vendredi, 10 décembre 2021
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Conditions pour un retour de la vraie droite
Excellent éditorial d’Ivan Rioufol du Figaro qui n’a jamais caché ses convictions profondes et encore moins mâché ses mots. A lire, cet édito au vitriol qui place dans leur vraie perspective les enjeux actuels d’une droite dont on n’est pas vraiment sûr qu’elle soit incarnée par Valérie Pécresse.
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Référendum en Nouvelle Calédonie : un entretien avec Jean-Claude Martinez sur Boulevard Voltaire
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Dimanche 12 décembre, le sort de la Nouvelle-Calédonie sera scellé : aboutissement d’un long processus dicté par les accords de Nouméa et, pour la troisième fois, les Calédoniens se prononceront par référendum pour ou contre leur indépendance. Jean-Claude Martinez, président fondateur de l’Union pour la Nouvelle-Calédonie, est professeur de droit public et sciences politiques à l’université Paris II Panthéon-Assas. Il publie Nouvelle Calédonie. Quoi qu’il en coûte, la France doit rester ! aux Éditions Godefroy de Bouillon et répond aux questions de Boulevard Voltaire
Professeur Jean-Claude Martinez, pourquoi s’intéresser à ce territoire d’outre-mer si éloigné de la France ?
À l’époque de Joséphine Baker, et encore durant le premier septennat du général de Gaulle, dans les 180.000 classes françaises, il y avait au mur de grandes cartes de géographie de Paul Vidal de La Blache. Tous les enfants de 10 ans savaient où étaient Brazzaville, Pondichéry, Dakar, Saïgon, Phnom Penh, la terre Adélie ou Nouméa. L’éloignement de la Nouvelle-Calédonie, qui n’est d’ailleurs qu’à deux heures de Sydney, est une vision relative. Pour Louis XVI qui, depuis sa mappemonde, trace lui-même l’itinéraire de l’expédition de La Pérouse dans le Pacifique, il n’y a pas d’éloignement car il a la grande vision. Mais c’est sûr qu’aujourd’hui, avec le vieillissement de la population et l’augmentation du diabète, les problèmes de vision se sont aggravés. Même les candidats à l’élection présidentielle souffrent d’un rétrécissement de leur champ visuel. Tous ont perdu la vision périphérique. C’est révélateur que pas un seul candidat ne soit allé à Nouméa faire campagne pour le référendum du 12 décembre…
Alors que l’île de la Barbade vient de s’extraire de la Couronne d’Angleterre et qu’en France, la Guadeloupe et la Martinique s’embrasent, Emmanuel Macron entérine l’ouverture d’un débat sur l’autonomie de la Guadeloupe. Est-ce le sens inéluctable de l’Histoire ?
Mais non, le paradigme de l’autodétermination, c’est une vieillerie des sixties. C’est l’idée de la génération Sheila–Bouteflika, au temps des pantalons à patte d’éléphant, du festival de Woodstock et des concerts indépendantistes. Mais demandez au Sénégal s’il envisage l’indépendance de la Casamance ; à l’Angola s’ils vont se séparer de Cabinda ; au Maroc s’ils vont jouer à faire des référendums sur Dakhla ou à l’Éthiopie si elle va lâcher le Tigré. Même l’Algérie ne pense pas une minute à l’autonomie de la Kabylie. Il n’y a qu’en France où, dès que le vent souffle quelque part, on va vite à la décentralisation. Et en plus, si le vent a la couleur d’un outrenoir Soulages, alors hop ! les dirigeants ont le hoquet et répètent en perroquet : « autodétermination ». C’est une pathologie nationale. Le syndrome du ringard postmoderne de Libé à l’Élysée. Tout le monde doit être autonome et même indépendant : les juges, les Kanaks, les enfants, « les territoires », les médias, les universités, la Guadeloupe – sauf, bien sûr, les non-vaccinés, Vincent Lambert et les « vieux » en EHPAD.
Dans votre ouvrage, vous dénoncez les conditions juridiques dans lesquelles le destin de la Nouvelle-Calédonie se joue depuis des années. Vous évoquez un « droit brutalisé » : pourquoi ?
Les accords de Nouméa de 1998, sous la présidence de Jacques Chirac et le gouvernement de Lionel Jospin, ont créé la préférence ethnique à l’emploi. Y compris dans les concours de la fonction publique. Le droit de vote n’est plus universel, avec quatre listes électorales : une conforme à l’égalité républicaine pour les élections présidentielles et législatives ; une autre, réduite, pour les référendums ; une troisième super réduite pour les élections provinciales réservées aux présents depuis vingt ans et même une quatrième, avec le droit du sang. Bien entendu, ces invraisemblables dispositions auraient dû être annulées par le Conseil constitutionnel.
C’est même encore plus « insensé », puisque l’accord de Nouméa consacre dans son préambule « l’esprit des rivières, de leurs embouchures », d’un ancêtre commun et du lien particulier des Kanaks à la terre. C’est cela, le « droit brutalisé » avec, en plus, six référendums depuis 1987 qui relèvent d’un « abus de droit constitutionnel ».
Si le oui à l’indépendance l’emporte, le 12 décembre, la vie des Calédoniens en sera-t-elle changée ?
Un oui à l’indépendance enclencherait deux effets domino. Le premier effet serait interne à la Nouvelle-Calédonie. Après la fête à Paris, un numéro de Libé aux couleurs kanakes, un cocktail géant rue Oudinot avec le Tout-Paris indépendantiste, des vagues de joie au gouvernement de Nouvelle-Calédonie, au Congrès, dans chaque tribu, avec des feux partout, la distribution des prix commencerait. Bercy, Oudinot, le Quai d’Orsay, Matignon et l’Élysée, évidemment, arriveraient avec des accords de partenariat et surtout les chéquiers. En face, bien entendu, en échange d’une base militaire française autorisée, juste le temps que les armadas chinoises arrivent à Nouméa, La Foa, Poindimié, comme à Djibouti, l’establishment kanak présenterait la liste sans fin des demandes. Pendant ce temps, les anciens loyalistes lucides vérifieraient leur passe sanitaire, leur passeport, et prendraient qui l’avion pour Paris, qui pour Sydney et de là quelques-uns aussi pour la Californie. Partie de Nouvelle-Calédonie, la France partirait très vite de la Polynésie. Avec, bien sûr, l’aide chinoise et de ses alliés mélanésiens.
Vous évoquez les appétits de la Chine et d’autres puissances mondiales sur ce territoire ; la France a-t-elle vraiment beaucoup à perdre ?
La Guadeloupe partira dès que ses habitants le voudront bien. M. Lecornu leur propose d’ailleurs déjà l’autonomie. Comme ils l’ont, au demeurant, cela veut dire l’indépendance. Pour la Guyane, Mme Taubira verra. Pour le moment, elle écrit des livres. Autant dire qu’il faut choisir : être un Hexagone mité ou être un empire maritime illimité. La totalité des candidats pour 2022 ont, eux, déjà choisi. Les plus audacieux veulent seulement un traitement antimite. Pour le reste, une France Monde sur tous les océans, c’est, à leurs yeux, bien grand. Or, ils sont souvent bien petits…
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Les hyènes de Washington : de Rama Yade en Rokhaya Diallo
Alain Sanders
Après les déclarations de haine contre la France proférées de Washington, D.C., par la Wolof Rama Yade, on pouvait espérer un peu de répit. Au moins quinze jours sans de nouveaux crachats contre la France. Depuis l’étranger. Et par des racialistes qui doivent tout à la France. Eh bien, on se trompait.
Pour le coup, et toujours d’outre-Atlantique (désormais terre promise des racialistes et autres féministes, indigénistes, décolonialistes, wokistes, etc.), c’est l’échevelée Rokhaya Diallo qui s’y colle. Dans un article du gauchiste Washington Post où elle a été engagée pour des tribunes ponctuelles très orientées. Notons au passage que, pas plus que Rama Yade n’est gênée (elle qui est agressée par une statue de Colbert) d’habiter Washington, Rokhaya Diallo ne trouve à redire à ce titre de journal qui porte le nom d’un propriétaire d’esclaves...
Titre de l’article de la Diallo : « Ne laissez pas l’histoire inspirante de Joséphine Baker effacer le racisme omniprésent en France. » On se dit qu’ils doivent bien rigoler les Américains qui se souviennent que Joséphine Baker avait quitté les Etats-Unis pour échapper à un racisme prégnant. Et s’installer en France où le racisme n’existe pas. Sauf dans les cerveaux fiévreux des Yade et des Diallo.
On se dit aussi que Diallo aurait pu se réjouir de voir entrer dans le temple de Belphégor, au Panthéon, la « première femme noire » accueillie là (on s’abstiendra de commenter la manœuvre de Macron en l’occurrence) avec les honneurs républicains. N’y pensez pas ! Il faut le savoir : quoiqu’on fasse dans l’humiliation permanente de notre histoire, on n’en fera jamais assez.
C’en est au point que Rokhaya Diallo (bloc de haine tel qu’elle s’est naguère fritée avec Caroline Fourest, c’est dire) s’attaque à la mémoire même de Joséphine Baker, déplorant que cette dernière « ait toujours exprimé sa gratitude à la France et n’a jamais critiqué le colonialisme ». En quelque sorte, une « Bounty » comme disent les racialistes : noire dehors, blanche à l’intérieur. Elle aurait préféré, elle l’écrit, qu’on mît au Panthéon la traîtresse Gisèle Halimi impliquée « en faveur du peuple algérien pendant sa guerre contre la France ». Contre la France : tout est dit.
Elle n’a pourtant pas lieu de se plaindre de la France, Rokhaya Diallo. Elle est née d’un père sénégalais (militant socialiste) et d’une mère gambienne. Un côté sénégalais comme Rama Yade donc. Côté gambien, je ne sais pas si elle est d’ethnie mandingue, wolof, fula, diola, serahule, aku, sésère, manjaque, bianunka. Ce que je sais, en revanche, c’est que ce petit morceau d’Afrique enclavé dans le Sénégal et qui ne s’appelait pas encore la Gambie, fut – à partir du IXe siècle – le supermarché des esclavagistes arabo-musulmans qui y faisaient leurs courses pour un fructueux commerce trans-saharien. La plupart des tribus se convertirent à l’islam (vers le XIIe siècle). On ne sait pas si l’islamo-gauchiste Rokhaya Diallo (qui dénonce ce qu’elle appelle « les musulmans Seven Up », à savoir les modérés de l’islam) s’inscrit dans cette soumission.
Pour le reste, son cursus n’est pas celui d’une Cosette victime du racisme de la France : maîtrise de droit international, emploi chez IBM, master de marketing, école de commerce Novancia, un siège au conseil d’administration de Terra Nova, chroniqueuse sur RTL, Canal Plus, la radio Le Mouv’, Médiapart, C8 avec Hanouna, tapis rouge à LCI avec le dhimmi David Pujadas, etc.
En 2017, Rokhaya Diallo avait déjà craché sur la France à la tribune des Nations Unies. Sans provoquer la moindre réaction. Aujourd’hui, obsédée qu’elle est par la race, elle en est à salir la mémoire de Joséphine Baker. Sans conséquence : elle continuera d’être reçue comme une personne normale sur LCI.
Petit plus : puisque Valérie Pécresse est dans l’actualité, rappelons qu’elle a co-signé naguère, avec Rokhaya Diallo, pour célébrer la « diversité » et les bienfaits du multiculturalisme...
Source : Présent 9/12/2021
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Un nouveau numéro hors-série du quotidien Présent
Site de Présent cliquez ici
Depuis la fin de la guerre d’Algérie, l’armée française a été maintes fois engagée dans des conflits locaux situés hors du territoire national sous bannière onusienne, européenne, américaine ou de l’OTAN, ou encore en application d’accords de défense bilatéraux. Les Opex ont impliqué des soldats des trois armées.
Les pages de ce Hors-Série ne sont pas un catalogue exhaustif des Opex de l’armée française, seuls certains événements, connus ou méconnus, sont évoqués et rappelés à nos lecteurs. Du Tchad à l’Afghanistan, du Liban à la Bosnie, du Cambodge à la Somalie, les militaires français sont intervenus partout, affirmant ainsi le statut de grande puissance militaire de la France et sa volonté de peser sur le plan international. Bien que les choix d’intervenir soient souvent contestables d’un point de vue politique et que, dans le cadre de coalitions comme en Irak ou en Afghanistan, le renfort de nos troupes n’ait modifié en rien le rapport de force, nos soldats ont droit à notre reconnaissance et notre estime. Fidèles aux traditions de leurs armes et de leurs unités, ils se sont montrés dignes de leurs grands anciens dans l’accomplissement de leur devoir. Certains y ont laissé la vie, qu’ils soient honorés pour leur sacrifice.
Michel Vial
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Eric Zemmour sur France 2 : la réaction de Thomas Joly
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Nationalisme appellation contrôlée
Jean-Gilles Malliarakis, L'Insolent cliquez là
Les remous de la campagne présidentielle, qui désormais bat son plein, ne devraient pas dissimuler une problématique permanente, et centrale : celle du sens national. On peut appeler cette vertu de divers noms : patriotisme pour les uns, identité pour les autres, nationalisme osait-on invoquer autrefois, sans que ce mot ne fasse peur qu'aux victimes de la tremblante du mouton. Ces mots devraient être considérés comme plus ou moins synonymes dans notre langue. Barrès et Maurras, en tant que fondateurs en ont définitivement tracé les contours.
Dire comme on l'entend souvent que le nationalisme est un facteur de guerre, c'est considérer que le radical-socialiste Daladier, qui déclara la guerre en 1939, ou Viviani en 1914 étaient des nationalistes. Maurras prévoyait la guerre : il ne l'appelait pas de ses vœux, soulignant avec véhémence, combien il était monstrueux de ne pas s'y préparer. "Armons, armons" écrivait-il au moment de la crise de Munich de 1938. Lorsqu'elle survint en 1939, du fait de l'alliance Staline-Hitler (1) on put redécouvrir à quel point il avait tragiquement raison.
Constatons d'abord une ambiguïté : strictement, le mot et la rhétorique "nationaliste" ou "patriote" devrait transcender l'antagonisme droite gauche. Même si leurs solutions sont mauvaises et leurs liaisons internationales calamiteuses, un Mélenchon aujourd'hui, un Chevènement hier, se réfèrent, par intermittence, à un discours d'apparence "nationale". Or, ils s'expriment toujours sous les plis d'une idéologie qui s'appelle en fait le jacobinisme, terme qu'il semble préférable d'utiliser en l'occurrence et que ne récusent pas les "nationalistes de gauche".
Il faut donc saluer ici la parution récente d'un fort utile petit volume, où l'on retrouvera la plupart des questions que posent, aujourd'hui plus que jamais, la référence au nationalisme et sa dénaturation. L'ouvrage est intitulé "Critique du nationalisme" (2).
Le texte central, de 59 pages, est l'œuvre d'Arnaud Guyot-Jeannin. Intelligemment sous-titré comme un "plaidoyer pour l’enracinement et l’identité des peuples", il est encadré d'une fort éclairante préface signée d'Alain de Benoist (3), et plus encore d'une très dense et pertinente postface que l'on doit à Philippe Lamarque (4). L'ensemble de ce corpus mériterait sans doute de prendre le relais des "Doctrines du nationalisme". Ouvrage de référence de notre "classe soixante" ce livre avait été publié en 1959 par Jacques Ploncard d'Assac. Depuis, outre l'évolution historique, plusieurs écrits majeurs et indispensables complétaient le propos, en particulier "les Deux patries" du regretté Jean de Viguerie (5).
Ce nouveau petit livre offre un grand choix de fortes citations et d'idées justes.
On regrettera quand même l'absence de référence au christianisme, qui paraît pourtant peu dissociable de la patrie de Clovis, de saint Louis, de Jeanne d'Arc, de saint Vincent de Paul.
Les passionnés d'Histoire le chipoteront peut-être aussi sur quelques éclairages historiques incertains, sinon abusifs.
Non par exemple le nationalisme des jacobins n'est pas le produit de la "victoire" en 1793 (6).
Les adversaires de la Révolution, comme ses religionnaires, ont trop souvent tendance à la considérer comme un bloc. De ce fait beaucoup de lecteurs et disciples de Charles Maurras perçoivent assez mal, ou refusent de voir, la distance qui sépare un Jean-Joseph Mounier, premier président des États Généraux en 1789, ou un Mirabeau, des hommes du Comité de salut public de l'An II. Beaucoup ignorent que la première constitution votée en 1791 se voulait monarchique. On connaît, dans le camp adverse, la formule de Clemenceau. À cet égard, on ne rappellera jamais assez le contexte odieux du propos. Le Tigre, futur premier flic de France, faisait alors office de porte-parole des républicains radicaux. Il s'agissait de leur part, de retirer de l'affiche une pièce de Victorien Sardou osant opposer Danton à Robespierre. Non seulement, ils obtinrent gain de cause mais leur doctrine de l'unité de la Révolution prévaut, aujourd'hui encore, y compris dans la mémoire de leurs adversaires. C'est là un des passages les plus mensongers, car il en existe d'autres, de ce qu'on appelle le roman national.
En fait, contrairement à ce que suggère le raccourci de notre auteur, ce n'est pas en 1789 que sombre la monarchie, mais en 1791 au retour de Varennes quand les forces de sentiment se retournent contre la famille royale. Quant à la Grande Terreur son règne coïncide avec la période des difficultés de la guerre, certainement pas avec les victoires. Rappelons ainsi qu'en janvier 1793, c'est au moment de la mort du Roi que la Vendée s'insurge et refuse la levée en masse. Après Fleurus (26 juin 1794) vient Thermidor (le 27 juillet). Londres, sous l'influence du Premier ministre William Pitt le Jeune (7), jusque-là avait tout fait pour ne pas entrer dans la guerre européenne déclenchée au printemps 1792, doit-on le rappeler, par les Girondins.
Les jacobins comme les communistes entendent répandre leur système et l'imposer au reste du monde. Puisqu'ils incarnent la Raison et la Science, ils se doivent de régner par la Terreur à l'intérieur, et par la Guerre à l'extérieur. La branche modérée des fédéralistes girondins ne peut dès lors que laisser la place aux montagnards centralistes puisque guerre et révolution ne font qu'un.
Inhérente à toute révolution, la militarisation à marche forcée qu'on considère comme caractéristique du régime hitlérien en Allemagne, marquera encore plus dans leur longue histoire les deux grandes expériences communistes : ainsi en URSS, avant, pendant et après le règne de Staline ; en Chine, la soi-disant révolution culturelle peut être considérée comme un coup d'État militaire inventé par Mao en 1965-1966 pour retrouver le pouvoir. La logistique est assurée par le ministre de la Défense Lin Biao. Par la suite Deng Xiaoping comme Xi Jinping, trop souvent envisagés en occident comme l'expression du Parti-État exerceront eux-mêmes leur autorité comme détenteurs du secrétariat de la Commission militaire.
Si l'on s'en tient aux dimensions économiques, il est ainsi probable qu'au cours de toute son histoire la part du PIB soviétique affectée à la Défense, à la production d'un équipement considérable a toujours avoisiné les 25 %, véritable cause de l'effondrement du système en l'absence de tout complot occidental.
Cette hypermilitarisation, contraire aux véritables intérêts nationaux n'a en définitive rien à voir avec le nationalisme. Je ne crois pas qu'Arnaud Guyot-Jeannin s'y trompe, pas plus que ses lecteurs. Oui, le véritable patriotisme de notre temps c'est bien, comme il l'écrit, "l’enracinement et l’identité des peuples".
Notes
(1) Je ne puis que recommander à ce sujet mon livre dossier sur "L'Alliance Staline-Hitler".
(2) Critique du nationalisme" aux éditions Via Romana, 29 rue de Versailles, 78150 Le Chesnay tel 06 87 53 96 45, via.romana@yahoo.fr, octobre 2021, 96 pages.
(3) pp. 9-17
(4) pp. 87-94
(5) "Les Deux Patries" par Jean de Viguerie, nouvelle édition, 2017, 276 pages, Éditions Dominique Martin Morin.
(6) cf. page 62
(7) Disciple d'Adam Smith il s'attache par priorité à ce que le fondateur de l'économie politique appelle la Richesse des Nations, base véritable de leur puissance. Soulignons qu'au lendemain de la guerre d'indépendance américaine, la Couronne britannique était dans une situation d'endettement plus lourde que celle des Rois de France. Une fois leurs finances rétablies les Anglais seront en mesure de supporter le coût non seulement de leur propre guerre contre la Révolution et l'Empire, mais aussi de celle que mènent ses alliés autrichiens, prussiens et russes.
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