dimanche, 18 juin 2023
Faux chrétien ou vrai islamiste ?
Michel Festivi
Les médias grand public ont bien insisté : le poignardeur d’Annecy était un syrien d’origine chrétienne. Mais est-ce aussi sûr ? Les sites anglo-saxons, relayant des enquêtes effectuées par des chrétiens d’orient affirment au contraire que l’agresseur au couteau ne serait pas chrétien mais islamiste.
Certes il portait une croix, il aurait aussi crié « au nom de J.C » selon le Parisien. Pour certains commentateurs de la scène filmé, il n’est pas du tout évident qu’il ait crié cela, néanmoins. Fragilité des témoignages ou intoxication du politiquement correct ?
Pour des chrétiens d’orient, dont le fondateur de l’Association d’Entraide pour les minorités orientales, Yako Elisk, aucun acte de baptême n’aurait été retrouvé en Syrie. En Suède, on n’a pas pu exhumer un quelconque acte de baptême non plus ; ni de célibat aussi, document pourtant obligatoire pour pouvoir se marier dans ce pays.
Car notre poignardeur s’est marié en Suède, avec une Syrienne qui avait, elle, obtenue la nationalité suédoise. Or plusieurs sites anglo-saxons, comme Countingstars ont publié la copie de ce curieux acte de mariage. Ainsi, la rubrique « acte et lieu de naissance » de notre transperceur d’enfants est très curieusement restée vierge, tout comme celle où l’on doit mentionner l’identité de ses parents. Curieux non ?
Cet acte de mariage porte l’entête de l’Eglise syriaque orthodoxe, Eglise Jacobite, séparée de Rome depuis le VIe siècle, composée d’environ 8 millions de chrétiens répartis essentiellement en Syrie, au Liban et en Irak.
Mais le site Jihadwatch, organisme spécialisé dans la surveillance du terrorisme islamiste a de très sérieux doutes sur le prénom déclaré : « Abdalmasih », qui signifierait « esclave du christ » en arabe.
Il pointe à juste titre les différences fondamentales entre les Evangiles et le coran. Dans le premier des textes, et quel que soit l’apôtre, aucun appel au meurtre contre quiconque bien au contraire ; dans le coran de multiples versets demandent aux croyants (aux musulmans) de tuer des « mécréants », soit des juifs, des chrétiens, des impies, ou des apostats, il suffit de les lire.
De plus, le site relève judicieusement la pratique coranique permise de la taqiya, : « les croyants ne s’allient jamais aux mécréants au lieu des croyants…. A moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux. » S3, V28. Cette tactique coranique est extrêmement répandue.
Pour ce site spécialisé, ce prénom revendiqué est suspect. En effet, en Syrie, les chrétiens ont l’habitude de vivre dans la discrétion comme l’oblige le statut du dhimmi.
Raymond Ibrahim, historien américain, auteur de nombreux ouvrages sur l’islamisme et les chrétiens en pays d’islam, rappelle sur le site PJmedia, que les chrétiens au Moyen-Orient donnent à leurs enfants des prénoms le plus neutre possible, comme Ibrahim ou Ysuf, portés aussi par des musulmans.
De plus, cette tenue noire, avec sur la tête un keffieh flottant semble être plus un attribut islamique que chrétien.
Enfin, deux autres points sont à relever. Pour des syriens résidants en France et en Allemagne, son vrai nom serait Selwan Majad ? Et un fait constant est établi : de très nombreuses ONG conseillent aux migrants de se faire passer pour des chrétiens persécutés en terre d’islam pour obtenir le statut de réfugiés, et ce en changeant de prénom, en arborant une croix, on leur fait même apprendre les principales dates du calendrier chrétien.
Affaire à suivre comme on dit. Pendant ce temps, dans notre belle France, des enfants des écoles primaires font la prière dans les cours de récréation selon les termes même de Christian Estrosi, qui a relayé l’information à Pap Ndiaye, puisque sa ville, Nice, est concernée au tout premier chef. « Des faits extrêmement graves » ont répété en chœur l’édile et le ministre.
Oui, mais que fait-on ? Rien, comme d’habitude. A Nice, certains élèves ont même « organisé une minute de silence en mémoire de Mahomet », selon ce que rapportent Valeurs Actuelles et le Figaro.
Toujours et encore de belles pétitions de principe qui n’aboutissent strictement à rien. Imaginez un seul instant, des élèves faisant la prière chrétienne et organisant une minute de silence en mémoire de Jésus Christ ? Les foudres de la police et de la justice se seraient immédiatement abattues avec une implacabilité redoutable. Car comme l’indique Mathieu Bock-Côté dans une chronique du Figaro du 16 juin 2023 : « Faible avec l’islamisme, fort avec les chrétiens. »
C’est la même politique des deux poids deux mesures pratiquée par Gérald Darmanin, très fort avec des mouvements qualifiés abusivement « d’ultra-droite » très rarement violents ou qui organisent des réunions ou manifestations pacifiques, et très faible, voire laxiste avec les violences répétées de l’ultra-gauche, où avec l’écologisme saccageur de plantations agricoles par exemple, très nombreux et très violents, comme ceux qui manifestent contre la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, alors que pourtant, ces manifestations avaient été interdites, car violentes comme elles le démontrent. Décidément l’adage « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » à de beaux jours devant lui.
02:27 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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