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vendredi, 27 octobre 2023

Macron relance l'invasion des campagnes : mobilisation générale !

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COMMUNIQUE DE LA COORDINATION PARTOUT CALLAC

En Israël, les terroristes du Hamas ont commis le 7 octobre un épouvantable massacre en s’introduisant sur les terres d’Israël au petit matin. Au cri de « Allah Akbar », ils ont égorgé, décapité (même des bébés), éventré, violé, tué à tour de bras.

Comme d’habitude, en France, un nombre non négligeable d’individus, regroupements et partis (NPA, LFI CGT, Indigènes) n’ont rien trouvé de mieux que d’inverser les responsabilités et la culpabilité. Pour eux, ce sont les « palestiniens » qui sont victimes des odieux Israéliens.

Ce sont les mêmes partis, syndicats et associations qui soutiennent l'invasion migratoire et l'islamisation de notre pays, et qui nient le djihad quotidien qui se déroule en France, avec des méthodes qui rappellent parfois la barbarie du Hamas.

Ils osent manifester avec ceux qui poussent le même cri que les assassins du 7 octobre : « Allah Akbar ».

Moins d’une semaine plus tard le 13 octobre, un professeur de français a été égorgé à Arras par un musulman « réfugié » Tchétchène au cri de « Allah Akbar ». Juste trois ans après la décapitation de Samuel Paty. Le même cri que celui poussé par les assassins de Charlie Hebdo, du Bataclan, de Nice et de tellement d'autres lieux...

Depuis le 7 octobre le ministère de l’intérieur a relevé plus de 600 actes antisémites en France. « Normalement » c’est 400 en une année. Là, c’est 600 en 3 semaines. La quasi totalité commis par ceux qui crient « Allah Akbar ». Pas un jour ne se passe sans que 120 à 140 coups de couteau ne soient donnés. Tout les jours il y a des morts un peu partout en France avec un nombre très élevé d’égorgements qui signent l’origine des tueurs. On ne compte plus non plus les viols (même de nonagénaires), les vols et les violences en tous genres.

Le lien entre ces violences et délinquances avec l’immigration est reconnu par le président et le ministre de l’Intérieur.

Or, non seulement rien n'est fait pour arrêter l'immigration, mais c'est dans ce contexte que le pouvoir, avant les Jeux Olympiques de Paris, paraît décidé à accélérer l'invasion migratoire de nos campagnes, au nom de ce que Macron ose appeler "la transition démographique".

À St-Brévin, malgré un combat acharné du Collectif de préservation de la Pierre Attelée, le CADA va certainement ouvrir ses portes prochainement à une centaine d’Africains hommes, juste à côté d’une école maternelle et primaire. Si demain un crime de type Arras se produisait contre des enseignants ou des enfants, mettant en cause un ou plusieurs résidents du CADA, il ne faudra pas oublier la responsabilité écrasante de Dorothée Pacaud, nouveau maire de Saint-Brevin, et de tous ses complices immigrationnistes.

À Bélâbre, dans l'Indre, le maire, Laurent Laroche, contre l'avis de sa population, par idéologie, a refusé une usine avec trente emplois, pour imposer ses migrants. Une manifestation est organisée ce samedi 29 octobre contre l’ouverture d’un CADA dans ce petit bourg du centre de la France. Le préfet a voulu l'interdire, mais le tribunal administratif l'a désavoué.

A Plainfaing, dans les Vosges, village de 1600 habitants, sans prévenir personne, 30 mineurs non accompagnés sont arrivés récemment de Lampedusa, et ont été installés dans le centre de vacances du village. Pourtant le ministre de l’intérieur avait déclaré de manière très martiale : « Aucun immigré de Lampedusa ne viendra en France ».

À St-Jean de Monts (Vendée), une manifestation est organisée par le Rassemblement vendéen ce 4 novembre à 10 heures devant la mairie, contre l’arrivée de 22 migrants, supervisée par une organisation locale pro-migrants, le Groupe d'Accueil de Migrants de Vendée, avec la complicité de la municipalité, sans demander, là encore, l’avis de la population.

Sans parler d'autres endroits où les choses se font en douce, derrière les populations et souvent les élus. 

Cette situation ne peut plus durer. La sécurité et le mode de vie des Français sont délibérément mis en danger. La coordination « Partout Callac » appelle tous les Français se mobiliser contre cette politique immigrationniste complètement folle, et à soutenir par leur présence toutes les initiatives qui vont se mettre en place.

Le principe de précaution, mis en avant souvent à tort et à travers par les écologistes, doit s'imposer en France pour l'immigration africaine.

Bernard GERMAIN

Porte-parole de la Coordination Partout Callac

18:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 4 novembre, à 10 heures : TOUS À SAINT-JEAN-DE-MONTS (VENDÉE)

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COMMUNIQUÉ DU

RASSEMBLEMENT VENDÉEN

Appel au rassemblement
Samedi 04 Novembre 2023 à 10h
Hôtel de ville – 85160 Saint-Jean-de-Monts

Depuis plusieurs années, le Groupe accueil migrants Vendée (GAM) invite et installe des migrants sur la commune de Saint-Jean-de-Monts en Vendée, encore ce mois-ci cette association gauchiste pro-migrante va installer 22 migrants sur notre commune à nos frais.

Miraculeusement, les autorités qui ont préféré financer les banlieues islamisées pour acheter la paix sociale, trouvent soudain des millions pour arroser nos campagnes et évidement des millions qu’ils n’ont jamais proposés aux travailleurs pauvres, agriculteurs, artisans et retraités de Saint-Jean-de-Monts.

L’union sociale pour l’Habitat, reconnaît que 2 423 000 ménages sont en demande de logement social. Des salariés et des retraités dorment dans leur voiture, faute d’accès aux logements. Les logements sociaux de Saint-Jean-de-Monts doivent être réservés en priorité à nos ménages vendéens, qui ont plus de légitimité que des clandestins pour être logés décemment.

Les Nôtres avant les autres !

Si l’on fait le bilan économique, depuis le regroupement familial, depuis les années 70, l’immigration a coûté 1 000 milliards d’euros à la France ! Cette immigration est un gouffre financier qui avale les impôts des Français contre leur gré. Les Français sont à bout de souffle, saignés de toutes parts, ils n’en peuvent plus ! L’immigration sème la violence, les émeutes sanglantes, et le terrorisme djihadiste, l’écart culturel qui nous sépare des arrivants n’a aucun équivalent dans notre histoire.

Tous viennent du tiers-monde, de sociétés défaillantes où règnent l’incivisme, la violence et la corruption. La grande majorité est de religion musulmane et cela suscite une discorde religieuse et civique sur notre sol.
64% veulent l’arrêt pur et simple de cette immigration, et 48% des électeurs de gauche trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France.

Lors de la réforme des retraites, l’ensemble de la gauche, à laquelle appartient la municipalité de Saint-Jean-de-Monts, réclamait un référendum. Ce projet de l’installation de 22 migrants, sur notre commune, qui se fait avec la complicité de la municipalité, ne faisait pas partie du programme pour lequel elle a été élue. Nous demandons donc une consultation citoyenne sur cette question et l’annulation du projet du Groupe d’Accueil de Migrants en Vendée en attendant.

Il en va de l’avenir de nos villages, que Macron, au nom de la transition démographique “Grand remplacement”, veut transformer de force en village africain.

Nous appelons donc l’ensemble de Vendéens et des Français qui veulent que Saint-Jean-de-Monts reste Saint-Jean-de-Monts, que la Vendée reste la Vendée et que la France reste la France à venir nombreux à ce rassemblement et en assurer un succès éclatant.

Haut les cœurs !

Eric Mauvoisin-Delavaud,

président du Rassemblement vendéen.

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Décès de Marie-José Peiffer, directrice des Éditions Art et Histoire d’Europe

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Nous apprenons la disparition de Marie-José Peiffer : Directrice d’une société de sécurité, elle avait créé dans les années 80 les Éditions Art et Histoire d’Europe pour publier Léon Degrelle, chef du mouvement belge REX en exil en Espagne depuis la fin de la IIe Guerre mondiale (notamment ses livres sur « Le siècle de Hitler »)… Elle avait ouvert ensuite sa politique éditoriale non seulement à des historiens reconnus comme Jacques de Launay, David Irving et Jean Mabire (celui-ci avait même dirigé la collection, « Action ») mais également à des auteurs grands publics tel Jean de La Varende (Guillaume le bâtard conquérant), Guy des Cars (L’Officier sans nom), Saint-Loup (Face nord, Les partisans, Götterdammerung,…) ou encore Philippe Randa pour son roman de science-fiction Rendez-vous dans l’avenir (récemment réédité aux éditions Dutan).

On se rappellera tout particulièrement du magnifique album richement illustré Léon Degrelle et la Légion Wallonie, 1941-1945 de Jean Mabire et Éric Lefèvre dont les exemplaires d’occasion sont très recherchés par les amateurs.

Depuis des années, elle s'était retirée en Bretagne, terre de légendes qu'elle appréciait particulièrement. RIP.

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La France dépossédée

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Yves Thréard

La crise sanitaire avait remis la souveraineté au goût du jour. Face au virus, la France prenait conscience que la mondialisation l’avait désarmée. C’est exactement la même réalité qui prévaut aujourd’hui face à l’immigration. Notre pays n’est plus maître chez lui. Il est dépossédé de son pouvoir de refuser les individus indésirables, de son droit de choisir ceux qu’il souhaite accueillir. Pire, dénoncer cette scandaleuse évidence vous range, sur-le-champ, dans le camp des réactionnaires. Sans doute est-ce la critique que craignent Emmanuel Macron et son gouvernement... L’ignoble assassinat d’Arras par un jeune islamiste caucasien qui n’aurait jamais dû se trouver sur notre territoire devrait pourtant les forcer à prendre le taureau par les cornes.

La France est victime d’un « État de droit européen » qui fait passer l’intérêt national après le respect de principes complètement inadaptés. Tout est fait, par exemple, pour décourager le renvoi dans leurs pays d’origine des ennemis de la République. Un clandestin, quant à lui, doit bénéficier d’un « délai suffisant » pour pouvoir volontairement quitter nos rivages. La stricte application de cette bienveillance mal placée est l’affaire de cours de justice qui sont tout aussi hors sol dans leurs décisions et qui font, malheureusement, autorité dans nos propres tribunaux. Ainsi œuvrent la Cour de justice de l’Union européenne et surtout la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, dont les juges - parfois des activistes d’ONG - sont nommés dans des conditions pour le moins opaques. Ce gouvernement des juges européens, associé à cette kafkaïenne machinerie normative, incompatible avec le règlement du fléau migratoire, a assez duré.

Quel sera le contenu du projet de loi sur l’immigration de Gérald Darmanin ? Depuis un an et demi, l’exécutif tergiverse. S’il veut être efficace, le ministre de l’Intérieur n’a qu’une solution : proposer la révision de la Constitution française pour que, sur ce front, les accords internationaux et européens ne s’imposent plus à nous. Cet enjeu de souveraineté se double d’un vif enjeu de sécurité.

Source : Le Figaro 27/10/2023

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« Que mille formations fleurissent ! »

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol 

Les devantures des librairies témoignent du grand effondrement de l’instruction en France. De nombreux titres évoquent une cruelle réalité : l’indéniable déclin scolaire. De Jean-Paul Brighelli qui a sorti La Fabrique du crétin. Vers l'apocalypse scolaire (L’Archipel, 2022), après La Fabrique du crétin. La mort programmée de l'École en 2005, au diagnostic implacable de Lisa Kamen – Hirsig avec La grande garderie (Albin Michel, 2023) en passant par Ève Vaguerlant qui vient d’écrire Un prof ne devrait pas dire ça. Choses vues et choses tues dans l’Éducation nationale (L’Artilleur, 2023), le constat est accablant. Qu’elle soit publique ou privée sous contrat, l’école percluse d’injonctions officielles politiquement correctes en faveur du climat, de la planète, du vivre ensemble, voire des punaises de lit stigmatisées, plonge dans la plus grande médiocrité.

Ce désastre magistral frappe plusieurs générations et affecte directement le militantisme. Coller des autocollants et des affiches, manifester dans les rues, distribuer des tracts demeurent des initiatives presque vaines si en parallèle une solide formation militante n’est pas donnée sur le long terme. Longtemps, les mouvements politiques ont engagé du personnel et des moyens dans des cours d’enseignement politique. Le Parti communiste français avait sa fameuse école des cadres, véritable vivier pour ses éléments les plus prometteurs. L'Œuvre française de Pierre Sidos comme d’ailleurs les différentes chapelles de l’Action française exigeaient des lectures obligatoires, hebdomadaires ou mensuelles, avec un compte-rendu écrit ou oral à la clé. Dans les années 1990, le Front national misait beaucoup sur ce domaine avec l’organisation estivale d’université tenue par le FN de la Jeunesse, le Conseil scientifique et la revue Identité. La scission de 1998 a détruit ce patient travail.

Une notice signée Camille Vigogne Le Coat parue dans L’Obs du 28 septembre au 4 octobre 2023 prévient son lectorat bo-bo grisonnant que « l’ex-ministre Charles Millon crée une école ». Ancien ministre de la Défense de 1995 à 1997, député à plusieurs reprises du Bugey dans le département de l’Ain et président du conseil régional Rhône-Alpes entre 1988 à 1999, Charles Millon appartient à l’UDF (Union de la démocratie française) d’obédience giscardienne dans le sillage de l’ancien premier ministre Raymond Barre. Sa carrière politique s’arrête nette en 1998. Au lendemain des élections régionales, il accepte d’être réélu à la présidence du conseil régional Rhône-Alpes avec les suffrages du FN. Désavoué par Jacques Chirac et exclu de l’UDF, il fonde La Droite qui se transforme ensuite en Droite libérale chrétienne d’une existence assez éphémère.

Selon L’Obs, Charles Millon lancerait une École Thomas-More (à ne pas confondre avec l’institut éponyme atlantiste). Ancien responsable du mensuel néo-conservateur L’Incorrect, Jacques de Guillebon, la dirigerait. Cet établissement enseignerait « une France enracinée, libre et vivante, fédéraliste, décentralisée et chrétienne ». On trouve déjà ces thèmes dans l’essai intitulé La Paix civile (Odile Jacob, 1998) dans lequel le mari de la philosophe catholique conservatrice Chantal Delsol exposait son point de vue ordolibéral et subsidiariste. L’école devrait ouvrir en janvier 2024.

L’École Thomas-More apparaît dans un milieu très compétitif d’autant que le créneau se veut aujourd’hui porteur. Sous la direction du politologue Jérôme Sainte-Marie et de Gaëtan Dussausaye, le RN a lancé le Campus Hemera du nom de la déesse primordiale grecque de la lumière terrestre. Il s’agit de proposer des recensions audio d’ouvrages à la demande, soit environ une dizaine pour l’instant. Le Campus Hemera souhaite « permettre aux adhérents du RN d’accéder à des formations en ligne, de s’inscrire à des cours ou à des conférences organisés par le Campus ». Pas certain que la formation à distance – ou « télé-formation » - soit un gage de convivialité, de réussite et d’efficacité…

Fondé en 2004 et présidé par Alexandre Pesey, l’Institut de formation politique (IFP) propose de véritables cours dans le cadre de son Institut libre du journalisme, de son École de l’engagement politique et de son École des entrepreneurs civiques. D’orientation conservatrice libérale, l’IFP a compté parmi ses stagiaires les plus célèbres la plus jeune députée de la XIVe législature (2012 – 2017) : Marion Maréchal–Le Pen. À peine élue dans la troisième circonscription du Vaucluse, la nouvelle représentante souhaite une mise à niveau politique, administrative et économique que le FN est bien incapable de lui offrir. Elle s’inscrit alors à l’IFP. Son stage la marquera.

En effet, ne se représentant pas à la députation en 2017, Marion Maréchal lance avec Thibaut Monnier et Sylvain Roussillon l’ISSEP (Institut des sciences sociales, économiques et politiques) en 2018 à Lyon. En presque une décennie d’existence et malgré les maintes entraves du Régime qui freinent son développement, l’ISSEP se maintient et s’exporte jusqu’en Espagne. Il souffre cependant d’une mauvaise image colportée par des instances médiatiques hostiles. Lors de la présidentielle de 2022, Marion Maréchal et Charles Millon ont tous deux soutenu le candidat Éric Zemmour.

