samedi, 31 mai 2025
Les députés suppriment les ZFE !
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Enfin une éclaircie dans la brume épaisse de l’idéologie verte. Une fois n’est pas coutume, les députés — ces godillots d’ordinaire soumis aux lubies technocratiques — ont agi selon l’intérêt véritable des Français. En supprimant les ZFE, ces Zones à Faibles Émissions, ils ont redonné un souffle de liberté et de bon sens au peuple, en particulier aux plus modestes, qu’on avait désigné comme des délinquants au volant de leurs vieux diesels.
Rappelons ce que sont ces ZFE : une absurdité punitive, une persécution bureaucratique, imposant aux Français de jeter à la casse des véhicules encore parfaitement fonctionnels, sous prétexte qu’ils ne répondaient pas aux normes capricieuses de la religion écologiste. Les petits artisans, les retraités, les familles des périphéries : tous sommés de s’endetter ou de disparaître. C’est la fracture française incarnée en politique de mobilité.
Mais attention, la guerre n’est pas finie. Car rôde encore le glaive du Conseil constitutionnel, cette instance qui prétend incarner la sagesse républicaine mais qui, trop souvent, devient le dernier bastion des dogmes mondialistes et des oukases bruxellois.
Aujourd’hui, les Français respirent un peu mieux. Non pas grâce aux ZFE, mais grâce à leur suppression. Que cela serve de leçon : le réel finit toujours par triompher de l’utopie. Même - parfois - à l’Assemblée.
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RAPPEL : parution du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°30) consacré à Alexis Carrel : un entretien avec Régis Arnaud, son auteur
Régis Arnaud vous venez de publier chez Synthèse nationale un livre consacré à Alexis Carrel. Pouvez-vous nous en parler ?
En effet, je viens de publier un ouvrage consacré au Docteur Alexis Carrel et à son œuvre scientifique et littéraire. A l'heure où ce grand savant français est victime, comme d'autres, du grand effacement, la démarche me semblait indispensable afin de mieux faire connaître l'homme, réfuter quelques arguments fallacieux et permettre aux plus jeunes de découvrir une pensée toujours très actuelle.
Qu'entendez-vous par « grand effacement » ?
S'il a eu quelques difficultés peu avant sa mort, à la Libération, le docteur Alexis Carrel a très vite été blanchi des accusations de collaboration. Ses livres ont continué à être publiés longtemps après sa mort. De nombreuses rues ont porté son nom ainsi que différentes institutions. Les hommages ont été nombreux y compris par des représentants de l’État. Ses techniques ont continué à être enseignées.
Ce n'est qu'à partir des années 90 qu'on commence à attaquer le chercheur. Bien souvent, il s'agit d’interprétations, d'anachronismes, de raccourcis historiques. On ne tient pas compte du contexte, les années 30, où ont été rédigés ses textes, on ne tient pas compte, tout simplement du parcours extraordinaire de cet homme, de cet immense chercheur récompensé du Prix Nobel en 1912.
Alors, qui était vraiment Carrel ?
J'essaie de donner quelques éléments dans la biographie synthétique que je propose. D'autres auteurs ont produit des ouvrages intéressants qui permettent de connaître Alexis Carrel, comme le Docteur Soupault, par exemple. Si l'on voulait résumer l'homme et son parcours on pourrait utiliser trois ou quatre adjectifs : « anticonformiste », « rigoureux », « brillant »...
En fait, Carrel a eu deux vies : il a été un immense chercheur, qui a dû faire sa carrière aux États-Unis, se heurtant à l'immobilisme des grands pontes français bien souvent ; il a mis au point la technique de la suture des vaisseaux, travaillé sur les greffes d'organes, réalisé le premier »cœur artificiel » avec Lindbergh. Il a aussi été un grand penseur à travers ses livres, analysant l'époque, les problèmes humains et proposant des solutions. Ses idées restent toujours d'actualité car les problèmes évoqués par Carrel dans les années 30 se sont aggravés.
Pour vous, les ouvrages d'Alexis Carrel sont indispensables dans une bibliothèque ?
Absolument, il faut lire et relire les livres d'Alexis Carrel, en particuliers L'Homme cet inconnu cliquez là, toujours édité quatre-vingt dix ans après sa sortie mais aussi Les Réflexions sur la Conduite de la vie, édité après sa mort par sa femme Anne. Je propose dans mon livre quelques citations tirées de ses différents livres afin de se familiariser avec la pensée et les idées du chercheur.
On ne peut que constater que sa vision du monde est toujours d'actualité...
Propos recueillis par Guirec Sèvres
Alexis Carrel, l'homme et son oeuvre, Régis Arnaud, Synthèse nationale, Les Cahiers d'Histoire du nationalisme (n°30), 170 pages, 24,00 €, pour le commander cliquez ici
10:59 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Livres, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un nouveau numéro de la collection mythique de "Pour un Ordre nouveau" est disponible
Il y a trois semaines, nous informions nos lecteurs qu'un stock du journal Pour un Ordre nouveau (1971-1973) avait été retrouvé. Vous avez été nombreux à vous procurer le n°15 cliquez ici que nous avons mis alors en vente. Ce succès prouve l'intérêt que, 50 ans après sa dissolution, Ordre nouveau suscite toujours auprès des nationalistes français.
Aujourd'hui, nous mettons en vente un nouveau numéro, le n°12 (juin 1972), sorti en pleine "guerre du Viet-Nam". Ordre nouveau y affirme, face à l'hystérie gauchiste et communiste, son soutien au Sud-Vietnam. Comme toujours, il convient de se replacer dans le contexte politique et géo-politique qui était celui de l'époque.
Dans quelques semaines, nous vous proposerons un autre numéro de ce journal qui a, incontestablement, marqué l'histoire du mouvement nationaliste.
Pour commander ce n°12 : cliquez ici
Le livre Ordre nouveau raconté par ses militants est toujours en vente sur notre site librairie cliquez là.
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L'Institut Emmanuel Ratier publie un livre consacré à l'anticommunisme : à ne pas manquer
L’Anticommunisme, une histoire qui reste à écrire…
Il convient de se poser la question: près de 40 ans après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989 et de l’URSS en 1991, l’anticommunisme appartient-il au passé ? La réponse est évidemment négative pour deux raisons principales.
Si le communisme a disparu de l’Europe, ses défenseurs, du Parti communiste au Parti socialiste, en passant par La France insoumise, les écologistes ou le Nouveau Parti anticapitaliste, sont toujours là et n’ont jamais été aussi arrogants.
Il importe donc de rappeler à cette gauche d’où elle vient, son passé, son bilan, ses crimes et tout le sang que son idéologie mortifère a répandu.
Par ailleurs, le communisme, comme une métastase cancéreuse, est un phénomène en mutation permanente et toutes les idéologies actuelles, comme le wokisme, le LGBTisme ou le transgenrisme, ne sont que ses succédanés.
Communications de Francis Bergeron, Thierry Bouclier, Éric Delcroix, Jean-Claude Rolinat & Pierre Touline… avec la participation de Philippe Conrad et Bruno Gollnisch à la journée du 7 septembre 2024
Volume au format 20×27, très richement illustré de documents en couleur
L’Institut Emmanuel Ratier :
Créé en 2015 après la disparition tragique d’Emmanuel Ratier, l’IER reprend le flambeau de celui qui, avec Éric Delcroix, notamment, avait souhaité, en acquérant une maison commune de l’héritage écrit de notre civilisation, transmettre aux générations suivantes ce que nos ennemis idéologiques sabotent depuis des lustres. En collectant patiemment des ouvrages historiques, politiques ou littéraires, mais aussi des collections de journaux aujourd’hui disparus, l’Institut Emmanuel Ratier constitue patiemment la richesse de toute une famille d’esprit. Ses animateurs sont surtout heureux quand des amis acceptent de lui remettre des archives inédites sur tel ou tel mouvement politique, tel écrivain ou tel historien, aujourd’hui disparus.
Pour commander ce livre : cliquez ici
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Journal du chaos
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Occupez-vous des rodéos et des dealers et arrêtez d’emmerder les fumeurs !
L'éditorial de Cyrano
publié sur Riposte laïque cliquez là
Dans un édito récent, je faisais remarquer qu’entre le moment où une loi est votée et ce qu’il se passe vingt ans après, il y a toujours de grosses différences, et des évolutions qui ne vont pas toujours dans le bon sens. J’avais évoqué la loi Veil et ce qu’elle est devenue, les suites judiciaires de l’abrogation de la peine de mort, le ¨PACS devenu le mariage homosexuel et la mise en place de la GPA-PMA, et j’alertais sur la loi fin de vie, telle que présentée, et comment elle allait inévitablement évoluer vers une dérive de type « Soleil Vert ».
À peine avais-je fini ces réflexions que nous apprenions que trente-quatre ans après le vote de la première loi Evin, en 1991, de nouvelles interdictions allaient frapper les fumeurs. La question n’est pas de relancer l’éternel débat entre les fumeurs et les non-fumeurs, il est de démontrer qu’une nouvelle atteinte aux libertés publiques va voir le jour, avec l’interdiction, même en plein air, de fumeur sur les plages, dans les parcs et dans les écoles. Cliquez ici.
Il était certes nécessaire de protéger les non-fumeurs, dans des lieux publics ou au travail, de l’insupportable tabagie des fumeurs. Il est fort bien qu’on puisse aller au restaurant sans respirer l’odeur d’une cigarette ou d’un cigare au moment de savourer un bon plat. Mais par ailleurs, pourquoi ne pas autoriser des restaurants pour les fumeurs, qui peuvent choisir en toute liberté d’aller s’y restaurer ? Et pourquoi ces slogans ridicules « Fumer tue » sur les paquets de cigarettes ? Et quand s’arrêteront ces insupportables augmentations des prix du paquet de cigarettes, qui, bien sûr, profitent aux marchands de cigarettes à la sauvette, souvent venus d’Afrique.
On se souvient que l’étape suivante avait été l’interdiction de fumer dans les cafés, et l’obligation de la faire en terrasse, dehors. Cela s’était d’ailleurs fait du jour au lendemain, sans le moindre heurt avec des Français respectueux des lois et des autres. Ils ont même réussi à interdire aux automobilistes de fumer dans leur voiture, s’il y a un enfant mineur. Et puis ils ont supprimé les cigarettes sur des affiches de films, comme celle d’Humphrey Bogart, gros fumeur. Chacun sait qu’aujourd’hui, dans le train ou le métro, les seuls délinquants de la cigarette sont les racailles, qui n’attendent qu’une chose : qu’un voyageur « souchien » leur fasse une remarque pour l’agresser à cinq contre un.
Un équilibre semblait avoir été trouvé. Certes, certains diront que les fumeurs se détruisent la santé, et que cela coûte cher à la Sécu. Eternel débat sur la liberté et la solidarité, de la part de pisse-froids prêts à détruire tous les moyens de plaisir, fussent-ils discutables, d’une société qui bascule vers le puritanisme anglo-saxon. Et voilà une nouvelle étape de franchie, pour persécuter encore davantage les fumeurs, et opérer de nouveaux prétextes pour verbaliser les Français, car on voit mal des policiers incapables de rentrer dans les cités, incapables de gérer les points de deal, aller verbaliser les « wesh-wesh » dans les zones islamisées.
L’argument trouvé est celui de la défense de la santé de nos enfants. En quoi nos jeunes seraient-ils mis en danger par un fumeur qui passe sur le trottoir, devant une école, qui arpente les chemins d’un jardin public ou qui fume sur une plage ? À quand les terrasses de café, où il peut aussi y avoir des enfants ? Et à quand l’étape supplémentaire, qui va consister à contrôler chez les particuliers, grâce à des détecteurs de fumée, le fait que des parents puissent fumer chez eux s’ils ont un enfant mineur ?
Le pire est que les mêmes qui prétendent protéger la santé de nos enfants sont ceux qui leur font côtoyer, trop souvent, des prédateurs venus pour la plupart de l’immigration africaine, et donc qui leur font prendre le risque de se retrouver minoritaires dans leur pays, ayant le choix entre la guerre, la conversion ou la dhimmitude. Ce sont également les mêmes qui poussent à la guerre avec Poutine, jouant dangereusement avec la sécurité des Français, dont nos enfants.
Alors, qu’ils règlent déjà les problèmes des rodéos, des points de deal, des coups de couteau, et qu’ils arrêtent d’emmerder les Français !
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vendredi, 30 mai 2025
La rédaction d’un journal breton s’écharpe autour d’un nom : Vincent Bolloré
Yves-Marie Sévillia - Boulevard Voltaire cliquez ici
Au Télégramme, certains journalistes accusent leur direction de prendre la défense du milliardaire.
Tout part d’une énième manifestation contre l’homme d’affaire breton. Le collectif Lever les voiles contre l’empire Bolloré et les Soulèvements de la Terre voulaient cette fois envahir la mer. Montrer que même sur l’eau, les idées d’extrême-droite trouveraient devant elles un barrage anti-fasciste.
Alors samedi 24 mai, ce sont une cinquantaine de bateaux qui se sont rassemblés en mer bretonne, cap sur l’archipel des Glénan et notamment l’île du Loc’h qui appartient à la famille Bolloré depuis 1924 . « Le but est de dénoncer, visibiliser la puissance et l'omnipotence assez terrifiante » de l’homme d’affaires explique l’un des participants. La flotte antifasciste dénonce notamment la présence sur l’île de 58 hectares d’un militant nationaliste ex-membre du GUD, salarié de la société qui assure la sécurité de la propriété privée. Privatisation de l’île justement qui est aussi dénoncée, les militants souhaitent qu’elle «redevienne un bien commun». C’est si beau le collectivisme. Un brin courroucé, le directeur de l’information du Télégramme, Hubert Coudurier, écrit le lendemain un éditorial qu’il intitule «Stop à l’agit-prop anti-Bolloré». Il y dénonce «l’instrumentalisation politique» du rassemblement et rappelle la réussite de l’industriel dont les salariés bretons peuvent « s’enorgueillir ». « Qu’on l’aime ou qu’on le déteste » explique le journaliste, Vincent Bolloré « contribue au pluralisme des idées dans un pays longtemps soumis à une certaine doxa médiatique ».
A-t-on le droit de remarquer la réussite de Vincent Bolloré ?
Il n’en fallait pas moins pour déclencher l’ire d’une partie des salariés du média breton qui s’est insurgée contre la« tonalité » et le « manque de nuance » de l’éditorial dans lequel « de nombreux journalistes de la rédaction ne se reconnaissent pas ». Dans son communiqué, la Société des journalistes du Télégramme, dénonce la « stratégie de conquête » de Bolloré dans le monde des médias et souligne « les intimidations et les menaces que fait peser le milliardaire sur la liberté de la presse ». Elle pointe aussi du doigt la participation de leur directeur sur divers plateaux de Cnews, preuve de son inféodation au milliardaire catholique, propriétaire de la chaîne. D’après nos informations, le syndicat représenterait un quart des journalistes du média.
Pour autant, la direction ne se laisse pas intimider. « Il ne s’agit pas de défendre M. Bolloré ni ses idées, mais de dénoncer la dérive totalitaire de certains mouvements d’extrême-gauche » a-t-elle indiqué. Dans un communiqué publié en réponse, c’est la famille Coudurier qui s’exprime : Edouard Coudurier, président du conseil d’administration est le frère d’Hubert. Elle accuse les mouvements d’extrême-gauche de « pratiques sectaires, littéralement anti-démocratiques » qui derrière leur aspect « festif », « peine à masquer une idéologie violente et dangereuse ».
Joint par BV, Hubert Coudurier insiste : « Je ne suis pas salarié de Cnews. Je vais dans les chaînes qui m’invitent tout simplement ». Il assume une certaine considération pour l’homme d’affaires dont « le parcours est remarquable » et qui a le mérite de « créer de l’emploi ». Le journaliste qui n’aime pas le « sectarisme » reconnaît les mérites de Vincent Bolloré mais le certifie, « nous sommes un journal indépendant, nous y tenons ». Il regrette ces explications par communiqués : « ils auraient pu demander à me rencontrer plutôt ». Mais l’intention de ces journalistes était-elle vraiment le dialogue ? La preuve, nous voici à raconter leurs agissements.
11:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Encore une fois, Macron insulte la France
Françoise Monestier - Le Nouveau Présent cliquez ici
Après avoir reçu une mornifle conjugale en pleine poire avant sa descente d’avion au Vietnam communiste, Emmanuel Macron n’a rien trouvé de mieux que de rendre hommage au fils de mandarin mais, nonobstant, dirigeant communiste stalinien Hô Chi Minh, responsable de la mort de centaines de milliers de Tonkinois, Annamites et Cochinchinois (non communistes, trotskistes, catholiques, bouddhistes) et de celle de plus de 47.000 soldats français – sans parler des tortures infligées aux prisonniers, dont la détention fut infiniment plus dure que celle que certains d’entre eux avaient endurée à Buchenwald, selon les témoignages du colonel Langlais et du futur commandant Denoix de Saint-Marc —pendant la guerre d’Indochine qui avait pris fin le 6 mai 1954 après la défaite de Diên Biên Phu.
Abonné à la repentance tous azimuts — on se souvient de ses propos tenus en Algérie sur la colonisation « qui fut un crime contre l’humanité » — notre président a enfilé le costume du parfait petit anti-impérialiste en allant fleurir, avec une gerbe plus haute que lui, le mausolée de l’allié de Staline et de Mao-Tsé-Toung grâce auxquels il gagna la guerre d’Indochine. Droit comme un I , engoncé dans son éternel costume bleu marine, il avance vers le mausolée, sa gifleuse préférée pendue à son bras. A aucun moment ne lui est venue l’idée d’aller à Diên-Biên-Phu où il aurait dû se rendre pour honorer la mémoire de tous ces soldats français morts pour la France. Mon petit doigt me dit que Mélenchon a dû rire jaune de cet hommage à Hô Chi Minh qui ne portait pas les trotskistes dans son cœur.
En janvier 2018 déjà, Edouard Philippe, alors Premier ministre de Macron, avait défrayé la chronique en saluant la mémoire de celui qui avait terrassé l’impérialisme français. En visite dans la maison natale de l’Oncle Hô, il avait signé le livre d’or en ces termes : « A Hanoi, je suis heureux de célébrer l’amitié entre nos deux peuples et de rendre hommage au président Hô-Chi-Minh, artisan de l’indépendance d’une grande et belle nation. » Complaisance ? Ignorance de l’histoire ? Les propos d’Edouard Philippe avaient provoqué de vives réactions, allant de Marine Le Pen qui avait parlé d’une « insulte à l’histoire de notre pays » à …Bruno Retailleau qui, avec une certaine malignité, s’était demandé si la camarade Edouard Philippe « allait passer par le Cambodge pour rendre hommage à Pol Pot ». Il est vrai qu’à l’époque l’actuel ministre de l’Intérieur jouait dans la cour du Sénat et qu’aujourd’hui, il ne peut se permettre de critiquer trop violemment celui qui l’a fait vice-roi.
Alors que le gouvernement vietnamien réduit comme peau de chagrin les droits civils et politiques fondamentaux de ses concitoyens en interdisant la création de syndicats et de groupes religieux indépendants et en faisant pression sur les réseaux sociaux pour qu’ils retirent des contenus politiquement incorrects, les organisations des droits de l’homme s’étonnent du silence présidentiel. Il est pourtant fidèle à lui-même et à la politique de son gouvernement, qui multiplie les atteintes à la liberté d’expression pour ceux — surtout s’ils sont français — qui ne respectent pas la doxa élyséenne.
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jeudi, 29 mai 2025
Dans le nouveau numéro de "Lectures françaises" : un grand article de Roland Hélie sur "l'affaire Silenced" en Côte d'Armor...
17:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Libération de Tommy Robinson : Yann Vallerie (Breizh info) invité de la chaine Tocsin
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Derrière Trump au pouvoir, les géants de la tech américaine… De l’utilité de la philosophie et de la religion, pour éviter de tomber de technolâtrie en technophobie
« (…) Autant qu’on en peut juger, l’humanité est encore dans sa phase de jeunesse et, si elle arrive à éviter les dangers que peut lui faire courir sa propre puissance d’action sur le monde physique, elle est sans doute encore loin des scléroses et des décrépitudes ».
Louis de Broglie,
Sur les sentiers de la science,
Albin Michel, 1960.
Didier Lecerf
États-Unis, Europe : au sein des milieux politico-médiatiques et d’une partie de la société, deux mentalités, deux attitudes, particulièrement mises en évidence depuis la victoire de Donald Trump… Anticonformisme, volontarisme et dynamisme débridé d’un côté de l’Atlantique ; frilosité, repli, attentisme et peur de l’avenir de l’autre…
À tort ou à raison, les géants de la tech made in USA, nourris du mythe américain, s’inscrivent manifestement - et résolument - dans une démarche volontariste ; ils regardent devant eux avec confiance ; ils voient loin. Les yeux pleins d’étoiles, ils imaginent demain et s’emploient à faire de leurs rêves des réalités, quitte à jouer les apprentis sorciers. Ils continuent de raisonner en termes de grands espaces, de frontières à repousser, de montagnes à renverser, d’accomplissement et de conquêtes… Ils ambitionnent, ils investissent, ils mobilisent, ils inventent, ils créent de la richesse, ils bâtissent des fortunes considérables...
Elon Musk, Jeff Bezos, Sam Altman aux États-Unis ; Sophie Binet, Jean-Luc Mélenchon, Sandrine Rousseau en France…
Elon Musk, placé par Trump à la tête du nouveau département de l’Efficacité gouvernementale, incarne parfaitement - Pour le meilleur ? Pour le pire ? - cette attitude décomplexée, désinhibée, face à demain. Il en est le mètre étalon. « On a envie de se réveiller le matin et de penser que l’avenir sera formidable – et c’est exactement ce que signifie être une civilisation spatiale. Il s’agit de croire en l’avenir et de penser que l’avenir sera meilleur que le passé ». Cette citation du multimilliardaire d’origine sud-africaine figure sur la page du site de SpaceX intitulée : « Mars et au-delà »… Syndrome d’Asperger de "haut niveau" oblige (intelligence supérieure à la moyenne, capacité à développer des talents remarquables mais déficience problématique dans les interactions sociales), Musk va de l’avant sans frein ni filtre. Ainsi, Starlink, sa constellation de plus de 6 000 satellites en orbite basse, fournit d’ores et déjà une connexion internet haut débit sur toute la surface de la Terre. Avec son lanceur lourd réutilisable Starship, il entend « rendre l’humanité multiplanétaire » ; objectifs de départ : la Lune puis la planète rouge. Il annonce également l’utilisation d’un milliard de robots humanoïdes dans le monde en 2050. Enfin, sa start-up Neuralink travaille sur des implants cérébraux (mais, peste François Berger, le directeur de l’unité BrainTech Lab de Grenoble, dans « une vision purement transhumaniste, post-humaine » - Réélection de Trump, un nouveau moteur pour la conquête sapatiale ? Adrien Denèle, Science&Vie, mars 2025)…
Pendant ce temps, en Europe et en France, nous nous mettons en situation d’avoir à subir cet avenir que la tech états-uniennes est en train de créer. Submergés par une forme de lassitude, nous nous laissons gagner par le doute, le pessimisme, la peur instillés par les discours anxiogènes de minorités actives, d’une partie des médias et du monde politique. Nous devenons frileux ; nous mettons sacs à terre ; nous ne faisons plus d’enfants et nous nous condamnons à regarder passer le train de l’innovation et de l’histoire. Un peu comme si nos ancêtres du XVIe siècle avaient choisi de rester sur la plage, face à l’océan, au lieu d’y lancer leurs vaisseaux ! Outre Atlantique, le futur est à écrire, à façonner, sans vraiment se fixer de limites ni se poser de questions ; sur le vieux continent, il devient pour beaucoup une terra incognita pleine de dangers, une source d’angoisses.
Les uns parlent de dérégulation, de baisse des impôts, de libération des énergies, de croissance, de maîtrise et d’exploitation des ressources naturelles, de prospection, de pétrole, de gaz de schiste, de terres rares, de métaux stratégiques, d’IA, d’ordinateur quantique, de robotisation, de conquête de l’espace, de transhumanisme… Les autres mettent en avant le réchauffement climatique, l’Anthropocène, les extinctions d’espèces, l’encadrement et le contrôle, la taxation, le développement durable, l’économie des ressources, le partage équitable des richesses, voire la décroissance, l’arrêt de la procréation, la fin du monde.
Un avenir radieux ou odieux ?
Fondamentalement, qui a tort, qui a raison ? Où se trouve la vérité ? Quel est le chemin ? Il est difficile, somme toute, de répondre d’emblée à ces questions existentielles - qui portent sur le devenir de l’homme et de notre monde - d’une manière catégorique, définitive. L’histoire nous apprend que le futur n’est jamais vraiment blanc ou noir. Il est le résultat des besoins, des intérêts, des ambitions du moment, des priorités qui ont été arrêtées, de ce que l’on a bien voulu voir ou au contraire, voulu ignorer. Mais elle nous enseigne aussi que les pusillanimes, les attentistes, les abstentionnistes ont toujours tort.
Globalement, jusqu’à présent, l’avenir s’est traduit par le progrès scientifique, technique, technologique, l’augmentation des productions, l’amélioration du niveau et des conditions de vie. Mais demain ? Pour les générations à venir, nous sommes en droit, voire en devoir, de nous interroger. Depuis fort longtemps, l’humanité sait que le bien a pour ombre le mal. Beaucoup de nouveautés ont leur face sombre, malfaisante. L’atome éclaire et rase des villes. Dans la Genèse, le sixième jour, Dieu dit à l’homme et à la femme qu’il vient de créer : « Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la » ; il ne leur enjoint pas de la ravager, de l’enlaidir, de la détruire ; et encore moins de prendre la place du Créateur pour manipuler la Création. L’homme est fait pour aller de l’avant, mais pas n’importe comment ni pour faire n’importe quoi.
Malgré tout, Français, Européens, n’ayons pas peur
Jadis, nos aïeux, à nous, Français et Européens, sont partis à la découverte, la conquête du monde. Ils ont montré la voie, ouvert des chemins. « La science moderne est la fille de (leur) étonnement et de (leur) curiosité » (Louis de Broglie). Alors, n’ayons pas peur. Entretenons « l’ardent désir de comprendre, l’appétit de connaissance » qui nous ont si longtemps habités. Jean-Baptiste Noé, le rédacteur en chef de la revue Conflits, a raison d’écrire dans le numéro de janvier-février 2025 : « Un pays qui n’innove pas, qui ne dispose pas d’entreprises de classe mondiale, qui ne forme pas d’élite, est voué à demeurer un nain. Quand, face à la dépense publique et à la suradministration, la réponse est de taxer toujours plus, c’est l’innovation et les talents qui sont réprimés et découragés. Taxer les profits d’aujourd’hui, c’est empêcher les inventions de demain. Pourquoi le pays des frères Montgolfier, de la naissance de l’aviation et de l’automobile, de Charles Nungesser et des frères Lumière n’a pas inventé l’iPhone, Tesla, Huawei ou les puces électroniques ? Si la France s’est faite à coups d’épée, elle s’est bâtie, aussi, à coup d’inventions et d’innovations. (…) À entendre les politiques et à observer les mesures économiques adoptées, c’est à se demander si les Français savent que la Chine existe, c’est-à-dire qu’il y a, en Asie, des pays décidés à prendre les premières places, à tenir les rênes du monde. Personne ne nous attendra ».
Français et Européens, nous appartenons à des nations de savants, d’ingénieurs, de créateurs. Ne laissons pas le capitalisme financier des États-Unis et le communo-capitalisme de la République populaire de Chine façonner seuls le monde à venir. Forts de nos longues histoires, de nos expériences, de l’ancienneté de notre questionnement, de la richesse des produits de notre réflexion, nous avons encore à faire entendre une voix singulière. Nous avons aussi, toujours, beaucoup à entreprendre, à apporter, car nous savons, depuis Rabelais, que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Un sujet classique de philo au bac : allez, vous avez deux heures !
Article publié dans le n°69 (printemps 2025) de la revue Synthèse nationale cliquez ici
12:19 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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« Aide à mourir » : adoption controversée à l’Assemblée, 19 députés RN votent pour l’euthanasie
Source Breizh info cliquez ici
C’est un basculement historique qui s’est opéré mardi 27 mai 2025 à l’Assemblée nationale. Par 305 voix contre 199, les députés ont voté en première lecture la proposition de loi portée par Olivier Falorni (Modem) instituant un droit à l’aide à mourir en France c’est à dire l’euthanasie. Pour ses promoteurs, il s’agit d’un « moment démocratique historique » ; pour ses détracteurs, d’un reniement de l’éthique médicale et d’une dérive civilisationnelle. Mais un fait politique fait particulièrement débat à droite : 19 députés du Rassemblement national ont voté en faveur de ce texte, trahissant selon de nombreux électeurs les valeurs conservatrices et le respect de la vie humaine qui fondent leur engagement.
Un texte précis aux implications profondes
Le projet de loi, examiné pendant deux semaines, définit un cadre juridique strict permettant à une personne majeure, française ou résidant en France, atteinte d’une affection « grave et incurable », d’obtenir l’autorisation de recourir à une substance létale. La souffrance doit être « physique ou psychologique constante, réfractaire aux traitements ou insupportable ». La demande devra être confirmée après un délai de réflexion et évaluée par une équipe médicale composée d’au moins deux médecins et d’un soignant. En dernier ressort, c’est le malade lui-même qui procédera à l’administration du produit, sauf impossibilité attestée.
Le texte introduit par ailleurs un délit d’entrave à l’aide à mourir, passible de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende, sur le modèle du délit d’entrave à l’IVG. Une clause de conscience est néanmoins prévue pour les soignants. On imagine déjà les dérives que cela entrainera (poursuites contre des proches déconseillant l’euthanasie ?). Il suffit de voir comment en deux décennies, sur d’autres sujets, la gauche et l’extrême gauche ont réussi à faire passer le PACS, puis le Mariage pour tous, puis la PMA et la GPA, en aboutissant au final à la pénalisation de toute contestation des actions du lobby LGBT en France. Ils ne s’arrêtent jamais et vont toujours plus loin.
Vers un modèle français de la mort assistée ?
La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a évoqué un « modèle français de fin de vie », strict et encadré. Emmanuel Macron, depuis l’étranger, a salué une « étape importante », tout en laissant planer la possibilité d’un référendum en cas d’obstruction au Sénat, attendu pour l’automne.
Mais dans un contexte de dégradation de l’accès aux soins palliatifs – près d’un malade sur deux ne peut y accéder en France – de nombreuses voix médicales s’élèvent. La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) alerte sur une « nouvelle norme du mourir », estimant que cette loi, loin de répondre à des situations exceptionnelles, change la nature même de la médecine. La Conférence des évêques de France, ainsi que plusieurs représentants religieux, ont quant à eux dénoncé une atteinte au pacte social et à l’interdit fondamental de donner la mort.
Une fracture à droite… et au sein du RN
Le vote a mis en évidence des lignes de fracture au sein des partis. À gauche, la quasi-totalité des élus ont voté pour. À droite, la majorité des Républicains et du RN s’y sont opposés. Mais 19 députés du Rassemblement national ont voté en faveur du texte, provoquant la consternation chez nombre de leurs sympathisants. Plusieurs figures du mouvement, comme Christophe Bentz, ont dénoncé une mesure de désespoir qui trahit la vocation de la médecine à soulager et non à supprimer.
Philippe Juvin (LR) a prononcé un discours particulièrement virulent, estimant que « ce texte pousse des personnes vulnérables vers la sortie ». Il a dénoncé une société « faite par des gens bien portants terrorisés par la dépendance », pointant les failles du projet législatif en matière de discernement réel des patients.
Le vote du RN, souvent présenté comme défenseur des valeurs anthropologiques traditionnelles, a donc étonné. Sur les réseaux sociaux et dans les courriers de lecteurs, certains électeurs dénoncent déjà une trahison politique : « On ne vote pas RN pour avoir l’euthanasie en France », résume un message largement partagé. Cette fracture pourrait laisser des traces à l’approche des prochaines échéances électorales.
Adopté en première lecture, le texte va désormais être examiné par le Sénat, à majorité conservatrice. De nombreux sénateurs, mais aussi des associations de soignants et de défense de la vie, annoncent vouloir batailler pour modifier substantiellement le projet ou le faire rejeter. En parallèle, la loi sur les soins palliatifs, adoptée à l’unanimité, prévoit la création d’un droit opposable à ces soins, avec la possibilité pour les patients d’engager un recours devant la justice en cas de carence.
Si la loi sur l’aide à mourir venait à être définitivement adoptée (elle pourrait l’être par référendum), la France rejoindrait un club restreint de pays – Belgique, Pays-Bas, Canada – ayant légalisé l’euthanasie ou le suicide assisté. Avec les mêmes dérives à la clé ? C’est la crainte, partagée bien au-delà des seuls rangs conservateurs.
12:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 28 mai 2025
Guerre en Ukraine : la triple impasse
Voici trois ans maintenant que perdure le conflit en Ukraine. Et on ne voit toujours pas la fin de ce conflit ou aux protagonistes viennent s’ajouter les Américains et les Européens. On est en pleine embrouille et Vladimir Poutine balade tout le monde et ne lâche rien. Au point que Trump risque fort de se désengager et de laisser les Européens se débrouiller. Pierre Lellouche, en bon géopoliticien qu’il est, fait le point sur cet imbroglio.
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Source : Valeurs actuelles, 29/5/2025
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Non aux éoliennes dans les Monts d'Arrée et ailleurs
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mardi, 27 mai 2025
Tommy Robinson est libre : les premières déclarations du dissident britannique
Source Breizh info cliquez ici
Tommy Robinson est libre : les premières déclarations du dissident britannique, à sa sortie de prison, ce 27 mai, après de longs mois passés en cellule en raison de son engagement médiatique et politique, et à sa dénonciation sans relâche de la corruption des autorités britanniques.
Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, a été libéré de la prison de Woodhill, à Milton Keynes, après une réduction de peine décidée par un juge de la Haute Cour. Initialement condamné à 18 mois de détention pour outrage à la cour dans le cadre d’une affaire civile, il a finalement purgé sept mois de détention dans des conditions déplorables.
Une peine réduite mais un avertissement clair
Le juge Johnson, qui a supervisé l’affaire, a estimé que Robinson avait adopté une « nouvelle attitude » vis-à-vis de l’injonction judiciaire qu’il avait enfreinte à dix reprises en lien avec un documentaire polémique, Silenced. Bien que le juge ait noté l’absence de « remords ou de contrition », il a toutefois considéré les engagements de Robinson à respecter désormais la décision judiciaire comme suffisants pour supprimer les quatre mois dits « coercitifs » de sa peine.
Le dossier portait sur la diffusion de propos jugés diffamatoires (alors que pourtant sourcés) à l’égard d’un réfugié syrien, que Robinson avait précédemment accusé – à tort selon la justice – d’actes violents. Ce dernier avait obtenu gain de cause dans une procédure de diffamation en 2021.
Une dissidence assumée
Si les autorités judiciaires ont salué une évolution dans le comportement de Robinson, celui-ci reste fidèle à ses convictions. L’activiste, dont les critiques envers l’immigration massive, l’islam radical ou encore les dysfonctionnements du système judiciaire britannique lui ont valu l’hostilité des grands médias et de la classe politique, ne renie rien. Le documentaire Silenced, au cœur des poursuites, visait précisément à dénoncer – selon ses soutiens – une tentative de musellement orchestrée par l’establishment.
Robinson, qui avait été emprisonné pour avoir défié les décisions de justice, n’en demeure pas moins un symbole de la contestation populaire d’une justice perçue comme à deux vitesses : sévère avec certains, bienveillante envers d’autres.
À peine libéré, Tommy Robinson est de nouveau dans le collimateur de la justice. Il comparaîtra la semaine prochaine devant les magistrats de Westminster pour répondre d’accusations de harcèlement ayant causé « une crainte de violence » envers deux individus. Une autre procédure l’attend en octobre 2026, cette fois pour avoir, selon la police, refusé de fournir le code PIN de son téléphone lors d’un contrôle.
Ce traitement judiciaire quasi-permanent contraste avec la relative indulgence dont bénéficient d’autres acteurs, souvent bien plus violents ou extrémistes, mais politiquement corrects. Il illustre le malaise croissant d’une frange de la population britannique – et au-delà – face à une justice de plus en plus politisée.
Tommy Robinson demeure aujourd’hui l’un des rares dissidents occidentaux à payer si chèrement son refus de plier face au conformisme idéologique.
NDLR SN : Ayons une amicale pensée pour notre ami Eric Mauvoisin Delavaud qui, depuis l'incarcération de Tommy Robinson en Angleterre, se bat sans relâche en France pour alerter nos compatriotes sur cette affaire en organisant des projections du film "Silenced".
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Samedi 31 mai, à Amiens : déjeuner avec Thomas Joly (PdF) et Jérôme Bourbon (Rivarol)
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À Carcassonne et Paris, le réveil des orphelins de la droite nationale ?
François Monestier - Polémia cliquez ici
Alors que la droite institutionnelle se dilue dans le consensus mou et que la gauche radicale impose ses dogmes sociétaux, une autre France se rassemble, fidèle à ses racines, à ses héros et à sa mémoire. Face au mépris des élites, au matraquage idéologique des médias subventionnés et à la déconstruction méthodique de notre nation, les orphelins de la droite nationale n’ont pas dit leur dernier mot. Le 11 mai, sur les terres occitanes comme dans les rues de Paris, des patriotes de tous horizons ont prouvé qu’il existe encore une France debout, lucide, fière et décidée à défendre son identité et sa souveraineté.
Polémia
Plus de quatre cents personnes – jeunes et moins jeunes, femmes et hommes – dont de nombreux militaires arborant le célèbre béret rouge ou affichant leurs médailles gagnées sur le terrain, ont répondu présent pour les Rencontres Culturelles Patriotiques organisées le 11 mai par Place d’Armes, cette association qui a gagné ses galons, voici plus de quatre ans, en publiant une célèbre tribune des généraux qui secoua le Landernau militaire.
Une belle propriété du pays carcassonnais accueillait tout ce beau monde. Marion Sigaut, Pierre Cassen, Pierre de Meuse, Christian Combaz notamment, mais également les généraux de Richoufftz et Roure, étaient venus, qui de Bretagne, qui du Languedoc ou de Bourgogne, signer leurs ouvrages et retrouver des complices d’amitié et de camaraderie. Des représentants des Harkis avaient fait le déplacement, tout comme les représentants d’une association de motards, French Army Vets, tous militaires d’active ou vétérans œuvrant pour la fraternité et l’aide aux soldats blessés, venus sur leurs rutilantes motos. Et n’oublions pas de jeunes identitaires de Carcassonne avec dans leur besace Lo Camin (Le chemin), une revue faisant l’éloge du féminisme identitaire et de Viollet-le-Duc, le sauveur – avec Mérimée – de la Cité de Carcassonne.
Des conférences de qualité, notamment sur l’Indochine, une table ronde menée de main de maître par Jean-Pierre Fabre Bernadac, le président de Place d’Armes, sur les dangers qui nous menacent, clôturait cette journée.
Souvenir d’une époque militante
On se serait cru revenu quarante ans en arrière, au temps béni des BBR, quand on croisait, dans les allées du Bourget, des représentants de la Vieille France, la concierge de Paname venue avec son chien arborant une laisse tricolore, nos prolos qui avaient définitivement tourné le dos à la Fête de l’Huma, et une foultitude de jeunes qui n’avaient pas peur d’affronter sur les marchés les militants de Ras Le Front ou de coller des affiches à l’effigie de Le Pen. J’ai ressenti ce dimanche en terre occitane la même ferveur, le même enthousiasme et la volonté de tous — venus d’horizons différents — de retrouver une certaine fraternité française, loin des discussions sur l’Ukraine ou Israël. On parlait France, lutte contre les différents lobbies et mensonges véhiculés par les médias de grand chemin, actions à mener dans un pays gagné par l’islam et les progrès – encouragés sciemment par le régime macroniste — du wokisme et des amis de Mélenchon. J’ai vu des orphelins avant tout heureux de se retrouver et de partager, le temps d’une journée, une certaine idée de la France.
Mobilisations parallèles de la jeunesse
Le même jour dans Paris – mais est-ce un simple hasard ? –, près de 2 000 personnes – la plus grosse mobilisation jamais enregistrée – rendaient hommage à Sébastien Deyzieu, tragiquement disparu en 1994 lors d’une charge de police visant à disperser un rassemblement nationaliste contre l’impérialisme américain. Cette nouvelle génération a bravé les menaces des hordes antifascistes, les contrevérités distillées par le pouvoir, mais également les coups de pied de l’âne de certains nouveaux responsables du Rassemblement national qui mettent dans le même sac les fichés S de la France Insoumise et les militants patriotes dont le militantisme a contribué à faire du RN le premier parti de France. Toujours dans le même esprit et la même fidélité à nos valeurs, un bon millier de jeunes gens et jeunes filles appartenant à l’Action Française honoraient Jeanne d’Arc dans les rues de Paris, le 11 mai, lors du cortège traditionnel d’hommage à la Sainte de la Patrie. Autant d’événements qui ont provoqué l’ire de L’Huma, biberonnée aux subventions gouvernementales, et du Monde, financé par Mathieu Pigasse et Xavier Niel.
Cherchez l’erreur.
12:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Démocratie : faisons-nous face à un progressisme autoritaire ?
Pierre Rosanvallon est cet intellectuel de gauche issu des rangs du syndicalisme qui fait office de boussole idéologique à gauche. Or, l’homme ne cesse de se tromper dans ses analyses, comme en témoigne sa notion de la démocratie où il reconnaît le pouvoir des juges se substituant à celui du peuple. C’est remettre en cause la notion même de démocratie. C’est à cet abus que répond dans Le Figaro Marcel Gauchet, qui tient à lui rappeler qu’en démocratie, c’est la voix du peuple qui justifie son existence. Cependant la question se pose aujourd’hui où le pouvoir des juges supplante trop souvent celui du peuple en le réduisant au silence.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 27/5/2025
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lundi, 26 mai 2025
Le racisme anti-Blancs, ce secret de polichinelle
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Il paraît que Mustapha El Atrassi a choqué. Qu’il a « dérapé ». Ah bon ? Quelle surprise. Depuis quand un humoriste issu de l’immigration, bien au chaud sur les plateaux du divertissement français, crache-t-il son mépris du « Français de souche » ? Depuis... toujours. Ce n’est pas un dérapage, c’est un programme. Ce n’est pas une erreur, c’est une constante. Et il serait temps que ceux qui feignent la surprise cessent de se boucher le nez devant la puanteur du réel.
Le racisme anti-Blancs ? Il n’a pas commencé hier. Il gangrène les quartiers depuis trente ans. Il se chuchotait, puis s’est crié, aujourd’hui il se joue sur scène, en prime time, avec les rires complices d’un public acquis. Ces humoristes ne sont pas des comiques, ce sont les tribuniciens d’une revanche ethnique. Ils rient en nous haïssant.
Ce n’est pas El Atrassi le problème. Il n’est que l’arbre moqueur qui cache la forêt de l’hostilité. L’hostilité d’une jeunesse afro-musulmane élevée dans le ressentiment, dans la culpabilisation de la France, dans l’idée que tout lui est dû et que le Français autochtone est un colon à chasser. Voilà le fruit de quarante ans de lâcheté migratoire, d’antiracisme à sens unique, de repentance sans fin.
Et pourtant, des voix s’étonnent, s’offusquent, découvrent soudain le racisme anti-Blancs comme on découvre l’eau tiède. Ce ne sont pas des révélations, ce sont des réveils tardifs. Les Français qui vivent dans le monde réel – pas dans les salles de rédaction ou les amphis de Sciences Po – le savent depuis longtemps : ils vivent l’insécurité, l’humiliation, le mépris quotidien.
Le problème est clair : il est démographique. Il est identitaire. Il est migratoire. Une société ne peut survivre à l’importation massive de populations qui ne veulent ni s’assimiler, ni respecter, mais dominer. La solution ? Elle a un nom, un seul : la remigration. Tout le reste n’est que bavardage et anesthésie.
La France mérite évidemment mieux que l’autodérision honteuse de ceux qui rient en la salissant. Il est temps de redevenir fiers. Et pour cela, il faut d’abord cesser de rire avec ceux qui nous haïssent.
23:49 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Reynald Secher invité de Yves-Marie Adeline sur Radio Courtoisie
17:28 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Dimanche 22 juin, au Perrier (85) : le Rassemblement vendéen fête l'été
13:02 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 25 mai 2025
"Céline et l’Allemagne", d'Alain de Benoist : une salutaire mise au point
Michel Festivi
Très heureuse initiative que viennent d’avoir Alain de Benoist et la Société des Lecteurs de Céline (SLC), en publiant Céline et l’Allemagne 1933-1945, une mise au point, dans le cadre d’une nouvelle édition revue et augmentée. Une première parution avait eu lieu en 1996, dans Le Bulletin célinien, totalement épuisée depuis. Cet ouvrage fort opportun, d’une érudition remarquable mais jamais pesante, est particulièrement bienvenu.
On connait les contacts étroits de Louis Ferdinand Destouches avec l’Allemagne, puisque très jeune, il y fit plusieurs séjours assez prolongés dans les années 1907/1908, en vue de se familiariser avec la langue de Goethe et au commerce, ce à quoi le destinaient ses parents. Il y retournera aussi à plusieurs reprises, à la fin des années 1920, notamment après avoir quitté ses fonctions au sein de la SDN, et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et bien sûr, il y a l’épisode de Sigmaringen et de la traversée de l’Allemagne en feu, qui fera l’objet après-guerre, d’une trilogie célèbre dont D'un château l’autre.
On connait aussi l’intérêt majeur d’Alain de Benoist pour l’Allemagne, ses écrivains, ses philosophes, son admiration pour Ernst Jünger et les tenants de la Révolution conservatrice allemande, qu’il a fait découvrir au public français. Son livre reflète presque à chaque ligne, les contacts très étroits qu’il a entretenus et entretient toujours avec nombre d’acteurs de la pensée et de la métapolitique allemande, facilités par le fait qu’il parle parfaitement la langue de Schiller. Nul plus que lui ne pouvait nous donner un texte aussi riche, aussi complet, aussi précis.
L’histoire des relations plus que compliquées et erratiques entre Céline et l’Allemagne, l’Allemagne et Céline, décortiquée par Alain de Benoist, démontre magistralement qu’un grand intellectuel de chez nous, peut nous exposer une vision non idéologiquement correcte de cette période de temps qui court de la parution du Voyage au bout de la nuit (1932), à 1945. L’un des grands intérêts de l’ouvrage, est qu’il est débarrassé de toutes les scories habituelles et anachroniques, - de l’arrivée du national-socialisme en janvier 1933, jusqu’à la fin de la guerre -, qui polluent bien des études sur cette période, par un manichéisme étroit et un historiquement correct des plus détestable.
La relation lumineuse que nous donne Alain de Benoist, est aussi l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’intensité des liens intellectuels qui existaient alors entre la France et l’Allemagne, avant et après l’arrivée de Hitler au pouvoir. Alain de Benoist nous remémore les actions des pacifistes français et allemands avant-guerre, avec Otto Abetz et les membres du Cercle de Sohlberg, où l’on retrouvera du côté français, Jean Luchaire, Bertrand de Jouvenel, Pierre Brossolette, Alphonse de Chateaubriant et bien d’autres. On en reverra beaucoup dans la collaboration, d’aucuns dans la résistance. Ce mouvement pacifiste européen et ses prolongements, seront au cœur des connexions si particulières entre Céline, l’Allemagne et certains Allemands.
Alain de Benoist revient aussi, sur le très important Institut allemand à Paris, qui avec son directeur Karl Epting, grand admirateur de Céline, joua une partition considérable dans la tentative de rapprocher écrivains français et allemands entre 1940 et 1944. À cette époque, Paris était toujours le centre du monde intellectuel et littéraire, et le livre d’Alain de Benoist le fait magnifiquement ressortir. Il nous narre les rivalités qui pouvaient exister entre l’Institut allemand, les services de Goebbels, les militaires, la SS, grâce à un rapport établi en 1942 par un dénommé Bernhard Payr, l’un des proches collaborateurs d’Alfred Rosenberg, qui met en pièces l’Institut allemand, trop libéral et trop francophile à son goût.
Alain de Benoist nous apporte de précieuses précisions et rectifications sur le rôle du Welt-Dienst (Service mondial) repris en 1937 par Alfred Rosenberg ; sur un homme que sans doute très peu de français connaissent, Arthur S. Pfannstiel, un spécialiste de Modigliani, qui fut peut-être le seul ami allemand de Céline, avec Karl Epting, et qui est une sorte de fil conducteur dans les corrélations entre Céline et l’Allemagne. Au fil des pages, l’auteur démonte les incohérences, les erreurs voire les vilenies des accusations de certains de ceux qui ont cru devoir brosser les liens entre Céline et les Allemands. Et même de grands biographes de Céline ont commis des erreurs ou écrit des inexactitudes, Alain de Benoist les corrige impitoyablement, d’autant que la plupart des biographes de Céline se sont en réalité peu intéressés au problème de « sa réception » outre-Rhin. Visiblement, Alain de Benoist a eu des documents et des témoignages de premières mains, dont celui de Frédéric Pfannstiel, le fils d’Arthur, qui renforcent l’intérêt de cette republication.
Bien des idées reçues sont anéanties par Alain de Benoist, que ce soit la problématique des traductions des livres de Céline en allemand, que ce soit ses diverses relations avec de nombreux protagonistes de cette période. En définitive, comme il le souligne : « Lui-même (Céline), n’avait cependant guère d’affinités avec les Allemands, lesquels le lui ont bien rendu », et, « son œuvre à cette époque est restée largement ignorée outre-Rhin ».
Tous les célinophiles doivent impérativement lire ce livre, mais pas qu’eux. Tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire de l’Allemagne de l’après Première Guerre mondiale jusqu’en 1945, y apprendront au détour des pages, énormément de choses, notamment sur les structures de certaines organisations nationales-socialistes, si complexes et entremêlées, et si souvent ignorées des meilleurs spécialistes. Alain de Benoist a aussi le don de recadrer le contexte de cette époque, et c’est passionnant. Les notes sont d’une importance considérable, leurs densités ont sans doute fait qu’elles ne pouvaient pas être imprimées en bas de chaque page.
Alain de Benoist, Céline et l’Allemagne, 1933-1945, Une mise au point, Nouvelle édition revue et augmentée, Société des Lecteurs de Céline, S.L.C éditions, mars 2025, 157 pages, 28 euros.
19:19 Publié dans Livres, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 24 mai 2025
À La Trinité-sur-Mer, ce samedi, la droite nationale et identitaire bretonne a rendu hommage à Jean-Marie Le Pen
Ce samedi, à La Trinité sur Mer (56), la fédération bretonne du Parti de la France, animée par Jean-Marie Lebraud, et la délégation de Place d'Armes, dirigée par Hervé Cozic, ont rendu hommage à Jean-Marie Le Pen qui nous a quittés au début du mois de janvier dernier. Près d'une centaine de militants bretons ont répondu présents, ce qui montre la vitalité renaissante de la droite nationaliste et identitaire dans la région.
En effet, pour des raisons de sécurité évidentes et pour ne pas susciter des réactions rancunières regrettables, les organisateurs avaient sagement décidé de ne pas rendre public l'appel à cette commémoration particulièrement émouvante. De nombreux responsables politiques, parmi lesquels, Pierre-Nicolas Nups, secrétaire général du PdF, qui prit la parole, Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, Claudine Dupont-Tingaud, présidente du cercle quimpérois Réagir et Agir, Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, ainsi que plusieurs anciens responsables bretons du Front national étaient présents.
Comme c'est souvent le cas dans notre famille politique, après la cérémonie au cimetière, un sympathique banquet se déroula dans un restaurant recommandable proche du port dans une ambiance de franche camaraderie. Les chants préférés de Jean-Marie Le Pen furent, bien évidemment, entonnés à l'unisson.
S N
L'intervention de Pierre-Nicolas Nups :
Et quelques photos de cette belle cérémonie :
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1789, un coup d’Etat bourgeois
Anton Cenvint
Les bouleversements qui surviennent en 1789 menant à la chute de la royauté constituent une sorte de « révolution colorée » avant l’heure au service d’une classe sociale, la bourgeoisie, dont l’ambition est la prise du pouvoir.
Socle historique de la République, la révolution nous est présentée dans nos manuels scolaires comme le soulèvement d’un peuple contre une aristocratie et un clergé tyrannique et obscurantiste. Le peuple français aurait ainsi décidé de prendre son destin en main afin d’offrir au monde les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité. Rien n’est plus faux que cette antienne. Si cet événement représente effectivement le passage d’un monde à l’autre, c’est celui du transfert du pouvoir politique et économique de l’ancienne classe dirigeante à la bourgeoisie. Cette assertion est très bien résumée par Antoine de Rivarol lorsqu’il écrit : « la Révolution a été faite par les rentiers ».
L’accumulation de richesses considérables par le biais des manufactures, des banques et des assurances soutenues par l’accroissement du commerce extérieur permet à cette classe de prendre réellement conscience de son rôle au XVIIIe siècle. Ses membres constituent alors un groupe de pression ayant pour objet la prise de contrôle des leviers de commande de l’État. Ses théoriciens sont des hommes comme Necker ou encore Barnave qui écrit « les nouveaux moyens de richesse comportent une révolution dans les lois politiques ; une nouvelle distribution de la richesse, qui d’uniquement immobilière qu’elle était avant-hier devient de plus en plus mobilière, prépare une nouvelle distribution du pouvoir » [1].
La situation économique et sociale à la veille de la Révolution
La société est organisée autour de trois ordres : noblesse, clergé et tiers état. Ce dernier représente à lui seul 97% de la population. C’est en son sein que se constitue cette fameuse bourgeoisie marchande et financière mais qui ne représente en réalité que 5% des 25 millions d’habitants que compte le Royaume. La population restante, essentiellement rurale, comprend laboureurs, brassiers et journaliers. Cette paysannerie est contrainte de payer la taille à l’État, la dîme à l’Église et les droits féodaux à la noblesse.
Mais cette inégalité criante ne suffit pas à mobiliser les masses paysannes en faveur d’un nouveau système. Comme l’explique à juste titre Christophe Nick dans son livre Résurrection. Naissance de la Ve République, il est essentiel, pour renverser un régime, de « savoir s’appuyer sur une crise profonde » [2].
Comme un écho à notre époque, l’historiographie officielle met l’accent sur les changements climatiques difficiles de la fin des années 1780 pour expliquer la hausse vertigineuse du prix des céréales et du pain dont la conséquence est d’accroître la colère des petites gens. Sans remettre en cause ces perturbations météorologiques ou réchauffement climatique avant l’heure, rappelons qu’elles ne constituent pas la raison essentielle. Ces crises frumentaires sont le résultat en premier lieu de la libéralisation du commerce des grains. Cette libéralisation du marché permet aux spéculateurs d’exporter le grain vers d’autres pays où il se vend plus cher, quitte à ce qu’il n’y en ait plus assez dans le Royaume. La mise en application de cette politique trouve son essence dans les idées libérales du siècle. En second lieu, l’accord de libre-échange signé en 1786 entre la France et la Grande-Bretagne, visant à réduire les droits de douane entre les deux pays a pour effet d’entraîner une hausse du chômage et de la précarité. Peu importe que ces choix soit l’œuvre de la haute bourgeoisie ; dans l’esprit des masses populaires, le pacte implicite entre le roi et son peuple, qui exige qu’il veille à la sécurité alimentaire de ses sujets, est rompu.
L’agitation populaire est en marche. Bien canalisée, elle pourra servir de bélier aux forces qui aspirent à s’emparer des rênes de l’État. Toujours selon Christophe Nick, « les foules peuvent être utiles dans la mesure où elles amplifient le chaos ».
Quand la bourgeoisie évince la populace
L’élément déclencheur permettant d’opérer la bascule est le surendettement de l’État, aggravé par la participation de la France à la guerre d’indépendance américaine. Cette menace de banqueroute représente en effet l’occasion rêvée pour la bourgeoisie de s’imposer dans les affaires du royaume.
Soutenu par les milieux bancaires, Jacques Necker, lui-même banquier genevois, est nommé par le roi en août 1788 à la direction des finances avec pour mission la remise en ordre des comptes publics. C’est dans cette perspective qu’il milite en faveur d’une nouvelle levée d’impôts. Pour ce faire, il obtient du roi la convocation des états généraux. Cependant, si la bourgeoisie cherche à évincer l’aristocratie et le clergé, elle n’entend pas non plus se laisser guider ses choix par la populace. Aussi élabore-t-elle un subterfuge.
Pour siéger au sein du tiers état, il faut être élu. Des élections se déroulent donc de janvier à mai 1789. Contrairement aux idées reçues, elles ne concernent pas l’ensemble de la population. Sur proposition de Necker, les non-possédants ne peuvent voter. Pour exercer pleinement ce droit, il faut d’une part être inscrit au registre des contributions et d’autre part payer en impôt l’équivalent de trois journées de travail, six à Paris, ce qui permet d’exclure les deux tiers des électeurs potentiels.
Il faut bien souligner cet aspect, le tiers état n’est pas homogène donnant ainsi raison à cette phrase exhumée d’une brochure de 1789 par l’historien Daniel Mornet : « On a tort de considérer le tiers comme une seule classe, il se compose en réalité de deux classes dont les intérêts sont si différents qu’on peut même les déclarer opposés. » [3]
Des états généraux…
Les états généraux se réunissent dès le 4 mai à Versailles. En son sein, 291 représentants du clergé, 270 de la noblesse et 578 du tiers. Pour le roi, l’objet de la réunion est uniquement d’ordre financier. Pour les élus du tiers, il s’agit en revanche d’obtenir le vote par tête et non par ordre et permettre à la roture d’accéder aux affaires.
Le 17 juin, face au blocage institutionnel, le tiers décide de passer en force et se proclame Assemblée nationale. Il est rejoint par une partie du bas clergé ainsi que 48 députés de la noblesse conduits par le duc d’Orléans en personne, le propre cousin du roi acquis aux idées voltairiennes et ambitionnant d’accéder à la fonction suprême en qualité de souverain éclairé.
Deux décisions sont aussitôt votées : d’une part, plus d’impôt ou d’emprunt sans consentement de l’Assemblée, d’autre part, les dettes de l’État sont placées « sous la sauvegarde de la nation », ce qui signifie que ceux qui ont été interdits de vote seront également mis à contribution.
Louis XVI semble céder le 27 juin mais sous la pression de son entourage fait appel à des troupes, dont des régiments étrangers, pour renforcer la sécurisation de Versailles. Le 11 juillet, il renvoi Necker et le remplace par Breteuil.
La bourgeoisie, attachée au banquier suisse, est furieuse de ce coup de force royal. Ses agents excitent alors les foules et organisent la contestation depuis le Palais royal, propriété du duc d’Orléans. La particularité du lieu interdit à la police d’y accéder, ce qui facilite l’organisation de l’insurrection. On fait circuler le bruit qu’un bain de sang est en préparation : « une saint Barthélémy des patriotes ». C’est à cette occasion que Camille Desmoulins fait son apparition. Ce jeune avocat franc-maçon est le premier selon la légende à arracher une feuille de marronnier et à la brandir comme signe de reconnaissance, ce que font à sa suite l’ensemble des auditeurs présents. La symbolique incarnée par cette feuille verte n’est pas sans rappeler les mouvements soi-disant spontanés de ces deux dernières décennies à travers le monde à l’instar de la « révolution des Roses » en Géorgie, la « révolution orange » en Ukraine ou la « révolution des Tulipes » au Kirghizistan, faisant des événements de 1789, la première révolution colorée de l’histoire.
… à la prise de la Bastille
Partant du Palais royal, les insurgés se répandent alors dans la capitale. La foule cherche à prendre possession d’armes et de poudre. Le 14 au matin, plus de 8000 personnes prennent possession des Invalides et font l’acquisition de 30 000 fusils. Ils arrivent ensuite aux portes de la Bastille, non pour libérer les détenus – il n’y en avait que sept – mais pour acquérir de la poudre.
La facilité avec laquelle les émeutiers ont pris le contrôle de l’arsenal de l’hôtel des Invalides et de la célèbre prison royale s’explique par la passivité de l’outil répressif alors en place dans la capitale. Un outil travaillé par les agents corrupteurs du duc d’Orléans.
Comme l’écrit Edward Luttwak, « Le coup d’État consiste à infiltrer un rouage, petit mais essentiel, de l’État, puis à s’en servir pour empêcher le gouvernement de contrôler le reste de l’administration. » [4]
La nuit suivant la prise de la Bastille, des patrouilles civiques mises en place par la municipalité se chargeront de racheter les armes aux insurgés. L’opération étant terminée, la foule instrumentalisée n’a désormais plus d’utilité. En effet, le roi cède et rappelle Necker qui prend alors le titre de Premier ministre des finances. De son côté, l’Assemblée nationale devient l’Assemblée nationale constituante et gouverne le pays jusqu’à la promulgation d’une Constitution.
Les événements de 1789 s’apparentent davantage à un coup d’État qu’à une révolution. L’ensemble des techniques qui lui sont propres y sont utilisées : travail de sape visant à s’assurer de l’illégitimité du pouvoir, instrumentalisation d’une situation de crise permettant de mobiliser les masses, noyautage de l’appareil répressif. Le résultat en est l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle élite issue de la bourgeoisie mais qui n’aura de cesse de se considérer comme menacée par le peuple bien qu’elle gouverne en son nom.
Notes :
[1] Antoine Barnave – Introduction à la Révolution française
[2] Christophe Nick – Résurrection. Naissance de la Ve République, un coup d’État démocratique
[3] Daniel Mornet – Les Origines intellectuelles de la Révolution française
[4] Edward Luttwak – Coup d’État, mode d’emploi
Source : Mayenne aujourd'hui cliquez ici
20:46 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
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vendredi, 23 mai 2025
Parution du nouveau numéro (n°2014 - juin juillet 2025) de la revue Éléments
18:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L'ÉMISSION DE CHARLES-HENRI D'ELLOY SUR RADIO COURTOISIE : Peut-on être réactionnaire et joyeux ?
18:40 Publié dans Charles-Henri d'Elloy, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Suppression du liquide : une fausse guerre contre la drogue
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Gérald Darmanin propose de supprimer l'argent liquide pour lutter contre le narco-trafic. Mais à qui croit-il faire peur ? Les trafiquants de drogue, ces multinationales du crime implantées jusque dans les halls d’immeuble de nos banlieues, n’ont pas attendu les cartes bancaires pour blanchir leur argent. Ils ont déjà un temps d’avance : cryptomonnaies, or, transferts anonymes. Leur ingéniosité est sans limites car leur motivation est vitale. Ils jouent leur vie, là où Darmanin joue son image.
En réalité, cette mesure ne frapperait pas les dealers. Elle frapperait les Français. Elle frapperait le retraité qui veut garder ses économies en liquide, le commerçant qui préfère les espèces, la mère de famille qui paie au marché, le bricoleur qui rend un petit service, le campagnard qui vend les œufs de son poulailler à ses voisins. Chaque transaction deviendra une donnée. Chaque dépense, une trace. Le fisc surveillera tout. Les banques deviendront des auxiliaires de police. Déjà qu'il faut justifier pourquoi vous voulez retirer 1.000 euros...
On nous vend la guerre contre la drogue mais c’est une guerre contre la liberté. Une liberté jugée suspecte. Une autonomie qu'on étouffe sous prétexte de sécurité. Or, si le gouvernement voulait vraiment éradiquer le narco-trafic, il n’aurait qu’à faire ce que tous les Français attendent : expulsion systématique des trafiquants étrangers à l'issue de leur peine, peines exemplaires jusqu’à la peine de mort pour les chefs de gangs qui empoisonnent nos enfants.
Mais cela demande du courage. Alors on préfère traquer les billets de 20 euros dans les porte-monnaie des honnêtes gens. C’est plus simple, plus lâche et tellement plus compatible avec la bonne conscience progressiste.
La République ne protège plus le peuple. Elle le surveille.
15:42 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jeudi soir, Eric Zemmour était l'invité de Christine Kelly sur C-news
10:31 Publié dans Eric Zemmour, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Retour sur le 10 mai 2025 en mémoire de Sébastien Deyzieu
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
La sidération frappe la médiasphère et la presse de gauche. Le 10 mai dernier, pour le trente-et-unième hommage à Sébastien Deyzieu se déroula dans le VIe arrondissement de la capitale un cortège grave et distant au grand dam des belles âmes émotives et fragiles.
Militant de l’Œuvre française, Sébastien décède en 1994 selon la version officielle guère remise en cause en tombant d’un toit alors que des policiers le poursuivaient. Il protestait contre cinquante ans d’occupation impérialiste étatsunienne en Europe. Or les autorités avaient osé interdire cette manifestation de l’Opposition nationale.
À son tour, la préfecture de police avait d’abord interdit l’hommage avant que le tribunal administratif l’autorisât. Si les chiffres varient, jusqu’à deux mille personnes venues de toute la France et aussi de nombreuses contrées d’Europe ont participé à la célébration. Comme l’an dernier (voir la chronique n° 116 du 23 mai 2024), il importe de féliciter ce succès préparé par l’énergique et efficace Comité du 9 Mai (C9M).
Ce dernier a innové en propulsant au premier plan six porte-paroles susceptibles de répondre aux interrogations des badauds et aux questions vipérines de médiacrates affidés au Régime. Si deux journalistes de Radio Courtoisie ont réalisé un reportage au plus près de l’événement, le journal quotidien de TVLibertés du lundi soir ne l’a même pas mentionné ! En revanche, il est possible de regarder sur YouTube presque une heure d’images due au Dilettante parisien. Les sites de Synthèse nationale et de Terre et Peuple ont rediffusé ce film.
Son visionnage est passionnant. S’active tout au long d’un après-midi ensoleillé l’un des porte-paroles : Jean-Eudes Gannat du Mouvement Chouan, auteur du très bel essai auto-édité, Pourquoi l’Alvarium. Ses répliques percutantes et caustiques envers certains plumitifs militants tels une collaboratrice du site de délation professionnelle Latrinepress – ô pardon ! Streetpress – témoignent d’un excellent état d’esprit.
La préfecture de police de Paris où grenouillerait selon feu Rodolphe Crevelle un noyau d’antifas très informés, craignait des violences. Force est de reconnaître qu’aucun abribus de la RATP n’a été détruit, qu’aucune devanture de banque n’a été fracassée, qu’aucun mur n’a été souillé. Le documentaire montre en revanche des violences commises par des bobos bien-pensants. Tout au long du parcours, sûrs de leur impunité, pétroleuses et aigris de tous les âges insultent et menacent. Certains de ces tarés balancent des pétards type mortiers sur le défilé avec l’intention palpable de provoquer de graves brûlures. L’antifascisme obsessionnel est une psychopathie criminelle latente. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer.
Libération du 13 mai 2025 verse une fois encore dans la dénonciation catégorique et disserte sur des… tatouages et autres gestes jugés insupportables. Pour sa part, la préfecture de police a saisi au nom de l’article 40 du code de procédure pénale le Parquet pour la présence de manifestants masqués dans le défilé. Hallucinant quand on pense qu’il y a cinq ans, toute personne non masquée recevait une forte amende sur l’espace public…
Dans Libération de la veille, les habituels experts de l’extrêêêêêêêêêême droite, véritables Dupont et Dupond de cette feuille de choux subventionnée, décrivaient « un défilé […] aux allures miliciennes ». Ah bon ? La marche en mémoire de Sébastien Deyzieu impressionne peut-être un public parisien déconstruit. Elle ne se compare pas aux manifs gauchistes et syndicales festives, ouvertes et inclusives. Derrière des batteurs de tambours, clin d’œil aux lansquenets des XVe et XVIe siècles, périodes hautement nazies comme tout le monde le sait, et plusieurs rangées d’étendards noirs à la croix celtique d’argent se tenaient sur quatre colonnes l’ensemble des communiants laïcs, car cette cérémonie fut une véritable communion mystique. Le cadre formel du défilé choque donc une assistance peu habituée à voir de l’ordre, de la rigueur et du maintien dans les rues parisiennes. Les cérémonies officielles présentent cependant toujours une dimension martiale. Pourquoi le Comité du 9 Mai devrait-il faire exception ? Pourquoi le C9M serait-il contesté sur ce point particulier ?
Le 9 octobre prochain, Robert Badinter entrera au Panthéon. On peut déjà annoncer sans se tromper que cette cérémonie à venir ne sera ni festive, ni ouverte, ni inclusive. Le metteur en scène Thomas Joly, grand concepteur des cérémonies d’ouverture et de clôture des JO 2024 à Paris, y mettrait-il son grain de sel ? Face au cercueil de Badinter pourraient ainsi déambuler sur les marches de l’église désaffectée maintes drag queens. Le public assisterait aussi à une performance musicale – corporelle inédite et coordonnée de pétomanes patentés.
La popularité de cet hommage mérité à Sébastien inquiète bien au-delà du seul « camp du bien » autoproclamé. Le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, n’hésite pas à y cracher dessus. Il réclame la dissolution du C9M et la fin de cette solennité annuelle. Déplorons par ailleurs l’absence de tout élu. Non-inscrit suite à quelques propos sur les binationaux franco-maghrébins, le député ex-RN de l’Yonne Daniel Grenon aurait pu s’y joindre afin d’encourager les organisateurs dont certains risquent une mort sociale et professionnelle en raison de leur engagement. Il ne l’a pas fait. Aucun député dit « national » n’a souhaité y assister. Le RN mérite plus que jamais son surnom de « parti de la flemme tricolore ».
Il y a bien longtemps aux balbutiements des radios en ligne, on pouvait écouter sur Internet à une périodicité irrégulière une émission impertinente et jubilatoire, ancêtre indirect de Méridien Zéro, « Derrière ta porte » animée par de jeunes militants identitaires parisiens. Votre serviteur se souvient d’une émission (la dernière ?) diffusée après un défilé annuel du 9 mai vers 2008 ou 2009. Pour l’occasion, l’hommage avait complètement raté. En plus des habituels antifas qui sévissaient déjà, les participants à ce modeste souvenir avaient dû affronter les policiers et subir l’ouverture d’un troisième front avec l’entrée en lice des bandes organisées surgies des banlieues de l’immigration.
Dressant le bilan de cette journée désastreuse, Monsieur T fustigeait l’amateurisme et l’infantilisme des participants. Il déplorait en outre la consommation excessive d’alcool dès le début de la journée et une indiscipline manifeste chronique. Dix-sept ans plus tard, cette algarade virulente et justifiée a sûrement fait son œuvre auprès d’une génération de nouveaux responsables au sein du C9M. La tenue remarquable, la rigueur admise par tous, le sens de la discipline, le respect strict des consignes font depuis quelques années de l’hommage à Sébastien Deyzieu un grand moment de recueillement communautaire. Malgré toutes les entraves politiques, administratives et journalistiques, ce vibrant hommage rendu à un Français par le sol, le sang et l’esprit est encore passé.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°157, mise en ligne le 20 mai 2025
00:18 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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