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mercredi, 23 février 2011

Chronique de la France asservie et résistante...

2987.jpgChronique  de Robert Spieler

publiée dans Rivarol

(n°2987 du 18 février 2011)

 

Frédéric Mitterrand : « L’arabe ne saurait être considéré comme une langue étrangère en France »

 

Telle est  la pensée formulée par le Ministre de la Culture et de la Communication dans l'éditorial du catalogue officiel du salon Expolangues qui se tient du 2 au 5 février 2011 à Paris, avec pour invitée d'honneur, la langue arabe. Véronique Bouzou, professeur de français et auteur d’un livre qui a connu un grand succès, Ces profs qu’on assassine (cliquez ici), s’en indigne et pose la question, sur son blog, à Frédéric Mitterrand : le français sera-t-il bientôt, lui, considéré comme une langue étrangère en France ? Qu’écrit, en effet Mitterrand dans son éditorial ?

 

« L’arabe, c’est d’abord une éclatante figure de l’altérité, il répond exactement à la définition de ‘langue de France’ », et notre ministre amoureux des pays exotiques et de leurs jeunes pousses d’évoquer avec enthousiasme « la science arabe qui rayonnait sur l’Europe au Moyen Age » (une imbécillité à laquelle l’historien Sylvain Gouguenheim, dans son ouvrage Aristote au Mont Saint Michel, fit récemment un sort définitif). Comme tous les amoureux, Frédéric ne mesure pas les dithyrambes. Pensez : la richesse de la langue française est aussi due aux emprunts faits à la langue arabe : barda, bled, flouze, bézef, toubib et… goudron. Qu’il continue ainsi à nous les chauffer, et nous allons, comme dans les albums de Lucky Luke, l’enduire de goudron, le couvrir de plumes (un mot bien français, lui), et l’expédier de l’autre côté de la Méditerranée.

 

Le Crif convoque le président de la République et 25 (vingt cinq !) membres de son gouvernement à son dîner annuel.

 

Mercredi soir, Nicolas Sarkozy a été l'invité d'honneur du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). À l'occasion de cette manifestation tout à la fois politique et people, qui réunit près d'un millier de personnes dont 25 membres du gouvernement, venus chercher des « recommandations », enfin, plutôt des « ordres » auprès de l’officine, Richard Prasquier, son président, s'inquiète, dans une interview parue dans le Figaro, de la montée de l'islamisme en Europe. Et de la persistance d’un « antisémitisme de plus en plus jeune et violent ». Il a la solution : « Il n'existe qu'un seul rempart contre l'antisémitisme: la République, qui fait partager ses valeurs à toutes les convictions religieuses ». Donc, Marine Le Pen, qui tient les mêmes forts propos quant à la République, la République, et encore la République, pourrait devenir personna grata aux yeux du Crif ? Houlà ! Pas si vite ! « Je ne vois pas de différence entre la fille et le père, si ce n'est l'apparence ». Voilà qui dénote d’un puissant don d’observation ! Mais Prasquier a des fiches…  «  Je connais le passé des membres de son entourage » (tremblez !). Leurs méthodes reposent sur la dénonciation et la stigmatisation d'une population. Ce ne sont peut-être plus les Juifs, mais cela ne saurait me satisfaire. C'est une chose de s'opposer aux radicalismes, à l'islamisme qui progresse en Europe. Une autre de rejeter l'islam (se moque-t-il de nous ?) et de jeter le soupçon sur tous les musulmans. Le Crif prône à l'inverse le dialogue, la tolérance. » Le dialogue et la tolérance ! Ce Prasquier est d’un comique ! Demandons aux Palestiniens ce qu’ils pensent des capacités de dialogue et de tolérance dont font montre ses amis, en Israël.

 

Les nationalistes souhaitent « bon appétit » au Crif

 

Une chose en tout cas est certaine, les nationalistes ne sont pas invités au dîner du Crif. Mais les nationalistes, comme l’écrit Roland Hélie sur le site Synthèse nationale (cliquez là), c'est bien connu, sont des humanistes et ne sont pas rancuniers. Voilà pourquoi ils ont décidé de marquer à leur manière l'événement. En effet, depuis le précédent dîner du CRIF, l'an passé, il y a de la nouveauté. Et cette nouveauté, c'est la publication du nouveau livre d'Anne Kling, Le CRIF, un lobby au cœur de la République (aux éditions Mithra, BP 60291, 67008 Strasbourg cedex).

 

L'occasion était donc trop belle de rappeler aux Parisiens la réalité de ce qu'est le CRIF et sa responsabilité considérable dans l’affaiblissement des capacités de résistance de nos peuples, en leur proposant de lire le livre d'Anne Kling. Au cours de la nuit précédant le dîner, plusieurs milliers d'affiches ont été ainsi collées dans la capitale par les militants nationalistes. Ces affiches, qui reproduisent la couverture du livre d’Anne Kling, Un lobby au cœur de la République, suscitèrent l’indignation d’un passant qui se déclara juif. Comment, ce slogan, avec une étoile de David qui recouvre la France ? Une provocation ! Un militant lui répliqua : « Et les drapeaux israéliens dans les manifestations en France, ce n’est pas une provocation ? ».

 

Sarkozy, lors de son discours au Crif, n’a pas pu s’empêcher d’évoquer « les racines juives de la France ». Mais où a-t-il bien aller chercher une telle ineptie ? Nos racines sont gréco-romaines, celtes, germaniques et chrétiennes. Point barre.

 

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Vendredi prochain, retrouvez une nouvelle chronique de Robert Spieler dans Rivarol. Chez votre marchand de journaux...

01:15 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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