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samedi, 06 juillet 2019

Martial Bild reçoit l'abbé Laguérie sur TV Libertés

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Journal du chaos

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vendredi, 05 juillet 2019

Thomas Joly : « Il est hors de question de laisser des juges rouges bafouer le droit et ma liberté d’expression »

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Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, a accordé un entretien au site Riposte Laïque suite à la confirmation de sa condamnation par la Cour d'Appel d'Amiens.

Riposte Laïque : Vous attendiez le verdict de la cour d’appel d’Amiens, où vous étiez poursuivi pour apologie du terrorisme. Pouvez-vous rappeler le contexte de cette affaire, pour laquelle vous vous êtes retrouvé devant les tribunaux ?

Thomas Joly : Non, je ne suis pas poursuivi pour « apologie du terrorisme », c’est plus vicieux que cela puisque a été retenue la « diffusion d’un message violent ou pornographique accessible à un mineur », comme pour Marine Le Pen et Gilbert Collard poursuivis pour exactement les mêmes faits. Un peu comme si j’avais montré mes attributs sexuels à la sortie d’une école maternelle ou bien des photos de décapitations…

Suite à ma condamnation inique en première instance pour avoir dénoncé la barbarie islamiste dans un article de mon blog en l’illustrant de photos pourtant trouvables dans la presse française et internationale, j’avais immédiatement fait appel de cette décision politique.

Le 24 octobre dernier, la cour d’appel d’Amiens ajournait l’audience en exigeant que je subisse une expertise psychiatrique comme aux plus belles heures de l’URSS. Le procès est alors reporté au 15 mai.

Riposte Laïque : Et vous avez donc été de nouveau condamné, sans même avoir été présent à votre procès ! Que s’est-il passé ?

Thomas Joly : Une semaine avant le 15 mai, mon avocat étant retenu à 500 km d’Amiens ce même jour pour une audience qui ne pouvait être ajournée, il demande, comme c’est l’usage, le report de mon procès au greffe de la cour d’appel d’Amiens qui lui répond que sa demande sera transmise à la présidente de la cour d’appel. Celle-ci ne signifie un refus à mon avocat que le matin-même de l’audience ! Alors même que mon procès ne comporte aucun caractère d’urgence et qu’elle n’invoque aucun motif pour justifier son refus, ce qui démontre clairement une hostilité politique à mon égard.

Sur les conseils de mon avocat, je ne me suis évidemment pas présenté au palais de justice, l’objectif des magistrats de la cour d’appel étant de me priver de mon défenseur. Ils m’ont donc jugé en mon absence.

L’arrêt de la cour d’appel a été rendu le 3 juillet. La cour a suivi les réquisitions de l’avocate générale et confirmé la peine infligée en première instance, soit deux mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende (peine bien souvent même pas appliquée aux islamistes faisant l’apologie du terrorisme).

Riposte Laïque : Parlez-nous de l’expertise psychiatrique à laquelle vous avez dû vous soumettre. Finalement, êtes-vous normal ?

Thomas Joly : En effet, j’ai passé une expertise psychiatrique, comme la procédure judiciaire m’y obligeait pour ce genre de poursuites qui, en temps normal, concerne des pédophiles ou autres demeurés pervers. La psychiatre qui m’a reçu était très aimable et presque gênée de devoir m’imposer cette expertise, me confiant même en partant que la justice avait sûrement mieux à faire que de me contraindre à cela.

Pour autant, il semble qu’elle m’ait trouvé – ce n’est pas une blague – un peu trop « normal », ma stabilité matrimoniale, professionnelle, politique et idéologique s’apparentant, selon ses critères, à une « rigidité de fonctionnement ». De plus, elle a déploré mon manque d’autocritique parce que je me scandalise des poursuites à mon encontre. La professeur Folledingue a donc suggéré dans son rapport remis à la cour de me proposer un travail psychothérapeutique pour corriger cela, mais quand même pas par le biais d’une injonction. Ouf !

Je pense que cette pauvre fille, à force de soigner des tarés à longueur de journée, ne sait même plus reconnaître un individu sain d’esprit lorsqu’elle en croise un. Ou alors s’agit-il d’une brave gauchiste qui souhaitait, elle-aussi, y aller de son coup de pied de l’âne à la Bête immonde.

Riposte Laïque : Après cette nouvelle condamnation, qu’allez-vous faire ?

Thomas Joly : J’ai immédiatement formé un pourvoi en cassation pour atteinte manifeste aux droits de la défense. Il est hors de question de laisser des juges rouges bafouer le droit et ma liberté d’expression face aux atrocités des islamistes fanatiques.

Riposte Laïque : Quel a été votre regard sur le résultat des élections européennes ? Vous vous êtes réjoui de la première place du RN, devant Macron ?

Thomas Joly : Il faut savoir que les élections européennes ne sont pas structurantes de la vie politique française et que le FN, en 2014, était aussi arrivé en tête de ce scrutin sans que ça ne change quoi que ce soit par la suite. Le Parlement européen n’a que très peu de pouvoir et ne sert, un peu comme le Parlement français, qu’à enregistrer les décisions de la Commission européenne où tout se décrète. Avoir des élus patriotes est évidemment une bonne chose, mais encore faut-il qu’ils aient le cran de s’opposer avec vigueur et fermeté aux délires migratoires, sociétaux et économiques des instances euro-mondialistes. Or, la plupart des députés sortants, dont Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch, n’ont pas été reconduits pour être remplacés par de pâles apparatchiks du RN et des margoulins venus des Républicains ou de la très obscure société dite « civile ». Je crois hélas qu’il n’y a pas grand chose à attendre de ces gens qui vont grassement toucher leurs indemnités tout en faisant le service minimum au sein d’un parlement-croupion.

J’ajoute que le Parti de la France n’a pas participé à ces élections européennes pour des raisons strictement financières puisque le coût du matériel officiel (professions de foi, bulletins de vote, affiches) s’élevait à plus de 1 million d’euros, ne souhaitant pas non plus présenter de liste virtuelle pour obtenir un score infinitésimal et anecdotique dans l’anonymat le plus complet.

Riposte Laïque : Comment le Parti de la France voit-il la situation de cette France, qui paraît accélérer son suicide, jour après jour, dans une espèce d’indifférence générale ?

Thomas Joly : Nous sommes hélas dans une phase nouvelle de submersion migratoire que les forces cosmopolites qui contrôlent nos gouvernants semblent vouloir accélérer. Je suis tout à fait en phase avec Jean-Marie Le Pen qui annonce des heures très sombres à venir avec l’explosion démographique des pays du Tiers-Monde. Celle-ci se traduira par un tsunami migratoire (et islamique) qui, si des mesures radicales de rétablissement de nos frontières ne sont pas prises, aboutira à la destruction pure et simple de notre civilisation.

Mais je reste persuadé que tout est encore possible si nos compatriotes sortent de leur torpeur et choisissent de reprendre en main leur destin. Rien n’est inéluctable. Le « sens de l’Histoire » est une élucubration marxiste. La reconquête se fera si nous en avons la volonté et que nous nous en donnons les moyens.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Thomas ?

Thomas Joly : Aux lecteurs de Riposte Laïque : ne vous contentez pas de râler sur les réseaux sociaux, ce qui sera d’ailleurs bientôt même plus possible vu les lois liberticides que nous concocte le gouvernement. Engagez-vous politiquement en rejoignant ou en aidant financièrement ceux qui se battent, sur le terrain, à visage découvert, pour que la France redevienne française et que le cancer islamique soit éradiqué de notre continent.

Propos recueillis par Pierre Cassen

NDLR SN : nous apportons évidemment notre soutien total à notre camarade et ami Thomas Joly face à l'acharnement judiciaire dont il est la victime.

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Le Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Le constat d’évidence interdit par la Loi 

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Bernard Plouvier

Dans la France actuelle, la liberté d’expression n’est pas garantie par la loi. Bien au contraire, certaines réalités, certaines prévisions à moyen ou long termes, qui sont les conséquences logiques de ces réalités, ne peuvent être présentées qu’au risque de poursuites judiciaires. D’autant que nos princes multiplient les lois restrictives quant à l’expression de la pensée non-consensuelle.

En nos tristes jours, l’on est plus facilement condamné pour l’exposition d’un point d’histoire controversé ou pour la publication du prolongement prévisionnel d’une courbe de statistiques ethniques, que pour avoir détourné des fonds publics ou privés, voire même pour avoir tué. De fait, nombre d’individus – pas forcément des citoyens français de souche européenne – jouissent d’un tel faisceau de circonstances atténuantes – qu’en d’autres temps, on eût jugées aggravantes – qu’ils peuvent narguer la loi en toute impunité, avec la complicité active ou passive des fonctionnaires de Dame Justice, dont la vertu a depuis longtemps disparu.

Or l’histoire est là pour servir la réflexion sur le présent et sur les conséquences prévisibles des actions ou de l’inaction actuelles.

Rien n’est plus stupide que les vaticinations sur l’issue d’une guerre, civile ou internationale, de cause économique, raciale ou religieuse. Dans le premier des Cahiers secrets du calotin Marie-Émile Fayolle, un médiocre qui dut son maréchalat à la protection du Maréchal Philippe Pétain sur lequel il bavassa ignoblement, l’on trouve à la date du 4 août 1914 : « C’est le duel décisif, à mort, d’où la nation française sortira ou définitivement abattue ou rajeunie, comme ressuscitée ».

C’est pure absurdité historique ! Aucune guerre, aucune persécution n’ont jamais anéanti une nation – sauf cas de minuscule isolat ethnique. Seule l’implosion démographique, par refus de procréer, jointe à une immigration étrangère massive est tueuse de nation.  

En 1918, saturés d’une gloire admirablement acquise, les Français s’avachissent sur leurs lauriers. En 1940, ils s’écroulent lamentablement, à l’occasion d’une guerre inutile, que jamais un homme d’État n’eût déclarée – et l’on eut la stupidité de ne pas exécuter les immondes crétins qui l’avaient décidée sans consulter la nation. Mais, dès 1943, débute le Baby-boom, source du renouveau industriel, scientifique et technique, qui ne s’interrompt qu’avec la propagande féministe soixante-huitarde.  

L’ignoble décret de regroupement familial de 1976 provoque une immigration incontrôlée d’origine extra-européenne, devenue invasion de masse au début du XXIsiècle.

À l’évidence, ces deux facteurs annoncent la mort programmée de la civilisation française et le remplacement de la nation par un salmigondis d’ethnies venues des endroits de la planète où, à défaut de croissance économique et intellectuelle, on se multiplie.

La nouvelle population de remplacement sera, au milieu ou à la fin du siècle, de majorité africaine et moyen-orientale, métissée & islamisée. Et ce ne sera plus la France. C’est un constat d’évidence… interdit par la nouvelle Inquisition !

Nos petits-enfants, devenus minoritaires – voire citoyens de seconde zone – dans ce qui fut le pays de leurs ancêtres, sauront qui maudire : les pseudo-Français lâches, veules et mous. À moins d’un sursaut des vrais Français patriotes, lucides et tournés vers l’action.   

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Marie-Jeanne Vincent fait condamner la candidate mélanchoniste pour insultes...

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Marie-Jeanne Vincent a été candidate Civitas, Union des Patriotes, lors de la campagne des Législatives de 2017 dans la 7e, circonscription du Pas-de-Calais. Durant les 15 jours de campagne à Calais, cette dernière a été la cible d’une campagne d’injures et de diffamation. Le Journal Nord Littoral qu’elle a poursuivi a été relaxé pour vice de procédure le 26 février. L’antifasciste calaisien Jason Brebion, qui avait tagué sa maison, a été condamné le 14 mars à 300 euros d’amende et 4 mois de prison avec sursis plus les frais de justice. Sursis qui est tombé depuis.

Le deux juillet 2019, Anne-Sophie Ligniert, candidate France Insoumise aux législatives de 2017, a été condamnée pour diffamation par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer à l’encontre de Marie-Jeanne Vincent, professeur de lettres et de théâtre au lycée Sophie-Berthelot de Calais.

Anne-Sophie Ligniert, enseignante de Lettres dans un établissement catholique privé de Boulogne-sur-Mer, avait publié sur sa page personnelle Facebook et sur sa page de campagne un message indiquant que Madame Vincent « qu’en tant qu’enseignante inculquait des valeurs fascistes ». Le jugement rendu le 2 juillet reconnaît Madame Ligniert coupable de diffamation. Elle a été condamnée à une amende de 800 euros (dont 400 avec sursis) au titre de dommages et intérêts pour préjudice moral. Elle est également condamnée à payer la somme de 1 213 euros correspondant aux frais de justice au titre des dispositions 475-1 du code de procédure pénal.

Le 17 octobre, trois militants La France insoumise seront jugés pour injures et diffamation contre Madame Vincent, en tant qu’enseignante, dans le cadre de la campagne des Législatives de 2017.

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L'émission "Synthèse" de cette semaine avec Rémi Deflandre du Collectif artistique THEUSZ

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jeudi, 04 juillet 2019

Conférence de Pierre-Antoine Plaquevent : comprendre Soros

E&R Ariège a reçu Pierre-Antoine Plaquevent le 13 janvier 2019 au nord de l’Ariège pour une conférence de présentation de son ouvrage Soros et la société ouverte : métapolitique du globalisme.

Georges Soros est l’une des personnalités les plus influentes de notre époque. L'activisme de George Soros, qui se considère lui-même comme « un chef d’État sans État », touche en fait tous les domaines et tous les continents.

Durant les dernières décennies, peu de nations ont été épargnées par l’action ou l’influence de son ensemble de fondations : l’Open Society Foundations. Partout où la souveraineté politique et la stabilité sociale sont attaquées, on retrouve la trace de Georges Soros, de ses réseaux, de ses militants, de ses milliards. Que ce soit au travers de l'immigration de masse, de la dépénalisation des stupéfiants, des nouvelles normes sociétales, de la promotion des théories du genre ou des révolutions colorées. Dans chacun de ces domaines, Soros œuvre avec une étonnante constance à la réalisation d’un même objectif : l'avènement d'un nouvel ordre politique international fondé sur la notion de société ouverte et la fin des États-nations.

L’auteur nous propose une radiographie détaillée de la méthodologie Soros et de ses divers champs d’action partout dans le monde. Au travers d’exemples très documentés, cette étude expose au grand jour les rouages internes des réseaux Soros. Une entreprise de décomposition des nations dotée d’une puissance et de moyens inédits dans l’Histoire.

Au-delà d’un travail d’enquête inédit, ce livre se propose d’exposer la philosophie politique qui anime cette action et d’en tracer la généalogie profonde. Le lecteur y découvrira comment la notion de société ouverte se rattache aux courants les plus puissants et les plus actifs de la subversion politique contemporaine.

Avant-propos de Xavier Moreau
Post-face de Lucien Cerise

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Emmanuelle Ménard : “La loi anti-fessée est une mise sous tutelle des parents et les déresponsabilise”

Après le vote du Sénat, la «loi anti-fessée», visant à interdire les « violences éducatives ordinaires » est définitivement adoptée en France.

Réaction d’Emmanuelle Ménard au micro de Boulevard Voltaire.

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La PMA sans Père, c'est quoi ?

Tous les enfants naissent de l’union d’un homme et d’une femme : son père et sa mère. Elargir la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes n’est pas anodin.
Étendre la PMA cela signifie fabriquer volontairement des enfants privés de leur père toute leur vie ; priver ces enfants de toute leur famille paternelle ; faire financer par l'Etat un acte médical pour des femmes a priori fécondes ; ouvrir la porte au commerce international de gamètes (puisque nous connaissons déjà une pénurie) ; Etendre la PMA aux femmes seules ou aux couples de femmes c’est rendre la France complice de pratiques indignes de la France, pays des droits de l’Homme.
Et alors ! Nous, avocats, parents, députés, ministres, professionnels de l’enfance, citoyens : devrions-nous laisser faire ça en silence ?

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Destruction de notre patrimoine ?

Source: Le Salon Beige

Marie-France Lorho, député du Vaucluse (Ligue de Sud) dénonce à l’Assemblée le projet de loi d’exception visant à "restaurer" Notre-Dame de Paris. “Je voudrais lancer un appel. Nos églises souffrent. Elles souffrent d’un manque d’entretien patent. Monsieur le ministre, pitié pour elles. Pitié pour nos églises. Mon prédécesseur, Maurice Barrès, en lançant son appel pour la préservation des églises de France ne s’y trompait pas…”

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Au lendemain des européennes, quel bilan pour la radicalité ?

Imperium-Europe.pngGeorges Feltin-Tracol

Dans Charlie Hebdo du 5 juin dernier, le politologue Jean-Yves Camus se félicite de la très faible audience des formations de droite radicale enregistrée aux récentes élections européennes.

L’entente électorale entre les phalangistes et les nationalistes en Espagne ne pèse que 0,05 %. En France, la « Ligne claire » de l’écrivain impolitique Renaud Camus plafonne à 0,01 % tandis que l’excellente « Liste de la Reconquête » de Vincent Vauclin ne réalise que 0,02 % des suffrages, mais il fallait imprimer soi-même le bulletin. Le Parti national rénovateur au Portugal passe de 0,46 à 0,49 %. Si le Parti national slovène stagne à 4 %, le Jobbik hongrois perd 8,33 points et se retrouve à 6,39 %. Sa dissidence plus radicale, le Mouvement Notre Patrie, obtient dès sa première élection 3,31 %.

L’unique député allemand au Parlement européen du NPD, Udo Voigt, perd son siège. En effet, le NPD ne fait plus que 0,27 %. Outre un vote utile en faveur de l’AfD, il a pâti de La Droite, créée en 2012 sur l’héritage de la DVU (Union du peuple allemand), et de Troisième Voie, lancée en 2013, qui obtiennent respectivement 0,07 et 0,03 %. Victime d’une formidable répression étatique de la part du gouvernement gaucho-bancaire du Grec Alexis Tsipras, Aube Dorée perd 4,51 points et un siège pour ne faire que 4,88 %. L’alliée officielle du RN, Nouvelle Droite, reste à 0,66 % tandis qu’une coalition entre le Front national, la Ligue patriotique et le Mouvement des lions ne recueille que 0,19 %.

À côté des Vrais Finlandais (13,80 % et deux sièges), le quidam d’Helsinki épris de radicalité pouvait choisir entre le mouvement Finlandais d’abord (0,10 %) qui exige la sortie de la Finlande de l’UE et de la Zone euro, et le Mouvement Sept Étoiles(0,90 %), lui aussi hostile à l’immigration extra-européenne, directement inspiré du Mouvement Cinq Étoiles italien et des « Gilets jaunes » français. En République tchèque, l’allié du RN, Libertés et démocratie directe de Tomio Okamura fait 9,14 % (deux élus). Un autre allié de Marine Le Pen et de Matteo Salvini, le Vlaams Belangdevient, avec 19,08 % soit une hausse de 12,32 points, la deuxième force politique de Flandre. Suite à ces résultats, le roi des Belges Philippe a pour la première fois reçu son président, Tom Van Grieken.

En Pologne, avec 45,38 %, Ordre et Justice (PiS) bénéficie d’une réelle adhésion populaire et écrase tous ses concurrents à droite. Troisième force politique à la Diète, Kukiz’15 du chanteur punk proto-nationaliste Pawel Kukiz n’obtient que 3,69 %, un peu moins que la Confédération (4,55 %), un assemblage hétéroclite de libertariens, de catholiques de tradition, de monarchistes et de nationalistes populistes. À Chypre, malgré 8,25 % des votes et une progression notable de 5,56 points, le Front populaire national (ou ELAM) n’a aucun élu. C’est une vraie déception en partie compensée par un beau succès en Slovaquie. L’allié habituel du FN de Jean-Marie Le Pen, le Parti national slovaque s’effondre à 4,09 %. Son électorat rallie maintenant le Parti populaire – « Notre Slovaquie » de Marian Kotleba. Déjà quatrième à la présidentielle de ce printemps avec 10,60 %, ce mouvement anti-UE, anti-corruption et anti-OTAN gagne 12,07 % et envoie deux députés européens. Ils pourraient travailler en liaison avec les deux euro-députés d’Aube Dorée.

Enfin, si le Mouvement patriotique maltais, très hostile à l’islam, ne recueille que 0,30 %, la troisième place revient, avec 3,17 % et en constant progrès, à Imperium Europa. Fondé en 2000 par l’écrivain, artiste et spécialiste en arts martiaux Norman Lowell, ce mouvement lui aussi opposé à l’immigration de peuplement prône une véritable union des peuples européens dans le cadre d’un authentique empire géopolitique grand-continental. Aussi se réclame-t-il de l’œuvre de l’essayiste euro-américain martyr Francis Parker Yockey. Ce résultat venu du Sud est prometteur pour l’avenir.

On le constate volontiers, ce panorama non exhaustif présente de nombreux contrastes. Il confirme qu’une prise de conscience identitaire émerge dans la plupart des États européens. Il est toutefois regrettable qu’elle soit pour l’instant aussi tournée contre le principe même d’Europe aux Albo-Européens. Mais les cas maltais, slovaque et chypriote montrent que tout reste possible à condition que se poursuive et s’accentue la saine radicalisation des opinions publiques du Vieux Continent.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°131, mise en ligne sur TVLibertés, le 24 juin 2019.

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Antipopulisme et écologisme sont les deux pôles du catastrophisme contemporain

Pierre-André Taguieff *

 

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Ce qui caractérise le moment présent, c’est le goût du catastrophisme. L’alarmisme est à la mode et l’apocalyptisme se répand à grande vitesse dans les opinions militantes. Dans le champ politique délesté de son axe droite-gauche et de ses repères rassurants, deux partis informels de la peur se partagent la gestion et l’exploitation des passions dominantes : l’antipopulisme et l’écologisme. Le catastrophisme antipopuliste est contemporain de l’alarmisme climatique, qui vire à l’apocalyptisme. Si dans le discours élitaire, le populisme est le nom du bouveau « parti du Mal » qui a remplacé à la fois le fascisme et le communisme, non sans permettre de minorer la réelle menace islamiste, l’écologisme est le nom du nouveau « parti du Bien », qui fait des ravages chez les jeunes et pleurer les « bobos » frappés de visions de « fin du monde ».

En termes plus nuancés : au nouveau « parti du Pire » aux contours flous – « les populistes » » - s’oppose désormais le « parti du Meilleur », un parti sans frontières, le parti du « vivant » et de la « diversité », nouveaux noms du sacré. L’ennemi absolu a donc deux visages : celui du « populisme » destructeur sournois de la démocratie et celui du pollueur criminel de la planète, qui tend, chez les intégristes écolo-animalistes, à se confondre  avec l’espèce humaine tout entière, intrinsèquement criminalisée. Contre le diable « populiste » se dresse la grande déesse « verte » :le premier fait l’unanimité contre lui, la seconde semble séduite tout le monde. Les conversions à la gnose écologiste se multiplient, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, traditionnellement opportuniste. Comment résister à ce nouveau « savoir qui sauve ? » Il y a certes des exceptions à la règle, disons des hérétiques : des « populistes » assumés de droite ou de gauche, fiers de l’être, et des « climato-sceptiques » déclarés, assurément téméraires ou provocateurs.  Mais ils sont traités comme des suspects, des irresponsables ou des ignorants, des délinquants ou des méchants. Ils sont mis à l’écart  et désignés comme des ennemis de l’environnement, des animaux (animaux humains compris) et des végétaux.

Portée par la vague jeune-verte, incarnation du jeunisme sympathique en politique, la thématique alarmiste de « l’urgence climatique » est devenue l’unique fondement du nouvel impératif catégorique de la morale politique. Elle rassemble ceux qui « pensent bien » et savent ce qui est vrai. L’écologisme salvateur et rédempteur, oscille entre le statut d’une pseudo-politique et celui d’une doctrine postpolitique sur la scène du grand spectacle planétaire. Quant à l’antipopulisme, il fonctionne comme un substitut de la pensée politique à l’âge de l’impolitique, celui du triomphe de la communication, des fausses nouvelles, des postures trompeuses et de l’esprit complotiste. Il donne, à tous ceux qui ont peur de perdre quelque chose, l’illusion réconfortante d’être du bon côté du Bien et du Vrai.

La séduction du catastrophisme tient à ce qu’il est irréfutable et fortement mobilisateur mais aussi au fait que les politiques qu’il est susceptible d’inspirer ne sont jamais sanctionnées. Voilà qui garantit un confort intellectuel permanent aux illuminés qui jubilent d’attendre la fin du monde en dénonçant les coupables présumés du crime suprême, le crime contre le « climat » et « le vivant ».

Les antipopulistes vertueux, quant à eux, trouvent leur bonheur quotidien d’accuser les assassins potentiels de « la démocratie » ou, en France, tradition oblige, de « la République ». La nouvelle union de la gauche se forge autour du grand récit d’effondrement et de rédemption offert par les écologistes, tandis que l’union de la droite et de la gauche pulvérisées se fait sur la base d’un programme antipopuliste commun.

De pieux adeptes d’une néoreligion de salut d’un côté, des soldats idéologiques défendant tant bien que mal un faisceau de partis assiégés de l’autre.

Oubliés le « crime contre l’humanité ». Il n’y a plus que deux grands crimes : le crime contre « la démocratie » et le crime contre « la planète ». Le catastrophisme secrète le manichéisme comme le foie secrète la bile. Il enferme les esprits dans les abstractions et les formules creuses. C’est la vengeance ironique du Polemos : les doctrines de combat ont pris la couleur du Bien. Reste le piètre horizon vertuiste du « vivre ensemble », notre dernier opium pour tous, soit l’idéal confus de la coexistence paisible et heureuse du lion et de la gazelle, du loup et de l’agneau, des humains et des autres vivants – tous dotés d’une « dignité intrinsèque » -, auquel s’ajoutent les synthèses fantasmées de l’écologisme et du progressisme, ou les noces sacrées du laïcisme et du multiculturalisme au nom du « respect », vertu synthétique résiduelle. La recherche du « bien-être » de chaque vivant comme seule règle d’action. L’idéal bourgeois projeté sur tout ce qui vit, mais socialisé et étatisé. Et le welfare state planétaire pour horizon désirable. On nous enjoint de nous engager d’urgence dans les deux bons camps, sous peine de devenir des réincarnations du « salaud » sartrien. Il est permis de trouver irrespirable l’atmosphère dégagée par l’activisme frénétique des boy-scouts au service de la « planète » et de la « démocratie ». et aussi d’aspirer à une pause, propice à la réflexion.

Source ; Figaro 04/07/2019

(*) dernier ouvrage paru : Macron : mirage ou miracle ?, ed. de l’Observatoire, 2017.

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Jeudi 4 juillet : 1ere nuit du Lys noir à ne pas manquer...

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3 JUILLET 1940 : LA TRAHISON GAULLO-BRITANNIQUE À MERS EL-KEBIR

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José Castano

L’armistice franco-allemand du 18 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes qui n’avait pas été vaincue, est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et même de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

Mieux abrité que Gibraltar, le port de Mers el-Kébir possède une des rades les plus belles et les plus sûres de l’Algérie. Les clauses de l’armistice ont été scrupuleusement observées, et dans le délai qui avait été fixé.Sur nos bâtiments, les culasses des pièces ont été démontées ; il en a été de même dans les batteries de côtes et de D.C.A. Dans les hangars d’aviation, les mesures de démobilisation ont été prises ; on a vidé les réservoirs de leur essence, démonté les canons des chasseurs et les mitrailleuses de tous les appareils ; les munitions ont été rassemblées et mises en dépôt.

L’agression britannique

Le 27 juin 1940, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult.

Vers 7 heures du matin, un torpilleur anglais, le Foxhound, se présente devant Mers El-Kébir. Un premier message annonce qu’il a à son bord un officier britannique, chargé d’apporter au commandant en chef de la flotte de l’Atlantique une communication de la plus haute importance. Mais une véritable force navale l’accompagne : le Hood, bâtiment de 42000 tonnes, le plus grand cuirassé du monde, armé de pièces de 380 ; le Vaillant, la Résolution, armés également de pièces de 380 ; l’Ark-Royal, le plus rapide des porte-avions anglais, tous escortés de bâtiments légers et de torpilleurs.

Un officier d’état-major français est envoyé par l’amiral Gensoul à la rencontre de l’officier britannique, le commandant Holland. Celui-ci est porteur d’un document qu’on peut résumer ainsi : « La flotte de l’Atlantique est invitée à rallier la flotte britannique, ou à défaut, un port de l’Amérique, avec équipages réduits. En cas de refus de cette offre, elle devra se saborder, sinon, par ordre du gouvernement de Sa Majesté, la flotte britannique usera de la force. »

L’amiral Gensoul réaffirma au parlementaire britannique que les craintes de voir les bâtiments français tomber aux mains des Allemands et des Italiens étaient injustifiées : « La marine française n’a pas l’habitude de manquer à sa parole ! », s’exclama-t-il.

Plus tard, il affirmera qu’il ne pouvait accepter « un ultimatum se terminant par : « ou vous coulez vos bateaux ou je vous coule. C’est exactement : la bourse ou la vie… quelquefois, on donne sa bourse pour sauver sa vie. Dans la Marine, nous n’avons pas cette habitude-là »

Dès 14h, heure approximative de l’expiration de l’ultimatum, les avions de l’Ark Royal volant sur l’eau déposent des mines magnétiques, à l’entrée du port et de la rade de Mers El-Kébir. L’escadre française est pratiquement bloquée.

A 16h56, la flotte anglaise commence le feu. Abritée derrière l’éperon rocheux du fort de Mers El-Kébir, elle tire à cadence accélérée sur nos bâtiments qui cherchent à sortir de la rade. Les consignes s’exécutent partout avec ordre, à Oran comme à Kébir. Après 12 ou 15 minutes de « tir au gîte », les batteries côtières du Santon et de Canastel répondent au feu des Anglais ; le Strasbourg sort des passes. Le bilan s’établit ainsi : le croiseur Bretagne, atteint, explose, coule en sept minutes et disparaît sous l’eau : 150 hommes seulement sur 1300 fuient la mort, soit à la nage, soit en chaloupes. Le croiseur Dunkerque, n’ayant pu prendre la mer, à cause d’une avarie à son gouvernail, reçoit un obus qui tue 150 marins, plus de 100 mécaniciens et chauffeurs, 2 ingénieurs… Le bâtiment est hors de combat. Le croiseur Provence, touché, peut par ses propres moyens, aller s’échouer sur la côte de Kébir : il y a 4 morts. Le contre-torpilleur Mogador X61, incendié par l’arrière, s’échoue et compte 14 morts. Le Rigaut de Genouilli est atteint, seul le Commandant Teste, non cuirassé, amarré à la jetée en construction, est intact. Le Strasbourg fonce vers la haute mer, part vers Alger, puis Toulon.

Et partout ces mêmes visions apocalyptiques ;  parmi les carcasses d’acier éventrées, calcinées, retentissaient les cris déchirants de centaines et de centaines de marins agonisants, mutilés, brûlés ou suffoquant au milieu d’une fumée âcre et d’un mazout noirâtre qui étouffent leurs dernières plaintes.

Le drame n’est pas terminé pour autant. La haine ancestrale de nos « alliés » allait se concrétiser ce 6 juillet 1940. A 6h30, par trois fois en vagues successives, des avions britanniques survolent la rade, à basse altitude, déposent des mines magnétiques entre le Dunkerque et la passe, prennent le navire comme cible. Torpilles et bombes atteignent le bâtiment qui s’enfonce et échoue sur le fond, en donnant de la bande. Les trois chalutiers ou remorqueurs, coopérant à l’évacuation des morts du 3 juillet, sont coulés à leur tour. La D.C.A  côtière, les batteries du Santon, Bel Horizon et Lamoune, les mitrailleuses installées sur la côte, au stade de la Marsa et à l’usine électrique répondent. Le drame, c’est que cette attaque fera encore 205 tués et 250 blessés atteints gravement.

Au total, la marine française déplore plus de 1927 morts ou disparus et plusieurs centaines de blessés dont la plupart gravement brûlés. Deux avions anglais sont abattus.

Les marins anglais ont tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale.Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, qui décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique, à ceci près que les Japonais étaient leurs ennemis, alors que les Anglais étaient censés être nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable. Une trahison, mais pas la seule de cette affaire.

La trahison gaulliste

Le 8 juillet, De Gaulle, parlant au micro de la BBC, déclare : « En vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement qui fut à Bordeaux avait consenti à livrer nos navires à la discrétion de l’ennemi… J’aime mieux savoir que le « Dunkerque » notre beau, notre cher, notre puissant « Dunkerque » échoué devant Mers El-Kébir, que de le voir un jour, monté par les Allemands, bombarder les ports anglais, ou bien Alger, Casablanca, Dakar. » … et pas le moindre mot de compassion envers les victimes de cette tragédie.

Contrevérité dans la bouche du prétendu « général » français : Alger, Casablanca, Dakar, donc les clés de l’Empire, allaient être utilisées contre les alliés britanniques.

Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain.

L’Afrique du Nord, malgré son traumatisme, rentrera en guerre en 1942 et sera avec son « armée d’Afrique », l’une des composantes de la victoire alliée. Elle conservera, néanmoins, son hostilité à de Gaulle, devenu président du Comité de la Libération. Il se souviendra toujours de ce sentiment d’inimitié à son égard et, dès 1958, remis au pouvoir par ceux-là mêmes qui l’avaient blâmé, leur fera supporter amèrement le poids de sa rancune… Enième de ses trahisons !

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mercredi, 03 juillet 2019

Mandaté par Macron, l’assassin Sanchez veut en finir avec Vincent Lambert

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Source : Le Salon Beige

Le docteur Sanchez, médecin au CHU de Reims, a annoncé vouloir faire mourir Vincent Lambert de soif en plein été. C’est ce qu’il faut entendre par “arrêt des traitements”, soit arrêt de l’hydratation et de l’alimentation de Vincent Lambert, dès mardi 2 juillet. La Cour de cassation a cassé l’arrêt de la cour d’appel qui avait ordonné, le 20 mai, le maintien des soins vitaux prodigués à Vincent Lambert.

Les avocats de Vincent Lambert ne vont pas laisser faire. Des recours sont déjà engagés et le Dr Sanchez en répondra au tribunal, où, sans aucun doute, ceux qui le pressent d’en finir aujourd’hui, le laisseront bien seul.

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Les grandes impostures (3) : Les « valeurs « de la « droite » chiraquienne. 

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Franck Timmermans
Membre du Bureau politique du Parti de la France
 
Sitôt tombés les résultats des Européennes, les Médias lancèrent l’hallali, et la stratégie du duo Wauquiez – Bellamy fut vite taillée en pièces. Evidemment, et c’est à cela que se reconnaît la Droite française, ses propres caciques s’étaient rués sur la carcasse pour en découdre avec Sens Commun responsable présumé de l’horrible dérive réactionnaire. Au banquet on pouvait reconnaître le mufle écumant de Raffarin, suivi des incontournables Bachelot, Devedjian, Estrosi, tous pour la plupart déjà acquis à Macron. Mais la curée fut aussi couronnée par le revirement empressé des scélérats de la Droite forte, l’ancien fronto-mégrétiste Peltier et Geoffroy Didier. Enfin, le coup de grâce à l’aventure droitière des LR fut apporté par sa Majesté Sarkozy, qui avait pourtant oint l’initiative d’une tape dans le dos encourageante. Cet incroyable règlement de compte entre seconds couteaux d’une famille enfin agonisante illustre assez bien la veulerie de ces gens, même au sortir d’une élection sans grand enjeu pour le Pays. La peur, la haine, la trahison des idées, oui c’est à cela que se reconnaît la Droite française que l’on peut qualifier de « chiraquienne » pour ces 45 dernières années. En juin 1984, Chirac avait en effet prévenu : « J’exclus toute négociation avec M. Le Pen, tant son idéologie diffère de la nôtre ! ».
 
De quelle idéologie s’agissait-il ? Philippe Tesson répondait d’ailleurs à Chirac dans le Quotidien de Paris du 9 juin : « si Le Pen réalise de bons scores c’est parce qu’il voit venir vers lui de la gauche comme de la droite des électeurs frustrés dont le dépit confine à la rage (...) des votes d’humeur sans portée idéologique profonde et auxquels Le Pen est lui-même incapable de donner une portée idéologique profonde. ». Peut-être que Tesson venait de trouver la définition du Populisme…
 
Par la suite, Chirac n’en resta pas là et déclara à plusieurs reprises que son Mouvement (le RPR) « et le FN n’avaient pas les mêmes valeurs ». Lesquelles ??? Il les précisa en avril 2002 pour justifier son refus de débattre au 2e tour de la présidentielle avec le Président du FN : « C’est le combat de toute ma vie, un combat au nom de la morale et d’une certaine idée de la France (...) Tous nous sommes réunis par le refus de l’extrémisme, du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie »… Ah ! Enfin un semblant d’argument qui tente de différencier la Droite nationale de la Droite parlementaire aux affaires depuis 1958.
 
Le combat de toute une vie pour Chirac sera passé par bien des virages et sinuosités fort éloignées d’une ligne de rectitude : vente de l’Huma à 18 ans, RPF par « hasard », ministre « bulldozer » de Pompidou, il trahit ensuite le parti gaulliste mené par Chaban pour soutenir Giscard en 1974 ; il rompt avec celui-ci ensuite et fonde le RPR ; il publie en 1978 le discours de Cochin aux accents résolument nationaux ; mais il trahit ensuite Giscard en 1981 et fait élire en sous-main Mitterrand ; et de celui-ci devient en 1986 le 1er Premier Ministre de la 1re cohabitation, ce qui ne manqua pas de créer une collusion au grand dam des militants RPR !
 
Sur le plan législatif, Premier ministre de Giscard, il chapeauta la Loi Veil et instaura aussi la Loi du funeste regroupement familial des immigrés, Loi que Giscard considérera plus tard dans ses mémoires comme une grave erreur. Redevenu député en 1981, Chirac ne manqua pas de voter l’abolition de la peine de mort créant l’incompréhension dans son propre camp.
 
Si Le Pen n’a jamais été un idéologue (heureusement), on peut affirmer que Chirac eût pour ligne de conduite un constant et sans scrupule opportunisme. Il fut aussi un menteur patenté car ses accusations d’extrémisme, de racisme et d’antisémitisme défient la raison. D’abord, si elles avaient été fondées, il aurait eu maintes fois avant 2002 l’occasion de le prouver et de prononcer la dissolution du FN, soit depuis Matignon (1974 et 1986), soit depuis l’Elysée (95). Ensuite, prétextant ses « valeurs » incompatibles, il nia avoir rencontré JMLP. Or, il l’a fait au moins deux fois, dont une attestée par une poignée de main estivale sur une photo de l’évènement, et l’autre attestée par Charles Pasqua dans ses mémoires, et confirmée par JMLP. Celle-ci eut lieu entre les deux tours de la présidentielle, afin de tenter de trouver un modus operandi pour faciliter le vote des électeurs du FN en faveur de Chirac. JMLP le fit et appela lors du rassemblement du 1er mai 1988 les Français à un choix assez clair, qui fit la une du Figaro chiraquien : « Non, non, non, Pas une voix pour Mitterrand ! ». Cette réunion est capitale car d’abord à aucun moment Chirac ne refusa les voix du FN, même aux motifs qu’il invoquera en 2002 ! Ensuite, cette réunion eut lieu fin avril 1988, soit seulement 7 mois après l’affaire du « Détail » de septembre 1987 ! Sept petits mois. C’est dire si la diabolisation était et est toujours à géométrie variable, et qu’elle est sans rapport aucun avec de prétendues valeurs ! Enfin, celles de la morale républicaine furent bafouées par ce même Chirac quand il devint lui-même le 1er Président de la Ve République condamné pour des faits d’emplois fictifs, institutionnalisant de fait la corruption au plus haut sommet de l’État. Une honte !
 
Entre 1980 et 2005, le RPR fut le parti qui eut le plus d’élus et de responsables condamnés pour des faits aggravés de corruption, certains qui avaient pourtant voté à l’unisson pour la clarification des financements politiques et électoraux en 1990-92 ! Et je n’aborde pas là les affaires de meurtres qui ont défrayé la chronique dans les années 70 (Boulin, de Broglie etc).
 
Aujourd’hui, que deviennent les Chiraquiens en dehors de leur sport préféré de savonner la planche de leurs amis ? Nous avons Balladur et Léotard toujours fort gênés par l’affaire Karachi ; nous avons le chant du cygne pour le couple insatiable de Levallois Perret, les Balkany ; et pour Sarkozy, allaité politiquement aux mamelles de Chirac et Pasqua, il y a encore des épées de Damoclès : les affaires Bismuth, Bygmalion et Khaddafi… Une paille !
 
Mais l’ancien Président est digne de Chirac et il continue via ses mémoires à distribuer les bons et mauvais points comme si son avis et sa personne avaient encore la moindre importance !
 
Quelles « valeurs » partager aujourd’hui avec une maffia qui a conclu jadis un véritable Yalta politique avec le PC dans nos villes, et fut souvent mêlée à la corruption ?
 
Si Marion Maréchal souhaite raviver l’union des Droites, je lui conseillerai de trier le bon grain de l’ivraie car le bon grain est très rare ! Elle a raison de préparer l’avenir du Pays, là où sa tante n’essaye que de sauver le sien. Mais qu’elle ne brade jamais nos vraies valeurs pour cela, celles de la France éternelle, celles des vrais Français fiers de leurs racines. Cela passe par une rupture totale avec les émules du chiraquisme et du sarkozysme, dont le slogan pitoyable « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! » doit être relégué aux seules rillettes !
 

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L'Historisme "Jacques Doriot et le PPF" de Bernard Henry Lejeune est à nouveau disponible

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Réédité pour le premier, et édité pour le second par Synthèse nationale en deux tomes il y a cinq ans, ces deux ouvrages consacrés au chef du Parti populaire français étaient épuisés depuis. La vie et le combat de Jacques Doriot suscitant toujours autant d'intérêts. Régulièrement, nous étions contactés par des amis à la recherche de ces documents devenus presque introuvables.

Une bonne nouvelle, ils viennent de ressortirt réunis en un seul volume dans la collection Les Bouquins de Synthèse nationale.

Ne tardez pas à commander ce livre qui, 80 ans après la formidable épopée qu'il traite de manière non conformiste, ne manquera pas de vous donner une autre image de ce chef de parti qui a marqué l'Histoire...

350 pages, 27 euros (+ 5 euros de port)

Pour le commander en ligne cliquez ici.

BULLETIN DE COMMANDE

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Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française

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José Castano

Né le 19 mai 1925 à Louvroil, dans le Nord, Roger Degueldre, dissimulant son jeune âge derrière un physique impressionnant, entre en Résistance dans le maquis FTP de Roger Pannequin, surnommé « Commandant Marc ». Avide de combattre au plus près l’envahisseur allemand, il s’engage dans la 10e Division d’Infanterie Motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar, en janvier 1945.

La guerre terminée, c’est à titre étranger qu’il s’engage dans la Légion Étrangère. Il servira, en Indochine, au 1er Régiment Étranger de Cavalerie et fera très vite parler de lui … Le 21 janvier 1950, à Tra-Vinh, dans le delta du Mékong, au péril de sa vie, il sauve d’une mort certaine sous le feu ennemi, le Capitaine de Blignières … plus tard, colonel, commandant le 1er REC. Cette action héroïque lui vaut d’obtenir la Médaille Militaire.

La guerre d’Indochine se terminant, déçu, frustré et amer par l’issue des combats, l’adjudant Degueldre -Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures avec sept citations, (une Palme, deux Étoiles de Vermeil, deux Étoiles d’Argent et deux Étoiles de Bronze)- volontaire pour les parachutistes, rejoint le 1er Bataillon Étranger de Parachutistes qui prendra l’appellation de 1er Régiment Étranger de Parachutistes, dès 1955, durant la guerre d’Algérie.

Il participe avec son régiment, en 1956, à l’opération de Suez puis, dès son retour, à la Bataille d’Alger dans le but d’éradiquer les bandes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans la ville.
En janvier 1958, il gagne ses galons d’officier, au feu, à Guelma, et participe à la bataille des frontières dans l’Est-Constantinois. Son ardeur au combat, son exemplarité et le dynamisme qu’il insuffle à ses hommes lui valent d’être décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme. Le 26 septembre, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

Le temps passant, les atermoiements, les palinodies, les revirements et les reniements de De Gaulle sur le maintien de l’Algérie française sèment le doute puis la colère et l’amertume auprès de bon nombre d’officiers… Degueldre en fait partie. Il assiste, impuissant et rageur à la destruction d’une armée victorieuse et à la livraison de l’Algérie au FLN, rendant vains les sacrifices consentis.

Après la révolte des officiers du 1er REP, le 8 janvier 1961, il est muté disciplinairement au 4Régiment Étranger d’Infanterie mais il refuse de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entre dans la clandestinité et effectue des missions secrètes pour le compte des services spéciaux commandés par le Colonel Jacquin.

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Qu’est-ce qu’un Homme d’État ?

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Bernard Plouvier

Aucun être humain ne doit être calomnié. Mais tout homme public peut et doit être jugé, par ses contemporains d’abord, par la postérité ensuite. Cela ne signifie pas qu’il doive être vilipendé s’il s’est trompé de bonne foi. S’il s’est avéré médiocre, voire nul, il doit être dénoncé comme tel. S’il est prouvé qu’il a nui à sa nation ou à d’autres, sa mémoire doit être honnie. 

A contrario, un véritable grand homme doit être fêté. C’est le cas des authentiques Hommes d’État.

Il devrait être acquis pour tout le monde, au vu de la simple actualité, qu’être ministre ou chef d’État ne suffit pas pour obtenir cette appellation, sauf de la part des flatteurs, ces individus dont on sait depuis longtemps qu’ils vivent aux dépens de ceux qu’ils encensent.

Il est évident que la direction des affaires publiques, même en temps de guerre, ne suffit pas à faire d’un politicien un homme d’État. L’on doit exiger, pour accorder ce rare statut à un homme public, qu’il ait transformé, en l’améliorant, le cadre de la vie politique et sociale de son peuple ou qu’il ait résolu une grave crise morale ou économique.

Dans notre monde actuel, même le plus enragé des russophobes doit convenir que Vladimir Poutine a radicalement redressé la situation de la Russie. Alors qu’on chercherait vainement un Président de la République française bénéfique à la nation, parmi ceux qui sont en vie.    

Qu’on l’ait appréciée ou non n’est d’aucune importance, mais il est clair que Margaret Thatcher fut très brillante à la tête de la Grande-Bretagne, lui assurant une prospérité inconnue depuis 1919. Et son exemple prouve qu’en matière d’Homme d’État, on a surtout connu des femmes Outre-Manche : Elisabeth Ièreet Maggie. 

Ce serait une curiosité intellectuelle que d’imaginer Winston Spencer Churchill, le naufrageur de la puissance britannique, en homme d’État. Ce psychotique maniaco-dépressif s’est beaucoup amusé à conduire une guerre, au plus mal des intérêts de l’Europe continentale – c’est une tradition insulaire -, mais il a aussi ruiné financièrement et désaxé moralement ses concitoyens, épuisés au point d’être mûrs pour le Welfare state (l’État-Providence). Leur dépression mentale fut de longue durée… jusqu’à Maggie citée plus haut.

En dépit de son activité de stratège militaire qui ruina la France, Napoléon Ier s’était révélé grand homme d’État parce qu’il avait clos la chienlit révolutionnaire, parce qu’il avait créé les institutions de l’État (français, belge, italien) et de façon durable, puisqu’elles durèrent jusqu’à l’autre chienlit, celle des années 1968 sq.

Charles De Gaulle fut-il un homme d’État ? Le « Héros de TSF » de juin 1940 avait redonné espoir à bien des Français. Par la suite, on s’aperçut qu’il était un mégalomane égocentrique, un général de guerre civile. En 1944-45, De Gaulle joue au chef de parti, au lieu de réconcilier les Français ; il récidive de 1958 à 1962. Il ne fut pas tout-à-fait un Sylla, mais il ne fut certes pas un César !

Il a créé les institutions de la VRépublique, mais cette imitation de la Constitution des USA était envisagée en France depuis l’expérience du général Boulanger, un homme très calomnié et dont le souvenir a baigné l’enfance du grand Lillois. En outre, la liberté d’expression, garantie aux libres citoyens des USA par le Premier amendement n’a jamais été octroyée aux Français.

Les coups de gueule gaulliens adressés aux Présidents US étaient déplacés en une époque de toute puissance de l’URSS. Il n’eut qu’un seul trait de génie en politique extérieure. Ce fut en 1967, lorsqu’au terme de la Guerre des Six jours, il tenta de modérer la haine des Israéliens, ayant pressenti que les mahométans pourraient se venger des Occidentaux en haussant les cours du pétrole… ils l’ont fait en 1973. Mais De Gaulle avait parlé de façon si maladroite que bien peu de gens l’avaient compris.

Enfin, cet homme qui n’aimait guère l’argent et ses détenteurs, ce chrétien qui avait médité la doctrine sociale de Léon XIII au point de reprendre – après bien d’autres – le principe de la participation des travailleurs aux bénéfices des entreprises, laissa s’installer l’affairisme et la corruption, en plus de la médiocrité pompidolienne. « Enrichissez-vous ! », cela pouvait satisfaire les Rastignacs de tout poil, mais nullement la jeunesse des années soixante.

En mai 1968, le chef de l’État s’enfuyait à Baden-Baden, où un homme de « Leclerc » le regonflait en flattant son ego. Il en résulta le plus beau sursaut de la nation d’après-guerre : celui des défilés derrière le drapeau national, mais le mouvement ne survécut pas à l’élection d’une Chambre introuvable. Le Président De Gaulle, trop vieux et entièrement dépassé par les événements, ne pouvait qu’essayer de trouver une porte de sortie et choisit celle du suicide électoral. 1969 fut une resucée de 1946 : un départ dans un fort vacarme de porte claquée.

Il s’en allait, en laissant une fois encore la nation désemparée, proie facile pour les médiocres, les profiteurs, les démolisseurs. Alors, NON, De Gaulle – chef adoré, vénéré par deux générations de Français – ne fut pas un Homme d’État. Il fut seulement un grand espoir déçu. 

Construire ou reconstruire l’État, rassembler la Nation, ce sont les attributs de l’Homme d’État. Ces qualités sont surtout utiles en cas de crise majeure de société. Notre France actuelle, désorientée comme elle ne l’a jamais été davantage depuis 1940, n’a pas besoin de clowns médiatiques ni d’affairistes – d’ailleurs, elle en regorge. Elle a besoin de l’être d’exception : un Homme d’État.     

09:46 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 02 juillet 2019

JEUDI 4 JUILLET À 18 H, LE COLLECTIF ARTISTIQUE "THEUSZ" INVITÉ À L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

SUR LE COLLECTIF "THEUSZ" CLIQUEZ LÀ

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lundi, 01 juillet 2019

La facture salée des 80km/h

Armel Joubert des Ouches

Vitesse à 80 km/h : des millions d'euros partis en fumée ! Le 1er juillet 2018, le gouvernement, par la voix de son premier ministre Edouard Philippe, annonçait la mise en place d'une mesure qui allait faire hurler les automobilistes et de nombreux élus : la réduction de la vitesse, de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires. En fait, c'est Emmanuel Macron qui, face au tollé que la mesure venait de soulever, décidait, 7 mois après l'annonce, d'ouvrir la porte à des aménagements en déclarant notamment : « Il faut que l'on trouve ensemble une manière plus intelligente de la (cette mesure) mettre en œuvre. Il n'y a pas de dogme », avait ajouté le chef de l'Etat, précisant qu'il appartenait aux maires de « faire des propositions ». Si au départ, l'intention d'Edouard Philippe s'appuyait sur de bons sentiments, la réduction du nombre de tués sur la route, cette limitation à 80 km/h sur le réseau secondaire avait suscité un flot continu de critiques en particulier dans les zones rurales ou les habitants ne disposent pas de moyens de transports collectifs et dans lesquelles la voiture est l'élément premier de leur mobilité. Aujourd'hui, la chose est donc officielle : les maires et les préfets pourront décider de la vitesse à pratiquer en fonction de la dangerosité de tel ou tel secteur. Des millions d'euros … encore partis en fumée ! L'abaissement de la vitesse à 80 km/h ne fut pas sans odeur pour le contribuable français. On estime en effet à 20 000 le nombre de panneaux qu'il a fallu faire fabriquer en toute hâte. Soit une facture évaluée à 12 millions d'euros. Sans parler de la dégradation des radars ! 60% du parc des radars fixe a été dégradé ou détruit. La crise des « gilets jaunes » n'est pas seule responsable des dégradations commises. Il faut aussi mettre ces actes sur le compte d'un ras le bol quasi général des automobilistes, « proies » facilement taxables à merci. Les derniers chiffres qui circulaient faisait état d'une facture de 80 millions d'euros pour l'ensemble dégradé. A cette facture, il faudra ajouter les réparations … que le gouvernement s'est engagé à faire, afin de remettre en service … ces mêmes radars ! Dans ce reportage, vous entendrez notamment Bernard Darniche, l'ancien champion du monde de rallye automobile.

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Traité du Mercosur : un accord scélérat signé par l’UE avec le soutien de Macron.

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Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
 
La réunion du G20 qui vient de se tenir a Osaka au Japon, sommet en trompe-l’œil qui aurait pu se solder par de simples décisions de principe telles que la confirmation à 19 (sans les États-Unis qui s'en sont retirés) de l'Accord de Paris sur le climat et par le redémarrage de négociations commerciales entre les USA et la Chine. Le tout émaillé - c'est la loi du genre – de fausses amabilités entre les Présidents américains et nord-coréens, et de vrais antagonismes de fond (les justes remontrances émises par Poutine sur les limites des démocraties libérales et la piteuse réponse de Macron considérant que ces « démocraties libérales avaient encore beaucoup à apporter ». Le Président français pensait sans doute à ce qu'elles apportent à la finance internationale et à la spéculation planétaire…).
 
Mais l'essentiel était là où on ne l'attendait pas : dans la signature d'un traité de libre-échange transatlantique entre l'Europe et les quatre pays du Mercosur.
 
Emmanuel Macron a cru bon de se féliciter de la conclusion de ces négociations dites du Mercosur entamées depuis plus de vingt ans entre l’Union européenne d’une part, le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l'Uruguay de l'autre, et par la signature d'un "accord politique" sur un vaste traité de libre-échange, touchant près de 770 millions de consommateurs.
 
Cet accord constitue pourtant pour les éleveurs bovins français un coup de poignard dans le dos dont beaucoup risquent de ne pas se relever.
 
Une fois de plus Bruxelles vient de s’engager dans un marché de dupes que les intérêts français seront les premiers à devoir subir.
 
Les pays du Mercosur s'engagent certes à supprimer progressivement les taxes douanières sur leurs importations automobiles comme sur celles de pièces détachées, d'habillements et de produits pharmaceutiques. Autant de secteurs d'activité et de champ d'exportations dont le développement reste très hypothétique pour l'Europe du fait de la proximité de ces pays avec les États Unis et des accords privilégiés depuis longtemps conclus avec eux. L’ouverture du marché automobile qui ne se fera que petit à petit, est, au demeurant, avant tout un cadeau fait à l'Allemagne dont les grands constructeurs comme Mercedes ou BMW sont déjà sur les starting-blocks, et non à la France où Renault est empêtrée dans l’affaire Carlos Ghosn et PSA affaiblie par l’échec de son rapprochement avec Fiat Chrysler.
 
En contrepartie, l'Union ouvre totalement son marché à l'importation de viande bovine provoquant la colère et déjà le désespoir de nos paysans.
 
En cause, la taxation à un taux préférentiel de 7,5 % des quelque 99 000 tonnes de viande bovine que les quatre pays latino-américains devraient pouvoir exporter vers l’UE, fragilisant un peu plus les 85 000 éleveurs français de vaches allaitantes.
 
Déjà très dépendants des subventions européennes, les éleveurs français avertissent qu’ils ne parviendront pas à concurrencer les "usines à viande" latino-américaines.
 
D’autant que s'ajoutent à cette concurrence déloyale et faussée les différences de normes appliquées sur les deux continents : antibiotiques utilisés comme hormones de croissance d’un côté assorties de déforestation, contre toujours plus de normes environnementales, coûteuses et drastiques côté européen.
Cet accord scélérat signe donc une double peine : peine de mort a terme pour de nombreux élevages français ; risque sanitaire pour nos consommateurs de viande.
 
Emmanuel Macron a pris là une responsabilité majeure dont les Français devront se souvenir.

13:52 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |