mardi, 12 avril 2022
Après deux ans d'absence : TOUS PRÉSENTS au 40ème pèlerinage de Chartres !
Les inscriptions sont ouvertes.
Si vous ne souhaitez pas marcher les 100km de Paris à Chartres, vous pouvez rejoindre une équipe de bénévoles et participer à la bonne marche du pèlerinage : de la logistique au service d’ordre, en passant par les équipes clergé, la direction des Soutiens cherche environ 1000 personnes pour charger les sacs, monter les tentes, préparer la soupe, assurer la circulation, préparer les haltes, mettre en place les bivouacs, assurer la propreté, distribuer l’eau, transporter les pèlerins fatigués…
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Désinformation massive, bataille du Donbass avec Xavier Moreau
Désinformation massive, bataille du Donbass, rouble pour tous.
Encore un très bon décryptage de Xavier Moreau sur la situation en #Ukraine
Source : Stratpol sur Odysee
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Le premier tour de la présidentielle vu par Alexis Cossette sur Radio Québec
Source : Radio-Québec
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Après le premier tour : l'avis de Philippe Randa
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Vous vous attendiez aux résultats du 1er Tour de l’élection présidentielle ?
Depuis des mois, c’est l’ordre d’arrivée que donnaient les instituts de sondage avec unanimité, du moins pour le trio de tête ; on ne peut pas véritablement parler de surprise, même pour ceux, dont je faisais parti, qui n’en était pas convaincu. Ce qui m’a surpris, toutefois, c’est le score important d’Emmanuel Macron : j’imaginais que la détestation du personnage et de son gouvernement était telle que son score se situerait beaucoup plus bas… de même pour ceux de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon, même si le tiercé de tête devait être celui-là.
Comment l’expliquez-vous ?
On pouvait le deviner, finalement, en voyant les files d’électeurs, à l’intérieur et à l’extérieur des bureaux de vote : 1 sur 3 portait un masque, cette « muselière » comme si bien dénoncé par le philosophe Michel Maffesoli qui, toutefois, pensait l’année dernière que ce n’était qu’une ruse (« Le port obligatoire de la muselière dans les rues suffit-il à nous faire obéir ? ») : pour un tiers des Français, à l’évidence, c’est au contraire la manifestation de leur peur ; pas celle de leur avenir, mais de leur présent : en terrorrisant pendant deux années consécutives les populations face à un virus fantasmé, le gouvernement français (ce n’est pas le seul, certes, la recette maléfique a été appliquée dans beaucoup d’autres pays) a réussi à tétaniser une parmi importante de la population qui ne voit plus, n’entend plus, ne réfléchit plus : elle vote pour les gouvernants en place et donc pour le président sortant, exactement comme nombre de « croyants » qui n’attendent de salut que dans une intervention divine… et tant pis si elle se fait attendre ou ne vient jamais !
Pour vous, c’est donc la peur qui motiverait près d’un tiers des électeurs ?
À l’évidence, la « France qui a peur » n’est pas celle de cette droite dite extrême, c’est celle des électeurs d’Emmanuel Macron : peur du covid, peur des extrêmes, peur de Wladimir Poutine, de la bombe atomique, du manque de papier toilette, peur de tout et de rien et surtout de leur ombre…
Mais un « petit, tout petit tiers » tout de même, soit 28 % de ceux qui ont voté dimanche, à peine plus que le taux d’abstention (plus de 26 % du corps électoral) : une majorité de nos compatriotes rejette donc, et massivement, la Macronie : par vote ou par désintérêt… Mais une fois de plus, le 24 avril prochain, on assistera à un vote de « rejet » : celui de Marine Le Pen ou celui d’Emmanuel Macron… Et le ou la prochain(e) locataire de l’Élysée dirigera un pays encore plus divisé, plus fracturé qu’auparavant… et surendetté comme jamais. Se rappelle-t-on de François Fillon, alors Premier Ministre de Nicolas Sarkozy qui déclarait en 2008 : « Je suis à la tête d'un État en faillite (…) Les caisses sont vides » ? Qui peut penser que la situation s’est améliorée depuis 14 ans, surtout après le « quoi qu’il en coûte ? » dont le président sortant est tellement fier ?
Et le score d’Éric Zemmour, est-il décevant ?
Pour les militants sincères qui ont crû dans sa qualification pour le second tour et sa victoire, sans doute… Pour un observateur de la vie politique, il était tout de même improbable qu’un candidat qui ne s’est déclaré qu’il y a cinq mois puisse ainsi « renverser la table » du premier coup. Je sais bien qu’il faut motiver ses troupes, mais son erreur aura peut-être été de faire croire en la victoire en 2022 ! Improbable aujourd’hui, mais demain ? À l’évidence, si Éric Zemmour et son mouvement Reconquête ont un avenir, c’est dans le moyen ou long terme. Et pour cela, sa première campagne électorale et son résultat sont prometteurs : plus de cent mille adhérents en font peut-être le premier parti en France avec des cadres rompus aux joutes électorales, deux millions d’électeurs et, quoiqu’en disent ses détracteurs, des thèmes porteurs, même s’ils ont été occultés dans cette campagne présidentielle ; la dénonciation du Grand Remplacement, certes, mais pas que ! Le seul risque de cette nouvelle aventure politique serait la démobilisation… des électeurs comme des cadres de Reconquête !
Quoiqu’il en soit, le paysage politique français va être totalement bouleversé le 24 avril au soir…
Soit Marine Le Pen l’emporte et là, personne n’y ayant beaucoup réfléchi, ce sera évidemment un séisme où toutes les surprises sont possibles. Reconnaissons qu’elle a fait une excellente campagne, surtout depuis l’entrée en lice d’Éric Zemmour d’ailleurs. Elle confirme que les Le Pen, père et fille, ne sont jamais aussi redoutables que lorsqu’on les menace. Elle a lissé – jusqu’à l’usure disent certains de ses contempteurs – les thèmes les plus clivants de son discours et accentué son côté rassurant, mettant ainsi excellemment en scène son amour des chats, tandis que son « rival » prenait tous les coups sur le champs de bataille… On notera d’ailleurs qu’à l’instar d’Emmanuel Macron, Marine Le Pen ne s’est pas « abaissée » au moindre débat avec ses adversaires. Tactique payante pour l’un et l’autre. Dont acte.
Et si Emmanuel Macron est réélu ?
Bis repetita, pourquoi gouvernerait-il autrement que précédemment ? Avec, qui plus est, cette arme retoutable qui l’a si bien servi, jusque dans les urnes le 11 avril : la peur ! À la moindre grogne sociale, à la moindre manifestation d’opposition syndicale ou type « gilets jaunes », l’arrivée d’un variant BetaMegaMachinChose l’amènera « en responsabilité » à museler les populations avec masque obligatoire, pass-sanitaire et retour des couvre-feux et du confinement si nécessaire : de telles mesures ont fait leur preuve !
Le 24 avril, voterez- vous ? Et pour qui ?
Je voterai, bien sûr : plus qu’une erreur, s’abstenir serait aujourd’hui plus que jamais, un crime… Pour qui ? J’habite chez trois chats dont je suis le portier attitré ! Alors, à l’évidence…
Le site EuroLibertés cliquez là
17:58 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les réactions dans la presse européenne
Olivier Bault
Les réactions dans la presse de centre-droit étaient diverses et variées dans la presse des grands voisins de la France lundi matin, après la publication des résultats du premier tour de notre élection présidentielle. Tous étaient cependant d’accord sur un point : par rapport à 2017, Marine Le Pen a de plus fortes chances de remporter le deuxième tour face à Emmanuel Macron.
En Allemagne, les réactions sont comme souvent caricaturales, la dictature de la bien-pensance de l’autre côté du Rhin et le manque de pluralisme médiatique y étant encore plus pesants que dans l’Hexagone. Le journal de centre-droit Die Welt a par exemple osé titrer dans son éditorial consacré aux élections françaises : « Le fait que les nazis votent pour Le Pen est bien le moindre des problèmes ». Même contenu hystérique à l’intérieur de l’article : « Le résultat équivaut à un tremblement de terre. Et il n’est pas exclu qu’une réplique encore plus violente suive dans deux semaines, lors du second tour des élections, dont les conséquences pourraient être catastrophiques pour la France, mais aussi pour l’Allemagne et l’Europe. » L’auteur constate en effet la disparition du très mal nommé « Front républicain » et le fait que « la société française a glissé fortement vers la droite » et que « sept années d’attaques terroristes nombreuses avec des centaines de morts ont laissé leur marque ».
En Italie, dans un éditorial intitulé « Rien n’est acquis d’avance. Pourquoi Macron doit vraiment craindre Le Pen », le grand journal de droite Il Giornale met l’accent sur le fait que, par rapport à 2017, le parti de Marine Le Pen n’est plus perçu comme « un mouvement anti-système et extrémiste » mais est une vraie force souverainiste et populiste capable d’attirer les électeurs de Zemmour et de Mélanchon qui, avec ceux du RN, représentent plus de la moitié de l’électorat. Si l’on y ajoute les autres tendances hostiles à Macron, celui-ci peut être battu le 24 avril, insiste le journal.
Le journal espagnol El Mundo publiait lundi matin un éditorial intitulé « Le danger d’une autre Hongrie dans l’UE » et signalait qu’« une victoire de Marine Le Pen au second tour supposerait la rupture de l’axe franco-allemand ». En cas de victoire de Marine Le Pen, selon le journal « Les républicains comme Trump, qui espèrent reprendre le contrôle du Congrès en novembre, Poutine et Xi Jinping célébreraient leur triomphe, l’administration Biden perdrait l’un de ses principaux collaborateurs en Europe, et l’UE (...) subirait un revers bien plus important qu’avec le Brexit. »
L’éditorialiste du journal britannique The Telegraph conserve son sang-froid et livre à ses lecteurs une analyse plus factuelle, puisqu’il note à juste titre que, en ce qui concerne Poutine, Emmanuel Macron en est largement aussi proche que Marine Le Pen et que, finalement, si le programme de la candidate du RN a un goût de « national-socialisme », il est idiot de faire un parallèle avec les années 1930 : « Mme Le Pen est en compétition dans les urnes et dans le cadre de l’État de droit. (...) Ses ennemis idéologiques sont le capitalisme mondialiste anglo- saxon et le super-État européen. C’est une vision purement gauloise du monde. C’est pourquoi il est si difficile pour Macron de la contrer. » L’éditorialiste note lui aussi que la candidature d’Éric Zemmour aura contribué à donner à Marine Le Pen une image de respectabilité.
Source : Présent 12/04/2020
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