que voulait faire le précédent gouvernement.

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Le Collectif Némésis remporte une victoire à Toulouse

Le Collectif Némésis remporte une victoire à Toulouse

François Monestier, Polémia cliquez ici

Depuis des mois, les partisans et les adversaires de Némésis attendaient le rendez-vous de Toulouse, histoire pour les uns de rappeler le combat mené par Alice Cordier et ses militantes exemplaires, pour les autres de continuer leur propagande indigéniste et de semer la terreur dans de nombreuses villes de notre pays. Un combat courageux salué d’ailleurs par Bruno Retailleau qui a récemment félicité la présidente de Némésis pour sa ténacité, au grand dam, bien sûr, des potes de Mélenchon.

Vandalisme tous azimuts

Le collectif toulousain Du pain Des Roses n’a pas dérogé à la règle en demandant l’interdiction de la réunion de Nemesis prévue le jeudi 23 janvier dans une salle municipale toulousaine à l’initiative du Cercle des Capitouls.

Menaces verbales, intimidations diverses et variées, les activistes toulousains sous la coupe du député insoumis François Piquemal et de l’association particulièrement violente des Soulèvements de la Terre voulaient avoir la peau de Némésis. Ils ne digéraient pas, en effet, que les responsables toulousaines de ce collectif identitaire aient osé brandir deux innocentes pancartes « Islamo-gauchistes, hors des facs » lors d’une conférence de presse de Mathilde Panot , tenue à Toulouse le 24 octobre dernier.

Quoi de mieux donc que de vandaliser la salle municipale prévue pour la réunion ? Et v’là que nos courageux démocrates ont tagué, dès potron-minet, la porte de ce lieu de réunion, collé les serrures des différentes portes d’accès, et – ensauvagement suprême- tapissé certaines d’entre elles d’excréments. Le tout accompagné de messages à la hauteur de leurs gestes : « Elle (Alice Cordier) vient répandre sa propagande bourgeoise, patriarcale et raciste dans notre ville » ainsi que de l’annonce d’une manifestation de protestation .

Un maire sous influence ?

Que voulez-vous qu’il arrivât ? Jean-Luc Moudenc, maire divers-droite de Toulouse et macroniste de cœur, a interdit la réunion …identitaire, puis émis un arrêté municipal … interdisant l’accès à la salle, prétextant des risques de « manifestations radicalisées et des affrontements ». Un comble de donner raison à des émeutiers qui ont mis à feu et à sang une salle municipale et dont la remise en état sera payée par le toulousain de base. Adepte du double langage, Moudenc a dénoncé « ces dégradations qui sont une attaque révoltante et insupportable contre les services de proximité des Toulousains » mais s’est bien gardé de défendre la liberté d’expression dont il se gargarise d’habitude. Il est vrai qu’il panique à un an des Municipales qui pourraient faire basculer à l’extrême-gauche la troisième ville de France. Mais ce n’est pas en caressant ces démocrasseux dans le sens du poil qu’il a une chance de l’emporter.

Tout est bien qui finit bien

Au dernier moment et alors que plus de cent cinquante personnes allaient être privées de conférence, les organisateurs trouvaient une salle privée afin de pouvoir enfin écouter Alice Cordier et ses militantes venues témoigner de la violence et des agressions sexuelles commises dans notre pays et ailleurs – la Suède ou la Grande Bretagne par exemple – par des allogènes. Applaudissements nourris et satisfaction d’avoir fait un pied de nez aux décoloniaux et autres  écologistes radicaux. Pour une fois, force a été donnée au courage de dire et à la volonté de faire.

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Le nouveau numéro de la revue "Eléments"

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Le nouveau numéro de la "Revue d'Histoire européenne"

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mardi, 28 janvier 2025

Samedi 8 février, Paris : hommage à Robert Brasillach, Maurice Bardèche et aux morts du 6 février 1934

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Depuis un siècle, l’Occident va de déception en déception

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La philosophe, très anticonformiste, Chantal Delsol publie un nouveau livre, Insurrection des particularités (Cerf), un ouvrage érudit et éclairant sur la période de transition douloureuse que travers l’Occident. Après les désillusions des utopies des Lumières et l’affaissement du christianisme, nos sociétés ont plongé dans un mode de pensée ultra-individualiste, consacrant le particulier au détriment de l’universel. Dans un entretien au Figaro (28/01), elle nous précise sa pensée.

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lundi, 27 janvier 2025

RAPPEL, samedi 1er février, cimetière de Vaucresson (92) : hommage à Roger Holeindre

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À propos de Roger Holeindre :

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Vendredi 31 janvier, Paris : conférence sur Marinetti et le futurisme à l'Institut Georges Valois

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Institut Georges Valois cliquez ici

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Trump, Élias, Union européenne... Sarah Knafo lundi matin sur Europe 1

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L’explosion de la délinquance et la faillite totale de la justice, surtout celle des mineurs, l’État incapable de protéger ses citoyens.

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Michel Festivi 

Tous les chiffres, d’années en années, font état d’une augmentation vertigineuse de la délinquance, surtout celle des mineurs ou de soi-disant mineurs. Parallèlement, la justice est en faillite absolue. Darmanin peut bien se tortiller dans tous les sens et faire des circulaires que personne ne lira, les juges sont majoritairement à gauche et font de la carcérophobie. De toute façon, des milliers de peines ne sont pas exécutées chaque année, et faute d’avoir depuis 15 ou 20 ans construits des places de prison, le laxisme judiciaire ne peut que perdurer, les exemples sont quotidiens. C’est là, l’effroyable résultat d’une politique pénale générale de l’excuse qui perdure depuis les années 1970, avec la gauchisation constante de l’École de la magistrature, aggravé par des personnalités comme Robert Badinter, Pierre Arpaillange, Christiane Taubira, Nicole Belloubet, Éric Dupond-Moretti qui ont fait du ministère de la justice, une entreprise tenant à justifier le crime et le criminel, victime de la société, avec de surcroit cette mansuétude permanente visant en miroir, à déconsidérer les victimes qui osent réclamer justice.

On ne dira jamais assez le mal qu’a fait Robert Badinter, icône moderne des gauches germanopratines, -et aussi une grande partie de la droite-, alors qu’il porte une responsabilité abyssale dans cette entreprise de démolition de la justice, en supprimant par pure idéologie la peine de mort, sans l’avoir remplacé par rien, sinon une simple perpétuité, qui à l’époque, sans les peines de sureté d’aujourd’hui, équivalait à guère plus de 10 ans de prison. La prime au crime était ainsi donnée. J’ai souvent été le témoin, durant ma carrière d’avocats des victimes, de constater que ces grands bourgeois de gauche, avocats, magistrats, personnalités diverses, faisaient des complexes de Stockholm vis-à-vis de criminels endurcis, de véritables fascinations, et n’ayant aucune compassion pour les malheureuses victimes ou leurs familles, qui elles, étaient condamnées à perpétuité à souffrir en silence.  Bien sûr des exceptions existent et ont existé, mais elles devaient et doivent déployer des efforts considérables, pour briser les lois de la complaisance généralisée, en étant en permanence sous le projecteur de la bien-pensance.

Mais le pire des pires, dans l’excuse, l’aveuglement face au réel, reste incontestablement la justice pour mineur. Depuis les ordonnances de 1945, jusqu’à une dernière loi inutile de 2021, la justice des mineurs est un véritable fiasco. Il faut dire, que la plupart des jeunes femmes qui sortent de l’école de la magistrature, veulent être juges pour « enfants », alors qu’elles ont en très grande majorité, une vocation d’assistantes sociales dévoyées, venant la plupart du temps aussi, des beaux quartiers parisiens ou versaillais.

Un pédopsychiatre remarquable, Maurice Berger, tire, lui, la sonnette d’alarme depuis plus de 35 ans, mais comme beaucoup, il prêche dans le désert, car il n’y a pas pire sourd que le monde judiciaire. Il vient de publier aux excellentes et courageuses éditions L’Artilleur : Mineurs violents, état inconsistant, pour une révolution pénale. Le docteur Berger a cette sentence épouvantable à lire, mais ô combien justifiée « Face aux mineurs extrêmement violents, la partie est presque perdue ».

Comme nous le rapporte Judith Waintraub, dans Le Figaro des 1ers et 25 janvier 2025, ses 35 années d’expérience, lui font décrire comme « bientôt hors de contrôle » la justice des mineurs, « car le déni continue de régner ». On l’a vu encore tout récemment, avec le meurtre horrible du jeune Elias, 14 ans, poignardé à mort par un mineur de 16 ou 17 ans, déjà connu de la police et de la justice, et ce pour n’avoir pas voulu donner son portable. On a entendu, avec stupéfaction, la maire socialiste puis écologiste du 14e arrondissement de Paris, être dans le déni le plus complet, n’ayant même pas un mot pour les parents de ce pauvre garçon -Cf Cnews du 26 janvier 2025-. Les deux agresseurs de 16 et 17 ans avaient pourtant interdiction de rentrer en contact l’un l’autre, belle justice que voilà ! Laurent Nuñez, préfet de police, vient de déclarer, que ces deux agresseurs étaient pourtant très connus, Cf le Figaro du 27 janvier 2025 « Une montée en puissance insupportable de la violence des mineurs ».

Que propose le Docteur Berger, des choses très simples et de bon sens, qui devraient normalement recueillir l’accord d’une très grande majorité de députés, si nous étions dans un pays normal, gouvernés par des gens normaux. Supprimer le code pénal des mineurs de 2021, qui « favorise l’explosion de la violence juvénile ». Créer une procédure de comparution immédiate, à l’égal de celle qui existe pour les majeurs. Elle a deux avantages, la rapidité, et la condamnation à une peine ferme peut être exécutoire immédiatement, même en cas d’appel. Une proposition de loi a été déposée en ce sens, mais a été totalement détricotée en commission des lois par les gauches et le groupe Liot. Je rajouterai, en finir avec l’excuse de minorité contenue dans le code pénal, qui fait que les peines pour mineurs sont divisées par deux par rapport à celles des majeurs, sauf exceptions.

Car le Docteur Berger mise sur les contraintes et non pas l’évangélisme, pour tenter de renverser la vapeur, si cela est encore possible.  Il dénonce les laxismes généralisés des placements des mineurs en centre éducatif fermé (CEF), qui peuvent ne pas respecter leur contrôle judiciaire, sans conséquence aucune. Maurice Berger souligne le cas emblématique d’un mineur qui avait sauvagement frappé un jeune homme de 25 ans, gratuitement, lui laissant des séquelles irrémédiables. La peine encourue était de 10 ans d’emprisonnement, il a écopé, malgré son état de récidive, de dix mois de prison avec sursis et le parquet n’a pas fait appel. Les théories mortifères et nébuleuses de Michel Foucault sont donc appliquées dans toutes leurs splendeurs. Les parquets minimisent bien souvent les qualifications pénales, pour faire comparaître des mineurs pour coups et violences volontaires, alors qu’il s’agissait de véritables tentatives de meurtres, voire d’assassinats, avec comme excuses, l’encombrement de la justice et le manque de place en prison.

Comme pour le tableau de Magritte qui avait peint une pipe et qui avait intitulé son tableau, « ceci n’est pas une pipe », on pourrait qualifier le fameux code pénal rouge du terme « ceci n’est pas un code pénal », nous dit astucieusement Maurice Berger pour dépeindre le drame de notre politique pénale. Autre exemple fourni par le Docteur Berger, le cas d’un malheureux étudiant en vélo sur une piste cyclable, pulvérisé par un criminel routier conduisant sous cannabis, alors que quelques mois auparavant, il avait déjà été arrêté pour conduite sous cannabis et condamné à une simple amende, alors que le code prévoyait alors deux ans de prison.

Le Docteur Berger nous dit « qu’il n’y a aucun pilote dans l’avion », et les déclarations véhémentes des ministres après chaque drame, sont autant de preuves de l’impuissance de la justice, car les juges se refusent globalement à sanctionner, malgré des exceptions très courageuses mais ultra minoritaires. Le Docteur Berger stigmatise cette addiction des juges et des auxiliaires de justice à tout considérer sous l’angle de la précarité ou de l’exclusion sociale. Il met le doigt sur un fonctionnement clanique, de ghetto, typique des banlieues et des zones de non droit, qui subissent de surcroit une immigration massive et incontrôlée, la dimension endogamique du clan est considérable. De plus, non, la prison n’est pas l’école du crime, le crime a déjà été commis bien avant que les portes des prisons ne s’entrouvrent. Car les effets positifs des courtes peines de prison réellement exécutées ont prouvé leur efficacité comme le révèle la Juge Béatrice Brugère et aux Pays Bas, les courtes peines de prison plus fréquentes, ont démontré une chute des agressions. Pour qu’un mineur en France, aille en prison, il faudra avoir à faire à un multi-multi-multirécidiviste, comme le souligne Béatrice Brugère « l’école du crime, c’est ce qui s’est passé avant la prison ».

Maurice Berger nous donne l’exemple de nos voisins suisses, où les CEF sont réellement clos, les fugues sont durement punies, et le placement s’effectue sans date de fin, la sortie n’est envisagée que si tous les critères initiaux de formation, de bon comportement, de non dangerosité, sont acquis. De plus les responsabilités parentales sont énormes, les familles ont totalement démissionné, le couperet de la fin des aides sociales est en France un tabou, que quasiment aucun homme politique n'ose braver, sans compter, dans de nombreux cas, notamment pour les affaires de stupéfiants la caution des parents, frapper durement au porte-monnaie et au patrimoine est capital. Comme pour l’immigration massive et invasive, l’État et nos politiques manquent cruellement de courage, car les solutions existent.  

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Alors t’es écolo, Coco ?

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Le billet de Patrick Parment

Voici maintenant des décennies qu’on nous bassine avec l’écologie qui est devenu une sorte de fourre tout qui permet, une fois de plus, à quelques zozos de s’en mettre plein les poches. De nombreux scientifiques contestent le fameux « effet de serre », couche d’ozone et autre CO2.  Notre seule certitude, à ce jour, c’est en effet le réchauffement climatique ou plutôt un climat qui ne respecte plus à la lettre les saisons telles que nous les connaissions. La cause majeure de ces bouleversements climatiques n’a rien d’ésotérique, il s’agit tout simplement d’un cycle tel qu’en a connu la terre depuis qu’elle existe. Où s’alterne saison froide et saison chaude. Aussi venir nous seriner que ce réchauffement relève uniquement des méfaits de l’homme sur la nature est en grande partie faux. Car depuis plus d’un siècle, avec une industrialisation acoquinée au capitalisme, l’homme a profondément altéré son environnement et détruit de nombreux écosystèmes. La faune et la flore sont là pour en témoigner, sans parler de la mise en danger de nos océans amplement pollués par le plastique.

Le vrai problème est bien le système économique sur lequel repose l’exploitation éhontée des ressources terrestres et pas seulement du pétrole, du gaz et du charbon. Avec la découverte du pétrole, l’homme s’est retrouvé avec entre les mains une puissance énergétique jamais atteinte, ce qui a permis le développement de machines qui sont venues remplacer le labeur humain. Ce que démontre fort bien dans ses discours Jean-Marc Jancovici, polytechnicien et spécialiste des problèmes d’énergie. Industrialisation et capitalisme ont rapidement marché de concert. Mais, revers de la médaille, c’est aussi ce qui a entraîné une course folle à l’exploitation des ressources, car d’innovations en innovations, le capitalisme a engendré une société de consommation qui a accouché d’une surabondance d’objets dont beaucoup sont aussi éphémères qu’inutiles. Mais qui a par ailleurs aussi multiplié les besoins et donc l’augmentation perpétuelle d’énergie. D’autant que l’énergie nucléaire est venue renforcer les puissances énergétiques nécessaires.

Or, aujourd’hui, notre problème majeur, c’est moins le soi-disant CO2 que le modèle économique qui régit la société de consommation. Car, conjointement, le réchauffement climatique nous enjoint à modifier nos comportements face à l’exploitation de la nature. Ce qui en fait revient à mettre en cause le capitalisme, cette course effrénée du gain que transcrit fort bien la Bourse. Dommage collatéral du capitalisme, la négation des cultures et la marchandisation de l’homme. Signalons au passage quand même que la liberté d’entreprendre, voire la liberté tout court, n’est pas l’apanage du capitalisme. Et contrairement à une idée reçue labellisée républicaine, la monarchie n’est en rien un régime totalitaire.

Modifier nos comportements face à la nature n’est pas une mission impossible, loin s’en faut. Nos connaissances scientifiques nous permettent largement d’être moins nocif à l’égard de la nature, tout en restant au niveau de nos besoins énergétiques. Ce qu’il faut casser, c’est bien la logique de cette société de consommation et de ne produire que selon nos besoins. A titre d’exemple, prenons ce symbole des temps modernes qu’est la voiture. D’une part on sait faire de voitures peu gourmandes en carburant, dont la 2 CV est l’éminent symbole. D’autre part, il faut arrêter avec la voiture électrique qui nécessite un débordement d’énergie qui n’est plus de mise.  Par ailleurs, en matière d’énergie nous avons plusieurs solutions. La première, la plus efficace et la moins polluante est l’énergie nucléaire, mais pas inépuisable. Ensuite nous avons aussi la biomasse, la géothermie et surtout l’hydrogène dont on ne maîtrise pas encore toute la technologie. Toutes ces énergies peuvent être développées tant à grande qu’à petite échelle. Encore faut-il les mettre en route. Tout ceci nécessite évidemment une remise en cause de notre quotidien et imaginer d’autres modes de fonctionnement. Mais l’homme n’a-t-il pas fait que cela depuis qu’il est sur terre ?

 

17:15 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 26 janvier 2025

Europe-Etats-Unis : le malaise ?

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Depuis qu’il a quitté les bancs de l’Assemblée nationale, Pierre Lellouche n’a pas pris sa retraite et continue ses activités éditoriales, notamment à Valeurs actuelles. Spécialiste de géopolitique, c’est un pragmatique peu dominé par l’idéologie ambiante. Ses analyses sont souvent pertinentes. Excellent connaisseur des Etats-Unis, défenseur d’une Europe qu’il aimerait indépendante, il livre ici, pour Le Journal du dimanche, ses réflexions sur l’arrivée de Donald Trump à la présidence et ses conséquences non seulement pour l’Europe mais pour le monde. Et de prévoir quelques bouleversements géopolitiques.

Source Le JDD. Lire la suite ICI

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samedi, 25 janvier 2025

Le grand retour du Journal du Chaos

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vendredi, 24 janvier 2025

Les Démocrates américains ont souvent trahi leur pays : un livre passionnant et nécessaire : « Plaidoyer pour Joseph McCarthy » de Paul-Louis Beaujour

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Michel Festivi

La dernière élection du Républicain Donald Trump, et ses premières décisions anti-immigration, anti-trans et anti-état profond, nous ravissent, nous nationaux français, mais ne doivent pas faire oublier, que souvent, les Présidents Démocrates américains, les élus Démocrates, ont soutenu et défendu ceux-là même qui voulaient abattre le monde libre, ceux-là même qui luttaient contre les communistes et les idéologies perverties et mortifères. De nos jours, les Démocrates sont et ont été les propagandistes du wokisme et de toutes les dérives totalitaires, nous en subissons en Europe les conséquences et singulièrement en France.

C’est Barak Obama qui avait fait disparaître Cuba de la liste des états terroristes, c’est de nouveau Joe Biden qui a agi de la même façon, quelques jours avant son départ du Bureau ovale. Trump vient de rayer d’un trait de plume cette décision scandaleuse. C’est sous la présidence de Carter, que les islamistes chiites avaient prospéré et les mollahs iraniens avaient humilié comme jamais les États-Unis, avant que Reagan ne redresse la barre. C’est aussi sous Joe Biden, que l’armée américaine a lâché piteusement l’Afghanistan, laissant les talibans maîtres du pays, avec à la clef, des milliers d’armements délaissés sur place par les américains. A contrario, c’est Ronald Reagan qui avait armé les milices anti-communistes, notamment au Nicaragua, et aussi lorsqu’il qu’il avait libéré l’ile de la Grenade, au début de son premier mandat grâce à une intervention rapide et efficace. Sa guerre des Etoiles a fini par pulvériser l’Empire du mal, l’Empire soviétique.

C’est pourquoi, le dernier livre de Paul-Louis Beaujour, Plaidoyer pour Joseph McCarthy, avec une préface d’Alain Sanders, qui vient d’être publié par les éditions Déterna, est particulièrement le bienvenu en ce momentum de la grandeur américaine retrouvée. Auteur de plusieurs biographies, Paul-Louis Beaujour, avec brio et documentations de première importance, nous retrace la vie de celui « qui fut l’homme le plus détesté de l’Amérique », pour avoir combattu l’idéologie et l’espionnage communiste qui se répandaient aux États-Unis comme une trainée de poudre, dans toutes les strates de la société.

Cinquième enfant d’une fratrie de sept, dans une famille modeste d’origine irlandaise, fermière dans le Wisconsin, McCarthy, qui toute sa vie sera considéré comme un « plouc », par l’intelligentsia de Washington, est l’archétype du self- made man américain. Il commence à travailler dès l’âge de 14 ans, multiplie les petits boulots, puis, tout en œuvrant durement, passe l’équivalent du baccalauréat, effectue ses études universitaires dont du droit, et devient avocat en 1935, à 27 ans. En 1939, il réussit, après une vigoureuse campagne électorale, à se faire élire Juge, il a à peine plus de 30 ans. En 1942, alors qu’il n’y était nullement contraint de par son âge et sa fonction, il s’engage dans le corps des Marines et ira se battre dans le Pacifique contre les Japonais. Après un premier échec en 1944, il est élu Sénateur du Wisconsin en 1946, il sera brillamment réélu en 1952.    

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Telle Notre-Dame de Paris, LA FRANCE RENAÎTRA !

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Notre livraison du mois de septembre titrait « 7 ans de macronie : La France éclatée ». Nous étions alors quelques mois après la débâcle du pouvoir, aux européennes puis aux législatives anticipées (et improvisées). Le psychodrame autour de la formation du futur nouveau gouvernement atteignait son paroxysme. Une question agitait le landerneau politico-médiatique : quelle figure providentielle, capable de séduire ce qui restait de la "macronie" et de calmer les ardeurs des oppositions, le Mandrake élyséen allait-il sortir de son chapeau ? Les supputations, les manœuvres allaient bon train… Depuis, en fait d’éclatement, la France se révèle plutôt atomisée. Elle est de nouveau ingouvernable. Le régime des partis fait son grand retour. La IVe République se rappelle à notre souvenir…

Installé en septembre, le gouvernement Barnier n’a tenu qu’un peu plus de deux mois. La motion de censure du NFP, votée par les députés marinistes et ciottistes, a eu raison de lui. Au moment où j’écris cet édito, il n’est plus que le gouvernement démissionnaire. Il gère les affaires courantes en attendant la nomination des nouveaux Premier ministre et ministres. Nous voici revenus à la case départ et aux interrogations de cet été. Une seule chose est sûre : l’heureux élu ne sera pas issu de la droite nationale et identitaire ! Selon toute vraisemblance, un centriste progressiste européiste succédera à un progressiste européiste centriste…

La France est devenue une puissance secondaire. À force de brader son indépendance, de déléguer sa souveraineté, d’"eurobétifier", elle se retrouve sous le joug des instances de l’UE et l’épée de Damoclès des agences de notation anglo-saxonnes. Le vrai pouvoir n’est plus à Paris mais à Bruxelles, Pékin, Washington, Davos... Ursula Von der Leyen se fiche éperdument des rodomontades d’Emmanuel Macron lorsqu’elle sacrifie l’agriculture française sur l’autel du Mercosur. Aux yeux des technocrates européens, les paysans hexagonaux pèsent moins que l’industrie allemande et que les intérêts (mieux défendus que les nôtres) d’un certain nombre de nos "partenaires"… Pour la Commission, libre-échangisme et globalisation restent à l’ordre du jour…

Le discours aux forts accents patriotiques (une fois n’est pas coutume) lu par Jupiter lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, devant un parterre de chefs d’État, de têtes couronnées et de politicards has been ne saurait donc suffire. Les paroles ont leur importance mais seules la détermination et l’action sont décisives.

Comment en est-on arrivé là ?

La succession aux affaires, ces 50 dernières années, de dirigeants dénués de conscience véritablement nationale (et d’arrière-pensées) a conduit notre pays là où il en est. Refusant de voir ce qu’ils voyaient, pratiquant volontiers la politique du chien crevé au fil de l’eau (illustré à merveille par leur aveuglement volontaire et leur laisser-faire en matière d’immigration), ils ont tous, de Giscard à Macron, une part de responsabilité dans la chute du pays. Tous, plus ou moins, ont eu les yeux de Chimène pour l’Europe supranationale, accompagné l’américanisation, l’anglicisation, pris leurs distances avec notre passé, notre identité religieuse, culturelle, ou capitulé devant les oukases des minorités… Tous, plus ou moins, se sont laissé enfermer dans le funeste isolement de leur tour d’ivoire parisienne, instaurant du même coup une distance et une incompréhension délétères entre eux et le pays réel. Certes, dans le même temps, des hommes et des mouvements n’ont cessé de mettre en garde. Mais hélas, ils n’ont pas été écoutés suffisamment.

Pourtant, le déclin n’est pas une fatalité.

À maintes reprises, durant sa longue et tumultueuse histoire, la France s’est trouvée au bord du gouffre. À chaque fois, elle s’est relevée. Un jour viendra où la grande majorité de notre peuple finira par ouvrir les yeux. Il y a un demi-siècle, la droite nationale était totalement marginalisée. Dans ce numéro, je reviens sur la création du Parti des forces nouvelles, en novembre 1974. Nationaux et nationalistes, quels que soient leur mouvement, étaient alors loin de penser qu’un jour leur famille d’idées serait en position d’accéder au pouvoir. Cela ne les a pas empêchés de continuer le combat avec détermination, voire enthousiasme, sous des formes différentes, mais avec le même objectif, défendre la France. La fidélité en politique, ce n’est pas de faire toujours la même chose mais de faire des choses qui vont toujours dans le même sens.

Il y a un cinq ans, la cathédrale de Paris a failli disparaître, victime d’un incendie (à la cause officiellement inconnue) et de l’imagination délirante de quelques "modernistes" forcenés. Grâce à Dieu, la raison a fini par l’emporter. Les projets plus ou moins farfelus ont été écartés. La volonté politique, la levée des obstacles administratifs, une maîtrise d’œuvre efficace, le savoir-faire des échafaudeurs et des artisans d’art ont fini par triompher. La conjugaison de leurs efforts a permis à la nef blessée de renaître de ses cendres et de ses gravats, nous donnant à la voir, aujourd’hui, comme on ne l’a pas vue sans doute depuis fort longtemps. Ce monument emblématique de notre histoire a retrouvé sa majesté et sa splendeur. Il est ressuscité. Or ce qui s’est passé pour Notre-Dame peut très bien se passer, demain, pour notre patrie. C’est au moment où l’on croit tout perdu que surgit l’inattendu. Écartons le doute, le pessimisme, l’autoflagellation, la désespérance car, telle la cathédrale, la France renaîtra, par la volonté, le travail, les efforts de la plupart de ses enfants, pour peu qu’on sache impulser le mouvement et leur indiquer un cap ! 

Le 12 décembre 2024     

Éditorial du n°68 de la revue Synthèse nationale

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Le nouveau numéro (n°102) de Terre & Peuple est sorti

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C Q F D :

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On dit souvent qu'un dessin vaut mieux qu'un long discours...

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Manigances post-démocratiques aux USA

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La tribune flibustière de Georges Feltin-Tracol

La momie de la Maison Blanche, Joe Biden, a prononcé dans la soirée du 15 janvier 2025 son ultime allocution télévisée. Au cours de cette intervention pathétique, il a dénoncé l’avènement d’une oligarchie. Il visait les soutiens de Donald Trump originaires de la Silicon Valley, en particulier Elon Musk et Peter Thiel.

En bon pantin de l’État profond yankee, Biden pratique l’inversion accusatoire. Son parti est depuis des décennies la marionnette de l’hyper-classe cosmopolite qui met en coupe réglée les États industriels de la planète. Son attaque insidieuse signale que la ploutocratie mondialiste à la tête de l’Occident global commence à s’inquiéter pour son avenir.

Le samedi 18 janvier, des anti-Trump manifestaient dans diverses villes contre l’investiture du 47e président des États-Unis. On lisait sur leurs banderoles : « Nous sommes le peuple ». Quelle prétention ! Ces manifestants ont perdu dans les urnes avec un écart de deux millions et demi de voix et ils persistent à croire qu’un nouveau Duce s’apprête à bâillonner la statue de la Liberté. Cette expression politique représente un autre symptôme de la post-démocratie dans l’Occident terminal.

En effet, la fin de l’année 2024 a connu de graves événements guère commentés par les officines médiatiques de grand chemin. Le 6 décembre, la Cour constitutionnelle roumaine fomentait un coup d’État en invalidant le premier tour de l’élection présidentielle deux jours avant le second tour et en annulant l’ensemble du scrutin. Tous nommés en alternance par les deux formations naguère hégémoniques du paysage politique roumain, les sociaux-démocrates et les nationaux-libéraux, les membres de cette instance justifient leur décision inouïe par la publication de rapports issus des services de renseignement de Bucarest, documents déclassifiés et autorisés par le président de la République, Klaus Iohannis alias la madone des aéroports internationaux.

Tout au long de ses deux mandats consécutifs de cinq ans, Iohannis a parcouru tous les continents aux frais des contribuables roumains. Populaire en 2014, il aurait dû quitter ses fonctions sous une impopularité record. Il renomme à la charge de premier ministre le social-démocrate Marcel Ciolacu pourtant arrivé troisième à la présidentielle avortée. Le succès inattendu d’une personnalité trouble, Calin Georgescu, ancien haut-fonctionnaire à l’ONU (22,94 %), s’accompagne, le 1er décembre suivant, d’une forte poussée nationale-populiste aux élections législatives (31,88 % pour l’AUR – Alliance pour l’union des Roumains -, SOS Roumanie et le Parti de la Jeunesse). Marcel Ciolacu dirige maintenant une coalition gouvernementale pro-européenne et pro-atlantiste avec les sociaux-démocrates, les nationaux-libéraux et les représentants de la minorité hongroise.

Le 12 janvier dernier, des milliers de personnes ont manifesté à Bucarest contre l’interruption du processus électoral présidentiel, la formation d’un gouvernement de vaincus et le maintien en place d’un chef de l’État illégitime. Il faut craindre que ces gigantesques démonstrations de force ne servent à rien. Il devient même plausible que Calin Georgescu ne puisse pas poser sa candidature pour les 4 et 18 mai prochains. Les autorités l’accusent de s’être servi des réseaux sociaux financés par la Russie. Or les dernières enquêtes démontrent au contraire l’intervention massive et discrète des nationaux-libéraux sur Internet dans les derniers jours de la campagne afin de contrecarrer le candidat national-conservateur George Simion. Mais Georgescu ne s’est-il pas inspiré de la campagne victorieuse de Barack Obama en 2008 ?

Depuis la pseudo-révolution de Noël 1989 marquée par la première grande opération de désinformation sur les charniers de Timisoara, la structure politique roumaine procède d’un puissant État profond. D’abord d’émanation gorbatchévienne, il s’est vite tourné vers l’atlantisme, l’occidentalisme et le financiarisme. Aujourd’hui encore, bien des politiciens roumains sont des pions de l’Occident globalitaire.

L’annulation de l’élection présidentielle roumaine indispose le premier ministre slovaque Robert Fico. Il n’oublie pas les réactions faibles et timorées des soi-disant démocraties de l’Ouest quand un illuminé, poète raté, lui tira dessus, le 15 mai 2024 à Handlova. Par chance, Robert Fico échappa à la mort malgré de graves blessures. Cet attentat concluait des semaines de campagne de presse violente orchestrée par des journaux, des radios et des télévisions inféodés au parti de la guerre contre la Russie. Bien sûr, si le déplorable Keir Starmer, premier ministre britannique de son état, avait reçu le moindre postillon de la part d’un fan d’Elon Musk, ce dernier aurait subi une tempête d’accusations maximales !

Les manigances post-démocratiques frappent un autre État européen au cœur du Caucase : la Géorgie. On assiste aux législatives du 26 octobre 2024 au triomphe du parti gouvernemental, Le Rêve géorgien fondé par le milliardaire Bidzina Ivanichvili (53,93 %). L’opposition pro-OTAN n’accepte pas sa défaite cuisante. Elle accuse la majorité de manipulations électorales, de corruption des électeurs et de trucages dans les urnes. Elle organise une révolution de couleur. Trump et Le Rêve géorgien gagnent les élections en 2016 et en 2024 grâce aux tricheries nombreuses et à l’ingérence numérique de Moscou selon cette opposition. En revanche, Joe Biden en 2020 et même Emmanuel Macron en 2017 accèdent à la présidence par le choix éclairé des électeurs hors de toute fraude ou de tout coup fourré médiatico-judiciaire. L’Occident global donne l’impression d’être très mauvais perdant. Du côté pile d’une pièce de monnaie, il gagne et, du côté face, son adversaire perd !

Dès le soir de l’élection parlementaire, des opposants protestaient à Tbilissi avec l’appui remarquée de la présidente de la République en fin de mandat, l’ancienne diplomate française Salomé Zourabichvili. Les psychiatres locaux devraient ausculter ces Géorgiens qui brandissent le drapeau de l’Union dite européenne. Il est rare d’observer des personnes prêtes à rejoindre un bagne à ciel ouvert et une prospérité économique illusoire qui masque l’endettement, la spéculation et le wokisme. Certes, la constitution géorgienne mentionne une obligation à moyen terme d’adhésion à l’OTAN et à l’UE. Mais le premier ministre géorgien ré-investi, Irakli Kobakhidze, ne goûte guère les mises en garde péremptoires et les sanctions économiques de la mafia de Bruxelles, d’où la suspension des négociations d’adhésion avec l’UE.

Le 14 décembre, le Parlement géorgien a élu un nouveau chef d’État, le premier au suffrage universel indirect, suite à une révision constitutionnelle adoptée en 2017. Le collège électoral compte 150 députés et 150 élus délégués des conseils municipaux et régionaux. Le nouveau président, Mikheïl Kavelachvili, est un ancien footballeur professionnel, d’abord passé au Rêve géorgien avant de fonder le mouvement Le Pouvoir au peuple. Cette élection a suscité un déluge de commentaires désagréables, expression d’un indéniable mépris de classe. Les manifestants conspuent Mikheïl Kavelachvili qui, faute de diplôme universitaire et incapable de parler l’anglais, n’aurait pas le niveau pour assumer sa charge. C’est du racisme de classe. Paris les encourage et oublie qu’en 1998, lors de la victoire douteuse des Français à la Coupe du monde de football, des milliers d’imbéciles beuglaient sur les Champs=Élysées « Zidane président ! »…

Salomé Zourabichvili prétend toujours être la seule présidente légitime. Elle a néanmoins eu la bienséance de libérer le palais présidentiel avant l’arrivée de son successeur, connu pour son franc-parler. Soutenue par le complexe occidental euratlantique, l’opposition aurait aimé renverser le gouvernement en place. Fort heureusement, la Géorgie possède d’excellents kinés de rue, de brillants ostéopathes casqués et d’exceptionnels masseurs en plein air. Sous le label générique de forces de police, ces spécialistes des chocs musculaires et osseux ont su avec dextérité, sang-froid et professionnalisme favoriser la circulation sanguine, l’assouplissement des articulations et la résistance du corps et du crâne de leurs compatriotes hypnotisés par l’eurofolie collective.

Tout en s’occupant des affaires intérieures roumaines et géorgiennes, le marécage politico-médiatique occidental s’indigne des supposées ingérences d’Elon Musk au Royaume Uni et en Allemagne. L’hypocrisie est totale. Les dernières semaines indiquent donc un moment où l’élection reste le prétexte futile pour travestir et détourner les justes aspirations populaires de changement radical. Jusqu’à quand cette mascarade institutionnelle va-t-elle durer ? Soeur 

Salutations flibustières !  

« Vigie d’un monde en ébullition », n°140, mise en ligne le 21 janvier 2025 sur Radio Méridien Zéro.

01:48 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Yves Le Gallou publie la liste des décrets signés par Trump : que du bonheur... pour les Américains

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Source cliquez ici
 
Le jour même de son investiture, Donald Trump a frappé un grand coup en signant des dizaines de décrets et circulaires administratives. En plus de 42 décrets officiels, Donald Trump a en effet choisi de consacrer les premiers instants de son mandat à liquider l’héritage de Joe Biden et à mettre en application ses promesses. La liste complète est à retrouver sur le site officiel de la Maison-Blanche cliquez ici. Sur les réseaux sociaux, une liste détaillée de 78 décrets pris par Donald Trump circule. Après vérification, si elle inclut en réalité de nombreuses circulaires en plus des 42 décrets officiels, elle est exacte et permet de se faire une bonne idée de ce début de mandat tonitruant. La lutte frontale contre la gauche semble assumée.

Cette liste est une quintuple transgression : remise en cause des délires sociétaux de la gauche, suppression de crédits aux ONG militantes, indifférence aux oukases politiquement et écologiquement correctes, mise en œuvre immédiate des promesses électorales, utilisation de la diabolisation comme tremplin du changement.

Rien à dire, si le reste du mandat de Donald Trump est du même acabit que ces premières heures d’exercice du pouvoir, cela promet de secouer outre-Atlantique !

Polémia

Abrogation de 78 décrets de l’administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie.

Déclaration d’une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière.

Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux.

Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d’arrêt à la collaboration avec l’OMS.

Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l’émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l’assaut du Capitole.

Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel.

Déclaration d’une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l’Accord de Paris.

Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin.

Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues.

Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l’interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines.

Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales.

Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d’une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane.

Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d’Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine.

Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l’appellation traditionnelle de la montagne en Alaska.

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Eric Zemmour invité de Pascal Praud jeudi soir sur C News

Le trumpisme est la volonté des peuples occidentaux de défendre leur identité et leur souhait d’utiliser le progrès technique pour faire avancer et grandir notre civilisation.

En 2020, la classe politique américaine disait : le Trumpisme, oui, mais sans Trump. Ils pensaient qu’il avait les bonnes idées, mais la mauvaise incarnation. On connaît la suite de l’histoire !

J’ai été très frappé par les images de l’inauguration de Notre-Dame, par les regards énamourés envers Trump et Musk. J’en ai tiré une conclusion : ce n’est pas la respectabilité et la dédiabolisation qui créent la victoire, mais la victoire qui crée la respectabilité.

Eric Zemmour

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Vendredi 7 février, au Mans : conférence de Christian Bouchet

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01:05 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |