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mardi, 22 juin 2021

Le Pearl Harbor médiatique

La reconquête de la souveraineté américaine passe par la neutralisation des médias de propagande.

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Pierre Hillard: Après le covid, une cyberattaque mondiale ?

Quel avenir nous réservent nos "élites" mondialisées ? Depuis l'arrivée de la covid et les troubles qui en ont découlé, les oligarchies du monde entier semblent vouloir accélérer leur politique sur les peuples. Dans ce numéro de "Politique & Éco", Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, dresse le panorama, véritable continuum, de l'idéologie mondialiste des origines à nos jours : de l'ouvrage "Utopia" de Thomas Moore en 1516, en passant par l'esprit des Lumières, l'Union paneuropéenne internationale, jusqu'aux dessins des différentes organisations comme le FMI ou le Forum économique international de Davos de Klaus Schwab, qui redoute une cyberattaque mondiale susceptible de provoquer l'effondrement du système financier international. Un entretien de salubrité publique...

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La station Europe 1 en grève

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Le billet de Patrick Parment

Hier encore propriété d’Arnaud Lagardère, qui soit dit en passant, aura passé sa vie à détruire l’empire que son père avait construit, Europe 1 vient de tomber dans l’escarcelle de Vincent Bolloré, via Vivendi dont il est l’actionnaire majoritaire. Il faut bien dire que cette station n’a cessé de perdre son audience malgré la valse des « patrons » qui se sont succédé à sa tête. On arrive donc en fin de course, avant liquidation serait-on tenté de dire. Bolloré ramasse donc la mise d’une station qu’il lorgnait depuis belle lurette. Vincent Bolloré est un personnage intéressant, un grand corsaire de la finance, issu d’une famille de Bretons qui compte dans ses rangs un homme qui nous est cher, Gwenn-Aël Bolloré. Outre qu’il fut un membre du commando Kieffer pendant la Seconde Guerre mondiale, on lui doit d’avoir financé l’une des plus originales réussites éditoriales avec la maison d’édition La Table ronde, que dirigea de main de maître Roland Laudenbach. L’homme est indissociable de ses auteurs mais surtout amis que furent Antoine Blondin, Jacques Laurent, Michel Déon et bien d’autres. Résolument du côté de l’OAS, cela vaudra à Gwenn-Aël Bolloré bien des ennuis avec un certain De Gaulle. Mais passons.

L’ombre de Vincent Bolloré plane désormais sur Europe 1 où une quarantaine de salariés se sont mis en grève. Au rang desquels d’ailleurs d’illustres inconnus pour la bonne raison que personne ne les écoute. Et pour cause, ils font tous partis de cette bien-pensance qui entend dicter à ses auditeurs où se trouve le bien et le mal. Conclusion, les auditeurs se sont barrés. Dans ce lot s’immiscent quelques figures connues comme Anne Roumanoff ou Nicolas Canteloup qui ne font plus rire personne depuis belle lurette. Et dans une déclaration, tous ces tocards osent affirmer « on ne nous enlèvera pas notre fierté, ni notre déontologie ». Voici longtemps qu’ils se sont assis dessus. Avouez qu’il y a de quoi se marrer.

Car le fond du problème pour ces petits marquis biberonnés aux droits de l’homme, c’est l’éclatante réussite de Vincent Bolloré dans les médias et notamment à la télévision où il a donné vie à CNews et confirmé l’audience d’un Eric Zemmour. D’un Pascal Praud et de quelques autres. Car Vincent Bolloré a compris une chose : les Français en ont marre d’entendre « la voix de son maîtres » matin-midi et soir par une bande d’incultes nettement plus préoccupés de la préservation de leur casse-croûte que d’exercer honnêtement leur profession. Profession qu’ils ne cessent de dévoyer. Le Monde, Libération pour l’écrit et France Télévisions avec Delphine Ernotte aux commandes étant quelques exemples parmi d’autres. Et c’est d’autant plus vrai que le délégué syndical SNJ a vendu la mèche : « Si Bolloré va jusqu’au bout du rapprochement avec CNews, où on entend les discours de l’extrême droite, Europe 1 n’existera plus. Du moins, pas la radio indépendante (?), impertinente (?) et qui a le souci de la vérité (?) des informations ».

Tout est dit, la France des Gilets jaunes n’a pas le droit à la parole ! Sauf chez Bolloré.

 

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lundi, 21 juin 2021

A force de vouloir faire comme tout le monde, on finit comme tout le monde...

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Le premier tour des élections régionales et départementales a été marqué par une abstention inégalée jusqu'à présent. Rien d'étonnant à cela : tous les partis du Système en présence défendent à peu près la même politique de soumission face au mondialisme, au brassage migratoire et le seul parti censé rompre avec ce ronronnement funeste passe son temps à singer ses adversaires.

En effet, après l'échec des municipales de juin 2020, les résultats décevants du Rassemblement national aux élections d'hier démontrent, pour la seconde fois en un an, les limites de la stratégie dite de "normalisation" menée par sa direction actuelle.

Il y a quelques années, Jean-Marie Le Pen rappelait, avec un rien de malice (et sans doute un peu d'amertume), que ce n'est pas "au moment où le diable devient sympathique qu'il faut se dédiaboliser". La soirée de dimanche semble lui avoir donné raison.

Nous ne reviendrons pas ici sur l'accumulation d'erreurs stratégiques et psychologiques qui a caractérisé la vie du RN-FN ces dix dernières années (en particulier le sort réservé au fondateur du mouvement en 2015). Force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous, loin s'en faut. L'abstention massive de dimanche en est la preuve. Les électeurs nationaux sont de plus en plus nombreux à bouder le RN et celui-ci s'arcboute désespérément sur sa stratégie suicidaire. Manifestement, une introspection et une remise en question s'imposent mais je doute qu'elles interviennent à court ou même à moyen terme... Le RN est devenu un parti comme les autres et il entend le rester. Il a abandonné ses fondamentaux pour devenir le perroquet du discours dominant. Tant pis pour lui...

Pour autant, il ne faut pas désespérer. Cet enlisement du RN ouvre un boulevard à celui qui saura relever l’étendard et incarner à son tour les idées de la droite nationale, sociale, populaire et identitaire pour rendre à notre nation sa fierté, sa vitalité, sa liberté. Un nom vient bien sûr à l'esprit. Chaque soir, cet homme de talent s'adresse à un nombre grandissant de Français qui retrouvent en lui les valeurs et la volonté abandonnés. Il n'est pas encore candidat mais bientôt il fera part de ses intentions… Je vous laisse deviner de qui il s'agit.

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Abstentionnistes : premier parti de France

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Le billet de Patrick Parment

Il fallait s’y attendre, le taux d’abstention pour ces élections régionales et départementales a atteint un niveau record avec un peu plus de 66,1 %. Les raisons, et les analyses, invoquées relèvent toutes du Bric à Brac de feu le dessinateur Gotlib : délitement des partis, confinement, absence de débat, flou sur les enjeux. Et pour couronner le tout on voudrait nous faire croire que les Français sont dégoutés de la politique, ce qui est vrai en l’état actuel des choses, mais nos brillants analystes se gardent bien de nous dire pourquoi ! Explications.

A cela plusieurs raisons. D’une part ces élections régionales et départementales participent d’un imbroglio administratif dont les Français ont tout lieu de se plaindre. L’administration est une entité autonome qui n’est plus au service des citoyens mais qui gère ses propres intérêts. Et les gouvernements successifs n’ont rien fait pour la bonne raison qu’ils sont pour la plupart membres de cette administration : énarques, profs, politicards, etc., qui vivent sur le dos de la bête, le contribuable. Par ailleurs la désertification des campagnes n’est pas une vue de l’esprit quand la poste, la banque et l’école désertent nos communes au nom de la rentabilité exigée par Bercy.

Les autres raisons sont politiques. Globalement les partis politiques ne sont plus le reflet de ce que les Français en attendent. Les partis politiques sont aujourd’hui des pôles emplois pour leur petit personnel. Aujourd’hui deux France cohabitent : la France réelle, celle du peuple français – Gaulois – encore majoritaire et une France virtuelle, celle des politiques et plus encore les tenants de cette idéologie mortifère et droits de l’hommesque qui veut nous faire croire que la France est multiraciale, multiculturelle. Les Gilets jaunes ont été la réponse parfaite de cette France qui veut rester française et surtout maîtresse de son destin. Les médias mainstream y sont pour quelque chose qui présentent une France irréelle. Et la classe politique, de droite comme de gauche, adhère à cette idée d’une France qui n’existe pas. Il suffit d’ouvrir la téloche et regarder non seulement les informations mais aussi les divertissements d’une rare médiocrité où les feuilletons branchés politiquement correct pour hurler de rire et de dégoût. La France profonde ne s’y trompe pas.

Ensuite, il est un sujet qui énerve particulièrement les Français, c’est l’immigration et la violence qui en découle. Et pas seulement celle des banlieues mais aussi celle de nos bourgs et bourgades. De ça, les Français n’en peuvent plus. Et le baratin de nos politiques sur le sujet ne prend plus. Depuis Chirac, alors premier ministre de Giscard, jusqu’à Macron aujourd’hui, on n’a fait qu’assister à l’impuissance de l’Etat et à la lâcheté des hommes politiques sur le sujet. Tous se défilent de peur de passer sous les fourches caudines de l’idéologie dominante. Dans le même temps, un Mélenchon, révolutionnaire en carton pâte, se ridiculise, Olivier Faure (PS) disparaît des écrans et les satrapes de gauche, les grands penseurs des broussailles à la Olivier Duhamel dévoilent leur vrai visage : celui d’une élite de gauche au service de ses seules ambitions – sonnantes et trébuchantes -, et plus encore de leurs turpitudes. Quand ils ne se font pas prendre la main dans le pot de confiture.

Dernier aspect de cette classe politique, tous les partis sont incapables de nous livrer une vision cohérente du monde et de la société française en particulier qui se défait sous leurs yeux. Députés, sénateurs, présidents des bazars représentatifs des communes et des départements, tous voient bien ce qui se passe mais ne font rien. Ils assurent d’abord leur casse-croûte. Et après, ils voudraient que les Français se déplacent alors qu’ils sont déjà cocus ?

Deux infos majeures caractérisent ces élections. Tout d’abord le taux d’abstention – 66,1% aux dernières nouvelles -, ce qui est énorme et qui interpelle notre régime soi-disant démocratique. Une minorité peut-elle dicter sa loi à une majorité et si tel est le cas, comment s’appelle ce régime ? Deuxio, le Rassemblement national, alors qu’il cartonnait dans les sondages, s’effondre. A cela une raison majeure, Marine Le Pen a tellement mis d’eau dans son vin qu’elle a dénaturé ce qui faisait l’originalité du parti sur une ligne dressée par son père. La force du Front, c’était son irréductibilité au discours ambiant. Sauf que Marine Le Pen et ses gitons ont décidé de se la jouer Gay Pride et droits de l’homme. Elle paie la facture, les Français n’aimant guère qu’on les prennent pour des cons.  La triste leçon de ces élections, c’est que les partis politiques et les politicards vont pouvoir reprendre leurs petites magouilles. Mais sans nous !

 

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Si l’inflation doit être temporaire, pourquoi les Bourses s’affolent-elles ?

ROUSSET M 1.JPGMarc Rousset

La Bourse de Paris, qui n’en finissait pas de monter tous les jours un peu plus haut vers les niveaux de la bulle de septembre 2000, a brusquement chuté de -1,46 %, ce vendredi. À Wall Street, le Dow Jones a enregistré sa plus grosse perte hebdomadaire (-3,45 %) depuis fin octobre, tandis que le NASDAQ perdait 0,92 % et le S&P 500 1,91 %. Lors d’une réunion monétaire, la Fed a en effet envisagé pour la première fois, ce jeudi, deux hausses de ses taux directeurs d’ici 2023, tout en rappelant que l’accélération de l’inflation était temporaire et qu’elle devrait se stabiliser en 2022 et 2023. Quant au taux à dix ans sur la dette américaine, il a reflué légèrement à 1,51 %.

En mars 2021, la prévision d’inflation de la Fed était de 2,4 % pour l’année. En juin, la Fed vient d’estimer que l’inflation serait de 3,4 %. La question est de savoir quel sera le taux d’emballement réel de l’inflation en septembre, auquel cas, la Fed sera amenée à envisager des augmentations de taux plus rapides et plus élevées que les deux petites hausses de taux de 0,25 %, ce qui correspondrait à un taux de 0,75 % d’ici 2023, au lieu des 0 % à 0,25 % actuels. Cet emballement potentiel de l’inflation, avec des conséquences sur les taux, préoccupe les marchés.

Un grand nombre d’économistes, ne serait-ce qu’à cause de la hausse vertigineuse de certaines matières premières et du prix de certains produits chinois, estiment que l’inflation sera importante et permanente. L’indice des prix à la production a bondi de 0,8 % en mai, aux États-Unis, ce qui porte la hausse à 6,6 % sur 12 mois. Le taux de chômage de 14,4 %, en avril 2020, est retombé à 5,8 % et le taux de croissance de 6,4 % en taux annuel du premier trimestre 2021 devrait être encore plus élevé au deuxième trimestre. Il n’est pas du tout certain que les facteurs temporaires de hausse d’inflation (insuffisance momentanée de l’offre et goulots d’étranglement) prédominent sur les facteurs de tendances de fond (liquidités abondantes, augmentation de la vitesse de circulation de la monnaie, énormité des dépenses publiques envisagées par Biden, augmentation post-Covid de la demande en biens et services des particuliers, hausse des matières premières, manque de main-d’œuvre à bas salaire).

En France, les dépenses publiques censées, aujourd’hui, rémunérer les chômeurs ou aider les entreprises ne font que s’ajouter à la gabegie honteuse qui dure depuis quarante ans. L’ancien socialiste Pierre Moscovici, nommé premier président de la Cour des comptes par Macron, est juste capable de nous dire « que nous devons retrouver des marges de manœuvre pour préparer les prochaines crises éventuelles ». Il reconnaît que « la croissance ne suffira pas à réduire la dette publique et qu’une maîtrise des dépenses doit être engagée ». Il demande de faire refluer la dette publique à partir de 2027 au lieu de 2030 alors que la France sera en faillite bien avant cette date, suite à la hausse inéluctable à venir des taux à long terme.

Le président de la Banque de France Villeroy de Galhau nous dit qu’il est temps de sortir aujourd’hui du « quoi qu’il en coûte », mais la réalité, c’est que la crise a été surfinancée par le Président Macron : sur les trois années 2020-2022, les mesures de soutien auront atteint 424 milliards d’euros, soit deux fois plus que la perte de PIB de 250 milliards d’euros sur la même période, selon l’institut de conjoncture Rexecode.

Le gouvernement actuel a cependant la sagesse de ne pas écouter les « hurluberlus » du CAE (Conseil d’analyse économique) et de l’École d’économie de Paris, qui préconisent la « monnaie hélicoptère » pratiquée par la BCE, avec un chèque de 800 euros par citoyen. On raserait de nouveau gratis avec ces technocrates de salon en augmentant l’inflation, suite à une création monétaire sans contrepartie, et donc une perte, à l’actif du bilan de la BCE.

Inflation, hausse des taux à venir inéluctable : les mailles du filet se resserrent sur la France qui paiera un jour ou l’autre par la faillite et/ou l’hyperinflation son laxisme socialiste de droite et de gauche depuis quarante ans ainsi que l’irresponsabilité, la lâcheté, la fuite en avant de ses dirigeants républicains droit-de-l’hommistes bien-pensants.

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samedi, 19 juin 2021

Journal du chaos

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vendredi, 18 juin 2021

Que faire dimanche ? Vous pouvez aller voter...

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Dimanche prochain se déroulera dans toute la France la première manche des élections régionales et départementales. Nous ne nous étendrons pas ici sur les campagnes et les programmes des listes en présence, les lecteurs de Synthèse nationale ont généralement une maturité politique suffisante qui leur permet de se faire une idée sur la question. Nous allons donc "faire simple" : d'un côté tous les candidats des partis du Système qui acceptent (et soutiennent) la dilution de notre nation et de notre civilisation dans le magma mondialiste et, de l'autre, ceux qui se réclament, au sens large du terme, du "camp patriotique". Le choix est donc vite fait...

Certains, parmi nos amis, figurent sur des listes du Rassemblement national. D'autres, comme notre chère Valérie Laupies en PACA ou Jean-Eude Gannat en Anjou (pour ne citer qu'eux), animent avec courage et abnégation des listes locales qui se présentent pour incarner une conception plus novatrice du combat national et identitaire. Il y en a aussi qui figurent sur des listes régionalistes ou sur celles de DLF ou de Via... Tout cela prouve au moins que, faute d'avoir un véritable chef de fil rassembleur, notre famille politique ne manque pas d'initiatives ni de vitalité.

Synthèse nationale n'est pas un parti ni une organisation dogmatique qui donnerait des consignes strictes à ses militants. Bien au contraire, nous sommes avant tout une revue d'idées qui s'adresse à toutes les composantes du "mouvement national".

Voilà pourquoi, dimanche prochain, nous invitons nos lecteurs à voter pour les listes patriotiques présentes dans leurs départements et leurs régions qui leur sembleront les plus sincèrement en accord avec notre idéal nationaliste et identitaire 

Nous savons que nous n'avons plus l'éternité devant nous et que la France doit se réveiller au plus vite si elle ne veut pas disparaître à jamais.

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Les Anti-éoliens à la conquête du département de l'Aisne

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Isabelle Dekkers est militante anti-éolien dans l'Aisne. Elle affrontera en compagnie de son binôme Luc Templier la liste soutenue par Xavier Bertrand à Saint-Quentin.  Sur le canton de Marle se présente  Hervé Bernardeau, le médecin généraliste de Marle et la juriste Lola Puissant pour défendre les couleurs de la France. Ils présentent une opposition claire et déterminée à l'implantation d'éoliennes.

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L’abstention et les pleureuses du commentaire politique

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Natacha Polony

L’exercice est désormais convenu. A chaque élection, les éditorialistes déplorent une abstention record, font mine de s’interroger sur les causes de ce qui commence à ressembler à un naufrage démocratique – mille feuille administratif incompréhensible, cette fois-ci renforcé par la scandaleuse réforme territoriale de François Hollande, coronavirus qui tient les gens chez eux, déconfinement qui les incite à sortir …

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Fous d’Allah et fous du buzz (1)

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La chronique de Philippe Randa

Jean-Luc Mélenchon essuie une tempête après ses propos sur les attentats islamistes – selon lui quelque peu « providentiels » – survenant en France à chaque veille d’élection.

A-t-il vraiment voulu sous-entendre que de tels actes seraient téléguidés par des adversaires politiques, dirigeants de la France en tête ? Ses propos ne sont-ils que simple maladresse ? Leurs interprétations ne sont-elles au contraire que malhonnêtetés politiques comme il le clame ?

Mais qui aurait donc un intérêt, aussi macabre que machiavélique, de manipuler ou tout au moins de laisser perpétrer des attentats, sinon les Djihadistes ?

Quel esprit tordu imaginerait que Marine Le Pen, sa principale « rivale » populiste et la plus en pointe des candidats déclarés à la Fonction suprême, en ait l’intention et encore plus les moyens ?

Quant au gouvernement, hier ceux de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, aujourd’hui d’Emmanuel Macron, chaque attentat montre plutôt la faiblesse de leur lutte contre le terrorisme…

Le plus certain, finalement, est que le chef de file des Insoumis a cédé à la mode aussi détestable que contemporaine de « faire le buzz », à tout prix, par n’importe quel moyen et surtout n’importe quelle ineptie, tout comme sans doute le youtubeur Papacito avec sa douteuse vidéo mettant en scène l’exécution fictive d’un militant mélenchonniste pour profiter de ce tapage si indécent.

Mélenchon-Papacito, sinon même combat, du moins même obsessions publicitaires ? Assurément ! Mais si le second n’encourt qu’une possible amende, le premier est le grand perdant de ce jeu de dupe médiatique.

Car si le candidat Mélenchon a une fois de plus renforcé sa place de première grande gueule de la politique française, il a du même coup décrédibilisé, s’il en avait besoin, un courant politique qui l’avait tout de même hissé à 19 % des suffrages en 2007.

La posture, tout comme le cœur, a ses raisons que la raison ignore.

(1) buzzer : faire parler de soi dans les médias

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Une tradition politique méconnue : souffleter le locataire de l’Élysée

Agression_contre_Fallières_(Petit_Parisien_illustré,_1909-01-10).jpegGeorges Feltin-Tracol

Depuis le jeudi 10 juin 2021, la France compte un nouveau prisonnier politique. Âgé de 28 ans, Damien Tarel a souffleté Emmanuel Macron en visite pré-présidentielle aux frais des contribuables à Tain-L’Hermitage dans la Drôme, ce mardi 8 juin. La pichenette a scandalisé tout le cloaque politico-médiatique, de l’extrême gauche à l’extrême droite du Système. Tous les politiciens professionnels ont protesté, oubliant qu’ils vivaient dans le pays qui tranchât la tête de son roi légitime et qui laissât mourir en prison un vieux chef de l’État détenu sur une île au large de la Vendée.

En trois jours, Damien Tarel est condamné à dix-huit mois de prison dont quatorze avec sursis, à l’interdiction de détenir des armes pendant cinq ans, à la privation de ses droits civiques pendant trois années, à l’interdiction définitive d’exercer des fonctions publiques et à l’obligation de recevoir des soins psychologiques, ce qui fleure bon l’Union Soviétique de Brejnev et l’internement des dissidents en asile psychiatrique. Au terme d’un procès expédié selon la procédure de la comparution immédiate, le tribunal a délivré un mandat de dépôt pour les quatre prochains mois. Une telle sentence interroge par sa sévérité. Un certain Benalla qui fut bien plus violent à Paris n’est toujours pas passé en jugement trois ans après la commission des faits… Combien de délinquants qui pourrissent le quotidien des Français bénéficient-ils d’un sursis ? A-t-on besoin d’incarcérer un opposant politique au casier judiciaire vierge ? Les prisons ne sont-elles déjà pas surpeuplées ? Le bracelet électronique n’aurait-il pas été une meilleure solution ?

Habituellement complaisants envers les terroristes allogènes toujours mentalement dérangés, les médiats officiels ne présentent pas le praticien d’arts martiaux médiévaux européens – gifleur présidentiel comme un brave type, un gentil garçon et un charmant voisin. Ils se plaisent à le dénigrer. N’est-il pas la première victime de la société multiculturaliste capitaliste-libérale de surveillance ? Ne mériterait-il pas les circonstances atténuantes ? Son geste de colère rappelle un épisode de la troisième et ultime saison de Baron noir. Il a aussi crié : « Montjoie Saint-Denis ! À bas la macronie ! ». Quelle agression sonore ! S’il avait beuglé « Mon gars vive la macronie ! » et caressé la joue de Manu, il se serait retrouvé sur le plateau des égouts télévisuels « Quotidien », Brut et AJ+…

À l’écart des indignations sélectives, l’écrivain Renaud Camus, lui aussi régulièrement persécuté par le Système, a rédigé un succulent tweet : « Quel snobinard, ce Macron… Au lieu de se faire agresser par un occupant comme tout le monde, il arrive à se faire agresser par un indigène… » Quant à Julien Langella dans sa chronique hebdomadaire dans le quotidien Présent du 12 juin 2021, il salue la « gifle chevaleresque infligée au banquier de l’Élysée. Face à un ordre vermoulu et contre-nature, l’insulte et l’irrespect sont des actes légitimes de subversion ». Oui, subvertir la Subversion installée devient un impérieuse priorité !

Par son acte vraiment transgressif, Damien Tarel s’inscrit dans une longue tradition de réfractaires au désordre « ripoublicain » ambiant. Le 17 janvier 2017, pendant les primaires de la gauche, à Lamballe en Bretagne, l’ancien Premier ministre Manuel Valls reçoit une belle gifle. Âgé de 18 ans, Nolan Lapie est condamné à trois mois de prison avec sursis et à cent cinq heures de travail d’intérêt général. Quelques mois plus tard, il se présente en suppléant de Dieudonné dans la première circonscription de l’Essonne contre le même Valls. Le 30 juin 2011, Hermann Fuster attrapait par le col Nicolas Sarközy à Brax (Lot-et-Garonne). Il écopa pour cela de six mois de prison.

L’hystérie médiatique qui découle de ce petit soufflet drômois a-t-il suscité d’autres actions ? Le vendredi 11 juin à Nantes, la tête de liste LREM aux régionales, François de Rugy alias « Monsieur Homard et Crustacés », et, le lendemain à Paris, Jean-Luc Mélenchon, nouveau pote de Papacito, se font enfariner. D’habitude, ce sont eux et les autres politicards qui enfarinent les Français…

En pleine affaire Dreyfus, le 4 juin 1899, Fernand Chevreau, baron de Christiani, un ardent anti dreyfusard proche des milieux royalistes et bonapartistes, distribue quelques coups de canne sur le haut de forme du président Émile Loubet venu sur une tribune de l’hippodrome d’Auteuil. Immédiatement arrêté, le baron Christiani passe le 13 juin suivant devant la Xe chambre correctionnelle de Paris qui le condamne à quatre ans de prison ferme ! Il sera néanmoins libéré de Fresnes, le 24 mars 1900.

Le président Armand Fallières a l’habitude de se promener autour des Champs-Élysées. Le 26 décembre 1908, il marche, avenue d’Iéna. Un garçon de café de 34 ans, Jean Mattis, Camelot du roi par ailleurs, le reconnaît et part à sa rencontre afin de lui tirer la barbe. Cette attaque à la barbichette lui vaut quatre ans de prison ! Lors de la célébration du millénaire normand, le même Fallières se rend à Rouen le 24 juin 1911. Un Français de dix-sept ans le conspue aux cris de « Vive la Normandie ! Vive la France ! Vive le Roi ! À bas la République ! À bas Fallières ! » Arrêté et passé à tabac par les policiers sans que les amis de George Floyd ne réagissent, Henri Lagrange est condamné à six mois de prison ferme. Il purge sa peine en détenu de droit commun. Ses conditions déplorables d’internement scandalisent maints hommes de lettres dont Guillaume Apollinaire, Frédéric Mistral, Paul Bourget, Paul Fort, Pierre Loti, etc., qui signent une pétition en sa faveur. Sans succès ! Camélia Jordana n’était pas encore au rendez-vous…

Militant d’Action Française proche de Georges Valois et du Cercle Proudhon, Henri Lagrange est exclu du mouvement nationaliste intégral dès 1913. Malgré les affres de l’emprisonnement, il accepte sa mobilisation en 1914. Il meurt en 1915 au champ d’honneur pour un régime détestable qui trahira tous les siens, les Poilus. Il laisse un beau recueil d’articles, Vingt ans en 1914. Études politiques et littéraires, portraits et polémiques, lettres de guerre, préfacé par Charles Maurras qui tenait à saluer sa mémoire et à honorer son sacrifice.

À travers ces quelques exemples historiques, on remarque que le mois de juin semble propice à la distribution des beignes aux hôtes provisoires de l’Élysée. Le gouverneur de la zone territoriale du Bloc ploutocratique occidental personnifie cette caste cleptocratique qui viole, pille et écrase en permanence les gens ordinaires auxquelles appartiennent Jean Mattis, Henri Lagrange et Damien Tarel. Les réseaux sociaux ont-ils pris l’initiative d’une cagnotte d’aide en ligne ? Que comprendre du silence tonitruant des officines droits-de-l’hommistes ? Oppressées tous les jours par la tyrannie sanitaire, le désastre migratoire et le laxisme pénal, les petites gens s’attristent du sort malheureux du « gifleur » de la Drôme. Serait-il l’heure des nouveaux monarchomaques ?

Source Europe Maxima cliquez ici

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Samedi 21 août : commémoration du massacre de Montréjeau (31) en 1799

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jeudi, 17 juin 2021

Zemmour : le sondage que tout le monde attendait

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Frédéric Sirgant Boulevard Voltaire cliquez ici

Enfin ! Il est arrivé, le sondage qui teste Éric Zemmour. C’est l’IFOP qui s’y est collé pour Le Point. L’hypothèse de la candidature Zemmour n’ayant cessé de prendre corps, jusqu’à faire réagir Le Pen père et fille, et même à attirer la curiosité du Monde. Zemmour est dans toutes les têtes et toutes les conversations. Et pas qu’à la droite de la droite.

Verdict de l’IFOP : 5,5 %. Pour certains, cela réglera définitivement la question. Pour d’autres, au contraire, cela alimentera la réflexion et confortera l’existence d’un créneau. En effet, comme toujours avec les sondages, il faut lire les petites lignes, comparer, suivre les dynamiques, observer les blocs qui se dessinent.

D’abord, 5,5 %, pour un premier test d’un candidat hors système et sans parti, c’est un seuil, un socle qui est loin d’être ridicule, surtout à une présidentielle. Le seuil qui vous permet aussi d’être remboursé.

Ensuite, politiquement, cela met Éric Zemmour au même niveau ou plus qu’un Yannick Jadot et une Anne Hidalgo (5 %). Figures bien connues de la gauche adossées, elles, à des partis historiques. Pour un candidat nouveau et sans parti, c’est une base tout de même remarquable. Dit par Jérôme Fourquet, cité par Le Point : « Ce n’est pas faramineux, mais c’est un point de départ non négligeable dans un paysage politique totalement éclaté. »

Mais l’enseignement le plus étonnant de ce sondage, déjà pressenti par Jean-Yves Le Gallou et quelques autres, c’est que, contrairement aux craintes des Le Pen, le score de la candidate du RN ne subit pas d’érosion, avec une candidature Zemmour, et se maintiendrait à 28 %. « Le sondage balaie une idée reçue : s’il surfe sur les mêmes thèmes (sécurité, immigration, déclin de la France) que Marine Le Pen, Éric Zemmour n’ébranle presque pas l’électorat de la candidate du RN. » En effet, Éric Zemmour « engrange davantage de soutiens dans l’ancien électorat fillonniste et chez les partisans d’une droite décomplexée, qui vivent mal le positionnement “ni droite ni gauche” de Marine Le Pen. Il siphonne des voix aussi bien chez LR (Xavier Bertrand atteint ici tout juste 13,5 %) que chez les partisans de Nicolas Dupont-Aignan (à 3,5 %, son plus faible score mesuré depuis des mois). »

Cette situation, pour Jérôme Fourquet, est « l’illustration supplémentaire d’un vaste mouvement de glissement à droite du paysage politique. Avec Zemmour, Le Pen et Dupont-Aignan, on voit se dessiner un bloc de droite nationale très important qui atteint 37 %, c’est spectaculaire ! » Le célèbre mouvement dextrogyre cher à Guillaume Bernard.

De fait, la candidature Zemmour drainerait un électorat urbain, aisé et cultivé qui échappe à Marine Le Pen ; elle aurait l’autre avantage de parachever la déliquescence LR et d’obliger ses rescapés à se positionner. Incontestablement, elle donnerait à la campagne et au débat une autre tournure.

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mercredi, 16 juin 2021

Eoliennes : la révolte gronde

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11:31 Publié dans Combat anti-éoliennes, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

André Posokhow, auteur du livre "Retour sur le désastre de 1940", a répondu aux questions d'EuroLibertés

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul, publiés sur le site de la réinformation européenne Eurolibertés.

Source cliquez ici

Voilà un sujet déjà cent fois abordé. Pourquoi relancer un tel débat et une défaite militaire n’est-elle pas avant tout celle de l’armée ?

Alors que le temps a passé et favorisé l’oubli on entend de plus en plus souvent des historiens trouver les causes du désastre de 1940 dans la seule armée.

Il est évident que le haut commandement porte des responsabilités importantes notamment au plan stratégique. Il n’a pas utilisé la ligne Maginot pour économiser ses forces ce qui était un des objectifs de ces fortifications mais a étalé sur l’ensemble du front toutes les divisions de valeur alors qu’il y en avait un nombre significatif.

La deuxième grande erreur a été de négliger le secteur de la Meuse en pensant que les divisions blindées et motorisées allemandes ne pourraient pas traverser cette zone boisée et accidentée rapidement et facilement. Lourde faute qui amena la présence dans ce secteur de divisions de réserve de série B mal encadrées, mal armées et mal équipées qui furent immédiatement enfoncées par le=s divisions d’élite allemandes.

En revanche la décision de porter les meilleures forces des armées françaises et anglaises en Belgique relève de la responsabilité des pouvoirs politiques des deux nations belligérantes.

De même, dans un contexte international de faiblesse militaire comme aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, l’armée française, pourtant considérée comme l’une des meilleures du monde présentait des faiblesses qui furent rédhibitoires face à une armée allemande qui avait préparé sa revanche depuis 20 ans et poussé son réarmement depuis l’arrivée de Hitler au pouvoir : une sclérose due à des procédures paperassières, des généraux trop âgés attachés pour beaucoup au modèle tactique et stratégique de la Ire Guerre mondiale, des transmissions lacunaires et obsolètes, une capacité de réaction limitée face à la rapidité et à l’agressivité des panzers allemands.

C’est ce qui explique que, contrairement à la marine, l’armée de terre ne s’entraîna pas assez aux combats de la guerre qui avait été déclarée en septembre 1939 et pour une large partie, demeura inerte pendant huit mois alors que le commandement allemand, pendant la même période, sut donner toute son efficacité à la Wehrmacht.

Cependant cette responsabilité du haut commandement de l’armée française doit être replacée dans un contexte plus large et plus politique.

Quel a été ce contexte politique ?

Pendant les 20 ans qui ont suivi le traité de paix de Versailles de 1919, consécutif à la victoire des alliés et plus particulièrement des Français en 1918, le régime politique de la IIIe République de l’entre-deux-guerres a accumulé des fautes et des erreurs dans tous les domaines de la vie sociale et politique qui ont amené ce désastre qui a rayé la France du club des grandes puissances mondiales.

Faible dans ses institutions caractérisées par une instabilité ministérielle chronique et une très grande inefficacité du pouvoir exécutif, la IIIe République a souffert d’un personnel politique particulièrement médiocre, sectaire qui a imposé son idéologie de gauche. Les radicaux-socialistes, Édouard Herriot et Édouard Daladier, le socialiste Léon Blum en ont été les représentants les plus connus.

Des erreurs capitales ont été commises dans les domaines économiques, financiers, diplomatiques et stratégiques. La pire erreur inspirée par la lâcheté de ce personnel politique fut la non-réaction du gouvernement français à la remilitarisation de la Rhénanie en 1936 par les Allemands.

Vous parlez des erreurs stratégiques du pouvoir politique. Mais en quoi cela le concernait-il puisqu’il existait un commandement militaire ?

En 1918, l’armée française était réellement la première du monde avec un équipement, des états-majors, des chefs, un armement qui servaient de modèle à toutes les armées du monde.

Très rapidement le pouvoir politique a entrepris une œuvre de dégradation puis de démolition de cet outil militaire exceptionnel pour des raisons largement idéologiques.

Il faut souligner avec force le rôle de la gauche dite républicaine dans ce que l’historien Duroselle a appelé une « décadence ». C’est cette gauche qui a exercé le pouvoir pendant la plus grande partie de l’entre-deux-guerres en gagnant les élections de 1924 (cartel des gauches), 1932 et 1936. Ce n’est pas une fumeuse classe dirigeante évoquée par Léon Blum ou Marc Bloch qui a commis ces erreurs, ce sont ces politiciens de gauche.

C’est cette gauche qui a mené une entreprise de démoralisation de la nation et de son armée par son idéologie pacifiste, et antimilitariste.

Comme dans toute démocratie l’armée est soumise à la volonté du pouvoir politique. Encore faut-il que celui-ci en soit digne. Ce ne fut pas le cas. Il revivifia les thèses anachroniques de l’armée du peuple et de la levée en masse de Jean-Jaurès. Il dota la force militaire d’une doctrine strictement défensive malgré les objurgations de plusieurs grands chefs militaires. Il diminua la durée du service militaire provoquant ainsi une instruction défaillante des réserves. Les crédits de l’armée furent réduits alors que Hitler arrivait au pouvoir malgré les protestations du général Weygand. Les socialistes refusèrent de voter le budget des armées et ont prôné le désarmement jusqu’en 1936.

Cette armée était ainsi très largement celle de la IIIe République et des politiciens de gauche de l’entre-deux-guerres. Ce sont ces derniers qui en ont choisi les chefs et plus particulièrement le généralissime Maurice Gamelin pour leur docilité et leur conformisme à l’égard de la stratégie défensive.

Vous évoquez également les erreurs diplomatiques. Quelles furent-elles ?

Par ses incohérences, les incertitudes de sa politique et ses faiblesses face au péril la classe politique française a perdu l’essentiel de ses alliances.

Cependant il faut souligner combien l’action des grands « alliés » fut nocive pour la France.

Les États-Unis ont toujours joué la carte de l’Allemagne au détriment de la France pour des raisons de « big business ». En ne ratifiant pas le traité de Versailles ils ont placé notre pays dans une situation de grande faiblesse à l’égard de l’Allemagne.

Quant au Royaume-Uni, il a joué contre notre pays, il a poussé au désarmement et à l’égalité des armements de la France avec l’Allemagne. Il a mené une politique d’apaisement à l’égard de celle-ci jusqu’en 1939, prenant une pose d’arbitre et non pas d’allié entre les deux pays majeurs du continent européen.

Une faute particulièrement néfaste du pouvoir politique de la IIIe République fut d’adopter une position de brillant second en fait d’auxiliaire servile de l’Angleterre. Elle nous amena sous l’aiguillon de celle-ci, à déclarer en 1939 une guerre à un pays deux fois plus peuplé et largement plus puissamment industrialisé que le nôtre alors que nos intérêts vitaux n’étaient pas en jeu. Et ce, alors qu’il était évident que, malgré un effort de réarmement trop tardif, notre force militaire n’était pas prête et au niveau de celle de l’ennemi.

Ceux qui ont poussé à la guerre, qui l’ont déclaré, Édouard Daladier, ou en ont été les complices comme les présidents des deux assemblées parlementaires, sans un débat et un vote spécifique comme le prévoyait la constitution de 1875, ont été des criminels envers la nation.

En juillet 1940, ils ont refilé l’ardoise de cette débâcle qui était la leur à un syndic de faillite qu’ils ont condamné à mort cinq ans après.

Retour sur le désastre de 1940, André Posokhow, 162 pages, 20 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

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ÉLECTIONS RÉGIONALES ET DÉPARTEMENTALES 2021 : UN ENJEU ÉCONOMIQUE ET CULTUREL

MNR.jpgUn communiqué du MNR :

Le code des collectivités territoriales précise que « Le conseil régional a compétence pour promouvoir le développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique de la région... »

Pour les élections des 20 et 27 juin 2021, il est important de barrer la route aux candidats du parti macronien, qui a montré ses capacités de nuisance, ainsi qu’aux listes d’extrême-gauche, qui rejettent notre identité.

Il faut donc voter pour les listes décidées à défendre notre identité.

 

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mardi, 15 juin 2021

L'équipe de la soumission : Jean-Frédéric Poisson lance une campagne contre l'acte lamentable de "l'équipe de France"

Pour signer la pétition cliquez ici

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La réaction de Philippe de Villiers :

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Thomas Joly invité des Entretiens du PdF

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Eoliennes : les nouvelles raisons de la colère

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Joël Cossardeaux

C’était joué d’avance. L’imminence des échéances électorales locales, celles des régionales et des départementales, ce dimanche et le 26 juin prochain, a ravivé un de ces inextricables débats dont la France a le secret. La question du développement de l’énergie éolienne, à l’instar de celle du bien-fondé d’interdire le port du voile dans certains lieux ou de limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes, fait partie de ces controverses qui ont le don de ne jamais vraiment s’éteindre et de traîner en longueur, traversant les gouvernements successifs.

Qu’on en juge. Les premiers blocages remontent au milieu des années 1990, période marquée par le lancement d’Eole 2005. Un programme dont la modestie, avec ses 361 mégawatts de puissance installée répartie sur 55 sites, saute aux yeux comparés aux 38 à 40 gigawatts fixés à l’horizon 2028 par la programmation pluri-annuelle de l’énergie (PPE). Il n’en avait pas moins fini, en grande partie, aux oubliettes à cause, notamment, des quelques vents de contestation locale qui s’étaient levés ici et là. Souvent pour des raisons paysagères, mais aussi, on l’a oublié, pour des motifs environnementaux (protection des zones humides, de l’avifaune, etc.) que des associations écologistes ne s’étaient pas privées de défendre.

Près de trente ans plus tard, ces considérations ont toujours cours chez bien des opposants. Pour autant, elles n’ont jamais été les seules. Leurs critiques portent aussi depuis longtemps, et de plus en plus, sur les impacts de l’éolien d’un point de vue strictement économique. La plus « classique » vise ses conséquences réputées délétères sur les activités touristiques, essentielles à certains territoires comme la vallée de la Loire, dont la fréquentation du patrimoine historique aurait gravement à pâtir de la présence de mâts si d’aventure il s’en implantait.

Ce plaidoyer, récemment repris par l’animateur de radio et de télévision Stéphane Bern dans les colonnes « Figaro », s’est enrichi au fil du temps et de l’évolution des règles du jeu dans le secteur énergétique. Les détracteurs de l’éolien se privent de moins en moins de dénoncer son coût élevé, qu’ils imputent à l’obligation faite à EDF de racheter ses kilowatts heure à un prix environ deux fois supérieur à ce qu’il est sur le marché mondial. Et de dénoncer le hold-up exercé aux dépens des ménages, usagers et à laquelle s’apparente, selon eux, cette situation.

Certains avancent que cette contrainte imposée à l’opérateur historique sous le gouvernement de Lionel Jospin, pour faire émerger une nouvelle filière industrielle dans les énergies renouvelables, n’est pas étrangère à ses difficultés. Pourquoi s’acharner à imiter l’Allemagne quand la France, contrairement à elle et grâce au nucléaire, produit déjà une électricité presque totalement décarbonée et non intermittente, s’insurgent-ils.

A cette critique s’en ajoute une autre. L’obligation de rachat de l’énergie tirée du vent est accusée de faire surtout les beaux jours des investisseurs, notamment des fonds de pension, et des industriels étrangers, allemands en tête, qui trouvent en France un important relais de croissance. Car outre-Rhin le marché est saturé. Tandis que dans l’Hexagone, où le dernier espoir de voir une véritable filière nationale s’imposer réside désormais dans l’éolien off-shore, il resterait encore près de 7.000 mâts à planter, soit un millier de plus que le parc existant. Enfin, à entendre les opposants, l’éolien, qui puise son énergie au cœur des territoires, leur profiterait bien peu en termes d’emplois. Et il laisserait des traces, celles des friches à la réhabilitation lourde et coûteuse, qu’ils doutent fort de voir les opérateurs assumer.

On le voit, l’éventail des griefs imputés à l’éolien, quelle qu’en soit la pertinence, s’est considérablement élargi au fil de la montée des ambitions de la France dans ce secteur. Un tir nourri auquel les politiques de premier plan se joignent aujourd’hui plus franchement, alors qu’il y a quelques années, hormis quelques grandes personnalités dont Valéry Giscard d’Estaing, la circonspection était plutôt de mise chez eux. Les ténors de la droite, ceux du Rassemblement national (RN) et du parti Les Républicains (LR), s’affichent sans ambiguïté dans le camp des opposants.

Marine Le Pen, candidate RN à la présidentielle, qui ne cesse de promettre un référendum sur l’éolien, muscle de plus en plus ses déclarations sur le sujet. Plusieurs candidats LR aux régionales ont inscrit dans leur programme un moratoire sur les nouveaux projets envisagés dans leur région. Xavier Bertrand, qui brigue sa propre succession à la tête des Hauts-de-France, est hostile à toute nouvelle implantation. Le vent n’a pas tourné contre l’éolien. Mais il pourrait se mettre à souffler moins fort. Les scrutins à venir diront avec quelle ampleur.

Source : Les Echos 15/06/21

Eric Zemmour et les éoliennes :

Lire aussi :

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08:45 Publié dans Combat anti-éoliennes, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Biden-Poutine : un intérêt en commun

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Renaud Girard

Malgré quelques récents coups de menton à consommation médiatique, il n’y a aucune raison pour que se passe mal le sommet de Genève du 16 juin 2021 entre les présidents américain et russe. Car, au-delà de leurs divergences idéologiques, Joe Biden et Vladimir Poutine ont un intérêt en commun, que le premier clame et que le second dissimule : freiner l’ascension de la Chine.

La Russie affiche les meilleures relations avec la Chine. On ne se critique jamais en public. On fait des manœuvres militaires communes. On multiplie les routes et pipelines transfrontaliers. On utilise les monnaies nationales dans le commerce bilatéral. On contrecarre ensemble, à l’ONU, les prétentions « humanitaires » occidentales à s’ingérer dans les affaires des satrapies orientales.

Mais la réalité est que les Russes continuent à se méfier de la Chine, dont la civilisation est si éloignée de la leur. Ils comparent le succès manufacturier chinois à leur déclin industriel et en ressentent une blessure d’orgueil. Ils se souviennent d’avoir envoyé, dans les années 1950, des ingénieurs en Chine, pour l’aider à se bâtir une industrie lourde, puis de l’ingratitude chinoise la décennie suivante. Ils savent que le pouvoir chinois ne leur fera jamais de cadeau, ni économique, ni géopolitique, et qu’il utilisera toujours son rapport de force pour obtenir des rabais sur le prix de l’énergie russe. Ils soupçonnent leurs « amis » chinois de lorgner la Sibérie, immense réserve de minerais, d’hydrocarbures et d’eau potable, pratiquement vide de population (10 millions d’habitants sur 10 millions de km2).

Quant aux Américains, ils sont passés, à l’égard de la Chine, de la coopération à une confrontation froide. La rivalité est à la fois idéologique, géopolitique, militaire, technologique, commerciale, financière et culturelle. C’était très clair dans les propos de Joe Biden lors des sommets de Cornouailles des 12 et 13 juin 2021, tenus entre les leaders des grandes démocraties du monde.

Sommes-nous entrés dans un « piège de Thucydide », où l’Amérique (Sparte), est décidée à ne plus tolérer l’ascension de la Chine (Athènes) vers la suprématie sur la planète (le monde grec du Ve siècle avant J.-C.) ? Les deux superpuissances sont-elles prêtes à passer à la confrontation chaude, comme le firent jadis les deux cités grecques ? Le casus belli sera-t-il l’île de Taïwan, que les Chinois communistes rêvent de réintégrer dans leur giron, mais dont la population reste farouchement attachée à son régime démocratique ? C’est trop tôt pour le dire.

Ce qui est sûr, en revanche, c’est que Biden a trouvé, dans le « containment » de la Chine, un thème bipartisan dépassant les fractures de la société américaine. C’est un thème qui, de surcroît, lui est cher personnellement. Le 46e président des États-Unis a critiqué, dans une interview récente, les « illusions » de « certains » de ses prédécesseurs. Parmi eux, figure sans doute le 44e (dont Biden était pourtant le vice-président). Barack Obama avait essayé de raisonner la Chine, en engageant un dialogue de confiance avec Xi Jinping. Il n’a récolté à terme que des déceptions : sur la balance commerciale, sur la propriété intellectuelle, sur la mer de Chine méridionale, sur Hongkong, sur la coopération sanitaire. Biden a saisi que l’Amérique n’avait pas  intérêt à ouvrir deux fronts en même temps. Les Russes ne le gênent pas. Il ne goûte pas qu’ils soient intervenus en Ukraine en 2014, mais il apprécie que Poutine se soit arrêté au Donbass, alors qu’il aurait pu prendre Odessa.

De même qu’Henri IV a jugé que Paris valait bien une messe, Biden a, au début de son mandat, accepté de dire devant un journaliste que Poutine était un « tueur ». Le président américain a ainsi payé son écot aux droits de l’homme, chers au Parti démocrate. Il peut maintenant parler sérieusement affaires avec son homologue russe. Ensemble, ils ont déjà prolongé de cinq ans le traité de limitation des armes nucléaires stratégiques.

À Genève, Biden n’est pas venu rencontrer Poutine les mains vides. Comme cadeau, il lui a apporté la levée des sanctions américaines sur le gazoduc reliant directement les territoires russe et allemand. Le projet North Stream 2 sera donc achevé d’ici six mois. En échange,  le locataire de la Maison-Blanche demandera au maître du Kremlin de cesser de se rapprocher de Pékin, ce qui ne déplaira pas fondamentalement au Léningradois d’origine.

Il lui suggérera également de mettre en sourdine ses capacités de nuisance dans les marches de l’ancien empire russe, en mer Baltique, au Moyen-Orient, dans la cyberguerre. Autant de choses que les Européens ont déjà demandées à Poutine. En vain. Tant il est vrai que, pour Moscou, il n’est qu’une seule diplomatie qui vaille vraiment la peine d’être tentée : celle avec Washington.

Source : Le Figaro 15/06/21

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Un sabir nomade contre les langues nationale et vernaculaires

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Georges Feltin-Tracol

Saisi à l’instigation du cabinet du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, par une soixantaine de députés de la majorité présidentielle parmi lesquels Aurore Bergé et le très manuel Benjamin Griveaux dont ce fut l’ultime râle politicien avant de démissionner du Palais-Bourbon, le Conseil constitutionnel a annulé divers points de la loi portant sur la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion, le 21 mai dernier.

Le Parlement avait auparavant approuvé la proposition de loi du député du Morbihan Paul Molac, affilié au groupe transpartisan « Libertés et Territoires ». Les neuf « vigies » du Régime proscriventles signes diacritiques dont le tilde, et déclarent inconstitutionnelle une pratique pédagogique innovante : l’enseignement immersif. Les écoles primaires en alsacien, en basque, en breton, en catalan, en corse, en néerlandais, en occitan et en créoles deviennent de fait hors-la-loi.

Le samedi 29 mai, des milliers de manifestants ont défilé de Guingamp à Bastia, de Pau à Perpignan, de Bayonne à Strasbourg, pour défendre l’existence de ces écoles privés sous contrat. Ces établissements scolaires connaissent un indéniable succès auprès de parents souvent bo-bo qui, en bonne conscience, y inscrivent leurs enfants afin de ne pas les envoyer à l’école publique de secteur multiculturalisée déclinante…

Le choix du Conseil constitutionnel relance le sujet de la ratification française de la Convention européenne des langues régionales et minoritaires déjà envisagée sous la cohabitation Chirac – Jospin. Par « langues minoritaires », il faut entendre les langues de l’immigration extra-européenne. Si les panneaux de signalisation routière peuvent être rédigés en breton ou en occitan, pourquoi pas en wolof ou en hindi ? Ainsi faut-il bien différencier les langues régionales (ou parlers vernaculaires) des langues minoritaires. Autant les premières sont légitimes, autant les secondes, issues de l’immigration de peuplement, ne doivent bénéficier d’aucun avantage. Certes, certains voient dans le soutien aux langues régionales une manœuvre subtile de briser le cadre politique national. Ce n’est pas faux. Maints mouvements régionalistes, autonomistes et indépendantistes témoignent de leurs opinions progressistes et cosmopolites. On retrouve néanmoins cette perception commune chez les souverainistes républicains et chez les tenants de l’euro-mondialisme.

Le Conseil constitutionnel motive sa position en spécifiant que « les particuliers ne peuvent se prévaloir, dans leurs relations avec les administrations et les services publics, d’un droit à l’usage d’une langue autre que le français, ni être contraints à un tel usage ». Dont acte ! Mais commentréagir alors à la propagande en faveur de l’écriture inclusive ? Cette fumisterie est-elle constitutionnelle ? Et puis, pourquoi la nouvelle carte nationale d’identité supposée infalsifiable est-elle co-écrite en français et en anglais ?

Par la grâce du Brexit, depuis le 1er janvier dernier, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord n’appartient plus à l’Union dite européenne. Cette plaisante nouvelle aurait dû s’accompagner de la fin de l’hégémonie de la langue anglaise dans les institutions communautaires puisque aucun des Vingt-Sept États membres ne l’utilisent de manière officielle. L’Irlande, Malte et Chypre la pratiquent comme simple langue d’usage. Or, non seulement la Commission de Bruxelles continue à travailler dans la langue de Shakespeare et le Parlement européen adopte des documentsuniquement rédigés dans cette langue, mais le récent Parquet européen anti-corruption l’emploie aussi.

Cette préférence linguistique inouïe favorise la conception anglo-saxonne du droit aux dépens du corpus juridique continental d’origine romaine. La nouvelle carte d’identité plastifiée porte par ailleurs dans un coin en haut le F de France au centre du drapeau de l’Union non-européenne comme s’il s’agissait d’une simple province de l’Eurocratie atlantiste. Faut-il en comprendre l’inefficacité flagrantede la loi Toubon de 1994 qui insiste sur la traduction systématique des termes, titres et noms étrangers en français, et la généralisation d’un déplorable franglais ? Le ministère de l’Intérieur n’hésite plus à violer l’article 2 de la Constitution de 1958 qui fait de la langue de Baudelaire lalangue officielle.

Pour quelles raisons le ministère de l’Intérieur a-t-il choisi l’anglais et non pas l’allemand, l’espagnol, l’italien ou le coréen de Pyongyang ? Il est même inacceptable qu’à l’instar du passeport, un papierofficiel utilisé par l’ensemble de la population française en France soit rédigé dans une langue étrangère. Ce détail guère anecdotique confirme l’extrême servilité de l’exécutif et de la haute-administration envers les intérêts anglo-saxons de la City, de Wall Street, du Capitole et de Hollywood. La place Beauvau abolit l’ordonnance royale de Villers-Cotterêts de 1539 prise parFrançois Premier.

Outre que l’actuel gouvernement hexagonal se met à dos tous les défenseurs des langues vernaculaires, il provoque en même temps les partisans de la langue française et n’hésite même plus à cracher au visage des peuples de la Francité d’Amérique. Hors du Québec, bureaucrates obtus et politicards anglophones aigris, souvent chantres zélés du multiculturalisme, bafouent, contestent et nient les droits culturels fondamentaux des Acadiens et des autres minorités francophones de l’Ouest canadien.

L’avenir d’une langue française, nettoyée des métastases de l’inclusivité scripturale, dépend aussi dusort des gosiers vernaculaires de l’ethnie française outre-Atlantique, et de l’engouement pour les langues régionales, fussent-elles codifiées et normalisées. Les institutions de l’Hexagone se doivent de reconnaître officiellement la pluralité linguistique autochtone. Et exigeons du ministère de l’Intérieur que la prochaine carte nationale d’identité soit entièrement en français !

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°218, mise en ligne sur TVLibertés, le 8 juin2021.

00:05 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 14 juin 2021

Le Puy-en-Velay : ouverture d'une librairie non-conformiste

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Maxime et Chazia Sanial viennent d’ouvrir la librairie Arts Enracinés 25 rue Raphaël au Puy-en-Velay (43000). Ils proposent des ouvrages variés et d’un contenu très différent de ce que vous pourrez trouver ailleurs… mais aussi de belles œuvres d’art, qu’il s’agisse de reproductions de tableaux sur affiches, de sculptures, de gravures impressions ou encore de parfums. Maxime Sanial explique leur démarche pour les lecteurs d’EuroLibertés.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Source EuroLibertés cliquez ici

Pourquoi ouvrir une librairie au Puy-en-Velay ? N’est-ce pas un peu périlleux ?

Mon épouse et moi avons souhaité réaliser notre projet dans la ville où je suis né et où nous vivons. Ce choix est intimement lié au sens de notre combat : défendre notre culture, l’enracinement et le retour à la terre. Le Puy est une ville touristique avec une belle histoire, située au cœur d’un bassin de vie assez important. Il y a plusieurs librairies, mais aucune sur le thème enracinement et de nombreux amis sur place ont accueilli notre initiative avec enthousiasme.

Quels seront les thèmes des livres que vous proposerez ?

Le critère numéro un est la qualité des articles que nous proposons. La thématique globale est l’enracinement et la promotion des traditions et des spiritualités européennes. Cela étant dit, notre offre est diversifiée. Pour ce qui est des livres, nous avons aussi bien de la littérature classique, française ou étrangère et des auteurs contemporains. Vous trouverez les classiques, Céline, Drieu, Jean Mabire ou Robert Dun qui vivait tout près d’ici… comme Pierre Gillieth, Philippe Randa ou Charles Robin. Nous proposons aussi des livres jeunesse pour tous les âges : romans d’aventures, chevalerie, contes, ouvrages sur les grandes figures de l’Histoire de France (Jeanne d’Arc, Napoléon…) et des héros célèbres localement comme du Guesclin dont on trouve des reliques à l’église Saint-Laurent du Puy. Enfin, nous offrons une littérature spirituelle et ésotérique importante, en lien avec notre héritage européen, la Tradition primordiale et le paganisme. Guénon et Evola côtoient Saint-Loup et Alain de Benoist.

En dehors des livres, que diffuserez-vous également ? Revues, CD, objets d’art, etc.

Nous proposons des revues de qualité comme Éléments, Nouvelle École, Krisis, L’Incorrect, Synthèse nationale, ZentroMag, le Bulletin célinien, Réfléchir & Agir, Rivarol, Les 4 Vérités, Présent, Terre & peupleSolaria ou encore Rébellion… Ce sont des coups de cœur que nous voulons faire découvrir à notre public… Concernant la musique, cela va des chants de tradition du Chœur Montjoie Saint-Denis à Christoff Bézed, en passant par le Dr Merlin, les Brigandes et Clan Nordag… Mais, comme son nom l’indique, Arts Enracinés proposent aussi des arts visuels : nous travaillons avec des artistes locaux (sculpteurs, peintres, artisans du cuir…) et d’autres artistes amis comme le sculpteur Gabriel Charpentier de l’atelier de l’Armorial. Nous proposons enfin des reproductions sur affiches de beaux tableaux (Diefenbach, Fidus, Fahrenkrog, Arnaud Martin, Chrystelle de l’atelier des Brigandes…).

Quelle est votre expérience dans le monde du livre ?

Nous sommes tous deux en reconversion professionnelle. Nous sommes très amateurs de littérature aussi bien de fiction, politique, philosophique, ésotérique… Nous passons maintenant de l’autre côté pour partager notre passion. C’est une nouvelle aventure qui commence !

Quel message voulez-vous passer à ceux qui vous lisent ?

Dans un monde qui perd ses repères connaître sa culture et son histoire permet de savoir qui l’on est. C’est tout le sens de notre projet. Nous avons hâte de vous accueillir !

Quelles manifestations pensez-vous organiser autour de vos activités ? Dédicace, conférence, etc.

Nous organisons un événement chaque samedi après-midi : des conférences, des séances de dédicace, des soirées thématiques avec une projection de film suivie d’un échange, mais aussi des événements familiaux (lectures d’histoires pour enfants…) Concernant les conférenciers, nous accueillons Claude Chollet sur la manipulation médiatique le 26 juin, Alain Sanders le 17 juillet et Sylvain Durain le 2 octobre. Nous attendons aussi Jean-Christophe Mathelin sur le Soleil, Bruno Favrit ou encore Pierric Guittaut qui a réalisé une étude sur la bête du Gévaudan qui sévissait dans notre région.

Alors, allons-y : courriel, téléphone, adresse du site internet…

Notre magasin est situé dans la ville haute et médiévale du Puy, au 25 rue Raphaël (un nom prédestiné…). Vous pouvez nous joindre par courriel à l’adresse maxime.sanial@protonmail.com ou par téléphone au 06 32 25 93 59. Nous sommes aussi présents sur Facebook (cliquez ici) et avons un site internet www.arts-enracines.fr de retrait en magasin et vente à distance.

12:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 13 juin 2021

D’ici deux ans au plus tard, l’hyper-krach ou l’hyper-inflation

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Marc Rousset

Dans l’immédiat, l’inflation inquiète plus Wall Street que les Bourses européennes car la croissance est très faible en Europe. Certains économistes américains considèrent cependant que ces politiques monétaires sont incroyablement accommodantes, porteuses d’inflation à terme et que la Fed est devenue en fait le « bureau social des marchés financiers ». Dans l’immédiat, les principaux facteurs d’inflation sont : la vélocité de la monnaie, la hausse des salaires, l’augmentation du prix des matières premières et une augmentation de 9 % des prix de vente chinois.

La France continue de vivre dans l’illusion que les dettes peuvent croître de façon illimitée ; toutes les grandes crises économiques ont pourtant été précédées de liquidités en abondance et d’un hyper-endettement. L’exercice 2021 sera encore pire que 2020 avec un déficit de 9,4 % du PIB contre 9,2 % en 2020. Le déficit du budget devrait être de 220 milliards en 2021 contre 178 milliards en 2020. En fait le gouvernement a triché en reportant des dépenses de 2020 sur 2021. Bruno Le Maire est l’archétype de l’optimiste imperturbable, avec un langage très sérieux de Normalien qui nous conduit tout droit vers le précipice : endettons-nous sans limites car demain, bien évidemment, tout ira beaucoup mieux !

Christine Lagarde est aussi la femme idéale pour parler benoîtement aux foules : l’inflation sera non seulement faible, mais passagère. La BCE va continuer le programme PEPP de 1.850 milliards d’euros jusqu’en mars 2022, plus les 20 milliards d’actifs rachetés tous les mois. La BCE a acheté des actifs français en 2020 qui couvraient 88 % de nos besoins de financement de 212 milliards d’euros, selon l’INSEE. La BCE détient aujourd’hui 650 milliards d’euros de titres français, soit le quart de notre dette publique. Depuis mars 2020, la BCE a racheté 1.115 milliards d’euros de dettes des Etats et d’entreprises ; il reste donc 735 milliards dans l’enveloppe prévue du PEPP. En un an, le bilan de la BCE a augmenté de 50 % pour atteindre aujourd’hui le chiffre astronomique de 7.680 milliards d’euros. Tous les mois, la BCE continue de racheter 100 milliards d’euros d’obligations. Les réunions au conseil des gouverneurs de la BCE vont commencer à changer de ton entre les colombes et les faucons, à partir de septembre 2021.

Larry Flink, le patron américain du fonds d’investissement géant Black Rock, pense que l’inflation constituera « un assez gros choc » et évoque la période Paul Volcker avec des taux d’intérêt à 20 % et une inflation de 14,80 % en mars 1980. L’inflation ne peut pas être transitoire, selon Flink, car si la Fed augmente les taux d’intérêt pour la combattre, elle déclenchera le plus grand krach boursier et obligataire de tous les temps. Et si la Fed ne réagit pas, l’inflation s’emballera au lieu de rester temporaire.

Quant à la Deutsche Bank, l’économiste en chef David Folkerts-Landau et ses collègues viennent de sortir un rapport pour nous informer que nous sommes assis sur une bombe à retardement car les dettes souveraines ont atteint des niveaux inimaginables il y a 10 ans, en dépassant, comme la France et l’Italie, la ligne rouge des 100 % du PIB. Le Congrès américain a adopté plus de 5.000 milliards de dollars de mesures de relance et la Fed, suite à la politique du « QE », a doublé son bilan à 8.000 milliards de dollars. Nous allons donc effectivement retrouver, selon la Deutsche Bank, le monde des années 1970-1980 et de Paul Volcker, mais la catastrophe devrait arriver en 2023 plutôt qu’en 2022.

Il n’est pas besoin de sortir de HEC pour comprendre que des injections énormes de liquidités monétaires et de dépenses publiques gouvernementales, avec des dettes incontrôlées, ne peuvent conduire qu’à la catastrophe et à l’écroulement du système avec, à la clé, l’hyper-krach ou l’hyperinflation. Le drame, c’est que, comme pour l’immigration, nos gouvernants depuis 40 ans et le Président Macron aujourd’hui n’ont jamais voulu voir les réalités économiques et financières en face. De plus, le moindre cygne noir, le moindre mouvement social, politique ou sanitaire peut déclencher une soudaine panique boursière. Nous sommes, en fait, comme un futur pendu, avec une trappe sous les pieds qui peut s’ouvrir à chaque instant, sachant qu’elle finira par s’ouvrir d’ici deux ans au plus tard.

Lire aussi Boulevard Voltaire cliquez là

15:26 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le colloque de l'Iliade en films

Samedi 21 mai se tenait à Paris le colloque annuel de l'Iliade. En raison des dispositions sanitaires encore en vigueur, ce colloque s'est tenu en présence d'un public réduit. Ce qui n'enleva rien, bien sûr, à la qualité des interventions. Il en fût de même pour les stands.

De nombreux lecteurs de Synthèse nationale nous ont fait part de leur regret de ne pas avoir pu assister à cette réunion. Nous mettons donc en ligne aujourd'hui les films de quelques interventions.

 

Jean-Yves Le Gallou

Alain de Benoist

 

 

Pascal Gauchon, Olivier Rey, Thomas Hennetier

Pour écouter toutes les interventions cliquez ici

11:52 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle de 2022 s'organise

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Le site Génération Z au service de la campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle cliquez ici

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01:10 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'ADMP a un nouveau site d'information

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Communiqué de l'ADMP :

L’ADMP (Association pour La Défense de la Mémoire du Maréchal Pétain) a pour buts de poursuivre, par la recherche et la publication de tous documents, l’étude objective de la vie et de l’œuvre du Maréchal Pétain, d’exercer toutes activités en vue de défendre sa mémoire et de remettre en honneur les valeurs intellectuelles, morales et spirituelles qu’il a rappelées. Elle participe ainsi à la recherche et à l’établissement de la vérité sur l’Histoire contemporaine, dans le souci de contribuer à l’intérêt général de la nation. Elle oeuvre pour le transfert des cendres de Pétain à l’ossuaire de Douaumont conformément à ses dernières volontés.

L’association qui est aujourd’hui présidée par Roger Barut vient de lancer un site internet cliquez ici Vous y découvrirez des vidéos, des informations sur l’association, sur la revue Le Maréchal. Un bulletin d’adhésion est également disponible. 

Vous pouvez aussi retrouver l'ADMP sur Facebook cliquez là

01:01 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 12 juin 2021

SAHEL : LE PRESIDENT MACRON SAIT-IL VRAIMENT OÙ IL VA ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Est-ce une coïncidence ? Au moment même où le Burkina-Faso a été victime d’une sanglante  attaque de la part des rebelles Islamistes, le gouvernement français annonçait à quelques jours près, le retrait programmé des militaires de l’opération « Barkhane », laquelle avait succédé à « Serval » pour stopper l’invasion du Mali.

Je voudrais exprimer mon écœurement devant le massacre « gratuit » de paisibles paysans, de femmes, d’hommes et d’enfants, qui est intervenu au Burkina-Faso, l’ancienne Haute-Volta « de papa ». Le drame s’est noué dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juin à Solhan, dans la province du Yagha à l’Est du pays, vers le Niger. On a dénombré plus de 160 victimes en deux attaques, sans compter les blessés. Le président burkinabé, M. Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé cette attaque barbare et ignoble. Il a déclaré, citons-le, « Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes ». Le chef de l’opposition, Eddie Komboigo y est allé de son couplet, comme d’ailleurs Antonio Gutteres, le secrétaire-général de l’ONU. Ce dernier s’est déclaré « indigné » par cet assassinat de masse. Les djihadistes ou les bandits, allez savoir, - parfois ce sont les mêmes -, arrivés juchés sur des motos, s’en sont pris tout d’abord aux VDP, les « Volontaires pour la Défense de la Patrie », des paysans armés, justement, pour protéger les populations civiles rurales. D’après l’AFP, ces supplétifs comptent déjà plus de 200 morts dans leurs rangs depuis 2020.

Après le Sahel, à qui le tour ? Aux  pays de la côte atlantique ?

Ce pays de transition entre le Sahel et les lointaines rives atlantiques de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo au Sud, recense 21 millions d’habitants, grand comme la moitié de la France. Il n’est pas bien riche : classé 182e sur 189 par le programme des Nations unies pour le développement, c’est dire ! Son armée non plus, avec quelques 11 200 hommes répartis en trois régions militaires, équipée de quelques blindés légers brésiliens  de type Cascavel, d’auto-canons Panhard AML-60 et AML-90. On ne sait même pas si ce matériel est encore opérationnel. Son aviation comprend sur le papierune trentaine d’aéronefs dont les plus modernes sont des avions d’attaque légers de type Embraer 314, et SIAI-Marchetti warrior. S’y ajoutent des hélicoptères russes et français. Tout cela n’a pas impressionné les tueurs liés à Al Qaïda et au groupe « État islamique », les nébuleuses islamistes qui infestent le grand Sahel, de la Mauritanie au Tchad.

Notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est allé à Abidjan en République de Côte d’Ivoire (RCI), et aussi à Ouagadougou, la capitale du Burkina, en plein pays Mossi, pour affirmer la solidarité de la France. Mais, justement, nous avons une mission. En plus des commandos déjà repositionnés dans ce pays, nous avons ou nous devrions avoir, celle de former une véritable armée burkinabé capable de traquer et de détruire les nids de rebelles islamistes et autres bandits. On ne peut pas lâcher ce petit pays, victime d’un exode massif de plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur de ses frontières. Qu’on le veuille ou non, il fait partie de notre ex-pré-carré africain. Il y va aussi de la résolution des flux migratoires. Si la France veut jouer un rôle mondial au lieu de s’effacer petit à petit, et de se noyer dans le magma européen, elle doit retrouver une politique africaine digne de ce nom, - ne serait-ce que pour maintenir la présence de la langue française -, politique  qui passe par un renvoi systématique des clandestins africains chez eux, et par une assistance massive, avec un très attentif suivi , à ces mêmes pays. (« En même temps » comme dirait « l’autre ».)

Que va devenir l’assistance française ?

Quant au redéploiement de l’opération Barkhane, annoncé par Emmanuel Macron, essentiellement centrée sur le Mali, notre « ex-Soudan français », il est trop tôt pour en apprécier les conséquences. Ce que l’on peut dire, c’est qu’avec 5 100 hommes, sur une étendue colossale, - à peu près de Brest à Moscou -, après 8 ans de présence et une demi centaine de morts, la France, seule, ne pouvait pas stopper les rebelles islamistes de l’Emirat islamique du grand Sahel, ni les troupiers du GSIM/Al Qaïda. Quant aux Touaregs qui veulent l’indépendance de leur AZAWAD dans le nord du Mali, c’est aux nouvelles autorités de Bamako qui ont l’air de vouloir négocier,- ce que ne veut apparemment pas, la France-, qu’il incombe de régler cette question, disons « identitaire ».

Là-dessus, le Professeur Bernard Lugan s’est fort bien exprimé sur les erreurs coloniales et post coloniales à propos du découpage des frontières. Peut-être que les participants du sommet des grandes puissances occidentales qui se tient actuellement en Cornouailles, aborderont la question. Pour l’instant, on attend la mise en route de la force européenne TAKOBA, composée de Suédois, d’Estoniens, et bientôt, en principe, d’Italiens et de Danois. La Hongrie, la Grèce et la Serbie s’étant déclarées intéressées par une participation. En tout cas, nous sommes dans l’inconnu, tant du côté de la mise en route de cette troupe internationale, que d’une force multinationale spécifiquement africaine ossue du groupe « G5 Sahel », qui pourrait prendre le relai de la France, cette dernière restant comme opérateur pour la logistique, la planification et l’appui aérien. Il faut le dire aussi, on compte beaucoup sur les Tchadiens qui ont une solide réputation guerrière. Mais, avec la mort du président Idriss Deby, une période d’incertitude s’est ouverte.

Sans assistance militaire, les pays africains n’y arriveront pas.

Soyons clairs, sans la France ou un  pays de même taille, la résistance africaine échouera et là, ce serait très grave pour les pays européens, car les islamistes débouleraient vers les pays de la côte, comme Boko Haram le fait au Nigéria, cette éponge à pétrole du golfe du Bénin. Les pays membres de l’Union européenne ne peuvent pas se désintéresser du continent noir. Ils ont tout intérêt à sa stabilité et à son développement afin d’éviter des migrations massives qui emporteraient leur civilisation. On peut comprendre qu’une puissance moyenne comme la France, ne puisse plus supporter seule ce fardeau. Un fardeau quoique l’on en dise, qui est toujours celui « de l’homme blanc » comme le disait Rudyard  Kipling !

17:27 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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