lundi, 11 avril 2022
Un message d'Eric Zemmour
19:08 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ce n’est qu’un début, le combat pour la France continue !
La réaction de Synthèse nationale :
Mardi 22 mars dernier, à Paris, porte de Versailles, devant une salle comble, largement acquise à Éric Zemmour, Jordan Bardella rappelle, lors de la grande soirée organisée par le magazine Valeurs Actuelles : « Quand on se prend le vote utile, on ne peut rien y faire. Une fois qu’il est face à nous, on est mort. Je l’ai vu aux régionales ». Éric Zemmour s’est pris le "vote utile". Comme Valérie Pécresse, Nicolas Dupont-Aignan, Yannick Jadot, Fabien Roussel, Anne Hidalgo et les deux candidats trotskistes. Le seul à y avoir échappé est Jean Lassalle qui, à l’issue de ce premier tour, rassemble sur son nom deux fois et demie plus de voix qu’en 2017…
En fait, un triple "vote utile" – un vote, très politique, de rejet - a joué : du côté de la gauche radicale, un vote contre Macron, Le Pen, Zemmour et Pécresse, en faveur de Jean-Luc Mélenchon ; du côté de la droite nationale, un vote contre Macron, Pécresse, Mélenchon et les autres candidats de gauche et d’extrême-gauche, en faveur de Marine Le Pen ; et du côté de la social-démocratie, des centres et de la "droite libérale-libertaire", un vote contre la gauche radicale et la droite nationale, en faveur d’Emmanuel Macron.
Bien sûr, les 7% obtenus finalement par le candidat de Reconquête ! sont une déception pour chacun de ses soutiens, pour chacun d’entre nous. Si, contrairement à ce que nous pensions, les sondages ne se sont pas trompés, ils ont incontestablement contribué au réflexe de "vote utile" et à ce résultat. Il faudra y réfléchir, faire le bilan de la campagne et tirer les enseignements nécessaires. Mais, au-delà de cette légitime – et, n’en doutons pas, passagère – déception, au-delà des analyses réalistes, voire de l’autocritique salutaire, il nous faudra retenir l’essentiel, c’est-à-dire, comme nous y a invités dimanche soir Éric Zemmour, non pas ce qui aurait été raté, mais tout ce qui a été réussi : les cent vingt mille adhésions à Reconquête ! en quelques semaines ; les vingt mille jeunes rassemblés par Génération Z ; les dizaines de milliers de participants aux meetings ; les cent mille Français communiant dans une même ferveur au Trocadéro ; les dizaine de milliers de militants tractant, boîtant, collant sans relâche pendant toute la campagne, dans la France entière ; et, maintenant les deux millions et demi d’électeurs qui, en dépit des sondages et du traitement réservé à Éric Zemmour, ont répondu à l’appel de ce candidat entré officiellement en politique, faut-il le rappeler, il y a seulement cinq mois, pour que vive la France. Avec celui qui s’est imposé comme la seule vraie nouveauté, la seule vraie curiosité de cette présidentielle, nous affirmons que leur vote est « un vote pionnier, (…) un vote d’espoir », un vote d’avenir, car « les vérités » qui ont été « dites à la France pendant cette campagne, s’imposeront à tous dans les années qui viennent ». Alors, déception, certes, mais découragement, certainement pas. N’en doutons pas, ce n’est qu’un début, le combat continue car, compte tenu de l’enjeu, la survie de notre patrie, il ne peut en être autrement. « Notre ligne, en effet, rappelait fort justement Éric Zemmour, hier soir, a sa singularité et elle n’est représentée nulle part ailleurs. Nous sommes les seuls à défendre notre civilisation et notre identité, dans la culture, à l’école, dans la rue, dans nos mœurs, dans notre vision de l’écologie, de la politique, de la société. Nous sommes les seuls à vouloir réconcilier le peuple et les élites, les salariés et les patrons, les gilets jaunes et la Manif pour tous, les abstentionnistes et la politique ».
Désormais, il ne reste plus que deux candidats. D’un côté le président sortant, Emmanuel Macron, le chantre de l’européisme et du mondialisme destructeurs de notre identité, de notre prospérité, de notre souveraineté, le déconstructeur en chef, lourd de son bilan désastreux et de son mépris pour la France et les Français ; de l’autre, Marine Le Pen avec laquelle nous avons nombre de désaccords et à laquelle nous faisons bien des reproches.
Non seulement ce face-à-face n’était pas celui que nous appelions de nos vœux, mais il était celui que nous voulions éviter, comme 70% des Français. Nous n’y sommes pas parvenus et il nous faut maintenant choisir entre les deux protagonistes du second tour. Pas plus qu’Éric Zemmour, qui, désormais, conduit notre combat de toujours et conserve toute notre confiance, nous ne nous tromperons d’adversaire : dimanche 24 avril, nous voterons, sans illusion aucune, pour Marine Le Pen ; en attendant de pouvoir voter, bientôt, pour celui qui a fait le bon constat, qui a franchi le Rubicon avec courage, s’est engagé avec force et détermination, et incarne désormais les espoirs et l’avenir du camp national non renié.
14:51 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Second tour : TOUT SAUF MACRON !
Un communiqué de Pierre Vial, président de Terre et peuple
Les choses sont claires car les masques tombent : Jean-Luc Mélenchon, le « révolutionnaire » en peau de lapin, Valérie Pécresse, la représentante de la droite bourgeoise, friquée, versaillaise, les débris de la gauche et de l’extrême-gauche (Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Philippe Poutou) appellent à « faire barrage à l’extrême-droite » - donc, toute honte bue, à voter Macron. C’est la grande coalition de l’Anti-France, le Système à visage découvert.
Chacun sait quels reproches nous pouvons faire à Marine Le Pen. Mais en politique le réalisme commande et non les sentiments, quand la maison brûle. C’est pourquoi Eric Zemmour et Dupont-Aignan ont raison d’appeler à voter Marine Le Pen car tout vaut mieux que Macron, le candidat de la grande finance, du cosmopolitisme de Maastricht, de l’atlantisme, bref de l’Anti-France.
J’appelle donc moi aussi à voter Marine Le Pen. Je m’exprime à titre personnel, non en tant que président de Terre et Peuple car je reste fidèle à notre ligne habituelle, considérant que chaque membre de Terre et Peuple est en mesure d’être conscient des enjeux et de prendre donc ses responsabilités.
J’ajoute que l’abstention est un refus du combat et donc une position peu honorable, qui sert objectivement Macron.
14:26 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Second tour : le Parti de la France appelle à battre Macron
14:22 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La France KO
Le billet de Patrick Parment
Entre le prix du caddy en supermarché et l’avenir de la France, les Français ont tranché. Ce sera donc la politique du court terme qui prédominera avec la réélection d’Emmanuel Macron, tant cette France frileuse n’acceptera jamais de partir à l’aventure avec Marine Le Pen. Pour la bonne raison qu’elle n’a pas le personnel pour gouverner et que ce serait rapidement le chaos. Donc, ne vous faites pas de bile, Français des villes comme des champs, votre avenir sera tracé par le mondialisme, la soumission à Bruxelles et à Washington, Macron qui va s’empresser de vous donner satisfaction dans vos besoins immédiats tire un trait sur votre avenir et celui de vos enfants.
Reste qu’Eric Zemmour ne baisse pas les bras. S’il n’est pas Macron dans sa version 2017, surgit de nulle part - enfin pas tout à fait -, il réalise un score somme toute honorable pour son entrée sur la scène politique. Avec un peu plus de 2 millions de voix, c’est une bonne assise pour un parti politique, surtout à l’aune de la disparition des Républicains, ex-UMP ex-RPR, et tous les décus de Marine Le Pen une fois sa défaite actée et sa disparition probable du paysage. Elle tentera bien de se maintenir, étant entendu que le Rassemblement national est avant tout pour elle un casse-croûte juteux mais dont il faudra bien au final rembourser ses nombreuses dettes. Dettes qui finiront par avoir raison de son bouclar d’escrocs ! Marine Le Pen est une illusion politique dénuée de tout fondement idéologique depuis qu’elle a renié l’héritage du père.
A droite, du moins ce que l’on appelle ainsi, tout est à refaire. Et ce sera compliqué, parce qu’ici aussi on a la susceptibilité à fleur de peau. Et comme le souligne fort justement le sociologue Marcel Gauchet, il y a trois grandes familles idéologiques : conservatisme, libéralisme et socialiste. Et souligne Marcel Gauchet « dans le langage de vaudeville, on peut dire que le couple droite-gauche est en réalité un ménage à trois, le rôle du partenaire non officiel étant tenu par le centre. Celui-ci est en effet la force d’appoint indispensable pour dégager une majorité quand il y a trois positions fondamentales en présence ». Or, le centre, c’est ce ramassis de couilles-molles qui ont peur de tout, d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Il suffit d’évoquer les figures de François Bayrou, Jean-Christophe Lagarde ou Hervé Morin pour comprendre l’étendue du problème : ils bouffent à tous les râteliers au gré de leurs intérêts. Ils ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont frileux. Relire à leur sujet ce grand livre d’Abel Bonnard, Les Modérés. Il a tout dit. Sauf qu’à l’intérieur même de la droite, les divisions ne manquent pas. Valérie Pécresse n’était rien et c’est bien pour cette raison qu’ils l’ont envoyé au casse-pipe. Mais il en va tout autrement d’un Eric Ciotti, des ambitions d’un Laurent Wauquiez ou du socialisant Xavier Bertrand appelé à disparaître d’ailleurs. Tous se veulent gaullistes, même Eric Zemmour. Sauf que le gaullisme, c’est non pas une idéologie, mais une attitude dont la franchouillardise nous apparente à Astérix.
A l’heure où les Etats-Unis ont réveillé la guerre froide dans un ballet à trois (USA, Chine, Russie) jouer les Asterix pourrait peut-être permettre de réveiller une Europe endormie. L’Europe est un vrai sujet et surtout un sujet de division. C’est un sujet sur lequel il nous faudra revenir parce que c’est la guerre qui a forgé l’identité de l’Europe. Autrement dit la confrontation des Etats. Et c’est bien ce qui se passe à Bruxelles. Là aussi, relire avec intérêt Analyse spectrale de l’Europe du comte Hermann von Keyserling. On comprendra mieux la nécessité d’une Europe des nations
La tâche d’Eric Zemmour sera donc ardue parce qu’il lui faudra se glisser entre conservatisme et libéralisme sans pour autant s’aliéner les centristes. Il va s’agir surtout de transformer la course au casse-croûte que sont devenus les différents courants qui l’anime en un corpus politico-idéologique qui place la France et les Français au centre même de leur intérêt selon le bon vieux triptyque : travail, famille, patrie. Que l’on peut transcrire en : une économie destinée à privilégier les classes moyenne et donc le peuple, la priorité en tout à ce qui relève de l’identité française, et refonder l’école, fondement même du patriotisme. Au boulot !
12:02 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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