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mercredi, 22 avril 2020

LE JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MERCREDI 22 AVRIL)

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Coronavirus et France : moins de Cocoricos et davantage d’esprit critique !

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Dans le cadre de notre grande enquête sur l'après crise, nous publions aujourd'hui le point de vue de Bernard Plouvier, rédacteur régulier de notre site et d'EuroLibertés et auteur de nombreux ouvrages aux Edition Dualpha ainsi que d'un Cahier d'Histoire du nationalisme (n°8) consacré au NSDAP cliquez ici et du livre Le populisme ou la véritable démocratie cliquez là.

S.N. 

Bernard Plouvier

Il est exact que tout le monde semble avoir paniqué en Occident et que l’on a ainsi créé les conditions optimales pour obtenir une crise économique majeure, associée à une crise sociale un peu partout. Et ce en raison d’une pandémie nettement moins meurtrière que les précédentes pandémies grippales.

On saura plus tard l’origine exacte de ce Covid-19, qui n’a pu provoquer une épidémie que parce qu’il était nouveau-venu. C’est un truisme de dire qu’il s’agit d’un virus mutant : c’est une vérité de La Palice ! Mais cela ne signifie pas qu’il soit issu du génie microbiologique humain : une mutation naturelle est à envisager en hypothèse logique et moins complotiste.

En revanche, il est évident pour tout le monde – ou du moins ce devrait l’être – qu’il faut mettre au ban des relations économiques et politiques tout État qui ose financer des recherches visant à exalter la dangerosité des microbes. Dans l’hypothèse d’une manipulation génétique d’origine humaine, il faudrait punir avec la plus grande sévérité, ce qui implique la peine de mort pour les preneurs de décision et les « scientifiques » - savants et techniciens – qui se seraient prêtés à cette monstruosité.

On nous a assez bassiné avec le « Devoir de mémoire » à propos du dix-millième génocide de l’histoire humaine. Les nations honnêtes doivent désormais exiger de leurs clowns qu’ils ne fassent pas n’importe quoi, qu’ils ne cautionnent pas les désirs mégalomaniaques de déments, qu’ils soient de nature religieuse, politique ou scientiste.

Pour l’exemple français, un certain nombre de leçons doivent être tirées.

Au plan sociologique, l’on voit – sauf à être sourd et aveugle ou être client des évergètes islamiques, généreux avec leurs pétro-dollars ou leurs haschischo-dollars – l’inassimilation des 15 millions d’immigrés d’origine extra-européenne. Ou la majorité des Français, qui est encore de souche européenne, les renvoie dans leurs continents d’origine, ou elle capitule et la France deviendra, dans un tiers de siècle, la Ripoublique islamique franchaouie.

Cette épidémie de coronavirus a démontré qu’il existait deux France : l’autochtone, disciplinée, et l’autre toujours prête à piller, incendier, organiser des émeutes. On conçoit qu’un politicien ait besoin de beaucoup d’argent pour organiser sa carrière et celle de son parti. Mais aucun électeur ne devrait soutenir un corrompu qui accepte l’argent des organisateurs de l’invasion en cours de notre patrie.

La faillite du système hospitalier français – comme de celui de la Grande-Bretagne, de la Belgique, de l’Italie – est à comparer avec la très bonne réactivité, avec l’efficacité remarquable des systèmes sanitaires allemand et nord-américain.

Il faut évoquer, en effet, les chiffres de mortalité de cette pandémie très peu meurtrière et qui tue selon le schéma ultra-classique de la sélection naturelle, tuant ceux dont les mécanismes d’immunité cellulaire sont défaillants ou dont les poumons, cible essentielle de ce virus, étaient antérieurement pathologiques.

À la date du 22 avril 2020 (et si l’on fait abstraction des mensonges épidémiologiques de la République Populaire de Chine), la mortalité globale cumulée sur près de cinq mois est de 6, 9% - 177 600 morts sur 2,575 millions de cas symptomatiques traités. Soit très peu pour la population touchée : celle de l’hémisphère Nord. Et l’on est en droit d’espérer que l’été arrivant, l’épidémie quitte notre hémisphère... pour l’hémisphère Sud, qui basculera vers l’hiver et où aura lieu cette « deuxième vague » dont on parle à tort et à travers. Par définition, une virose respiratoire épidémique frappe durant la saison froide.

La mortalité allemande est exceptionnellement basse : 3,4% (5 100 morts sur un peu moins de 149 000 cas) et celle des USA – où certains commentateurs, assez peu au fait des réalités hospitalières US, prévoyaient une hécatombe – est de 5,3% (44 000 morts sur 825 500 cas traités).

Ceci est à comparer avec l’effrayante surmortalité d’Europe occidentale. France : 13,05% (20 800 morts sur un peu moins de 160 000 cas traités) ; c’est à peine mieux que l’Italie ou que la Grande-Bretagne : 13,3% de mortalité, mais c’est moins bien que l’Espagne (10,4% de mortalité) ou que les Pays-Bas (11,4%). La Belgique, dont les hôpitaux étaient à la pointe de l’efficacité durant les années 1980, bat tous les records de médiocrité avec une mortalité de 14,6% (6 000 morts sur 41 000 cas traités)... chacun peut aller consulter la carte et les chiffres réactualisés plusieurs fois/jour du Johns Hopkins Center de Baltimore (« coronavirus covid19 global cases csse johns hopkins »).

Il est hors de question de mettre en doute si peu que ce soit le dévouement du personnel hospitalier soignant français, mais en médecine, l’élément essentiel est l’Efficacité... sur ce point, les chiffres en valeur absolue et en simples pourcentages sont effrayants. Non, nous n’avons pas (ou nous n’avons plus) un système hospitalier performant, capable de répondre à une épidémie d’insuffisances respiratoires aiguës.

Et c’est ce qui fait la différence d’avec les hôpitaux allemands et les hôpitaux des USA : médecins et matériel y sont de premier ordre. Que cela plaise ou non à tel gourou omniscient, à tel académicien ou politicard en mal de publicité n’est d’aucune importance. Les chiffres sont là, qu’il importe d’analyser pour remédier à ce triste état de fait.

L’on a osé fermer des lits de réanimation ces vingt dernières années, durant lesquelles les clowns administratifs ont reçu des clowns politiques tous les pouvoirs de décision dans les hôpitaux. Au nom d’une « rentabilité économique », on a fermé des lits « chauds », ouvert quantité de maisons de retraite médicalisées – fort rentables au plan financier – et l’on a multiplié les postes d’agents administratifs... au point que si l’on veut « faire des économies », il sera très possible d’en réaliser rapidement en licenciant les trois-quarts des « administratifs » du secteur hospitalier !  

On ignore si la crise économique et sociale sera longue ou très courte – à la mesure de la faculté d’oubli de l’être humain, sauf quand on lui impose artificiellement un « Devoir de mémoire »... et les journaleux ont tout intérêt à en remettre une couche, voire plusieurs. Les catastrophes sont pour eux l’occasion miraculeuse de se faire mousser, voire d’exalter leurs revenus.   

On ignore totalement ce que sera le comportement des nations après les deux premières semaines de retour à la vie normale – et l’on peut parier sur l’immuabilité des comportements pour penser que rien ne changera au fond, selon le proverbe italien médiéval : « Plus ça change, plus c’est la même chose » !  

Mais il faudra tirer quelques leçons de cette crise artificiellement créée par la panique des politiciens, la nullité de leurs « conseillers-experts » et l’extrême dangerosité des clowns des media qui se sont plus encore ridiculisés (et ça n’est pas peu dire !) que les professeurs de médecine-grands gourous qui venaient débattre, voire s’injurier, dans un but de parade et de positionnement pour l’académie de médecine ou de flatteuses promotions de hochets de vanité.

Notre système hospitalier (comme le britannique, le belge ou l’italien) ne mérite pas les satisfécits ni les coups d’encensoir. Il est inadapté aux chocs épidémiologiques, comme il serait inadapté à l’afflux de blessés au cours d’une guerre, civile ou étrangère. Nos hôpitaux crèvent par l’excès de pouvoir des guignols administratifs, par l’incompétence de nombre de médecins aux diplômes exotiques ou nommés par l’effet d’un piston absolument intolérable dans une profession essentielle pour l’avenir de la nation, enfin par un excès de revendications syndicales qui perturbent inutilement l’esprit de gens qui se sont voués à soigner les misères humaines.   

C’est, en dernière analyse, aux électeurs qu’il appartient de redresser cette situation, où la démagogie outrancière et le faux-semblant cachent une réelle inefficacité... ce qui est la définition de la gabegie.

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Sortie prochaine du n°3 de la Revue d'Histoire européenne

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L'émission "Synthèse" avec Guillaume Fiquet, rédacteur en chef de la Revue d'Histoire européenne cliquez ici

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Une vie de combat pour la France et les Français

Le-Pen-2.jpgGeorges Feltin-Tracol

Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front national, a sorti à l’automne 2019 le second tome de ses mémoires. Après la surprise de Fils de la Nation dans lequel on découvrait l’homme Le Pen, ce nouveau volume, intitulé Tribun du peuple, relate sa vie politique, d’où la relative déception de tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’aventure frontiste. L’ouvrage commence à la fondation du Front national (FN) et va jusqu’à nos jours.

Tout au long du récit, Jean-Marie Le Pen s’en prend avec une virulence rare et légitime à ce qu’il désigne comme l’« Établissement » ou le « Système ». « J’appelle système, par définition, la mécanique qui régente la vie politique française par l’alternance de partis complices. Qu’importe le nom qu’on lui donne, bande des quatre ou UMPS, l’important est qu’il ne se cantonne pas à la stricte politique : il déborde sur les médias, la publicité, etc. C’est une machine qui s’empare de la société tout entière pour la diriger à sa convenance (p. 311). » C’est une pieuvre dont les tentacules investissent le journalisme, les universités et l’histoire. C’est un bonheur de voir l’auteur s’attaquer en page 113 à ces chercheurs et plumitifs militants (les Igounet, Albertini, Doucet et Lebourg) qui ne cessent de traquer leurs fantasmes et qui sans l’existence de l’« extrême-droite » seraient contraints d’écrire dans la rubrique des chiens écrasés ou d’enseigner dans un collège paumé dans une banlieue de l’immigration. Jean-Marie Le Pen les fait vivre.

Contre la médiacaste

Ce tome deux a moins suscité l’intérêt de la part des journalistes que le premier. « L’immense majorité des articles que la presse m’a consacrés n’a pas été rédigée après la lecture du livre, mais d’après la “ synthèse ” que l’AFP a publiée en balayant des yeux les bonnes feuilles qu’elle s’était procurées (pp. 7 – 8). » Faut-il s’en étonner de la part de l’officine maîtresse en désinformation ? L’hystérique pathologique Christine Angot au style si nullissime n’a « pas compris que la ruse était de profiter de ce battage publicitaire pour donner envie au grand public de ne pas lire le livre (p. 7) ». Jean-Marie Le Pen accuse : « Mes adversaires se sont arrangés pour que peu de personnes […] partagent (p. 7) » ses mémoires qui jettent une lumière crue sur les événements des quarante dernières années.

À l’instar des décroissants « Casseurs de Pub », il ne se prive pas de souligner que « les messages publicitaires servent à installer dans l’esprit public, de façon subliminale, des images et des sentiments indépendants de l’objet qu’ils sont censés vanter. En d’autres termes, ce sont de puissants instruments de propagande, au service du politiquement correct. En particulier au service du grand mélange et du grand remplacement (p. 264) ». Il confirme en outre que les « nouveaux propagandistes […] sont journalistes et communicants (p. 303) ».

C’est ainsi qu’il qualifie respectivement l’« affaire du détail » du 13 septembre 1987 à RTL d’« embuscade médiatique (p. 175) » et l’odieuse machination socialiste de Carpentras de 1990 de « pacte social spécifique (p. 184) ». Il note qu’à ces occasions de partis pris assumés, « une paire de journalistes frénétiques s’érigeait en tribunal, et l’opinion ratifiait leur condamnation sans même écouter mes arguments (p. 183) ». Rien qu’entre 1986 et 1992, Jean-Marie Le Pen et les membres du FN font l’objet de plusieurs centaines d’agressions ! Sans oublier le traquenard de Mantes-la-Jolie en 1997, l’auteur est encore poursuivi par une justice bien connue pour sa partialité politique. Le FN, son président et ses militants ont subi des attaques, des attentats, des persécutions qui, sous d’autres latitudes, leur auraient valu de recevoir le prix Nobel de la Paix, le prix Sakharov du Parlement européen et le soutien aveugle des ONG droits-de-l’hommistes.

S’élevant contre les mensonges médiatiques, l’auteur s’inquiète d’entrer « dans une société manichéenne, où seuls sont habilités à parler ceux qui figurent le Bien (p. 412) ». Sa préoccupation concerne partout « l’histoire [qui] est aujourd’hui la simple pétrification de la mémoire de la presse dominante, la validation officielle de la propagande de gauche (p. 238) ». Et gare à ceux qui s’écartent des chemins balisés ! Ils risquent dès à présent le bannissement social, voire l’emprisonnement, bientôt peut-être la décapitation en direct sur les chaînes info avant 20 h. Élucubrations fantaisistes ? Bien des Gilets jaunes ont perdu un œil ou une main de l’automne 2018 au printemps 2019. « Les CRS ne sont plus des SS, ce sont les prétoriens de Cohn-Bendit (p. 412). » Avec ses deux tomes de mémoires, Jean-Marie Le Pen entend être « passeur de mémoire et rectificateur d’histoire (p. 8) ».

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12:32 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |