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dimanche, 12 janvier 2025

Un entretien avec Alain Robert, co-fondateur du FN en 1972, sur Tocsin

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Alain Robert intervenant lors du premier meeting du FN en novembre 1972 au Palais de la Mutualité à Paris

La chaîne Tocsin cliquez ici

Bel hommage de Gabriele Adinolfi à Jean-Marie Le Pen

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Gabriele Adinolfi Noreporter cliquez ici

“J’ai vécu dix pour cent de ma vie en mer.”

Ainsi parlait le Breton, amoureux de la liberté, des épreuves solitaires face aux éléments naturels et des vastes espaces ouverts. Le reste de sa vie, il l’a consacré à la lecture, aux amis, aux femmes, à la lutte et à la politique, qu’il considérait comme la somme de tout cela, enrichie par la ténacité de celui qui ne cède jamais.

Et qui surprend. Combien de fois lui a-t-on dit : “C’est impossible”, pour découvrir ensuite, grâce à lui, que le miracle était réalisable. Mais pour cela, il faut du caractère et de la foi.

“Comme les joueurs de rugby anglais, disait-il, je ne me rends pas avant la dernière minute du match.”

Au début, je l’ai snobé car, en arrivant à Paris, on m’avait dit qu’il était “réactionnaire”.

Indubitablement, il avait une vision trop institutionnelle de la lutte, à mon goût. J’étais bien plus proche du MNR (futur Troisième Voie) et des programmes du Parti des Forces Nouvelles. Plus proche des solidaristes que des nationalistes, même si j’appréciais les deux écoles politiques existantes et concurrentes : celle du GRECE et celle de l’Action Française.

Puis, grâce à son action, j’ai recentré mon regard sur la lutte institutionnelle, que je considère toutefois insuffisante. Mais cela me regarde.

Je lui dois beaucoup

Essayez de vivre les premières années de clandestinité avec seulement un lien indirect avec vos passions ! Mes sept premières années après 1980 furent particulièrement prudentes, car, jusqu’à la fin des procès Terza Posizione et NAR (Noyaux d'action révolutionnaire), je risquais une vingtaine d’années de prison. Ce n’est qu’en constatant que désormais il y en avait moins de la moitié que j’ai commencé à faire quelques pas en avant dans la visibilité.

Ainsi, je vivais mes passions de loin, et j’ai toujours dit que je devais à Liedholm, l’entreneur de la fantastique AS Roma de ces années-là, et à Le Pen, avec les succès politiques de mon monde, les grandes joies du quotidien d’un exilé.

“Merci, Président, pour le rêve que vous nous avez offert !”

C’est ainsi que je l’ai salué dans sa résidence de Montretout en 2002, le soir du second tour de la présidentielle qui l’avait opposé à Chirac.

“Merci, vous êtes très aimable,” m’a-t-il répondu. C’est à partir de là que nous avons commencé à nous voir de temps en temps. Il m’avait aperçu à diverses occasions, mais je ne m’étais jamais manifesté. Étant recherché jusqu’en 2000, je ne voulais pas risquer de lui causer des problèmes.

Il m’avait probablement aussi entrevu quelques années plus tôt, lorsque les trois quarts de l’appareil étaient partis avec Mégret dans la scission, et que j’avais voulu donner de moi-même pour aider le parti à survivre au coup de poignard dans le dos. Beaucoup des nôtres, avec leur ingénuité proverbiale et incurable, y étaient tombés à pieds joints. Mais ce n’était ni la première, ni la dernière fois que je n’ai pas hésité à rester presque seul pour être dans le juste. Avec le temps, les autres sont aussi revenus.

À deux reprises, Le Pen partit volontaire

pour sa France, la seconde fois en officier de paras combattant en Égypte, après avoir démissionné de son mandat – et de son salaire – de député (prenez-en de la graine, les gens, prenez-en de la graine !). Il fut un combattant infatigable, dans les tranchées comme dans la rue, où il perdit un œil lors d’une des nombreuses bagarres.

On peut bien dire : “Heureux les borgnes au royaume des aveugles !”

Indomptable et toujours prêt à se battre sans jamais céder, il pardonna constamment les nombreuses trahisons subies de la part de ses collaborateurs, amis et membres de sa famille. Les esprits mesquins pourraient confondre cette grandeur d’âme, cette magnanimité, pour de la faiblesse, alors qu’elle témoignait d’une certaine supériorité morale.

“Notre père a tort de soutenir Saddam Hussein, nos électeurs ne le comprendront pas.”

C’est ainsi que parlèrent sa fille Marine, alors âgée de vingt-deux ans, et sa sœur Yann, future mère de Marion, lors d’un dîner à cinq chez “Lutin” en 1990. Je ne les avais jamais vues auparavant.

“Écoutez – dis-je – l’électorat est féminin et aime les hommes avec les attributs. Personne n’a plus d’attributs que votre père, alors taisez-vous !” Elles apprécièrent, en particulier Marine. Aujourd’hui, je ne sais pas si elle apprécierait encore autant.

Entre parenthèses, Jean-Marie revint quelques jours plus tard en France, ramenant avec lui tous les Européens qui étaient restés à Bagdad et que l’on craignait de voir retenus en otage.

Combien de fois lui a-t-on dit : “C’est impossible,” pour découvrir ensuite, grâce à lui, que le miracle était réalisable.

“Monsieur Le Pen, de quel côté êtes-vous ?”

C’est ainsi que, en direct à la télévision, l’animateur l’interpella en lui montrant des images lors de la première Intifada palestinienne, supposant que toute réponse décevrait la moitié de son électorat.

“Savez-vous ce que vous me montrez ? Les images d’une société multiraciale. Je veux que la France ne devienne jamais comme ça.”

“Monsieur Le Pen, qu’est-ce que ça fait de poser le pied dans une nation faite par des immigrés ?”
Ainsi s’exprima une journaliste américaine lors de son arrivée aux États-Unis.
“Savez-vous à qui vous parlez ? Je suis Sitting Bull, le dernier des Sioux.”

Et je pourrais en citer bien d’autres. Combien ai-je espéré, prêché, même enseigné pour que l’on prenne exemple sur sa manière virile et percutante de répondre !

Avant de publier “Orchestre Rouge” en 2013, je lui fis proposer le manuscrit, tentant le coup de maître d’obtenir une préface de sa part. Comme je m’y attendais, il me répondit que cela mettrait sa fille dans l’embarras.

Il s’agissait d’un livre traitant des liens entre les centres de renseignement et le terrorisme, un sujet complexe à suivre, particulièrement pour un pays qui leur est étranger et des faits presque inconnus du lecteur moyen, d’autant plus aggravé par le rationalisme français.

Et pourtant, il avait tout saisi parfaitement et m’avait même ajouté des détails et de nouvelles analyses, comme sur le changement de guide dans les appareils israéliens au début des années soixante.

Pendant sept ans, jusqu’aux restrictions dues au Covid, je le fréquentai à chaque occasion possible, enregistrant plusieurs de ses souvenirs, dont je tirerai peut-être un livre un jour.

Il était toujours surprenant par sa lucidité mentale et sa capacité à anticiper les scénarii.

Bien qu’affaibli par l’âge, au début de chaque rencontre, il semblait un peu fatigué, mais en deux minutes, le sang affluait à son cerveau, et le plus vif des présents était toujours lui.

Il ne perdit jamais ses réflexes de séducteur

Quand je lui amenai une journaliste grecque de l’Aube Dorée pour l’interviewer, il se montra si galant et macho qu’il semblait un jeune homme.

Une autre fois, à Rungis, près d’Orly, alors qu’il parlait à la tribune de Synthèse nationale, une italienne venue avec Roberto Salvarani trouva le courage de se précipiter vers lui pour lui serrer la main malgré le service d’ordre qui l’entourait. Il l’accueillit en souriant. Elle me raconta qu’elle lui avait dit : “Je suis une amie de Gabriele Adinolfi”, une formule magique. Que nenni ! En plus, il était sourd… Je lui ai expliqué qu’il avait accueilli avec joie la femme, rien à voir avec aucun Adinolfi !

C’était aussi un grand causeur, jamais banal ni monotone

J’ai déjeuné deux fois avec lui. La première, dans un restaurant corse avec d’autres camarades français qui me sont très chers (Axel, Antoine, Fred), et la deuxième chez lui, en compagnie d’autres invités dans un cadre digne d’un théâtre de boulevard, non loin des lévriers de son épouse Jany. Elle me répétait : “Vous devez absolument rencontrer Alain Delon, qui vient souvent ici. Qu’est-ce qu’il est encore beau !”

Et lui, pendant ce temps, racontait des aventures maritimes en Grèce tout en expliquant aux invités qu’en France on pense que les Italiens jouent de la mandoline, mais qu’il ne faut pas les énerver, car ils tirent.

La dernière fois que je l’ai vu, ce fut chez lui

Nous avions convenu d’une interview vidéo pour une chaîne YouTube espagnole, mais il fut hospitalisé d’urgence et tout fut annulé.

Le soir même de sa sortie de l’hôpital, son secrétaire m’appela pour me dire qu’il ne pouvait recevoir personne, mais qu’il ferait une exception pour moi le lendemain.

Je me rendis chez lui, où il m’accueillit assis à son bureau, vêtu d’un maillot de corps et une perfusion au bras. Je lui apportai un cadeau de la part des Espagnols.

“Où sont-ils ? – me demanda-t-il – Faites-les entrer !”

Juan Lopez Larrea, qui dirigeait la délégation espagnole, était resté dans la voiture. Je l’appelai. Pendant ce temps, les domestiques étaient partis, si bien que je me retrouvai à faire le service pour les boissons et le café dans la cuisine. Jean-Marie, avec sa perfusion au bras, s’agitait en plaisantant et en riant, dans une ambiance de camaraderie de caserne, faite de souvenirs et de blagues.

Un Français, un Italien et un Espagnol : notre Europe !

J’ai toujours retenu son anniversaire

et je l’appelais ce jour-là, ce qu’il appréciait. Je ne lui ai jamais avoué que cela m’était facile, puisqu’il était né le 20 juin, comme ma mère, bien qu’avec cinq ans d’écart. Et ce qui est extraordinaire, c’est qu’il a réussi à mourir à la même date que ma mère : le 7 janvier.

J’ai eu le plaisir extraordinaire de devenir un peu son ami alors qu’il avait déjà été mis “sur la touche”, comme on dit en France, bien qu’il ait encore tant à dire et à proposer. Il était encore, une fois de plus, celui qui, avec son unique œil, continuait à voir le plus loin.

Cible possible de la haine de la racaille – cette même racaille qui est allée hurler et gémir exhibant son infériorité à l’annonce de sa mort –, il n’avait aucune protection. N’importe qui aurait pu lui faire du mal. Mais il ne s’en souciait pas.

Dans sa tanière j’ai pu fréquenter et apprécier la majesté du lion en hiver. Un éclat d’intimité partagée.

De tout ce qu’il a fait et représenté, on a parlé et on parlera encore, mais jamais suffisamment. Je me promets d’y contribuer à mon tour, avec le temps.

Mais ici, j’ai voulu évoquer le Le Pen que j’ai connu et que j’ai aimé.

En attendant, je peux dire avec une immense satisfaction qu’au cours de ma vie, j’ai eu la chance de rencontrer et de côtoyer quelques géants.

Les derniers ? Qui sait ! Mais ils m’ont donné envie de chanter un ancien air sud-américain : “Gracias a la vida, que me ha dado tanto !”  - Merci, Monsieur le Président !

Que le ciel vous soit doux, au-dessus de la mer !

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À la Trinité-sur-Mer, Jean-Marie Le Pen est retourné à la maison du père

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Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici

Jean-Marie Le Pen est retourné à La maison du père, selon l’expression d’un autre Breton enraciné, l’académicien Michel Mohrt dans son livre éponyme. À double titre. Du père charnel, marin pécheur dont il dût, tout gamin, aller reconnaître le corps déchiqueté par une mine, et du père spirituel, dont il parlait souvent, bien que d’un bout à l’autre de sa vie, il ait souvent été en délicatesse avec son clergé. Mais comme il le raconte dans ses mémoires, « à la maison il n’y avait pas l’eau courante mais on aimait sa famille, son pays et son Dieu ». Et dans l’église de la Trinité-sur-mer, son village natal, il y avait aussi cette trinité personnelle, indissociable.

Sa famille, unie dans la douleur - ses trois filles, Marie-Caroline, Yann, Marine, tout en noir et se tenant par la main - il faut avoir lu Les Quatre filles du docteur March ou n’avoir soi-même eu que des sœurs pour savoir ce que représente un père pour (attention oxymore), une fratrie sans garçon -, sa veuve, Jany, puis la mère de ses enfants, Pierrette, ses petits-enfants, parmi lesquels évidemment Marion.

Puis, intrinsèquement lié au destin de cette famille, son pays : le grand, la France - pour lequel il fut plus Cassandre que Priam, n’en ayant jamais été président quoiqu'ayant souvent essayé, mais pour lequel il fut inlassablement selon l’expression moderne consacrée, lanceur d’alerte -, et puis le petit, la Bretagne, auquel il doit sa tête dure, sa combativité, et sa foi de charbonnier.

Car il y avait évidement Dieu, aussi, auquel il fit référence toute sa vie - notamment lorsque dans L’Heure de vérité, regardant la caméra c’est à dire les Français, il terminait par  « Que Dieu vous garde ! », horrescos referens pour la sacro-sainte laïcité. Lui ne se prenait pas pour un saint, et ne l’était sans doute pas, mais se savoir pécheur, c’est déjà un peu croire. Au journaliste d’une chaîne publique qui lui demandait, il y a dix ans, sa réaction si d’aventure sa fille gagnait la présidentielle, il avait répondu : « Je dirai comme le vieillard Siméon,  Et nunc dimittis ». Son interlocuteur, qui ne devait pas connaître le Cantique de Siméon, était resté coi, comme s’il avait parlé chinois. Jean-Marie Le Pen n’a pas vu sa fille accéder à la magistrature suprême, mais assez pour être convaincu, comme il l’a confié lors de l’un des ses derniers entretiens au Point, qu’elle le serait un jour et donc tirer sa révérence : « Et maintenant, je peux m’en aller ».

Respectant, la volonté de la famille, aucun journaliste de Boulevard Voltaire n’était présent. Seule une journaliste, Ivanne Trippenbach, d’une seule rédaction, Le Monde, a bravé ce souhait express, s’asseyant à la messe munie de son petit carnet, refusant même tout d'abord de quitter les lieux et n’obtempérant finalement qu’à grand peine lorsque la députée RN anciennement responsable des relations presse de Marine Le Pen, Caroline Parmentier, l'a fermement priée de sortir. Mais un témoin nous a raconté : l’entrée du cercueil, porté par ses petits-fils, sur fond de chœur des esclaves de Nabucco, qui introduisait jadis tous ses meetings. Ledit cercueil devant l'autel, ceint du drapeau tricolore, puisque c'est un ancien combattant qu'on enterre - il y a, du reste, des bérets rouges de para dans l’assistance - et sur un coussin, ses décorations, qui ne sont pas en chocolat, celles-là, contrairement à celles de nombre de politiques actuels.

Le curé qui officie est celui du village, le père Dominique Le Quernec. Olympe, la petite-fille du Menhir, bien qu’âgée d’à peine 10 ans - « elle promet » murmure-t-on dans l’assistance devant son aisance, mais chez les marins pêcheurs bretons, les femmes sont connues pour avoir du tempérament, et en particulier dans la famille Le Pen -  fait une lecture. L’Évangile est celui des Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute, et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous… ». Pendant l’absoute, très longue, retentit le « Dies irae », séquence traditionnelle datant du XIIIe siècle de la messe des morts que Jean-Marie Le Pen aimait à chanter par cœur, a capella. Les Trinitains, en nombre dans l'assistance, entonnent à plein poumon le célèbre cantique breton « Sainte Anne, ô bonne mère, entends notre prière, et bénis tes Bretons. Ô sainte Anne, ô Marie, nos voeux montent vers vous, sauvez notre patrie, priez, priez pour nous ». Quant à la sortie, elle se fait  au son du « Chez nous, soyez Reine ». Jean-Marie Le Pen, nous explique-t-on, avait, comme sa dernière fille, une grande dévotion pour la Vierge. Il en portait le prénom, en même temps que celui de l'apôtre qui, avec elle, entourait le Christ sur le calvaire. Guère étonnant, qu’il ait eu souvent, dans sa vie, à porter sa croix. Il appelait cela « avaler un bol de crapauds tous les matins ». 

Avec sa grand croix (portée par son petit-fils, Romain Maréchal, frère de Marion), ses prêtres en surplis, et ses enfants de chœur en soutanelle, la procession de l’église au cimetière, comme cela se faisait autrefois, ressemble à un tableau de Courbet, L’enterrement à Ornans. Avec les binious du célèbre « bagad », et les costumes traditionnels à chapeaux ronds, on se croirait dans un pardon breton. Un mot que l’on peut d’ailleurs comprendre de toutes les façons : les applaudissements au passage du cortège funéraire, les « merci » nombreux qui fusent sonnent comme une réparation de l’indigne spectacle de mardi, place de la République. Même le temps était breton… enfin tel que le décrivent avec une mauvaise foi assumée, les Bretons : ensoleillé.

Après son inhumation dans le caveau familial, près de ses parents, les proches ont quitté le cimetière et se sont rassemblés pour lire quelques mots intimes d'hommage mais aussi chanter le répertoire qu’il aimait tant : Au 31 du mois d’août, ou encore son préféré,  Le Forban  : « Que m’importe la gloire ».

Le dispositif policier déployé était conséquent. Dans ce village de 1700 habitants, 20 Minutes reconnaît - ce n'est pas faute d'avoir cherché - n’avoir trouvé « pas grand monde pour critiquer le plus sulfureux des hommes politiques français » : « Il était apprécié et respecté ici, par pour ses idées politiques mais parce qu’il est Trinitain et qu’il était resté attaché à sa commune », témoigne un trentenaire. Les locaux n’ont pas croisé Jean-Marie Le Pen depuis longtemps mais « souvent ses filles l’été. Ce sont des gens simples et respectueux qui ne font pas de vagues quand ils sont ici, et tout le monde les laisse tranquilles ».

Cependant certains s’inquiètent, ils ne voudraient pas que  « la Trinité devienne Colombey-les-deux-Églises ». La comparaison doit faire sourire, là-haut, Jean-Marie Le Pen. Mais l’interrogation est réelle : qui protègera la sépulture ? Car en France, et cela en dit long sur l’état de notre pays, on redoute d’ensevelir les frères Kouachi de peur d’un pèlerinage, et Le Pen de crainte d’une profanation.

Aujourd’hui, s’est tournée la dernière page d’Un roman français, pour reprendre le titre d’un célèbre bouquin primé de Frédéric Beigbeder. Requiescat in Pace, qu’il repose en paix, selon la formule consacrée, et que nul ne vienne troubler sa dernière demeure. Un sondage récent montre que c’est ce que tout ce que lui souhaitent, aujourd'hui, une majorité de Français.

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Hommage à Jean-Marie Le Pen, héritier de la Grèce antique

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Françoise Monestier Polémia cliquez là

D’aussi loin que je m’en souvienne, Jean-Marie Le Pen, fils de marin-pêcheur fier de ses racines celtes et bretonnes, n’avait cependant jamais oublié tout ce qu’il devait à la Grèce antique. Mais également au peuple grec qui, en 1821, avait su se libérer du joug ottoman. Il évoquait ainsi volontiers ces pallikares qui aimaient en découdre avec l’Agha au nom de la Liberté.  Il se rappelait également les horreurs de la guerre civile qui divisa le pays de 1947 à 1951, qu’il s’agisse des massacres commis par les communistes soutenus par Moscou ou de l’enlèvement de plus de 30.000 gamins grecs ravis  à leurs parents et déportés derrière le Rideau de fer pour y être « rééduqués », une tragédie soigneusement occultée.

En 1984, lors de l’arrivée de dix députés du Front National à Strasbourg, il avait accueilli au sein du groupe des Droites Européennes, Chryssanthos Dimitriadis, représentant la Droite nationale grecque, sans oublier bien sûr les députés « missini » conduits par Giorgio Almirante, le chef du Mouvement social italien.

Comme tout homme civilisé de son temps, il avait fait ses humanités, connaissait sur le bout du doigt ses déclinaisons latines et grecques, mais ne s’était pas contenté de remiser Thucydide, Aristote ou Héraclite dans un coin de son cerveau.

« Moi, je suis philhellène. La Grèce est ma nourrice. Il existe un ouvrage important, l’Anthologie de la Poésie grecque, de Robert Brasillach. D’un côté, le texte grec, de l’autre la traduction. Quand je lis la poésie grecque, je rajeunis » , aimait-il à dire, se moquant du tiers comme du quart d’avouer sa prédilection pour un écrivain maudit dont, après avoir fait enregistrer Les Poèmes de Fresnes par Pierre Fresnay pour sa société la SERP, il récitait encore de tête « Noël en taule » le 25 décembre 2021.

Il parlait même un peu le grec moderne, qu’il avait pratiqué lorsque à bord du bateau de François Brigneau en 1973. Il avait navigué entre les îles grecques, en compagnie de Jean Bourdier et de leurs femmes respectives, Pierrette et Brigitte. Certains Crétois se souviennent encore de leurs escales bien arrosées et ponctuées de chants de marins.

Il nous arrivait même de parler quelques mots de grec quand je le voyais à Montretout ou  dans les locaux du FN à Saint-Cloud.

Il ne perdait jamais une occasion de rappeler que la « France est la fille aînée d’Athènes et de Rome ».  Il aimait à dire, sur un ton patelin, devant des journalistes médusés, que les Grecs avaient été les « inventeurs de la préférence nationale », ce en quoi il avait parfaitement raison.

Lors d’un colloque du Conseil scientifique du Front national tenu le 12 octobre 1996 à Paris, le Menhir avait ressuscité les mânes de l’auteur de L’Anabase en ces termes : « Ressusciter le sens premier des mots vrais, des choses vraies et les vivre intensément, en un mot réinventer le sens du vrai, du bon et du beau dont Xénophon il y a vingt-cinq siècles, avait fait une exigence de vie, telle est notre ambition ». Dénonçant une classe politique qui perçoit le monde à travers le prisme déformant des écoles du « prêt- à -penser », Jean-Marie Le Pen opposait à cette servilité « la liberté dont Thucydide nous a enseigné qu’elle constituait le plus précieux des biens » et concluait sont intervention en rappelant avec Héraclite, que « Polemos est le père de toutes choses ».

Kalos Kagathos, tel était l’homme que nous pleurons aujourd’hui.

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Rome...

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samedi, 11 janvier 2025

Lyon, ce samedi soir, les jeunes patriotes ont lavé l'honneur de la ville bafouée mardi dernier par une poignée de nantis

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Hier soir, la jeunesse lyonnaise était réunie dans la douleur, mais aussi dans la dignité, pour rendre hommage à un homme qui a marqué l’histoire de notre pays : Jean-Marie Le Pen. Nous tous ici l’avons admiré ; personne ne peut nier l’empreinte qu’il a laissée sur le paysage politique français.
 
Le menhir, né d’une terre bretonne, a été, toute sa vie, un combattant. Combattant pour la France, d’abord sous l’uniforme, puis dans l’arène politique. Son parcours a été celui d’un homme habité par la volonté farouche de défendre une certaine idée de la nation : une France souveraine et fière de ses racines. Ici, à Lyon, berceau de l’identité française et ville de tradition, nous savons mieux que quiconque l’importance des luttes pour les idées.
 
Il fut le porte-voix d’un peuple souvent ignoré, celui du peuple des oubliés. À travers ses discours, il a su éveiller un sentiment national chez des générations de Français. Il a été la figure du courage politique, avançant face aux tempêtes avec une détermination inébranlable.
 
À nous de continuer à défendre nos valeurs, à aimer notre patrie, à protéger notre culture, notre civilisation et notre souveraineté : un combat qui, selon ses propres mots, “ne se terminera qu’avec la victoire ou l’extinction.”
 
Reposez en paix, Monsieur Le Pen. Que votre flamme inspire ceux qui poursuivent la route. Merci pour tout, Président !

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Nancy, dimanche 12 janvier, 16h, rassemblement d'hommage à Jean-Marie Le Pen

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Sur le site Polémia, un article qui remet quelque peu les pendules à l'heure, sous le titre : Jean-Marie Le Pen et la véritable histoire du "détail"...

Mort de Jean-Marie Le Pen : quand le fondateur du RN confiait sur RTL avoir  "un peu" peur de la mort

Il y a deux jours, sur le site de Polémia que dirige Jean-Yves Le Gallou, Camille Galic a publié un article ô combien nécessaire. Son grand mérite, en effet, est de remettre quelque peu les pendules à l'heure au moment où Jean-Marie Le Pen est porté en terre dans sa ville natale, au terme d'une vie d'engagement pour la France qui lui valut d'innombrables attaques et des tombereaux d'injures... Nous reproduisons ci-dessous ce papier avec l'introduction que lui a donné le site :

Polémia

"Alors que Jean-Marie Le Pen a posé quarante ans avant tout le monde les grands problèmes (immigration, islamisation, endettement, perte de souveraineté) qui accablent la France, ses ennemis crachent sur sa tombe en sortant une phrase de son contexte. Or, contrairement à ce que l’opinion croit, ce n’est pas le présumé antisémitisme de Le Pen qui explique sa diabolisation. Sa diabolisation est liée à l’interdit qu’il a voulu faire sauter sur l’immigration. La preuve ? Dire comme les médias le répètent en boucle que l’affaire du « détail » est à l’origine du cordon sanitaire contre le FN et Jean-Marie Le Pen est une falsification de l’histoire. C’est contraire à la chronologie. La diabolisation du FN commence dès 1984 et Chirac refuse toute alliance avec le FN en janvier 1986. L’affaire du « détail » qui ne survient qu’en octobre 1987 est juste instrumentalisée pour en rajouter une couche. Une couche de diabolisation au demeurant insuffisante puisqu’en 1990, le pouvoir socialiste lancera une vaste campagne de diffamation du FN à l’occasion de la profanation du cimetière juif de Carpentras. Comme d’habitude, les médias de grand chemin mentent et les petits esprits les croient. Polémia remet les pendules à l’heure en rappelant factuellement, dans cet article de Camille Galic, les circonstances et la chronologie de l’affaire dite « du détail".

Camille Galic

"Des promesses et une phrase

On l’a ressassé jusqu’à sa mort, et certains le reprochent encore à sa fille, qui n’avait pas vingt ans à l’époque, mais combien savent, ou se rappellent, comment et par qui fut ourdi le piège du « détail » ?

Le dimanche 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen est un chef de parti heureux. Il a envoyé à la Chambre trente-cinq députés Rassemblement national/Front national dont certains, particulièrement brillants comme les deux Bruno (Gollnisch et Mégret), l’avocat Georges-Paul Wagner ou le légendaire Roger Holeindre dit Popeye, se font remarquer par leur esprit de répartie, leur éloquence et leurs pertinentes propositions de loi ; l’élection présidentielle à venir semble ainsi pleine de promesses. C’est donc en toute sérénité qu’il comparaît devant le Grand-Jury RTL-Le Monde. Où, interrogé non pas sur la Shoah en général mais sur le sujet spécifique de l’utilisation des chambres à gaz homicides, il répond (notamment par la fameuse phrase qui lui sera dès lors tant reproché)...

Le diable de la République

L’émission continue, avec un taux d’audience explosif. Les journaux télévisés du soir sont plutôt flatteurs, comme la presse du lendemain, Le Monde compris. Et puis, le mardi matin, avec 36 heures de retard, l’offensive commence, aussitôt relayée par tous les médias trop heureux de se payer le « révisionniste » (le mot  « négationniste » n’avait pas encore été inventé à l’époque). Elle est lancée, dans Libération, par Claude Malhuret. Cet ancien président de Médecins sans frontières dont Jacques Chirac, alors Premier ministre, a fait son secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, est le porte-flingue de François Léotard qui, s’ennuyant au ministère de la Culture, a pour ambition suprême d’entrer à Matignon quand Chirac, lui, aura conquis l’Elysée. Une ambition à laquelle fait obstacle la popularité croissante de Le Pen, qui pourrait bien arriver deuxième à la présidentielle d’avril 1988, torpillant ainsi les chances du maire de Paris.

La machination va parfaitement fonctionner. Donnant lieu à un buzz (comme on ne disait pas alors) extravagant, la phrase fatidique va faire du président du Front national le « diable de la République », ce qui ne lui aliènera d’ailleurs pas l’estime et l’amitié de Teddy Kolleck, maire de Jérusalem, ou de Robert Hemmerdinger, descendant du capitaine Dreyfus, cousin de Laurent Fabius, ancien résistant, commandeur de la Légion d’Honneur et fondateur du Cercle national des Français juifs, qui restera jusqu’en 1998 un élu du Front.

Au demeurant, qu’on ne s’y trompe pas : le « détail » ne fut qu’un prétexte. Comme devait le dire plus tard Bruno Gollnisch : « Si cette phrase de Le Pen n’avait pas été là, on nous aurait inventé autre chose. La preuve, il y a eu ensuite l’histoire de Carpentras. » Laquelle donna lieu à une manifestation monstre à La République, où l’on vit Chirac, Léotard et Malhuret au coude-à-coude avec Mitterrand, Jospin, Fabius et l’affreux Pierre Joxe, cependant qu’était pendu en effigie Jean-Marie Le Pen… qui devait prendre sa revanche en 2002.

Au fait, qu’est devenu le bon docteur Malhuret ? Député de l’Allier puis maire de Vichy, il est aujourd’hui sénateur, ayant quitté Les Républicains pour constituer le groupe « Les Constructifs » (sic) tout dévoué à Macron. On ne se refait pas.

Quant à François Léotard auquel le crime devait profiter, ministre de la Culture (de 1986 à 1988) où il se distingua par une aide exceptionnelle de trois millions de francs à SOS Racisme et son indifférence à tout ce qui était culturel, puis ministre de la Défense (de 1993 à 1995) bien qu’il n’eût jamais vu une arme auparavant puisqu’il avait réussi à se faire réformer, il s’est éteint le 25 avril 2023, âgé de 81 ans et oublié depuis des lustres".

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vendredi, 10 janvier 2025

Ayons une pensée pour Éric Staelens inhumé aujourd'hui

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Notre ami Éric Staelens, chef des Mousquetaires, a été inhumé aujourd'hui. Roland Hélie, le directeur de Synthèse nationale, était présent afin de rendre un dernier hommage, en notre nom à tous, à cet homme de qualité, à ce camarade et militant exemplaire qui, depuis des années, assurait la direction du service d'ordre, entre autres lors de nos Rendez-vous Bleu Blanc Rouge, à Rungis, et de nos différentes réunions, tant à Paris qu'en province.

Fidèle à Jean-Marie Le Pen, il avait créé, au début des années 2010, avec toute son équipe, "Les Mousquetaires du Président" destinés à assurer la sécurité du Menhir lors de ses déplacements.

Une nouvelle fois, toute la rédaction de Synthèse nationale présente ses condoléances les plus attristées à Martine, son épouse, ainsi qu'à ses enfants et ses petits-enfants, eux aussi engagés dans le combat pour la France.

À Dieu, Éric, tu restes dans nos coeurs, le combat continue.

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Combattre le terrorisme intellectuel des gauches, toujours et encore, le dernier livre de Jean Sévillia

Les habits neufs du terrorisme intellectuel - GEOPOLITIQUE/GEOGRAPHIE -  SCIENCES HUMAINES - Librairie Passerelle

Michel Festivi

Le journaliste et historien Jean Sévillia avait publié en 2000, un essai qui avait fait grand bruit et connu un grand succès, Le terrorisme intellectuel. Il a eu l’excellente idée, de faire éditer un livre augmenté de huit nouveaux chapitres, Les habits neufs du terrorisme intellectuel (Perrin). Car le combat des idées doit être permanent, quotidien, pour pourfendre le refus de voir le réel, de l’appréhender, de contrer les tentatives de diabolisation, et d’essayer d’en finir avec cette certitude morale qu’ont les gauches d’appartenir au camp du bien et de rejeter leurs contradicteurs dans le camp du mal.

Il faut mettre systématiquement en exergue, cette maxime attribuée à Aristote « Nous ne connaissons par le vrai, si nous ignorons les causes », car comme le prophétisait Churchill « Un mensonge fait le tour du monde avant que la vérité n’ait le temps de mettre son pantalon ». Car les gauches, pour parvenir à leurs fins, mentent et falsifient en permanence leur histoire, notre histoire. C’est pourquoi, pour les combattre utilement, il faut s’attacher à connaître les causes des enchainements des faits, pour pouvoir barrer la route à toutes leurs mystifications. Cela suppose un travail important, mais indispensable. 

C’est pourquoi, l’œuvre de Jean Sévillia, avec d’autres, est salutaire. Il donne une définition du terrorisme intellectuel « le terrorisme intellectuel refusant tout débat de fond sur les questions politiques et sociales qui engagent l’avenir, vise à ôter toute légitimité à son contradicteur en l’assimilant par amalgame aux personnages, aux faits, aux théories du passé ou du présent qui symbolisent le mal absolu selon les critères dominants dans le milieu culturel et médiatique ». Il précise que ce mécanisme s’est mis en place après-guerre, lorsque le Parti communiste exerçait une position hégémonique dans les milieux intellectuels. Cf aussi mon ouvrage publié chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français ». 

Je complèterai la définition de Sévillia, en faisant référence aux doxas imposées aussi par les gauches, c’est complémentaire. J’emprunte la définition du vocable doxa, à un excellent livre, Histoire d’une falsification, Vichy et la Shoah dans l’Histoire officielle et le discours commémoratif- (éditions de l’Artilleur, janvier 2023), écrit sous la responsabilité principale d’un des plus grands historiens de la période d’occupation allemande, Jean-Marc Berlière. « Par « doxa », nous entendons un ensemble de propositions dans un domaine particulier qu’il est interdit de contester ». Cette définition de la doxa a été validée en quelque sorte, par le sociologue de gauche, voire d’extrême gauche Pierre Bourdieu, qui avait imposé ses théories fumeuses à toute l’université française quasiment, quand il avait écrit « une adhésion aux relations d’ordre, qui, parce qu’elles fondent inséparablement le monde réel et le monde pensé, sont acceptées comme allant de soi » ( La distinction, Les éditions de Minuit, 1979, page 549).

Sévillia revient sur plusieurs exemples qu’il convient de rappeler même s’ils sont connus des lecteurs les plus érudits. Le procès contre le journal communiste, Les lettres françaises, en 1949 à Paris, où Margarete Buber-Neumann, ancienne communiste allemande, était venue témoigner que les goulags étaient pires que les camps allemands. La mainmise des communistes « français » sur les médias et l’université, avec toutes les conséquences que cela a impliqué. Le culte de Staline, puis de Mao, puis de Castro, puis de Pol Pot, et en retour les injures et les oukases contre l’immense Soljenitsyne, traité d’hitlérien ou de traitre par ces mêmes communistes et leurs alliés, les journalistes de Témoignage Chrétien, du Monde ou de Libération, du Canard enchaîné, dont on apprendra bien plus tard, que beaucoup d’entre eux étaient stipendiés par Moscou, Prague, ou Bucarest. 

Depuis les années 1990, c’est la dictature du droit-de-l’hommisme, de l’antiracisme, puis ce sera celle du wokisme, de la cancel culture, de l’obligation d’accepter de force tous les diktats, comme l’écologisme Khmers, le soi-disant « réchauffement climatique » qui ne concernerait que les pays occidentaux, l’émergence d’une gauche de plus en plus radicale et crispée à mesure qu’elle perdait du terrain. L’arrivée d’un courant racialiste et immigrationniste, l’islamisme débridé, le multiculturalisme et le mépris de l’enracinement, qui ne serait permis qu’à certaines populations, mais surtout pas aux populations européennes ou occidentales. Sévillia nous brosse la relecture de l’Histoire que l’on nous impose, le multiculturalisme obligatoire, la grande épopée coloniale qui est vilipendée par ceux-là même qui enserrent leurs pays dans des dictatures sanguinaires, et relayée par toute la gauche française. 

Il passe en revue les cultures de l’excuse de nos gauches, l’effacement effréné des frontières, dont le concept même devient un gros mot.  L’exaltation du mélange et de la migration, si possible islamiste, si chère à Jean Luc Mélenchon. La judiciarisation à tous crins de la moindre parole qui déplait, avec une kyrielle d’associations gauchisantes gavées à l’argent public qui aussitôt font leur miel par la multiplication des instances judiciaires. La dérive du féminisme de l’ultra gauche, qui ne défend jamais celles qui sont soumises à une certaine religion et qui essaient par tous les moyens de s’en défaire, au risque de leur vie. Les absurdités ontologiques du transgenre qui entendent transformer dictatorialement la nature humaine, le plus profond de l’humanité sont aussi décriées. La grande différence avec l’an 2000, c’est aussi comme il le souligne dans un entretien au Figaro avec Jean-Christophe Buisson le 2 janvier dernier « la baisse du niveau culturel général due à l’effondrement de l’école et au recul de la lecture, encourage sans doute le recours à la violence, sans compter lo désinhibition provoquée par les stupéfiants ». On l’a bien vu, lors des manifestations scandaleuses et délétères anti-Le pen, ces derniers jours, place de la République.

Sévillia a raison d’affirmer que « le début de la fin du terrorisme intellectuel, nous en sommes loin.... (plus des 2/3 des journalistes votent à gauche). ». Mais de grands espoirs sont permis, quand on voit le succès de certains médias alternatifs et de réinformatisons, que ce soit des sites internet, des radios ou des télévisons libres. Raison de plus, pour enfoncer journellement des clous et remettre l’ouvrage sur le métier. Alejandro Pandra, un historien argentin, avait écrit « Un des pièges les plus pernicieux tendus par la contre-culture de la mondialisation, est probablement le remplacement du concept de « passé comme histoire » soumis à une confrontation et à une vérification constante, par le concept de « passé comme mémoire », sélectif, fragmentaire, partiel, sujet à la falsification et à la manipulation. Mémoire et Histoire constituent deux façons opposées d’entrer en relation avec le passé » ( Origen y destino de la Patria, Buenos Aires, Punto de Encuentro, 2013). 

Ne laissons pas les mémoires falsificatrices des gauches nous imposer une Histoire officielle. Luttons pour la vérité des faits et l’enchaînement des causes, nous gagnerons la bataille.  

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jeudi, 09 janvier 2025

Les obsèques de Jean-Marie Le Pen

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Chers amis,
 
Voici quelques informations factuelles concernant les obsèques de Jean-Marie Le Pen résultant de la conversation que j'ai eu hier avec Bruno Gollnisch.
 
La cérémonie religieuse et l'enterrement se dérouleront samedi 11 janvier à la Trinité sur Mer. Les filles de Jean-Marie Le Pen veulent que cela se passe dans la plus stricte intimité. 200 personnes munies d'une invitation nominative seront admises à la cérémonie. Normalement, la gendarmerie, afin d'éviter tout incident, ne laissera pas les autres personnes, quelles que soient leurs motivations, approcher de l'église et du cimetière. Voilà pour samedi... Telle est la volonté de la famille.
 
En revanche, jeudi 16 janvier à 11 h, en l'église Notre Dame du Val de Grâce (277 rue Saint Jacques Ve arr.) à Paris, une messe de requiem sera dite.
 
Pour ma part, étant à Meaux (77) vendredi pour les obsèques de notre Ami Éric Staelens, chef des Mousquetaires du président cliquez ici, décédé lui-aussi récemment, et compte-tenu de l'intimité familiale souhaitée, je n'irai donc pas à la Trinité. En revanche, je serai à Paris jeudi 16.
 
Enfin, localement, en Bretagne, j'ai proposé à notre ami François que l'on fasse dire, d'ici la fin du mois, une messe dans les Côtes d'Armor. Je sais qu'une cérémonie est aussi programmée dans le Morbihan en février.
 
Je vous donnerai au plus vite d'autres informations. Bien à vous tous.
 
Roland Hélie
Directeur de
Synthèse nationale

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Pour laver les manifestations ordurières de mardi soir : une pétition nationale pour un hommage solennel à Jean-Marie Le Pen aux Invalides

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Face à l’ignominie de l’extrême gauche qui se réjouit bruyamment de la mort de Jean-Marie Le Pen et sabre le champagne Place de la République, il fallait réagir. Pierre-Alexandre Bouclay et nos amis de Radio Courtoisie ont décidé de lancer une pétition pour demander un hommage national aux Invalides. Nous le relayons bien volontiers.

Monsieur le Président de la République,

Face aux odieuses réactions qui ont ponctué le décès de Jean-Marie Le Pen (L'Humanité saluant la mort d'un « tortionnaire », M. Mélenchon expliquant que le combat contre « la haine » continue et trop d'autres exemples...), nous, citoyens, observateurs et acteurs de la vie publique, tenons à corriger cette attitude indigne envers l'une des figures majeures de la Ve République et réclamons qu'un hommage digne de son rang lui soit officiellement rendu.

Malgré les controverses qui ont émaillé sa vie et ses combats, Jean-Marie Le Pen demeure un homme politique emblématique, qui a marqué l’histoire de notre pays par sa longévité et son impact sur la vie politique française.

Né en 1928 à La Trinité-sur-Mer, en Bretagne, il a grandi dans une France occupée où il se trouvait, quoi qu'en disent les calomnies, du côté des résistants. Pupille de la nation (son père est mort en sautant sur une mine allemande), il a ensuite tenté de rejoindre les Forces françaises de l'Intérieur où il a été refusé à cause de son trop jeune âge (16 ans). Ce qui ne l'a pas empêché de résister, avec deux camarades, en gardant des armes à son domicile, risquant d'être fusillé par l'occupant allemand.

Jean-Marie Le Pen se fait connaître dans les années 1950 en quittant son mandat de député pour partir sous les drapeaux en tant qu'officier au 1er Régiment Étranger de Parachutistes (1er REP) de la Légion étrangère, un régiment d'élite de l'armée française, au sein duquel il s'est illustré.

Combattant de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie, il en revient avec de nombreuses décorations militaires en reconnaissance de son service. Parmi celles-ci figurent la Croix de la Valeur Militaire et la Croix du Combattant.
Contrairement aux rumeurs colportées par ses ennemis, il ressort des nombreux procès liés à ces accusations qu'il n'a pas torturé en Algérie.

En 1972, il a fondé le Front National, qui a profondément influencé le paysage politique français et attiré une base de plusieurs millions d'électeurs fidèles.

Parlementaire constamment élu et réélu, Jean-Marie Le Pen a atteint le second tour de l'élection présidentielle en 2002. Cet événement a bouleversé la politique française et souligné la forte adhésion à son discours d'une grande partie des Français.

Par ses propos intransigeants et visionnaires, il a pointé, avec 40 ans d'avance, des périls que plus personne ne conteste aujourd'hui et qu'il aurait été possible d'éviter s'ils avaient été traités à temps et avec la détermination qu'il préconisait.

Malgré les controverses, Jean-Marie Le Pen est resté un acteur central du débat politique durant des décennies. Sa carrière témoigne de sa détermination et de sa capacité à susciter des discussions autour de sujets clés pour l’avenir de la France.

Aujourd’hui, son héritage politique continue d’influencer des générations de militants et de dirigeants politiques, de son bord ou opposés à lui.

Voici pourquoi, au nom de son passé militaire prestigieux et reconnu, au nom de son immense influence sur la vie politique française des 50 dernières années, et au nom des millions de Français qui ont voté pour lui ou ses idées, nous estimons que Jean-Marie Le Pen mérite la reconnaissance de la Nation.

Dans un geste de réconciliation nationale si nécessaire en cette période troublée, nous vous demandons solennellement, M. le Président de la République, d'accorder à Jean-Marie Le Pen l'hommage public et national qu'il mérite aux Invalides.

Radio Courtoisie

Cette pétition est soutenue par Jean-Yves Le Gallou et Polémia. Vous aussi, signez la. Pour cela cliquez ici

10:11 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le mauvais esprit d'Ignace...

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10:09 Publié dans IGNACE, Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La "une" de Paris Match... quand même

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10:07 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 08 janvier 2025

Les Brigandes saluent Jean-Marie Le Pen

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17:57 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décès de Jean-Marie Le Pen : la réaction de Pierre Cassen, président de Riposte laïque

La mort de Jean-Marie Le Pen pose de nombreuses questions. Les gauchistes oseront-ils venir perturber ses obsèques, qui auront lieu dans l’intimité familiale, ce samedi ?

Le Rassemblement national jugera-t-il compatible sa politique de dédiabolisation avec l’organisation d’un hommage national que le fondateur du FN mérite ?

J’amène d’autre part, personnellement, trois témoignages d’anecdotes qui m’ont fait croiser Jean-Marie Le Pen, dont celui où un public, debout, tapant dans les mains, criait, à l’entrée dans une salle de celui qu’on surnommait Le Menhir, « Merci Jean-Marie, merci Jean-Marie, merci… »

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17:49 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Revue de presse, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pascal Praud, cet ex-jeune des années 1980 trompé par la lutte prétendument "antiraciste"...

SOS Racisme… des potes qui nous voulaient du bien | Indigènes de la  République

"Je crois que ce pays et sa jeunesse sont encore très sensibles aux grands mouvements moraux, même si ceux-ci ont souvent été utilisés pour les tromper - comme cela a été le cas avec la lutte antiraciste".

Jean-Marie Le Pen, 1990.

Maurice Bernard

Hier matin, sur CNews, deux heures avant l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, Pascal Praud, à partir des dix ans du massacre dans les locaux de Charlie hebdo et des viols à grande échelle commis en Angleterre par des gangs pakistanais, nous a donné à entendre une de ses digressions surréalistes dont il a le secret :

-    Pascal Praud : « Il y a une prise de conscience, au plus profond, que ce qui est attaqué, c’est le modèle, et on s’est tous trompé, nous les premiers, nous qui défilions avec Touche pas à mon pote en 1980 (…). Parce que les gens qui défilaient avec Touche pas à mon pote en 1980, c’était l’exact contraire. C’était pour dire à ceux qui était là avant eux : "Vous ne nous regardez pas, vous ne nous aimez pas, on n’est pas avec vous et on veut être avec vous", et ils marchaient pour ça. Et aujourd’hui, vous avez des gens qui disent : "On ne veut pas être avec vous". Donc tout a changé, forcément. (…) Moi, je me souviens, j’étais en fac (…), tout le monde luttait contre le racisme ».

-    Charlotte d’Ornellas : « Il y a des gens qui voyaient dans la main jaune ce qu’on est en train de vivre aujourd’hui, quand même ».

-    Pascal Praud : « Franchement, je voudrais voir un texte dans les années 1985 (sic) qui voit ce qu’on vit aujourd’hui et qui l’annonce, j’en suis pas sûr ».

Monsieur Praud voudrait « voir un texte de 1985 qui voit ce qu’on vit aujourd’hui et qui l’annonce » ? Pas de problème, il suffit de demander. En voici un (ou plutôt un extrait), pris parmi beaucoup d’autres, diffusé cette années-là dans les Yvelines, à Poissy (bien avant que Karl Olive, son copain ex-journaliste sportif - un proche d’Emmanuel Macron - n’en devienne le maire), sous forme de tracts, par le Front national de la jeunesse, et intitulé Les potes marcheurs vous font marcher :

« (L’)humanisme de pacotille (d’Harlem Désir et de SOS Racisme) n’est qu’un écran de fumée destiné à cacher l’essentiel…
Le peuple français peut (son passé le prouve) assimiler des individus qui le désirent sincèrement. Mais le peuple français (comme tout autre peuple), réalité homogène plus que millénaire, ne peut accueillir, sans se condamner, des communautés étrangères. Or, la majorité des immigrés refuse l’assimilation (…). La majorité des Beurs se moque des gentils mots d’ordre : "Aimons-nous, soyons égaux". Ils ne souhaitent qu’affirmer leur identité arabe et musulmane, au détriment de notre propre identité !
Ainsi se dessine nettement ce que serait cette France multiraciale et pluriculturelle que l’on veut nous imposer : un agrégat de communautés étrangères squattant le pays d’accueil, parlant leur langue et vivant selon leurs coutumes, apprises dans nos écoles ; une addition de groupes de pression dictant leur volonté à une nation française préalablement anesthésiée !
Jamais les jeunes du Front national n’accepteront de se voir ainsi tracer leur avenir ! Ce n’est pas à la France de s’adapter aux immigrés, mais à ceux-ci de se fondre, s’ils le désirent, dans l’ensemble national. S’ils refusent, ils doivent accepter et comprendre la volonté de notre peuple de défendre son identité, et se plier à ses décisions ».

C'était il y a quarante ans...

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Jean-Marie Le Pen disait : La France est l’El Dorado, l’El Dorado de la Méduse…

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Jean-Louis Chollet, Riposte laïque cliquez ici

Lors de l’une de ses dernières présences publiques, le dimanche 13 octobre 2019 au cours des treizièmes journées de Synthèse Nationale il avait, devant un public enthousiaste, brillamment résumé la situation catastrophique de notre pays, évoquant, à juste titre l’immigration et le Grand remplacement, sujets essentiels qui hante la vie politique et sociale dans la France que nous connaissons aujourd’hui. Il avait ajouté que cela ne tarderait pas à devenir insoutenable pour les Français.

Jean-Marie Le Pen, ce grand Monsieur, avait la France dans le sang, dans l’âme et dans le cœur. Ajoutons dans les yeux tant son acuité exceptionnelle lui avait depuis longtemps permis de faire le pronostic de la situation dans laquelle notre pays se trouve aujourd’hui, en danger de mort selon cet autre grand patriote, Philippe de Villiers.

On a tenté tout au long de sa carrière de décrédibiliser le président fondateur historique du Front National devenu ensuite le Rassemblement National. Parfois avec succès, tant ses jeux de mots étaient caustiques. Mais, disons-le, s’il n’avait pas eu ces outrances, ses ennemis de la gauche déliquescente ne parleraient pas autant de lui aujourd’hui ! On a également tenté de l’impliquer dans les moments durs de la guerre d’Algérie quand, accusé de torture, il répondait : « Je n’ai rien à cacher. Nous avons torturé parce qu’il fallait le faire. Quand on vous amène quelqu’un qui vient de poser vingt bombes qui peuvent exploser d’un moment à l’autre et qu’il ne veut pas parler, il faut employer des moyens exceptionnels pour l’y contraindre. C’est celui qui s’y refuse qui est le criminel car il a sur les mains le sang de dizaines de victimes dont la mort aurait pu être évitée. » Notons qu’il fut alors remarqué par le général Massu pour avoir enterré des soldats de confession musulmane selon le rite de leur religion au lieu de les jeter à la mer. On chercha par tous les moyens à l’écarter du jeu politique en France, surtout lorsqu’en 2002 il accéda au deuxième tour des présidentielles face à Jacques Chirac. La peur d’un « fascisme fantasmé » artificiellement portée sur les fonds baptismaux par le Félon à la Francisque, François Mitterrand, avait alors fait le reste. Emmené par un « front républicain » nauséabond créateur de toutes les compromission politiques, il fut battu par une majorité écrasante reflétant peu les aspiration naissantes d’une catégorie de Français réalistes.

Il n’avait pas la morgue des énarques ni l’avidité des nouveaux riches de la politique, mais il avait une conscience, une noblesse et une honnêteté que beaucoup devraient lui envier aujourd’hui. Pour Monsieur Jean-Marie Le Pen, le monde occidental et l’Europe en particulier n’ont jamais été dans la situation où ils se trouvent aujourd’hui. « Il vient de se produire, dans les cinquante dernières années, l’un des phénomènes les plus extraordinaires de l’humanité. C’est la révolution démographique qui a porté la population mondiale de deux à huit milliards d’individus. » Et d’ajouter : « Le seul continent qui échappe à ce phénomène est celui que j’appelle le continent « Boréal », de Vladivostok à Gibraltar et qui comprend également les pays slaves… Huit milliards d’individus, donc, dont la majorité, grâce à une natalité non maîtrisée, qui vivent dans des pays qui sont déjà aux limites de la catastrophe sociale et aux limites de la misère. Si l’on augmente de telle façon les populations de ces pays sans y adjoindre les productions de biens qui correspondraient aux besoins, on entre dans une période de troubles extrêmement graves. Ces populations chercheront à fuir l’Afrique, et la France que l’on vante à travers le monde, attractive pour ceux qui ont peu, parfois rien, ces populations veulent la rejoindre. Pour eux, la France c’est l’Eldorado… L’Eldorado de la Méduse ! » ponctuait Monsieur Le Pen, jamais avare d’une bonne formule !

Il ajoutait, pour faire bonne mesure : « On comprend que ce problème majeur dans notre monde occidental n’est pas près de trouver sa solution, si l’on ne réagit pas massivement ! » mais toujours positif notre Patriarche d’ajouter : « Il n’est pas trop tard ! Cependant, il faudra du courage et de l’imagination pour refouler ces gens qui ne sont pas compatibles avec notre conception du monde. Il ne faut pas croire, comme le pensent un certain nombre de benêts, qu’il suffit d’être gentils et courtois pour être admis pour se partager le pouvoir… Dans ce genre de conflits, il y a un vaincu et un vainqueur et, généralement, le sort du vaincu est peu enviable. »

Dans la vie, il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ! Alors, comme les événements se télescopent, citons une dernière fois Monsieur Le Pen à propos de Charlie, puisque c’est le dixième anniversaire de l’attentat horrible perpétré par les terroristes musulmans qui provoqua, on le sait, la mort d’une grande partie de sa rédaction. « Je ne suis pas Charlie Hebdo. Ce journal anarchiste était l’ennemi direct de notre parti le Front national, et ses journalistes, il y a quelques années, rassemblaient des signatures pour une pétition exigeant notre interdiction. Et tous ces politiciens, qui sont sortis manifester, ce ne sont pas des Charlie, mais des charlots ! » Même depuis l’au-delà, Monsieur Le Pen se charge de remettre l’église de la Trinité-sur-Mer, au milieu du village où il est né.

Grand patriote, il s’est battu pour le salut et l’avenir de la France. Il a eu raison avant tout le monde et nous ne serions pas dans la situation que nous vivons aujourd’hui si le peuple l’avait suivi sur les chemins d’une France courageuse et réaliste.

Merci Monsieur de votre clairvoyance qui nous permettra peut-être de sortir notre pays de la situation catastrophique où vos contempteurs l’ont plongée. Reposez en paix, nous gardons votre héritage pour nous guider dans le combat que beaucoup d’entre nous mènent pour retrouver une France nouvelle fière et apaisée dont vous resterez l’un des Pères fondateurs.

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On juge une époque à ce qu’elle produit...

Bonne année, bonne santé, Jean-Marie est décédé !" : des scènes de joie  partout en France pour fêter la mort de Le Pen - La Montagne

Synthèse nationale

Hier au soir, les répugnants sabbats d’une certaine jeunesse, "pavlovisée", gâtée jusqu’à la moëlle par l’agit-prop haineuse des "matons de Panurge" politico-médiatiques, nous ont donné à voir le "camp du bien" dans ses (basses) œuvres. Une certaine idée du vide : indécence, avachissement physique et moral, haine d’habitude, apprise et régurgitée sans pudeur ni retenue, bêtise triomphante qui s’affiche sans complexe…

La gauche et l’extrême gauche ont façonné des partisans à l’image de leur idéologie. Le monde qu’elles promeuvent ne sera jamais le nôtre. Depuis notre jeunesse, nous combattons les premières et nous dénonçons le second. Depuis cinquante ans, nous savons pourquoi, mais cette piqûre de rappel est tout de même la bienvenue : ne jamais oublier, ne jamais faiblir et toujours démonter leur discours, leurs entreprises, dénoncer leurs mensonges, leurs attitudes... Il nous ont déclaré la guerre : nous la faisons, avec nos moyens, et nous continuerons de la faire. Avec votre soutien et votre aide.

Les mous du bulbe enrégimentés, les chiens de garde de la pensée conforme et obligatoire, les fourriers du néant ne passeront pas.

12:51 Publié dans Editoriaux, Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Marie Le Pen : le guerrier indomptable

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Thomas Joly, président du Parti de la France

I. Le guerrier indomptable

Jean-Marie Le Pen s’en est allé, et avec lui disparaît un pan entier de notre histoire nationale. Que l’on l’aime ou le haïsse, nul ne peut nier la trempe d’un combattant forgé dans le feu des batailles et le fracas des idéaux. Dès sa jeunesse, il avait ce goût du défi, cette flamme intérieure qui pousse les hommes à aller là où les autres reculent.

Engagé en Indochine, il porta les couleurs de la France dans des terres lointaines, là où les forêts dévoraient les routes et où chaque pas était un pari sur la vie. En Algérie, il affronta des vents contraires, fidèle à cette idée d’un pays à la fois Empire et héritage. Bagarreur dans l’âme, il connaissait les coups, les vrais, ceux des poings et des mots. Il portait sur son visage les marques des affrontements, et dans son regard, la lueur d’un homme qui ne cède jamais.

Jean-Marie Le Pen était de cette race rare d’hommes qui préfèrent mourir debout que vivre à genoux.

II. L’homme politique aux vérités tranchantes

En politique, il incarnait une vertu devenue étrangère à beaucoup : le courage. Il ne mentait pas. Il ne mâchait pas ses mots. Que ses paroles soient appréciées ou honnis, elles portaient toujours le poids d’une vérité brute, non édulcorée par le conformisme ou la peur de déplaire.

Lui qui a été vilipendé, calomnié, parfois réduit au silence par les censeurs de tout bord, n’a jamais courbé l’échine. Jean-Marie Le Pen affrontait le tumulte médiatique comme un marin affrontant une mer démontée : droit, ferme, regardant l’horizon. Avec des décennies d’avance, il avait tiré la sonnette d’alarme sur les dangers pesant sur notre Nation. L’immigration massive, la perte des repères, le naufrage de l’identité française : ses mises en garde, raillées hier, résonnent aujourd’hui comme des prophéties.

Il aura eu raison avant les autres. Mais le courage d’avoir raison seul est une épreuve que peu osent endurer. Lui l’a fait, jusqu’à son dernier souffle.

III. Le flambeau du combat national

Jean-Marie Le Pen a quitté cette terre, mais son combat demeure. Son œuvre politique, cristallisée dans ce Front National qu’il a porté à bout de bras, ne s’arrête pas avec lui. Il a semé une graine : celle de la défense de la France éternelle, contre vents et marées, contre l’indifférence des élites et la lâcheté ambiante.

Aujourd’hui, le Parti de la France reprend ce flambeau. Héritier naturel du Front National historique, il poursuit cette lutte ardente pour stopper l’invasion migratoire, pour rétablir l’ordre, pour défendre les valeurs qui font de notre pays une terre unique.

Jean-Marie Le Pen nous a montré le chemin. Celui d’un combat sans compromis, d’une fidélité sans faille à la Patrie. Que son exemple inspire chaque Français soucieux du redressement de notre nation. Que son souvenir guide ceux qui, comme lui, refusent de céder à l’abandon.

Et si, un jour, la France se relève, forte, fière, souveraine, alors l’Histoire saura rendre justice à celui qui, dans l’adversité, n’a jamais cessé de croire en elle.

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Jean-Marie Le Pen à Synthèse nationale

2019

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2017

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2016

La réaction d'Eric Zemmour

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L'Histoire est en train de lui donner raison...

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

C'est au moment où, en France, partout en Europe et même outre-Atlantique, les idées qu'il a défendues du plus profond de son être, de son coeur, de son âme commencent à triompher, au moment où notre peuple ouvre les yeux et reconnaît - ô combien - qu'il avait raison, que Jean-Marie Le Pen nous quitte.

Aujourd'hui, c'est toute la Droite nationale et identitaire, au-delà de ses divergences actuelles ou passées, qui est orpheline, mais Jean-Marie Le Pen restera l'homme qui, 40 ans durant, aura été un précurseur et aura incarné cette France française qui, demain, renaîtra de ses cendres.

Il n'est plus là mais, n'en déplaise aux insignifiants charognards qui bavent sur sa dépouille depuis l'annonce de son décès, ce matin, l'histoire est en train de lui donner raison...

Merci Jean-Marie... Nous continuons le combat...

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mardi, 07 janvier 2025

Décès de Jean-Marie Le Pen : un bel hommage "anticonformiste" de Nicolas Gautier, à lire sur Boulevard Voltaire

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Nicolas Gautier Boulevard Voltaire

Jean-Marie Le Pen est décédé ce 7 janvier 2025, à 96 ans. Après la mort de Roland Dumas et de Jacques Chirac, il s’agissait du dernier survivant de l’ancien monde ; d’aucuns diront même du dernier géant, sachant que le général de Gaulle ayant tiré son ultime révérence, ne restaient plus que François Mitterrand et lui, Jean-Marie Le Pen. Certes, au contraire de l’homme de Jarnac, celui de la Trinité-sur-Mer ne fut jamais président de la République. Ce qui ne l’empêcha pas, même campant dans une éternelle opposition, de toujours raisonner en homme d’État.

Nombre de ses pairs estimaient avoir une « certaine idée de la France » ; pas lui, pour qui la France était avant tout une réalité. La France, il la vivait au plus profond de sa chair. Élevé dans le souvenir de la Grande Guerre, il connut les affres de la Seconde, y perdant son père, marin parti en pleine mer, sur une mine allemande, alors qu’il devenait jeune résistant. Il y eut ensuite d’autres guerres, celles d’Indochine et d’Algérie, entrecoupées par l’équipée du canal de Suez. Voilà qui forme - plus qu’un caractère - un homme.

Le reste de sa vie ne fut plus que combats, politiques ceux-là, mais toujours empreints de cette gravité propre à ceux qui ont connu le feu et dont les balles ayant sifflé à leurs oreilles n’étaient pas des balles de tennis : les seules que ses opposants, pour la plupart, aient affronté aux heures les plus tragiques de notre Histoire.

Ce fut donc le Jean-Marie Le Pen, organisateur des comités Tixier-Vignancour, lors de l’élection présidentielle de 1965, matrice de ce qui allait devenir le Front national, en 1972, à l’instigation d’Ordre nouveau. À l’auteur de ces lignes, il confiait, lors d’un entretien accordé au Choc du mois, en juin 2006 : « Chez Tixier, j’arrivais à faire cohabiter des sensibilités a priori les plus incompatibles : tirailleurs algériens et grands-bourgeois, anciens de la Résistance et vaincus de la Collaboration. Je sais qu’on me reproche depuis des années d’avoir tendu la main à ces gens. Mes amis maquisards d’alors me le reprochaient déjà ; pourtant, si je ne leur avais pas tendu la main, qui d’autre l’aurait fait ? Quand on se place dans une perspective de rassemblement national, on rassemble. Ou alors, on va à la pêche aux moules ! »

Pour lui, « l’extrême droite était un boulet »

Et cet éternel trublion d’en rajouter une couche, à propos de cette « extrême droite » dont il fut si souvent accusé d’être le chef de file : « Je dois admettre que j’ai traîné cette extrême droite comme un véritable boulet. Moi, je préparais l’avenir. Eux, ils étaient là pour tenter de justifier leur passé, imaginant, sans doute, que s’ils parvenaient à réhabiliter leurs erreurs de jeunesse, la droite nationale, de facto, se retrouverait aux portes du pouvoir. Un raisonnement parfaitement idiot. »

Pourquoi reproduire cet entretien, qui fit grand bruit à l’époque, jusque dans les rangs du dernier carré lepéniste, déjà très perturbé par la scission de Bruno Mégret, en décembre 1998 ? Tout simplement parce qu’en cette occasion, le défunt livrait véritablement le fond de sa pensée et s’y montrait tel qu’il était, côté jardin, loin de journalistes ne lui voulant pas que du bien. C’est le même Jean-Marie Le Pen qui, en 1974, fait de l’immigration le nouveau cheval de bataille d’un Front national naissant, alors que ses amis persistent à considérer l’anticommunisme comme la fin des fins. Pareillement, en 1990, il prend ce même mouvement à rebrousse-poil en se prononçant contre la première guerre du Golfe, alors qu’en la circonstance, il est plus que minoritaire au sein de son propre bureau politique.

Emmerder les bourgeois…

Ainsi était Jean-Marie Le Pen. Qui n’aurait jamais troqué sa liberté d’esprit contre tous les maroquins du monde, persistant à ne pas renier ses folles années de jeunesse durant lesquelles il échangeait les coups avec les communistes pour mieux, et après, boire avec eux. Joyeuse période durant laquelle il montrait son cul aux bourgeois avec le cinéaste Claude Chabrol, l’un de ses célèbres amis de bordée et, accessoirement, l’un des chefs de file de la Nouvelle Vague. Où il proposait crânement à un des parrains de Pigalle de devenir celui de sa petite dernière, Marine. Où il se régalait à défier les océans sur son bateau, pas prénommé Cambronne pour rien, plutôt qu’à s’ennuyer dans les dîners huppés. Bref, où, tout en étant Le Pen, il était simplement et avant tout Jean-Marie. Ce que l’auteur de ces lignes a pu vérifier à de nombres reprises, fort de dizaines d’entretiens et de deux ouvrages rédigés à quatre mains : Parole d’homme et L’Album Le Pen, durant la campagne présidentielle de 2002, l’année où il fit trembler les curés de la bien-pensance et les Diafoirus gavant le peuple français à grands coups de moraline. Emmerder les bourgeois ? C’était chez le défunt, plus qu’une ligne de conduite, un bréviaire dont jamais il ne se détourna.

Ce triste jour de janvier 2025, c’est donc à la fois Le Pen et Jean-Marie qu’on enterre. Les amoureux de la France se sentent, aujourd’hui, tous un peu orphelins

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18:33 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le "chien de tête qui flaire la crevasse où court l’attelage" s'en est allé mais son combat continue !

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Didier Lecerf, rédacteur en chef de Synthèse nationale

"Panpan" – comme le surnomment affectueusement tous ceux qui, à un moment ou à un autre, l’ont accompagné dans son combat politique pour la France – vient de rejoindre son saint patron, Jean le Baptiste, son fidèle second des années 1980, Jean-Pierre Stirbois, et la longue procession de ses soutiens aujourd’hui disparus, tel Roger Holeindre.

Les centaines de milliers de patriotes, de nationaux, de nationalistes qui se sont engagés à ses côtés, au cours des cinquante dernières années, ont aujourd’hui le cœur lourd mais l’esprit léger. En des temps fondés sur le mensonge et soumis aux diktats de la bien-pensance, ils ont su, en effet, avec Jean-Marie Le Pen et "son" front national, voir ce qu’il fallait voir et dire ce qu’il fallait dire, malgré les insultes, les menaces, voire les violences de leurs adversaires ameutés derrière la gauche et l’extrême gauche.

Aujourd’hui, parmi ces derniers, certains, face à la mort d’un homme qu’ils ont combattu, font preuve de respect et de dignité : qu’ils en soient remerciés ; mais d’autres se bousculent, sur les réseaux sociaux, pour cracher sur sa dépouille. Ruffin ruffine, Boyard bayardise, l’Humanité éructe… Rien de nouveau sous le pâle soleil d’hiver. C’est ce qui distingue les hommes des hominicules. Les premiers savent s’incliner devant le trépas d’un de leur semblable et la douleur de ceux qui l’ont aimé. Les seconds se vautrent dans la boite à ordures où ils pataugent à leur aise.

Mais après tout, qu’importe ! Qu’ils bavent et rebavent ! Il n’en restera que des taches sur le devant de leur chemise… De toute façon, l’histoire a déjà tranché. Jean-Marie Le Pen et tous ceux qui l’ont précédé, accompagné, soutenu dans ce long combat pour la patrie n’ont eu qu’un seul tort : avoir raison avant tout le monde.

Comme l’a écrit le "Président" en conclusion du premier tome de ses mémoires : « Si j’ai eu un sens, c’est de crier la vérité à temps et à contre-temps, (c’est) d’être la voix qui refuse le mensonge, la voix qui réconforte et redresse le peuple des malades, des humiliés, des offensés. La politique après tout, ce n’était peut-être pas absolument mon truc. J’étais plutôt, comment dire ? Une vigie, une sentinelle, un lanceur d’alerte, un chien de tête qui flaire la crevasse où court l’attelage, un emmerdeur, un prophète ? Une voix qui crie dans le désert jusqu’à ce qu’il se remplisse ».

Aujourd’hui, grâce au Menhir et à tous ceux qui furent ses cadres et ses militants, le désert n’est plus désert, il est même bien rempli. Jean-Marie, tu peux reposer en paix, les emmerdeurs, les chiens qui flairent la crevasse où court l'attelage, les empêcheurs de tripatouiller en rond, les botteurs de fourmilières sont de plus en plus nombreux. Grâce à eux et par eux, ton combat continue. Il se poursuivra jusqu’à la victoire !

17:23 Publié dans Didier Lecerf, Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce soir sur Telegram, le Parti de la France consacre une émission à Jean-Marie Le Pen

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Ce soir, émission spéciale consacrée à Jean-Marie Le Pen : cadres du Parti de la France et amis du Menhir lui rendront hommage.
 
Rendez-vous à 21h sur Telegram : [https://t.me/partidelafrance](https://t.me/partidelafrance)

16:23 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

ADIEU JEAN-MARIE !

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13:12 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

10 ans après Charlie : le silence complice d'une Nation en déclin

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Thomas Joly, président du Parti de la France

Dix ans se sont écoulés depuis l’attaque islamique contre Charlie Hebdo, cet attentat qui aurait dû réveiller une France anesthésiée par son propre déni. Dix ans de larmes et d’hommages vides, pendant lesquels nos dirigeants ont rivalisé de lâcheté, refusant obstinément de s’attaquer à la cause profonde : l’islamisation rampante de notre pays. Ils se sont réfugiés derrière des slogans creux, préférant peindre des fresques murales et allumer des bougies plutôt que de prendre les mesures nécessaires. Pendant ce temps, la société française s’est fragmentée, rongée par une idéologie étrangère qui ne cache plus son mépris pour notre mode de vie et nos libertés.

Le problème est clair et ses racines sont profondes : une immigration afro-musulmane insupportable qui ne cherche ni à s’intégrer ni à s’assimiler, mais à imposer ses mœurs et ses ressentiments. Que dire de cette jeunesse nourrie à la haine de la France, éduquée dans des enclaves ethniques où les lois françaises sont bafouées au profit d’une autre loi, bien plus communautaire ? Que dire encore de ces vagues de clandestins qui déferlent sur la France, véritables chevaux de Troie d’un terrorisme qui a frappé au cœur de Paris, de Nice, de Saint-Étienne-du-Rouvray et de tant d’autres lieux ? Chaque nouvel attentat révèle la même vérité : notre naïveté migratoire est devenue une menace existentielle.

Il n’y a pas cinquante solutions, mais une seule, radicale, à la hauteur du défi. Il faut une remigration massive : le retour dans leur pays d’origine des populations extra-européennes inassimilables. Il faut expulser sans faiblesse tous les clandestins et les faux réfugiés, rétablir des frontières nationales infranchissables, mettre fin à ce laxisme criminel qui fait de la France un eldorado pour ceux qui la détestent. Mais pour cela, il faudra d’abord changer de dirigeants, balayer cette classe politique qui préfère pleurnicher sur les ruines plutôt que de reconstruire la maison. Dix ans après Charlie, la question est simple : voulons-nous enfin défendre la France ou accepterons-nous d’en signer l’acte de capitulation ?

Source cliquez ici

11:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Retour sur l'affaire Charlie : Une certaine dose de perversion quand même…

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Couverture du n° hors série de Synthèse nationale publié quelques jours après le carnage. Aujourd'hui épuisé.

Roland Hélie Synthèse nationale (8 janvier 2015)

Depuis l’annonce du massacre qui s’est déroulé dans les locaux de Charlie hebdo, le 7 janvier, on assiste à un concert de réactions presque toutes aussi dégoulinantes de niaiseries et d’irresponsabilités les unes que les autres. Toute la classe politico-médiatique y va de son couplet rappelant à qui veut encore l’écouter que cet attentat ne doit pas engendrer « des amalgames douteux » ou encore que « l’islam est une religion de tolérance qu’il ne faut pas confondre avec les tueurs fanatisés ». De Hollande à Sarkozy en passant par Juppé et autres Filippetti, chacun rivalise dans le compassionnel de circonstance et les bons sentiments de vierges effarouchées.

Toutes ces simagrées ne doivent pourtant pas nous faire oublier l’énorme part de responsabilité que portent ces gens dans la situation actuelle. A force de refuser de voir les réalités en face, ceux qui sont sensés depuis des décennies diriger notre pays, qu’ils soient de la droite molle ou de la gauche dogmatique, par confort intellectuel ou par soumission à la volonté mondialiste de broyer les identités, ont créé les conditions du carnage qui nous attend. Ils ont bonne mine aujourd’hui d’appeler à « l’unité nationale » alors qu’ils ont tout fait (et qu’ils continueront à tout faire) pour détruire notre nation et anéantir notre civilisation.

Depuis cinquante ans les nationalistes sonnent le tocsin. Nous ne cessons de prévenir que l’importation sur notre sol d’une masse de gens déracinés qui ont une toute autre approche des choses que la nôtre ne peut entrainer à terme que des problèmes graves. Lorsque nous disons cela, je précise que c’est sans aucun mépris pour quiconque. Toute civilisation est respectable chez elle, à condition qu’elle reste chez elle. L’islam est peut être une religion adaptée aux pays où il a prospéré mais il se trouve qu’ici, en France, nous sommes en Europe, terre de tradition helléno-chrétienne hérissée de cathédrales et de beffrois sur laquelle il n’a pas vocation à se développer.

Mais l’immigration massive et incontrôlée n’est pas la seule raison que nous ayons d’imputer à la classe dirigeante la responsabilité du développement du terrorisme islamique. Depuis une trentaine d’années les gouvernements successifs, et leurs chiens de garde que sont les journalistes aux ordres, se sont tous alignés servilement (à l’exception de Villepin au moment de la seconde guerre du Golfe, reconnaissons-le) sur la volonté américaine de déstabiliser le monde arabe. De l’Irak à la Lybie et de l’Egypte à l’Afghanistan, chacun a pu constater « la brillante réussite » de cette politique hasardeuse imposée par les lobbys et légitimée par quelques donneurs de leçons patentés. Le dénommé Bernard-Henri Levy étant un étalon en la matière. Cette politique belliciste continue à faire des ravages en Syrie aujourd’hui.

Revenons à l’attentat qui a visé Charlie hebdo. Cela étonnera peut être certains mais nous aussi nous avons un cœur et, par conséquent, nous partageons la peine des proches des victimes de la tuerie. Cela étant dit, je n’aime pas Charlie hebdo (1). Ce journal réputé satirique est en fait très conforme au « politiquement correct ». Lorsqu’il s’en prend à l’islam, c’est avant tout pour des raisons sociétales. Il refuse de reconnaître la dimension ethnique qui nous en sépare. L’esprit dans lequel les caricatures de Mahomet ont été publiées il y a quelques années ne pouvait qu’à un moment ou un autre entrainer des représailles de la part des islamistes. Ce moment est hélas arrivé. C’est triste, mais c’est ainsi.

Quoiqu’il en soit, il faudra un jour nous expliquer comment d’un côté on se permet d’insulter une croyance quelle qu’elle soit et que de l’autre on favorise l’implantation de celle-ci sur notre sol. Il doit y avoir une certaine dose de perversion chez ces gens là...

Note

(1) Un bémol cependant : je n’oublie pas qu’en juin 2013, au moment de l’affaire Esteban/Méric, Charlie hebdo avait publié un article, signé du politologue Jean-Yves Camus, allant à contre-courant des trombes d’insultes déversées alors sur les nationalistes.

11:12 Publié dans Archives SN | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Union nationale ? Non : sidération, récupération et manipulation

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Jean-Yves Le Gallou, c'était le 10 janvier 2015

Polémia cliquez là

« Le défilé du 11 janvier fut ainsi un éloquent symbole de l’unanimisme cosmopolite de la superclasse mondiale servie par les médias de propagande ».

Hollande est un grand président. Il va remonter dans les sondages. L’attaque contre Charlie Hebdo et l’hyper casher de Vincennes sont des aubaines pour lui. Le voici devenu père de la nation, l’artisan d’un nouveau consensus français : « Ensemble », et le président autour duquel la planète se presse. Mieux que l’Union nationale, l’Union mondiale ! Chapeau, l’artiste !

La conséquence de 40 ans de politique migratoire

Et pourtant les événements de Paris, Dammartin-en-Goële et Vincennes sont la conséquence de quarante ans de politique migratoire (depuis le regroupement familial décidé par Chirac en 1976) : une politique à laquelle toute la classe politique défilante a pris sa part :

• L’immigration galopante, d’abord, s’accélérant à chaque pseudo-alternance : du RPR ou de l’UMP vers le PS, mais aussi du PS vers l’UMP.

• La folle politique de la nationalité, consistant à donner le titre de Français à des Coulibaly ou des Kouachi qui ne le sont ni par l’origine, ni par la culture, ni par leur cœur.

• L’échec des politiques d’intégration poussant à choyer et à présenter comme modèles des voyous de banlieue : les frères Kouachi invités par France 2 (chaîne de service public) comme rappeurs, puis pour l’un d’entre eux bénéficiant d’un emploi aidé à la mairie de Paris comme « ambassadeur du tri » (sic !). Coulibaly était reçu en 2009 par le président Nicolas Sarkozy à l’Élysée : l’occasion d’obtenir un portrait flatteur dans Le Parisien. Coulibaly et Kouachi n’étaient pas considérés comme des marginaux mais comme des exemples.

Des « exemples » dont la place aurait été en prison si nous n’avions pas une folle politique judiciaire.

Car c’est aussi la politique sécuritaire des gouvernements successifs qui a été mise en échec : 10 lois liberticides contre le terrorisme, pour quels résultats ? Un manque de jugeote des services consistant à alléger le dispositif de protection de Charlie Hebdo… à l’automne 2014 : bravo Cazeneuve, bravo Boucault !

Et c’est au moment où les gouvernants ont laissé s’implanter une immigration musulmane de peuplement en France qu’ils ont déstabilisé les gouvernements arabes laïcs en Irak, en Égypte, en Libye et en Syrie, et qu’ils ont encouragé la fabrication du monstre islamiste. Pourtant deux acteurs du chaos syrien, le Turc Erdogan et l’Israélien Netanyahou ont été invités à défiler à Paris…

À vrai dire, ce fut le défilé des incendiaires : politiques de Sarkozy à Hollande, internationaux de Cameron à Merkel, associatifs de SOS-Racisme à l’UOIF qui avait réclamé l’interdiction des dessins sur Mahomet.

Le défilé du 11 janvier fut ainsi un éloquent symbole de l’unanimisme cosmopolite de la superclasse mondiale servie par les médias de propagande.

Le défilé du 11 janvier 2015, c’était un peu comme une marche silencieuse pour le droit des enfants, avec au premier rang Marc Dutroux, Émile Louis et Patrick Henry.

Propagande univoque et silence du FN

Ce qui est le plus sidérant – au sens propre du terme – c’est l’absence totale de prise de recul et de réflexion critique de la part des médias mainstream.

Le Front national lui-même semble avoir été réduit au silence : soit parce qu’il n’a pas eu la parole ; soit parce que ses principaux dirigeants ont fait profil bas. À l’image de ce premier tweet de Florian Philippot : « Horreur, infinie tristesse » ; ou de la « déclaration solennelle » de Marine Le Pen évoquant le « Pas d’amalgame » ou « les Français de toutes origines » et appelant à « l’Union nationale ». Pas un mot sur les causes, pas un mot sur les responsabilités.

Devenu littéralement inaudible, le Front national semble avoir payé le prix fort de la pasteurisation, sans recueillir pour autant le bénéfice de la dédiabolisation car il est resté totalement marginalisé et pestiféré. Il y a là incontestablement une double limite au discours « national-républicain » : on n’a pas besoin du FN pour dire « tout le monde il est français » et confondre Français administratif et Français de civilisation ; la réalité c’est que la « conception citoyenne de la nation » n’est que le cache-sexe du communautarisme. La réalité, c’est aussi que le mot « républicain » est devenu un mot de novlangue pour signifier « politiquement correct », et que, tant qu’il ne sera pas totalement aligné sur le conformisme dominant, le FN ne rejoindra pas (quels que soient les désirs de ses dirigeants médiatiques) « l’arc républicain ».

Certes, Marine Le Pen a tenté de reprendre la main en manifestant à Beaucaire. Et Marion Maréchal Le Pen a pu dire des choses pleines de sens sur BFM TV : « Il y a deux problèmes qui ressortent : la montée du fondamentalisme islamiste et “l’inassimilation” de ces Français (…) Comment ont-ils pu obtenir la nationalité française alors qu’ils n’ont strictement rien de Français ? (…) Au-delà de la République c’est la civilisation française qui est attaquée. (…) Nous avons quand même voulu participer, mais pas aux côtés de ceux qui sont responsables. » Le philosophe Michel Onfray, de plus en plus au bord de la dissidence, a même déclaré : « Marine Le Pen est l’une des rares à dire que le réel a bien eu lieu. »

Restent que les événements de janvier 2015 montrent l’extraordinaire capacité du Système à rebondir grâce à un contrôle médiatique sans faille. Ils montrent aussi qu’il est aussi vain que naïf de penser parvenir au pouvoir par une entreprise de séduction des médias. Ils montrent enfin la nécessité de structurer et de former sans concessions les acteurs de la France de demain. Ils montrent surtout le rôle déterminant des médias alternatifs et des réseaux sociaux, seules possibilités d’émission d’un autre discours.

Le combat ne fait que commencer. Et ce n’est pas une stratégie bisounours qui permettra de le gagner.

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