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jeudi, 30 octobre 2025

Controverse sur la tauroctonie...

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Synthèse nationale, comme son nom l'indique, est un site (et une revue) non dogmatique. C'est un carrefour où se retrouvent des nationalistes identitaires dont le plus petit dénominateur commun est l'attachement indéfectible à notre nation et à notre civilisation.

Cela étant rappelé, il se peut que sur certains sujets que l'on peut considérer comme étant "secondaires", nos lecteurs aient des positions différentes. Dans un souci de "synthèse", et à partir du moment que que ces divergences ne touchent pas nos fondamentaux, il nous arrive de leur donner la parole.

Ainsi, hier, comme c'est toujours le cas à chacune de ses livraisons, nous avons annoncé la parution du nouveau numéro de notre confrère et néanmoins ami Terre & peuple magazine cliquez ici. Ce numéro aborde le sujet clivant du rite de la tauroctonie (1). Celui-ci, apparemment, ne fait pas l'unanimité dans nos rangs car nous avons reçu plusieurs messages à propos de la couverture publiée. 

Dans un souci de synthèse, nous publions ici des extraits du message de l'une de nos amies très chères, A., qui est opposée à cette tradition ancestrale (on ne peut pas être d'accord sur tout) :

...pour vous faire part du fait que je suis très choquée, d'une part par la dernière couverture de T&P, d'autre part par l'article, semble-t-il bien élogieux, en faveur de la tauromachie.
 
C'est une honte de faire ainsi la publicité pour la barbarie (quelle couverture horrible !) et enfin, est-ce que notre courant de pensée a vraiment besoin de donner une image de tortionnaires moyenâgeux d'animaux (...) ? N'a-t-on pas déjà assez à faire avec la vraie politique ? N'y a-t-il pas de jeux plus distrayants que celui de voir couler du sang sur des animaux qui souffrent bel et bien ?
 
Rite païen, oui, sûrement... Aussi cruel que les islamistes qui aiment aussi le sacrifice d'animaux et qui ne valent donc pas mieux que vous (...). Ce n'est pas en militant pour la mise à mort des taureaux qu'on va redresser la France ! (...)
 
Cet avis est tout à fait respectable, mais, pour notre part, nous ne polémiquerons pas sur ce sujet, les points de vues de chacun étant tranchés. L'essentiel de notre combat dépasse ce sujet marginal, même si celui-ci a de l'importance pour beaucoup de nos amis. A. a exprimé son opinion, l'opinion contraire est exposée dans la revue T&P. Chacun peut ainsi se faire une idée. Voilà qui est dit...
 
S N
 
(1) La tauroctonie, du grec ancien ταῦρος (« taureau ») et κτείνω (« tuer »), désigne le sacrifice d'un taureau. 

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Le cauchemar du Louvre

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Françoise Monestier, Polémia cliquez là

Après le vol honteux des joyaux impériaux au Louvre, Françoise Monestier – journaliste à la plume acérée que les lecteurs de Polémia connaissent bien et apprécient – dénonce les multiples dérives du premier musée du monde.

Polémia

Le prestige terni

« Le Louvre est une des cartes de visite de la France », claironnait Laurence des Cars quelques jours après un somptueux dîner de gala organisé le 4 mars dernier en marge de l’exposition Louvre Couture, qui a fait dialoguer pendant plus de six mois — et pour la première fois — mode et objets précieux. Le tout avec la bénédiction et la collaboration financière des grandes maisons de luxe que sont Vuitton, Chanel, Dior et Balenciaga. Elles avaient répondu présentes à l’appel de la petite-fille de l’écrivain Guy des Cars qui, à l’occasion de ce raout de prestige, engrangea la coquette somme de 1,5 million d’euros de dons. Une belle somme certes, mais une goutte d’eau dans la mer pour une chercheuse de fonds en quête perpétuelle de sous à mettre dans la cassette du premier musée du monde.

Huit mois plus tard, et après le spectaculaire braquage dominical du 19 octobre, la carte de visite est sérieusement écornée, n’en déplaise à Rachida Dati qui, dans un premier temps, avait balayé d’un revers de main l’événement et ne reconnaissait aucune faille dans le dispositif de sécurité avant — lors d’une audition devant le Sénat — de reconnaître que ce « cambriolage est un échec pour le Louvre ». De son côté, Laurence des Cars s’est contentée de qualifier « d’incident » ce vol spectaculaire avant d’affirmer que les systèmes de sécurité du Louvre fonctionnaient parfaitement, mais qu’il fallait d’abord et avant tout lutter contre la diffusion de fausses informations auxquelles il était urgent de faire la chasse. Et ne parlons pas d’Emmanuel Macron, qui se moque du tiers comme du quart de la sécurité dans les musées, lesquels ne sont pour lui qu’une façon de promouvoir sa vision du monde. Ainsi, en mars 2018, lors d’une réunion au musée Picasso à laquelle il avait convié le gratin muséal parisien, il avait osé dire : « Celles et ceux qui s’occupent des musées pourraient être considérés comme conservateurs. Je veux croire le contraire. » Sept ans plus tard, ses vœux se sont réalisés avec une Laurence des Cars qui confond patrimoine et business d’entreprise.

Sauver le système

Après une semaine de flottement et l’arrestation de deux des quatre auteurs de l’attaque, les conservateurs des grands musées de France et du vaste monde — du musée du Prado au Metropolitan Museum, en passant par le British Museum et le musée Guggenheim — se sont fendus d’une tribune dans Le Monde pour endiguer les flots de critiques venues du monde entier et apporter un soutien franc et massif à Laurence des Cars. Ils ne pouvaient évidemment pas choisir Le Figaro, qui a ouvert ses colonnes aux orphelins du Louvre et à Didier Rykner, l’infatigable animateur de La Tribune de l’Art, qui défend contre vents et marées notre patrimoine et a contredit point par point la défense de Laurence des Cars, en précisant que, depuis maintenant plus de trois ans, les rapports d’activité du musée ne font nullement mention des problèmes de sécurité du site, superbement oubliés par une patronne qui a très bien su faire aménager une salle à manger privée pour la coquette somme de 490 000 euros et a convaincu Macron de la nécessité de lancer de grands travaux pour le projet « Renaissance du Louvre ». Ainsi, le 28 janvier dernier, tenait-il très longtemps le crachoir promettant « sécurité et sûreté des collections ». On connaît la suite.

Dans cette courte tribune du Monde, les signataires constatent que « leurs institutions ne sont pas épargnées par la brutalité du monde », mais que « les musées ne sont ni des bastions, ni des coffres-forts ». Certes, et il est vrai que l’intrusion d’une bande d’écologistes fous armés d’instruments contondants ou de pots de peinture rouge afin d’endommager un tableau — comme cela fut le cas en janvier 2024 au Louvre, où la Joconde fut aspergée de soupe au potiron — a de quoi refroidir n’importe quel conservateur de musée. Même chose quand des voleurs mandatés par des gangs ou des collectionneurs font main basse sur des tableaux ou des tabatières de grande valeur, comme récemment à Cognacq-Jay, ou chouravent des porcelaines chinoises rarissimes au musée de la Porcelaine à Limoges. Ces spécialistes du patrimoine oublient tout simplement, dans leur tribune, de poser la question de la recrudescence des vols et d’évoquer la folie écologiste. Ils se contentent de faire dans le bon sentiment, histoire de ne pas braquer — c’est le cas de le dire — les bien-pensants. Est-ce parce que la tribune de soutien à Laurence des Cars l’a rassurée que Rachida Dati a eu un mot de trop en visitant le nouveau siège de la Fondation Cartier, installé à une portée d’encablure du Louvre, rue de Rivoli ? S’arrêtant devant une vitrine, elle a eu le culot de dire à la cantonade : « La vitrine, elle est sécurisée ? » croyant sans doute faire un bon mot. Après l’humour yiddish, la rigolade berbère… Il est vrai que la dame nous a habitués depuis longtemps à ce genre de comportement.

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Eric Zemmour ce soir chez Pascal Praud sur C-News

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Le numéro 105 de Terre & Peuple Magazine est paru !

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Malgré les injonctions de l'extrême gauche, l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ne lache pas Pierre Gentillet

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Un communiqué de Pierre Gentillet :
 
Aujourd’hui, j’ai reçu un appel de la Direction de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Je suis pleinement maintenu et conforté dans mes fonctions d’enseignant. En outre, dans un communiqué de presse, l’Université a rappelé que : "Chacun a droit au respect de sa liberté de conscience et de sa liberté d’opinion. Nul n’en sera jamais exclu du fait de ses convictions personnelles, tant que le droit et la neutralité du service public sont respectés. En l’occurrence, aucun incident concernant l’enseignant vacataire en question n’a été signalé dans le cadre de son activité au sein de l’établissement. Dans ces conditions, aucune raison ne justifie l’arrêt de ses enseignements prévus cette année universitaire."
 
La Direction de la Sorbonne m’a également indiqué que je pourrais, dans les prochains jours, saisir la direction juridique pour bénéficier de la protection fonctionnelle, et que mes cours se tiendraient désormais dans un centre dont l’accès sera assuré par des agents de sécurité.
 
Je salue cette décision et considère donc que mes demandes ont été entendues et satisfaites.
 
Je ressens un profond soulagement. La Sorbonne a tenu bon. Elle a choisi la raison et le droit plutôt que la pression et la rumeur. Certains auraient voulu que la Sorbonne cède à la meute déchainée d’extrême-gauche ; elle a préféré rester fidèle à ses principes.
 
Ces agitations, nées d’un esprit de haine et de fanatisme politique, sont aujourd’hui sèchement désavouées. La Sorbonne a parlé, calmement, avec la force tranquille des institutions qui savent ce qu’elles doivent défendre.
 
Cette décision n’est pas seulement une victoire personnelle, c’est aussi celle d’un principe : la liberté d’enseigner.
 
La Sorbonne ne sera donc pas un EverGreen : ici, encore, le droit s’impose, pour l'instant, à la meute. Une poignée de fanatiques, emportés par la fièvre de la dénonciation, ont voulu me réduire au silence au nom de leurs haines ; ils se trouvent aujourd’hui sèchement désavoués par l’institution qu’ils prétendaient souiller de leurs passions.
 
Je demeure donc enseignant à la Sorbonne, soutenu par ma hiérarchie, et je m’en réjouis. Mais il y aura, pour moi, un avant et un après. La traversée des couloirs n’aura plus la même innocence. Par ailleurs, j’ignore encore si je serai reconduit l’an prochain mais je me contenterai, à ce stade, du présent. Nous verrons bien.
 
Enfin, je veux dire ma gratitude à ceux, innombrables, qui m’ont témoigné leur soutien : collègues de toutes sensibilités, étudiants d’hier et d’aujourd’hui, et tous ceux nombreux, attachés à la liberté d’esprit. Qu’ils sachent que leur soutien m’a porté dans cette bataille.
 
Dans quelques jours, je retrouverai donc mes cours et mes étudiants dans le même esprit d’exigence et de liberté.
 
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