Le parti de ce dernier, Reconquête !, miserait lui aussi sur la formation de ses adhérents les plus investis. Cependant, il est difficile de concilier tant dans le temps que par la mobilisation financière et humaine des initiatives hardies comme Parents vigilants et des sessions régulières et cohérentes de formation. Il est par ailleurs prévu que le mouvement zemmouriste se dote d’une revue théorique sous la direction de Marion Maréchal. Ce dernier projet semble reporté pour cause de campagne des élections européennes de 2024.

Créée en 2013, Academia Christiana est bien connue des auditeurs de Radio Méridien Zéro puisque plusieurs reportages et entretiens lui ont été consacrées. Des animateurs de votre radio Internet préférée tels le Lieutenant Sturm et votre serviteur sont intervenus aux universités d’été à son invitation. Lancé dans la foulée de la Manif pour Tous, ce laboratoire d’idées cherche à préparer ses jeunes participants à fortifier par ces temps chaotiques leur vision catholique et identitaire. Or, à l’instar de l’Action Française pendant l’Entre-deux-guerres, Academia Christiana risque, le moment venu, de connaître le désaveu officiel d’une Église catholique devenue entre-temps synodale, inclusive climatiste…

Cette menace diffuse, l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne ne s’en soucie guère. Instauré en 2014, un an après le sacrifice volontaire de Dominique Venner, l’Iliade accueille une promotion sur deux ans. Outre des frais engagés, les participants doivent réserver quelques samedis et dimanches pour suivre cours et autres allocutions. Chaque inscrit s’engage en outre à réaliser un travail personnel sous la forme d’un essai concis, d’un court métrage ou la tenue d’une exposition ou d’un séminaire, etc. L’Iliade remplace le GRECE peut-être un peu trop marqué par une métapolitique perçue stérile et étouffante.

Toutes ces initiatives sont intéressantes, mais la formation seule ne débouche pas forcément sur une avancée effective des idées dans le champ politique. En partenariat avec les Éditions de la Nouvelle Librairie, Academia Christiana et son pendant païen, l’Iliade, publient des ouvrages courts en nombre de pages. Le public post-adolescent et les jeunes adultes lisent de moins en moins. Des essais concis et ramassés peuvent mieux attirer un jeune public que la lecture rebute habituellement. Les PUF avec la collection « Que sais-je ? » et les éditions Pardès avec la collection « Qui suis-je ? » l’ont bien compris depuis de très longues années. Éditer aujourd’hui de gros pavés imprimés ainsi que des revues pesantes à parution irrégulière avec des articles de fond de plusieurs dizaines de pages s’apparentent à un suicide éditorial ! Par la faute d’une institution décatie qui n’enseigne plus que de l’ignorance programmée, bien des générations se détournent, dégoûtées, de toute lecture...

Dans ces conditions où priment les réseaux sociaux, il est vital que perdure Radio Méridien Zéro. Radio MZ, vous le savez, ne verse pas dans la distraction et le divertissement. Elle privilégie au contraire le décryptage de l’information, la ré-information et la formation permanente. Sa longévité démontre ainsi une belle constance. L’émission mise en ligne à la fin du mois de septembre présente l’excellent projet du Belge Jeremy Baneton : IdéoChoc. C’est une manière appropriée de s’instruire sérieusement. Évoquons aussi les analyses pertinentes fournies par Ego Non sur son propre site. En investissant le monde numérique, Ego Non et Jeremy Baneton, sur les traces de Radio Méridien Zéro, peuvent attirer un public réfractaire à toute lecture. Une belle complémentarité s’opère !

Après des années de désintérêt manifeste, le domaine crucial de la formation suscite enfin quelques belles entreprises. C’est la raison pour laquelle il faut s’en féliciter et appeler à l’éclosion au sein des périphéries non-conformes de mille formations inévitablement concurrentes. L’urgence nécessite la constitution d’élites nouvelles capables prochainement de s’imposer en temps de crises majeures multiples. Conjugué à l’édition papier qu’il importe de conserver, l’outil Internet se révèle pour la circonstance un atout précieux. Et si c’était un nouvel indice de l’indéniable déscolarisation de la société ?

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°89, mise en ligne le 24 octobre 2023 sur Radio Méridien Zéro.

01:51 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« ZÉRO  EST  ARRIVÉ – É – É »… (AIR  BIEN  CONNU)

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ils étaient venus, ils étaient tous là, bien alignés ou presque sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion, dans la banlieue de Tel-Aviv, dès qu’ils surent que le chef de l’État français s’était posé ce lundi soir 23 octobre. Personnel de l’ambassade bien sûr, membres du protocole, ils allaient voir ce qu’ils allaient voir, « Zéro  était arrivé-é-é », notre sauveur planétaire avait débarque de son A-330 présidentiel, tel captain América. Il venait la tête pleine de bonnes idées, comme d’habitude adepte du « en même temps ». Notre diplomate number one, notre Talleyrand de banlieue, notre Metternich de comptoir, venait d’atterrir dans cet « Orient compliqué » comme le décrivait autrefois, déjà, un autre Machiavel, mais de plus haute volée celui-ci, Charles De Gaulle.

Emmanuel Macron arrivait avec un plan bien ficelé, d’une simplicité biblique – le terme convient à la région ! – élargir le champ d’action de la coalition internationale montée pour lutter contre Daech, à une action contre le Hamas. « En voilà une idée qu’elle est bonne », pleine de bons sentiments, de quoi satisfaire Israël et nos alliés, se disait notre homme. Partout où notre sémillant président est passé, il a reçu un accueil poli, mais aucun soutien à ce plan bien vite remisé au magasin des accessoires obsolètes ou trop « avangardiste » !

La tournée orientale du Chef de l’Etat a été ramenée à une suite de conversations égrenant des banalités connues depuis longtemps, hélas jamais mises en œuvre en raison de la mauvaise foi bien répartie de tous les protagonistes. L’idée généreuse d’une Palestine à deux Etats a fait long feu. C’est pourtant, objectivement, la seule qui pourrait nous sortir tous du bourbier car, que nous le voulions ou non, par l’importance des populations concernées sur notre sol, nous sommes impactés, nous Européens, et plus particulièrement les Français, par ce conflit séculaire.

Verrons-nous un jour la fin de cette lutte de deux peuples pour une même terre ?

Ce n’est pas nouveau, Arabes et Juifs de Terre sainte se détestent. Cela remonte bien avant le plan  de partage de la Palestine de  1947, jamais réalisé par le regrettable refus, il faut le reconnaître, de la partie arabe. Dès que l’idée du sioniste Théodore Herzl du retour  « sur la terre promise du peuple élu » fut mise en œuvre par l’achat de terres en Palestine occupée par les Ottomans, des résistances se firent sentir, ici et là. Des Juifs qui espéraient échapper aux pogroms en Europe de l’est, durent apprendre à se défendre et à mettre sur pied des milices pour protéger – déjà ! – leurs kibboutz.

L’hostilité ne fit que s’amplifier au fur et à mesure de l’augmentation du peuplement du Foyer national juif consacré par la déclaration Balfour de 1917, la région ayant changé, entretemps, de protecteur, passant de la suzeraineté de la Sublime porte à celle de Sa majesté britannique.

Depuis la guerre d’indépendance d’Israël de 1948, en passant par les conflits de 1956, la « Guerre des six jours »  de 1967, celle du Kippour à l’automne 1973, l’invasion du Liban en 1982 et 2006, la paix n’a vraiment jamais régné dans ce coin semble-t-il maudit, de la planète. Il y eut bien l’extraordinaire rencontre à Jérusalem de Sadate et Begin, enterrant la hache de guerre entre l’Egypte et l’Etat Hébreu, puis l’ouverture de relations diplomatiques entre Israël et Amman, et le spectaculaire accord entre Rabin et Arafat en 1993. (Le premier payant de sa vie, comme Sadate, ses gestes de paix, assassiné par un Juif religieux.) Jamais, vraiment, les protagonistes ne purent cohabiter sereinement. On voit bien que l’évacuation de la bande de Gaza en 2005, décidée par Ariel Sharon - victorieux général de la guerre de 1973 - n’a rien réglé. Les heurts sont constants en Cisjordanie entre colons et Palestiniens, le Hezbollah harcèle la Galilée depuis le Sud-Liban, transformé en « Charialand » (1), et le Hamas vient de prouver au monde entier de quelles horreurs il était capable. Alors, Tsahal va cogner, dur, sans doute au prix de pertes sévères. Il est à craindre que les pauvres otages  passent par « pertes et profits ».

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01:23 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |