mardi, 14 octobre 2025
Il serait grand temps de passer enfin à l’union des droites, franchement et sans complexe
Michel Festivi
Un tout récent sondage de l’Ifop publié pour le magazine Valeurs Actuelles, vient confirmer ce que les analystes sérieux nous disent depuis des mois, les français dans leur majorité se déclarent favorables à la formation d’un gouvernement de coalition des droites associant les LR, le RN et Reconquête. (52%).
Mais le plus intéressant, c’est que dans le détail, l’électorat LR y est favorable à 82%, celui du RN à 89%, tout comme celui de Reconquête. Même ceux qui soutiennent Renaissance, n’y serait pas hostile à 41%. Cette volonté grandissante des électorats, se heurte de plein fouet aux querelles des états-majors et des égos surdimensionnés des chefs de Parti, notamment des LR et du RN. On peut sans craindre d’être démentis, regretter un fossé existant entre les appareils et les électeurs, préjudiciable à ces derniers.
Prenons des exemples concrets. Lors de l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne, où la députée sortante UDR (ciottiste), avait été invalidée par le Conseil constitutionnel, le candidat UDR soutenu par le RN s’est retrouvé à l’issue du 1er tour en tête devant la candidate socialiste, mais soutenue aussi par la candidate LFI, arrivée 4ee, qui appelait à faire barrage « à l’extrême droite ». Cependant, le candidat LR en 3e position, conseiller départemental, n'avait traitreusement donné aucune consigne de vote, ce qui a entraîné la juste colère d’Éric Ciotti, qui a fulminé que les LR entendaient faire passer la gauche. Heureusement, les électeurs de droite ont été plus intelligents, et ont élu à 52%, Pierre-Henri Carbonnel de l’alliance UDR-RN.
Bruno Retailleau, courageusement, avait de son côté déclaré : « pas une voix pour la gauche », à croire que cela lui faisait « mal au cœur », d’appeler clairement à voter pour un UDR soutenu par le RN. La gauche n’a jamais eu ces pudeurs de jeunes filles bien au contraire, et sait à chaque fois se rassembler, quelles que soit les couleurs, pour le candidat de son camp le mieux placé.
En contrepoint, on indiquera que les tergiversations de Marine le Pen, où d’aucuns au RN, n’ont pas non plus le mérite de la clarté. Interrogée à plusieurs reprises, la patronne du RN, multiplie les déclarations alambiquées « ni droite, ni gauche », qui ne font pas avancer l’union des droites, pourtant plébiscitée à 89%¨par son propre électorat. Marine le Pen en se félicitant de la victoire de Pierre-Henri Carbonnel a fustigé « la tambouille politicienne des partis du système ». Elle et ses lieutenants devraient pourtant réfléchir à leurs éléments de langage parfois dévastateurs du « ni droite ni gauche » incompréhensibles pour beaucoup.
Certes, dans bien des régions, le RN a récupéré un électorat qui était traditionnellement acquis à la gauche, mais à une gauche patriote et non islamisée d’alors. Cet électorat populaire ne se retrouvant plus ni dans le PS, ni dans le PCF, ni encore moins dans LFI, ces partis ayant complètement abandonné les français qui souffrent, pour capter la clientèle des banlieues et des zones de non droit. Néanmoins, cet électorat populaire entend être défendu par des partis patriotes, souverainistes, il est grand temps que ces mouvements entendent la volonté populaire et la traduisent sans faille, dans les combats politiques qui vont être de plus en plus âpres.
Pierre-Henri Carbonnel, agriculteur de 35 ans, a justement fait remarquer que : « nous sommes dans un département très représentatif de la France, à la fois très rural et très urbain, grâce à la ville de Montauban, et souvent, les résultats du Tarn-et-Garonne sont très proches de ceux du national. »
Les prochaines échéances, et elles risquent d’être proches, nous apporteront une réponse. Dans les années 1980, les anciens s’en souviendront, Philippe Malaud alors président du CNIP avait lancé un slogan des plus roboratifs « Pas d’ennemi à droite ». A plus trente ans de distance, il reste toujours d’actualité.
11:08 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Grande-Bretagne : un rapport choc appelle à la remigration de deux millions de migrants illégaux
Source Breizh info cliquez ici
Un vent de rupture souffle au Royaume-Uni. Après des années d’immigration incontrôlée, de scandales liés aux hôtels pour migrants et d’impuissance politique chronique, un document de 113 pages fait trembler Westminster. Intitulé Mass Deportations: Legitimacy, Legality and Logistics, ce rapport, publié par le mouvement Restore Britain fondé par le député indépendant Rupert Lowe, propose ni plus ni moins que le renvoi massif de près de deux millions de migrants illégaux.
L’étude, dirigée par Harrison Pitt, Senior Policy Fellow du mouvement et éditorialiste au European Conservative, n’est pas un manifeste de colère mais une feuille de route, détaillée, chiffrée, et d’une froide précision bureaucratique. L’objectif : « restaurer la souveraineté du pays et la confiance des Britanniques dans l’État ».
Un diagnostic implacable : un pays submergé
Le rapport dresse un tableau alarmant.
Selon les estimations croisées de l’Observatoire de Migration d’Oxford et de Thames Water, le nombre d’immigrés illégaux en Grande-Bretagne serait compris entre 1,8 et 2 millions, dont près d’un sur treize à Londres.
À peine 4 % des arrivées illégales par bateau entre 2018 et 2025 ont donné lieu à une expulsion effective, malgré la multiplication des lois promises par les gouvernements successifs.
Sur le plan économique, la facture est jugée colossale : jusqu’à 7 000 £ par an et par migrant, en aides sociales, hébergements et services de santé, pour un coût total estimé à plus de 12 milliards de livres par an.
Le sondage annexé au rapport, réalisé par Find Out Now en septembre 2025, est sans ambiguïté : 60 % des Britanniques soutiennent les déportations massives, avec des pics à 72 % dans le Nord-Est. Un chiffre qui illustre le fossé entre le discours politique londonien et la colère populaire.
Rupert Lowe : “Ce n’est pas de la radicalité, c’est du devoir”
Dans sa préface, Rupert Lowe ne mâche pas ses mots. Les « envahisseurs domestiques », écrit-il, vivent aux frais du contribuable pendant que les Britanniques peinent à se loger et à se soigner.
Il appelle à un sursaut national : abolir le système d’asile, instaurer un environnement hostile, et adopter un “Great Clarification Act” permettant au Parlement d’annuler toute décision de justice entravant les expulsions.
Pour Lowe, quitter la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) serait certes souhaitable, mais secondaire: « L’État doit d’abord retrouver le courage d’agir. »
Son projet vise à combiner retours volontaires et expulsions forcées, dans un ratio de 3 pour 1, afin de “régler la question” en trois ans.
Démonter les verrous juridiques
La première partie du rapport, longue de 35 pages, s’attaque au cœur du problème : les entraves légales créées par la législation nationale et les traités internationaux.
Les auteurs réclament :
- l’abrogation des aides sociales prévues par le Immigration and Asylum Act de 1999 ;
- la suppression de l’Equality Act de 2010, accusé de “paralyser les politiques migratoires au nom d’une égalité abstraite” ;
- la sortie pure et simple de la CEDH et l’abrogation du Human Rights Act ;
- la dénonciation de la Convention de 1951 sur les Réfugiés et de son Protocole de 1967.
Un arsenal juridique radical, présenté comme nécessaire pour redonner la primauté au Parlement. L’objectif, selon Harrison Pitt, est clair : « L’immigration illégale n’est pas un phénomène naturel, mais le produit d’une législation permissive. »
Le plan logistique : une machine de guerre administrative
La seconde partie du rapport, plus technique, décrit comment déporter deux millions de personnes sans chaos ni faillite.
Le plan repose sur :
- la généralisation des e-visas et de la reconnaissance faciale en temps réel ;
- des amendes dissuasives jusqu’à 200 000 £ pour les employeurs d’illégaux ;
- la suspension automatique des comptes UberEats, Deliveroo et autres plateformes en cas de non-conformité ;
- la suppression de l’accès gratuit au NHS pour les sans-papiers ;
- une taxe de 25 % sur les transferts d’argent vers les pays non coopératifs.
Les expulsions forcées seraient encadrées par un ministère dédié, épaulé par 10 000 agents supplémentaires, pour un coût estimé à 49 à 57 milliards de livres sur cinq ans.
Mais selon les calculs de Restore Britain, les économies annuelles dépasseraient les 12 milliards : « Le prix du courage est bien inférieur à celui de la lâcheté. »
Des soutiens grandissants et des critiques virulentes
Le réseau de soutien du mouvement, remercié dans le rapport, va des personnalités médiatiques conservatrices comme Carl Benjamin à des universitaires d’Oxford et des Inns of Court. Tous partagent un même constat : l’État britannique a abdiqué face à la crise migratoire.
Mais les réactions sont explosives.
Les ONG et une partie de la presse progressiste dénoncent une “stratégie autoritaire, xénophobe et économiquement suicidaire”. D’autres y voient au contraire le retour d’une politique de responsabilité nationale, longtemps sacrifiée sur l’autel des droits abstraits et du juridisme européen.
Pour ses auteurs, Mass Deportations n’est pas un fantasme : c’est un plan d’action prêt à l’emploi.
Leur pari est clair : provoquer un choc politique et moral pour forcer le débat sur la souveraineté, la sécurité et la survie culturelle du pays.
Reste à savoir si ce manifeste trouvera écho dans les urnes ou dans les rues. Mais une chose est certaine : le Royaume-Uni semble désormais prêt à parler ouvertement de ce que la plupart des gouvernements européens taisent encore.
10:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Macron ou l’obsolescence programmée
Philippe Randa
Décidément, quand ça ne veut plus, ça ne veut plus ! Comment expliquer la cacophonie et la (pitoyable) commedia dell’arte qu’offre la classe politique – Rassemblement national autant que France insoumise exceptés, force est de le reconnaître – et un chef d’orchestre dont la pérennité à l’Élysée est désormais chaque jour remise un peu plus en question ?
Comment en est-on arrivé là ? Comment a-t-on pu en arriver là ?
On a coutume de dire que la démocratie gouverne mal (« le pire des systèmes de gouvernement à l’exception de tous les autres », disait Winston Churchill), mais se défendait très bien. Mais ça, c’était le monde d’avant, semble-t-il.
On a prêté à Emmanuel Macron, sans doute à juste titre, la machiavélique tentative d’avoir voulu dissoudre l’Assemblée nationale l’année dernière afin que le Rassemblement national y obtienne la majorité et gouverne si mal le pays qu’il aurait ensuite aisément repris la main en se présentant comme un nouveau sauveur de la Nation…
Mais patatras ! c’était, sans compter sans tous ceux qu’il avait humilié, dont son Premier ministre de l’époque Gabriel Attal qu’il n’avait même pas jugé utile de prévenir de son intention. Celui-ci fit capoter la macronienne astuce en ressuscitant un « Front républicain » contre le RN : certes, ce dernier n’obtint pas de majorité, mais de majorité il n’y eût plus… D’où la suite.
Mais désormais, le « front républicain », déjà déclinant avec les 126 élus du RN au scrutin majoritaire en 2024, est de plus en plus donné pour mort et enterré dans l’éventualité d’une prochaine dissolution de l’Assemblée.
Quant aux résultats d’un gouvernement RN, il est toujours imprudent d’être convaincu par avance de l’évidence de ses échecs comme de ses réussites : ne présentait-on pas l’actuel locataire de l’Élysée comme le « Mozart de la finance », notamment en raison de son passé de banquier ?
Dommage, si tel est le cas, qu’il n’ait retenu de l’enfant prodige né à Salzbourg, que sa prouesse pour le Requiem : l’économie française ne lui dit pas merci !
Une explication possible à un tel effondrement politique de l’ensemble de la classe dirigeante – encore une fois, RN et LFI en sont exemptés –, tiendrait peut-être au fait que celle-ci n’agisse qu’en fonction d’un « logiciel politique » qui fonctionnait sinon parfaitement, du moins efficacement depuis la fin du siècle dernier, mais qui s’avère désormais totalement obsolète… et que ne traverse pas l’esprit de celle-ci – du centre macrono-attalo-philippo aux Républicains, aux socialistes et aux écologistes – qu’il lui faille en changer.
Le vieux monde politique d’avant est mort : le candidat Emmanuel Macron l’avait annoncé en 2017 lors de sa première campagne électorale, mais c’était pour mieux tromper son monde ; loin de rompre avec celui-ci, au contraire, il n’a eu de cesse, en digne héritier de l’UMPS, que de le faire perdurer…
Et il arrive en cet automne 2025 ce qui arrive inévitablement un jour : la fin d’un programme due à l’obsolescence de son logiciel.
On attend désormais celle ou celui qui reboutera le système. Avec obligation de mise à jour.
09:29 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Crise politique ou basculement vers une droite nouvelle ?
Bruno Mégret
La France est aujourd’hui plongée dans une situation de confusion totale, et il est légitime d’en faire porter la responsabilité à Emmanuel Macron, un président qui n’a jamais vraiment exercé sa fonction, ignorant totalement ce qu’est la politique au sens noble du terme. En huit années, il n’aura produit que du vent, ridiculisant notre nation à l’étranger et semant le désordre à l’intérieur du pays. Mais l’ensemble de la classe politique, on le voit actuellement, est également responsable de ce chaos. Elle l’est par sa médiocrité, le caractère pitoyable de ses arguments, ainsi que par le sentiment que donne chaque groupe d’agir pour ses propres intérêts électoraux. Quant à la remise en cause de la loi sur la mini-réforme des retraites, qui semble être au cœur des discussions de sortie de crise, elle est dérisoire face à l’ampleur des fléaux qui menacent la survie même de notre nation.
Une vaste recomposition politique
Il est temps de prendre de la hauteur si l’on veut comprendre la nature des événements qui ont provoqué ce chaos. En réalité, nous sommes en train d’assister à une recomposition politique de grande ampleur. L’antagonisme qui opposait dans le passé la gauche égalitariste et collectiviste à la droite libérale et conservatrice a disparu pour donner naissance à un nouvel antagonisme dans lequel se font face, d’un côté, une droite nouvelle, défenderesse de notre identité nationale et civilisationnelle, et de l’autre, une gauche nouvelle, mondialiste et immigrationniste.
Le PS et LR s’effondrent, le RN s’envole
Cette nouvelle donne idéologique a commencé à se traduire électoralement lors des dernières élections présidentielles par la quasi-disparition du Parti socialiste comme du parti Les Républicains (LR). Dans le même temps, le RN, on l’a constaté à l’occasion des derniers scrutins, gagne des points et atteint des scores records en augmentation constante.
Cette progression spectaculaire est la conséquence du basculement idéologique qui, tout en fermant la porte aux acteurs de l’ancien clivage, a créé, pour les partisans de la défense de notre identité et de l’arrêt de l’immigration, un espace électoral considérable — un espace dont le Rassemblement national a pu bénéficier mécaniquement, sans effort particulier, puisqu’il était marqué du sceau indélébile anti-immigration forgé il y a plusieurs décennies déjà.
Un nouvel antagonisme
Comme nous l’avions annoncé dès 1990, la petite alternance entre le PS et le RPR devait céder la place à une grande alternance entre le FN et la classe politique. C’est ce qui est en train de se produire et qui a conduit le RN au cœur du nouvel antagonisme. De l’autre côté, l’ancienne classe politique, surprise par ce bouleversement, y fait face avec difficulté.
On voit cependant que le parti idéologiquement et fondamentalement opposé au RN est, à l’évidence, LFI, qui, avec tout ce qui le rend détestable, incarne l’autre branche de la nouvelle alternative : celle de l’immigration massive, de la « créolisation », voire du remplacement de notre peuple et de la déconstruction de notre nation et de notre civilisation.
LFI n’est pas encore un grand parti, mais il est dynamique, porteur d’une vision — odieuse mais cohérente politiquement — et, s’il persévère dans la ligne qui est la sienne, il pourra devenir la force que rejoindront les immigrés.
On peut craindre, en effet, que les musulmans ayant la nationalité française et s’intéressant de plus en plus à leur destin propre au sein de notre pays ne veuillent s’engager politiquement, et que les plus radicaux d’entre eux rejoignent la France insoumise, celle-ci ne pouvant dès lors que monter en puissance.
La crise comme conséquence du basculement idéologique
Ce grand basculement idéologique n’a pas encore produit tous ses effets, car si le RN et LFI sont bien positionnés dans le nouveau clivage, il n’en est rien du reste de la classe politique, qui constitue un troisième bloc au centre, formé de la macronie et des deux anciens partis de gouvernement (considérant les écologistes comme déjà alliés à LFI et le PC comme inexistant).
Dans ces conditions, la crise actuelle n’a rien à voir avec les institutions, lesquelles demeurent, à mon avis, dans leur intégrité essentielle à la stabilité de la nation. La crise vient en réalité de l’existence de trois blocs pour l’instant irréconciliables, qui empêchent arithmétiquement de constituer une majorité solide.
Cette configuration n’existe toutefois que parce que nous sommes dans une période transitoire de mise en place du nouvel axe structurant de la vie politique. Les partis du bloc central vont en effet devoir se prononcer et rejoindre l’un ou l’autre des deux camps : la défense de notre nation et de notre civilisation, ou la construction d’une autre société reposant plus sur l’islam que sur la tradition chrétienne et la culture française.
Une majorité pour la droite nouvelle
En l’état, cependant, on voit mal le parti Les Républicains, tel qu’il est représenté à l’Assemblée nationale, s’entendre avec le Rassemblement national et s’allier à lui comme l’a fait Éric Ciotti. Mais le pas que ne voudront pas franchir les députés LR, leurs électeurs peuvent le faire en votant directement pour le RN ou le parti de Ciotti.
Il en va de même pour les élus de la macronie qui se sont déjà libérés de Macron et dont les éléments droitiers pourront rejoindre la droite nouvelle, eux ou leurs électeurs.
La crise actuelle pourrait donc aboutir à une recomposition complète de la scène politique, qui devrait conduire les LR et une bonne partie des macronistes à rejoindre la droite nouvelle, les autres se rapprochant de la gauche nouvelle, laissant au centre un noyau résiduel.
Dans une telle perspective, des majorités de gouvernement pourraient se constituer assez facilement du côté de la droite nouvelle, dont les idées sont plus que majoritaires dans le pays.
La sortie de crise ne sera pas pour autant immédiate, car l’achèvement de cette recomposition ne peut s’accomplir qu’à travers de nouveaux scrutins.
Un programme économique plus réaliste
Cette analyse, qui montre que le RN est maintenant aux portes du pouvoir, devrait, me semble-t-il, le pousser à adopter une politique économique et sociale plus réaliste, visant à réduire les dépenses publiques et à alléger les charges et la réglementation qui pénalisent gravement les entreprises.
Des dispositions qui devraient relancer l’économie et augmenter, en conséquence, le niveau de vie des Français, c’est-à-dire leur pouvoir d’achat — un pouvoir d’achat qui ne peut pas être augmenté artificiellement par des bonus, des distributions de chèques ou des avantages divers, tous financés par l’État, un État qui doit aussi assainir les finances publiques.
La disparition du cordon sanitaire
Du côté de LR, il est temps, comme certains commencent à le faire, de reconnaître ce nouvel état de fait, de renoncer au cordon sanitaire et de soutenir le RN ou de s’allier avec lui, comme l’a fait Éric Ciotti.
Un repositionnement qui serait plus facile si le RN faisait subir au projet de retraite à soixante ans le même sort qu’à la sortie de l’euro, dont on n’a plus entendu parler.
L’achèvement de cette reconfiguration de la scène politique, après une dissolution ou à l’occasion de la prochaine présidentielle, permettra donc de sortir de la crise, puisque la droite nouvelle devrait être largement majoritaire, soit sous la forme d’une majorité absolue pour le RN, soit avec le renfort de tout ou partie de LR.
Si, de surcroît, cette nouvelle majorité s’accorde sur les mesures de rupture nécessaires pour stopper l’immigration, restaurer la sécurité, relancer l’économie, rétablir l’excellence à l’école et agir pour une refondation de l’Union européenne, la France devrait pouvoir amorcer un redressement.
Il y a certes beaucoup de conditions à réunir pour qu’un tel scénario se concrétise. Mais il existe une voie, et donc un espoir !
Article paru sur Polémia, cliquez ici.
09:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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