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samedi, 20 juillet 2019

La niaiserie journalistique française

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Lu sur Forum SI :

CAN : L’ALGÉRIE GAGNE LA COUPE ET LA RÉPUBLIQUE HUMILIE LA NATION FRANÇAISE

Le vendredi 19 juillet en fin de soirée, l'Algérie a gagné la Coupe d’Afrique des nations et des milliers de supporters algériens déchaînés ont immédiatement occupé les Champs-Elysées, de même qu’ils descendaient dans les rues d’autres grandes villes françaises, par exemple à Marseille.

A l’heure où ces lignes sont écrites, soit le 20 juillet à 0 heure 10, aucun incident grave n’a encore été signalé. Mais le vrai problème n’est pas là. Il est que, alors que la République interdit aux Gilets jaunes, c’est-à-dire à des Français qui sont ici dans leur propre pays, de manifester sur les Champs-Elysées, elle laisse une population étrangère encercler l'Arc de triomphe, soi-disant pour « exprimer sa joie ».

Tout ceci est scandaleusement immonde. Une fois de plus, la République montre à quel point elle déteste la France et les Français.

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A propos de l'Algérie : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux »

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Bernard Lugan

Cette phrase d’Etienne de la Boétie résume la relation franco-algérienne. A chaque fois qu’il est en difficulté, le « Système » algérien sort en effet le joker-martingale de l’accusation de la France, sachant qu’il sera immédiatement relayé par les héritiers des « porteurs de valises », ethno-masochistes buvant goulûment au calice de la repentance et de la contrition.

Le 15 juillet dernier, montrant en cela qu’il n’est pas encore mentalement décolonisé, Mohand Ouamar Bennelhadj, membre essentiel du « Système » algérien puisqu’il est le secrétaire général par intérim de l’ « Organisation nationale des moudjahidines », les « anciens combattants », a ainsi appelé le parlement algérien à voter une loi criminalisant la colonisation française. Il a en outre demandé que cette loi ouvre la voie à des « compensations », osant écrire que les Français ont « génocidé » les Algériens et que, après avoir pillé le pays, ils « n’ont laissé ici que des broutilles, des choses sans valeur».

Ces accusations ne relèvent pas de l’anecdote. Ce n’est pas de sa propre initiative que ce pâle apparatchik dont l’association constitue le pivot du « Système » et dévore 6% du budget de l’Etat -plus que ceux des ministères de l’Agriculture (5%) et de la Justice (2%)-, a lancé ces accusations gravissimes. Depuis deux ou trois semaines, acculé par la rue, le général Gaïd Salah a en effet ordonné qu’une offensive anti-française destinée à tenter de faire dévier la contestation populaire soit lancée. Face à cette véritable déclaration de guerre, le président Macron garde un étourdissant silence…

Alors, puisque, comme ils en ont hélas l’habitude, les « lapins de coursive » qui dirigent la France se tairont, il est donc nécessaire que les « réseaux sociaux » s’emparent de l’affaire, à la fois pour exiger une réponse officielle des autorités françaises, et pour « remettre les pendules à l’heure ».

En 1962, la France a légué à l’Algérie un héritage exceptionnel et non des « Broutilles » et des « choses sans valeur », à savoir 54 000 kilomètres de routes et pistes (80 000 avec les pistes sahariennes), 31 routes nationales dont près de 9000 kilomètres étaient goudronnés, 4300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, 23 ports aménagés (dont 10 accessibles aux grands cargos et dont 5 qui pouvaient être desservis par des paquebots), 34 phares maritimes, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels, 31 centrales hydroélectriques ou thermiques, une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités avec 800 000 enfants scolarisés dans 17 000 classes (soit autant d’instituteurs, dont deux-tiers de Français), un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants. Sans parler d’une agriculture florissante laissée en jachère après l’indépendance, à telle enseigne qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer du concentré de tomates, des pois chiches et de la semoule pour le couscous…

Tout ce que la France légua à l’Algérie avait été construit à partir du néant, dans un pays qui n’avait jamais existé et dont même son nom lui fut donné par la France. Tout avait été payé par les impôts des Français. Daniel Lefeuvre a montré qu’en 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Education nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce !

Tous les arguments permettant de réfuter la fausse histoire de l’Algérie écrite par les profiteurs du « Système » se retrouvent dans mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit.

Source cliquez ici

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vendredi, 19 juillet 2019

L’impasse libérale par Philippe Arondel

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Franck Abed

Philippe Arondel, économiste et philosophe, a travaillé au bureau d’études de la CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens). Il est actuellement l’une des voix de Fréquence protestante dans l’émission culturelle quotidienne Midi Magazine. Il a publié plusieurs ouvrages dont L’homme-marché. Son dernier essai lui donne l’occasion de revenir sur le libéralisme, et de contredire l’affirmation selon laquelle le capitalisme et le catholicisme peuvent faire bon ménage.

Dès la première page du livre, pour introduire son propos, il nous soumet une pertinente interrogation : « Et si, sans en avoir toujours une perception aiguë, nous nous dirigions, lentement mais sûrement, vers une sorte de fin de l’histoire où la marchandise dicterait sa loi à toutes les relations humaines, sur fond de société du spectacle mortifère? » En réalité, les observateurs ayant une saine vision de l’actualité savent que nous vivons déjà dans cette époque, qui érige l’insupportable marchandisation de l’homme en valeur fondatrice. Heureusement que l’Eglise, par la voix des Papes et de sa Doctrine Sociale, avait critiqué avec véhémence dès le XIXsiècle le libéralisme, tout en proposant une autre vision de l’économie : une économie au service de l’homme, de tous les hommes, de tout l’homme.

En définitive, ce n’est donc pas par hasard qu’Arondel pose une deuxième question qui fait écho à la première : « Et si, à chaque instant, via les scansions improbables d’une économie libérée de toute tutelle éthique, nous étions les témoins effarés de l’émergence d’une société de marché visant ni plus ni moins à en finir avec une certaine anthropologie humaine souvent affublée du terme méprisant et polémique de traditionnelle ? » Non seulement, nous sommes les témoins impuissants et les victimes de ce changement de paradigme imposé par les libéraux (au sens large et convenu du terme), mais en plus rien ne semble pouvoir arrêter cette mécanique implacable.

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Brandir un drapeau est un acte éminemment politique

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Par Malika Sorel*

LE FIGARO. - Dimanche dernier, après la qualification de l’Algérie, il y a eu 282 interpellations suite aux désordres causés par des supporteurs algériens. Doit-on y voir de simples « débordements » liés à la liesse ou le symptôme d’un malaise plus profond ?

Malika SOREL. - Ce n’est pas la première fois qu’on observe ce phénomène, et cela prend une ampleur inquiétante, du fait du nombre de personnes enclines à braver l’ordre républicain. Par ailleurs, hisser ou planter un drapeau n’est jamais anodin. C’est un acte éminemment politique qui symbolise, tout comme l’hymne national, un ancrage moral, l’attachement à un socle de principes et de valeurs, et bien sûr un enracinement sentimental. Brandir le drapeau sous le nez de l’ancien pays colonial, c’est l’expression d’une revanche sur l’Histoire. Une revanche qui s’est trouvée légitimée par le candidat Macron lorsqu’il a accusé la France de « crime contre l’humanité ». L’Occident freudien justifie, excuse, et son monde politique affiche au grand jour sa trouille des « jeunes » de l’immigration. Il est donc perçu comme accommodant, conciliant, peureux : traduire « dévirilisé ». Cet Occident n’inspire plus ni respect ni crainte, sentiments ici intimement liés. Est désormais profondément ancrée la conviction que pour obtenir, il faut faire peur ; terrible spirale !

Au-delà des violences, comment expliquez-vous ce besoin d’afficher bruyamment leur identité d’origine pour des jeunes souvent nés en France ?

C’est bien la démonstration que la naissance en France n’est pas un critère d’analyse pertinent ! L’arrivée continue de migrants produit un réenracinement dans les mœurs d’origine. L’intégration s’est dégradée dans le temps avec le refus croissant de respecter les principes républicains, à commencer par la laïcité et la liberté qui permet à chacun de choisir sa propre vie. Ce sont les femmes qui en subissent de plein fouet les conséquences. J’ai souvent pensé que si les menaces avaient pesé en priorité sur les hommes, nos gouvernants auraient su réagir promptement. Afficher son identité d’origine, c’est montrer son allégeance et ainsi avoir la paix, car à mesure que l’État cédait aux revendications commnautaires, le groupe culturel d’origine accroissait sa pression – voire sa répression – sur chacun des membres supposés lui appartenir. C’est la capitulation de l’État qui pousse un nombre croissant de personnes de l’immigration à tourner le dos à l’intégration culturelle. Autre faute: avoir installé une prime à la non-assimilation. Du fait des politiques de discrimination positive progressivement mises en place, s’afficher ou se revendiquer de la « diversité » peut parfois faire office de coupe-file. Il n’y a plus vraiment de raison pour que les enfants de l’immigration s’assimilent. Or, le gouvernement prévoit d’intensifier ces politiques.  

« C’est un pauvre cœur que celui auquel il est interdit de renfermer plus d’une tendresse », expliquait Marc Bloch dans L’Étrange Défaite. Peut-on reprocher aux enfants de l’immigration leur fierté pour leurs origines ? Celle-ci est-elle incompatible avec le respect, voire l’amour, de la France ?

Nul n’interdit de renfermer plusieurs tendresses dans son cœur, mais Marc Bloch disait bien plus important: que la France était la patrie dont il ne saurait déraciner son cœur et qu’il s’était efforcé de la défendre de son mieux. Il est mort pour la France! Nous ne sommes pas du tout dans la même situation. Nombre de parents éduquent leurs enfants dans un respect quasi religieux de leur pays d’origine. Et c’est lui qui devient ainsi le vrai pays de leurs enfants. Un pays qui n’a rien fait pour eux et qu’ils adulent. Quant à la France, c’est elle qui leur a donné ce qu’ils possèdent, les prend en charge si besoin... Le problème n’est donc pas économique, et l’amour ne se décrète ni ne s’achète ! Le passé douloureux de la France se trouve constamment remis sur le devant de la scène, et il n’est plus question que de lutte contre des discriminations et une « islamophobie » dont les Français de souche se rendraient coupables. Des lois sont votées pour contraindre l’expression et empêcher ainsi les Français de dire ce qu’ils ont sur le cœur. Il ne fait plus bon être français dans ce pays que je ne reconnais plus. Mon chagrin est infini.

Dans votre dernier livre notamment, Décomposition française, vous montrez toute la complexité du processus d’assimilation. Est-ce toujours un choix douloureux ?

Oui. S’assimiler à un autre peuple que celui de ses ancêtres est une décision personnelle, intime, qui se joue entièrement sur le registre affectif et moral. Au sein d’une même famille, et évoluant dans un même environnement, certains enfants s’assimilent, d’autres pas. Cette problématique dépasse par ailleurs largement l’approche simpliste et nuisible de l’origine des prénoms. Ayant travaillé à l’intérieur du système politique et administratif, je peux témoigner du fait que beaucoup de ceux qui ont participé à mener la France dans la situation actuelle portaient des prénoms chrétiens.

Vous plaidez plutôt pour l’intégration...

Je plaide pour la reconnaissance du fait  que l’intégration est un processus à l’issue non prédictible qui peut déboucher ou pas sur une assimilation. Or le code civil, qui imposait que l’octroi de la nationalité française soit subordonné à l’assimilation, a été violé. La citoyenneté a été vidée de sa substance. Plus grave encore, les papiers d’identité confèrent un droit de propriété sur la terre. Les élites ont donc disposé de la France comme si elle leur appartenait en propre, ce qui est contraire au principe démocratique inscrit dans la Constitution : « Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

François Hollande, dans Un président ne devrait pas dire cela, évoquait le risque de la partition. Comment l’éviter ?

J’ai abordé à maintes reprises la liste des erreurs à éviter et des politiques à déployer. L’urgence ici, c’est d’alerter sur deux projets en cours qui pèseront sur la cohésion nationale. Le président a évoqué l’idée d’une organisation de l’« Islam de France ». L’opération a déjà commencé dans les territoires avec une circulaire adressée aux préfets par le ministre Castaner. L’expérience montre que le risque existe que certains membres partagent de près ou de loin des idéologies incompatibles avec la République. Or, la défense de l’intérêt général commande non pas le placement sous tutelle d’une partie des descendants de l’immigration, mais au contraire leur émancipation pour qu’ils puissent vivre leur religion dans sa seule dimension de foi, donc dépouillée de ses dimensions politiques. Par ailleurs, en reconnaissant récemment les diasporas africaines, le président donne corps à l’existence de plusieurs peuples sur un même territoire : les diasporas sont des peuples qui gardent un sentiment de leur unité malgré l’éclatement géographique (Dominique Schnapper). Il accélère, là aussi sans le vouloir, la partition de la France. Qui saura lui faire entendre raison? Il y a urgence.

(*) Décomposition française. Comment en est-on arrivé là ? (Fayard) a reçu le prix Honneur et Patrie de la Société des membres de la Légion d’honneur.

Source : Le Figaro 19/07/2019

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Le nouveau num&ro d'Eléments en vente à partir du 20 juillet

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Ni CETA ni TAFTA : Stop au libre-échange !

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Communiqué de la Dissidence française :

Mardi prochain sera examiné à l’Assemblée Nationale le projet de ratification du CETA, traité de libre-échange global entre l’Union Européenne et le Canada. Négocié en coulisses, soutenue par la majorité LREM et le gouvernement Macron, ce texte a pour ambition de faire tomber les barrières douanières entre les espaces économiques européen et canadien, et de développer le commerce international au nom de l’idéologie du libre-échange.

Dans les faits, ce traité exposera notre économie – et en particulier notre modèle agricole – au dumping social, fiscal et environnemental exercé par les entreprises canadiennes qui ne sont pas tenues par les mêmes règles que les entreprises françaises. Le CETA prévoit également, dans la droite ligne des préconisations de la Commission Européenne, l’ouverture à la concurrence des services publics et donc, à terme, leur démantèlement. Pire, ce texte offrira la possibilité aux multinationales d’attaquer en justice les Etats grâce à un « Système de Cour sur l’Investissement » (ISC) : les lobbies financiers et industriels pourraient ainsi faire condamner des Etats souverains, coupables d’avoir adopté des mesures (nommées « barrières non-tarifaires ») qui entraveraient le commerce transatlantique (telles que l’interdiction des OGM, la prohibition des farines animales ou du glyphosate, et évidemment la mise en oeuvre d’une politique protectionniste). Il est par ailleurs évident qu’en accroissant les flux commerciaux et les exportations transatlantiques, et donc le transport naval de marchandises, ce traité contredit les ambitions prétendument écologistes du gouvernement.

En résumé, le CETA – à l’instar du TAFTA, le traité transatlantique UE/USA – constitue un texte éminemment favorable aux grandes multinationales au détriment des peuples européens, de nos entreprises et de notre agriculture. Contre cette logique libérale et mondialiste, la Dissidence Française propose l’abandon immédiat des négociations de ratification du CETA et du TAFTA, l’instauration d’une politique protectionniste et localiste qui favorise les circuits courts par la détaxation de proximité, qui protège nos entreprises de la concurrence déloyale en taxant les importations, et qui assure une relocalisation des activités économiques par une baisse drastique de la pression fiscale qui pèse sur les PME.

Pour la France et les Français d’abord ! 

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jeudi, 18 juillet 2019

Ignace fait la différence...

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L’affaire de Rugy où l’extrême vulnérabilité du pouvoir

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Le billet de Patrick Parment

Je n’ai aucune sympathie particulière pour monsieur de Rugy qui est à l’écologie ce que le hamburger est à la haute gastronomie. Mais je me pose la question de savoir quel crime il a commis pour bénéficier d’un tel acharnement médiatique ? Acharnement qui a abouti à sa démission. La réalité veut qu’il n’a commis aucun délit relevant des tribunaux. Il a vraisemblablement invité une bande de potes à faire ripaille en l’hôtel de Lassay dont il était l’éphémère locataire. Une bonne bouffe comme en font tous les ministres aux frais du contribuable. Est-ce pour autant un crime, d’autant que l’hôtel de Lassay est réputé pour sa cave fort bien achalandée depuis un certain… Jacques Chaban-Delmas.

La fonction crée le larron. L’affaire de Rugy, ce n’est pas l’affaire Benalla et autre Cahuzac. La question qui n’a pas été posée dans cette affaire, c’est le rôle joué par Mediapart. Car sur le fond, c’est l’histoire d’un ragot de chiottes. Et des chiottes, Edwy Plenel, son fondateur, en a fait son bureau depuis des lustres. Plenel, c’est un journaliste délateur fort bien connu pour ses accointances avec la famille Poulaga.  Donc, dans cette histoire, qui ne relève en rien des tribunaux mais bien du fait divers, il serait intéressant de savoir qui a balancé à Mediapart les photos dudit gueuleton dans l’intention évidente de nuire au sieur de Rugy. Et surtout à ce média dont l’extrême conscience de gauche – de celle qui lave plus blanc que blanc – n’est plus à démontrer.

Le plus étonnant aussi est que ni le Président, ni le Premier ministre ne sont montés au créneau pour le défendre et surtout en savoir plus sur cette affaire de Pieds-Nickelés. Mais surtout de ne pas baisser son froc face aux ragots colportés par Mediapart et le sourire méphistophélique d’Edwy Plenel en appelant à une transparence qu’il se garde bien d’appliquer à lui-même au nom de sa fluctuante déontologie. Ne pas faire un bras d’honneur aux médias et aux réseaux sociaux montre bien l’extrême vulnérabilité du pouvoir en place. Comble du bonheur... face à lui, il n'y a personne !

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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mercredi, 17 juillet 2019

Le plan de Salvini pour sortir de l'Euro

Entretien avec Claudio Borghi, économiste de la Ligue

Dans cet entretien réalisé fin 2017 et intitulée Comment vais-je vous conduire hors de l’euro, l’économiste de la Ligue, Claudio Borghi, dévoile les grandes lignes de la stratégie à adopter pour que l’Italie retrouve sa souveraineté monétaire.

Claudio Borghi est l’un des économistes anti-euro les plus connus d’Italie. Il est l’un des conseillers économiques de Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, ministre de l’Intérieur et leader de la Ligue. Élu député aux élections législatives de 2018, Borghi est également président de la Commission des finances à la Chambre des députés.
C’est lui qui a proposé l’instauration des « mini-BOTs », ces mini bons du Trésor émis sous forme monétaire, véritables bases d’une monnaie italienne parallèle à l’euro.

Source : les-non-alignés.fr

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12:59 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CETA : un traité scélérat anti national et anti européen

principal-47971.jpgJean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
 
Si elle devait ce mercredi ratifier le traité CETA « Comprehensive Economic and Trade Agreement » ou  « Accord économique et commercial global »)  signé entre l'Union européenne et le Canada, l'Assemblée nationale porterait un coup majeur à notre industrie, en particulier l’industrie agroalimentaire française et avant tout à nos élevages bovins, tout en ouvrant la porte à l’universalisation absolue des échanges vers l'Europe, non seulement avec le Canada mais avec tout pays lié par des accords commerciaux avec lui. Le tout sans qu'aucune garantie ne doit donnée ni en matière de concurrence loyale, équilibrée et non faussée, ni en matière de santé publique, ni en matière de normes environnementales.
 
C'est, à l’évidence, une nouvelle étape décisive qui, avec la mise en œuvre de ce traité, serait alors franchie sur la voie du dumping social globalisé, du totalitarisme planétarien et de la domination des grands groupes que l'on qualifierait à tort de «multinationaux », eux qui sont, en vérité, les fers de lance de l’impérialisme financier supranational au joug duquel l'Europe a choisi de se soumettre.
 
L'UE, en signant ce traité en 2016, a voulu accélérer le  processus de décomposition progressive dans lequel elle a entraîné depuis sa création les nations qui la composent. Les députés français sont donc confrontés à leurs responsabilités : donner leur consentement à cette entreprise létale constituerait un acte anti-national caractérisé dont notre peuple devrait se souvenir.
 
La France comme l'Europe ne retrouveront force, vitalité et liberté que par la résistance politique, dans une contestation globale du multilatéralisme, de la financiarisation et de l'ordre mondial militaire, industriel, culturel  et spéculatif, voulus comme autant d'armes de destruction massive de notre vieille civilisation.
 

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10:57 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

14 Juillet, journée de l’archipelisation

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Propos recueillis dans Le Figaro par Eugénie Bastié

Le Figaro. La fête nationale s’est transformée dimanche en symbole des fractures françaises, entre casseurs sur les Champs-Élysées l’après-midi et violences de certains supporteurs algériens dans la soirée. Le jour d’unité s’est-il transformé en symbole de l’archipelisation ?

Jérôme Fourquet. Effectivement, le 14 Juillet, cette année, a été l’occasion, dans une unité de temps et de lieu (les Champs-Élysées), quasiment théâtrale, d’assister à un précipité des fractures françaises. Le matin, le défilé militaire officiel a été perturbé par des sifflets, qui, s’ils n’étaient pas inédits, établissaient bien la distance qui existe entre le président de la République et une partie de la population française. L’après-midi fut l’occasion de violences de la part de black blocs et « d’ultrajaunes », et le soir, le feu d’artifice traditionnel a été suivi de manifestations de joie bruyantes des Franco-Algériens, accompagnées parfois d’affrontements violents avec les forces de l’ordre. Ce jour de fête nationale, qui puise sa source dans la fête de la Fédération du 14 juillet 1790, a viré en journée de l’archipelisation.

Si même la fête nationale ne rassemble plus, reste-il tout de même des grands événements fédérateurs capables de faire l’unité du peuple français ?

Il y a tout juste un an, la Coupe du monde de football avait permis de façon très éphémère de ressouder les îles de l’archipel français. La chronique de ce début d’été est plus celle d’une France divisée. De grandes mythologies (au sens où l’entendait Roland Barthes) opèrent certes encore en cette période estivale, mais quand on les regarde de plus près, elles laissent apparaître des fissures. Prenons le baccalauréat par exemple, monument national par excellence. Il reste un rite de passage devenu massif avec la démocratisation de l’enseignement. Mais pour la première fois cette année, il a été perturbé par une grève allant jusqu’à la retenue des copies. Un tabou est tombé, et les syndicats se sont vus, eux aussi, dépassés par une base radicalisée. Cela montre bien qu’il n’y a plus un seul secteur de la société qui soit sanctuarisé, à l’abri des fractures.

Autre moment traditionnellement fédérateur : le Tour de France. C’est aussi un monument national, s’inscrivant dans une histoire épique et populaire, qui charrie des souvenirs personnels pour de nombreux Français et qui constitue une splendide vitrine touristique de nos terroirs. Pour toutes ces raisons, les audiences demeurent élevées et près d’un Français sur deux déclare s’intéresser à la course. Mais dans le détail, c’est à peine 40 % pour les générations les plus jeunes, contre 60 % pour les plus plus âgées.

La grande transhumance des départs en vacances, autre mythologie hautement fédératrice depuis les Trente Glorieuses, est également fragilisée. Ainsi, une note de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès montre qu’un Français sur deux a renoncé plusieurs fois à partir en vacances d’été ces dernières années pour des raisons financières. Ce renoncement touche surtout le bas de la classe moyenne et, fait très significatif, ceux qui se reconnaissent dans le mouvement des « gilets jaunes ». Du fait de la montée en gamme des infrastructures touristiques (remplacement des emplacements pour les tentes et caravanes par des mobile homes dans les campings, « premiumisation » des villages vacances) le ticket d’accès pour les vacances a été sensiblement rehaussé. Les campings se sont transformés en « hôtellerie de plein air », et VVF (Villages Vacances Famille) s’appelle désormais Belambra. Conséquence de cette érosion du tourisme social, le bas de la classe moyenne reste à quai. Dans une société de loisirs où les réseaux sociaux exacerbent la consommation ostentatoire et où partir en vacances fait partie du must have le plus basique, le bas de la classe moyenne qui avait occupé les ronds-points se sent de nouveau mis de côté à l’heure de la grande migration estivale. On le voit donc, les fractures sont multiples : générationnelles, socio-économiques, ethnoculturelles, idéologiques.

Vendredi, des migrants ont pris d’assaut le Panthéon pour réclamer leur régularisation. De telles images n’ont-elles pas sur l’opinion un effet inverse de celui recherché, exaspérant l’angoisse identitaire plutôt que de pousser à l’accueil ?

C’est en effet un autre événement très marquant de l’actualité, à quelques jours de la fête nationale. Ces images sont spectaculaires et le cadre choisi par les activistes est inédit. Mais avec le recul, on constate que la période estivale est marquée depuis plusieurs années maintenant par l’actualité migratoire, qu’il s’agisse des naufrages en Méditerranée, des négociations sur l’accostage des bateaux d’ONG dans les ports européens, de tensions à la frontière franco-italienne ou d’évacuations de camps dans l’est parisien. D’ailleurs, c’est peut-être pour anticiper sur cette actualité saisonnière que le ministre de l’Intérieur a relancé le débat sur les quotas de migrants il y a quelques semaines...

Dans ce contexte, l’affaire de Rugy vient cristalliser l’idée d’une sécession des élites. Cette affaire vous semble-elle grave, quelques mois après la crise des « gilets jaunes » ?

Évidemment, les images des dîners fastueux du ministre de l’Écologie ont eu un effet dévastateur et ont sans doute contribué au regain de mobilisation des « gilets jaunes » dimanche. Cette affaire nourrit dans l’opinion le sentiment d’un décalage entre le vécu des Français et le train de vie d’une caste dirigeante qui semble avoir abandonné la décence. Elle réactive l’imaginaire révolutionnaire déjà très présent depuis la crise des « gilets jaunes », avec l’idée d’une « nuit du 4 Août » qui serait nécessaire pour abolir les privilèges des élus et des hauts fonctionnaires, qui constitueraient la nouvelle noblesse. Elle touche également à la question du consentement à l’impôt, qui fut aussi à l’origine de la révolte des ronds-points.

La bataille d’En marche ! pour la mairie de Paris a aussi marqué l’actualité politique. Les guerres picrocholines du parti présidentiel ne sont-elles pas en décalage avec les fractures françaises ?

La compétition entre les candidats LREM pour Paris est symptomatique de la sociologie macroniste : le parti du président de la République a pléthore de candidats dans les grandes villes (Paris, Lyon) mais peine encore à mailler le territoire et à trouver des candidats dans les villes moyennes. Cela dit bien la forte polarisation de l’électorat du parti présidentiel dans les grandes métropoles.

Le Figaro 16/07/2019

Jérôme Fourquet, L’Archipel français, Éditions du Seuil, 384 pages, 22 euros

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mardi, 16 juillet 2019

Scandale judiciaire : le procureur de Gap réclame 6 mois de prison ferme et 75 000 € d’amende contre Génération Identitaire

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Un communiqué de Génération identitaire :

Ce jeudi 11 juillet, Génération Identitaire comparaissait devant le tribunal correctionnel de Gap dans le cadre de poursuites engagées par le procureur Raphaël Balland suite à l’opération « Defend Europe Mission Alpes ».

Organisée il y a un an à la frontière franco-italienne pour dénoncer l’immigration clandestine qui déferle sur l’Europe, notre action n’avait causé aucun trouble à l’ordre public et les autorités n’avaient reçu aucune plainte.

Toutefois, sous la pression politique, médiatique et hiérarchique, le parquet a finalement décidé de poursuivre les militantes identitaires au motif absurde qu’ils se seraient fait passer pour des forces de l’ordre...

Et ce, alors même que dans un communiqué du 11 mai 2018, le procureur avait lui-même reconnu qu’aucune infraction n’avait été relevée « du chef d’activité créant une confusion avec une fonction publique »*, délit prévu par l’article 433-13 1° du code pénal.

Le représentant du ministère public a donc opportunément changé d’avis, au point de requérir 6 mois de prison ferme contre les dirigeants identitaires, soit la moitié de la peine prévue par la loi, et 75 000 € d’amende contre Génération Identitaire, soit la sanction maximale !

Pour faire bonne mesure, il a également réclamé la privation des droits civiques (droit de vote, éligibilité, accès à la fonction publique) pendant 5 ans, confirmant ainsi le caractère politique des poursuites.

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La porte-parole LR devint chroniqueuse chez Hanouna

Pierre Cassen commente la décision de Laurence Saillet, porte-parole LR, de devenir chroniqueuse chez Cyril Hanouna. Il constate que pour tous les politicards qui trahissent la France depuis des décennies, il y a toujours de bons parachutes, y compris dans les médias. ripostelaique.com

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Greta Thunberg à l’Assemblée : interdit de rigoler…

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Gabrielle Cluzel dans Boulevard Voltaire

Ainsi donc, dans quelques jours, Greta Thunberg arrivera en France pour recevoir, à Caen, le prix Liberté… et s’exprimer devant l’Assemblée nationale. Richard Ferrand, sur son perchoir, tel le vieillard Siméon, tendra sans doute une main tremblante vers l’enfançon : « Et nunc dimittis ».

À la question très sérieuse de Libération – qui a obtenu de haute lutte un entretien – « Vous avez choisi de venir parler devant l’Assemblée nationale le 23 juillet »,  elle répond sans complexe : « J’ai reçu de nombreuses invitations pour m’exprimer devant de nombreux Parlements. J’ai dû décliner pour beaucoup. Cette fois, cela semblait être un bon timing pour la France. »

On comprend donc qu’il faut, en sus, que nous nous sentions honorés. Peut-être même devrions-nous nous prosterner ? Viva Greta Thunberg, viva notre bienfaitrice !

« On ne sait pas ce qui va se passer, tout est possible » est la citation de la jeune fille que Libération a choisi de mettre en exergue dans son titre. Merci de cette lapalissade. C’est un assez bon résumé de la condition humaine. Dit autrement par Woody Allen : « Tant que l’homme sera mortel, il ne sera jamais décontracté. » De fait, Greta Thunberg ne semble pas très détendue. Et c’est donc cela que tout un parterre de députés recueillis, la tête penchée, les mains jointes prêtes à applaudir à tout rompre, va devoir se coltiner sans ricaner ?

Après l’enfant-roi, l’ado-Dieu. Remettre en doute son « expertise » promue dogme de foi – qu’elle reconnaît pourtant elle-même aussi incertaine qu’invérifiable : « On ne sait pas ce qui va se passer, tout est possible » – devient un blasphème, faisant de celui qui le profère un parangon du camp du mal : « Êtes-vous affectée par le fait d’être ciblée par des campagnes de dénigrement de l’extrême droite ? » demande Libération. « Bien sûr que cela m’atteint. Mais, malheureusement, c’est ce qu’on doit supporter quand on soutient une cause  : recevoir de la haine, des menaces, être la cible de mensonges. » Greta Thunberg, pour sauver la planète, est prête au martyre. Sous les ors de la République et les ovations des puissants, quand même.

La petite va prendre une année sabbatique pour aller porter la bonne parole. S’il s’agit de répéter ce fantastique aphorisme ci-dessus cité dans toutes les langues « Wir wissen nicht was passieren wird, alles ist möglich, we do not know what will happen, everything is possible, no sabemos qué va a pasar, todo es posible, non sappiamo cosa accadrà, tutto è possibile… », ma fille qui a peu ou prou le même âge veut bien s’en charger : pour voir du pays, c’est mieux qu’Erasmus. Sauf que ses parents (des tortionnaires) sont plutôt du genre à l’envoyer ranger sa chambre, faire des maths et ne la laisser s’intéresser au climat que pour décider ou non de prendre un parapluie. Ce que c’est, que l’obscurantisme.

« De jeunes Français engagés pour le climat » seront également là, a précisé à l’AFP le député Matthieu Orphelin, à l’initiative de cette merveilleuse intervention. Choisis, donc, parmi ceux qui, le 15 mars, ont séché les cours pour manifester. Loin d’être sanctionnés, ils se voient dérouler le tapis rouge. Non contente de ne leur avoir pour ainsi dire rien transmis, aucune connaissance ou si peu, notre société les encourage en sus à venir dispenser eux-même leur cours magistral sur la tribune comme s’ils avaient la science infuse et le don de prophétie.

Sur Twitter, une jeune Martiniquaise répondant au prénom d’Alexane explique doctement, ces derniers jours, avoir « boycotté l’épreuve de littérature du bac L de cette année qui portait sur un roman [Hernani] du RACISTE NOTOIRE Victor HUGO » et initié une pétition. Sa vidéo, vue plus de 750.000 fois, fait le buzz. Un début encourageant.

Sans doute se voit-elle comme la Greta du racisme ? Et pourquoi n’aurait-elle pas, elle aussi, sa place sur le podium ? Pourquoi ne saurait-elle pas mieux que les adultes le sujet qu’il faut donner et les auteurs à dégager ?

Chers amis profs, vous avez raison de vous reposer. Dans ce monde de fous, la rentrée de tous ces jeunes promet…

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15:42 Publié dans Revue de presse, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Entretien avec Bruno Lafourcade, auteur de romans policiers

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Entretien avec Bruno Lafourcade, auteur du roman policier Le Hussard retrouve ses facultés (Auda Isarn, collection « Le Lys Noir »).

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul.

Source EuroLIbertés cliquez là

Vous venez de publier deux livres, dont un polar, Le Hussard retrouve ses facultés. Qui est ce hussard ?

Le Hussard appartient à une série policière qui paraît aux éditions Auda Isarn, dans la collection Lys Noir. Ce héros, dont chaque aventure est écrite par un auteur différent, a été imaginé par Francis Bergeron et Pierre Gillieth.

Le Hussard s’appelle en réalité Julien Ardant, et il exerce l’honorable profession de libraire – même si le nom de sa librairie, Les Décombres, suppose que l’on ne doit pas y trouver les œuvres complètes de Mme Angot. Il a vécu un drame : sa fiancée, Sophie, est morte pendant les attentats du 13 janvier 2015, alors qu’elle dînait au Petit Cambodge. Depuis, Julien mène une vie de justicier occulte : accompagné d’un ancien mercenaire, Léopold von Kluge, et d’un journaliste anticonformiste, Pierrick Le Venez, il traque l’injustice partout où elle se présente ; il s’en prend aux passeurs de migrants, aux trafiquants de toutes sortes, aux agents dormants de Daech, aux militants associatifs criminels…

Justement, cette fois-ci, dans votre propre enquête, Julien Ardant s’en prend aux étudiants antifas qui bloquent régulièrement les facs… Autant qu’un roman policier, votre Hussard retrouve ses facultés est-il un roman politique ?

Oui, et une satire sociale. Tout commence lorsque Julien, qui est en train de vendre « six mètres carrés de Foenkinos » (le lecteur comprendra ce que je veux dire s’il me fait l’amitié de lire ce livre), reçoit un coup de fil inquiétant d’une de ses protégées, la jeune Lola, étudiante à Bordeaux. Voici donc notre héros parti vers l’université Michel-de-Montaigne, bloquée par des antifas, ces fils de famille qui hurlent contre le capitalisme et deviendront banquiers, comme leurs pères troussaient la bonne avant d’épouser Marie-Edwige. C’est ici que mon roman est une satire : j’ai voulu rire des effrayants et grotesques milieux estudiantins, et des contradictions inhérentes à leur révolte en toc. Le lecteur verra de près à quoi ressemble une fac transformée en squat, avec ses tags, son cannabis et ses chiens à punks, ses réunions « en non-mixité raciale », ses « ateliers vegan » et ses « AG Climat ».

Bien sûr, ce chaos ne convient pas à tous les étudiants, ni à tous les parents, ni à tous les professeurs : on verra une mère et sa fille, les Lahire, et un universitaire, Guernec, tenter de le faire cesser…

Votre Guernec et l’épisode qui sert de trame à votre roman ressemblent à des événements qui ont eu lieu récemment à Montpellier…

Oui, je me suis inspiré d’une affaire absolument révoltante. En mars 2018, un historien du droit, Jean-Luc Coronel de Boissezon, salué par ses confrères et ses étudiants comme un modèle de professeur, a été accusé d’avoir laissé entrer dans la fac de droit un groupe qui a fichu dehors les antifas qui l’occupaient. Il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Pire : avant même que la justice se soit prononcée, et malgré le soutien de 450 universitaires, une commission disciplinaire de Sorbonne Universités l’a révoqué à vie et sans traitement. Désormais, il ne peut enseigner nulle part, ni même travailler dans la fonction publique… C’est en cela, peut-être, que cette satire est aussi un roman politique, et un roman noir.

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Les livres des éditions Auda Isarn sont disponibles sur leur site (cliquez ici).

Blog de Bruno Lafourcade : (cliquez ici)

 

10:43 Publié dans Rencontre avec..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL - Ile d'Yeu, mardi 23 juillet : en souvenir du Maréchal Philippe Pétain

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UN COMMUNIQUÉ DE L'ADMP :

LE MARDI 23 JUILLET 2019 A L'ILE D'YEUpour le 68e anniversaire de la mort du Maréchal, l'Association pour Défendre la Mémoire du Maréchal PETAIN (ADMP) organise sa commémoration annuelle sous la conduite de Jean-Claude Manescau, Secrétaire général de l'association.

Programme :

- 10h00 Rassemblement sur le port
- 11h00 Messe à l'église Notre Dame du port
- 12h00 Cérémonie au cimetière, dépôt de gerbe sur la tombe
- 13h00 Déjeuner en commun dans un restaurant de l'ile
- 15h00 Circuit touristique en car (citadelle, port de la Meule)

Pour la journée 50 euros par personne (repas, boissons comprises, déroulement du programme). Règlement à l'ordre de l'A.D.M.P.

Renseignements :

A.D.M.P.  5 rue Larribe 75008 PARIS tel 01 43 87 58 48

10:37 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 15 juillet 2019

« Chute catastrophique » du niveau scolaire en France : une prof torpille l’Éducation nationale

Entre « professeurs formatés idéologiquement » et « niveau scolaire abyssal », Anne-Sophie Nogaret dépeint à Sputnik une situation catastrophique pour l’Éducation nationale.

Professeure de philosophie et auteure du livre-choc « Du mammouth au Titanic, la déséducation nationale », elle lance un cri d’alarme, à l’heure où le Bac 2019 a tout d’un fiasco.

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22:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Corruption dans l'éolien : Fabien Bouglé auditionné par l'assemblée nationale !

Corruption dans l'éolien : Fabien Bouglé auditionné par l'assemblée nationale !

Incroyable : les commissaires enquêteurs convoqués absents lors de l'audition de la commission d'enquête parlementaire !

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22:48 Publié dans Combat anti-éoliennes, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre Jovanovic : Deutsch Bank, agonie avant liquidation...

Pour Pierre Jovanovic, la Deutsche Bank, qui s'apprête à licencier 18 000 personnes, est dans la même situation que la Lehman Brothers au moment de sa chute. Invité de "Politique-Eco" pour sa célèbre revue de presse, le journaliste économique estime que l'établissement a été détruit par les CDS de l'Américaine Blythe Masters, les taux négatifs et bien sûr par la folie de la planche à billets. Une future faillite qui fait trembler l'Allemagne...

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22:03 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

FRANÇOIS DE RUGY EST L'HOMME DES LOBBYS EOLIENS : QU'IL DÉGAGE !

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En tant que ministre de l'Ecologie, le gastronome François de Rugy a cautionné toutes les implantations de champs éoliens en France. Il est l'interlocuteur privilégié des lobbys et consortiums de l'industrie éolienne qui ruine et saccage notre pays. Qu'il se casse et nous ne regretterons pas son départ...

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Valérie Pécresse libre de nous enchaîner

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Georges Feltin-Tracol

Les Parisiens sont les citadins les plus chanceux du monde. Ils expérimentent avant tout le monde les joies inclusives du matriarcat version 2.0. Déjà administrés depuis l’hôtel de ville par la délicieuse Anne Hidalgo qui ne cesse de multiplier les travaux de voirie au point que les plus anciens se croient revenus aux temps des Ateliers nationaux, les habitants de la capitale subissent en outre les délires de Valérie Pécresse, l’exquise présidente de leur conseil régional.

Sa soudaine démission des Républicains au lendemain d’une claque historique et jubilatoire retentissante ne surprend guère l’observateur averti. Elle se positionne dès à présent pour un destin national en 2022 (Matignon ?) ou en 2027 (l’Élysée ?). Elle se réclame d’une « droite moderne », comprendre faire du Macron sans et contre Macron. Il s’agit ici d’une énième resucée des « Modérés » si bien critiqués par Abel Bonnard. Elle anime un groupuscule de notables appelé Libres !, ou plus exactement, Soyons libres !.

Il importe de comprendre cette injonction comme une anti-phrase. En tant que présidente d’Île-de-France Mobilités, la libérale libertaire sécuritaire Valérie Pécresse va par un vague prétexte écologique remplacer le ticket magnétique de métro – bus – RER en papier par une numérisation complète depuis les téléphones. Cette suppression aiguisera en réalité un nouveau et fort besoin en métaux rares supraconducteurs, ce qui entraînera de nombreuses dégradations environnementales à l’échelle locale en Asie, en Afrique et en Amérique latine.

Que les abonnés de la RATP et du Transilien suivent cette « évolution » technique, soit !, puisqu’ils utilisent depuis le milieu des années 2000 le pass Navigo au lieu de la fameuse « Carte orange ». Mais pourquoi enlever toute forme de papier pour les usagers occasionnels que sont les touristes, les personnes âgées et les provinciaux de passage dans la capitale ? Comment feront-ils pour se déplacer si des titres de transport tels Mobilis ou Paris Visite ne seront téléchargeables que sur des téléphones intelligents ? Ceux qui n’en ont pas ou qui ne souhaitent pas être suivis à la trace devront-ils parcourir Paris et sa banlieue à pied, à cheval ou à vélo ?

La carte électronique d’abonnement est au même titre que le téléphone portatif un excellent mouchard. Les données récupérées (heures et stations d’arrivée et de sortie, durée du trajet) alimentent des algorithmes de surveillance de l’ensemble de la population francilienne. Associée à la vidéo-surveillance en pleine expansion, aux logiciels de reconnaissance faciale et à l’intrusion toujours plus massive des objets connectés chez soi, la fin de la carte en papier marque la fin prochaine des libertés publiques et privées.

Du fait d’une longue et ancienne centralisation, vivre en Île-de-France – désormais devenue Île-du-Monde – ressemble à un enfer terrestre. Loin de libérer les Franciliens et les Parisiens des désagréments du quotidien, Valérie Pécresse les enchaîne encore plus. À l’occasion d’une interventiondonnée aux étudiants de l’École de management de Lyon à l’hiver 2017 – 2018, son grand adversaire Laurent Wauquiez réagissait au récit d’une auditrice en Prépa Littéraires victime d’une loi surl’enseignement supérieure : « C’est vrai ? C’est Valérie Pécresse qui a mis ça en place ? Ah, le nombre de conneries qu’elle peut faire ! » Pour une fois, on ne peut qu’approuver le président démissionnaire des Républicains.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°133, mise en ligne sur TV Libertés, le 8 juillet 2019.

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Dîners de cons : François de Rugy est-il le « François Pignon » d’Emmanuel Macron ?

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« Les repas fastueux aux frais de la République servis par François de Rugy seront peut-être le scandale de trop… »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez là.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Que vous inspirent les incidents en marge du 14 juillet ?

Juste la confirmation de la terrible fracture politique de notre pays. Emmanuel Macron a réussi à blesser sans doute à mort les deux partis traditionnels de gouvernement – le Parti socialiste et les Républicains – dont il est l’héritier et à conforter le Rassemblement national comme la seule alternative d’opposition : soit, dans son esprit comme dans beaucoup d’autres, l’assurance de sa réélection en 2022 ; il n’en est pas moins évident qu’une majorité de citoyens, de toutes tendances politiques, le rejette, lui et sa politique… Cela s’est concrétisé avec le mouvement des Gilets jaunes en novembre dernier et cela se poursuit toujours, même si ce ne sont plus les mêmes manifestants, ni les mêmes revendications. La France périphérique a déserté la rue et on la comprend : entre les violences policières et les débordements des Blacks Blocs, il n’y avait à prendre que des coups, des mutilations, des inculpations…

Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues et Eric Drouet, trois figures des Gilets Jaunes, étaient tout de même présents sur les Champs-Élysées ce 14 juillet et ils ont été placés en garde à vue pour « rébellion »…

… et relâchés en fin d’après-midi ! Ils étaient là et ils en avaient le droit en tant que citoyens, droit qui leur a été scandaleusement refusé, mais leurs troupes ? Aujourd’hui, les « gilets jaunes » combien de divisions dans la rue ? Ces trois-là sont des figures qui feront sans doute encore parler d’eux, mais le gouvernement a réussi à discréditer le mouvement des Gilets jaunes, associés désormais au vandalisme inhérent à chaque manifestation…

Emmanuel Macron a donc gagné ?

Jusqu’à présent, du sursis, en effet… Sans avoir lâché quoi que ce soit aux Gilets jaunes, la liste LREM a fait un excellent score aux élections européennes, seulement atténué par le fait qu’elle s’est retrouvée derrière celle du RN… à 1 % près, tandis que l’électorat de gauche s’est démobilisé, éparpillé entre plusieurs listes inaudibles et que l’électorat de centre-droit l’a soutenu. Mais le mécontentement général est toujours aussi fort… D’autant que le dernier scandale en date – les repas fastueux aux frais de la République servis par François de Rugy à ses invités  lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale – sera peut-être le scandale de trop. Alors que personne n’a trop compris le « scandale Benalla » de l’été dernier (et pour cause ! Les faits relèvent plus de la polémique de cour d’école que d’une Affaire d’État), cette fois l’hypocrisie d’une classe politique donneuse de leçon, mais corrompue, est flagrante : François de Rugy s’est défendu en parlant de « dîners de travail », mais quel « dîner de travail » justifie-t-il homards géants et vins prestigieux entre 265 et 550 euros la bouteille ?

Le Rassemblement national, tout comme La France insoumise ou le Modem sont, eux, empêtrés dans des affaires judiciaires, accusés d’avoir déclaré de « faux » attachés parlementaires au Parlement européen…

Au parlement européen, justement… Pour le citoyen lambda, ce n’est pas l’argent de la France – bien sûr que si, mais il ne le réalise pas forcément – et ces partis, qui contestent d’ailleurs les faits, peuvent arguer qu’ils sont victimes de harcèlement politique. Comme pour l’Affaire Benalla, le citoyen n’y comprend pas grand-chose, contrairement à la « vie de château » de François de Rugy avec ses dîners au homard organisés par sa femme… D’autant que cet âne, après avoir pleurniché qu’il était lui-même intolérant aux crustacés – on le plaint ! – s’est engagé à rembourser « chaque euro contesté », reconnaissant ainsi sa malhonnêteté… Oh ! la boulette, Pignon !


le-defi-5-ans-avec-tv-libertes.jpgMarie-Simone Poublon et Philippe Randa viennent de publier
Le Défi(Éd. Dualpha) : l’aventure du groupe Libertés (TVLibertés, Radio Libertés, EuroLibertés…) qui se veut le premier réseau de presse alternative, non seulement en France, mais aussi en Europe et qui ne cesse de tailler des croupières au Nouvel Ordre Mondial… Qui dirige vraiment le groupe Libertés ? Quels sont ses collaborateurs ? Ses partenaires ? Comment se finance-t-il ? Quelles sont ses ambitions nouvelles ? cliquez ici

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Épuisé depuis des années, "Bardèche et l'Europe" de Georges Feltin-Tracol vient d'être réédité

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En savoir plus, le commander en ligne cliquez ici

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À l’aube d’un cataclysme financier, les Bourses dans le monde d’Alice au pays des merveilles

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Marc Rousset

L’anticipation de la baisse des taux d’intérêt par la Fed a pour conséquence une attitude plutôt sereine des Bourses. Portée par la Fed, celle de Paris a terminé en petite hausse de 0,38 %, ce vendredi 12 juillet. Mais si la Fed, poussée par Trump et les médias, diminue trop tôt ses taux d’intérêt déjà peu élevés, elle se retrouvera aussi dépourvue que la BCE lorsque la récession viendra. Les fondamentaux dicteront de nouveau leur loi aux marchés, plus tôt qu’ils ne le pensent.

C’est ainsi que l’économiste Philippe Béchade, dans une excellente interview à Sputnik France, avec de nombreux arguments à l’appui, vient de déclarer que « nous sommes dans un monde financier à la Lewis Carroll », que la situation économique est ubuesque, que les Bourses ont perdu toute connexion avec la réalité, qu’on ne se relèvera même pas d’une crise économique équivalente à 2008, étant entendu que, comme l’estiment l’économiste Jean-Luc Ginder, l’ancien vice-président du New York Stock Exchange Georges Ugeux et Jean-Claude Trichet, ancien président non laxiste de la BCE, la prochaine crise sera infiniment plus violente.

Aux États-Unis, sur le plan économique, Trump ne pourrait bien être qu’une gigantesque illusion. L’inflation, accélérée par des hausses supplémentaires de droits de douane, pourrait réapparaître, obligeant la Fed à augmenter ses taux alors que le choc fiscal de 2018 a dégradé structurellement les comptes publics avec un déficit de 5 %. Trump a soutenu artificiellement la croissance américaine en vidant les caisses de l’État. Le retournement inévitable à venir du cycle économique, de plus de dix ans déjà, laissera les États-Unis impuissants avec une contagion qui s’étendra au reste du monde.

En Chine, les exportations ont connu, en juin, une forte baisse, tandis que les importations ont poursuivi leur dégringolade. Au premier semestre 2019, les ventes d’automobiles – un indicateur économique très important – ont chuté de 12,3 % alors qu’elles avaient déjà diminué de 3 % en 2018. La Chine, malgré une production d’or très importante, a acheté et ajouté dix tonnes d’or à ses réserves, en mai 2019, pour le septième mois d’affilée. La récession n’est pas très loin en Chine, alors que ce pays vise à long terme la dédollarisation des transactions commerciales et un yuan adossé à l’or.

Le bouquet, c’est lorsque la BRI à Bâle, la banque centrale des banques centrales, vilipende le laxisme monétaire de ces dernières : « Ce qui est bon pour aujourd’hui ne le sera peut-être pas pour demain. Plus fondamentalement, les politiques monétaires ne peuvent être le moteur de la croissance. » La BRI s’inquiète du caractère de plus en plus risqué des actifs des caisses de retraite et autres institutions, qui peuvent engendrer des pertes massives et rapides lors de la prochaine récession.

La proportion, en 2010, des obligations les plus bassement notées dans les fonds spécialisés, de 22 % en Europe et de 25 % aux États-Unis, est passée à 45 % dans ces deux régions du monde. Les entreprises zombies – on pense à la holding Rallye, en France, du groupe Casino – sont, en moyenne, endettées de 40 % de plus que leurs pairs rentables. La rentabilité moyenne des banques, encouragées à accorder des crédits trop risqués, toujours selon la BRI, n’est pas brillante et plus basse que dans les années 2000.

Même la Banque de France, dirigée par le très politique Villeroy de Galhau, ancien président de la BNP, est obligée de sortir du bois pour attirer l’attention sur la situation explosive actuelle : les risques liés à l’endettement qui croît plus rapidement que la croissance, les prix trop élevés de tous les actifs, les marges trop faibles des banques, les risques des mutations structurelles du secteur financier (fermetures d’agences, passage au numérique, concurrence accrue, cybersécurité, etc.).

La France, avec sa dette publique de 2.358,9 milliards d’euros, court à la catastrophe. Macron ne fait pas d’économies, demande aux entreprises de faire des efforts (impôts sur les sociétés, crédit d’impôt recherche, etc.) et endette le pays non pas pour investir, mais pour régler des dépenses sociales, la gabegie de l’État, l’invasion migratoire, les contes de fées du C02 (gaz carbonique), oublieux qu’il faudra un jour rembourser le principal, même si les taux actuels sont très faibles ou négatifs.

L’or continue sa montée et vient de passer la barre des 1.400 dollars l’once. Nous connaîtrons, dans un premier temps, un krach financier mondial face à la récession généralisée et, à terme, la perte de confiance dans la monnaie, l’hyperinflation ainsi que l’effondrement du Système.

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01:03 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une liste non conformiste aux municipales à Paris ?

Plus d'infos cliquez ici

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Serge Federbusch, candidat de la liste

très droitière "Aimer Paris"

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dimanche, 14 juillet 2019

14 juillet, homard pour tous !

Le billet de Patrick Parment

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Chaque 14 juillet me fait rigoler un peu plus tant cette guignolade qu’est le défilé militaire ne reflète que le vide dans lequel se mire tout le cirque républicain. L’armée française, parlons-en ! Elle est dans un état lamentable, si lamentable que de nombreux généraux ont tiré la sonnette d’alarme, à commencer par le général de Villiers, ex-chef d’état-major des armées.

Ce ne sont pas les hommes que je mets en cause évidemment mais les conditions que cette République bananière leur réserve. On les trimbale dans des lieux d’opération improbables, notamment avec les Américains comme ce fut le cas en Irak et en Syrie, ou encore en Afrique avec le sacrifice de nos soldats d’élite pour deux homosexuels en goguette qui se croyaient dans l’Afrique de Tintin. Cette Afrique où l’on cherche les djihadistes... désespérément !

Ô certes, nous avons un tout beau et tout nouveau sous-marin nucléaire quand les soldats du génie  doivent bricoler deux camions pour en faire fonctionner un seul. On n’est pas loin du ceinturon pour deux !  Je ne parle pas non plus des munitions pour les flingues divers et variés et dont notre pays n’assure plus la production. Bref, ce matériel qu’on fait défiler et qu’on donne à voir en ce 14 juillet est ce qui tient encore debout ou que l’on a rafistolé pour l’occasion. Sans compter le matériel qui n’est opérationnel que le 14 juillet.

Et puis que représente désormais le 14 juillet dans une France démembrée entre des Gaulois Gilets jaunes que les élites républicaines méprisent et massacrent et les hordes franco-algériennes qui brandissent dans nos villes le drapeau du FLN à la suite d’une victoire de l’équipe de foot algérienne. Quand ils ne conchient pas l’hymne national dans les stades. Quel symbole représente donc cette fête qui n’a de national que le nom et dont plus personne ne se réfère, et c’est heureux, à cette absurdité que fut la Révolution française qui n’a initié qu’un ramassis d’escrocs ! Relisez Hippolyte Taine, il y a urgence.

Heureusement que pour lier et égayer tout ce brouet républicain, il y a un joli feu d’artifice et le bal des pompiers.

12:07 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

À L'INITIATIVE DE L'INSTITUT ILIADE : UNE EXPOSITION D'ARTISTES NON CONFORMISTES À PARIS FIN SEPTEMBRE

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Du 20 au 25 septembre 2019 de 10 heures à 19 heures, à la Galerie Espaces 54, 54 rue Mazarine 75006 Paris

Comment les artistes contemporains réinterprètent ce qui existe déjà, ce qui relève de la Tradition ? Échappe-t-on vraiment à l’illusion moderne de croire que la création soit coupée de ses racines et de son identité profonde ? Comment un artiste européen peut-il œuvrer pour une création enracinée, qui n’attend que de naître ou renaître ?

Autant de questions auxquelles une vingtaine d’artistes de l’Institut Iliade tenteront de répondre au travers d’une exposition exceptionnelle. En marge des courants artistiques contemporains, cette « carte blanche » a pour ambition de poser un regard nouveau sur le thème de la Renaissance européenne et la création enracinée.

Pour cette première édition, un choix diversifié d’œuvres – peinture, sculpture, œuvres graphiques, textiles et littéraires – sera dévoilé au public, du 20 au 25 septembre 2019 de 10 heures à 19 heures, à la Galerie Espaces 54, en plein cœur du 6e arrondissement de Paris.

Par cette initiative inédite, en rupture avec le nihilisme promu par les artistes officiels, l’Institut Iliade soutient la création de jeunes artistes engagés pour la renaissance d’un art européen figuratif.

Entrée Gratuite. Nocturne exceptionnelle jusqu’à 21h00 le mercredi 25 septembre. Vernissage le samedi 21 septembre à 19h00.

Institut Iliade cliquez ici

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La France de Michel Audiard

Arnaud-Folch.pngEntretien avec Arnaud Folch (en médaillon) qui a dirigé le hors-série d’été de Valeurs actuelles à « La France de Michel Audiard ». Propos recueillis par Nicolas Gauthier, publié sur le site Boulevard Voltaire et sur EuroLibertés.

Les très nombreux articles de ce numéro, notamment ceux sur le cinéma, ont été rédigés par Nicolas Gauthier, sociétaire de l’émission « Bistrot Libertés » sur TVLibertés et qui était jeudi dernier l'invité de l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés cliquez ici.

Vous consacrez votre hors-série d’été de Valeurs actuelles à « La France de Michel Audiard ». À vous lire, grande est l’impression que cette France manque désormais de plus en plus aux Français… On se fait des idées ?

Les Français, en tout cas une large part que je crois (encore) majoritaire, se sentent orphelins de la France telle qu’ils l’ont connue ou telle qu’ils l’ont apprise, ailleurs que dans les livres scolaires ! Ce que nous avons appelé « La France d’Audiard » est un morceau de cette nostalgie française : la France des années 1950-1960 (Les Tontons flingueurs sont sortis en 1963) était une France identitaire, encore très marquée par la foi, la ruralité et les traditions. Même Paris, avec ses vieux métiers et ses petits bistrots, avait conservé en de multiples endroits un « esprit village ». On y parlait un français riche, les élèves se montraient respectueux de leurs « maîtres », on s’habillait correctement. Imagine-t-on un « truand » d’Audiard autrement vêtu qu’en costume-cravate ?

En quoi Audiard lui-même, l’homme, se montre-t-il un « transmetteur » de cette « France d’avant » que vous évoquez ?

Vouant une véritable vénération à Céline, ami de Brassens, de René Fallet, d’ADG… – auxquels nous consacrons de longs portraits –, anticommuniste, antigaulliste, pourfendeur du « résistantialisme » dans des termes qui lui vaudraient d’être aujourd’hui cloué au pilori (mais que nous publions !), Michel Audiard est indissociable de son œuvre. Son personnage, comme les dialogues de ses films, sont irrigués d’une même qualité extrêmement française, aujourd’hui en voie d’extinction sous le feu de tous les conformismes : l’insolence ! Laurent Dandrieu l’a parfaitement résumé dans l’interview qu’il nous a accordée : « Dans cette France de 2019 où la moindre parole un peu forte vous vaut une accusation de dérapage », écrit-il, « où la société n’est plus qu’une juxtaposition de communautés qui ne cherchent dans la parole des autres que des occasions de se sentir offensées, où l’on somme en permanence le mâle blanc de s’excuser d’exister, la parole cavalière, insolente et terriblement fière d’Audiard a des vertus éminemment consolatrice, et même libératrices. »

Aujourd’hui, c’est devenu un cliché : « Coluche nous manque », « Desproges nous manque », « Audiard nous manque », mais ce sont les mêmes à s’offusquer du moindre écart de langage, réel ou supposé. Notre époque serait-elle devenue schizophrène ?

Sur ce point comme sur tant d’autres, il y a un fossé entre le pays légal et le pays réel. Le premier s’amuse à citer Audiard ou Desproges, mais dans leurs citations les plus « acceptables » : « Un con, ça ose tout… », etc. Le pays réel, lui, souffre dans sa chair de la disparition de la liberté d’expression à la Audiard : « On ne peut plus rien dire ! » est sans doute, aujourd’hui, l’expression qui fédère le plus de monde. Ça me fait penser à l’attitude de nos « élites » vis-à-vis du général de Gaulle : tous, ou presque, se revendiquent « gaullistes » ou « gaulliens » mais interdisent, dans le même temp , aux Français de citer sa « fameuse » formule sur la France, « peuple européen de race blanche et de culture grecque et latine […] » Voilà pourquoi notre hors-série est un extraordinaire succès : plus de 50 000 exemplaires déjà attendus !
Nous y référençons, pour se distraire, toutes les répliques culte d’Audiard, évoquons longuement ses films et dressons les portraits, nourris d’anecdotes inédites, de ses acteurs fétiches – Gabin, Ventura, Blier -, ses immenses seconds rôles, etc. Mais nous consacrons aussi une large part de nos 132 pages à l’homme Audiard, nettement plus sombre qu’on le croit, ses « maîtres » incorrects dont j’ai parlé, et son époque. Les trois se voulant un gigantesque bras d’honneur à la bien-pensance castratrice d’aujourd’hui !

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Hors-série Valeurs actuelles numéro 19 : La France d’Audiard, 9,90 euros. En vente en kiosque et sur boutique.valeursactuelles.com

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Occupation du Panthéon : la réaction de Pierre Cassen (Riposte laïque)

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