dimanche, 19 octobre 2025
Les flottilles pour Gaza, la convergence du terrorisme et de l’islamisme
Michel Festivi
Les révolutionnaires appellent cela la convergence des luttes. On a fait grand cas ces derniers mois, ces dernières semaines, d’une série de flottilles, qui sont parties de divers ports européens pour tenter de rejoindre Gaza, pour de soi-disant missions humanitaires, en réalité de la propagande au profit d’un palestinisme militant, anti-occidental, qui sous couvert de dénonciation du régime israélien et de son action vis-à-vis des mouvements terroristes du Hamas, entendaient faire oublier et effacer le pogrom du 7 octobre 2023, où des femmes, des vieillards et des bébés avaient été massacrés, au côté de jeunes désarmés qui s’étaient rendus à une fête en toute quiétude, et qui s’étaient faits prendre par ce piège funeste.
Or, ce que l’on ne sait moins voire pas, c’est que ces flottilles, qui nécessitent une organisation et un financement considérables, ont été en réalité, organisées, mises en place par des représentants du Hamas qui en sous-main ont tiré toutes les ficelles, certaines personnalités propulsées sur le devant de la scène, n’ayant été que des faire-valoir, des idiots utiles, comme cela prévalait au temps du léninisme et du stalinisme resplendissant.
En premier lieu, il convient de rappeler que le Hamas est une organisation terroriste islamiste, classée comme telle part une trentaine de pays dont l’union européenne. Selon un rapport des autorités israéliennes, il a été découvert dans la bande de Gaza, des documents officiels qui impliquent le Hamas notamment dans l’expédition espagnole à destination de Gaza.
Un homme d’affaire a eu un rôle clef, un dénommé Saif Abu Kishk, qui serait selon ces sources, un agent du Hamas à l’étranger (Cf Mediterraneo digital du 2 octobre 2025). Ce Kishk serait le chef de Cyber Neptune, une société écran enregistrée en Espagne à Barcelone, propriétaire des navires composant la flottille dite « Global Sumud », selon ce même site espagnol.
Des documents auraient été saisis à l’entête officiel du Hamas, dont certains sont publiés, détaillant les opérations logistiques et financières liées à ce mouvement. Le Hamas aurait donc financièrement et logistiquement, soutenu ces expéditions. Toujours selon ce site, des membres d’équipages, entretiendraient des contacts personnels avec de hauts responsables du Hamas. On notera l’implication directe du gouvernement socialo-communiste-séparatiste de Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, fervent défenseur du palestinisme, son gouvernement a fait escorter l’expédition dans les eaux internationales par des navires de la marine espagnole.
Greta Thunberg, l’égérie de tous les révolutionnaires islamogauchistes, ne serait en réalité qu’une « figure de couverture », comme l’a déclaré le ministre israélien de la diaspora, Amichai Chikli. Le même rapport des autorités israéliennes, relèvent le rôle de Yahia Sarri, présenté comme « un éminent religieux des Frères musulmans ». Et de poser cette question : « Les députés européens qui montent à bord de ces navires devraient se demander : défendez-vous la paix ou couvrez-vous le terrorisme ? ».
Autre élément d’information qui ne manque pas d’interpeller. Une fois parti des ports occidentaux, les drapeaux LGBT alors omniprésents sur les navires, ont curieusement disparu et des images ont montré des femmes entièrement voilées sur les bateaux, comme le précise Mediterraneo digital « la flottille ... a décidé d’adapter son esthétique « inclusive » au code islamique ». Effectivement, comme le souligne l’article « le contraste n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux, où de nombreux utilisateurs accusent les militants « d’hypocrisie sélective » : En Europe ils brandissent le drapeau arc-en-ciel, mais à Gaza, ils le cachent pour ne pas offenser l’islam ». En terre d’islam, l’homosexualité est un crime, souvent puni de la peine de mort.
Autre fait saillant, dans cette convergence des luttes terroristes, la présence sur certaines de ces flottilles, de militants de l’ETA, dont le dénommé José Javier Osés Carrasco, condamné en France pour appartenance à l’ETA, il faisait partie comme membre d’équipage du navire Sirius. Après avoir purgé une peine de huit ans de prison en France, où il s’était réfugié, il avait été renvoyé en Espagne en 2018, pour son implication dans une quarantaine d’actes de violence en Navarre entre 2004 et 2007 (Diario de Navarra du 10 février 2025 - Mediterraneo digital). On a aussi remarqué la présence d’Itziar Moreno Martinez, condamnée en France pour tentative de meurtre sur des gendarmes. Figurait également sur une flottille, Ada Colau, l’ancienne maire de Barcelone, qui avait été élue grâce au parti Podemos, mouvement ultra gauchiste, qui a toujours appuyé Pedro Sanchez, socialiste minoritaire.
ETA a sur la conscience, selon les chiffres officiels, le meurtre de 829 personnes, des centaines de mutilés, des dizaines d’enlèvements et de très nombreuses extorsions de fonds, et les attentats iront crescendo, après la transition démocratique espagnole.
Islamisme et Frérisme du Hamas, terrorisme de l’ETA, protection d’un gouvernement socialo- communiste espagnol, propagande de tous les groupes islamogauchistes de France, d’Espagne et d’ailleurs, dis-moi qui te soutient, je te dirai qui tu es. Cette expression populaire mais pleine de bon sens, n’a jamais été aussi vraie, certains se devraient de la méditer.
19:51 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Les “Patriotes de la Diversité” ou la nouvelle arnaque façon SOS Racisme : quand le patriotisme devient un alibi multiculturaliste
YannV Breizh info cliquez ici
Ils se présentent comme des « patriotes », revendiquant la France et la République. Mais derrière les grands mots et les drapeaux tricolores, beaucoup y voient une énième manipulation idéologique, une tentative de repeindre en bleu-blanc-rouge l’ancien logiciel du multiculturalisme. Les “Patriotes de la Diversité”, mouvement lancé en juin 2025 par Henda Ayari et Ben le Patriote, se retrouvent aujourd’hui au cœur d’une polémique violente, dénoncée frontalement mais avec le sourire par Jean-Eudes Gannat comme une « arnaque SOS Racisme bis ».
Une “diversité patriote” au parfum de récupération
D’emblée, le projet interroger : rassembler des Français « de toutes origines » : suite à la manifestation, son organisatrice insistait sur le fait qu’il y avait des « handicapés, des trans, des homosexuels, des noirs, des jaunes, des blancs, des arabes » sans que l’on comprenne bien en quoi cette addition de minorité était extraordinaire. Rassembler autour des quasi religieuses valeurs de la République, (kesako ?) contre le wokisme, l’islamisme et le racisme. Leur slogan ? Une « diversité patriote, laïque et méritocratique ».
Mais derrière ce vernis consensuel, le flou identitaire domine. Ce que ces “patriotes” défendent, c’est moins une France charnelle et historique qu’une addition de minorités censée former un tout national artificiel. Une France “black-blanc-beur” de droite, repeinte à la sauce républicaine, où le mot « diversité » sert de caution morale à ceux qui ne veulent plus parler de racines ni de civilisation.
Jean-Eudes Gannat, invité sur Ligne Droite (Radio Courtoisie) le 16 octobre, ne s’y est pas trompé : « On nous refait le coup de SOS Racisme. Une imposture totale, financée et médiatisée pour détourner le patriotisme de son essence. Ces gens veulent remplacer le peuple historique français par un agrégat d’individus sans passé. »
Ligne Droite : Gannat face à la France “post-souche”
Le débat, particulièrement tendu, réunissait Henda Ayari, Bruno Attal et Jean-Eudes Gannat. Face à la militante d’origine tunisienne et à l’ancien policier , particulièrement agressif et distribuant des anathèmes que ne renieraient pas les gauchistes (les mots nazi, fascisme, antisémite, raciste y sont tous passés en moins de 10 minutes) , Gannat a tenu une ligne ferme : l’identité française n’est pas un concept civique abstrait, mais une réalité historique, ethno-culturelle et spirituelle.
Ayari, elle, plaidait pour « une France des valeurs communes », récusant toute hiérarchie culturelle. Mais en voulant dissoudre les enracinements dans un patriotisme administratif, elle reproduit ce que la gauche fait depuis quarante ans : nier le réel pour sauver l’idéologie.
Le débat a rapidement tourné au clash entre un identitaire souhaitant débattre et deux orateurs à court d’argument.
Gannat : « Je n’ai pas de leçon de patriotisme à recevoir de binationaux qui m’expliquent la France. »
Ayari : « Votre vision est raciale. »
Attal : « Vous devriez avoir honte »
Un mouvement qui sent la manipulation
Lancée avec tambour et trompette, la structure a d’abord séduit quelques influenceurs et médias bien intentionnés. Mais l’affaire a vite tourné à la farce.
Ben le Patriote, cofondateur du mouvement, a quitté le navire après des tensions internes et des accusations d’ego, de mensonges et de manipulations. Dans le même temps, des révélations ont émergé sur des soutiens discrets issus de réseaux associatifs parisiens, proches de certaines fondations “républicaines” habituées à recycler les structures antiracistes en quête de subventions.
Pour Richard de Seze, chroniqueur à Ligne Droite, « Les Patriotes de la Diversité ne sont qu’un nouvel habillage du vieux logiciel mondialiste. On invente une droite du vivre-ensemble pour neutraliser la droite enracinée. »
Le concept même de “diversité patriote” repose sur un oxymore.
Car le patriotisme suppose l’enracinement, la continuité, la mémoire collective, tandis que la “diversité” telle que promue par ce mouvement repose sur la fragmentation et la juxtaposition de communautés. Le discours d’Henda Ayari – « la France est une idée, pas une race » – sonne creux face à une réalité où l’assimilation ne fonctionne plus, et où les quartiers dits “divers” se vivent d’abord comme étrangers à la nation.
En prétendant unir par la diversité, on institutionnalise la différence. En prétendant réconcilier, on remplace la France des ancêtres par la France des identités particulières. Et tout cela, sous couvert de patriotisme, relégitime la logique de SOS Racisme, qui prétendait déjà “lutter contre les divisions” tout en faisant du métissage une idéologie d’État.
L’analyse de Jean-Eudes Gannat rejoint celle de nombreux observateurs : le projet n’est pas spontané, mais bien stratégiquement conçu pour affaiblir les mouvements identitaires et détourner la jeunesse issue de l’immigration du véritable enracinement.
Une taupe “républicaine” dans le camp patriote, en somme.
Cette affaire révèle surtout une chose : le pouvoir redoute la résurgence d’un patriotisme enraciné, d’une France de souche (comme d’une Bretagne de souche, comme d’une Alsace de souche) consciente d’elle-même. Alors on crée des ersatz, des “patriotes de la diversité”, pour brouiller les lignes, pour offrir un substitut acceptable à ceux qui ne supportent plus la gauche mais refusent encore d’assumer le réel.
Mais l’imposture ne prend pas.
Les autochtones savent reconnaître une mascarade. Ils sentent la supercherie, l’odeur de récupération. Ils voient bien que ceux qui prétendent les représenter sont les héritiers de ceux qui ont déjà tout trahi : la gauche de SOS Racisme, les “républicains” sans patrie, et les communicants du vivre-ensemble.
La Bretagne, la France, l’Europe n’ont pas besoin de “diversité patriote”
En définitive, l’affaire des « Patriotes de la diversité » illustre une fois de plus la confusion d’une France qui ne sait plus ce qu’elle est. À force de vouloir marier l’inconciliable – le patriotisme et le multiculturalisme – on finit par trahir les deux. L’hexagone et les peuples qui la composent n’ont pas besoin d’une diversité repeinte en tricolore, mais de peuples qui se souviennent d’eux mêmes.
Ce n’est pas dans les slogans du vivre-ensemble qu’on sauvera la patrie, mais dans la fidélité à son histoire, à sa langue et à son sang. Et dans la transmission de cette fidélité.
16:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La confrontation Iran versus Israël pourrait reprendre à court terme
Entretien avec Jean-Michel Vernochet qui vient de publier aux éditions Déterna, dans la collection « Autant en emporte le temps » Comprendre la destruction de l’Iran.
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul
Le titre de votre livre laisserait entendre que la destruction de l’Iran serait en cours ou, en quelque sorte, inéluctable…
En vérité, j’ignore si l’Iran sera détruit, c’est-à-dire si son régime – une théocratie parlementaire – sera renversé et si, à partir de là, ce grand et ancien pays, riche autant de ressources naturelles [gaz/pétrole] que de richesses humaines, reviendra, sera réintégré dans le marché mondial selon les vœux et les normes d’un Occident… Qui était hier encore sûr de lui et dominateur, mais qui aujourd’hui commence à être en proie au doute [un endettement colossal] et dont l’unilatéralisme prédateur doit faire face à un monde en mutation devenu ouvertement multipolaire.
Pensons au BRICS [Brésil/Russie/Inde/Chine/Afrique du Sud/Iran/Égypte] dont le poids démographique, économique et technologique est impressionnant au regard d’un Occident à n’en pas douter sur le déclin, infecté qu’il est par l’idéologie woke, un messianisme mortifère et dernier avatar de la sanglante utopie communiste.
Ceux que nous avions tendance à classer naguère – avec beaucoup de condescendance – dans la catégorie « Tiers-Monde » se sont effectivement réveillés. Voyez le chemin parcouru en quatre décennies par la Chine populaire convertie aux avantages du libéralisme économique, et le nôtre, en sens inverse : désindustrialisation dévastatrice, submersion migratoire, la mortalité excédant aujourd’hui le nombre de naissances et ce, malgré les ventres féconds des populations importées ; des institutions en panne, un Parlement [sénat et chambre des députés] rendu inutile en raison de la dictature des magistrats, en particulier ceux du Conseil d’État, qui réécrivent perpétuellement et a posteriori les lois après les avoir passées au crible de leur idéologie cosmopolitistes.
En tout cas la guerre des « Douze jours » a montré que la République islamique se défend et a su apporter un démenti cinglant aux ambitions israéliennes dont à cette occasion les faiblesses sont apparues au grand jour. Gageons que désormais, l’Iran fournisseur à hauteur de 17 % des hydrocarbures nécessaires à la Chine, est devenu un pion géopolitique trop important pour être facilement déplacé ou annulé sur le Grand échiquier global tel que dessiné en 1997 par le stratège de l’hégémonie américaine Zbigniew Brezinski.
Croyez-vous que la confrontation Iran versus Israël pourrait reprendre à court terme ?
Certainement. Si un peuple a donné des preuves de son obstination au cours des vingt-cinq siècles précédents, c’est bien le peuple hébreu qui n’en démord jamais. Depuis vingt-cinq ans, l’Iran est directement dans sa ligne de mire. Et l’opération du 13 juin 2025 Lion debout, murement réfléchie et préparée, était censée estomaquer ou pour le moins, fortement déstabiliser les instances dirigeantes du pays – frappes extensives et éliminations ciblées d’une quarantaine de haut dignitaires politiques et militaires ou scientifiques – et même parvenir à la chute du régime. Il n’en a rien été. Et la réponse iranienne a été à ce point vigoureuse, les défenses aériennes d’Israël ayant été rapidement dépassées et les arsenaux [israélo-américains] se vidant à vitesse grand-V, que seule l’intervention non prévue de Washington a finalement mis fin aux hostilités. Mais les choses n’en resteront pas là, c’est certain…
L’un des atouts majeurs du peuple juif, outre son goût inné de la vengeance, est sa persévérance, et plus encore son immarcescible [inoxydable] volonté de puissance qui lui a permis de conquérir des positions prééminentes au sein des oligarchies mondialistes et atlanto-européistes. Au milieu des années 50, Ben Gourion, Premier ministre du tout nouvel État, avait défini des cercles concentriques destinés à garantir la sécurité d’Israël… Une stratégie qui se poursuit depuis lors, allant de l’actuel désarmement du Hezbollah au Liban à la discrète mainmise sur le Sud Soudan – où Tel-Aviv se propose le cas échéant de déporter un million de Gazaouis – en passant par la démolition de l’Irak en 2003… L’Iran est bien entendu inclus dans cette vision et organisation géopolitique. Mais bien entendu ceci n’est qu’un aspect parmi beaucoup d’autres de la vindicte israélienne à l’égard de l’Iran, qui tient sa place et joue son rôle dans la grande rivalité stratégique Est/Ouest, Eurasie contre Atlantisme…
Donc pour ne pas clore ma réponse, oui les choses n’en resteront pas là, mais pourraient prendre une nouvelle tournure. La « destruction de l’Iran », en tout cas sa neutralisation géopolitique et sa réintégration dans le marché mondial de l’énergie sous la houlette anglo-saxonne, pourrait suivre des voies plus subtiles et aussi plus efficaces que des bombardements massifs et l’assassinat ciblé de ses élites.
Vous sous-entendez que le système dispose d’autres moyens que la force brutale pour mettre fin au pouvoir théocratique en Iran ? De quoi s’agit-il exactement ?
Vous n’êtes pas sans ignorer que le 8 août dernier, à Washington, le président Trump a réuni le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, et le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, pour la signature d’un accord devant mettre fin à quarante ans de conflit frontalier. Pour ce faire, l’Arménie devra modifier sa Constitution afin de renoncer définitivement à sa province du Haut-Karabakh, perdue en septembre 2023 à l’issue d’une guerre éclair où les drones de combat israéliens et turcs [les fameux Bayraktar également utilisé par les forces ukrainiennes] ont fait merveille au service de Bakou et du grand frère d’Ankara.
Les termes de l’accord discuté dans la capitale américaine prévoient notamment la mise en place d’un corridor – dit de Zanguezour – afin de relier l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan en traversant la province arménienne du Syunik, c’est-à-dire en suivant exactement le tracé la frontière entre l’Arménie et l’Iran ! Ce qui évidemment, si l’on n’est pas complétement aveugle, représente une menace stratégique pour l’Iran… Long de 43 km, ce couloir permettrait de réduire la distance entre la Turquie et l’Azerbaïdjan de 343 km, par rapport à la liaison actuelle via la Géorgie et de gagner un jour sur le transport de fret entre l’Europe et la Chine. Un corridor qui pourrait, rapidement tripler son volume [jusqu’à 11 millions de tonnes de transit] et accroître ainsi de 30% les échanges entre la Chine et l’Union européenne.
Téhéran est bien entendu vent debout contre ce projet, jugeant que ce couloir pourrait constituer une porte d’entrée directe pour Israël et l’Otan dans le Caucase où l’Azerbaïdjan poursuit la consolidation de ses capacités militaires grâce à Tel-Aviv et Ankara. Il modifie en outre l’équilibre géostratégique de la région au profit de la Turquie et au détriment de l’Iran dont les provinces du Nord, Azéries, quoique loyales sont néanmoins travaillées en permanence par des agents étrangers.
Bref, le maintien de la frontière terrestre avec l’Arménie est un enjeu vital pour l’Iran et la voir disparaître serait l’un des moyens utilisables pour l’asphyxier économiquement. En mot, perdre l’accès et le voisinage directs avec l’Arménie signifierait pour Téhéran l’affaiblissement de son influence dans le Caucase et le renforcement de l’axe Ankara-Bakou. Corridor qu’il faut évidemment regarder comme l’un des éléments d’un dispositif plus vaste visant à encercler l’Iran, la Russie et la Chine… Or si « Avec le corridor de Zanguezour, l’Iran est encerclé », nous avons-là un prélude à sa dissolution, et donc à sa disparition en tant que nation libre et sa lente digestion dans le grand chaudron du Nouvel Ordre Mondial ultra-libéral-libertaire.
Comprendre la destruction de l’Iran, Jean-Michel Vernochet, éditions Déterna, 152 pages, 21,00 €.
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La convergence des peurs

Les socialistes sont de retour ! 20 milliards d’euros d’impôts supplémentaires, 28 milliards de dépenses publiques additionnelles, alerte le chroniqueur Pascal Praud dans Le Journal du dimanche. Et cela avec l’assentiment des Républicains... Ces derniers, non contents d’être cocus se font allègrement sodomiser …. Et disent merci !
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Source : le Journal du dimanche 19/10/2025
09:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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