mercredi, 30 juillet 2025
Après l’accord sur les droits de douane entre Donald Trump et la Commission européenne d’Ursula von der Leyen...
Maastricht et ses conséquences : là encore, nous avons vu (avec d’autres) ce qu’il fallait voir et dit ce qu’il fallait dire !
Synthèse nationale
Les 9 et 10 décembre 1991, les chefs d’État et de gouvernement des douze pays membres de la Communauté économique européenne (CEE), réunis à Maastricht, se prononçaient pour un nouveau traité communautaire instituant une Union européenne.
Alors même que cet accord n’était pas encore connu, nous écrivions dans Espace nouveau (n°16, Non à l’Europe de Maastricht, 15 décembre 1991) - le bulletin du Mouvement d’initiatives nationales (MIN) que nous animions alors - : « Les quelques années qui viennent devront être marquées par une vraie mobilisation sans laquelle le règne de la Commission de Bruxelles, technocratique et irresponsable, sera définitivement assuré. L’Union politique et monétaire est un leurre. Derrière Strasbourg et Bruxelles : Washington… Derrière l’UEO : l’OTAN… Derrière Delors : Bush ! ».
Au printemps de 1992, dans Le Spectacle du Monde (n°363), le journaliste François d’Orcival prévenait ses lecteurs : « (…) La liberté du peuple allemand passe par le système de l’intégration dans un ensemble plus vaste qui dissout (les) alliances rivales (des autres puissances européennes). Cette intégration désarme à la fois la méfiance à l’égard de l’Allemagne et dissuade en son sein une explosion de nationalisme (en tant que tel ou sous sa forme neutraliste ou pacifiste). L’Allemagne veut donc se fondre dans l’espace européen, et dans toutes les dimensions. Quand François Mitterrand croit abolir la menace des conflits frontaliers d’avant 1914 en "ficelant" l’Allemagne, Helmut Kohl fait de l’union de Maastricht le nouveau cadre de l’Allemagne ».
De notre côté, au même moment, dans le n°19 d’Espace nouveau (Contre Maastricht, debout la France ! mai 1992), nous lancions une pétition pour « que (ce) traité (…) soit soumis à un référendum » (ce qui sera chose faite en septembre 1992, avec le résultat que l’on sait) tout en appelant à lui « dire non ». Maastricht, écrivions-nous alors, « c’est l’abandon de notre souveraineté nationale (…) ; c’est le triomphe de la bureaucratie bruxelloise : 80% des décisions essentielles seront désormais prises par la Commission, organe technocratique indépendant des États, uniquement composée de techniciens nommés et non pas élus (…) ; Maastricht, c’est la victoire des lobbies : à Bruxelles, les milieux d’affaires et les groupes de pression font déjà la loi ; une situation qui s’aggravera encore avec la mise en place du nouveau mode de décision à la majorité et non plus à l’unanimité ; c’est l’incohérence et la paralysie en matière diplomatique : cette Europe (…) a montré (…) qu’elle est incapable, fondamentalement, de s’entendre et d’agir de concert. Les vœux pieux exprimés dans le traité ne sont évidemment pas de nature à changer cette réalité. Surtout au moment où se reconstitue la grande Allemagne. Il ne suffit pas de décréter l’unité européenne dans le secret des antichambres lambrissées de la République socialiste et de l’eurocratie bruxelloise pour lui donner effectivement vie ; Maastricht, c’est le renforcement de l’influence américaine : il est clair, en effet, que Washington, par pragmatisme mais aussi pour affaiblir les volontés nationales et les velléités d’indépendance, préfère être confronté à un interlocuteur unique – le président de la Commission – plutôt qu’aux représentants des États, défenseurs, en principe, de leurs intérêts nationaux (…) »…
33 ans plus tard (33 ans de perdus), au moment où les classes politiques et les peuples des États membres de l’Union européenne créée par le traité de Maastricht se retrouvent désemparés face aux diverses conséquences de ce dernier, qu’il nous soit permis – sans plaisir aucun – de leur rappeler la célèbre remarque de Bossuet : « Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer ».
16:00 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Accord UE/US : Donald Trump défend les intérêts de son pays. Qui défend les nôtres ?
10:11 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le sénateur Laurent Duplomb a raison
C’est le type même d’action du milieu fascisant écolo que cette pétition visant à pointer du doigt la proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb. Et facile de mobiliser les gogos en leur laissant croire que quelques pesticides peuvent atteindre à leur vie. Les réseaux sociaux, c’est tout et n’importe quoi. Mais pour les écolos c’est du pain béni. Le problème est que la réalité est tout autre comme le démontre Mickaël Fonton dans Valeurs actuelles.
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Source : Valeurs actuelles 30/7/2025
09:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ce « pognon de dingue » pour les salauds
La chronique de Philippe Randa
L’arrivée en ce début d’été des premiers détenus à la prison de haute sécurité de Vendin-le-vieil a suscité un bel enthousiasme « à droite » de l’échiquier politique et un silence plus gêné « à gauche » de celui-ci, mais qui ne dit mot consent, n’est-ce pas.
Quelques avocats directement concernés par ces « clients » et quelques autres plus compatissants envers les délinquants qu’envers leurs victimes, ont sonné le tocsin de l’indignation, du retour aux heures présumées les plus sombres de notre histoire, etc., etc., et Me Philippe Ohayon a même déposé une plainte pour abus d’autorité contre le ministre de la Justice Gérald Darmanin devant la Cour de Justice de la République (CJR) !
Difficile d’interpeller nos compatriotes quand, en ces premiers jours de vacances, leur intérêt était de savoir où et comment ils allaient bien pouvoir oublier ce monde de brutes.
Gérald Darmanin serait donc un ministre qui tient ses promesses. Ministre de la justice et ex-ministre de l’Intérieur, qui plus est. On a peine à y croire et pourtant…
Pourtant, ça y est : le 24 juillet dernier, 12 nouveaux malfrats ont rejoint à Vendin-le-vieil les 7 premiers qui les y avaient précédés. Nom de nom de scrongneugneu… et ce n’est qu’un début !
Qui douterait que les cellules ne continuent désormais à se remplir de tout le gratin du narco-trafic organisé ? Celles de Vendin-le-vieil, tout comme celles de l’autre prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe ? Fort bien et quel honnête personne bouderait son plaisir à l’idée d’une telle perspective ?
Seuls des esprits tout aussi honnêtes, mais néanmoins plus chagrins, font remarquer le coût de telles prisons, estimés en mars dernier par Gérald Darmanin « entre 4 et 5 millions d’€ pour la prison de Vendin et sans doute le même montant pour la prison de Condé. »
Les bons comptes faisant parfois les désagréables constat, on ne manquera pas d’ajouter le cout mensuel d’un détenu ainsi « nourris, logés, blanchis » : à savoir en moyenne dans les 200 € selon un rapport parlementaire établi il y a 20 ans et ramené depuis (!) à seulement 105 € en moyenne par jour et par détenu.
Oui, mais dans un autre rapport de 2023 sur la surpopulation carcérale, ce chiffre, corrigé à 130 € par l’administation pénitentiaire pour des personnes en attente de leur procès ou qui purgent des peines courtes, double pour celles incarcérées dans des maisons centrales. En cause : la sécurité, évidemment !
Selon Benjamin Monnery, enseignant-chercheur en économie à l’Université Paris Nanterre et fondateur de l’Observatoire des disparités dans la justice pénale, « chaque place à la construction coûte entre 300.000 et 400.000 € à la collectivité. Un gros établissement un peu standard de 500 ou 600 places revient donc aux alentours de 200 millions d’€. En construire des dizaines, ça devient vite très cher, d’autant plus qu’à ces coûts de construction, il faut ajouter le coût de fonctionnement. Et donc, au total, un détenu, chaque année, coûte à la collectivité 50 000 €. »
Et encore ne parle-t-il là que des détenus « normaux », pas de ce que coûtent les 100 plus gros criminels « parmi les plus dangereux de France » qui pensionneront à Vendin-le-vieil et à Condé-sur-Sarthe.
On imagine aisément que leur « pension » mensuelle est forcément plus élevée : outre la sécurité renforcée, les salaires des personnels pénitentiaires sont probablement évalués en fonction des risques encourus autant que pour les dissuader de céder à de possibles offres de corruptions beaucoup plus importantes.
Les mêmes esprits chagrins ne manqueront pas alors de faire également remarquer que ces super-criminels ont assassinés, torturés ou ordonnés de torturer (peut-être nous expliquera-t-on que c’est moins grave et plus excusable) des êtres humains… mais leur existence est pour tous les abolitionnites de la peine de mort tellement sacrée que ceux-ci estiment sans doute en leur âme et conscience que cela vaut sans doute bien la peine que le vulgum pecus (les contribuables français) mette la main à la poche. Et le plus profondément possible !
Tant pis alors si tous l’argent que « ces humains-là » coûtent ne va pas plutôt dans les hôpitaux qui, on le sait bien, ne manquent nullement de moyens et dont le personnel est si grassement payé.
Ces hôpitaux où les contribuables français – on doute que les « 100 plus gros criminels parmi les plus dangereux de France » en fassent partie – espèrent se faire soigner décemment… et parfois même sauver la vie.
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00:25 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Une fois n'est pas coutume : la réaction de la NAR aux accords Trump/von der Leyen
Un communiqué de la Nouvelle Action Royaliste :
Le président des Etats-Unis vient d’obtenir la complète soumission économique, financière et commerciale de l’Union européenne, dont il avait déjà obtenu l’allégeance militaire lors du sommet de l’Otan en juin dernier.
Convoquée sur un terrain de golf écossais, la présidente de la Commission européenne a signé sa reddition sans même combattre. Depuis longtemps, les jeux étaient faits. Se consacrant uniquement, comme toujours, à défendre les intérêts allemands, Ursula von der Leyen n’a pas tenu compte des appels français à la fermeté et conclut un accord qui ménage les intérêts de son pays sous les applaudissements du chancelier Merz.
Pour Emmanuel Macron, la défaite est totale. L’accord du 27 juillet ne souligne pas seulement son échec tactique face à la Commission européenne : c’est sa vision fantasmatique de la “souveraineté européenne” qui vient d’être détruite.
S’effondre aussi le mythe de “l’Europe-puissance” grâce à son grand marché de 420 millions de consommateurs. La Commission européenne a accepté des droits de douane de 15% en faisant mine d’oublier la dépréciation du dollar qui vient également pénaliser ses exportations. Elle s’est engagée à importer pour 750 milliards de dollars de produits énergétiques américains au mépris de ses engagements écologiques. Elle a accepté d’investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, alors que l’Union européenne souffre de sous-investissement. Elle a accepté d’acheter de “vastes montants” d’armements américains, au mépris de notre industrie de défense et sans aucune assurance quant à la liberté de l’utilisation effective de ces armes puisque le vendeur fournira les pièces détachées. Elle s’est engagée à ne prélever aucune taxe sur les produits et les services américains importés et à préserver les rentes des géants du numérique. La Commission européenne se félicite d'avoir évité le pire mais rien n’est pire qu’une complète soumission à une volonté de puissance impériale.
Dans un communiqué pitoyable, François Bayrou évoque “un jour sombre”. Du Premier ministre, qui “détermine et conduit la politique de la Nation”, nous n’attendons pas un commentaire mais une politique résolue. Il faut mettre en œuvre tous les moyens permettant de bloquer l’accord de vassalisation conclu le 27 juillet. Si l’on se contente de bonnes paroles, le gouvernement Bayrou n’aura plus aucune raison d’être.
Le Comité Directeur de la Nouvelle Action Royaliste
00:24 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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