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lundi, 27 octobre 2025

Samedi 1er novembre : 3e salon du livre jeunesse du Blanc (36)

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En présence de Francis Bergeron qui dédicacera ses 40 romans de la série Le Clan des Bordesoule, ainsi que les biographies d’Henry de Monfreid, Hergé etc.

23:02 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Non à l’usine à taxes, oui à la baisse massive des dépenses : le contre-budget de Sarah Knafo

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Tribune de Sarah Knafo publiée dans Le Figaro :

Comment résumer notre situation économique ? Par une avalanche fiscale et une fuite en avant dépensière, que le budget Lecornu aggrave encore. S’il était voté en l’état, les prélèvements obligatoires augmenteraient de 40 milliards d’euros, avec l’invention de plus de 15 nouvelles taxes et augmentations de prélèvements.

Une véritable usine à taxes.

Rappelons que la France n’a pas un problème de recettes - elle a le taux de recettes sur PIB le plus élevé au monde ! Elle a un problème de dépenses, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde. Pourtant, avec ce budget, les dépenses publiques augmenteraient encore de 29 milliards d’euros.

Voilà le drame : on aura beau augmenter les impôts, tant que l'on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est d’ailleurs ce que prévoit ce budget : une augmentation de 145 milliards d’euros de dette d’ici la fin de l’année. On sait déjà que ce sera pire : on entamera 2027 avec 4.000 milliards de dette.

Pour éviter le naufrage, il faut donc refuser en bloc cette logique, dans laquelle les politiciens augmentent les impôts pour dépenser plus. Je propose exactement l’inverse : dépenser moins pour taxer moins. Pour cela, j’ai construit un mode d’emploi pour sortir de l’impasse, un plan d’urgence clé en main à destination des Parlementaires qui entrent dans cette discussion budgétaire. En voici les grandes lignes.

Les Parlementaires doivent d’abord avoir le courage de refuser en bloc l’avalanche fiscale du budget Lecornu :

  • Rejeter l’augmentation de l’impôt sur le revenu et de la CSG. Elle est insupportable pour les Français qui voient déjà leur niveau de vie décliner.
  • Refuser la taxe sur les tickets restaurant et chèques cadeaux. Si ces chèques augmentent, c’est que nous sommes tellement taxés qu’ils permettent d’obtenir un peu de pouvoir d’achat en contournant un peu l’impôt. Le gouvernement veut refermer cette dernière lucarne en les taxant à 8% : les Français auront donc moins. Quel signal enverrait la classe politique en retirant les jouets des enfants au pied du sapin, jouets souvent payés en chèques cadeaux, parce qu’elle ne veut pas baisser ses propres dépenses ?
  • Supprimer la taxe exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Comme son nom l’indique, cette taxe devait être exceptionnelle, mais elle est reconduite à des taux confiscatoires (jusqu’à 45% des bénéfices). Nos grandes entreprises, Stellantis, Renault, Michelin, Dassault, Airbus, celles qui subissent la concurrence internationale, seront encore pénalisées. Les industries étrangères pourront se frotter les mains, puisque seuls les produits importés échapperont encore à cette folie de taxes !
  • Rejeter la taxe sur les holdings patrimoniales. L’argent qui est placé sur une holding échappe à l’impôt sur le revenu tant qu’il reste sur la holding et n’est pas dépensé. Cette taxe fera sortir l’argent non des holdings, mais de France.
  • Rejeter l’augmentation des malus écologiques sur l’achat d’un véhicule. Même les voitures comme la 208 ou la Clio subiront désormais cette nouvelle taxe. Pour certains monospaces, le malus doit pratiquement doubler cette année et tripler en 2027 : l’État prendra plus de 3.000€ de malus sur un Renault Espace. C’est catastrophique pour le pouvoir d’achat comme pour l’industrie automobile.
  • Rejeter la fiscalisation des indemnités journalières pour les maladies longue durée. Avec cette taxe, il ne s’agit pas de lutter contre les abus réels mais d’autre chose : une personne qui subit des séances de chimiothérapie, et qui est donc en arrêt de travail touche des indemnités journalières (inférieures à son salaire). Elles seront désormais imposées sur le revenu. Peut-on faire plus mesquin ?
  • Rejeter la fin des exonérations de charge pour les apprentis. Les précédents gouvernements ont favorisé l’apprentissage et le nombre d’apprentis a plus que doublé en 10 ans. Cela doit continuer, car pour le dire vite : nous avons besoin de plus d’apprentis et de moins d’étudiants en sociologie.
  • Rejeter la taxe sur les complémentaires santé, non pas pour défendre les complémentaires, mais parce que cette taxe sera immédiatement répercutée sur nous tous, les clients captifs. C’est encore du pouvoir d’achat en moins. L’enfer fiscal est souvent pavé des meilleures intentions.
  • Rejeter l’augmentation des malus écologiques ainsi que les taxes sur les liquides pour cigarettes électroniques, sur les emballages plastiques, sur la fabrication du permis de conduire, sur les bio-carburants… Ces taxes mesquines rappellent les impôts de l’Ancien Régime, quand le pouvoir, à court d’argent, taxait le sel, le papier, ou la porte des granges.

Puisqu’il ne faut plus compter sur des hausses de recettes mais sur des baisses de dépenses pour résoudre nos problèmes, je propose 80 milliards d’euros d'économies réalisables immédiatement.

  • 15 milliards en stoppant la gabegie de l’aide publique au développement.
  • Entre 15 et 20 milliards en réservant les prestations sociales non contributives aux Français.
  • 8 milliards en supprimant les soutiens publics aux énergies renouvelables.
  • 3 milliards en décidant de faire payer leurs études aux étudiants étrangers, comme tant d’autres démocraties accueillantes et attractives pour les jeunes talents.
  • Supprimer les subventions aux associations politisées (jusqu’à 2 milliards d’euros), aux syndicats (150 millions d’euros) et à la presse (177 millions d’euros). Ces organisations pourront vivre de la générosité de leurs membres et du fruit de leur travail : le modèle de la subvention a fait son temps.

Forts de ces économies, et à l’inverse de la démarche taxatrice de ce projet de budget, les Parlementaires peuvent, dès cet automne, libérer la production et l’envie de s’enrichir en France. Supprimons les impôts de succession et la CVAE, cet impôt tellement contre-productif, avant de supprimer tous les impôts de production. C’est le meilleur moyen de renouer avec la prospérité.

Au total, les mesures que je propose baissent les prélèvements obligatoires de 20 milliards et la dépense publique de 80 milliards, alors que le budget Lecornu augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la dépense publique de 29 milliards. Mon plan d’urgence présente un meilleur impact à la fois contre le déficit et pour la croissance. C’est le contraire d’une démarche spoliatrice et austère. Ces mesures ne prennent pas un centime aux Français ni aux entreprises. Elles ne réduisent pas le niveau de service public. Elles sont consensuelles dans l’opinion et directement applicables.

La discussion budgétaire commence à l'Assemblée : plutôt que regarder passivement la gauche inventer de nouveaux impôts et de nouvelles dépenses, comme depuis 40 ans, la droite a l’opportunité unique de se coordonner sur ces mesures de bon sens. Elle dispose de suffisamment de voix pour entamer le redressement nécessaire. J’ai fait les comptes et proposé les mesures : la droite a les chiffres, aura-t-elle le courage ?

Source cliquez ici

22:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France malade de ses politiques

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Le billet de Patrick Parment

La fameuse loi Dutreil qui tend à faciliter la transmission des entreprises – exonération de 75% - relevait du bon sens. Mais c’est le cas Dutreil qui est intéressant. Sa formation, Normale Sup, Ena a rapidement fait de lui un homme politique et décrocher un poste de ministre du Commerce et de l’artisanat de 2002 à 2007. Puis il a quitté la politique pour embrasser une carrière industrielle, notamment chez LVMH. A la suite de quoi il a rejoint le groupe suisse Mirabaud où il a pris en charge la branche capital-investissement. Et là les choses se sont gâtées. En 2025, il a subi des pertes importantes et on lui prête une possible nomination à la banque Lazard.

Tout cela pour dire que le diplôme ne fait pas l’homme. Et en politique les exemples sont nombreux de ces surdiplômés qui sont à côté de la plaque, c’est-à-dire ignorant du peuple. L’exemple le plus saignant est celui d’Alain Juppé qui n’a rien compris en confondant la politique côté cuisine avec Le politique qui forge les grands hommes. C’est d’ailleurs aussi vrai pour son mentor, le calamiteux Jacques Chirac. Contrairement à une idée reçue, Chirac n’aimait pas les gens et n’appréciait que les élus. L’intelligence de ces gens-là est au service du rien. L’un comme l’autre n’ont jamais parlé de la France comme entité charnelle et culturelle, mais uniquement en termes électoraux. Un Laurent Wauquiez est en train de nous en faire également la démonstration : Normale sup-Ena et au final une incompréhension totale des vrais enjeux : immigration, insécurité, défense de notre identité face à un islam devant lequel nos politiques baissent pavillon. Wauquiez n’est obsédé que par l’idée d’être candidat à la prochaine présidentielle. D’où le bras de fer qu’il a engagé avec Bruno Retailleau. On se fout de cette querelle d’égo. Citez-moi un crâne d’œuf ayant fait corps avec le peuple, à droite comme à gauche ? Personne. Tout le drame de la politique française actuelle est là. Un Etat bouffé par l’ignorance de ses pseudo élites. J’allais oublier un certain Emmanuel Macron ! Fermez le ban.

11:10 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La geste du colonel Antonio Tejero : pour tenter de conserver une Espagne Una, grande y libre

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Michel Festivi 

Subitement, le 23 octobre 2025, à l’âge de 93 ans, le colonel Antonio Tejero Molina a été annoncé mourant. Néanmoins, et Dieu merci, sa famille a ensuite fait savoir que très gravement malade, il avait réussi, en l’état, à surmonter ses affections. Cet évènement nous fournit l’occasion de revenir sur l’histoire récente de l’Espagne et sur ce coup d’état manqué du 23 février 1981. Tejero fut effectivement, l’un des principaux protagonistes d’une tentative désespérée de rétablir une Espagne « vertébrée » comme aurait pu le proclamer le grand philosophe espagnol José Ortega y Gasset, qui dans son ouvrage majeur de 1922 : « L’Espagne invertébrée », luttait déjà contre sa désarticulation. Tejero entendait également prémunir sa patrie du terrorisme basque, du séparatisme catalan, et du communisme qui minaient le pays. Son hospitalisation nous donne l’occasion de revenir sur les prémices à ce coup d’état avorté le 23 février 1981, ses causes, mais aussi les buts poursuivis par les acteurs de cette entreprise glorieusement vaine,  tenue en échec, et retracer les actes de certains des personnages qui ont participé à cette ultime aspiration, en vue de débarrasser l’Espagne des errements mortifères de son passé révolutionnaire et destructeur, qui avaient ensanglanté la péninsule entre 1934 et 1939.

L’Espagne après la mort de Francisco Franco :

Franco meurt à la suite d’une trop longue agonie, le 20 novembre 1975. Sous sa houlette, l’Espagne unie comme jamais, était devenue la 9e puissance économique et industrielle du monde. Depuis 1969, et une loi organique validée par les Cortès, Juan Carlos de Bourbon, - (petit-fils d’Alphonse XIII, le dernier roi qui avait quitté le pays sans abdiquer le 14 avril 1931) -, est proclamé Prince des Asturies. Franco, après avoir longtemps hésité, avait tout organisé pour qu’à sa mort, la monarchie bourbonienne retrouve sa place, et que Juan Carlos 1er monte sur le Trône. Depuis 1700, les Bourbons avaient remplacé les Habsbourg, et c’est un petit fils de Louis XIV, Philippe V, qui était devenu roi d’Espagne, le premier de cette nouvelle lignée.  

Mais après le décès du Caudillo, la politique suivie par le centriste de l’UDC Adolfo Suarez va désespérer, et à juste titre, les tenants d’un régime volontariste pour lutter contre la désagrégation du pays, le terrorisme basque qui reprend de plus belle, et le communisme, qui a semé la terreur entre 1934 et 1939 - (Cf Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine 1936-1939 chez Dualpha, cliquez ici) -. L’ETA fera plus de victimes après ladite transition démocratique, que sous le régime franquiste. Les attentats redoublent de vigueur et frappent tous azimuts, le gouvernement semble incapable d’éradiquer cette spirale de crimes et d’attentats les plus gratuits, qui engendrent de très nombreux morts et blessés. 

En septembre 1976, les syndicats révolutionnaires : l’UGT socialiste, la Commission Ouvrière communiste et la CNT anarchiste, sont légalisés. En avril 1977, le Parti communiste espagnol, totalement inféodé à Moscou, malgré la vitrine de l’eurocommunisme, et dirigé par le tortionnaire de bureau Santiago Carrillo, l’un des principaux organisateurs des massacres de masse de Paracuellos de Jarama et de Torrejon de Ardoz, en novembre et décembre 1936, est autorisé. Cela provoque, et à juste titre, des remous considérables dans la haute hiérarchie militaire qui n’a pas la mémoire courte.

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09:32 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |