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vendredi, 25 février 2011

Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Gabriele Adinolfi...

gabriele02.jpgGabriele Adinolfi est une des figures intellectuelles non conformistes italiennes les plus en vue. Ce militant national- révolutionnaire très influencé par Julius Évola a été contraint à l’exil en France pendant vingt ans. On lui doit deux ouvrages remarqués ces derniers temps, « Nos belles années de plomb » en 2004 et « Pensées Corsaires, abécédaire de lutte et de victoire » en 2008 (cliquez ici). Plus que jamais en pointe du combat en Italie, il a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.

 

RIVAROL : En premier lieu M. Adinolfi, vous qui êtes un militant de grande expérience et qui avez fait de nombreux sacrifices pour l’idéal fasciste, pouvez-vous nous dire comment vous voyez le futur de l’Italie et celui de sa jeunesse ?

GABRIELE ADINOLFI : Très négatif. L’Italie est un pays vieillissant dont le taux de natalité est le plus bas à l’échelle mondiale, il n’a presque plus d’industrie, un secteur agricole restreint et une souveraineté très limitée. Les seuls éléments qui sauvent actuellement l’Italie de la ruine se trouvent dans l’appareil énergétique national notamment l’ENI), dans l’industrie d’armement, dans la petite entreprise et dans ce qui reste de l’épargne familiale.

Dans le contexte actuel de globalisation, cela nous donne quelques années à peine de survie si les données ne changent pas radicalement.

R. : Quelle place peut occuper le fascisme dans le futur italien ?

G. A. : C’est un paradoxe. Le fascisme encore aujourd’hui présente toutes les réponses aux problèmes actuels. On peut dire de lui que c’est le seul système de pensée et d’organisation qui possède les solutions aux grands défis contemporains. Mais il ne parvient toujours pas à se mettre en place dans la conjoncture présente. Les Italiens qui ont connu le fascisme réel au quotidien continuent d’apprécier et même d’aimer l’oeuvre de Mussolini, ayant joui de tous ses bienfaits sociaux, économiques, éthiques et culturels. À la différence notable de ceux qui n’en ont connu que la légende noire, à l’instar des Français qui ne l’ont jamais expérimenté (Vichy procédant de circonstances aussi inattendues que défavorables et n’incarnant de toute façon pas un projet fasciste). Cette nostalgie grandit de jour en jour par la simple comparaison de l’Italie mussolinienne avec l’Italie antifasciste d’abord et post-fasciste après. Cependant il manque toutes les conditions objectives pour la fondation d’un Etat-Nation d’inspiration fasciste, donc le fascisme malheureusement en l’état actuel des choses ne pourra pas se proposer. Il est possible cependant d’extraire du fascisme toute une série de solutions aux problèmes qui nous écrasent. Disons que si un certain nombre de conditions sont remplies, on peut espérer dans le futur italien une formule mixte, une forme de péronisme à l’italienne. (...)

La suite dans Rivarol, chez votre marchand de journaux.

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