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samedi, 13 février 2021

A propos du Mouvement social italien : la préface de Roland Hélie du livre de Massimo Magliaro consacré à l'histoire du MSI paru en Italie en 2018

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Ah le MSI ! On peut dire qu’il nous a fait rêver, nous autres militants français, ce Mouvement Social Italien... En effet, à l’époque où les organisations nationalistes avaient beaucoup de mal à émerger en France, nous avions tous les yeux rivés sur ce qui se passait au-delà des Alpes. Le MSI, c’était un peu grand frère que nous espérions un jour pouvoir imiter...

J’avais à peine quinze ans lorsque j’ai entendu parler pour la première fois du MSI. C’était au début des années 1970, dans un reportage à la télévision française consacré aux événements qui se déroulaient alors à Reggio de Calabre. On y voyait des jeunes missinistes, qualifiés sur un ton méprisant par les journalistes de « néo-fascistes », s’activer pour défendre leurs idées. Comment était-ce possible ? Après tout les lavages de cerveaux que nous avions subit en France depuis 1945, et aussi en Europe, il existait des jeunes, en Italie, qui se réclamaient fièrement du fascisme, fut-il « néo »...  Je voulais en savoir plus et l’occasion allait vite se présenter.

Quelques semaines plus tard, au hasard d’échanges inter-scolaires, je rencontrai une jeune Milanaise de passage en France pour apprendre notre langue. Je m’empressais de l’interroger sur ce phénomène qui me fascinait en me disant que, offusquée par une telle curiosité, elle allait honteusement m’envoyer promener. Il n’en fut rien. La belle Italienne, certes un peu étonnée par ma témérité, s’illumina et me parla avec enthousiasme de l’homme qu’elle admirait le plus dans l’histoire de son pays, Bénito Mussolini, et aussi de celui dans lequel elle plaçait tous ses espoirs : Giorgio Almirante. Voilà un langage auquel nous n’étions pas vraiment habitués chez nous. Dans les jours qui suivirent, convaincu que le Système nous mentait sur le fascisme, j’adhérais à Ordre nouveau et, après la dissolution, au Parti des Forces nouvelles...

Plus de 45 ans ont passé... 45 ans de militantisme au cours desquels j’ai maintes fois eu l’occasion de rencontrer des cadres et des militants du MSI. J’ai fait la connaissance de Giorgio Almirante lors d’un congrès près de Rome en 1982 où, avec Jean-Louis Tixier-Vignancour, nous représentions la France. Puis, en 1984, le jour tant attendu arriva. Aux élections européennes, la Droite nationale faisait son irruption, avec Jean-Marie Le Pen, sur la scène politique française. "L’Eurodroite" devenait une réalité...

Chez moi, un soir de mai 1988, j’avais entrepris de classer dans un album des photos récentes qui s’étaient amoncelées sur mon bureau. Parmi celles-ci, il y en avait une, prise lors du congrès de Sorrente en décembre 1987, sur laquelle je figurais en compagnie de Jean-Pierre Stirbois, alors secrétaire général du Front national décédé depuis, et Giorgio Almirante. Je dois dire, toute vanité mise à part, que j’étais assez fier d’être sur cette photo avec ces deux personnages illustres. Mais ma joie fut de courte durée car, quelques minutes après avoir refermé mon album, en écoutant le journal télévisé j’apprenais la mort d'Almirante, celui qui avait tant marqué l’histoire de l’Italie et qui fut notre exemple à tous en Europe. Le hasard fait parfois curieusement les choses... Quelques mois plus tard, Jean-Pierre nous quittait à son tour.

Je n’oublierai jamais les quelques conversations que j’ai eu avec Giorgio Almirante. C’est pour honorer sa mémoire que, l’an passé, la revue Synthèse nationale que je dirige aujourd’hui, a organisé à Paris un grand banquet pour marquer les 70 ans de la création du MSI cliquez là et que nous avons consacré, à cette occasion, un numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme à cette grandiose épopée cliquez ici.

Et lorsqu’il y a quelques jours, mon camarade, mon ami, mon frère de combat Massimo Magliaro m’a fait l’honneur de me demander de préfacer son livre consacré au MSI (1), c’est bien entendu avec joie que j’ai accepté.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Paris, le 19 décembre 2018

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Giorgio Almirante, Jean-Pierre Stirbois, Roland Hélie au congrès du MSI à Sorrente en décembre 1987.

(1) La fiamma che non si arrende, Massimo Magliaro, Edition Pagine, Rome, 2019.

20:08 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Salvini se couche.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Pour prix de son soutien à Draghi et de son ralliement au Système, Matteo Salvini obtient l'aumône de trois petits ministères pour la Lega : le tourisme, le handicap et le développement.
 
Salvini c'est fini parce que Salvini c'est Fini en pire qui, à  force de louvoyer dans une douteuse union des droites au sein de laquelle il fit perdre son âme au MSI et son attractivité électorale à l'Alliance nationale pour le seul bénéfice de Berlusconi et de son clan affairiste, sombra dans le fossé des renégats.
 
L'union des droites est un mirage. Le populisme est un naufrage. Vive le nationalisme !
 
 
163236782.80.jpgNDLR SN : en adoptant cette stratégie hasardeuse, Salvini offre une voie royale à l'héritier du MSI, Fratelli d'Italia, présidé par Georgia Meloni, désormais seul mouvement national et populaire d'opposition en Italie...
 
 
 
 
L'histoire du Mouvement social italien (MSI) :

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18:53 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Boulevard Voltaire présente le nouvel album d'Ignace

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Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici

Avec Chard, qui officie fidèlement à Présent, sans oublier Pinatel, autre dessinateur historique de la presse non conformiste en quasi-retraite, Ignace peut faire figure de dernier des Mohicans. En effet, ce petit diable persiste à exercer ses talents chez nos confrères de TV Libertés et de France Soir, même si le quotidien jadis fondé par Pierre Lazareff n’est plus, aujourd’hui, qu’un site Internet comme les autres, alors qu’il vendait jusqu’à un million d’exemplaires chaque jour, au siècle dernier.

Ignace, donc, vient de publier son dernier recueil de dessins. Comme toujours, le crayon y est habile et l’humour acéré. Pourtant, il n’y a rien de méchant en ce dessinateur connu dans toutes les rédactions dissidentes pour être le plus gentil des hommes. Ce qu’il confirme en déclarant : « Le côté gentil me poursuit. On me reproche de rendre nos adversaires trop sympathiques, notamment les femmes. Dieu merci, je n’éprouve de haine envers personne. Néanmoins, en ces temps de dictature sanitaire, les protagonistes politiques et scientifiques deviennent caricaturaux. Ils jouent les protecteurs paternalistes, mais sont perçus comme des catéchistes rigoristes, qui nous promettent l’enfer si on ne respecte pas les gestes barrières. J’essaie dans mes dessins de mettre en lumière cet aspect. Et à l’inverse, je soigne un professeur Raoult qui “a de la gueule”, comme on dit, avec son look tout à fait à part. C’est une façon de lui rendre hommage, ainsi qu’à tous ceux qui résistent courageusement au sanitairement correct. »

Homme de droite revendiqué, on ressent pourtant dans ses dessins une forte influence de Marcel Gotlib, l’une des plus belles plumes du défunt hebdomadaire Pilote, avant qu’il n’aille fonder L’Écho des savanes, puis Fluide glacial, et qui n’était pas tout à fait de droite, lui. Pour Ignace, rien de rédhibitoire : « Lorsque j’étais en cinquième, on remarquait mes dessins et un camarade de classe trouvait que j’avais le “style de Pilote”, mais je ne connaissais pas ce fameux Gotlib. Ce n’est qu’un peu plus tard que j’ai découvert les BD du maître. J’ai eu l’impression de rencontrer un père ; ou plutôt, j’étais son jumeau, arrivé une génération trop tard. Le créneau étant déjà pris, je n’avais plus rien à apporter. Et puis le temps m’a fait comprendre que je n’avais ni son génie ni sa personnalité. »

Pourtant, le jeune Ignace continue de creuser son sillon politique : « À seize ans, je m’étais converti au royalisme puis, par ricochet, au catholicisme intégral. Je commençais à voir dans le dessin une finalité ajoutée à l’humour, celle de faire passer des messages ou des idées. Par ailleurs, c’était un moyen de gagner ma vie. Ayant été un élève médiocre et peu manuel, il n’y avait que le dessin pour me sortir de l’impasse. J’ai donc suivi une école de dessin publicitaire, histoire de me préparer à un métier digne de ce nom, tout en pensant bifurquer dès que possible vers le dessin d’opinion. »

Pour Ignace comme tant d’autres de ses confrères, le passage de la presse papier à celle Internet ne se fait pas tout seul : « Cela a été une véritable mue. Dans la presse papier, on peut se “lâcher”. Il faut simplement éviter les procès. Je passais presque pour une tête brûlée. Tandis que sur les réseaux sociaux, on est vu du monde entier. C’est la raison pour laquelle, sans doute, on me qualifie maintenant de gentil. Et puis je dis souvent qu’on peut choquer sans manquer à la charité. »

On ne saurait mieux dire que cet artiste, dont le recueil de dessins est un régal de chaque instant. La marque des grands, probablement.

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Journal du chaos

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10:29 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre : Zemmour président ?

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Ludovic Lefebvre

Délégué du Parti de la France pour la ville de Paris

Selon des bruits de couloir confirmés par Geoffroy Lejeune, le directeur de la rédaction du magazine Valeurs actuelles et le député européen Gilbert Collard, leur ami Eric Zemmour pourrait se présenter en 2022 à la présidentielle.

Le journaliste phare du Figaro ne fait que réfléchir à cette possibilité sans l'infirmer ou l'affirmer pour le moment. Ce n'est donc que sur les propos coutumiers du polémiste que nous pouvons extrapoler une esquisse de programme et de mesures qui y seraient liées :

• La remigration, seul personnage politico-médiatique à l'évoquer et plus encore, à avoir le courage la prôner, l'écrivain suit la droite nationale dans le réalisme lié à l'échec du « Vivre Ensemble ». Les immigrés et descendants d'immigrés ayant conservé leurs us et coutumes locales, étant délinquants et criminels, étant militants islamistes doivent être expulsés manu militari.

• Le retour à la France, c'est à dire aux Français, Zemmour parle de retour à la culture française, du modèle français, de l'histoire de France dans son entièreté et sans la culpabiliser, la raboter, la réécrire, la dénigrer, il parle du peuple français surtout, grand oublié des élites dévastatrices.

• L'immigration, l'essayiste trouve impératif qu'elle soit stoppée pour que la submersion migratoire africaine ne noie pas le peuple français sous son flot continu. Il doit y avoir un véritable ressac dans le sens où la marée noire doit se heurter à un rocher français qui la fera reculer. En complément de la remigration, cette mesure redonnerait à notre territoire le souffle dont il a besoin pour reprendre des forces.

• Les valeurs basiques, elles sont opposées à une pression du communautarisme homosexuel désirant par des désirs égoïstes s'imposer dans le domaine familial ce qui a pour conséquences de dévaloriser la famille traditionnelle, la natalité dans un pays occidental qui vieillit faute de naissances. La famille, plus que tout autre exemple, doit être mise en valeur et servir de modèle incitatif dans cette société en manque de repères, il faut se marier et avoir des enfants. Le spectacle exhibitionniste, malsain de la Gay Pride n'a vraiment pas de quoi être fier quoiqu'en dise son nom. Copuler dans la rue, prôner des déviances, mêler des enfants à ces cortèges de dépravés, tout ceci n'apportera ni sérénité, ni apaisement, ça va de soi. Quant aux usines à bébés, à la marchandisation de ces petits êtres , c'est une ignominie qu'il faut interdire. Eric Zemmour s'est prononcé contre ces folies, mais aussi contre le féminisme qui dans son outrance pousse à la confrontation entre les deux sexes. Il dit enfin que la France est catholique.

Sur de nombreux sujets, le romancier rejoint les positions de bons sens de la vraie droite nationale, il est clairement de droite, il est clairement national, s'il se présentait à l'élection présidentielle, l'auteur de cet article donnerait son vote à Eric Zemmour. Sans engager pour autant les autres cadres du Parti de la France dans cette prise de position, nous voyons enfin une perspective dans une opposition qui ne s'oppose plus à rien, qui se fait pale et silencieuse en tout quand elle ne fait pas de la surenchère, du sur-Macron. Il n'appartenait qu'au RN d'être dans la continuité du FN, qu'à LR de reprendre l'identité du RPR en matière d'immigration, de valeurs, ils ne l'ont pas fait. Et ils ne l'ont pas fait à une heure particulièrement grave pour le peuple français.

Zemmour n'a ni la physionomie, ni le nom d'un Français diront certains, nous avons remarqué... Est-ce vraiment l'important dans un tel état d'urgence ? Sauver notre patrie et ses âmes n'est elle pas la priorité ? Devons-nous encore être à l’ère du fignolage ?

Nous ne voulons pas être de cette poignée de marginaux et d'idéologues qui regardent la France mourir avec l'orgueil spirituel, intellectuel, moral d'avoir eu raison, nous trouvons, au contraire, cela très fat et très immoral. Être 60 dans une salle obscure avec pour public une bonne partie de musulmans heureux d'entendre un discours antisioniste ne sauvera pas un seul Français de la catastrophe. Il faut rejoindre le réalisme et le réalisme passe par des unions, des compromis raisonnables, un large rassemblement.

Zemmour aurait été aperçu partageant un taxi avec BHL ce qui le compromettrait gravement quant à la sincérité de ses positions. Seuls les faibles sont perméables à la fréquentation de leurs ennemis. Le cosmopolitisme, pas plus que tout autre idéologie, n'est une maladie contagieuse. Et heureusement, la bernardhenrilévite aurait ravagé le monde plus sûrement qu'Ebola et la peste réunis, bien plus que le coronavirus à la létalité très, très limitée. Bousculons l'intelligentsia, l'opposition figée et endormie et invitons Zemmour à se présenter en 2022 !

Source cliquez là

00:32 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |