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mardi, 18 avril 2017

Dernière ligne droite

Le billet de Patrick Parment

images.pngDernière ligne droite d’une campagne électorale qui n’aura pas été banale, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle a été marquée par plusieurs traits dominants. En premier lieu, la fragmentation des partis politiques de gauche comme de droite à l’exception du Front national.

Le Parti socialiste a subi un grave discrédit de la part du chef de l’Etat, François Hollande, qui, à peine élu, s’est rallié à une politique libérale que n’aurait pas renié son prédécesseur, et à un alignement sur Washington en politique étrangère. On pourrait ajouter sioniste avec un Laurent Fabius aux Affaires et une inexistence quasi ontologique à Bruxelles. Rapidement sont apparus des « frondeurs » et, dans les faits, l’explosion en vol du PS. D’où la montée de Jean-Luc Mélenchon qui s’est empressé de limer son côté révolutionnaire en carton-pâte, arguant désormais que le socialisme, c’est lui. Benoît Hamon n’a ramassé que les miettes d’un PS où une bonne partie de ses élus s’est ralliée fissa à Emmanuel Macron pour tenter de sauver leur peau.

A droite, le paysage n’est guère plus uniforme. Dès la défaite de Sarkozy, la guerre de succession s’est ouverte. On se souvient encore de l’empeignage Fillon-Coppé. Et la primaire n’a rien arrangé qui a vu surgir les clans, ce qui, jusqu’alors, n’existait pas à droite. En fait, on a assisté à une querelle des ambitieux. On a vu ressurgir Sarkozy et ses troupes, Alain Juppé et ses supporters, un Bruno Le Maire et sa modernité et François Fillon, à poil ou presque. La victoire de François Fillon n’a laissé que des rancoeurs d’où cet enthousiasme glacé des ralliements. Il aura fallu la fallacieuse campagne médiatique contre Fillon pour que ressurgissent les rancoeurs et les clans. Ce fut très drôle de voir certains se draper de la toge de la moralité ! 

Sauf que Fillon, après une gestion calamiteuse des attaques contre lui puis sa femme, s’est dressé contre le Système allant jusqu’à le dénoncer en se posant d’un coup comme rebelle. Or, rebelle, c’est l’exacte position de la France d’en bas contre celle d’en haut. La France qui bosse, qui souffre, qui est au chomdu, contre la France de ceux qui profitent du système libéral et de la mondialisation heureuse. Rat des villes contre rat des champs, comme n’a pas manqué de le souligner Christophe Guilluy face à l’aveugle nébuleuse des intellos branchés, de tous les folliculaires médiatiques pour qui en dehors du politiquement correct, il n’y a pas de salut.

Sauf que ça a secoué aussi dans le Landerneau intello médiatique ou quelques manants ont osé d’autres problématiques au nom d’une liberté de penser trop longtemps confisquée : Eric Zemmour, Michel Onfray, Alain Finkielkraut, Elisabeth Lévy, Marcel Gauchet, Michel Houellebecq, Jean-Pierre Le Goff quand ce n’est pas, de manière plus feutrée, Jacques Julliard ou Régis Debray.

Reste le cas Macron. C’est un produit hors sol, situé au centre afin de ratisser large et sauver les meubles à gauche. Opération a priori réussie puisque même les mouches du centre droit se sont laissé prendre dans son filet. Mais, plus révélateurs de la démarche libérale mondialiste du candidat sont les soutiens des Jacques Attali, Alain Minc, Claude Bébéar, Philippe Aghion, Jean Pisani-Ferry, sans oublier l’inénarrable Daniel Cohn-Bendit. A eux seuls, ils sont déjà tout un programme.

Curieux personnage que ce Macron, sans épaisseur politique, sans passé, mais un présent boosté par le mainstream et une femme qui pourrait être sa mère. Curieux attelage. Macron est gonflé à l’hélium des illusions ou des impostures. Aller s’imaginer que les Français vont marcher dans la combine serait hasardeux.

Comme l’assène le croupier : « faites vos jeux », rien n’est joué d’avance et les Français sont facétieux. Si Marine Le Pen demeure le grand gueuloir des misères françaises, il ne semble pas, cette fois-ci encore, que nos compatriotes franchiront le Rubicon. Quoique ! Réponse sous peu…

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Le Démagogue et son Crétin

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Bernard Plouvier

Les années électorales sont éminemment favorables à la prolifération des spécimens de ces deux variétés, indissolublement accouplées, car, sans son cortège de crétins qui ne demandent qu’à être dupés, le démagogue n’est rien. Comme les hystériques et les psychopathes, le démagogue ne vit que du regard et de l’attention d’autrui.

Ceci n’a rien de spécifiquement français ni de moderne, on le reconnaît volontiers. Mais l’An 2017 en France est manifestement un grand cru de la démagogie et du crétinisme, au moins en deux registres : l’économie et la Nation.

À l’origine, le mot « économie » signifiait l’organisation de la vie au sein de la famille. Au XVIIIe siècle en Europe, l’on se mit à parler d’économie politique pour désigner la production et la distribution des produits, ainsi que l’organisation du travail au sein d’un État. Au XIXe siècle, on abrégea l’expression en « économie » et tout le monde comprit que l’on était passé du particulier au général.  

Quel que soit le système politique, économique et social, il y aura toujours des riches et des pauvres, et de façon légitime. Il est logique qu’un individu très travailleur et brillant gagne davantage d’argent que le crétin ou le paresseux. Il est évident que le sous-doué et le sous-productif n’ont pas droit aux mêmes salaires et primes que leurs antithèses. La véritable justice sociale repose sur le fait que chacun reçoive son dû, en fonction de ses seuls mérites.

Ce ne sont pas les disparités de fortune qui sont critiquables si elles reposent sur une activité honnête. C’est l’absence de reconnaissance du travail utile et la prime donnée aux techniques financières et à l’exploitation abusive du travail d’autrui qui sont ignobles… soit les deux fondements les plus évidents de l’économie globale.

Un État fondé sur l’éthique doit déterminer pour chaque emploi ce qu’est le juste salaire et faire participer les véritables travailleurs aux bénéfices de leurs entreprises. Est parfaitement illégitime la richesse gagnée sans effort ni mérite ou de façon malhonnête. L’État voué au Bien commun doit lourdement taxer le produit de la spéculation, assimilée au vol, et confisquer l’argent de la corruption et du crime organisé.

Si la définition de la démocratie est l’égalité de tous devant la loi, la justice sociale ne peut qu’être l’expression de la méritocratie. Pleurer sur la misère des sous-productifs et des sous-doués n’est d’aucun intérêt pour personne. Aux pauvres et à ceux qui sont destinés à le demeurer une génération après l’autre, par l’effet de leur bêtise, de leur paresse ou de leur médiocrité, certains ont voulu proposer un dérivatif.

Aux XIXe et XXe siècles, les sectateurs des Dioscures Marx et Engels se sont faits les chantres de la guerre des classes sociales, ce qui a enchanté les sous-doués haineux et violents. Les régimes fondés sur l’utopie communiste se sont effondrés sous le poids de l’inefficacité, liée à la sottise institutionnelle, à la corruption, au népotisme et au favoritisme, mais il demeure quelques dinosaures de la démagogie pour vanter la qualité de ce poison économique et social.

De nos jours, l’argent est redevenu la seule divinité adorable : tout est sacrifié au culte du profit maximum et immédiat. Et ce, pour enrichir toujours davantage la caste des super-riches : les grands actionnaires et leurs féaux serviteurs du petit monde des technocrates, des politiciens et des manipulateurs d’opinions publiques.

Le Système est vicié par la profonde sottise des jouisseurs amoraux qui dominent les milieux de l’économie depuis le début de l’ère mondialiste, quand les impératifs financiers l’ont emporté sur la logique de la saine entreprise : entre les années 1980 et 1995, selon les grandes zones planétaires. Les nouveaux maîtres, par leur irréflexion et leur cupidité malsaine, ont multiplié les motifs d’explosion sociale en tout pays évolué.

Ils ont lassé les meilleurs travailleurs en instaurant une instabilité professionnelle touchant non plus seulement les fainéants, les trublions et les médiocres, mais aussi les plus performants. Une société progresse quand les meilleurs – les plus intelligents, les plus inventifs, les plus efficaces, les plus travailleurs – peuvent espérer une promotion sociale, fondée sur leurs mérites. Ce fut toujours le stimulant des pauvres actifs et ingénieux, qui se hissaient, en une ou deux générations, au niveau des classes moyennes voire supérieures.

L’absurde société globalo-mondialiste offre trois grandes causes de déstabilisation personnelle et d’aspiration à la subversion politique et sociale.

1 - Ne plus pouvoir accéder à une fonction de responsabilité alors que les mérites personnels et les services rendus justifient cette promotion, et ce en raison d’un népotisme ou d’un favoritisme (de causes raciale, sectaire – religieuse ou maçonnique -, ou relationnelle, pour caser les rejetons des amis et des actionnaires ou les amants et amantes du moment).

2 - Pour un honnête travailleur, ne plus avoir la possibilité d’acquérir son logement du fait d’une spéculation immobilière effrénée, ou de le conserver à cause de l’instabilité de la vie familiale induite par le féminisme hystérique, qui banalise les divorces liés au désir de la princesse de dominer son mâle.

3 – La délinquance, la criminalité et l’activisme religieux d’immigrés issus d’autres continents et qui se comportent en conquérants, alors même qu’ils sont arrivés en mendiants.

Ce sont ces problèmes que d’authentiques gouvernants doivent s’attacher à résoudre et rapidement… avant que ne survienne l’explosion violente génératrice de morts et de dégâts.

Enfin, l’unique réponse à donner aux agités du bocal qui viennent à nouveau proposer à la Nation française le brouet marxiste, à la sauce bolchevique, léniniste, stalinienne, trotskiste, maoïste, castriste, etc. est de rappeler cette profonde vérité : la Démocratie ne repose que sur l’égalité des droits et sur la méritocratie. Il est vrai que ce sont les fondements des régimes populistes où la Nation est homogène.

09:58 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Election présidentielle : éliminer la gauche au premier tour

img_58f54743460ae.jpgCommuniqué du MNR :

Le MNR attire l’attention des électeurs sur le fait que l’issue du scrutin présidentiel se joue au premier tour, le 23 avril prochain. Il est donc essentiel d’écarter du second tour Macron et Mélenchon représentants de la gauche immigrationniste et mondialiste.

Marine Le Pen étant assurée d’être qualifiée pour le second tour, le MNR invite les Français à assurer la présence de François Fillon au second tour. Un vote responsable qui créera une configuration sans risque pour notre pays et par ailleurs électoralement plus favorable pour la candidate du FN.

Ce vote responsable est celui qui garantit le mieux la défense de notre nation et de son identité.

07:52 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bernard Lugan : «100 millions d’Africains veulent arriver en Europe»

07:48 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |