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jeudi, 02 octobre 2025

Dimanche prochain, 5 octobre, premier tour de la législative partielle dans la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne, avec la candidature de Guy Jovelin pour le Parti de la France

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Rappel : après-demain, samedi 4 octobre, repas du Parti de la France à Dijon, à partir de 19h.

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Saint-Pétersbourg : une réunion internationale de conservateurs crée la surprise

Saint-Pétersbourg : une réunion internationale de conservateurs crée la surprise

(Polémia) Une conférence internationale d’une vingtaine d’organisations issues des rangs de la droite conservatrice et radicale, venues de trois continents, s’est tenue à Saint-Pétersbourg mi-septembre 2025. En présence d’Alexandre Douguine et à l’initiative d’un entrepreneur russe conservateur orthodoxe. Certains n’ont pas manqué de s’indigner de cette initiative qu’ils voient comme une opération d’influence, sinon d’ingérence, russe. Non sans raisons sans doute. Mais à mettre en perspective néanmoins, au moment même où le président Macron a été solennellement récompensé, le 24 septembre, à New York, en recevant des mains de Larry Fink, le président de BlackRock, le prix Atlantic Council Global Citizen. Sans doute en récompense des centaines de pépites technologiques françaises livrées depuis dix ans aux fonds d’investissement américains. Et après tout, si les globalistes s’autocongratulent, pourquoi faudrait-il diaboliser ceux qui s’y opposent ? Nos lecteurs trouveront ci-dessous une analyse de notre correspondant Yves Lejeune sur la conférence de Saint-Pétersbourg.

Yves Lejeune

Convergence antiglobaliste

Dans le cadre très officiel du palais Mariinsky, siège de l’Assemblée législative de Saint-Pétersbourg, des représentants de courants conservateurs et identitaires venus de plus de vingt pays se sont réunis les 12 et 13 septembre, à l’invitation de l’homme d’affaires russe Konstantin Malofeïev, fondateur de la chaîne orthodoxe Tsargrad TV, à la suite de la procession annuelle pour Saint Alexandre Nevski.

Parmi les intervenants figuraient le philosophe russe Alexandre Douguine, présent sur place. Alain de Benoist, mais aussi Alain Soral et Alexander von Bismarck (descendant du chancelier allemand Otto von Bismarck), se sont exprimés en visioconférence. Des trajectoires et des sensibilités parfois divergentes, mais réunies par un dénominateur commun : la lutte contre le globalisme et l’uniformisation du monde.

Autour d’eux, des délégations issues d’Espagne, d’Italie, de Hongrie, de Grèce, de Serbie, d’Allemagne, de Belgique, du Royaume-Uni, de France, mais aussi d’Amérique latine et d’Afrique du Sud.

Une plateforme d’échanges

Objectif affiché : créer une plateforme internationale de dialogue entre mouvements conservateurs, nationalistes et identitaires venus d’Europe et d’autres continents, un « front commun » contre le globalisme et l’idéologie progressiste.

Au-delà de la rhétorique, l’ambition formulée par les organisateurs est de donner une continuité à ce type d’échanges, en posant les bases d’un réseau transnational capable de relayer des thèmes communs : défense de la souveraineté des États, affirmation des traditions nationales et rejet de l’uniformisation culturelle.

Dans un contexte marqué par le conflit en Ukraine et l’isolement diplomatique de la Russie vis-à-vis des grandes capitales occidentales, le message envoyé par cette rencontre est clair : il existe, même à une échelle modeste, des acteurs prêts à maintenir un dialogue ouvert avec la Russie.

Une évolution du climat idéologique ?

Fort symbolique, cet événement traduit plusieurs choses :

  • Jamais, il y a trois ans encore, un tel rassemblement n’aurait trouvé les conditions pour exister. Dans un contexte où la solidarité avec l’Ukraine paraissait acquise dans l’ensemble du spectre politique européen, et en particulier au sein de la droite radicale, la perspective d’une réunion internationale organisée en Russie aurait semblé inconcevable.
  • Que des organisations et des partis — parfois classés aux marges du spectre politique — aient choisi de se rendre officiellement en Russie traduit une évolution du climat idéologique, un déplacement discret mais réel des sensibilités politiques. Si cet événement ne constitue pas encore un axe structuré ni une alliance durable, il illustre l’existence d’un espace de débat neuf, où souveraineté nationale, continuité historique et rejet de l’uniformisation culturelle servent de points de convergence.

Une coopération entre mouvements européens et organisations russes demeure toutefois une entreprise délicate, pour ne pas dire risquée, à contre-courant de la ligne diplomatique dominante en Europe. L’initiative a d’ailleurs immédiatement suscité une réaction vive dans certains médias « libéraux » en Europe de l’Est, qui ont multiplié les commentaires alarmistes.

La réunion de Saint-Pétersbourg illustre un déplacement progressif du débat au sein des droites européennes. Ce qui était hier inimaginable devient aujourd’hui envisageable, même à petite échelle. Ce n’est pas encore un tournant, mais c’est un signal à surveiller : celui d’une recomposition idéologique qui, demain, pourrait compter davantage dans les équilibres politiques du continent, en particulier institutionnels.

Article paru sur Polémia, cliquez ici.

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Partisans du RN contre Fans de Reconquête : les hooligans du néant

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Julien Dir

Ah, quelle farce. Chaque jour qui passe, les réseaux sociaux nous offrent le spectacle pathétique d’une guerre de tranchées entre groupies du RN et ultras de Reconquête, incapables de penser autrement que par les voix ou agissements de leurs chefs/élus respectifs. On s’insulte, on s’excommunie, on brandit des captures d’écran comme autant de trophées de chasse numérique. Pendant ce temps-là, la Bretagne, la France, l’Europe continuent de se déliter, l’immigration de prospérer, et l’État de se soumettre à toutes les idéologies mondialisées. Mais les “patriotes”, eux, préfèrent se déchirer dans un concours de pureté stérile.

Des bulles qui tournent en rond

Les partisans de Zemmour accusent les électeurs du RN de trahison, de compromission, de mollesse. Ceux de Marine et Bardella répliquent en expliquant que Reconquête les “plombe électoralement”. Les uns se prennent pour des stratèges, les autres pour des résistants. En réalité, ils ne sont que les otages d’une société de bulles : bulles médiatiques, bulles virtuelles, bulles narcissiques. Chacun vit enfermé dans son aquarium numérique, persuadé de représenter le “vrai peuple” alors qu’il ne fait que s’adresser à son reflet.

C’est la victoire du marketing sur les idées. Les uns se rassurent en jouant aux gaullistes de province, terroir et saucisson, les autres se grisent d’une radicalité de plateau télé. Mais au fond, ces guerres de boutique ne servent qu’à gonfler les egos de leurs chefs respectifs, qui se nourrissent de cette rivalité pour exister.

Les angles morts des uns et des autres

Les pro-RN hurlent que Reconquête leur “vole des points”. Jamais ils ne se demandent pourquoi tant d’électeurs sont lassés par les ambiguïtés sociétales d’un parti qui flirte parfois avec la gauche progressiste sur des sujets décisifs. À force de se travestir en parti de gouvernement respectable, à force de n’être qu’un RPR des années 90 et de refuser d’appeler à descendre dans la rue, le RN finit par singer ses adversaires.

À l’inverse, les pro-Zemmour ne comprennent pas que nombre de Français, fatigués, précarisés, veulent avant tout être rassurés. Peu leur importe la hauteur des discours ou la radicalité des propositions : ils se tournent vers Marine Le Pen et Bardella parce qu’ils apparaissent comme plus “proches du peuple”. Illusion ? Sans doute. Mais les illusions font partie du réel, et les ignorer, c’est se condamner à ne jamais gagner.

Le panier de crabes

Ces querelles intestines ne sont pas seulement ridicules, elles sont révélatrices : la politique est un tas de lisier où chacun patauge avec un rictus de haine. On se déteste, on se jalouse, on se fantasme en gladiateur d’Internet, alors qu’au fond, on partage les mêmes constats sociaux, les mêmes angoisses démographiques, la même colère contre la dépossession de notre pays.

Et comble du cynisme : ceux qui s’invectivent comme des chiens enragés sur les réseaux ignorent que dans la réalité, nombre de cadres du RN et de Reconquête sont copains comme cochons. On se vouvoie à l’antenne et on s’engueule pour le spectacle, puis on se tape dans le dos hors caméra. La guerre des supporters n’est qu’un théâtre d’ombres pour amuser la galerie.

Voilà le fond du problème : les vrais perdants, ce sont les militants, les sympathisants, les fans. Comme des hooligans sans stade, ils gueulent, ils insultent, ils s’écharpent… mais ils ne construisent rien. Ils vivent par procuration, attendant que leur chef providentiel conquière le pouvoir à leur place. Ils se passionnent pour des joutes virtuelles, plutôt que d’agir concrètement, de s’organiser localement, de prendre leur destin en main.

Ils ne voient pas que ce qui les divise n’est rien face à ce qui devrait les unir : la défense d’un peuple, d’une civilisation, d’une identité. Mais la politique moderne est devenue un spectacle, et comme tout spectacle, elle a besoin de son lot de supporters décérébrés pour exister.

Réveillez-vous

Alors oui, il est temps de secouer le cocotier. Droite nationale, droite identitaire, droite radicale : arrêtez de jouer aux hooligans du néant. Cessez d’être les groupies hystériques de leaders qui ne voient en vous qu’une masse de clics et de voix interchangeables.

Le véritable combat n’est pas sur Twitter ni sur TikTok. Il est dans la rue, dans les associations, dans les familles, dans les villages et les quartiers où se joue l’avenir. Le choix est simple : continuer à se haïr au nom de querelles d’appareil, ou bâtir une force populaire réelle, qui dépasse les boutiques partisanes et les petites vanités.

Parce que sinon vous finirez tous par ressembler à ce que vous prétendez combattre : des spectateurs passifs, consommateurs d’illusions, prisonniers de la société du spectacle. Et dans ce cas-là, vous ne mériterez même plus de parler de “patrie”..Qui aura disparu depuis bien longtemps…

Source : Breizh.info

07:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |