jeudi, 23 octobre 2025
Entretien avec Guillaume Fiquet, conseiller éditorial de la Revue d’Histoire européenne
Source EuroLibertés cliquez ici
Qu’est-ce qui fait la différence entre la Revue d’Histoire européenne et les autres revues historiques ?
Il y a 6 ans (déjà !), lors du lancement de la Rhe, nous fixions dans le premier éditorial la ligne de crête à emprunter. Une « troisième voie » entre d’une part une histoire dite « globale », qui n’est pas inintéressante en soit, mais qui a une fâcheuse tendance à verser dans la passion destructrice, la repentance, à nier le fait national et surtout à juger l’histoire à l’aune de nos mentalités d’aujourd’hui et d’autre part l’exaltation d’un roman national, né au XIXe siècle, qui surévalue les mythes nationaux et se met au service de la politique du moment. À l’heure où nous vivons dans une société fracturée, nous devons regarder notre histoire en face, sans fierté aveugle, mais sans lui faire de procès. Si nous avons des choses à déconstruire, ce sont surtout les préjugés, les lieux communs, les légendes noires, nous nous sommes ainsi « attaqués » à l’esclavage, à l’Algérie française, aux USA fauteurs de guerre(s), aux atrocités commises par le FLN, à la Terreur, aux crimes de guerre des alliés, à la guerre froide, aux collabos de gauche et dans un récent numéro à l’Inquisition…
Dans le dossier de votre 25e numéro, avec la « face cachée » de la Résistance, vous n’hésitez pas à aborder ses côtés sombres, ses légendes et mensonges, notamment celles imposées dans le débat historique par le Parti communiste dès 1944… 80 ans après la fin de la IIe Guerre mondiale, peut-on enfin parler sereinement, je vous cite « des déchirements et ambiguïtés de cette période tout en clair-obscur dramatiques » ?
Non, c’est toujours difficile tant les a priori sont ancrés dans la mémoire collective. Dans le cas de la Résistance et de la Collaboration, on peut dire que le roman national a bien fait son boulot ! Et dans l’esprit de nombre de nos contemporains les équations Résistance = gauche et Collaboration = (extrême) droite sont toujours vraies. Alors que le simple examen des faits montre que la réalité est bien plus compliquée que ça, comme toujours…
Vous citez dès les premières lignes le souhait du président Pompidou de ne plus « éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux »… Pensez-vous que le débat historique devrait rester uniquement l’affaire des chercheurs, des historiens et des témoins tant qu’ils sont en vie… et que les politiques, de tous bords, feraient mieux de s’abstenir de l’imposer sans cesse dans le débat politique contemporain ? Et si oui, n’est-ce pas un souhait aussi pieux que celui émit par Georges Pompidou ?
La recherche historique est une science, elle répond à des critères et à des méthodes précis. Mais c’est une science « molle » qui cherche à comprendre le passé à partir de traces (documents, objets, témoignages), qui formule des hypothèses les confronte à des sources, et les interprète, les discute et c’est ce qui fait toute sa richesse.
L’Histoire devrait être au service de la politique et non le contraire. J’ai souvent des contacts avec des chercheurs du Service historique des armées. Ils sont, me disent-ils, souvent en relation avec des cabinets ministériels, des élus… pour préparer des notes pour des voyages diplomatiques, des inaugurations ou des commémorations. Ils sont régulièrement abasourdis par l’inculture du personnel politique, mais surtout par la façon dont celui-ci « tord » la réalité historique au profit de l’idée qu’il veut exprimer. Et ceci au plus haut niveau de l’État, j’en veux pour exemple la commémoration en 2020 par Emmanuel Macron de la bataille de Moncornet (17 mai 1940) qui vit s’affronter panzers allemands et chars français. Contrairement à Stonne (15-27 mai 1940) où les blindés allemands furent réellement stoppés, Montcornet (sans ignorer bien sûr le courage et le sacrifice de nos tankistes) célébré comme un haut lieu de la combativité française n’a strictement eu aucune incidence sur la Bataille de France ; son seul intérêt (politique) est la présence d’un certain colonel Charles De Gaule… encore un bon exemple de l’écriture du récit national par la classe politique.
Dans le numéro 25 d’août-septembre 2025, vous publiez un long entretien avec deux spécialistes de l’actuel conflit russo-ukrainien (Pascal Lassalle et Xavier Moreau)… Aborder ainsi l’histoire actuelle sans le recul du temps est assez inhabituel pour une revue d’histoire, non ? Est-ce une spécificité de la Revue d’Histoire européenne ?
Je ne sais pas si c’est une spécificité mais notre rubrique entretien est effectivement souvent consacrée à l’actualité. C’est également une façon de prendre date, de poser un regard sur des évènements qui prennent, comme toujours, racine dans le temps long de l’Histoire. Dans le même esprit, nous avons également une page d’analyse géopolitique.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
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Eric Zemmour était jeudi soir chez Pascal Praud (C-news)
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L’assassinat d’Ashur Sarnaya, chrétien irakien, résume tout le drame des chrétiens d’Orient, éradiqués par les islamistes
Michel Festivi
Membre de la communauté chrétienne assyro-chaldéenne, handicapé de naissance, ne se déplaçant qu’en chaise roulante, Ashur Sarnaya est réfugié politique en France, les chrétiens ayant été pour beaucoup exterminés en Irak par les islamistes de diverses obédiences. Arrivé sur notre sol en 2014, il avait obtenu en 2016 ce statut de réfugié politique, son titre de séjour était valable jusqu’en 2026.
Il vivait dans un logement social avec sa sœur dans le 9e arrondissement de Lyon, cette dernière travaillant, et s’occupant de lui. Son seul plaisir faire un tour dans le quartier, où il était apprécié de tous et surtout son occupation essentielle, témoigner de sa foi chrétienne sur le réseau TikTok, c’est pour cela qu’il a été lâchement martyrisé à coup de machette. Il décryptait les Évangiles, enchaînait les psaumes, impensable pour certains tenants de l’islam le plus radical.
Sur ses vidéos, il entonnait des chants religieux, en commençant à chaque fois par un signe de Croix. Pour certains, c’était proprement intolérable, il devait être sacrifié, comme un mouton. Il a été poignardé à la machette, au seuil de son immeuble, le 10 septembre dernier.
L’enquête, qui a permis l’arrestation en Italie d’un dénommé Sabri B., 27 ans, qui serait venu masqué en scooter sur les lieux du crime, lui assénant par derrière, un coup de machette au cou, est de nationalité algérienne, détenteur d’un seul document algérien, mais était apparemment inconnu des services antiterroristes. (Cf Le Figaro du 3 octobre 2025).
On sait désormais, que tout avait été bien organisé. Dès l’assassinat commis, le présumé auteur Sabri B. désactive son portable, et quitte Lyon dans la nuit même, à bord d’un Blablabus, direction Milan, Rome et de là les Pouilles au Sud de la Botte, à Andria, recueilli par un autre algérien. Dix jours plus tard, il est arrêté par les autorités italiennes, plusieurs couteaux auraient été retrouvés dans ses affaires. La justice transalpine aurait donné son feu vert pour son transfert en France.
Car après bien des hésitations, le Parquet de Lyon s’est dessaisi de l’enquête au profit du Parquet national antiterroriste, le PNAT. Les faits sont désormais qualifiés : « d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d’association de malfaiteurs ». Cinq personnes avaient été placées en garde à vue, puis relâchées, toutes étaient comme Sabri B. de nationalité algérienne, en situation irrégulière sur le territoire français.
Qu’est ce qui a fait finalement basculer l’enquête au pôle antiterroriste ? Plusieurs éléments à l’évidence. 1°) Le compte TikTok du suspect s’était à plusieurs reprises connecté à celui de la victime et le jour même de l’assassinat, ce compte s’est branché une demi-heure avant, et ce à quelques dizaines de mètres du domicile de d’Ashur Sarnaya. 2°) L’assassin serait arrivé une demi-heure avant, vers 21 heures, effectuant des allers-retours, laissant supposer des repérages. Des témoins auraient affirmé avoir perçu la présence « d’un rôdeur » les jours précédents. 3°) Selon les enquêteurs (Cf Le Figaro du 23 octobre), Sabri B. pourrait avoir eu des liens avec l’État Islamique en Syrie, et via sa téléphonie, des contacts en Algérie. On soupçonne même ce dernier, selon ces informations du Figaro, qu’il aurait commis une exécution semblable, visant un chrétien d’Irak : « cible privilégiée de Daech dans la zone syro-irakienne ».
L’enquête ne fait que commencer, les prochaines semaines ou mois, nous apporterons sans doute, plus de précisions. La victime en tout cas était particulièrement paisible, selon les témoignages unanimes du voisinage, toujours souriante, avenante.
Jean-François Colosimo, historien des religions, écrivain et éditeur, a attiré depuis de très nombreuses années l’attention sur les persécutions majeures que vivent au quotidien les chrétiens d’Orient, rappelant en permanence que ces chrétiens se sont établis en Orient bien avant l’arrivée de l’islam : « Les chrétiens d’Orient ne sont pas nos petits frères perdus de l’autre côté de la Méditerranée, ce sont les frères ainés des chrétiens du reste du monde ».
Il faut redire ce qu’affirment beaucoup de spécialistes : « soumis comme toutes les minorités religieuses, en terre d’islam, à un régime de discrimination, les chrétiens d’Orient ont subi une hostilité accrue de la part des musulmans. Aujourd’hui, leur condition, plus précaire que jamais, ne rencontre que l’indifférence » Cf Jean-Pierre Valognes, la tragédie des Chrétiens d’Orient, L’Histoire, collection 4, février-avril 1999.
Hier et aujourd’hui en Orient, aujourd’hui en Occident.
12:27 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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23 octobre 1956 : Budapest et la Hongrie se soulevaient contre la dictature communiste
Présentation des livres de David Irving "Budapest insurrection 1956" publiés en 2016 :
Il y a 60 ans, à Budapest, le peuple se soulevait contre l’oppression communiste. C’était la première fissure du Système qui s’était instauré à Yalta et qui devait durer pour l’éternité. 45 ans plus tard ce Système s’écroulera, emportant avec lui l’Union soviétique et le Pacte de Varsovie. Il s’imposera alors un « Nouvel Ordre mondial » dominé par la haute-finance apatride, qui, à son tour, commence aujourd’hui à avoir du plomb dans l’aile.
David Irving relate dans ce livre cette insurrection spontanée de Budapest en octobre 1956. La recherche de documents et de témoins le mena un peu partout en Europe et ailleurs entre 1975 et 1981, alors que la Hongrie se trouvait toujours sous la botte communiste. L’étude en résultant est celle de l’autopsie d’une révolution avortée, vue tant du côté des combattants de rue que de celui des salles de réunion feutrées des puissants. C’est un drame prenant avec prés de dix millions de figurants.
Pour ne pas s’être plié au « prêt à penser » dans les années 90, David Irving fut mis à l’index par les nouveaux maîtres du monde. Il fut écarté des média, calomnié et condamné. Son œuvre, non conformiste, devait tomber dans l’oublie. Mais Synthèse nationale, en accord avec lui, a décidé de la rééditer pour contribuer à la victoire de la Vérité…
Budapest 1956, l’insurrection 1956 (en deux volumes), est le premier travail de recherches de cet historien britannique de renom que nous publions. Il s’agit de la traduction du texte original, inédit en français, du livre de David Irving paru sous une forme édulcorée en 1976.
Lorsque les insurgés de Budapest furent écrasés par les chars soviétiques en 1956, imaginaient-ils que, 60 ans plus tard, en 2016, la Hongrie serait à l’avant-garde du combat national et identitaire européen ?
David Irving publié par Synthèse nationale
Le volume 1 :
Commandez le premier volume en ligne cliquez ici
Le volume 2 :
Commandez le second volume en ligne cliquez ici
Traduction : Yannick Guibert
Parution du tome 1 : le 2 juin 2016.
Le second tome : octobre 2016
10:16 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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23 octobre 1983, à Beyrouth, les islamistes assassinaient 58 parachutistes français...
00:28 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Parution du nouveau numéro (n°26) de la Revue d'Histoire européenne
00:24 Publié dans Kiosque de droite, Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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