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mardi, 15 juin 2021

L'équipe de la soumission : Jean-Frédéric Poisson lance une campagne contre l'acte lamentable de "l'équipe de France"

Pour signer la pétition cliquez ici

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La réaction de Philippe de Villiers :

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Thomas Joly invité des Entretiens du PdF

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Eoliennes : les nouvelles raisons de la colère

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Joël Cossardeaux

C’était joué d’avance. L’imminence des échéances électorales locales, celles des régionales et des départementales, ce dimanche et le 26 juin prochain, a ravivé un de ces inextricables débats dont la France a le secret. La question du développement de l’énergie éolienne, à l’instar de celle du bien-fondé d’interdire le port du voile dans certains lieux ou de limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes, fait partie de ces controverses qui ont le don de ne jamais vraiment s’éteindre et de traîner en longueur, traversant les gouvernements successifs.

Qu’on en juge. Les premiers blocages remontent au milieu des années 1990, période marquée par le lancement d’Eole 2005. Un programme dont la modestie, avec ses 361 mégawatts de puissance installée répartie sur 55 sites, saute aux yeux comparés aux 38 à 40 gigawatts fixés à l’horizon 2028 par la programmation pluri-annuelle de l’énergie (PPE). Il n’en avait pas moins fini, en grande partie, aux oubliettes à cause, notamment, des quelques vents de contestation locale qui s’étaient levés ici et là. Souvent pour des raisons paysagères, mais aussi, on l’a oublié, pour des motifs environnementaux (protection des zones humides, de l’avifaune, etc.) que des associations écologistes ne s’étaient pas privées de défendre.

Près de trente ans plus tard, ces considérations ont toujours cours chez bien des opposants. Pour autant, elles n’ont jamais été les seules. Leurs critiques portent aussi depuis longtemps, et de plus en plus, sur les impacts de l’éolien d’un point de vue strictement économique. La plus « classique » vise ses conséquences réputées délétères sur les activités touristiques, essentielles à certains territoires comme la vallée de la Loire, dont la fréquentation du patrimoine historique aurait gravement à pâtir de la présence de mâts si d’aventure il s’en implantait.

Ce plaidoyer, récemment repris par l’animateur de radio et de télévision Stéphane Bern dans les colonnes « Figaro », s’est enrichi au fil du temps et de l’évolution des règles du jeu dans le secteur énergétique. Les détracteurs de l’éolien se privent de moins en moins de dénoncer son coût élevé, qu’ils imputent à l’obligation faite à EDF de racheter ses kilowatts heure à un prix environ deux fois supérieur à ce qu’il est sur le marché mondial. Et de dénoncer le hold-up exercé aux dépens des ménages, usagers et à laquelle s’apparente, selon eux, cette situation.

Certains avancent que cette contrainte imposée à l’opérateur historique sous le gouvernement de Lionel Jospin, pour faire émerger une nouvelle filière industrielle dans les énergies renouvelables, n’est pas étrangère à ses difficultés. Pourquoi s’acharner à imiter l’Allemagne quand la France, contrairement à elle et grâce au nucléaire, produit déjà une électricité presque totalement décarbonée et non intermittente, s’insurgent-ils.

A cette critique s’en ajoute une autre. L’obligation de rachat de l’énergie tirée du vent est accusée de faire surtout les beaux jours des investisseurs, notamment des fonds de pension, et des industriels étrangers, allemands en tête, qui trouvent en France un important relais de croissance. Car outre-Rhin le marché est saturé. Tandis que dans l’Hexagone, où le dernier espoir de voir une véritable filière nationale s’imposer réside désormais dans l’éolien off-shore, il resterait encore près de 7.000 mâts à planter, soit un millier de plus que le parc existant. Enfin, à entendre les opposants, l’éolien, qui puise son énergie au cœur des territoires, leur profiterait bien peu en termes d’emplois. Et il laisserait des traces, celles des friches à la réhabilitation lourde et coûteuse, qu’ils doutent fort de voir les opérateurs assumer.

On le voit, l’éventail des griefs imputés à l’éolien, quelle qu’en soit la pertinence, s’est considérablement élargi au fil de la montée des ambitions de la France dans ce secteur. Un tir nourri auquel les politiques de premier plan se joignent aujourd’hui plus franchement, alors qu’il y a quelques années, hormis quelques grandes personnalités dont Valéry Giscard d’Estaing, la circonspection était plutôt de mise chez eux. Les ténors de la droite, ceux du Rassemblement national (RN) et du parti Les Républicains (LR), s’affichent sans ambiguïté dans le camp des opposants.

Marine Le Pen, candidate RN à la présidentielle, qui ne cesse de promettre un référendum sur l’éolien, muscle de plus en plus ses déclarations sur le sujet. Plusieurs candidats LR aux régionales ont inscrit dans leur programme un moratoire sur les nouveaux projets envisagés dans leur région. Xavier Bertrand, qui brigue sa propre succession à la tête des Hauts-de-France, est hostile à toute nouvelle implantation. Le vent n’a pas tourné contre l’éolien. Mais il pourrait se mettre à souffler moins fort. Les scrutins à venir diront avec quelle ampleur.

Source : Les Echos 15/06/21

Eric Zemmour et les éoliennes :

Lire aussi :

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Biden-Poutine : un intérêt en commun

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Renaud Girard

Malgré quelques récents coups de menton à consommation médiatique, il n’y a aucune raison pour que se passe mal le sommet de Genève du 16 juin 2021 entre les présidents américain et russe. Car, au-delà de leurs divergences idéologiques, Joe Biden et Vladimir Poutine ont un intérêt en commun, que le premier clame et que le second dissimule : freiner l’ascension de la Chine.

La Russie affiche les meilleures relations avec la Chine. On ne se critique jamais en public. On fait des manœuvres militaires communes. On multiplie les routes et pipelines transfrontaliers. On utilise les monnaies nationales dans le commerce bilatéral. On contrecarre ensemble, à l’ONU, les prétentions « humanitaires » occidentales à s’ingérer dans les affaires des satrapies orientales.

Mais la réalité est que les Russes continuent à se méfier de la Chine, dont la civilisation est si éloignée de la leur. Ils comparent le succès manufacturier chinois à leur déclin industriel et en ressentent une blessure d’orgueil. Ils se souviennent d’avoir envoyé, dans les années 1950, des ingénieurs en Chine, pour l’aider à se bâtir une industrie lourde, puis de l’ingratitude chinoise la décennie suivante. Ils savent que le pouvoir chinois ne leur fera jamais de cadeau, ni économique, ni géopolitique, et qu’il utilisera toujours son rapport de force pour obtenir des rabais sur le prix de l’énergie russe. Ils soupçonnent leurs « amis » chinois de lorgner la Sibérie, immense réserve de minerais, d’hydrocarbures et d’eau potable, pratiquement vide de population (10 millions d’habitants sur 10 millions de km2).

Quant aux Américains, ils sont passés, à l’égard de la Chine, de la coopération à une confrontation froide. La rivalité est à la fois idéologique, géopolitique, militaire, technologique, commerciale, financière et culturelle. C’était très clair dans les propos de Joe Biden lors des sommets de Cornouailles des 12 et 13 juin 2021, tenus entre les leaders des grandes démocraties du monde.

Sommes-nous entrés dans un « piège de Thucydide », où l’Amérique (Sparte), est décidée à ne plus tolérer l’ascension de la Chine (Athènes) vers la suprématie sur la planète (le monde grec du Ve siècle avant J.-C.) ? Les deux superpuissances sont-elles prêtes à passer à la confrontation chaude, comme le firent jadis les deux cités grecques ? Le casus belli sera-t-il l’île de Taïwan, que les Chinois communistes rêvent de réintégrer dans leur giron, mais dont la population reste farouchement attachée à son régime démocratique ? C’est trop tôt pour le dire.

Ce qui est sûr, en revanche, c’est que Biden a trouvé, dans le « containment » de la Chine, un thème bipartisan dépassant les fractures de la société américaine. C’est un thème qui, de surcroît, lui est cher personnellement. Le 46e président des États-Unis a critiqué, dans une interview récente, les « illusions » de « certains » de ses prédécesseurs. Parmi eux, figure sans doute le 44e (dont Biden était pourtant le vice-président). Barack Obama avait essayé de raisonner la Chine, en engageant un dialogue de confiance avec Xi Jinping. Il n’a récolté à terme que des déceptions : sur la balance commerciale, sur la propriété intellectuelle, sur la mer de Chine méridionale, sur Hongkong, sur la coopération sanitaire. Biden a saisi que l’Amérique n’avait pas  intérêt à ouvrir deux fronts en même temps. Les Russes ne le gênent pas. Il ne goûte pas qu’ils soient intervenus en Ukraine en 2014, mais il apprécie que Poutine se soit arrêté au Donbass, alors qu’il aurait pu prendre Odessa.

De même qu’Henri IV a jugé que Paris valait bien une messe, Biden a, au début de son mandat, accepté de dire devant un journaliste que Poutine était un « tueur ». Le président américain a ainsi payé son écot aux droits de l’homme, chers au Parti démocrate. Il peut maintenant parler sérieusement affaires avec son homologue russe. Ensemble, ils ont déjà prolongé de cinq ans le traité de limitation des armes nucléaires stratégiques.

À Genève, Biden n’est pas venu rencontrer Poutine les mains vides. Comme cadeau, il lui a apporté la levée des sanctions américaines sur le gazoduc reliant directement les territoires russe et allemand. Le projet North Stream 2 sera donc achevé d’ici six mois. En échange,  le locataire de la Maison-Blanche demandera au maître du Kremlin de cesser de se rapprocher de Pékin, ce qui ne déplaira pas fondamentalement au Léningradois d’origine.

Il lui suggérera également de mettre en sourdine ses capacités de nuisance dans les marches de l’ancien empire russe, en mer Baltique, au Moyen-Orient, dans la cyberguerre. Autant de choses que les Européens ont déjà demandées à Poutine. En vain. Tant il est vrai que, pour Moscou, il n’est qu’une seule diplomatie qui vaille vraiment la peine d’être tentée : celle avec Washington.

Source : Le Figaro 15/06/21

08:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un sabir nomade contre les langues nationale et vernaculaires

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Georges Feltin-Tracol

Saisi à l’instigation du cabinet du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, par une soixantaine de députés de la majorité présidentielle parmi lesquels Aurore Bergé et le très manuel Benjamin Griveaux dont ce fut l’ultime râle politicien avant de démissionner du Palais-Bourbon, le Conseil constitutionnel a annulé divers points de la loi portant sur la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion, le 21 mai dernier.

Le Parlement avait auparavant approuvé la proposition de loi du député du Morbihan Paul Molac, affilié au groupe transpartisan « Libertés et Territoires ». Les neuf « vigies » du Régime proscriventles signes diacritiques dont le tilde, et déclarent inconstitutionnelle une pratique pédagogique innovante : l’enseignement immersif. Les écoles primaires en alsacien, en basque, en breton, en catalan, en corse, en néerlandais, en occitan et en créoles deviennent de fait hors-la-loi.

Le samedi 29 mai, des milliers de manifestants ont défilé de Guingamp à Bastia, de Pau à Perpignan, de Bayonne à Strasbourg, pour défendre l’existence de ces écoles privés sous contrat. Ces établissements scolaires connaissent un indéniable succès auprès de parents souvent bo-bo qui, en bonne conscience, y inscrivent leurs enfants afin de ne pas les envoyer à l’école publique de secteur multiculturalisée déclinante…

Le choix du Conseil constitutionnel relance le sujet de la ratification française de la Convention européenne des langues régionales et minoritaires déjà envisagée sous la cohabitation Chirac – Jospin. Par « langues minoritaires », il faut entendre les langues de l’immigration extra-européenne. Si les panneaux de signalisation routière peuvent être rédigés en breton ou en occitan, pourquoi pas en wolof ou en hindi ? Ainsi faut-il bien différencier les langues régionales (ou parlers vernaculaires) des langues minoritaires. Autant les premières sont légitimes, autant les secondes, issues de l’immigration de peuplement, ne doivent bénéficier d’aucun avantage. Certes, certains voient dans le soutien aux langues régionales une manœuvre subtile de briser le cadre politique national. Ce n’est pas faux. Maints mouvements régionalistes, autonomistes et indépendantistes témoignent de leurs opinions progressistes et cosmopolites. On retrouve néanmoins cette perception commune chez les souverainistes républicains et chez les tenants de l’euro-mondialisme.

Le Conseil constitutionnel motive sa position en spécifiant que « les particuliers ne peuvent se prévaloir, dans leurs relations avec les administrations et les services publics, d’un droit à l’usage d’une langue autre que le français, ni être contraints à un tel usage ». Dont acte ! Mais commentréagir alors à la propagande en faveur de l’écriture inclusive ? Cette fumisterie est-elle constitutionnelle ? Et puis, pourquoi la nouvelle carte nationale d’identité supposée infalsifiable est-elle co-écrite en français et en anglais ?

Par la grâce du Brexit, depuis le 1er janvier dernier, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord n’appartient plus à l’Union dite européenne. Cette plaisante nouvelle aurait dû s’accompagner de la fin de l’hégémonie de la langue anglaise dans les institutions communautaires puisque aucun des Vingt-Sept États membres ne l’utilisent de manière officielle. L’Irlande, Malte et Chypre la pratiquent comme simple langue d’usage. Or, non seulement la Commission de Bruxelles continue à travailler dans la langue de Shakespeare et le Parlement européen adopte des documentsuniquement rédigés dans cette langue, mais le récent Parquet européen anti-corruption l’emploie aussi.

Cette préférence linguistique inouïe favorise la conception anglo-saxonne du droit aux dépens du corpus juridique continental d’origine romaine. La nouvelle carte d’identité plastifiée porte par ailleurs dans un coin en haut le F de France au centre du drapeau de l’Union non-européenne comme s’il s’agissait d’une simple province de l’Eurocratie atlantiste. Faut-il en comprendre l’inefficacité flagrantede la loi Toubon de 1994 qui insiste sur la traduction systématique des termes, titres et noms étrangers en français, et la généralisation d’un déplorable franglais ? Le ministère de l’Intérieur n’hésite plus à violer l’article 2 de la Constitution de 1958 qui fait de la langue de Baudelaire lalangue officielle.

Pour quelles raisons le ministère de l’Intérieur a-t-il choisi l’anglais et non pas l’allemand, l’espagnol, l’italien ou le coréen de Pyongyang ? Il est même inacceptable qu’à l’instar du passeport, un papierofficiel utilisé par l’ensemble de la population française en France soit rédigé dans une langue étrangère. Ce détail guère anecdotique confirme l’extrême servilité de l’exécutif et de la haute-administration envers les intérêts anglo-saxons de la City, de Wall Street, du Capitole et de Hollywood. La place Beauvau abolit l’ordonnance royale de Villers-Cotterêts de 1539 prise parFrançois Premier.

Outre que l’actuel gouvernement hexagonal se met à dos tous les défenseurs des langues vernaculaires, il provoque en même temps les partisans de la langue française et n’hésite même plus à cracher au visage des peuples de la Francité d’Amérique. Hors du Québec, bureaucrates obtus et politicards anglophones aigris, souvent chantres zélés du multiculturalisme, bafouent, contestent et nient les droits culturels fondamentaux des Acadiens et des autres minorités francophones de l’Ouest canadien.

L’avenir d’une langue française, nettoyée des métastases de l’inclusivité scripturale, dépend aussi dusort des gosiers vernaculaires de l’ethnie française outre-Atlantique, et de l’engouement pour les langues régionales, fussent-elles codifiées et normalisées. Les institutions de l’Hexagone se doivent de reconnaître officiellement la pluralité linguistique autochtone. Et exigeons du ministère de l’Intérieur que la prochaine carte nationale d’identité soit entièrement en français !

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°218, mise en ligne sur TVLibertés, le 8 juin2021.

00:05 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |