lundi, 28 février 2011
Sarkozy bouche les trous ministériels et fait du remplissage médiatique...
Un communiqué du Parti de la France :
C’est contraint et forcé en raison de « l’affaire » des vacances de Michèle Alliot-Marie en Tunisie, que seulement 86 jours après le précédent, Nicolas Sarkozy procède à un nouveau remaniement ministériel.
Après que la France ait déjà subi Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères, le nouveau remplacement en catastrophe de Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé ne donne malheureusement pas de la politique étrangère française une image crédible et sereine.
La nouvelle promotion d'Alain Juppé au Quai d'Orsay, cacique de l'UMP lourdement condamné en 2004 pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt », ne changera pas grand-chose à une politique étrangère approximative, sans ambition et essentiellement alignée sur les positions de Barack Obama. En vérité, le rôle de la France dans le monde et particulièrement dans le monde arabe s’est considérablement affaibli depuis 2007.
Alors que la déstabilisation politique des pays arabes risque d’entraîner un nouveau déferlement migratoire sur l’Europe, le Président de la République n’a rien proposé d’autre, face à la crise, qu’une réunion du Conseil européen et une refondation de l’Union pour la Méditerranée. Aucune mesure concrète pour nous protéger du risque migratoire, aucune mesure concrète pour diminuer le racket fiscal de l’Etat sur le litre de carburant dont le montant atteint aujourd’hui des sommets.
A défaut d’un vrai projet gouvernemental et d’une grande politique de souveraineté diplomatique, Nicolas Sarkozy n’a fait que du remplissage médiatique.
Le Parti de la France rappelle son exigence de souveraineté nationale dans le domaine diplomatique et son refus de voir la politique étrangère française dépendre d’autres intérêts que celui de l’intérêt national français. La sécurité intérieure et extérieure de la France et le maintien de son rôle dans le monde doivent être nos objectifs.
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Affaire Florence Cassez : le point de vue (non conformiste) d'Hugues Kéraly...
Première partie
Seconde partie
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Quand les nationalistes autonomes lorrains démontent le MRAP : ça fait mal !
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Des hommes et des Dieux : la tolérance à sens unique !
Par Véronique Bouzou (source)
A première vue, on pourrait se réjouir que Des hommes et des Dieux, film qui avait déjà obtenu en mai dernier le Prix de l'Education nationale à Cannes, soit primé aux Césars.
Mais à entendre la réaction de Xavier Beauvois lors de la remise de son César, on ne peut que se raviser et déplorer que ce film ne serve finalement que le discours politique démagogique de son réalisateur, visant à démontrer que ceux qui ont peur (en l'occurrence peur des terroristes islamistes, si l'on se réfère au sujet du film) ne sont qu'une bande de révisionnistes, de gens immondes, sournois et intolérants.
Et pour mieux les réduire au silence, il leur oppose la conduite exemplaire de moines trappistes qui, habités par l'esprit de paix et de pardon, ont préféré se faire assassiner plutôt que partir ou résister à leurs oppresseurs par les armes !
Un beau message à destination de tous les citoyens français que nous sommes (quelles que soient d'ailleurs nos origines et nos convictions), nous invitant à courber l'échine face à une poignée d'extrémistes islamistes fanatisés qui veulent imposer par tous les moyens leur conception de la culture, des moeurs et de la religion sur notre territoire. Un beau message hélas adoubé par de nombreuses personnalités politiques qui leur ont déjà entrouvert les portes.
C'est comme si les malheureux moines de Tibhirine avaient été assassinés deux fois : la première, physiquement, par un groupe présumé d'islamistes terroristes. La seconde, idéologiquement, par un réalisateur qui utilise leur martyre à des fins politiques et mercantiles.
Pour sa rédemption, on ne saurait trop lui conseiller de reverser l'intégralité des recettes de son film qui a fait plus de 3,5 millions d'entrées dans l'Hexagone aux organisations qui viennent en aide aux Chrétiens d'Orient qui, tous les jours, continuent d'être martyrisés et assassinés. Amen !
Morceau de bravoure : de 2'47 à 3'51
« On peut mettre en lumière la parole de gens, de frères, de moines ou d'autres personnes. On peut mettre cette parole en lumière et c'est une parole d'intelligence qui est une parole qui dit juste simplement : il ne faut pas avoir peur des autres. Il faut juste se parler et quand on se parle, ça va. C'est un message de liberté, d'égalité, de fraternité. Et il y a des choses qui se passent en France en ce moment. C'est un petit peu l'inverse. On dit : il faut avoir peur. Des choses immondes que j'entends... Des remises de prix à des négationnistes ou des choses immondes. Des choses sournoises comme Zemmour ou des choses intolérables comme Hortefeux... et voilà. Le cinéma français, il est comme la France ; il est riche, il est varié et je n'ai pas envie que dans les campagnes électorales qui arrivent on dise du mal des Français musulmans. C'est la leçon de ce film et là, je vais arrêter parce que je vais dire des bêtises ».
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dimanche, 27 février 2011
Lundi soir à Montparnasse : soupe de Solidarité des Français...
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Nationalistes autonomes persécutés...
Par François-Xavier Rochette (Rivarol)
Lundi 7 février, la police républicaine a organisé un vaste coup de filet pour appréhender 13 jeunes nationalistes autonomes lorrains à Nancy et dans ses environs. Dès le lendemain la presse locale maçonnique a relayé l’information par L’Est Républicain sur une demi-page illustrée d’une photo d’un rassemblement nationaliste censée effrayer les lecteurs.
Le tâcheron Saïd Labidi s’en est donné à cœur joie en qualifiant rapidement les résistants présumés agressifs de « skinheads », « skins » et autres « fascisants »… A la fin de l’année 2010, l’édile de la cité ducale, le frère trois points du GO, André Rossinot, avait souhaité la dissolution de ce « groupuscule » de fait. Comme on le voit, la façon d’agir ne fut pas administrative mais policière. Sur les 13 jeunes gens mis en garde à vue, 5 ont été déférés le 9 février au parquet de Nancy qui a requis que quatre d’entre eux (dont au moins un mineur) soient placés en détention provisoire. Ces quatre-là, dont un brillant étudiant en droit de 17 ans, sont toujours en prison ! Cette justice reproche aux Nationalistes Autonomes d’avoir perpétré une dizaine d’agressions à l’encontre de militants d’extrême-gauche dont une jeune fille syndiquée à l’UNEF « se déplaçant en fauteuil roulant ». A plusieurs reprises, ces derniers mois, les media régionaux avaient stigmatisé leurs cibles afin de préparer l’arrestation de ces fougueux patriotes dont plusieurs « éléments qui laissent à penser qu’ils sont d’extrême-droite » (Libé Strasbourg dixit) : l’argument qui tue…
Cependant il semblerait d’après certaines déclarations officielles que les faits reprochés aux jeunes nationalistes (dont beaucoup ont moins de 18 ans) ne constitueraient qu’un prétexte pour freiner les succès du groupe dont l’activité militante s’accentuait mois après mois. Le vice-procureur de Nancy, Amaury Lacôte, n’a-t-il pas ainsi déclaré à la presse que ces nationalistes étaient des « jeunes gens qui montaient en puissance » et auxquels il fallait « donner un coup d’arrêt » ! Que cela signifie-t-il réellement ? Que les décideurs et leur loge ont décidé de tuer systématiquement dans l’œuf toute entreprise nationaliste ? Car si des coups, des baffes, des gnons sont partis, les nationalistes lorrains n’en auraient-ils pas eux-aussi reçus sans pleurnicher ?
En tout cas, il ne faut compter ni sur Libé, ni sur L’Est Républicain pour présenter des témoignages esquissant plus justement la réalité. Pourtant, in fine, nos quatre détenus ne sont inculpés « que » pour coups et blessures lors d’une bagarre sans caractère aggravant. Nous pouvons par conséquent nous demander à quoi peuvent bien servir une telle chasse aux sorcières et une telle propagande orchestrée à l’encontre d’un petit groupe d’individus patriotes ? Nous posons une hypothèse à ce sujet : Nancy étant le théâtre depuis plusieurs mois d’une délinquance explosive et crapuleuse ayant fait à de multiple reprises la une des journaux locaux, le pouvoir politique n’a-t-il pas profité de l’occasion pour fabriquer un lien subliminal entre ces nombreuses agressions nocturnes perpétrées par de vulgaires bandits ultra-violents et le militantisme d’extrême-droite… vomi par la maçonnerie ?
A lire Lettre ouverte au Maire de Nancy où les nationlistes autonomes lorrains répondent aux accusations : cliquez ici
11:50 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RAPPEL : aujourd'hui, dimache 27 février à 15 h 00, contre les délires de Terre d'errance, manifestation à Steenvoorde (Nord)...
Un communiqué d'Opstaan :
Après Calais, Teteghem et Bailleul, voici que la question des clandestins revient, mais à Steenvoorde (cliquez là).
Une fois de plus une association invoque les «droits de l’homme» et la «solidarité»… Bien facile à invoquer lorsqu’il ne s’agit ni de son argent (celui qu’elle a est l’argent des contribuables) ni de son terrain qui est prêté aux clandestins : si Terre d’errance croit tant en la solidarité envers eux, pourquoi les responsables associatifs n’accueillent-ils pas chez eux les migrants ? Alors que la population ne supporte plus cette présence devenue gênante, Terre d’errance invoque cette fois la «xénophobie»…
Nous estimons nous qu’un peuple libre n’est pas un peuple xénophobe, mais un peuple qui a le droit de se sentir maître chez lui.
Tous ensemble, libérons Steevoorde ! Rendez-vous devant la mairie le dimanche 27 février à 15 h 00.
Source : cliquez ici
11:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 26 février 2011
QUEL DRAPEAU SUR LA MARMITE ?
Le billet de Patrick Parment
Les événements du Moyen Orient nous échappent complètement au même titre qu’ils échappent à leurs acteurs. Nul ne sait ce sur quoi vont déboucher ces destitutions en chaîne. Destitutions qui s’apparentent fort à des « révolutions » dans la mesure où tous les ingrédients sont réunis : une petite bourgeoisie moteur du mouvement, lasse qu’elle était d’être pressurée de tous les côtés par des « tyranneaux » locaux, le petit peuple comme élément sacrificiel nécessaire à sa mise en scène et une jeunesse, fort nombreuse, majoritairement au chômage et plutôt bien éduquée, qui a constitué un excellent relais vu qu’elle n’avait rien à perdre. On notera également que les deux acteurs principaux, la Tunisie et l’Egypte, sont aussi ceux qui ont le plus de contacts réguliers avec le monde occidental, et l’Europe en particulier, en raison de leur haute valeur touristique.
L’onde de choc s’est donc propagée au point d’atteindre tout le Moyen Orient – Bahreïn, le Yemen et le cas dramatique de la Libye - et il n’est pas dit, qu’à terme, d’autres bouleversements interviennent dans cet Orient fortement pétro-dollarisé. On constate que l’ensemble des régimes en place se mettent à lâcher du lest, Arabie saoudite en tête, afin d’éviter un embrasement total.
Il n’en demeure pas moins qu’on ne passe pas impunément de la dictature à la démocratie sans phase transitoire, phase qui est tout aussi dangereuse d’ailleurs que la révolution elle-même. Car la région est ultra sensible en ce qu’elle est depuis longtemps sous haute surveillance, via Israël, d’un côté, qui mène une guerre régionale incessante depuis l’annexion de la Palestine, de l’Amérique de l’autre qui, outre le fait de protéger l’Etat hébreu, surveille sa principale source d’approvisionnement en pétrole.
Le plus stupéfiant dans cette histoire est le silence des instances européennes. On sait à peine que la mère Ashton et le père Rompuy, les deux hérauts du conglomérat européen, se sont rendus en Tunisie afin de proposer une aide… financière ! Stupeur et consternation !
Le seul à s’être fait entendre dans ce grand silence, c’est l’Italie. Et pour cause, elle a vu débarquer sur l’île de Lampedusa 2000 Tunisiens dont nous n’avons rien à faire. Et l’Italie de réclamer, légitimement, l’aide de la communauté européenne. Mais quel soutien ? Impuissante, l’Europe ne décide de rien, hormis de sortir un carnet de chèques.
En revanche, il y a là un vrai problème, car l’Europe n’a pas vocation à être le refuge naturel des populations moyennes-orientales entrées en fusion. On a dépassé depuis longtemps notre quota d’immigrés.
Mais, sur cette question fondamentale, l’Europe est muette et l’autre baltringue de Sarkozy ne trouve rien de mieux que de vouloir imposer un débat sur l’islam quand le vrai sujet devrait porter sur l’immigration et l’art et la manière de renvoyer au pays ceux qui se considèrent aujourd’hui « chez eux, chez nous ». Point barre. Il faut bien dire qu’en ce moment, la politique étrangère de la France est aux abonnés absents. Madame Alliot-Marie a largement dépassé son contingent d’incompétences diverses et variées. Le problème est que l’état de délabrement intellectuel et moral de ce pays est lui aussi largement dépassé.
Il n’empêche, les événements qui se déroulent actuellement au Moyen Orient méritent une attention toute particulière car, il semble bien qu’à terme, c’est toute la géopolitique de la région qui risque de se trouver remise en cause. Et, la Méditerranée reste pour l’Europe - au même titre que la Russie d’ailleurs - une des données géographiques incontournables. Et donc politique.
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Franche-Comté (Haute-Saône) : un soutien important pour Christophe Devillers...
Christophe Devillers, candidat du Parti de la France sur le canton de CHAMPAGNEY (Haute-Saône), reçoit le soutien de l'ancienne Secrétaire départementale FN70, Conseillère régionale de Franche-Comté (2004-2010), et candidate FN à toutes les élections depuis 1998 : Anne-Marie JEANMOUGIN.
"Je tiens aujourd'hui à apporter mon soutien pour les élections cantonales de Champagney des 20 et 27 mars prochain (canton que j'ai défendu ni même les deux précédentes fois) à Monsieur Christophe DEVILLERS car je pense que par son sérieux, il sera le candidat idéal pour réunir toutes les tendances nationalistes (*) afin de lutter contre les politiciens actuels qui ne tiennent pas leurs promesses et accumulent les renoncements et le clientélisme.
La Haute-Saône est malade des mêmes maux qui rongent notre Nation. Il est grand temps de se réveiller et de tourner le dos à la logique démagosocialiste.
(*) Christophe Devillers a le soutien de la Nouvelle Droite Populaire et du MNR.
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vendredi, 25 février 2011
Marine Le Pen abandonne Hénin-Beaumont : vol au dessus d'un nid de cocus !
Par Yves Darchicourt
Touchée par la loi - qu'elle estime inique - sur le cumul des mandats, Marine Le Pen vient de démisionner de son poste de conseiller municipal de ma bonne ville d'Hénin-Beaumont. Rien d'étonnant à cela finalement ! Connait-on beaucoup d' exemples d'élus de l'UMP, du PS ou des politiciens de leurs satellites centrifuges ou centripètes qui aient abandonné un mandat doté d'une confortable indemnité pour une représentation politique certes, mais sans intérêt pécuniaire ?
Or le FN marinisé a sans conteste rallié le "système" et il n'y a donc aucune surprise à ce que sa dirigeante adopte les moeurs et les pratiques des politicards professionnels représentatifs de l'oligarchie qui nous gouverne.
La chose faisait parler sur le grand marché du vendredi ce matin à Hénin. Amusés, résignés, écoeurés ou déçus, les Héninois(es) se souviennent que la dame s'était faite élire au Conseil régional du Nord / Pas-de-Calais - paraît-il devenu "sa" région, pour repartir presto en Ile-de-France, sans doute pour être plus près de papa, et que la sombre perspective de ne pas être réelue par les Francilien(nes) lui a conseillé la prudence de revenir politiquement nidifier façon coucou chez nous.
Les sans-ceur seulement lui jetteront la pierre. Imaginent-ils ce que représentent pour une bourgeoise de St-Cloud les obligations d'apparaître au conseil municipal d'Hénin-Beaumont, une petite ville sinistrée où il n'y a même pas une boutique fashionable ou une boîte branchée ! Et pour rien en plus !
Les Héninois(es) qui avaient pensé qu'elle allait se dévouer corps et âme pour leur cité doivent sentir poindre bois et cornes. Pourvu qu'on y acrroche pas de clochettes comme s'en amusait la chanson !
Source cliquez ici
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La carte 2011 des mosquées en France...
Sourde Terre et peuple Provence - cliquez ici
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Les Centurions sont en deuil...
Jean Lartéguy est mort
De son vrai nom Lucien Osty, il est né à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920 avant de grandir à Aumont-Aubrac (Lozère). Alors que la Seconde guerre mondiale éclate, il s’engage en 1939 et rejoint en 1942 les Forces françaises libres (il obtient d’ailleurs la Croix de guerre 39-45). La guerre finie, Jean Lartéguy passe une licence de lettre et devient correspondant de guerre. Il couvre notamment les conflits en Corée et en Indochine puis devient grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine. De cette expérience sur le terrain de l’horreur naît une cinquantaine d'ouvrages, notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie. Mais le succès vient à partir de 1959, avec des livres comme Les centurions. Les mercenaires (700.000 exemplaires vendus), Les prétoriens ou Mourir pour Jérusalem. Les centurions ont d’ailleurs connu une seconde vie aux Etats-Unis. Ce récit de guerre, qui s’inspire notamment de la figure du général français Marcel Bigeard, y a été réédité à la demande du général américain David Petraeus, qui a trouvé dans l’ouvrage une inspiration pour la guerre en Irak. Son dernier ouvrage Traquenard était paru en 1996. Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d'honneur.
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Revue de presse : Le nouvel ordre moral
Par Éric Branca Valeurs Actuelles
La condamnation d’Éric Zemmour le démontre une fois de plus : au nom du principe de « non-discrimination », certaines associations s’érigent en arbitres du débat public.
Constater un fait, est-ce propager la haine ? Depuis le 18 février, date de la condamnation d’Éric Zemmour pour « provocation à la discrimination envers un groupe de personnes à raison de leur origine », la question est posée. Zemmour, on le sait, était poursuivi par cinq associations (SOS Racisme, la Licra, le Mrap, l’UEJF et J’accuse) pour deux phrases distinctes et sans rapport entre elles. L’une de dix-huit mots, prononcée en direct le 6 mars 2010 sur le plateau de Salut les terriens (Canal plus) : « Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait. » L’autre de cinq : « Mais ils ont le droit », lâchée au cours d’un débat, également le 6 mars 2010, organisé par la chaîne France Ô, puis mise en ligne sur le site Dailymotion… Cette dernière phrase répondait à la question suivante, posée par un interlocuteur : « Quand, par exemple, certains employeurs s’adressent à des directeurs d’agence d’intérim et leur disent : « S’il vous plaît, je ne veux pas d’Arabes et de Noirs », c’est injuste, quand même, non ? Reconnaissez-le. »
Le délit de « diffamation raciale » n’a pas été retenu au sujet des trafiquants, comme le réclamait la Licra, mais Zemmour a néanmoins été condamné pour « provocation à la discrimination » par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Même sanction, même motif pour les mots : « Mais ils ont le droit », s’appliquant aux employeurs qui préfèrent recruter des candidats selon des critères qui leur sont propres… Pour résumer, il n’est donc pas diffamatoire de dire que « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes », mais rendre ce constat public est constitutif d’une provocation !
Certes, Éric Zemmour n’est condamné qu’avec sursis à deux amendes délictuelles de 1 000 euros. Mais cette mansuétude vaut avertissement : qu’il se permette d’aborder les mêmes sujets dans les mêmes termes, et la peine sera exécutoire, assortie des majorations liées à sa qualité de « récidiviste » – celles-là mêmes que beaucoup de juges renoncent à réclamer à des délinquants condamnés plusieurs fois pour le même délit…
Surtout, il va devoir verser près de 11 000 euros aux associations plaignantes sans compter l’obligation humiliante de payer les frais de diffusion d’un communiqué relatant sa condamnation sur les ondes de la chaîne France Ô.
Le jugement n’est pas avare de détails quant à l’exécution de la peine : « Ce texte sera lu à l’antenne au début d’une émission […] tandis qu’il sera également visible à l’écran où il devra apparaître ou se dérouler de manière à être clairement visible, pendant la lecture qui en sera faite. »
Peut-on mieux signifier que, désormais, tout débat devra être soigneusement cadré et chaque intervenant chapitré afin de ne pas donner lieu à l’irréparable : l’irruption d’un sujet hors la loi ?
L’analyse du passage dans lequel Zemmour prononce, en une courte incise, les mots « mais ils ont le droit » est un morceau d’anthologie. Le jugement de la 17e chambre ne consacre pas moins de deux pages au contexte dans lequel ils ont été prononcés. Le prévenu regrettait - il cette discrimination (comme le suggère le « mais ») ou approuvait-il ce que la loi punit ? Que voulait-il dire quand, quelques minutes plus tôt, il constatait que la vie était « injuste » et les discriminations partout ? Cela devait-il être mis à son crédit ou, au contraire, à sa charge ? Autant de circonlocutions rappelant involontairement les procès en sorcellerie d’antan : le prévenu est-il ou n’est-il pas inspiré par le Malin ?
Tout démontre en tout cas l’importance déterminante prise, dans nos institutions, par certaines associations s’autoproclamant « représentatives » – la dernière-née étant le Cran, pour Conseil représentatif des associations noires de France – et le poids, symétriquement décroissant, de la puissance publique, censée garantir le droit des gens et l’intérêt général.
Jusqu’à la loi Pleven de 1972, en effet, seules deux instances étaient habilitées à saisir la justice pour « diffamation ou injure raciste » : la personne s’estimant diffamée ou discriminée et le parquet, en sa qualité de représentant de la société, s’il s’agissait d’actes susceptibles de porter atteinte à l’ordre public (par exemple, un texte publié dans la presse contraire à l’honneur d’une communauté voire susceptible d’entraîner des violences contre celle-ci). Toutes choses régies par la loi de 1881.
Mais, depuis trente ans, tout a changé : ce n’est plus seulement la personne qui s’estime diffamée ou le ministère public, s’agissant d’un groupe, qui sont habilités à saisir la justice. Mais toute association s’autoproclamant représentative de tel ou tel intérêt, ou de telle ou telle communauté. Y compris en l’absence de plainte individuelle préalable ! C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a pu être mis en cause par le Mrap à propos d’une plaisanterie adressée à un militant UMP d’origine maghrébine – militant qu’on voit rire de bon coeur sur la vidéo incriminée et qui, pour avoir pris la défense d’Hortefeux, sera à son tour menacé.
Conçue, à l’origine, pour punir les actes authentiquement racistes – au début des années 1970, point de départ de l’immigration de masse, les ratonnades n’étaient pas rares –, cette loi a rapidement dépassé ce cadre, en soi louable, pour devenir un instrument d’influence aux mains de toutes les minorités, se saisissant du moindre mot de travers comme d’une arme retournée contre l’adversaire.
D’où l’inflation régulière des contentieux qui tend, non seulement à faire du juge l’arbitre des causes les plus variées, mais aussi et surtout à privatiser l’action publique en autorisant les associations à la déclencher. Tout, dès lors, devient possible. Et les textes, se nourrissant des jurisprudences ainsi créées, ne cessent de renforcer cette évolution.
La judiciarisation des opinions menace-t-elle la démocratie ?
En 1990, ce fut la loi Gayssot, instituant des peines de prison pour punir certains délits (notamment le négationnisme) – au risque, selon la plupart des historiens, d’instituer une vérité officielle renforçant paradoxalement les fantasmes que la loi était censée combattre. Puis, sont venues la loi du 9 mars 2004, portant de trois mois à un an la prescription relative aux délits de presse « racistes » ou présumés tels, et surtout celle du 30 décembre 2004, qui a donné naissance à la Halde.
Or, on l’oublie trop souvent, cette dernière fut votée contre l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme qui en avait rejeté la philosophie en se référant à la tradition juridique française, hostile au communautarisme, « parce que c’est l’être humain en tant que tel, et non en raison de certains traits de sa personne, qui doit être respecté et protégé. […] Cette segmentation de la protection des droits de l’homme remet en question leur universalité ».
Argument prémonitoire : comme le disait le regretté Philippe Muray, c’est moins désormais la justice qui y trouve son compte, que la « fièvre cafteuse » de tous contre tous, prenant prétexte d’un mot, d’une phrase, d’un sous-entendu même, pour régler ses comptes avec la communauté d’en face… Le contraire, en somme, du droit, dont la vocation est de désamorcer les conflits plutôt que de les relayer !
Source cliquez ici
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Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Gabriele Adinolfi...
Gabriele Adinolfi est une des figures intellectuelles non conformistes italiennes les plus en vue. Ce militant national- révolutionnaire très influencé par Julius Évola a été contraint à l’exil en France pendant vingt ans. On lui doit deux ouvrages remarqués ces derniers temps, « Nos belles années de plomb » en 2004 et « Pensées Corsaires, abécédaire de lutte et de victoire » en 2008 (cliquez ici). Plus que jamais en pointe du combat en Italie, il a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.
RIVAROL : En premier lieu M. Adinolfi, vous qui êtes un militant de grande expérience et qui avez fait de nombreux sacrifices pour l’idéal fasciste, pouvez-vous nous dire comment vous voyez le futur de l’Italie et celui de sa jeunesse ?
GABRIELE ADINOLFI : Très négatif. L’Italie est un pays vieillissant dont le taux de natalité est le plus bas à l’échelle mondiale, il n’a presque plus d’industrie, un secteur agricole restreint et une souveraineté très limitée. Les seuls éléments qui sauvent actuellement l’Italie de la ruine se trouvent dans l’appareil énergétique national notamment l’ENI), dans l’industrie d’armement, dans la petite entreprise et dans ce qui reste de l’épargne familiale.
Dans le contexte actuel de globalisation, cela nous donne quelques années à peine de survie si les données ne changent pas radicalement.
R. : Quelle place peut occuper le fascisme dans le futur italien ?
G. A. : C’est un paradoxe. Le fascisme encore aujourd’hui présente toutes les réponses aux problèmes actuels. On peut dire de lui que c’est le seul système de pensée et d’organisation qui possède les solutions aux grands défis contemporains. Mais il ne parvient toujours pas à se mettre en place dans la conjoncture présente. Les Italiens qui ont connu le fascisme réel au quotidien continuent d’apprécier et même d’aimer l’oeuvre de Mussolini, ayant joui de tous ses bienfaits sociaux, économiques, éthiques et culturels. À la différence notable de ceux qui n’en ont connu que la légende noire, à l’instar des Français qui ne l’ont jamais expérimenté (Vichy procédant de circonstances aussi inattendues que défavorables et n’incarnant de toute façon pas un projet fasciste). Cette nostalgie grandit de jour en jour par la simple comparaison de l’Italie mussolinienne avec l’Italie antifasciste d’abord et post-fasciste après. Cependant il manque toutes les conditions objectives pour la fondation d’un Etat-Nation d’inspiration fasciste, donc le fascisme malheureusement en l’état actuel des choses ne pourra pas se proposer. Il est possible cependant d’extraire du fascisme toute une série de solutions aux problèmes qui nous écrasent. Disons que si un certain nombre de conditions sont remplies, on peut espérer dans le futur italien une formule mixte, une forme de péronisme à l’italienne. (...)
La suite dans Rivarol, chez votre marchand de journaux.
08:55 Publié dans Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Femme Loire déplacée...
La Femme-Loire, cette curieuse statue géante repésentant une femme nue qui devait être érigée en surplomb de l’abbaye de Marmoutier, là où vécu Saint-Martin, près de Tours, sera finalement tranférée ailleurs, a annoncé le maire socialiste de Tours, Jean Germain.
Voilà une bonne nouvelle pour nos amis de Touraine qui, depuis plusieurs mois, menaient une campagne active pour faire en sorte que cette statue ne défigure pas le patrimoine culturel, spirituel et identitaire de leur région.
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
08:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Face à face entre Thomas Joly (Secrétaire général du Parti de la France) et Jean Robin (éditeur gaulliste)...
1ère partie
Seconde partie.
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mercredi, 23 février 2011
ONU : grosse et sélective colère...
Par Yves Darchicourt
Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Mme Navi Pilay, a officiellement averti hier les autorités libyennes que "les attaques systématiques et généralisées contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l’humanité ".
Fort bien ! Ce genre de joyeusetés étant considérées en outre comme imprescriptibles, on se demande pourquoi la même détermination ne vise pas à impliquer, même à titre posthume, les ordonnateurs et les exécuteurs des massifs bombardements au phosphore sur les habitants et les concentrations de réfugiés allemands de Dresde et Hambourg (il y a tout juste 66 ans) ou de la vitrification, quelques mois plus tard, des populations civiles japonaises à Hiroshima et à Nagasaki !
On se demandera aussi pourquoi le génocide programmé du Peuple palestinien par l'Etat hébreu - qui se poursuit depuis des dizaines d'années, allègrement ponctué d'opérations "raisins de la colère" et autres "plomb durci" - ne suscite pas non plus pareille fermeté !
On se demandera enfin pourquoi les musulmans albanais exterminateurs des malheureux Serbes du Kosovo, dont le martyre se poursuit jour après jour, ne sont pas l'objet d'une telle vindicte !
A moins, bien évidemment, que la personnalité des assassins et/ou des victimes ne constitue en soi une sorte d'excuse absolutoire !
Source cliquez ici
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Minute : 2 500 coups contre le Système... et toujours debout.
Minute n°2500 : chez votre marchand de journaux (cliquez ici)
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Chronique de la France asservie et résistante...
Chronique de Robert Spieler
publiée dans Rivarol
(n°2987 du 18 février 2011)
Frédéric Mitterrand : « L’arabe ne saurait être considéré comme une langue étrangère en France »
Telle est la pensée formulée par le Ministre de la Culture et de la Communication dans l'éditorial du catalogue officiel du salon Expolangues qui se tient du 2 au 5 février 2011 à Paris, avec pour invitée d'honneur, la langue arabe. Véronique Bouzou, professeur de français et auteur d’un livre qui a connu un grand succès, Ces profs qu’on assassine (cliquez ici), s’en indigne et pose la question, sur son blog, à Frédéric Mitterrand : le français sera-t-il bientôt, lui, considéré comme une langue étrangère en France ? Qu’écrit, en effet Mitterrand dans son éditorial ?
« L’arabe, c’est d’abord une éclatante figure de l’altérité, il répond exactement à la définition de ‘langue de France’ », et notre ministre amoureux des pays exotiques et de leurs jeunes pousses d’évoquer avec enthousiasme « la science arabe qui rayonnait sur l’Europe au Moyen Age » (une imbécillité à laquelle l’historien Sylvain Gouguenheim, dans son ouvrage Aristote au Mont Saint Michel, fit récemment un sort définitif). Comme tous les amoureux, Frédéric ne mesure pas les dithyrambes. Pensez : la richesse de la langue française est aussi due aux emprunts faits à la langue arabe : barda, bled, flouze, bézef, toubib et… goudron. Qu’il continue ainsi à nous les chauffer, et nous allons, comme dans les albums de Lucky Luke, l’enduire de goudron, le couvrir de plumes (un mot bien français, lui), et l’expédier de l’autre côté de la Méditerranée.
Le Crif convoque le président de la République et 25 (vingt cinq !) membres de son gouvernement à son dîner annuel.
Mercredi soir, Nicolas Sarkozy a été l'invité d'honneur du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). À l'occasion de cette manifestation tout à la fois politique et people, qui réunit près d'un millier de personnes dont 25 membres du gouvernement, venus chercher des « recommandations », enfin, plutôt des « ordres » auprès de l’officine, Richard Prasquier, son président, s'inquiète, dans une interview parue dans le Figaro, de la montée de l'islamisme en Europe. Et de la persistance d’un « antisémitisme de plus en plus jeune et violent ». Il a la solution : « Il n'existe qu'un seul rempart contre l'antisémitisme: la République, qui fait partager ses valeurs à toutes les convictions religieuses ». Donc, Marine Le Pen, qui tient les mêmes forts propos quant à la République, la République, et encore la République, pourrait devenir personna grata aux yeux du Crif ? Houlà ! Pas si vite ! « Je ne vois pas de différence entre la fille et le père, si ce n'est l'apparence ». Voilà qui dénote d’un puissant don d’observation ! Mais Prasquier a des fiches… « Je connais le passé des membres de son entourage » (tremblez !). Leurs méthodes reposent sur la dénonciation et la stigmatisation d'une population. Ce ne sont peut-être plus les Juifs, mais cela ne saurait me satisfaire. C'est une chose de s'opposer aux radicalismes, à l'islamisme qui progresse en Europe. Une autre de rejeter l'islam (se moque-t-il de nous ?) et de jeter le soupçon sur tous les musulmans. Le Crif prône à l'inverse le dialogue, la tolérance. » Le dialogue et la tolérance ! Ce Prasquier est d’un comique ! Demandons aux Palestiniens ce qu’ils pensent des capacités de dialogue et de tolérance dont font montre ses amis, en Israël.
Les nationalistes souhaitent « bon appétit » au Crif
Une chose en tout cas est certaine, les nationalistes ne sont pas invités au dîner du Crif. Mais les nationalistes, comme l’écrit Roland Hélie sur le site Synthèse nationale (cliquez là), c'est bien connu, sont des humanistes et ne sont pas rancuniers. Voilà pourquoi ils ont décidé de marquer à leur manière l'événement. En effet, depuis le précédent dîner du CRIF, l'an passé, il y a de la nouveauté. Et cette nouveauté, c'est la publication du nouveau livre d'Anne Kling, Le CRIF, un lobby au cœur de la République (aux éditions Mithra, BP 60291, 67008 Strasbourg cedex).
L'occasion était donc trop belle de rappeler aux Parisiens la réalité de ce qu'est le CRIF et sa responsabilité considérable dans l’affaiblissement des capacités de résistance de nos peuples, en leur proposant de lire le livre d'Anne Kling. Au cours de la nuit précédant le dîner, plusieurs milliers d'affiches ont été ainsi collées dans la capitale par les militants nationalistes. Ces affiches, qui reproduisent la couverture du livre d’Anne Kling, Un lobby au cœur de la République, suscitèrent l’indignation d’un passant qui se déclara juif. Comment, ce slogan, avec une étoile de David qui recouvre la France ? Une provocation ! Un militant lui répliqua : « Et les drapeaux israéliens dans les manifestations en France, ce n’est pas une provocation ? ».
Sarkozy, lors de son discours au Crif, n’a pas pu s’empêcher d’évoquer « les racines juives de la France ». Mais où a-t-il bien aller chercher une telle ineptie ? Nos racines sont gréco-romaines, celtes, germaniques et chrétiennes. Point barre.
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Vendredi prochain, retrouvez une nouvelle chronique de Robert Spieler dans Rivarol. Chez votre marchand de journaux...
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ON JUGERA D'ABORD LES JUGES...
Par Jean-Gilles Malliarakis
Il pleut manifestement, depuis quelque temps, sur le temple judiciaire. Plusieurs affaires graves s’accumulent. D’ordres disparates, elles convergent dans leur ensemble. Et elles accusent l'autorité, voire même la simple respectabilité du système. Singulièrement aussi, elles ont permis de mesurer le découplage troublant entre une opinion exaspérée, et une autorité judiciaire qui se comporte comme si elle se croyait elle-même de droit divin.
La magistrature syndiquée n'admet en effet d'être ni critiquée ni évaluée. Elle se croit sans doute parfaite. Entièrement formatée par une École Nationale dont les Français soupçonnent à peine l'existence, son idéologie socialisante l'amène pourtant à rendre d'étonnantes décisions. Rendues en théorie au nom du peuple français, elles n'en contredisent pas moins, dans la pratique, les aspirations profondes de la population.
Commençons par une première remarque, qui nous sépare du gouvernement et de l'UMP. Le 10 février 2011, Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes et maire de Nice intervenait sur France Info. En cette occasion il ne s'est pas privé de critiquer la mobilisation des magistrats protestant contre les déclarations du chef de l'État dans l’affaire Laëtitia. Or, ce défenseur du gouvernement semble être allé trop loin, lorsqu'il a prétendu rejeter complètement l’argument du "manque de moyens" :
“Vous pensez que Laëtitia aujourd’hui, fait-il mine de s'interroger, se pose la question si c’est par manque de moyens qu’elle n’est plus de ce monde… Je trouve cela inadmissible de la part de ces magistrats-là qui sont des magistrats issus de syndicats engagés… Ce n’est jamais la responsabilité de celui qui est en charge..."
Eh bien, hélas, oui, la pauvreté des ressources allouées aux fonctions régaliennes des tribunaux, des services de police et de l'armée, constitue bien l'un des causes, – mais non l'unique explication – de leurs défaillances. On ne peut le nier. Comme on ne peut esquiver non plus, au registre de l'insuffisance des moyens, la médiocrité, le déclin intellectuel et moral des personnes physiques, des hommes, et des femmes, chargés de rendre la justice et qui le font de moins en moins bien. Allons jusqu'au bout et osons accuser ici l'État Providence et les budgets de redistributions qui siphonnent les moyens de l'intervention légitime de la puissance publique. (1) Tant que l'on ne reviendra pas sur cette spirale destructrice on ne doit pas s'attendre à une réduction de l'insécurité. De ce point de vue, les belles promesses réformatrices de 2007 n'ont pas été tenues. Les seules gesticulations du pouvoir ne guériront pas, à cet égard, le scepticisme des Français.
Deuxième remarque :, M. Jacques Myard, député UMP des Yvelines dénonce, à juste titre, un scandale assez significatif de l'actuelle déliquescence:
"Les Français ont appris avec une totale stupéfaction, proteste-t-il, la décision du Tribunal correctionnel de Draguignan de suspendre son audience, sous prétexte qu'il siégeait depuis six heures, provoquant ainsi la remise en liberté de trois trafiquants de drogue." (2)
À la vérité, la plupart de nos concitoyens et co-contribuables ne l'ont pas "appris". Mais en toute sympathie nous devons relever par ailleurs que l'honorable parlementaire invoque, à propos de la justice, la notion de "service public" et la déontologie minimale qui s'y attache. Or, on ne peut pas, sans dénaturer le propos assimiler Thémis simplement à ce qu'on appelle un "service public". Ce troisième pilier de l'ordre constitutionnel dans le droit public, se revendique même volontiers de "la séparation des pouvoirs". Cette théorie héritée de Montesquieu, a été délibérément bafouée par le texte de la constitution de 1958. Le Titre VIII "de l’autorité judiciaire", après révisions (3), dispose encore l'actuel article 64 :
"Le Président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire.
Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature.
Une loi organique porte statut des magistrats.
Les magistrats du siège sont inamovibles."
Cette rédaction ambiguë demeure à mi-chemin. Il faudra bien un jour liquider le reliquat d'un texte initial de conception bonapartiste. Le régime de la Ve république n'a rien fait de bon depuis un demi-siècle où il s'est employé à brider le parlement et assujettir les magistrats.
Or, on doit bien mesurer la place de ceux-ci dans un vrai système de séparation des pouvoirs : ils se trouveraient moins encore dispensés de rendre des comptes à l'opinion.
Qu'ils dépendent du pouvoir exécutif ou du suffrage universel, comme aux États-Unis, les magistrats ne produisent pas un "service public" : ils exercent une autorité publique et ils doivent plus ou moins se conformer à la politique pénale désirée par la nation. De toute évidence le droit des victimes devra de plus en plus s'imposer à leur esprit faussement impartial.
S'étant eux-mêmes placés sur le terrain de la grève, les syndicats de magistrats ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes s'ils voient apparaître des anti-grèves. (4)
Troisième remarque : un parfum de corruption, inconnu en France jusqu'à une date récente, s'est installé ces derniers temps au gré de diverses affaires. Citons ainsi le tribunal d'Annecy où l'Express pouvait titrer : "Corruption: des magistrats sauvés par la prescription" (5). Autre réaction significative: certains en arrivent à qualifier la justice comme "zone de non-droit". (6)
L'affaire d'Outreau n'a donc absolument pas servi de leçon. Tout a recommencé comme avant.
Enfin abordons l'affaire Zemmour. Le scandale de la répression de la parole semble enfin découvert par les admirateurs de cet excellent polémiste que j'approuve souvent, mais dois-je le dire : pas toujours.
On doit protester d'une manière ou d'une autre. Voir dans cette affaire une novation relève de la dérision. Dès 1939, un décret-loi du 21 avril 1939 signé de Paul Marchandeau alors garde des sceaux radical-socialiste du gouvernement Daladier, modifiait dans un sens désormais restrictif la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881. Il entendait répondre aux nécessités de la situation internationale et faire échec à la propagande de Radio Stuttgart. Or après la guerre ce texte n'a pas été rapporté : il a été renforcé à partir de la loi Pleven de 1971, puis d'une série de lois dites "mémorielles", la loi Gayssot dépassant les autres en notoriété, sans qu'on n'accepte jamais d'en abroger aucune.
Ce qui importe en l'occurrence c'est le sentiment que la parole et les écrits soient désormais, – nous dirions quant à nous : de plus en plus, –soumis à une censure. Celle-ci semble complètement arbitraire en l'absence de diffamation : or, le jugement condamnant Éric Zemmour écarte le chef de diffamation. Tout cela se fonde sur une virtualité de sentiments que personne ne peut raisonnablement définir : qu'est-ce que la "haine" ? Et qui "incite" : le journaliste ou le délinquant ? La bureaucratie judiciaire devrait se demander si à son tour elle n'incite pas elle-même à un très fort rejet de son idéologie politiquement correcte.
Notes
1 - C'était le point essentiel que maladroitement sans doute nous avons essayé de souligner cf. L' Insolent du 27 juillet (cliquez ici) et du 10 février 2011 (cliquez là)
2 - Cf communiqué du 20 février
3 - dans le texte originel (cliquez ici)
4 - Signalons une manifestation lancée sur faceook (ici) de protestation qui se déroulera le 23 février à 14 heures devant le Palais de Justice de Paris
5 - cf. L'Express 21/01/2009 (cliquez là) :"Un chef d'entreprise a réussi à mettre au jour une affaire de corruption impliquant des magistrats dans les années 90. Ceux-ci auraient bénéficié de cadeaux offerts par les tribunaux de Haute-Savoie."
6 - cf. Réaction d'un lecteur du Nouvel Observateur (et là).
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mardi, 22 février 2011
Fabienne Keller : Rêveuse bourgeoisie...
Par Coclès
Fabienne Keller, ancienne maire de Strasbourg, et ci-devant sénateur UMP, entre avec fracas en campagne électorale en faisant un "rêve". Un rêve burlesque. Tout en couleur.
Une phase d'observation l'a d'abord menée des cités de Clichy-sous-Bois à celles de Roubaix et de Marseille à la rencontre des enfants de l'immigration, puis elle a consulté quelques "sociologues" assermentés.
Si le rêve est la réalisation d'un désir selon Freud, de tous ces pèlerinages est sortie une idée. Un manuel d'histoire franco-africain (cliquez ici) utilisé sur les deux rives de la Méditerranée. Une sorte de nouveau catéchisme "républicain", cosmopolite par ses auteurs, hybride et métissé dans ses intentions.
"Il est important, nous dit-elle, de mettre l'accent sur le travail de mémoire et la relation à la double culture (...) ils ne peuvent se référer à une culture qui n'est pas la leur, celle du pays de leurs parents (...) en même temps ils n'arrivent pas totalement à acquérir la culture du pays où ils sont nés, la France. Parce qu'on nie leur histoire personnelle et parce qu'on ne leur parle pas de leur passé..."
Avouant elle même le dénuement culturel de ces générations déracinées elle n'en célèbre pas moins, comme tout le monde, la richesse de la double culture. Fable dérisoire. Pieux mensonge que les élites répètent en boucle, refusant de s'avouer ce que tout enseignant finit par comprendre à ses dépens : ces nouveaux collégiens, pour nombre d'entre eux, refusent d'apprendre sous des prétextes divers emportés qu'ils sont par la culture concurrente, celle de la télévision, du portable et de l'internet, faite d'immédiateté et d'éphémère et de passion pour la thune vite acquise.
Le "manuel d'histoire franco-africain qui aborderait l'époque des colonies, les héroïques tirailleurs, la guerre d'Algérie, la décolonisation, les vagues d'immigration" risque bien de n'être qu'un compendium de tout le saint-frusquin victimaire avec comme chapitre phare ainsi que le souligne la sénatrice Keller, le méchant esclavagiste (tous les peuples ont pratiqué l'esclavage à commencer par les Arabes exemptés de contrition), l'abomination du colonialisme (qui n'a pas colonisé ?), la force noire servant de chair à canon (le taux de mortalité des unités coloniales durant la guerre de 14-18 est très inférieur à celles de l'infanterie autochtone). En résumé un nouvel exercice de morigénation de l'indigène européen. Le communautarisme parle désormais la langue de la République. Et madame Keller, ankylosée de sentimentalisme à vocation bienfaisante risque fort d'être son complice.
A-t-on, pour les intégrer, enseigné les enfants d'italiens par des cours spécifique sur le Risorgimento ? A-t-on amadoué les enfants d'espagnols en leur contant par le menu les grandeurs du Siècle d'Or ? Non, et pourtant leur assimilation n'a pas fait problème. Mais peut-être étaient-ils moins rétifs ?
Bref, comme le dit Robert Grossmann : "Leur apprendre qu'ils vivent un malaise parce qu'ils sont coupés du pays d'origine de leurs grands parents différerait à l'infini leur intégration à la France". Le thème du "malaise" est d'ailleurs une vache sacrée de la sociologie de l'immigration. Il convient d'y souscrire pour être autorisé à parler. En fait de malaise il y a tout bonnement un rejet de l'autorité, que de nombreuses associations sont rémunérées pour lui trouver de bonnes raisons. Hélas, la réalité est plus confondante et met à mal la vulgate.
Ainsi le Haut Comité à l'Intégration a remis le 28 janvier dernier son rapport au premier ministre. Qu'y lit-on ? Qu'il n'est pas rare que dès l'école primaire, des parties du programme soient tout simplement refusées. Alors que le programme d'histoire en CM1 prévoit expressément "les Gaulois, la romanisation de la Gaule et la christianisation du monde gallo-romain", au même titre que l'étude "des conflits et échanges en Méditerranée au Moyen Âge : les croisades, la découverte d'une autre civilisation, l'islam", des enseignants se voient systématiquement opposer un refus de parents musulmans à l'étude, par leurs enfants, de la christianisation. Les problèmes rencontrés par les professeurs au collège sont bien pires montrant que l'école républicaine, dernier rempart à la communautarisation de la société, ne parvient plus, dans de nombreuses cités, à jouer son rôle. Elle se heurte, disons les choses, à un refus qui prend la forme d'un "rejet de la culture et des valeurs de la République française".
Quel sera le contenu du manuel prônée par madame Keller ?
Elle dit son intention de le créer avec la participation de l'ensemble des pays concernés. Dans ce cas, il y a fort à parier que l'anachronisme des jugements moraux y côtoiera le plus flatteur des portraits africains. On en fait jamais assez dans la flagornerie et la courbette. Les historiens des nouveaux États ont le nationalisme sourcilleux à la différence des européens qui admettent bien volontiers leurs torts et poussent loin leur abnégation. Notre relativisme flirte souvent, il faut bien le reconnaître, avec un ethno-masochisme maladif. Quant à la réconciliation attendue, que faut-il en attendre ?
Il faudra s'entendre, par exemple, avec les algériens qui répètent depuis l'indépendance qu'ils furent victimes d'un "génocide", alors que nos meilleurs historiens s'accordent sur un chiffre de décès quatre fois moins élevé. Faudra-il laisser dans l'ombre les 17 millions de noirs déportés par la traite arabe ? Faudra-t-il expliquer que la totalité d'entre eux subissait une castration qui en tuait trois sur quatre, raison pour laquelle il n'y a pas de noirs dans le monde arabo-musulman alors qu'en Amérique du nord, aux Antilles, en Amérique latine ils atteignent aujourd'hui plus de cent millions. L'histoire dans bon nombre de ces pays n'a pas abandonné son statut d'auxiliaire de la propagande d'État et le rabibochage espéré risque de n'aboutir qu'à des querelles sans fin qui nous vaudront l'accusation de néo-colonialistes.
Cette niaiserie citoyenne en forme de parodie multiculturelle a bien peu à voir avec le manuel franco-allemand qui, soit disant, l'inspire (cliquez ici). Car il est bâti, lui, sur une conception commune des règles de l'historiographie.
Cet "accommodement raisonnable" sera bien sûr pris pour une faiblesse supplémentaire et encouragera les victimaires à de nouvelles surenchères. La CDU allemande dont madame Keller prétend parfois s'inspirer, a elle-même reconnu l'échec du multi-culti. Il en va de même aux Pays-Bas et dernièrement au Royaume Uni qui fut un phare en ce domaine. La France innoverait donc en s'accrochant à un multiculturalisme, qui a fait partout en Europe la preuve de son échec.
Outre la stupidité ou la candeur, un tel fourvoiement peut s'expliquer par les chausse-trappes que tend la doxa à qui fait mine de penser en demeurant dans les clous. En proie aux réquisitions de l'idéologie dominante l'humanisme de Fabienne Keller ignore la différence entre "civilisation de l'universel" et "civilisation universelle". Si la première a été conceptualisée par l'Europe à travers notamment la notion d'objectivité qui l'a conduite à décentrer le regard qu'elle portait sur elle même et sur les autres, elle débouche sur une aporie majeure : l'Europe est la seule à avoir voulu penser l'universel. Mais l'universel quand il n'est pas le simple masque d'un ethnocentrisme inconscient, est aussi ce qui la menace de ne plus savoir ce qu'elle est, de n'avoir plus d'identité propre. De cette impasse il est possible de s'extraire en soulignant que "civilisation de l'universel" et "civilisation universelle" ne sont pas synonymes. Selon l'adage souvent cité, l'universel, dans le meilleur sens du terme, c'est "le local moins les murs".
Que les innombrables idiots utiles mélangent ces deux notions, rien que de plus normal. C'est dans l'ère du temps qui veut que l'enseignement de l'ignorance débouche fatalement sur la production en série de nouveaux ilotes. C'est ce qui fait que l'Europe se trouve assignée à l'ignorance de soi et à la repentance pour ce dont elle est encore autorisée à se souvenir, tandis que la religion des droits de l'homme universalise l'idée du Même.
Un humanisme sans horizon s'est ainsi posé en juge de l'histoire, posant l'indistinction en idéal rédempteur, et faisant à tout moment le procès de l'appartenance qui singularise. Comme le dit Finkielkraut, "cela signifiait que, pour ne plus exclure qui que ce soit, l'Europe devait se défaire d'elle même, se désoriginer, ne garder de son héritage que l'universalité des droits de l'homme (...) Nous ne sommes rien, c'est la condition préalable pour que nous ne soyons fermés à rien ni à personne" (Débat avec Paul Thibaud dans le Monde des 11-12 novembre 2007).
"Vacuité substantielle, tolérance radicale" comme dit le sociologue Ulrich Beck, alors que c'est au contraire le sentiment du vide qui rend allergique à tout.. La France et l'Europe ne peuvent en effet être accueillantes aux autres que pour autant qu'elles sont consciente de leurs cultures et de leur modèle civilisationnel singulier. Comme l'écrit Slavoj Zizek "si la défense de l'héritage européen se limite à la défense de la tradition démocratique européenne, la bataille est perdue d'avance" (Slavoj Zizek, "Que veut l'Europe ? Réflexion sur une nécessaire réappropriation", Climats, 2005).
Humanisme républicain, humanisme rhénan : même néant.
Dans l'émission de Hubert Huertas ("En toute franchise", le 13 janvier sur France-Culture) madame Keller s'indigne, au nom de son "humanisme", de la quote-part demandée aux clandestins pour éponger le déficit abyssal de l'AME (que financent les contribuables français dont on réduit les remboursements), elle s'indigne pareillement du discours de Nicolas Sarkozy à Grenoble. On se souvient que sous le coup d'une émotion feinte, mais dont il attendait des retombées dans les sondages, le président avait annoncé sa décision d'expulser quelques centaines de Roms roumains et de déchoir de leur nationalité française une poignée de criminels d'origine étrangère, décisions postiches que l'on eut bien soin d'annuler depuis.
Porter en bandoulière son "humanisme républicain" selon l'habituelle formule langue de bois, c'est bien, mais qu'est ce que ça veut dire ? Cette formule cacochyme ne nous dit pas de quel humanisme il s'agit, pour quelle République ? Le vague rhétorique ressemble ici à un écran de fumée.
Par exemple, du temps où elle exerçait de hautes responsabilités dans la banque (années 90), on ne se souvient pas que madame Keller se soit indignée de la dérégulation massive et de la prise de pouvoir par l'industrie financière qui devait précipiter l'Occident dans le mur et réduire des millions d'hommes et de femmes à la précarité et au chômage. Là pourtant, son "humanisme rhénan" aurait trouvé son utlité.
Ses indignations, comme celles de Stéphane Hessel, dispensent ceux qui les formulent de s'interroger sur leur position grisante d'infaillibilité morale, et donc sur le sens de la démocratie dont la condition se trouve dans la reconnaissance par l'individu de sa faillibilité. Or madame Keller qui a laissé le souvenir de son autoritarisme et de son manque de concertation lorsqu'elle était à la tête de la ville ne semble pas prête à renoncer à ses travers. C'est dommage quand on prétend se relancer dans la course à la mairie.
NDLR SN : Lire aussi sur ce sujet : cliquez là
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lundi, 21 février 2011
ERNST VON SALOMON, MEMORIALISTE DE LA REVOLUTION CONSERVATRICE ALLEMANDE…
Par Francis Bergeron
Article publié dans le dossier consacré à la Révolution conservatrice allemande du numéro 21 (janvier février 2011) de la revue Synthèse nationale.
Assez récemment, les éditions Bartillat ont eu l’excellente idée de rééditer Ernst von Salomon, auteur culte, certes, mais seulement pour un petit nombre d’adeptes. Et ses livres majeurs n’étaient plus disponibles depuis plusieurs années. Jean Mabire notait, dans son Que lire ? de 1996, pour le regretter, que « la mort d’Ernst von Salomon, en 1972 n’avait « pas fait grand bruit, et, aujourd’hui, on parle fort peu de cet écrivain singulier ».
Et bien parlons-en, précisément dans ce numéro de Synthèse nationale, car l’auteur des Réprouvés est certainement, avec Ernst Jünger, l’écrivain qui a le mieux raconté la révolution conservatrice allemande. Car il en a été aussi un acteur majeur.
La famille von Salomon descendait semble-t-il de protestants français ayant émigré au moment des guerres de religion. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes que de constater que cet ancien cadet se voulait l’héritier des chevaliers teutoniques. Quant à son nationalisme, il est avant tout prussien.
Né en 1902 à Kiel, le grand port de guerre allemand, von Salomon s’engage dans une école militaire, - ces fameux cadets -, alors même que la guerre vient de s’achever sur l’humiliation de la défaite de 1918, et que le pays sombre dans la révolution et la guerre civile. Il participe aux aventures politico-militaires des corps francs, reçoit le baptême du feu à Berlin et combat les spartakistes (bolcheviques). Il est de tous les complots : depuis le putsch de Kapp (1920) jusqu’à l’assassinat du ministre Rathenau (1922). « Nous voulions liquider tout ce qu’il y avait en Allemagne comme politiciens favorables à la politique « réaliste », avouera-t-il, peu avant sa mort, en 1972, dans un long entretien télévisé. Nous voulions les tuer les uns après les autres, jusqu’à ce que le peuple se réveille ».
A la suite de ce dernier attentat, Von Salomon est arrêté, et condamné à cinq années de forteresse, et c’est en prison qu’il va écrire Les Réprouvés, publié en Allemagne en 1930, et en France l’année suivante. C’est un livre militant, ardent, qui traduit une pensée aristocratique, médiévale. Von Salomon n’est pas un doctrinaire, et pour lui, l’action et la volonté se justifient en soi. « La patrie brûlait sourdement dans quelques cerveaux hardis ». Cette phrase, on la trouve dans Les Réprouvés. Elle fut reprise bien des fois, aussi bien par les jeunes fascistes français d’avant-guerre et de l’Occupation, que par de jeunes résistants, ou encore par les activistes de l’OAS. Et von Salomon devint le maître à vivre (plus que le maître à penser) de beaucoup d’intellectuels qui se rêvaient hommes d’action. A commencer par Drieu la Rochelle.
Une grande partie du récit des Réprouvés est consacrée à la préparation du meurtre de Rathenau. Et comme le note Jean Mabire, le livre semble prôner « l’action pour l’action, dans une optique de violence et de pureté qui se soucie peu des préoccupations doctrinales ».
A peine libéré, von Salomon se rue à nouveau dans l’action. Il est une nouvelle fois condamné à trois ans de prison, après une violente bagarre. Libéré, il se lie avec Ernst Jünger et les cercles politico-littéraires de la révolution conservatrice. Mais ils entend rester d’abord un activiste, et le voici compromis dans la révolte armée des paysans du Schleswig-Holstein contre le pouvoir central. Von Salomon dirige leur journal, et on le soupçonne d’avoir participé à une série d’attentats à la bombe. A cette époque (1929), rappelle le journaliste Jean-Pierre Bonicco, qui a postfacé la réédition des Cadets, les quatre fils von Salomon sont tous en prison en raison de leurs engagements extrémistes, parfois opposés, d’ailleurs.
Le roman La Ville parait en 1932 (en 1933 en France). C’est le portrait d’un agitateur vagabondant dans le radicalisme absolu, c’est encore une sorte d’autobiographie, autour de ses engagements « paysans ».
Puis sont publiés Les Cadets (1933), dont la traduction française ne paraitra, pour la première fois, que vingt années plus tard, récit à la première personne de son intégration à l’école des Cadets royaux, texte essentiel : « C’est ici que tout a commencé. Ici s’est forgée sa formidable capacité de résister aux pouvoirs établis… Ici, il a découvert ses affinités électives avec le prussianisme considéré non pas comme un système, un ordre substitué à d’autres, mais bien comme « le système, l’ordre sans appel possible » (François Nourissier, La Nouvelle NRF, mai 1953).
Curieusement l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, le 30 janvier 1933, ne remplit pas von Salomon de joie. C’est pourtant bien l’écrasement du Rote Front et l’avènement d’un régime à la fois socialiste et nationaliste, que l’on pourrait penser assez proche des idéaux de la révolution conservatrice. Mais von Salomon a commencé à perdre sa fibre militante. Peut-être après la nuit des longs couteaux, où furent assassinés tant de ses anciens camarades des Freikorps. Ou parce que sa compagne était d’origine juive. Ou plus simplement parce que, pour lui, comme pour tous les vrais révolutionnaires de droite, « c’est dans l’échec seul que la liberté vit », selon la formule du polémiste Philippe Murray. J’aurais tendance à privilégier cette dernière hypothèse.
Pendant l’Occupation, il voyage, en France, notamment, mais ne participe pas au culte national-socialiste, pas plus qu’au complot contre Hitler. Néanmoins il est interné par les Américains, en 1945, qui l’ont classé big nazi. Cet internement de dix-huit mois (son quatrième emprisonnement, en fait) va être l’occasion, une fois de plus, pour lui, d’écrire un nouveau chef d’œuvre : Le Questionnaire. Dans cet énorme livre (800 pages dans la version allemande, 650 pages dans la traduction française de Gallimard), von Salomon subvertit le « questionnaire de dénazification » en 131 questions qui lui a été soumis, et le transforme en un formidable pamphlet consacré aux cinquante dernières années de l’histoire de l’Allemagne. Le livre est un grand succès, de part et d’autre de la frontière (publié en 1951 en Allemagne, et en 1953 en France).
Mort en 1972, von Salomon n’a pas connu la chute du mur de Berlin, la fin du communisme, la réunification de l’Allemagne. Ses dernières années, il les avait passées, tranquillement, dans une maison au toit de chaume près de Hambourg. François Brigneau et Dominique Venner le rencontrèrent l’un et l’autre peu avant sa mort. Ils avaient cherché en vain dans « ce visage replet » les traits du jeune aventurier terroriste qu’il avait été. Mais c’est dans ses livres qu’ils sont gravés, et à jamais.
Les Réprouvés, La Ville, Les Cadets et Le Questionnaire constituent donc l’essentiel de l’œuvre de von Salomon. Commencez par Les Cadets (1), puis reprenez l’ordre chronologique de parution. Vous reconstituerez alors l’autobiographie de notre aventurier, une autobiographie transcendée par ce sens de la rébellion absolue qui fascina tant un Drieu la Rochelle ou un Roger Stéphane.
Note
1 - Les Cadets, par Ernst von Salomon, postface de Jean-Pierre Bonicco, Bartillat, 2008.
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Un dossier complêt consacré à l'histoire de la Révolution conservatrice allemande réalisé par David Veysseyre : cliquez ici
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Editorial de Bernard Lugan dans l'Afrique réelle n°14...
Par Bernard Lugan
L'Afrique réelle (cliquez ici)
Le 5 janvier 2011, interrogé par Robert Ménard sur Itélé (la vidéo est visible sur mon blog - cliquez là), j’avais expliqué en quoi la position de Laurent Gbagbo était forte et comment, arcbouté sur la Côte d’Ivoire « utile », sa stratégie était de gagner du temps afin de mettre en évidence l’impuissance d’Alassane Ouattara. Contrairement à ce qui était alors affirmé par les « spécialistes » et les correspondants « sur place », j’avais également dit que Laurent Gbagbo n’était pas isolé et qu’il disposait de soutiens, tant en Afrique qu’ailleurs dans le monde. Dans ce numéro de l’Afrique Réelle nous revenons sur sa stratégie et sur celle de l’ONU dont le but est l’assèchement financier de son régime.
Le 16 janvier 2011, soit dix jours avant le début des évènements égyptiens, dans un communiqué consacré à la situation en Tunisie, j’écrivais : « Le prochain pays qui basculera sera l’Egypte (…) ». Or, si l’Egypte a été bousculée, elle n’a pas - encore ? - basculé car l’armée, au pouvoir depuis 1952 à travers Neguib, Nasser, Sadate et Moubarak demeure aux commandes. Dans la tradition historique égyptienne un « mamelouk » a donc remplacé un autre « mamelouk ».
Cependant, tout ne fait que commencercar la pression de la rue sert de paravent aux Frères musulmans et parce que l’armée est loin d’être monolithique.
Cette dernière est en effet composée de conscrits et de soldats de métier dont les préoccupations sont très différentes.
Quant au corps des officiers, il est divisé en trois courants aux forces largement inconnues : les officiers formés aux Etats- Unis et « théoriquement » garants de la paix avec Israël, les partisans d’une république islamiste et les nationalistes.
Comment vont-ils se positionner ? Là est la grande inconnue.
Les évènements de Tunisie et d’Egypte ont mis en évidence la double tare du journalisme français qui est le non recul par rapport à l’évènement et l’engagement partisan, les journalistes s’étant, sans la moindre distanciation, faits les porte voix des manifestants.
A ce sujet une distinction particulière revient à Catherine Coroller « envoyée spéciale » du journal Libération qui a intitulé son article en date du 7 février 2011 : « Comment les années Ben Ali ont pénalisé l’économie de la Tunisie ». Or, s’il est possible de considérer que le régime Ben Ali était autoritaire ou même dictatorial, on peut débattre de ce dernier point, il est en revanche insolite de lui reprocher d’avoir économiquement « pénalisé » la Tunisie. Je n’en veux pour preuve que le Rapport économique sur l’Afrique 2010 édité par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union Africaine (voir la pièce jointe à cet envoi).
En ces temps d’emballements et de vapeurs démocratiques, méditons cette phrase prononcée le dimanche 30 janvier 2011 par Theodoro Obiang Nguema, le nouveau président de l’UA (Union africaine), lors de son discours de prise de fonction : « Les concepts de démocratie, des droits de l’homme, de bonne gouvernance, ne sont pas nouveaux pour l’Afrique, mais il convient plutôt de les adapter à la culture africaine ».
Le président équato-guinéen donne en quelques mots une leçon de d’ethnorelativisme à ces activistes de l’ingérence démocratique qui ont fait tant de mal à l’Afrique sud-saharienne. Plus encore, il enterre définitivement le diktat démocratique décrété à La Baule le 20 juin 1990 par François Mitterrand.
Qui osera contester la position de l’un des principaux producteurs d’or noir du continent au moment où les nuages s’amoncellent sur le pétrole arabe ?
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Jeudi prochain, au Local :
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dimanche, 20 février 2011
Afghanistan : Sarközy fait tuer un 54e soldat français !
Par Yves Darchicourt
Un chasseur alpin tué, un caporal du 132e bataillon cynophile gravement blessé, un caporal-chef du 7e BCA plus légèrement touché... c'est le bilan d'une attaque de la résistance afghane effectuée samedi dernier sur une colonne de la Force Internationale mandatée par l'ONU et où, hélas, la France est engagée.
On ne se lassera pas de répéter que cette intervention n'a pour but que de maintenir à bout de bras le gouvernement aussi fantôche que corrompu de Karzaï pour le plus grand intérêt des pétroliers américains et la sécurité de l'Etat hébreu. L'alignement inconditionnel de Sarközy sur les Etats-Unis d'Amérique a déjà provoqué la mort de 54 soldats français. Et combien de militaires issus de nos Provinces mutilés ou psychologiquement marqués à vie ?
Pendant que nos soldats souffrent et meurent sur contreforts de l'Asie Centrale - pour imposer la "démocratie" made in USA aux autochtones qui s'en fichent royalement ou soit disant pour lutter contre une "barbarie" islamique à la sauce taliban - la France sarközienne se prépara à accueillir, aussi hypocritement qu'au cas par cas, des milliers de "réfugiés" mahométans tunisiens via l'Italie... en attendant la masse de ceux qui ne manqueront pas de fuir l'Algérie, le Maroc ou la Lybie comme on peut le craindre en fonction des évènements actuels. Qui peut assurer que des agitateurs ou des agents dormants islamistes ne vont pas s'y infiltrer en nombre, assurés de se noyer anonymement dans certaine population chez elle chez nous ?
C'est en France, dans nos quartiers dits sensibles (où l'on sait bien que circulent des milliers d'armes de guerre) et tout au long de nos côtes et de nos lignes frontières-passoires que l'on a besoin de nos soldats... pas en Afghanistan ! Rapatrions nos soldats !
Source cliquez ici
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Ce soir, sur RBN Méridien zéro :
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samedi, 19 février 2011
Avignon : MORT APRES AVOIR MANGE AU QUICK !
En janvier un jeune homme est mort après avoir dîner avec son père chez Quick. L’enquête qui a duré plusieurs semaines a établi que la mort de l'adolescent était bien liée à ce repas. Une information contre X a été ouverte pour homicide involontaire. L'enquête fait état de plusieurs manquements très graves aux régles d’hygiène. Grâce à l'autopsie de la jeune victime, les spécialistes ont pû mettre en avant la présence de staphylocoqies dorés dans le liquide gastrique de l'adolescent. Cinq personnes employées par ce restaurant portaient elles aussi des traces de présence de staphylocoqques dorées. Par décision préfectorale, le restaurant Quick d'Avignon avait fermé ses portes le 22 janvier.
Source L' Est républicain
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vendredi, 18 février 2011
Faisons lever une moisson d’espérance aux couleurs du nationalisme français et européen…
Voici le texte de l'intervention de Jean-Claude Rolinat, écrivain, élu local et membre du Bureau national de la Nouvelle Droite Populaire, prononcé le samedi 12 février lors de la réunion publique de Synthèse nationale à Paris :
Chers amis, bonjour,
C’est à moi qu’il échoit le redoutable honneur d’ouvrir le bal si je puis dire, et je vais tâcher d’être à la hauteur de cette circonstance et de réveiller celles ou ceux qui pourraient succomber à une torpeur digestive…
Le délégué général de la NDP, Robert Spieler a, à juste titre, déclaré au micro de Radio Courtoisie le mercredi 2 courant, que les questions sociétales ne pourraient être, ne sauraient être, si j’ai bien compris, un préalable à l’union des nationalistes et nationaux. Il devait probablement faire allusion à des questions aussi sensibles que l’avortement ou l’euthanasie par exemple. Il a bien raison. Nos aspirations spirituelles, nos croyances religieuses, nos convictions intellectuelles, peuvent être différentes et ne doivent pas blesser notre voisin. Il serait toujours temps si nous étions au seuil du pouvoir, de peaufiner un programme. Alors, si la religion ou la métaphysique ne peuvent être un préalable pour avancer, il n’en est pas moins vrai que la morale classique devrait être à la base de la vie organisée en société. Pour ma part, la société décadente dans laquelle nous sommes immergés me donne des boutons.
Premier exemple, le mariage homosexuel. Le simple fait que ce sujet emblématique puisse être abordé dans l’actualité du quotidien est un signe de fort recul de notre civilisation. La loi naturelle pour renouveler et perpétuer la vie passe d’évidence et de façon incontournable par l’union d’un homme et d’une femme. Tout le reste n’est que bla-bla écolo-gaucho-bobo, qui est sûrement apprécié dans le quartier du Marais mais pas au fin fond de nos campagnes traditionnelles. Décadence disais-je. C’est la marque, hélas, de notre temps.
Décadence dans le monde de l’éducation que la vague soixante-huitarde semble avoir irrémédiablement pollué : « Il est interdit d’interdire » disaient-ils en 1968. Enfants agressés et rackettés, professeurs battus, échecs scolaires à tous les niveaux, avancée spectaculaire de l’illettrisme. Il est loin le temps où la France de Joachim Du Bellay était « la mère des arts, des armes et des lois ».
Décadence dans la sécurité des biens et des personnes et spectaculaire recul de la répression. La peine de mort, clé de voûte de notre système judiciaire qui présentait au moins l’avantage d’éradiquer définitivement les « bêtes » malfaisantes, n’existe plus. Et Badinter et sa clique n’ont même pas eu le courage de lui substituer une peine de prison à vie ! Anne Lorraine Schmit et la jeune Laetitia, seraient encore en vie si les abolitionnistes, tout imprégnés des malfaisantes valeurs rousseauistes, n’avaient imposé leurs vues contrairement à la volonté d’une majorité de notre peuple à l’époque du vote de l’abolition.
Décadence dans le quotidien. Les gens ne se parlent plus. Un regard de travers suffit à provoquer l’agression. Dans les villes, dans les immeubles, les locataires peuvent totalement ignorer ce qui se passe derrière leurs murs alors qu’ils seront assaillis d’images télévisuelles se lamentant sur telle ou telle catastrophe se produisant à 10 000 miles de leur domicile. Heureusement, il subsiste encore une solidarité villageoise qui risque, elle aussi, d’être polluée par la politique de la ville et l’inepte loi SRU. Je m’explique. L’élu local rural que je suis a pu mesurer en dix ans l’avancée qui semble inexorable, d’un phénomène que j’appelle IC3S : Immigration, Colonisation, Submersion, Soumission, puis Substitution de population. Cette politique qui conduit à désengorger les concentrations urbaines, c’est le cancer et ses métastases. Dans un village voisin du mien de moins de 100 habitants, trois maisons logent trois familles allogènes. Sous les déferlantes vagues migratoires incontrôlées depuis près de quarante ans, le décor de nos rues change, la peur s’installe progressivement et, le soir venu, un couvre-feu de fait s’instaure. Il faut du courage à Mr Dupont pour sortir promener son chien et aux policiers de la BAC pour affronter les gangs. Ne me demandez pas d’où ils viennent. J’ai déjà donné à la justice ! Questionnez plutôt le journaliste Zemmour. Ce que je puis dire, c’est qu’ils ne sont ni Inuits, ni Lapons, ni Papous, ni Cheyennes, encore moins Patagons ! À cette immigration non maîtrisée hélas, qui nous prive du choix d’éléments de valeur, - plus de 200 000 entrées en 2010 grâce, en partie, à l’inepte regroupement familial initié par ces deux irresponsables que sont Valéry Giscard d’Estaing et Chirac, qui siègent au « gagatorium constitutionnel » -, nous devons la naissance de problèmes récurrents dans nos hôpitaux et dans nos écoles. Médecins comme infirmiers rasent les murs dans les cités qualifiées par euphémisme de « quartiers difficiles » ou de « zones de non-droit ». Pompiers et policiers sont caillassés quand ils ne sont pas purement et simplement tirés comme des lapins. Croyez-moi, de tels événements aux Etats-Unis ou en Russie ou dans certains pays bien en cours chez les tiers-mondistes, ne dureraient pas plus longtemps qu’une chansonnette poussive de Carla Bruni !
Décadence démographique aussi, en dépit des mensonges véhiculés avec complaisance par les médias, et là c’est le plus grave car cette question conditionne d’une façon irréversible notre avenir, notre avenir de Français de souche et assimilés, dans une Europe… européenne ! L’INSEE comme l’INED, ces machins d’état spécialisés dans la statistique nous annoncent triomphalement, relayés par les médias aux ordres, 830 000 naissances en 2010, soit plus de 2,01 enfants par femme si je puis dire, du jamais vu depuis 35 ans. Mais ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. Il faut tenir compte de la fécondité des femmes étrangères, celles issues de l’immigration et comparer aussi l’indice synthétique de fécondité de la métropole avec les DOM-TOM. La première maternité « française » n’est-elle pas située à Mayotte ?
Selon Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’INED, un chercheur qui a trouvé et qui a claqué la porte du haut Conseil à l’intégration, ceci expliquant cela, en 2005 37% des jeunes de moins de 20 ans en Ile-de-France étaient d’origine étrangère ou étrangers pour 18,1% pour la France métropolitaine. À comparer toutefois avec les 40% de bambins étrangers fréquentant les écoles d’Oslo ! Mais si les Vikings veulent se suicider cela nous console d’autant moins que, cerise sur le gâteau, selon l’institut d’études Pew Forum on Religion and Public Life, - excuse-me ! -, la population musulmane mondiale va augmenter pour constituer en 2030 26,4% des 8,3 milliards d’habitants de la planète et 10,3% en France contre 7,5% aujourd’hui, chiffres à prendre encore avec prudence, car ces estimations sont des estimations « basses »et un peu datées. Pour l’Europe des 27, cet institut prévoit que le nombre de mahométans passera en 20 ans de 44 millions à 58. Il y a de l’avenir pour la profession d’Imam et Pôle Emploi pourrait, demain, en proposer aux chômeurs !
Autre marque de la décadence, la soumission, l’esprit de dhimmitude, de repentance, de compassion larmoyante. Si les contemporains de Charles Martel ou du Cid Compeador voyaient où en sont arrivés leurs descendants, ils seraient atterrés. Pour d’hypothétiques ventes de TGV clés en main aux Etats de Floride et de Californie, le PDG de la SNCF s’est couché dans la repentance, reconnaissant la responsabilité des Chemins de Fer français dans l’ignoble déportation, oubliant au passage que la France, par la faute d’une 3ème République déjà couchée et décadente, fut pendant quatre ans sous la botte des Nazis et que nombre de cheminots ont payé de leur vie des actes de sabotage des convois de l’occupant. LA – MEN – TA – BLE ! Lamentable aussi cet escamotage de Céline par le Franco-Tunisien Frédéric Mitterrand, ministre de la Cul-ture ou l’interdiction de la réunion publique de Stéphane Hessel, atypique il est vrai, car juif pro-palestinien, qui démontre, s’il était nécessaire, que le pouvoir courbe l’échine devant certains groupes de pression qui ne représentent même pas la majorité de leur communauté, tant s’en faut.
Autre inacceptable soumission, la politique de la carpette envers l’Algérie bouteflikesque. Voilà un Etat qui, sans la France, n’existerait même pas, - le Sahara n’a jamais été « algérien » -, qui se permet par la voix de ses dirigeants ayant les crimes du FLN pour tout héritage, de nous adresser des remontrances pour notre passé colonial. Comble de l’ironie, son Président, l’autre nain, vient se faire soigner en France, toute honte bue.
Autre honte, le financement à hauteur de 60% du film du Franco-Algérien Bouchareb « Hors-la-loi », un crachat sur l’histoire contemporaine de la France, qui plus est sélectionné pour les Oscars ! Ce terme de Franco-Algérien m’amène à dénoncer un autre aspect de notre décadence, la double nationalité, une nationalité française bradée comme la Légion d’honneur, qui deviennent des légions d’horreur attribuées aux derniers des saltimbanques ou gratte-guitare bien en cour. Notre talentueux compatriote Charles Aznavour est résident français en Suisse où il est également ambassadeur d’Arménie à Berne, Eva Joly Norvégienne de naissance est candidate putative à la présidence française, Rama Yade, déléguée de la France à l’UNESCO, ancien ministre de je ne sais quoi, est née à Dakar, Sénégal, et n’est venue chez nous qu’à l’âge de 10 ans, le fils Klarsfeld a fait son service militaire en Israël et a été candidat de l’UMP à Paris. À l’occasion du débarquement de Ben Ali (Baba) et de ses 40 voleurs, - je ne pouvais pas m’empêcher de la faire, celle-là -, on apprend que Frédéric Mitterrand est aussi Tunisien… Quant au soldat Guilad Shalit détenu dans les geôles du Hamas ou du Hezbollah, je ne sais plus, son sort concerne l’Etat d’Israël et non la France. On ne peut pas être de Rome et de Florence, de Sparte et d’Athènes. À propos d’Italie justement, une confidence, un témoignage. J’ai une cousine mariée à un Romain qui vote Berlusconi à Rome et Sarkozy en France. Vous trouvez cela normal ? Moi, non. Alors, non à la double allégeance, cette braderie de notre nationalité est une autre forme de décadence.
Ce sujet me permet de glisser vers un autre aspect de ces reculs tous azimuts, la politique étrangère. Le monde a changé. Le mur est tombé et avec lui l’inepte partage de Yalta. Avec une Russie débarrassée du communisme, l’Otan dans sa forme actuelle n’a plus de raison d’être. S’il est bon que les armées occidentales et européennes manœuvrent ensemble et standardisent leurs armements, la soumission des intérêts français et européens aux exigences géostratégiques américaines est un non-sens : pire qu’un crime, une faute. La France doit redevenir la France, réconciliée avec elle-même, débarrassée des querelles du passé entre Jacobins et Girondins notamment. La NDP croit que l’architecture nouvelle doit s’articuler sur trois niveaux : la petite patrie, sa région, je préfère pour ma part le terme plus traditionnel et plus enraciné de province, la nation française, puis la plus grande patrie européenne que nous partageons avec les peuples frères. Alors je sais bien, pas d’angélisme, il y a des pesanteurs et des réalités encore incontournables. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons lancé notre campagne pour la sécession d’avec l’Europe de Bruxelles, cette nouvelle URSS sans goulag, cet invraisemblable échafaudage qui ne repose que sur du vide, une architecture politique désincarnée, irréelle, qui a mis la charrue avant les bœufs. Quelques exemples. Comment faire l’union monétaire avant d’avoir harmonisé les politiques fiscales et sociales des 27 ? D’ailleurs, pourquoi avoir élargi ce qui était la C-E-E-, les « six », avant d’avoir approfondi l’union de l’Europe carolingienne ? Les pays baltes, la Hongrie, la Pologne, n’étaient pas à niveau, encore moins la Bulgarie et la Roumanie. Il aurait fallu faire des sas, des écluses, permettant à ces états, avec le temps, d’être compatibles avec les critères de l’UE. Et que dire de l’Espace Schengen qui est, tous ceux qui voyagent peuvent en être témoins, une vraie passoire ! On cherche des poux dans la tête de la Grèce qui veut édifier un mur pour ralentir le flux d’illégaux sur sa frontière avec la Turquie alors que, dans le même temps, on ferme les yeux sur le mur qui ceinture et emprisonne les enclaves palestiniennes, même si, dans ce cas précis, c’est évidemment pour stopper les attentats terroristes. Un peu de cohérence Messieurs et Dames de l’Eurocratie bruxelloise !
Mais que peut-on attendre de bon d’une commission de 27 membres payés 20 000 euros par mois, de quelques 700 députés et le pouce, eux aussi grassement rémunérés, de tribunaux supranationaux, de commissions, de comités Théodule, de machins divers et autres zinzins pour placer les copains ? Rien. C’est pourquoi nous souhaitons, en tant qu’Européens convaincus, l’éradication de l’Union européenne telle qu’elle est structurée aujourd’hui et l’édification d’une Europe des peuples, concentrée sur les instruments essentiels de la puissance : la monnaie, l’énergie, la défense au service d’une diplomatie offensive sur tous les théâtres où nos intérêts seraient engagés, et non pas une bureaucratie qui détermine le rayon de courbure des concombre ou le calibre standardisé des pêches, des tomates ou, que sais-je encore, des abricots… Nous voulons, nous, une Europe de la puissance, fière de son passé et maîtrisant en toute indépendance son destin.
Alors mes camarades, sans nier nos différences, nos divergences, une certitude m’habite : nous sommes d’accord sur l’essentiel : Ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous divise. Nous devons être au coude à coude dans la même tranchée et dépasser nos minables petites ambitions et nos microscopiques particularismes. Pratiquons entre nous la culture du compromis. Rome n’est plus dans Rome. Le Front n’est plus le Front. Il a la couleur du nationalisme, le goût du nationalisme, mais ce n’est plus du nationalisme. Nous assistons aujourd’hui à la mascarade d’une partitocratie héréditaire où une talentueuse Kim-Jong-Il en jupons succède à son papa qui, je ne l’oublie pas toutefois, nous porta un temps au pinacle de la politique pour mieux nous faire dégringoler avec ses petites phrases douteuses.
J’ai pour ma part, passé 17 ans dans les tranchées de ce Front, à divers postes, bénévole comme permanent, candidat à tout, élu à rien. Aujourd’hui, si nous ne voulons pas être les derniers des Mohicans de la droite nationale, sociale, populaire et européenne, nous devons dépasser nos clivages, nous unir et nous organiser dans un Rassemblement fédératif, qu’importe son nom, - Union, Regroupement, Communauté, Alliance, Confédération, que sais-je, les modèles statutaires ne manquent pas -, et entrer dans le combat politique sous nos vraies couleurs pour dénoncer l’imposture, témoigner de notre passé et réfléchir à la société que nous voulons pour demain.
Alors, favorisons la semence génétiquement non modifiable qui fera lever une moisson d’espérance aux couleurs de ce nationalisme français et européen que nous appelons de nos vœux.
03:20 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |