Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 03 mai 2023

Mélenchon veut cannibaliser la NUPES

melenchon.jpg

Bernard Germain 

Avis de gros temps à la NUPES. La belle unité de façade est en train de se fissurer et les exemples ne manquent pas ces derniers jours qui attestent que la NUPES pourrait aisément exploser en plein vol, dans un avenir assez proche.

Ainsi, lors de la manifestation du 1er mai contre la réforme des retraites, le stand du PCF qui se trouvait le long du parcours a été attaqué par des antifas au cri de « Tout le monde déteste Fabien Roussel ».

Apparemment le camarade Roussel n’est pas assez wokiste et a encore trop d’attachement à un passé « lutte des classes », alors que maintenant c’est la « lutte des races ». Il devient donc une cible pour les extrémistes afin de contraindre le PCF à marcher au pas sur le chemin tracé par LFI.

Lors de cette attaque, Fabien Roussel a été touché par un tir de mortier d’artifice et a dû être exfiltré. Deux autres militants ont été blessés et conduits à l’hôpital.

En réponse le PCF a ressorti un vieux tract datant de 1968, dans lequel il dénonce l’action des groupes gauchistes, maoïstes ou trotskystes qui faisaient le jeu du pouvoir.

Fait remarquable, aucun communiqué de soutien au PCF, de la part de la LFI de Mélenchon. Pas plus d’ailleurs de condamnation de la part de Mélenchon pour cette agression contre le PCF.

Pour sa part, Sophia Chikirou (LFI) a tweeté :

« La fameuse chasse aux trotskystes que le PCF revendique, c’est celle qui a mené des millions de personnes au goulag et à l’exil sous Staline. Ça part en vrille sous Roussel... »

Tout cela va évidemment créer du liant au sein de la NUPES entre LFI et PCF.

Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là.

S’agissant des prochaines élections européennes, LFI souhaite reconduire la méthode utilisée aux dernières législatives, à savoir une liste commune NUPES. Pas de chance, les écologistes n’en veulent pas, en particulier parce que c’est à ces élections qu’ils obtiennent leurs meilleurs résultats. Donc très logiquement ils veulent pouvoir présenter une liste écologiste.

Marine Tondelier, chef des écolos, a déclaré que les pressions de LFI pour obtenir une liste commune créait une ambiance « désagréable et irrespectueuse », ajoutant à l’adresse de LFI qu’il ne fallait pas confondre « convaincre et contraindre ».

En réponse ineffable Danièle Obono (LFI) a tweeté : « Le niveau de mépris, de sectarisme et de mauvaise foi des réponses concernant la NUPES et LFI, est consternant. Faire passer une stratégie boutiquière avant l’intérêt général, dans le contexte politique économique et social actuel, est irresponsable ».

Du grand Danièle Obono. Mais est-ce bien étonnant de la part d’une des plus enragées de LFI ? Reste que là encore ce type de réponse va contribuer à une saine camaraderie entre les membres LFI et écolos, au sein de la NUPES.

Ajoutons que les prochaines élections municipales de 2026, risquent aussi de nous permettre d’assister à de savoureuses empoignades s’agissant de la constitution des listes qui se présenteront aux élections dans chaque ville.

Les maires sortants vont à l’évidence vouloir garder leurs mandats. Par exemple à Nantes et Rennes (PS) ou à Strasbourg, Bordeaux, Grenoble (écologistes).

Quelle sera la position de LFI qui bien sûr invoquera les résultats du 1er tour de la présidentielle pour justifier ses demandes de tête de liste ? Assurément, l’affaire risque de ne pas être simple.

Et puis, il y a la fameuse élection de 2027, la prochaine présidentielle. Tous les membres de la NUPES affirme vouloir une candidature commune, mais chacun se voit dans le costume du candidat unique.

Roussel ne cache pas vouloir être ce candidat unique, quant aux écologistes, ils souhaitent une femme comme candidate, comprenez une femme écologiste bien sûr.

D’ailleurs, dans le dernier Journal du Dimanche Marine Tondelier (écologiste) disait : « Si le débat de 4 prochaines années se résume à : Mélenchon stop ou encore, alors ce sera un échec ».

Manifestement tous ces gens n’ont pas compris ou ne veulent pas voir la stratégie de Mélenchon. Ce dernier, reprend en tous points la manière de faire de celui qui fut son idole : François Mitterrand. Il utilisa l’Union de la Gauche et le programme commun de 1972, pour enfermer le PCF dans cette alliance et au bout du compte le dévorer en « plumant la volaille » communiste. Ce qui fut fait.

Dans les années 70, le PCF représentait environ 20 % de l’électorat. Suite à l’élection de Mitterrand, grâce aux voix communistes, le PCF ne fit que s’effondrer électoralement pour ne plus représenter que quelques pour cents et ce depuis de longues années. Mélenchon rejoue la même pièce. Il a créé la structure unitaire, la NUPES, comme hier Mitterrand son Union de la Gauche. Tous s’y sont précipité, afin d’obtenir aux législatives les élus qu’ils n’auraient pas eu en se présentant seuls.

La NUPES a aussi un programme, comme hier Mitterrand avait le programme commun. Petit à petit Mélenchon cannibalise ses alliés, comme le fit Mitterrand. En appliquant à cette occasion la célèbre formule de Benoît Frachon (ancien leader de la CGT) : « Il faut convaincre ou submerger ».

Pour chaque parti de la NUPES, c’est un véritable dilemme. Rester dans la NUPES et finir par se faire dévorer, ou la quitter et disparaître rapidement par absence d’élus lors des prochaines élections. L’étau se resserre petit à petit. Si Mélenchon gagne c’en sera fini des autres partis que LFI. Ils seront tous dévorés.

Mais il se pourrait aussi que les autres partis que LFI, dans un ultime sursaut pour leur survie, se cabrent, se braquent et refusent de capituler devant les ukases de Mélenchon.

Dans ce cas, c’en serait fini de la NUPES qui exploserait en de multiples composantes chacune étant incapable de survivre à son isolement synonyme de défaites électorales précipitant leur disparition. 

L’avenir s’annonce très compliqué. En fait tous les partis de la NUPES viennent, ces derniers jours, de prendre conscience d’une dure réalité. Il faut une grande cuillère pour dîner avec le diable !

17:01 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand la musique n’adoucit pas les mœurs

téléchargement (2).jpeg

La chronique de Philippe Randa

Décidément, le racisme – enfin, le seul racisme reconnu comme tel, soit celui de l’homme blanc de plus de 50 ans ! – se niche vraiment dans les endroits les plus inattendus, mais heureusement la police de la pensée wokiste veille 25 heures sur 24 (quand on hait, on ne compte pas !) et vient d’en découvrir, d’en dénoncer et d’en faire supprimer une nouvelle intolérable manifestation là où l’on ne l’aurait pas deviné : dans la musique !

Car, la preuve ! Contrairement à une légende fortement ancrée dans les esprits non déconstruits, celle-ci n’adoucit donc pas forcément les mœurs !

Ainsi aux États-Unis où « un district met fin aux cours de musique optionnels, accusés d’encourager « la suprématie blanche » et une “violence institutionnelle importante” » (car) « une tradition d’excellence est un facteur d’exclusion », nous apprend le site helvète  LesObservateurs.ch.

Certes, le district scolaire concerné, celui d’Olympia, fait face à un déficit d’importance (11,5 millions de dollars) et il n’y a pas de petites économies, mais les raisons invoquées laissent quelque peu sceptiques, bien que le directeur tienne tout de même à rassurer, consoler et tempérer les raisons officielles de la suppression de ces cours de musique : que les parents concernés sachent qu’« il n’y a rien “d’intrinsèquement suprémaciste” dans les cordes ou la musique instrumentale » (ouf !), même si « d’une manière elle contribue à la culture raciste » (sic !). Qui l’eût cru, hein ?

Et d’enfoncer le clou en les alertant tout de même qu’il est urgent de « réfléchir attentivement, en tant que communauté, à la manière dont cette culture et toutes nos institutions transmettent – pas seulement les écoles, mais aussi le gouvernement local, le gouvernement de l’État, nos églises, nos quartiers – et permettent à la culture de la suprématie blanche de continuer à se propager et de provoquer une violence institutionnelle importante. »

Outre une gestion quelque peu calamiteuse et cette suppression de cours de musique jugés par trop « wokistement » incorrects, ce district scolaire de l’État de Washington s’était également distingué par le passé avec une autre initiative tout aussi douteuse : il avait autorisé une de ses écoles élémentaires à interdire aux élèves blancs de CM2 l’accès d’un club « safe space »… avant de battre rapidement en retraite devant l’indignation qu’une telle décision avait suscitée. On ne gagne pas à tous les coups, la preuve !

Enfin, ce qui est certain, en toute bonne logique en tout cas, c’est que les familles dont les enfants sont ainsi privés de cours de musique, n’ont plus d’autres options que d’inscrire leurs chères têtes odieusement blondes, voire brunes ou rousses, à des cours particuliers. Enfin, celles qui en auront les moyens.

16:34 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La droite française la plus bête d’Europe ?

lunion-a.jpg

En Finlande, le parti de centre droit, arrivé en tête lors des élections législatives, a annoncé vouloir former une coalition gouvernementale avec la formation nationaliste et ani-immigration, deuxième de ce scrutin. Et ce cas n’est pas isolé en Europe, où les droites identitaires s’inscrivent désormais dans le paysage électoral où elles ne font pas que de la figuration. Dans cette tribune, cosignée par Eric Zemmour, Marion Maréchal et Guillaume Peltier, ils appellent les droites françaises à s’inspirer de cette stratégie d’union. Au risque de demeurer, en effet, la droite la plus bête du monde.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 2/05/2023

09:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

1er Mai : le pouvoir profite de la violence des antifas

vilence.jpg

Bernard Germain

Lundi avaient lieu de multiples manifestations, à travers toute la France, contre la réforme des retraites de Macron. Comme d’habitude, les cortèges de manifestants furent calmes et sans incident. À l’exception de quelques accrochages avec les antifas, regroupés en blackblocks, qui entendaient pouvoir rentrer dans les cortèges syndicaux afin de se cacher après avoir agressé les policiers. Pas de chance pour eux, les services d’ordre des syndicats ne l’entendaient pas de cette oreille et les antifas ont vite compris qu’ils n’étaient pas les bienvenus.

On assista donc à cette situation incroyable : un « pré-cortège » comme disent les journalistes, constitué d’énergumènes ultra-violents qui cassaient tout sur leur passage, mettaient le feux à tout ce qu’ils pouvaient et attaquaient à intervalles réguliers les policiers.

Et pour ces gens-là, il n’y a pas de limite. Ils sont là pour casser et… tuer !

À ceux qui en douteraient, cliquez sur le lien ci-dessous et vous prendrez conscience du problème.

On voit sur la vidéo, un cocktail Molotov arriver sur les policiers, exploser en arrosant d’essence enflammée plusieurs d’entre eux, et lorsque leurs collègues se précipitent pour éteindre les flammes certains antifas en profitent pour les attaquer et leur jeter pierres, boulons, bâtons et tout ce qui leur tombe sous la main.

Je ne sais pas comment vous appelez cela, moi je dis que c’est une tentative de meurtre avec préméditation. L’un des policiers est d’ailleurs à l’hôpital, gravement brûlé, notamment au visage. Il aurait très bien pu mourir. Même si les autres incidents ont été moins graves, toute la manifestation en fut émaillée.

De manière incessante, les forces de l’ordre furent agressées, recevant toutes sortes d’objets, pierres, morceaux de ferrailles, bâtons, mortiers d’artifices, bombes agricoles… etc. Au final, en France 406 policiers et gendarmes furent blessés, certains gravement.

Un sénateur PS a eu la curiosité de vouloir suivre la police en action. Au départ, pour voir si la police respectait la déontologie du maintien de l’ordre. Après avoir suivi tout l’après-midi les policiers, son opinion se résuma à une formule : « j’ai eu peur, très peur ». Eh oui, il faut avoir la foi du charbonnier pour passer son après-midi à subir toutes ces violences de manière stoïque. C’est le lot quotidien de la police et de la gendarmerie durant ces évènements. Et manifestement ce parlementaire PS a découvert à cette occasion la face cachée de la Lune.

Il faut dire qu’au même moment, les parlementaires de gauche, à l’Assemblée, tentaient de faire s’ouvrir un débat sur la dissolution des Brav-M. Quand on est sur le terrain à recevoir des pavés sur la figure pendant des heures, ça change du parlement et des discours dénonçant la « police qui tue ». Heureusement, cette tentative fut rejetée au parlement.

Restent quelques questions dérangeantes pour le pouvoir et la gauche. Lorsqu’ils sont arrêtés, on découvre que ces antifas sont souvent des fils ou filles de profs de fac, de cadres supérieurs, de hauts fonctionnaires, de chefs d’entreprises. Bref des gosses de la bourgeoisie, qui après avoir commis leurs exactions rentrent à la maison dans les beaux quartiers. Parce que s’il y a des crasseux et des lumpens parmi les antifas, nombreux sont ceux à faire partie des couches sociales favorisées.

À propos des arrestations, on ne peut qu’être frappé par leur nombre extrêmement faible au cours des manifestations. Pourquoi y en a-t-il si peu ? Je ne vois qu’une réponse à cette question… parce que la police a des consignes pour laisser filer les antifas.

Et s’ils se font néanmoins attraper, les juges rentrent en scène et disent aux policiers qui ont déféré ces individus au parquet : « désolé, mais les preuves ne sont pas assez étayées. », ils ordonnent donc la remise en liberté de ces casseurs.

Je rappelle à cette occasion que les policiers souhaitent être équipés de paintballs afin de pouvoir marquer les principaux casseurs et pouvoir les arrêter. Curieusement, cette revendication toute simple n’est pas prise en compte par la hiérarchie. 

Osons la question : « à qui profite le crime ? » Pour moi les choses sont simples : au pouvoir.

Ces milices rendent service à Macron :

  • en étant bien utiles pour discréditer les mouvements sociaux, puisque toute manifestation est systématiquement concernée par ces violences
  • en étant bien utiles pour combattre les patriotes défendant leur pays comme on a pu le constater à Callac, à St-Brévin et dans tant d’autres endroits.

Faut-il rappeler, par exemple, qu’à Callac, ces antifas ont attaqué trois fois les gendarmes à l’occasion de deux contre-manifestations non déclarées et une fois sans prévenir, devant la mairie le jour des vœux du maire. Malgré nos interpellations, le procureur n’a jamais jugé utile d’engager des poursuites contre ces antifas ultra violents !

Pour ce qui me concerne, j’ai d’autres questions complémentaires :

  • la police ayant de puissants moyens d’identification, on ne me fera pas croire qu’ils ne savent pas qui sont ces antifas. Pourquoi ne les arrêtent-ils pas ?
  • pourquoi, puisqu’on les connaît ne sont-ils pas interdits de manifestation avec obligation de pointer au commissariat chaque heure pendant la durée de la manifestation ?
  • Pourquoi lorsqu’ils sont arrêtés n’y a-t-il aucune condamnation avec des peines un tant soit peu dissuasives ?

On notera enfin que la presse des bien pensants, c’est à dire la quasi totalité des médias, ne condamne jamais ces exactions. Ils nous parlent toujours de violences imaginaires de l’extrême-droite, comme dernièrement pour l’incendie de la porte de la mairie de Bordeaux. Mais lorsque les coupables ont été arrêtés, on a découvert qu’ils étaient des membres de l’extrême-gauche. Dans un silence assourdissant des médias qui avaient dénoncé sans preuve l’extrême-droite.

Et pour finir, on prendra soin de noter que si la NUPES de Mélenchon n’a pas de mots assez durs pour dénoncer « la police qui tue, blesse et brutalise », ils n’ont jamais un mot pour dénoncer ces antifas qui font régner la terreur de Ste-Soline à Paris en passant par Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes et une multitude d’autres villes. 

La police fait son travail comme elle peut, sans aucun soutien des politiques ni de ses responsables prompts à condamner tel ou tel acte isolé.  Les mêmes ne se posent jamais la question : « dans quel état serais-je si j’avais ramassé pendant tout un après-midi des pavés sur la figure ? ».

Ce parlementaire PS qui a fait l’expérience d’accompagner la police pendant un après-midi le 1er mai, semble en avoir tiré pas mal de leçons. Il m’étonnerait qu’il soit très conciliant avec la prochaine saillie de Mélenchon et sa NUPES contre la police.

Peut-être cela va-t-il ouvrir les yeux de certains ? Un accident est vite arrivé… !

00:03 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Montpellier, samedi 6 mai : Honneur à Sainte Jeanne d'Arc

344708169_622361562772009_2187826175755524663_n.jpg

00:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |