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samedi, 23 décembre 2017

QUAND JOHNNY MILITAIT A JEUNE NATION

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Pierre Vial

Johnny... Un flot de commentaires, de plus ou moins bon goût, a accompagné l'annonce de sa mort. Tout a été dit ou écrit à son sujet. Enfin, presque tout...

Je n'ai jamais fait état, de son vivant, d'un souvenir personnel le concernant car je ne voulais pas que cela pût le gêner, en alimentant les charognards. Aujourd'hui, là où il est, l'évocation de ce souvenir va, je l'espère, le faire sourire.

C'était en 1958. J'avais quinze ans. J'étais depuis peu adhérent du mouvement Jeune Nation, interdit par le gouvernement le 15 mai 1958. La date a son importance. Ceux qui ont vécu cette époque savent ce que je veux dire. 

Mon engagement ne dérangeait pas mon père, qui avait lui aussi milité si activement au temps de sa jeunesse qu'il avait échappé de peu aux fusilleurs épurateurs de 1944-1945. Aussi lorsqu'il dut aller à Paris pour ses activités professionnelles, je lui demandai de m'emmener. Car, lui dis-je, je souhaitais voir des gens à Paris. Mon père ne me posa pas de question et m'emmena avec lui.

A Paris, pendant qu'il allait à ses rendez-vous, je me rendis à une adresse connue des membres de Jeune Nation, rue du Faubourg Saint-Denis. Des dames très maquillées se promenaient sur les trottoirs, cigarette aux lèvres. Je ne m'attardais pas à ce spectacle, car j'étais venu pour autre chose. Après l'ascension des étages d'un immeuble vétuste, je frappais à la porte où une étiquette discrète indiquait que j'étais au bon endroit. Un "vieux" (il avait au moins trente cinq ans...) m'ouvrit et me demanda, d'un ton plutôt rugueux, ce que  je voulais. Je répondis en tendant la carte à mon nom frappée d'une belle croix celtique rouge (je l'ai encore) et en lui disant qu'ayant un après-midi disponible, je venais voir si je pouvais aider.

"Tu tombes bien, il y a du boulot". Et il m'entraîna vers une grande pièce, située sous les toits. Sur de longues tables s'entassaient des enveloppes et des timbres. Un gars qui devait avoir à peu près mon âge collait méticuleusement les timbres sur les enveloppes.

"Voilà. Tu fais comme lui". Aussitôt dit, aussitôt fait. Je m'assis à côté du gars colleur de timbres. 

"Bonjour, lui dis-je". "Salut, me répondit-il", après un bref regard. Au bout de quelques minutes, alors qu'on crevait de chaleur, voulant me montrer courtois, je lui dis : "Il fait chaud, hein ?". "Oui, il fait chaud", me répondit-il. Il n'avait visiblement pas envie de parler. Comme j'étais à l'époque, par tempérament, plutôt "taiseux", je n'insistais pas davantage.

Et l'après-midi se déroula, rythmé par nos coups de langue sur les timbres et leur application sur les enveloppes. A la fin de l'après-midi, notre tâche exaltante étant terminée, mon voisin se leva et me dit "Salut !". Je lui dis "Salut !" et je partis aussi pour rejoindre mon père. Il me dit : "Tu as passé une après-midi intéressante ?". "Oui, lui dis-je, pour faire un peu de travail avec un gars sympathique mais pas très causant".  

Quelques années plus tard, dans une rue de ma bonne ville de Lyon, je vis à la devanture d'un disquaire une pyramide de 33 tours avec, en couverture, un gars jouant furieusement de la guitare. Je m'arrêtais, intrigué. J'avais l'impression d'avoir déjà vu ce gars ("Johnny Halliday" disaient les couvertures de disques). Mais où ? Quand ? Je cherchais en vain. Et puis je n'y pensais plus. C'est le soir (la mémoire est une curieuse mécanique) que je me dis d'un coup : "Mais, ce gars, c'est celui qui collait avec moi des timbres à Jeune Nation !".

Johnny a été happé par un Système anthropophage. Paix à sa mémoire. Pour moi, il reste le jeune gars, inconnu et peu bavard, qui n'hésitait pas à coller des timbres tout un long d'un après-midi pour un mouvement vilipendé par les bons bourgeois. Salut à toi, camarade !

Source Terre & Peuple cliquez ici

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mercredi, 23 août 2017

AMIS ET ENNEMIS

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Pierre Vial Terre et peuple cliquez ici

Depuis toujours nos Anciens le savaient : dans la vie des sociétés humaines s’opposent, pour différentes raisons que les vrais historiens s’efforcent d’analyser objectivement, librement, des gens qui n’ont rien en commun : ni origines, ni convictions, ni intérêts. C’est une réalité que certains veulent nier. Mais elle existe et ils n’y peuvent rien. C’était le cas hier, c’est le cas aujourd’hui, ce sera le cas demain. Tant qu’il y aura des hommes… Les sages l’admettent et en tirent les conclusions qui s’imposent, à savoir qu’il est vital de savoir distinguer amis et ennemis pour agir en conséquence, en traitant les ennemis comme tels, sans hésitation ni scrupule. Les autres se condamnent à ne rien comprendre et à payer le prix de leur incompréhension.

Chaque jour l’actualité nous apporte des illustrations de cette évidence.  

Etats-Unis : les apôtres d’une société multiraciale, censée apporter la paix et le bonheur universels, entendent éradiquer, au nom de leur catéchisme, la mémoire d’un peuple resté attaché à son histoire et à son identité. Ils font donc du chantage auprès des notables – aussi lâches aux Etats-Unis que partout ailleurs – pour faire disparaître statues et drapeaux rappelant les sacrifices des Confédérés pendant et après la guerre de Sécession (voir Dominique Venner, Le blanc soleil des vaincus (La Table Ronde, 1975) et Gettysburg, (Editions du Rocher, 1995) ainsi que Terre et Peuple Magazine n° 57 « L’ennemi yankee »). Mais ces gens auront beau dire et beau faire, l’identité sudiste survivra et elle s’inscrit dans un combat qui motive beaucoup de femmes et d’hommes à l’échelle de la planète, comme l’a dit avec talent Maurice Bardèche dans l’un de ses meilleurs livres, Sparte et les Sudistes (Les Sept Couleurs, 1969).

Allemagne : les agressions sexuelles contre des Allemandes par des « migrants » continuent à se multiplier. Avec la lâche complicité des « autorités » ( ?) politiques, religieuses, culturelles, Merkel en tête. 

Finlande : deux femmes, dont l’une avait un enfant dans un landau, sont tuées et huit blessés frappés à coups de poignard par un Marocain de 18 ans, « demandeur d’asile ». Silence des défenseurs habituels des « migrants ».

Russie : à Sourgout, ville de Sibérie occidentale, un « combattant de l’Etat islamique » a blessé sept personnes – dont l’une est entre la vie et la mort – à coups de couteau.

Catalogne : les attentats de Barcelone et Cambrils, qui ont fait 14 morts et 130 blessés, ont été revendiqués par l’Etat islamiste. Leurs auteurs, dont un imam, étaient d’origine marocaine. Les islamistes n’ont jamais fait mystère de leur volonté de reconquérir l’Espagne, pour effacer la Reconquista qui les avait chassés au Moyen Age. Invoquant bien entendu le désormais sacro-saint « vivre ensemble », cette tartufferie pondue par une gauche et une droite aussi méprisables l’une que l’autre pour justifier l’invasion de notre terre, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, faux-cul habitué à ce genre de singerie, dénonce « l’ignoble acte terroriste » commis en Catalogne… sans utiliser une seule fois le mot « islam ».

Comme toujours, les irresponsables censés assumer le pouvoir, en France comme ailleurs (sauf en Russie…), se dépêchent de nous servir le refrain « pas d’amalgame » (c’est évident : l’islam n’a rien à voir avec les gens qui assassinent en son nom…) et, pour lutter contre le terrorisme, allument courageusement de petites bougies, déposent des bouquets de fleurs et vont à la messe…  

Les terroristes, tout comme les niais bisounours qui ne savent que pleurnicher devant les victimes du djihâd, ont en fait leur utilité : ils suscitent des vocations de nouveaux résistants chez de paisibles Européens qui découvrent qu’une guerre à facettes multiples est engagée… qui n’épargnera personne. La seule question qui se pose : subir ou se battre. Que chacun fasse son choix.

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lundi, 29 mai 2017

MERCI MACRON !

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Pierre Vial

Macron le Pharaon (voir son numéro de mégalo devant la pyramide du Louvre après son élection) a, à sa façon, son utilité. Pour plusieurs raisons :

- Grâce à lui ces vieilles baudruches appelées gauche et droite, destinées à amuser le gogo, ont implosé en vol. Le dynamitage du Parti Socialiste est acquis. Celui des Républicains est en bonne voie.

- Pour survivre, le Système a mis en place le Golem Macron, condamné à essayer de gouverner avec une équipe style macédoine de légumes, composée de gens qui n’ont rien de commun entre eux, sinon l’arrivisme et le goût de la gamelle. Certains sont des caricatures : Hulot, le robin des bois de l’écologie qui fait beaucoup de fric en commercialisant ses produits Ushuaïa (via TF1) et en tirant de juteux revenus de sa Fondation (qui compte, entre autres, parmi ses généreux donateurs EDF – merci le nucléaire - , l’Oréal, TF1 et ce danger mortel pour l’environnement qu’est le lobby des éoliennes – encore une pompe à fric) ; Collomb, le patron des policiers… armé d’un pistolet à eau et qui se révèle proche du gâtisme dans ses déclarations aux media ; Laura Flessel, la négresse de service, « diversité » oblige (comme dans les téléfilms). Et le benêt du Béarn, tenté peut-être, pour justifier sa sucette en se faisant bien voir, de faire du Taubira-bis. Et puis Richard Ferrand, qui traîne déjà à ses basques une jolie casserole (sauf que la « Justice » dit qu’il n’y a pas de problème…). Mais les choses sérieuses sont ailleurs : à Bercy, par exemple.

- A Bercy, le libéralisme triomphe sans retenue ni pudeur avec le style triomphaliste de Le Maire. Ce n’est pas pour gêner Macron, qui a inventé le mouton à cinq pattes appelé « social-libéralisme » et qui est aussi « social » que Rothschild et ses congénères. Mais ça coince quand même : Le Monde du 20 mai titrait « Le Maire et Macron sont très loin d’être d’accord ». Et le quotidien explique : « Si l’on compare le programme économique que proposait Bruno Le Maire lors de la primaire de la droite et celui d’Emmanuel Macron pour la présidentielle, les différences ne sont pas anodines. Or, avec la nomination de M. Le Maire à Bercy, ces divergences pourraient poser problème. Que ce soit sur les questions de l’assurance-chômage, de l’impôt sur la fortune ou de la contribution sociale généralisée, le président de la République et son nouveau ministre de l’économie vont devoir se mettre d’accord ». Qui va avaler les couleuvres ? Les paris sont ouverts. Mais à la sortie une chose est sûre : ce sera du « plus libéral que moi tu meurs ».

- La minorité des Français (étrange coalition de bobos et de Français de papier) qui a porté Macron au pouvoir va pousser à la roue pour toujours plus de déracinement, toujours plus de métissage, toujours plus de cosmopolitisme (c’est ce qu’imaginent les apprentis sorciers qui ont fabriqué Macron… mais ils vont découvrir que la logique du communautarisme va tout emporter sur son passage).

- Les millions de Gaulois, salariés, paysans, artisans, commerçants, petits entrepreneurs qui sont les victimes désignées du processus libéral « en marche » vont découvrir, un jour ou l’autre, qu’il n’y a qu’une issue pour eux : la révolte. La révolte, active, physique. Qui peut déboucher sur ce qu’il faut bien appeler une révolution. Un cauchemar pour certains. Un rêve pour d’autres…

Source Terre & peuple cliquez là

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mercredi, 10 mai 2017

Pierre Vial salue le départ de Marion Maréchal Le Pen

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Un communiqué de Pierre Vial,

Président de Terre et peuple

Ainsi Marion quitte un FN devenu une boutique électorale comme les autres, un panier de crabes où se bousculent les arrivistes et où, pour être bien vu, il faut être dépourvu de toute conviction forte (ou, encore mieux, l’avoir abandonnée comme une tunique de Nessus).

Marion, évidemment, a raison. D’autant que beaucoup de gens ont confiance en elle et que cette confiance va se maintenir. Ce qui lui permettra, le jour où elle le souhaitera, de pouvoir compter sur un capital de fidélités permettant de construire quelque chose. Une espérance existe. Nous sommes un certain nombre à vouloir la faire vivre.

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lundi, 08 mai 2017

LA HAUTE FINANCE INSTALLÉE À L’ELYSÉE : VIVE LA RIPOUBLIQUE !

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Pierre Vial Président de Terre & peuple

Les gros malins friqués et les jobards ont désormais le Président qu’ils méritent et qu’ils ont voulu : ce produit type de la Haute Finance anonyme et vagabonde, comme disait Henry Coston.

Avec lui, pas d’erreur possible : les très riches seront encore plus riches, les très pauvres encore plus pauvres. En application d’un libéralisme pur et dur, qui sème sur sa route précarité, pauvreté, désespoir. Rassurez-vous : cela n’empêchera pas les bobos de dormir. Tout au moins jusqu’au jour où on ira les réveiller pour les pendre à l’arbre le plus proche…

Car nous entrons dans une nouvelle phase de l’Histoire dont les apprentis sorciers qui ont monté l’opération Macron s’imaginent qu’ils pourront la maîtriser, comme d’habitude. Or ils ont fabriqué et mis en place un Golem (rappelons à ceux qui ne sont pas familiarisés avec la tradition juive et la kabbale que le Golem est un puissant monstre anthropoïde, fabriqué par un rabbin avec de l’argile, destiné à servir inconditionnellement son créateur… mais qui peut lui échapper).

Bien sûr, le monde du fric roi est aux anges : la créature qu’il a fabriquée de toutes pièces et installée à l’Elysée va servir au mieux ses intérêts. Pendant cinq ans ? Les dieux en décideront. En inspirant peut-être à un peuple méprisé, bafoué, exploité une volonté de révolte aboutissant à la destruction du Golem.

C’est à cette œuvre de libération qu’il nous faut maintenant travailler, en particulier sur le terrain social, économique et culturel, au plus près des réalités, à la base, au contact de toutes celles et de tous ceux qui vont souffrir de plus en plus de la casse à grande échelle organisée par des gens qui se croient désormais tout permis et veulent écraser toute résistance. Il faut entrer en sécession, rompre tous les ponts avec un Pays Légal qui doit devenir de plus en plus une carcasse vide. Que le Pays Réel organise son autodéfense et sa survie – et tout sera possible. Comme a dit un jour un grand soldat : « Courage, on les aura ! ».

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lundi, 10 avril 2017

IMPLOSION DU SYSTÈME ? MACRON PIÈGE À CONS

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Pierre Vial

Dans l’introduction de son récent ouvrage Le moment populiste. Droite-Gauche c’est fini Alain de Benoist écrit : « Nous sommes entrés dans une nouvelle forme de tripartition électorale : le système politique se structure désormais autour de trois formations principales, attirant chacune entre un quart et un tiers des électeurs ».

Cette appréciation est peut-être déjà rendue obsolète par une campagne présidentielle d’un genre inédit, riche en rebondissements, qui fait d’ores et déjà bouger considérablement les lignes. En effet un des principaux résultats de cette campagne (qui laisse perplexes ou indifférents un grand nombre de citoyens) est l’implosion de pans entiers du système politique. Les dinosaures vacillent. Ainsi, le Parti Socialiste est secoué par de violentes turbulences internes : le ralliement de nombreux socialistes (ou prétendus tels…) - et non des moindres – à Macron a des airs de sauve qui peut, tandis que les piteuses perspectives de la candidature Hamon, l’érosion au bénéfice de Mélenchon font peser de lourdes menaces sur l’avenir du « parti de Mitterrand ». Ce fractionnement, en fait, est le résultat d’une longue évolution : tout au long du quinquennat Hollande, il était évident que la tentation était forte, chez de nombreux sociaux-démocrates, de se rallier avec armes et bagages à un libéralisme affublé, pour les besoins de la cause, de l’adjectif « progressiste », passe-partout idéal pour couvrir tout et n’importe quoi. Valls est évidemment l’incarnation emblématique de ce tour de prestidigitation, dont Hollande a été un des architectes.

Quant à la droite elle est engluée dans les turlupinades d’un Fillon, ardent apôtre lui aussi du libéralisme mondialiste et qui se croyait à l’abri des mauvaises surprises grâce à l’appui des culs-bénits et d’un patronat qui, maintenant, se mord les doigts d’avoir joué le mauvais cheval et fait les yeux doux à Macron.

Macron. Macron le piège à cons. Car en faisant large moisson de jobards qui s’imaginent que le « changement » va changer quelque chose, il joue sur plusieurs registres, pour ratisser large, l’un des leviers les plus efficaces étant la hantise de nombre d’élus de conserver à tout prix leurs prébendes, en pratiquant un retournement de veste qui est chez eux comme une seconde nature. Quant aux électeurs, Macron sait que leur vendre du vent est le moteur d’une démocratie bien comprise.

Macron est la roue de secours du Système, dont l’implosion serait une catastrophe pour ceux qui, à droite et à gauche, par conviction idéologique ou simple intérêt, veulent le maintenir à flot vaille que vaille, au besoin en organisant la comédie d’une nouvelle donne censée transformer le jeu politique (ce qui est, évidemment, une pure illusion, car ceux qui tiennent les manettes ne laisseront pas mourir la poule aux yeux d’or). Beaucoup des premiers appuis que Macron a reçus sont révélateurs : Jacques Attali, Bernard Kouchner, Daniel Cohn-Bendit, Jean Pisani-Ferry, Laurence Haïm, Bernard Mourad, Pierre Bergé, Bertrand Delanoë, Pierre Gattaz, Gérard Collomb… Ces gens sont là pour le décor mais les choses sérieuses se passent en coulisses : être passé, au cours d’une carrière financière éclair, chez Rothschild, sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg, vous ouvre beaucoup de portes utiles. Une clé pour comprendre bien des choses : Macron est un pur produit de la French American Foundation, lobby destiné à mettre un grand nombre de décideurs français, dans le monde politique, économique, médiatique au service des intérêts américains (mais appartenant bien sûr au camp anti-Trump) et de l’atlantisme (voir Rivarol n° 3276, 30 mars 2017).

Il reste à voir comment Macron va gérer, dans la perspective des législatives, le magma composite qui s’accroche maintenant à ses basques. Le cirque n’est pas fini…

NDLR, lire aussi :

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samedi, 08 avril 2017

AU FIL DES JOURS

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Pierre Vial Terre et peuple cliquez ici

Les naïfs qui croyaient que Trump était l’homme capable de casser le Système doivent prendre de l’aspirine. Vilipendé par les tenants du politiquement correct, Trump a compris (ou ses conseillers ont compris pour lui) qu’il tenait une occasion unique de rentrer dans le rang et d’être absous de ses péchés en jouant une carte facile : taper sur le Syrien Bachar El Assad. De Tel Aviv à Paris, Berlin, Londres… et Washington, les hommes et les femmes (n’est-ce pas, Merkel ?) du Système mondialiste sont soulagés : le vilain garçon yankeee reprend son rôle de gendarme du monde et, donc, tout est pardonné, tout est en ordre. On va enfin pouvoir concentrer le tir sur l’empêcheur de mondialiser en rond, Poutine. Car le véritable objectif du mondialisme est là et nulle part ailleurs. Ses créatures pavoisent déjà (les media « français » font assaut de servilité en ce domaine) mais elles vendent peut-être un peu vite la peau de l’ours. Car l’ours, précisément, a de la ressource, c’est un solide… et son coup de patte peut faire mal.

Changement de décor : la population de la Guyane, où les descendants de Gaulois sont bien peu nombreux, réclame des sous. Des sous, des sous, encore des sous, toujours plus de sous… Ces assistés congénitaux pensent pouvoir profiter au maximum de la démission de l’Homme Blanc. La réponse d’un Etat digne de ce nom serait de leur dire : vous êtes des grands garçons et des grandes filles ? Alors maintenant démerdez-vous. On va vous faire un beau cadeau : l’indépendance. Vous ne vivrez plus aux crochets de la France et des Français. Mais, disent certains : « Et la base de lancement d’Ariane ? On ne peut l’abandonner ? ». Mais si, on peut car il y a en Provence un endroit, le plateau d’Albion, qui pourrait devenir une nouvelle base de lancement de fusées. Cela coûterait de l’argent ? Bien sûr. Mais combien coûte la mise sous assistance respiratoire, ad vitam aeternam, des Guyanais ? En fait, sur cette question comme sur beaucoup d’autres, tout est affaire de courage politique. Evidemment, avec les larves que sont nos politiciens…

Parlons-en, d’ailleurs, de ceux-là. Le guignol de l’élection présidentielle n’amuse plus grand monde et le moulin à paroles des candidats tourne à vide. Mais peu importe : il faut bien mériter sa gamelle. Je ne prétends surtout pas jouer les devins mais je sais ne pas prendre le risque de me tromper en annonçant qu’un des principaux résultats de l’élection présidentielle sera la montée croissante d’une méfiance accrue de la population à l’égard d’un système politique qui ne sert qu’à couvrir l’exploitation sans mesure des braves gens. Le temps de la désobéissance civique, de la Sécession, va venir.

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lundi, 13 mars 2017

VOTER MARINE LE PEN ?

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Pierre Vial, président de Terre et peuple

Principe de base, à Terre et Peuple : nous considérons que les membres de notre Mouvement sont adultes et vaccinés, conscients des enjeux et donc libres de prendre, en conscience, la décision de voter (ou de ne pas voter) pour le candidat ou la candidate de leur choix. Nous nous interdisons d’influencer leur décision, car ce serait manquer de respect et de considération à leur égard.

Ceci étant il est normal que des amis se posent la question (sans me le dire) concernant mon point de vue. Je veux y répondre, étant bien entendu que ma réflexion n’engage que moi (d’autant qu’elle peut avoir, j’en suis bien conscient, des conséquences à plus ou moins long terme d’une grande gravité et que je ne veux en aucune manière faire porter à d’autres que moi les conséquences de mes choix).

Donc…

Marine Le Pen a eu à l’égard de son père une conduite indigne et détestable. Elle a installé dans son entourage proche des gens qui, pour diverses raisons, ne méritent de notre part qu’un profond mépris. Elle a choisi de donner des gages au Système, pour se faire accepter par lui, qui vont à l’encontre de nos convictions et de nos fidélités.

Cela fait beaucoup. Mais…

Au-delà de la personnalité de Marine Le Pen et des gens qui l’entourent, l’important est le phénomène politique qu’elle incarne. A savoir une vague, un tsunami de révolte populaire constitué de plusieurs millions d’électeurs. Des électeurs qui n’ont pas la culture historico-politique permettant de savoir qui est vraiment Marine Le Pen mais qui reportent sur elle une volonté et un espoir, qu’il faut résumer d’une formule simple (car elle exprime une vérité profonde) : non aux immigrés-envahisseurs, non à la mort programmée de la France et de son peuple. Tout le reste n’est que littérature.

A partir de là (pour ceux qui ont lu Machiavel c’est une évidence) il faut contribuer à cette mise en accusation du Système (peu importe son artificialité, car elle sera perçue ainsi) qu’exprimera le vote en faveur de Marine Le Pen. Lequel suscitera l’union sacrée, pour défendre leurs prébendes, de tous les politiciens de gauche et de droite. Ce qui, logiquement (mais la logique n’est pas forcément déterminante en politique…) devrait conduire à l’échec de Marine Le Pen. Lequel laissera chez ses électeurs, qui tomberont de haut, une amertume, une rancœur propices à nourrir un esprit de révolte. Et les rendra mûrs pour entendre un discours radical, proposant d’autres solutions que la voie, trafiquée, des urnes. Et alors beaucoup de choses deviennent possibles… Serions-nous en 1788 ?

Source cliquez ici

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samedi, 04 février 2017

LE CIRQUE

9 jni 12.jpgPierre Vial

Grande découverte : les politiciens sont des menteurs, des tricheurs âpres au gain (aux frais des citoyens… of course comme dirait la douce Pénélope). Nous, il y a belle lurette que nous le savons et le disons. Mais il y a – il y avait ? – encore bien des braves gens, naïfs, pour ne pas le croire, car c’était trop dérangeant pour leur paisible digestion. Les braves gens c’est comme les enfants, ça a besoin de croire au Père Noël.

Pour se sortir du merdier où cet imbécile s’est mis lui-même, Fillon compte beaucoup, en matière de Père Noël, sur l’avocat qu’il a choisi : Antonin Lévy, le fils de l’illustre BHL. Un tel choix est aussi instructif que la mission confiée par Marine Le Pen à Nicolas Bay, ex-MNR, secrétaire général du FN, pour aller en son nom faire acte d’allégeance en Israël, avec l’incontournable visite au Mémorial de Yad Vashem et le rappel de rigueur de la déclaration de la parricide au Point (« les camps ont été le summum de la barbarie ») censée être son billet d’entrée au sein du Système.

Tout cela est dérisoire et pitoyable. Mais – et même les media aux ordres commencent à s’en inquiéter – cela conduit beaucoup de gens, las d’être pris pour des crétins, à considérer avec suspicion et même mépris un Système qui se révèle un peu plus chaque jour pourri jusqu’à l’os. Les pantins qui siègent sous les ors de la République s’inquiètent pour leur avenir. La soupe est bonne mais jusqu’à quand ?

A nous de continuer à accomplir notre mission, pour dire et redire que notre pays va droit dans le mur. Quelle solution ? La Révolution populaire identitaire. Au travail !

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lundi, 16 janvier 2017

RÉFLEXIONS SUR L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

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Pierre Vial, Président de Terre et peuple

Je n’ai aucune illusion sur Marine Le Pen et les gens de son entourage. Parler d’une « France apaisée » pour s’en faire une bannière constitue un déni du réel, ce qui est de mauvais augure pour quelqu’un qui prétend assumer les responsabilités du pouvoir.

Ceci étant, l’important n’est pas là car les suffrages qui vont se porter sur son nom ne reposent pas sur les qualités ou les défauts de la candidate. Ils seront en fait l’expression d’un ras-le-bol à l’égard du Système, d’un rejet pur et simple de ce Système et de ce qu’il véhicule, en particulier l’immigration-invasion et le Grand Remplacement qu’elle implique, qui scellerait la mort de notre identité et de notre liberté. Ces suffrages sont donc utiles car ils constituent un potentiel prérévolutionnaire.

Pourquoi ? Parce que les électeurs de Marine Le Pen seront forcément déçus (pour ne pas dire plus) un jour ou l’autre, par l’écart, puis le profond fossé existant entre les espoirs qu’ils mettent en elle et ce qu’elle prétend faire. Car, emprisonnée par son allégeance au Système, qu’elle dissimule de moins en moins, surtout sur l’immigration et la société multiraciale, elle suscitera une déception à la mesure des illusions qu’elle aura suscitées et entretenues.

Alors – et c’est là que tout peut arriver – il y aura des gens, beaucoup de gens, prêts à se rallier à l’idée que seule une solution radicale, mettant en question et rejetant l’ensemble du Système, pourra tirer du gouffre notre pays et notre peuple. Hypothèse peu probable, disent certains (pour se rassurer) mais qu’on ne peut cependant exclure totalement : si un certain nombre de Gaulois finissent, excédés, par réagir vraiment, c'est-à-dire physiquement, que se passera-t-il ? Cela s’appelle une Révolution. Une Révolution identitaire, portée par certains, dont nous sommes. Préparons-nous.

C’est à lire :

- Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, Gallimard, 2016, 144 pages, 15 euros.

- Philippe de Villiers, Les cloches sonneront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016, 316 pages, 22,50 euros.

- Michel Onfray, Décadence, Flammarion, 2017, 750 pages, 22,90 euros.

- Jean-Claude Michéa, Notre ennemi, le capital, Flammarion, 2017, 314 pages, 19 euros.

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jeudi, 08 décembre 2016

RÉVOLUTION CONSERVATRICE ?

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Pierre Vial, Président de Terre et peuple

Tout à l’émotion de la victoire (provisoire) de Fillon, non prévue par les oracles de son espèce, le quotidien Le Monde a titré en première page, le 29 novembre, « Fillon, la révolution conservatrice ». C’est faire bon marché et de ce que fut, historiquement le courant baptisé « Révolution conservatrice » en Allemagne, dans la première moitié du XXe siècle (auquel Armin Mohler a consacré une somme incontournable, La Révolution Conservatrice en Allemagne 1918-1932, traduction française Pardès 1993) et de ce que représente Fillon, à savoir un libéralisme sans frein, peu soucieux des souffrances, des angoisses et des attentes de ces « gens d’en bas » pour lesquels les bourgeois, les nantis ont un souverain mépris. Ce qui fait de Fillon, contrairement à ce que disent certains, l’antithèse d’un candidat populiste (il faut d’ailleurs reconnaître qu’il ne fait rien pour apparaître comme tel…).

Mais soyons honnêtes. Si Fillon se retrouve Président de la République (c’est loin d’être acquis) nous le jugerons sur ses actes, même si ses déclarations actuelles n’augurent rien de bon, tout comme les gens dont il s’entoure, dont beaucoup appartiennent aux milieux cosmopolites.

Juger sur les actes : c’est aussi notre position en ce qui concerne Trump, pour lequel certains « nationaux » se sont enthousiasmés sans doute un peu vite. Le prouve, là encore, les gens dont il a choisi de s’entourer. Au poste clé de secrétaire au Trésor, il a désigné Steven Mnuchin, un banquier d’origine juive (tout comme ses prédécesseurs Robert Rubin, nommé par Bill Clinton et Henry Paulson, nommé par George W. Bush). Caractéristique commune de Mnuchin, Rubin et Paulson : ils ont fait carrière chez Goldman Sachs. C’est au sein de ce temple de la ploutocratie cosmopolite que Mnuchin a gravi les échelons jusqu’à devenir vice-président exécutif, amassant une fortune de 46 millions de dollars (43 millions d’euros). Après avoir quitté ce job fort lucratif, Mnuchin a créé son propre fonds spéculatif, Dune Capital, avec deux anciens de chez Goldman, Daniel Neidich et Chip Seelig.

Son coup d’éclat fut, en association avec le spéculateur bien (trop) connu George Soros, le rachat d’IndyMac Bank, caisse d’épargne spécialisée dans les prêts hypothécaires à risques qui venait de faire faillite après la crise des subprimes. Mnuchin et ses associés ont repris cette société pour 1,5 milliard de dollars, soit un montant largement inférieur à la valeur des actifs de la société. Cette opération est un parfait exemple d’un tour de passe-passe bien connu : socialisation des pertes suivie d’une privatisation des profits (la Federal Deposit Insurance Corporation a en effet assumé l’essentiel des risques, en versant plus d’un milliard de dollars pour couvrir le coût des saisies immobilières dans le seul Etat de Californie). En suite de quoi, délestée de son passif, la société est devenue une affaire juteuse pour les acheteurs, qui, dès la première année, se sont versés 1,57 milliard de dividendes. Stéphane Lauer, qui a étudié de très près le dossier, explique le mécanisme : « Rebaptisé OneWest, l’établissement est rapidement à la tête de trente-trois succursales et de 16 milliards d’actifs. En quelques années, l’organisme de crédit se bâtit une réputation d’entreprise sans scrupule, multipliant les saisies (…) En juillet 2014, OneWest est revendu à CIT Group pour 3,4 milliards de dollars, soit une plus-value de 100% en l’espace de cinq ans. Après le rachat, Steven Mnuchin est resté vice-président du conseil d’administration jusqu’au 31 mars 2016, fonction pour laquelle il a été rémunéré 4,5 millions de dollars par an. A son départ, il a eu droit à un parachute doré, qui, selon le Wall Street Journal, s’est élevé à 10,9 millions de dollars ».

Pour compléter ce tableau trop éloquent, il faut ajouter la probable désignation par Trump, au poste de secrétaire au commerce, du milliardaire Wilbur Ross, figure, comme Mnuchin, de Wall Street. Fondateur d’un fonds d’investissement dans les entreprises non cotées, sa fortune est estimée par Forbes à environ 2,9 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros). Il a gagné son surnom de « Roi de la faillite » en rachetant pour presque rien des fabricants d’acier, des entreprises textiles et des mines de charbon, revendus ensuite à bon prix après les avoir sévèrement restructurées et licencié des milliers de personnes ». Comme on voit, on a à faire à du beau monde …

La conclusion de tout cela est hélas trop facile : les braves gens qui ont voté pour Trump en espérant un vrai changement vont se retrouver cocus. Cocus et contents ? La suite de l’histoire nous le dira.

RAPPEL :

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mercredi, 09 novembre 2016

LA REVANCHE DU RÉEL

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Pierre Vial Président de Terre et peuple

Mercredi 9 novembre, au matin. Quelle joie de voir la tronche catastrophée des journaleux qui, la veille encore, prophétisaient à tous vents la victoire de la si sympathique Hillary Clinton, face au méchant Donald Trump dont on comprenait bien, à travers les commentaires, qu’il était un rejeton de la bête immonde.

Avec leur outrecuidance habituelle, les larbins du Système se disant journalistes ou experts universitaires alignaient depuis des mois le prêchi-prêcha du politiquement correct. Derrière leurs phrases toutes faites, une conviction : le peuple on en fait ce qu’on en veut. Il suffit d’y mettre le prix. Ce credo des « élites » mondialistes qui tiennent le haut du pavé, en contrôlant tous les postes de pouvoir sur le plan politique, économique, culturel, vient de subir un cuisant démenti avec l’élection de Trump.

Les commentaires haineux qui ont accueilli ce tsunami sont révélateurs. Ces Américains qui ont élu Trump ne peuvent être que des gens bornés, incultes, racistes, les ploucs de l’Amérique profonde incapables de comprendre les beautés d’un monde métissé. Les intellos salonards qui profèrent ce jugement du haut de leur morgue ne veulent pas comprendre qu’ils assistent à la revanche du réel. Une revanche qui se fait contre eux.

Hillary Clinton, l’idole des bobos, des colorés et des homos, est renvoyée à ces juteuses magouilles dont elle est une spécialiste : ne vous inquiétez pas pour elle, c’est une retraite dorée qui l’attend. Trump, lui, a reçu l’appui de l’Amérique blanche, de l’Amérique qui travaille et qui apprécie peu le multiracialisme.

On jugera, bien sûr, Trump sur ses actes. Mais d’ores et déjà le triomphe du populisme, qu’il incarne, est une grande gifle en plein dans la figure des cosmopolites de tous poils, à Washington, à Paris, et ailleurs. Rien que pour cela, ne ménageons pas notre plaisir.

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dimanche, 11 septembre 2016

MERKEL MUSS WEG

10 JNI Pierre Vial.jpgPierre Vial

Traduction : « Merkel, dégage ! ». Cette injonction a résonné fortement lors d’une grande manifestation, à Berlin, le 31 juillet (voir Terre et Peuple n° 69, à paraître fin septembre). Elle s’est concrétisée dans les urnes, le 4 septembre, où les élections se déroulant dans le Land du Mecklembourg-Poméranie-occidentale ont confirmé la montée en puissance de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), jeune mouvement qui exprime le ras-le-bol des Allemands par rapport à la trahison de Merkel ouvrant toutes grandes les portes de l’Allemagne aux migrants-envahisseurs.

« Claque électorale pour Angela Merkel » a titré Le Monde du 6 septembre. C’est le moins qu’on puisse dire puisque, dans une région qui était traditionnellement le fief électoral de Merkel, la CDU (19% des voix) est devancée par l’AfD (20,8 % des voix). Un très beau résultat qui, précédé par ceux obtenus au printemps en Saxe-Anhalt, Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat, en annonce d’autres, aux législatives de 2017. Mouvement populiste (voir Terre et Peuple n° 68), l’AfD recueille les voix de 15 % des chômeurs, 11 % des ouvriers, 10 % des moins de 30 ans.

Nous adressons nos chaleureuses félicitations à nos camarades de l’AfD.

 

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mercredi, 27 juillet 2016

LE PRIX DE LA LACHETE

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Pierre Vial Président de Terre et Peuple

Les Allemands payent, lourdement, le prix du sang. Dont la responsable s’appelle Merkel. Merkel et sa folie idéologique, suicidaire pour le peuple allemand. Mais cette fille de pasteur, employée longtemps par la Stasi avant de s’acheter un passeport d’honorabilité en passant au service des chrétiens-démocrates, ces larbins du Vatican et de la Maison Blanche, n’a que faire du peuple allemand. Qui doit expier pour tous les péchés qu’il a commis, comme le dit l’enseignement de la Bible. Mais il faut, paraît-il, aimer ses ennemis, si l’on en croit les chrétiens. Et ceux-ci doivent ouvrir grands leurs bras à leurs frères musulmans, car l’islam est une religion d’amour, de paix et de tolérance. En a fait l’expérience le malheureux prêtre catholique égorgé le mardi 26 juillet, au cri de « Allah Akbar », alors qu’il célébrait la messe dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Normandie. Il avait 86 ans. Bel exploit de ses courageux assassins. Le pape exprime « sa douleur ». Pauvre type. S’il était digne de sa fonction il appellerait à la croisade. Mais il préfère se joindre au chœur des lamentations, qui fait bien rire les fous d’Allah. Tandis que les « autorités musulmanes » dûment estampillées par la République française versent des larmes de crocodile. En serrant quand même un peu les fesses : des fois que les Gaulois finiraient par se réveiller et par appliquer la loi du talion… Mais il faudrait, pour cela, qu’ils s’émancipent de la chape de plomb du politiquement correct, mise en œuvre par les autorités officielles et les media aux ordres. Hollande découvre la lune et déclare, effaré, qu’on est en guerre. Bien.

Alors il faut faire la guerre. La vraie. Celle qui frappe sans faiblesse, sans hésitation. Mais pour cela il faut avoir quelque chose dans le ventre – et plus bas. Les occidentaux payent leur lâcheté et leur bêtise. Tant pis pour eux. Mais la colère monte contre les incapables et les traîtres censés protéger la population. Aux Européens qui méritent encore ce nom de savoir ce qu’ils ont à faire. En envoyant se faire pendre les pleurnicheurs et les donneurs de leçon de morale.

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dimanche, 17 juillet 2016

NICE. ET APRÈS ?

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Pierre Vial Terre et peuple

La tragédie de Nice mérite autre chose que des lamentations. Il faut rendre des comptes car cette boucherie a révélé la stupéfiante incompétence des autorités à tous les niveaux (municipal, départemental, régional, national) dont aucun politicien ne peut se dédouaner, du trio Hollande-Valls-Cazeneuve à un Estrosi qui se dépêche d’accuser les autres pour essayer de dissimuler sa responsabilité dans ce carnage puisqu’il est bel et bien comptable de la sécurité des Niçois. Il aurait dû en effet veiller, en tant que premier adjoint de la ville de Nice (où tout le monde sait très bien que tout en n’étant plus officiellement maire il tire toutes les ficelles) à la mise en place d’un système de sécurité à la hauteur d’un événement attirant, comme il était prévisible, une foule de spectateurs, parmi lesquels beaucoup de femmes et d’enfants. Or il se défausse de sa responsabilité, d’une manière indigne que pointe du doigt à juste raison Marie-Christine Arnautu, députée européenne, présidente du groupe FN au conseil municipal de Nice.

La tragédie de Nice suscite une légitime émotion collective. Partagée par tous ? Eh non. Le samedi 16 juillet avait lieu à Forcalquier un mariage maghrébin. Un long cortège de voitures, klaxons bloqués, a envahi le centre de la ville. A une portière, un homme hilare faisait avec ses doigts le V de la victoire. Une heure avant, les media annonçaient que Daesch revendiquait le carnage de Nice…

Celui-ci est une étape dans le processus de guerre enclenché par ceux pour qui la mort de Gaulois, ces mécréants, est une offrande à leur Dieu. Ceux qui nient cela vont être confrontés de façon de plus en plus directe à la colère qui monte chez les Gaulois. Les anesthésistes de tous bords n’y pourront rien. Trop de mensonges, trop d’impuissance, trop d’incompétence, trop de lâcheté (pas d’amalgame, n’est-ce pas ?). Trop, c’est trop.

 

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mercredi, 13 juillet 2016

LA REPUBLIQUE ? PAIX A SES CENDRES !

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Pierre Vial Terre et peuple

Les gens qui jouissent encore, provisoirement, du pouvoir – ou qui rêvent de s’y installer – n’ont qu’une seule référence pour justifier leur dogmatisme : les « valeurs de la République ». De Valls-Hollande à Juppé, de Macron à Sarkozy et à Philippot, le couplet est le même. Le problème, c’est qua la République, leur République, est morte.

L’aveu en est fourni par Stéphane Le Foll (le bien nommé…), ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement. Interrogé par le journaliste Patrick Cohen, réputé pour servir la soupe aux puissants du jour, il a rassuré son interlocuteur : « Les policiers qui ne respectent pas le droit républicain sont condamnés ». Ah mais !

Oui, bien sûr. Mais changement de ton quand Le Foll est interrogé sur le scandale des tortures infligées à des animaux lors d’abattages rituels. Réponse : en matière d’abattages « il y a un code, des règles ». Cependant… il y a des dérogations. En faveur du hallal et du casher. Et le ministre, piteux : « J’ai essayé de savoir si on peut rediscuter de ces dérogations, les remettre en cause (…) Ce n’est pas moi qui décide et les autorités religieuses me disent non ». Alors et cette laïcité censée régner en République ? Et le beau principe d’égalité ? Pas pour tout le monde bien sûr et en tout cas pas pour ceux qui prennent leurs ordres à Jérusalem ou à La Mecque. En faisant un beau bras d’honneur aux pantins qui sont censés gouverner la France.

 

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samedi, 09 juillet 2016

Le nouveau numéro de Terre et Peuple Magazine (n°68) est sorti

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L'éditorial : Les assassins sont dans la maison

Pierre Vial

Dès la maternelle, on apprend aux enfants que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et surtout quand il a la peau sombre et les cheveux crépus ou qu’il s’appelle Mohamed. Ce sont nos frères et nos sœurs, ou au moins nos cousins (puisque tous les hommes sont semblables et donc interchangeables). En rentrant chez eux les enfants reçoivent le même message dans les dessins animés que débite la télévision, tout en s’empiffrant de sucreries et de coca-cola qui en feront de jeunes obèses, incapables d’efforts physiques qu’ils perçoivent d’ailleurs comme d’injustes et inutiles brimades. Comment pourraient-ils penser autrement quand ils voient leur père vautré sur un divan, une canette de bière à la main (le pack de réserve n’est pas loin), célébrant à grands coups de gueule les mérites de footballeurs colorés qui gagnent en un mois plus qu’un Gaulois en vingt ans de travail ? Allez les Bleus ! D’autant qu’ils sont d’un bleu très sombre, comme le commentent avec enthousiasme les journaleux de service.

Donc tout baigne. Certes on grogne, pour le principe, parce que tout de même la vie n’est pas facile. Mais on s’apprête aux joies des grandes vacances : les bouchons sur des routes surchargées qui rappellent de façon sympathique (on n’est pas dépaysés) les embouteillages des grandes villes qu’on vient de quitter ; les tournées à répétition de pastis avec les voisins du camping, en ayant en fond sonore les radios portables grand modèle qui débitent les braillements des « chanteurs » de hip-hop ; les séances de cuisson de la viande étalée sur les plages, avec les mémères dont les seins nus qui s’écroulent sont d’efficaces remèdes contre l’amour. Ah, la France sera toujours la France et il ne nous manque qu’un Maurice Chevalier pour mettre tout cela en chanson.

Et puis changement de décor. Retour au réel. Tous les media l’annoncent en boucle : un policier a été lardé de coups de couteau devant chez lui et sa femme a été égorgée dans sa maison, devant son fils de trois ans. Atterrés, les braves gens s’interrogent : comment cela est-il possible ? Et l’assassin dont la photo apparaît sur les écrans ? « Il avait l’air bien convenable, bien gentil » disent ses voisins. On évite de s’appesantir sur les origines de ce « Français ». Avec sa tronche de croque-mort le ministre de l’Intérieur, porte-parole du Robespierre au petit pied de Matignon et du joyeux drille de l’Elysée, dit sa stupéfaction indignée : il ne faut pas que de telles choses existent dans notre belle et pure République. Il ne faut pas…

De même qu’il ne faut pas que des casseurs s’attaquent à un hôpital Necker où des enfants sont en train d’être opérés. Il ne faut pas… Mais surtout on ne dit pas ce qui est pourtant une évidence : si on ne veut plus de casseurs il faut casser les casseurs. Les paysans le savent bien : quand on veut se débarrasser d’animaux nuisibles, de prédateurs, il n’y a pas trente-six solutions.

Aïe ! Je vais encore m’attirer les foudres des bien-pensants, des gens bien convenables qui trouvent qu’il y a des choses qu’il ne faut pas dire. Il ne faut pas dire que les assassins sont dans la maison parce qu’on leur a ouvert la porte. Les fous d’Allah savent que l’Occident, cette chose molle et veule, est un fruit trop mûr prêt à tomber. Alors ils secouent l’arbre. Pour voir. Et ils voient : une population anesthésiée par un individualisme bourgeois qui sévit même dans les rangs de ce qu’il est convenu d’appeler « la droite nationale ». Où on a peur d’appeler un chat un chat (il paraît que c’est du racisme). Où on veut bien applaudir les discours musclés. Mais quand il est question d’agir, il n’y a plus personne. S’engager ? Militer ? C’est fatigant. Et puis, nous disent des « philosophes », cela ne sert à rien.

Nous, nous choisissons de mettre les pieds dans le plat. Et de dire aux assassins : si vous voulez entrer dans notre maison cela va vous coûter cher. Très cher.

Dans ce numéro : un entretien avec Roland Hélie

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mercredi, 01 juin 2016

LE VENT DU BOULET

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Pierre Vial Président de Terre et peuple cliquez ici

« Venu de Vienne, le vent du boulet a sifflé très près des oreilles des dirigeants européens ». C’est Le Monde, le journal du Système lu par les bobos voulant jouer aux intellos, qui l’écrit (25 mai) au sujet de l’élection présidentielle en Autriche. Et qui ajoute : « Le soulagement sera de courte durée : sous ses différentes variantes, extrême droite, antilibéralisme, nationalisme ou ultraconservatisme, le populisme de droite est aujourd’hui un courant politique ancré en Europe, qui structure la plupart des compétitions électorales ». Il y a là « une progression de fond à travers l’Europe, y compris dans des pays non membres de l’UE comme la Suisse, de partis qui ont en commun l’euroscepticisme, l’hostilité à la mondialisation, un rejet de l’immigration qui va parfois jusqu’au racisme et à la xénophobie, le rejet des élites ainsi qu’une forte critique du féminisme et des droits des homosexuels (…) En Europe comme aux Etats-Unis, ce rejet est particulièrement élevé chez les hommes, en dehors des grandes villes et dans les classes populaires ». En effet, en Autriche, 71% du vote ouvrier s’est porté sur le candidat du FPÖ (Parti de la Liberté d’Autriche).

Cette « grande colère » se manifeste par une chute des partis traditionnels qui, en bons copains-coquins, se tiennent les coudes, comme en Autriche ou en Allemagne (où la « grande coalition « SPD-CDU n’est plus soutenue que par un électeur sur deux, après le traumatisme créé dans l’opinion par le laxisme de Merkel à l’égard des migrants-envahisseurs). Et l’élimination des conservateurs et des sociaux-démocrates à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle en Autriche est révélatrice.

Est plus révélateur encore un phénomène que même un observateur aussi avisé que Jean-Yves Le Gallou n’a pas relevé : Alexandre Van der Bellen, le nouveau président de la République autrichienne, doit son élection aux immigrés. Les chiffres sont clairs : il a gagné avec 31.026 voix d’avance ; or il y a 700 000 musulmans en Autriche, dont 270 000 Turcs – et 115 000 d’entre eux, disposant de la nationalité autrichienne, peuvent donc voter. Des bulletins en langue turque appelant à voter Van der Bellen ont d’ailleurs été diffusés. Un autre vote communautariste a joué : Alexandre Van der Bellen a participé en 2012 à une réunion de la « Conférence judéo-musulmane », qui a appelé les 15 000 Juifs d’Autriche à voter contre Norbert Hofer, le candidat du FPÖ.

Celui-ci a annoncé la couleur : son résultat à l’élection présidentielle « représente un investissement pour l’avenir ». C'est-à-dire pour les élections législatives de 2018 avec, au bout, la Chancellerie, c'est-à-dire la réalité du pouvoir. Tous les représentants du Système, à travers l’Europe, savent que la victoire de Van der Bollen est une victoire à la Pyrrhus. Et serrent les fesses.

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mardi, 29 mars 2016

FACE AU TERRORISME : JÉRÉMIADES ET LAMENTATIONS

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Pierre Vial

Irresponsables, inconscients, incapables : les mots manquent pour désigner les gens qui, en Belgique comme en France, sont censés assumer les réalités du pouvoir. Car ils sont marqués par ce qu’Alain de Benoist, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Eléments, appelle « le déni du réel » (sans nous être concertés, nous sommes en plein accord puisque je rappelle, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Terre et Peuple, que le divorce entre le Pays réel et le Pays légal n’a jamais été plus vrai qu’aujourd’hui).

Alain de Benoist explique : « Le déni n’est pas l’ignorance, ni même l’aveuglement. C’est tout simplement le refus de voir ce que l’on voit ». Et c’est pourquoi « la gauche progressiste s’est ainsi enfermée dans le déni ». Illustration : « Pendant des années, on nous a successivement expliqué que le mondialisme allait ouvrir à tous des perspectives radieuses, et que la précarisation de l’emploi allait faire reculer le chômage, qu’il n’y a pas de problème de l’immigration, qu’il n’y a d’ailleurs pas plus d’immigrés aujourd’hui que dans le passé, et que c’est en fin de compte une grande chance qu’ils soient aussi nombreux, qu’il n’y a pas non plus de problème de laïcité, pas de problème d’armes dans les banlieues, que les terroristes sont une simple poignée de psychopathes et qu’ils ne peuvent avoir de complices parmi les migrants, que la crise financière est derrière nous, qu’à l’école « le niveau monte », qu’il faut supprimer les frontières ».

Face à l’entreprise terroriste, qui n’en est qu’à ses premières manifestations (les services de renseignement le savent bien), les hommes du Système ne savent que nier les évidences : il ne faut évidemment établir aucun lien entre le terrorisme et l’islam… alors que les tueurs agissent en criant « Allah Akbar ! ». Il faut, aussi, désigner comme des « Belges » ou des « Français » les terroristes dont les noms, fournis par les media, montrent que ces gens ne sont ni Auvergnats ni Wallons.

Terrorisme ? Il y a celui des fous d’Allah. Mais il y a aussi celui, redoutable, qui est mis en œuvre par la dictature du politiquement correct. Lequel fait des ravages chez ces gens anesthésiés, décervelés, qui ne trouvent rien d’autre à faire que pleurnicher et en appeler à « l’amour universel » en allumant leur petite bougie et en déposant leurs petites fleurs. Ce qui est, c’est sûr, la plus efficace riposte aux spécialistes de la kalachnikov…

Les bisounours de Bruxelles, comme ceux de Paris, bêlent leurs bons sentiments et refusent d’accepter l’idée – horrible – que ceux qui ne sont pas capables de se battre pour survivre sont condamnés – et que c’est justice parce que c’est, tout simplement, la loi de la vie.

Et, bien sûr, dans le travail de culpabilisation, de conditionnement et de désarmement mental des Européens, Jorge Bergoglio, alias « le pape François », fait le sale boulot pour lequel il a été choisi en condamnant dans son message de Pâques Urbi et orbi du 27 mars les pays européens accusés de fermer leurs frontières aux migrants (car soucieux de sauvegarder leur peuple). Les Chinois ont raison : le poisson pourrit d’abord par la tête.

Heureusement, le réveil des peuples d’Europe est en marche. Et tant pis pour ceux qu’il faudra laisser au bord de la route, empoisonnés par le virus humanitaire inoculé par les marchands d’utopie.

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dimanche, 31 janvier 2016

DE MERKEL EN TAUBIRA

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Pierre Vial

Certains noms portent une lourde charge négative. C’est le cas de Merkel et de Taubira.

Merkel a ouvert toutes grandes les portes de son pays aux envahisseurs. Elle est donc coupable de haute trahison à l’égard de son peuple, en appliquant un programme de destruction du peuple allemand qui est dans la tête des germanophobes de tous acabits depuis très longtemps.

Mais il arrive que le diable porte pierre. Les conséquences de l’invasion et en particulier les événements de Cologne commencent à tirer beaucoup d’Allemands d’une torpeur sciemment entretenue, depuis 1945, au nom d’une soi-disant culpabilité collective. Les Allemands ont les défauts de leurs qualités : respectueux de la loi, de l’ordre, de la hiérarchie, ils ont longtemps considéré que les autorités politiques, religieuses, culturelles qui exigeaient d’eux, sans cesse, une repentance avaient forcément raison.

Mais Merkel – et c’est tant mieux – est allée trop loin. Elle est maintenant « plus isolée que jamais, tant en Europe que dans son propre pays (…) la Suède et l’Autriche viennent de restreindre leur politique d’accueil. La décision, annoncée mercredi 20 janvier par Vienne, qui va plafonner le nombre de réfugiés que le pays est prêt à accueillir (37500 en 2016) a été vécue comme un revers majeur pour Angela Merkel » (Le Monde, 24 janvier 2016).

Gerald Knaus, fondateur du think tank European Stability Initiative, résume ainsi la situation : « L’Allemagne est totalement isolée. Les Européens sont d’autant moins enclins à accepter les solutions de Berlin que beaucoup d’entre eux, même à Bruxelles, sont convaincus que c’est elle qui est à l’origine du problème. Quant à la coopération avec la Turquie, c’est l’Allemagne qui l’a imposée et personne n’y croit. Même pas les Turcs, qui n’ont aucune confiance dans les dirigeants européens ».

Un sondage est révélateur : il indique que 79% des Allemands ET 90% DES ELECTEURS DE MERKEL veulent qu’elle durcisse les conditions d’accueil des réfugiés. Même au sein du Parti populaire européen, qui à Bruxelles regroupe les démocrates-chrétiens et qui est donc la famille politique de Merkel, beaucoup considèrent que l’exemple à suivre n’est pas donné par celle-ci mais plutôt par Viktor Orban, le premier ministre hongrois qui fait face sans complexe à la menace des envahisseurs.

Les agressions sexuelles de Cologne ont provoqué un réveil difficile pour beaucoup d’Européens encore bercés par la chanson douce du « vivre ensemble ». Car la vérité, pénible à admettre, est pourtant maintenant décrite par des observateurs lucides, comme la philosophe Alexandra Laignel-Lavastine. Laquelle déclare, non sans quelques illusions sur les remèdes possibles, dans les colonnes de Valeurs actuelles (21 janvier 2016) : « Il faudra un effort pédagogique colossal pour intégrer ces hommes jeunes issus de sociétés arabo-musulmanes ultraréactionnaires où la femme est considérée comme un être incomplet et inférieur (…) Le fossé à combler, immense, est donc aussi culturel et feindre de l’ignorer est aberrant. Il porte sur un système de valeurs distinct, voire en l’état incompatible avec le corpus libéral européen, notamment sur l’égalité entre les sexes ou la liberté de disposer de son corps (…) Pour revenir à Cologne, il faut comprendre que ces jeunes débarquent de pays largement dominés par une énorme frustration sexuelle masculine et par un mépris tout aussi accusé des femmes émancipées, perçues comme des « putes », la femme occidentale en étant l’archétype. Dans l’univers de référence des agresseurs de la Saint-Sylvestre, une jeune fille sortant boire un verre avec ses copines un soir de fête ne saurait être ni décente ni respectable, il sera donc normal d’y voir une créature offerte à leurs plus vils désirs ». Et elle enfonce le clou, en ce qui concerne l’aberrant aveuglement de tant d’Européens quant aux réalités de l’invasion : « L’effarante inefficacité de la police à protéger les victimes puis à identifier les coupables, le réveil tardif des journalistes, le 2 janvier, le malaise des féministes ne retrouvant pas leur abominable mâle blanc – tout cela démontre, une fois de plus, l’extraordinaire puissance du déni sur les esprits. Nous voulons des immigrés supercools, reconnaissants et respectueux des droits de l’homme comme de la femme, alors nous décrétons qu’ils le sont. Après le choc, les Allemands dessaoulent ».

En France, des événements comme ceux de Cologne sont-ils possibles ? Réponse d’un sondage IFOP (15 janvier) : Oui, pour 83 % des femmes interrogées (dont 75% des électrices de Hollande et 93% de celles de Sarkozy…).

Et la Taubira ? Cette caution multiraciale d’Hollande s’est cramponnée aussi longtemps que possible à la gamelle en se persuadant que le locataire de l’Elysée et celui de Matignon avaient tellement besoin d’elle, pour donner une image colorée du gouvernement, que c’était son assurance contre les accidents de parcours. Mais elle en a trop fait, en négligeant la susceptibilité d’un Manuel Valls qui se la joue de plus en plus à la Robespierre (à bien le regarder, lors de certaines de ses interventions, en particulier au Parlement, on voit bien que réintroduire la guillotine dans les usages politiques ne lui déplairait pas…).

Taubira a dû à ses origines sa carrière politique. Tous ceux qui l’ont approchée de près (elle aura usé quatre directeurs de cabinet en quatre ans… un record) savent qu’elle est invivable, d’une prétention rare et d’une agressivité constante. Elle va maintenant tenter de se donner le rôle de conscience morale d’une gauche qui ne sait plus très bien où elle habite, entre les provocations des excités baptisés « frondeurs », les ralliés sans complexe au libéralisme style Macron, les gamellards prêts à avaler les plus grosses couleuvres pour continuer à vivre confortablement, les anarcho-écolos qui essayent de se jouer un néo 68 un peu pâlichon en crachant sur les CRS. Taubira rêve-t-elle de se déguiser en Jeanne d’Arc d’une hypothétique nouvelle gauche ? On lui souhaite bien du plaisir. Et surtout on attend avec intérêt qu’elle se prenne les pieds dans le tapis.

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mercredi, 20 janvier 2016

La mèche est allumée !

TP_66_couverture.jpgPierre Vial

Editorial dans la n°66

de Terre et peuple magazine

Les hommes du Système ont eu chaud aux fesses. Gauche et droite ont révélé, de façon particulièrement spectaculaire en Nord-Pas de Calais-Picardie et en PACA, leur connivence profonde, avec le seul souci de sauver leurs prébendes (c’est ce qu’ils appellent « sauver la République »…).

Leur victoire est une victoire à la Pyrrhus : le quotidien La Provence (14 décembre) est obligé, la mort dans l’âme, de reconnaître que « le paysage politique ressemble bien à un champ de ruines ». Mais nous, nous sommes les hommes au milieu des ruines…

Les chiffres sont là : le Front National, en rassemblant 6,82 millions de voix, passe de 118 à 358 conseillers régionaux. Et, quand on regarde de près les résultats, on voit se dessiner des réalités de terrain. Ainsi, dans le département des Alpes de Haute-Provence, Marion Le Pen est en tête dans 54 communes. Cela signifie que le secret des futures réussites est dans l’ancrage territorial, local. Avec la perspective de prendre des mairies et de tisser des réseaux efficaces.

Mais le plus important n’est sans doute pas là. Il est dans les perspectives qui s’ouvrent pour ceux qui, comme nous, considèrent les enjeux électoraux comme de simples leviers destinés à contribuer – mais seulement à contribuer – à faire s’écrouler le Système. Cet écroulement deviendra possible quand, dans les têtes, aura progressé la mentalité révolutionnaire (on ne discute pas avec le Système, on le détruit).

L’essentiel est la conquête culturelle des esprits, qui prépare, comme l’enseigne Gramsci, la conquête politique. De ce point de vue là, nous sommes sur la bonne voie et les moins stupides des gens d’en face le savent fort bien (c’est même ce qui les inquiète le plus). A nous d’enfoncer le clou.

En clair, le sentiment de frustration né de la déception d’une victoire volée doit déboucher, chez les électeurs du FN, sur une prise de conscience allant dans le sens d’une radicalisation, totale et irrémédiable. Radicalisation des convictions, radicalisation des projets. Qui permette d’en finir, enfin, avec l’illusion que la droite peut sauver quoi que ce soit dans le naufrage d’une société que nous sommes en train de vivre.T&P Marion Le Pen, cette frêle jeune femme qui a révélé qu’elle était en acier trempé, a bien résumé la situation en déclarant : « Ils ont gagné une élection mais ils ont perdu leur âme (…) Il y a des victoires qui font honte au vainqueur (…) Ces régions que la gauche a fait gagner à la droite est un cadeau empoisonné (..) S’ils pensent nous effrayer, nous décourager, ils se trompent… Nous allons redoubler d’efforts et de combativité ».

Alors que le chômage, la misère, l’insécurité, l’immigration-invasion vont continuer, immanquablement, à répandre toujours plus leurs ravages, il n’est plus temps de faire la fine bouche sur l’impératif de l’engagement car il existe, clairement, désormais en France, deux camps et seulement deux : les agents (et les victimes consentantes, bêlantes) du Système et les Patriotes. Quand l’ennemi est là, dans nos murs, nous ne sommes pas du genre à couper les cheveux en quatre et à discuter du sexe des anges.

C’est pourquoi nous marchons au son du canon.

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mardi, 12 janvier 2016

Silence, on viole

welcome.jpgPierre Vial

Après les agressions subies par des femmes allemandes à Cologne et dans d’autres villes, dont Hambourg, à l’occasion des fêtes de fin d’année, 516 plaintes ont été déposées, pour la seule ville de Cologne, selon la police. Devant l’ampleur des faits, que les autorités avaient dans un premier temps minimisée (parce que les agresseurs étant des migrants, il ne fallait surtout pas mettre en cause l’accueil qui leur a été stupidement fait), ces mêmes autorités ont dû prendre en compte l’indignation qui monte chez les Allemands : Merkel a condamné du bout des lèvres les agressions, pour éviter de se couper de son électorat.

Même hypocrisie en Suède, où la police a fini par reconnaître qu’elle avait caché les agressions sexuelles commises par des immigrés.

En France, silence assourdissant des féministes, des ligues de vertu, des professeurs de morale et des apôtres du vivre ensemble. Quand la réalité est en contradiction avec leurs discours, ils sont aveugles et sourds. Il ne faut surtout pas admettre que pour les violeurs les femmes ne sont que du bétail. Et puis violer une femme blanche n’est-ce pas faire preuve d’un haut degré de conscience anticolonialiste ? N’est-ce pas humilier ces peuples européens que l’on hait (à juste titre, bien sûr, car ils le méritent bien) ?

Une question : en Allemagne les pères, compagnons, fils, frères des femmes agressées sont restés les bras croisés ? Un conseil à ceux qui voudraient imiter les salopards de Cologne : allez donc essayer en Corse… pour voir.

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mercredi, 30 décembre 2015

CORSE : TALAMONI ET SIMEONI SE COUCHENT DEVANT LE POLITIQUEMENT CORRECT

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Pierre Vial

A Ajaccio, dans la nuit de Noël (cette date symbolique n’a pas été prise au hasard), un équipage du service d’incendie et de secours de la Corse-du-Sud, constitué de trois hommes et d’une jeune femme, a été attaqué à coups de pierres, de battes de base-ball et de clubs de golf. Ils ont dû leur salut au fait d’avoir réussi à dégager leur véhicule mais deux d’entre eux ont été blessés. Le tout aux cris, poussés par les assaillants de « sales Corses de merde, cassez-vous, vous n’êtes pas chez vous ici » (ce que les media ont, évidemment, « oublié » de mentionner).

Plusieurs centaines de Corses ont répondu en venant occuper les rues du quartier en scandant « On est chez nous ». Ce qui, d’après cette voix de la trahison permanente qu’est le journal Le Monde, est « un slogan raciste »… Une qualification scandaleuse qui s’explique par la peur qui gagne le camp mondialiste : car, reconnaît Le Monde, « en réalité, c’est toute la France qui est traversée par des courants populistes ».

Ces courants sont l’expression d’une prise de conscience identitaire qui est un réflexe de survie face au Système à tuer les peuples. Il est lamentable qu’un tel phénomène soit dénoncé par les nouveaux notables que sont Talamoni et Simeoni, qui pètent de trouille à l’idée d’être dénoncés comme des identitaires par les agents du politiquement correct et, quitte à trahir leur peuple, s’alignent sur l’idéologie du droit du sol véhiculée par la Taubira.

Pourtant les faits sont là : une grande partie de la population du quartier d’Ajaccio concerné est d’origine immigrée. Un quartier où les conducteurs des bus de la ville évitent de passer car ils ont été souvent pris pour cibles par des jets de pierre, où des déprédations visent souvent les écoles, où une équipe du SAMU a été agressée, où des hommes refusent de serrer la main des assistantes sociales. Talamoni et Simeoni refusent de voir ces réalités. Gageons que, du coup, nombre de Corses qui leur ont apporté leur voix vont se poser des questions et chercher, pour les guider, des hommes plus fiables.

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lundi, 14 décembre 2015

LOGIQUE REVOLUTIONNAIRE

9 jni 12.jpgPierre Vial

Que voulons-nous ? La destruction du Système qui sert, depuis longtemps, de rente de situation à la droite et à la gauche. Cela s’appelle une révolution. Dire cela ce n’est pas se gargariser d’un grand et beau mot, c’est un constat objectif.

L’espoir d’une révolution, qui a mobilisé nos énergies pendant des décennies, n’en paraissait pas moins quelque peu utopique. Aujourd’hui, la donne a changé. Le champ des possibles s’ouvre. En effet le premier tour des élections régionales a révélé une incontestable montée en puissance des exaspérations, provoquées par un chômage, une insécurité, une immigration-invasion que les hommes de droite et de gauche qui se sont succédé au pouvoir se sont avérés incapables de maîtriser et, bien plus, dont ils sont directement responsables. Ce que bien des gens comprennent.

Nous exagérons ? Alors laissons la parole au Monde, ce quotidien qui tient lieu de journal officiel du Système. Le 8 décembre, prenant acte des « ravages » que constitue le vote FN, il écrit : « Il ne fait pas de doute que la responsabilité des partis qui gouvernent la France depuis des lustres est lourdement engagée. Ils en subissent, aujourd’hui, la sanction. Les uns et les autres ont échoué à sortir le pays du marasme où il se débat. Les uns et les autres n’ont pas su lui proposer un projet de société capable de lui redonner foi en ses atouts, en sa cohésion et en son avenir collectif. C’est vrai de la gauche depuis trois ans et de son impuissance à endiguer la crue sans fin du chômage, en dépit de promesses répétées : avec quelque 700 000 chômeurs de plus depuis mai 2012, et encore 40 000 supplémentaires au mois d’octobre, elle porte le poids de cet échec. Mais la droite au pouvoir durant les dix années précédentes, après l’avertissement sans frais du 21 avril 202, n’est pas davantage à l’abri des responsabilités. Passé l’illusion de l’élection présidentielle de 2007, elle n’a pas su soigner les maux dont nous souffrons. Qu’il s’agisse de l’insécurité économique d’un pays privé, ou presque, de croissance, de l’insécurité sociale qui frappe des millions de ménages en galère, de l’insécurité « culturelle » d’une nation qui doute d’elle-même ou de l’insécurité vitale attisée par le terrorisme, gauche et droite peuvent bien se renvoyer la balle. L’évidence est qu’elles ont été, l’une et l’autre, incapables d’apporter des réponses à la hauteur des enjeux et des dangers ».

Cet état des lieux explique que la crise de confiance à l’égard du Système va durer au-delà d’un scrutin. Celui du premier tour a ceci de positif qu’il est le révélateur d’une situation qui pourrait devenir prérévolutionnaire. En effet, si réussit la mobilisation totale du Système pour empêcher la victoire du FN dans les régions où il est arrivé largement en tête au premier tour, l’électorat frontiste, frustré, amer va prendre conscience de la duperie électorale, contrôlée par les magouilleurs d’une gauche-droite qui ont la trouille d’être déboulonnés et prêts donc à toutes les combines pour garder la gamelle. Et il va être tenté de se radicaliser, ouvrant ainsi de vraies perspectives à une action révolutionnaire. Quels que soient les résultats du 13 décembre, un espoir est né.

Article publié sur le site de Terre et peuple le 10 décembre, avant le second tour.

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dimanche, 22 novembre 2015

LES MOTS DU MENSONGE

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Pierre Vial

Des « Français »… Des « Belges »… Ainsi sont présentés dans les média les cinglés d’Allah qui ont réalisé les massacres du 13 novembre. Pourquoi ces mots ? Parce qu’il ne faut pas dire qui ils sont vraiment, c'est-à-dire des Maghrébins. Ce serait, n’est-ce pas, stigmatiser un certain type de population et mettre à mal la tarte à la crème du « vivre ensemble », ce monument d’hypocrisie. Et puis on martèle : surtout pas d’amalgame. Les cinglés ont tué au nom d’Allah ? Il ne faut pas en conclure hâtivement que l’islam n’est pas une religion d’amour, de paix, de tolérance et de fraternité. Car, bien sûr, les cinglés sont une exception… Sauf que dans les « quartiers » les sympathiques « jeunes issus de l’immigration » considèrent comme des héros les assassins de Daech. Nier cela c’est nier la réalité et donc se faire les complices objectifs des cinglés d’Allah.

Tout est mensonger dans le vocabulaire officiel. On appelle « migrants », « réfugiés » ceux qui sont des envahisseurs, dont les hordes ne respectent rien, tels un nuage de sauterelles, dans les pays européens qu’ils traversent et ceux où ils prétendent s’installer. En « exigeant » tout et le reste. En comptant dans leurs rangs des individus qui profitent du flot migratoire pour se glisser dans son sein, afin d’aller ensuite mettre en place des réseaux terroristes pour semer la terreur chez les Infidèles (c'est-à-dire, pour eux, tous les Blancs). Tout ceci est parfaitement connu des services de renseignement mais qui ont la consigne de se taire.

Devant ces calamités qui s’accumulent les gens censés exercer le pouvoir nous disent qu’il faut défendre nos « valeurs républicaines ». Celles au nom desquelles a été réalisé le génocide des Vendéens et qu’invoquaient dans leur délire ceux qui guillotinaient à tout va ? Celles qui valaient un brevet de patriotisme à ceux qui tondaient des femmes lors de l’Epuration ? Celles qui couvrent pudiquement les malversations en tous genres des copains et coquins qui se partagent le butin acquis sur le dos des Français, au sein de maffias où le fauteuil de l’élu n’est jamais loin du coffre-fort ?

Décidément, pour faire le Grand Ménage, il va y avoir du boulot.

Dimanche prochain, 29 novembre, venez nombreux à Rungis écouter Pierre Vial à la Table-Ronde de Terre et peuple.

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lundi, 16 novembre 2015

LA GUERRE ? EH BIEN ON Y EST ET JUSQU’AU COU...

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Pierre Vial Terre et peuple cliquez là

Quand nous disions depuis longtemps, par exemple sur notre site, que nous sommes en guerre, on nous répondait par l’ironie (« vous exagérez, quand même ! ») ou par le mépris (certains intellectuels assurant que le choc des civilisations était un fantasme dû à notre étroitesse d’esprit) ou encore par l’intimidation façon Taubira (en nous menaçant d’une inculpation pour « incitation à la haine raciale » …).

Et pourtant les faits sont là, inscrits dans une réalité que beaucoup semblent découvrir tout d’un coup, un peu comme l’existence de la lune (Manuel Valls, dans le style Tartarin de Tarascon : « Nous gagnerons cette guerre »). Nous ne prétendons pas être plus intelligents que ceux qui nous critiquent. Mais nous avons pour nous, par rapport à eux, une force que personne ne pourra nous enlever : nous nous déterminons non en fonction des utopies et des dogmes, mais par rapport à ce qui existe, nous nous mettons à l’école du réel, comme le faisaient nos guides spirituels, ces Grecs de l’Antiquité qui refusaient d’être abusés par les mystifications d’un Orient jouant de la naïveté d’Européens à qui il était si commode de faire prendre des vessies pour des lanternes.

J’étais ces jours-ci à Genève. Me promenant dans le centre de cette belle ville, dont le caractère calviniste devient acceptable au bout de quelques décis d’un vin blanc gouleyant, je vis sur un mur une grande inscription tracée à la peinture noire : « Islam= paix ». Quelques heures auparavant avait eu lieu le massacre de Paris, auquel se consacraient tous les media. Cette vision surréaliste m’a renforcé dans la conviction de la jobardise intrinsèque des Occidentaux (n’importe quelle autorité digne de ce nom aurait évidemment fait le nécessaire pour que cette inscription provocatrice fût effacée dans les meilleurs délais…). On était un samedi soir, les braves Genevois allaient se donner un peu de bon temps et n’allaient quand même pas se compliquer la vie en se demandant si le mot de « paix » ne devait pas être logiquement remplacé par celui de « guerre ». Et puis, Genève est loin de Paris, non ?

Je ne souhaite bien sûr pas le malheur des Genevois. Mais il se pourrait qu’ils découvrent un jour que nous sommes entrés dans un monde où la guerre, planétaire, n’épargnera personne. Certains Français commencent à percevoir cette réalité. Dure réalité ? La réalité n’est ni dure ni douce. Elle est. Notre monde commence à payer l’erreur mortelle qui consiste à nier cette évidence. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Les bisounours vont payer la note de leur aveuglement et tant pis pour eux.

Nous, nous disons à nos sœurs et frères de sang : n’écoutez pas les prophètes de malheur qui parlent de tolérance et d’amour universel. Ce sont eux qui ouvrent votre porte aux égorgeurs. Ne comptez que sur vous-mêmes pour protéger votre vie et celle des vôtres. Et souvenez-vous du sage principe qui guidait les vieux Romains : SI VIS PACEM PARA BELLUM (« Si tu veux la paix, prépare la guerre »).

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mercredi, 16 septembre 2015

LE RETOUR DU BATON

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Pierre Vial, Président de Terre et peuple

Quand le réel reprend ses droits, ça fait mal. Mal aux politiciens qui croyaient pouvoir s’en affranchir, au nom des utopies. Angela Merkel en fait l’expérience. Salutaire cure de réalisme. Elle croyait pouvoir, sous les félicitations des media, jouer le rôle de l’icône des envahisseurs. Elle se retrouve condamnée à battre piteusement en retraite car même ses amis politiques ne veulent pas monter avec elle dans un bateau qui coule (son alliée bavaroise, la puissante CSU, a pris grand soin de se démarquer d’elle rapidement… car sinon les électeurs de la CSU n’auraient pas compris et pas aimé).

Il faut un jobard de la taille d’Alain Lamassoure, député européen PPE (la droite) pour oser déclarer au sujet de Merkel : « Elle a rendu l’honneur à notre famille politique ». Et, se réjouissant car « la droite reprend le discours de la gauche » (cocu et content… le politicard de droite comme on l’aime), il explique : « Ce geste quasi christique (sic) de Mme Merkel, signifiant non seulement que l’Allemagne est une terre d’immigration mais que l’Europe entière en est une, nous oblige à mettre très vite en chantier une politique migratoire commune à l’Union avec une politique de migration légale ». Ce type incarne une droite qui, depuis Chirac-Giscard (regroupement familial), est responsable et coupable de l’invasion de notre terre. Nous l’avons déjà dit ? Il faut le redire sans cesse. Afin que chacun se positionne clairement. Et en assume ensuite les conséquences. Car les patriotes résistants prennent bonne note et ont une mémoire d’éléphants…

Mais le tsunami des « migrants » commence à avoir des effets positifs : l’Allemagne et l’Autriche retrouvent un peu de bon sens, imitées par la République tchèque et la Slovaquie. Le Monde (15 septembre), consterné, reconnaît : « Après deux semaines d’euphorie durant lesquelles plusieurs dizaines de milliers de réfugiés ont été accueillis à bras ouverts, l’Allemagne prend soudainement peur  (…) Le pays ne contrôle plus grand-chose ». Et nombre d’élus allemands sont « inquiets du chaos qui commence à s’instaurer dans certaines villes allemandes ». Finies les haies d’honneur de zozos souriant à leurs « frères migrants » sur les quais de la gare de Munich… Maintenant, la situation est « très tendue » (tiens donc).

La Hongrie (qui donne l’exemple du courage et est donc vilipendée par un Fabius et autres parasites), la Slovaquie, la Roumanie s’opposent à tout projet de répartition des « migrants ». Les règles de Schengen sont, enfin, mises en cause. C’est un bon début. Maintenant la bonne question est : quand va-t-on enfin sortir de cette caricature d’Europe qui révèle toujours un peu plus sa nocivité et met en danger de mort l’avenir des Européens ?

mardi, 21 juillet 2015

EPIDÉMIE ? CE N’EST QU’UN DÉBUT

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Pierre Vial Président de Terre et peuple

Il m’a été reproché, par des représentants de la sacro-sainte légalité républicaine, d’avoir écrit que nous étions en guerre. Il paraît que cela constitue même une « incitation à la haine raciale » (sic). Ce qui soulève un léger problème – et va compliquer la tâche de mes éventuels persécuteurs – c’est que l’illustre Manuel Valls n’a pas dit autre chose, ainsi que l’ont répercuté les media, ce que tout un chacun peut vérifier. A vrai dire, il ne s’alignait pas sur les élucubrations d’un méchant fasciste mais n’exprimait là, tout bonnement, qu’une évidence.

En effet l’actualité apporte régulièrement un lot d’informations qui sont autant de confirmations de nos analyses. Prenons quelques exemples :

les trois individus arrêtés le 13 juillet (tiens ! La veille du 14… ça tombait bien pour le plan com du locataire de l’Elysée…) ont un « profil » qui « a de quoi interpeller » (Le Monde, 17 juillet). Agés de 17, 19 et 23 ans ils ont avoué préparer l’assassinat, filmé, des militaires présents sur le site de Port-Vendres (Pyrénées Orientales), en décapitant (c’est une manie chez les djihadistes) un officier du Centre national d’entraînement de l’armée de terre (CNEC). La tête pensante du groupe (un type de 17 ans, prénommé Ismaël) s’est dit « hypnotisé » par les vidéos djihadistes diffusées sur le Net. L’un de ses voisins a déclaré à la télévision qu’il « avait l’air d’un bon garçon » (ben voyons…). Quant à l’individu de 23 ans, un certain Djebril, c’est un ancien matelot de la marine française. Il illustre un phénomène capital dans le recrutement des djihadistes : ceux-ci peuvent facilement trouver des adeptes dans les rangs de l’armée compte tenu de la politique officielle de recrutement des militaires, qui privilégie les candidats « issus de la diversité » au nom de l’idéologie du « vivre ensemble ». C’est tout bénéfice pour les djihadistes que de trouver de nouveaux combattants bien formés sur le plan militaire, qui savent où il faut aller pour se procurer armes, munitions, tout en ayant repéré des cibles symboliques. Fait caractéristique : faute de pouvoir partir faire le djihad en Syrie ou ailleurs (car l’un d’eux était repéré par les services de renseignement) les trois terroristes ont voulu frapper sur le sol français, en application des consignes de l’Etat islamique adressées à ses partisans.

Etats-Unis : quatre militaires américains ont été tués, le 16 juillet, dans une base située à Chatanooga (Tennessee). Le tireur s’appelle Mohammad Youssef Abdulazeez. C’est « un Américain d’origine koweitienne » de 24 ans. Les autorités américaines se sont dépêchées d’affirmer qu’il serait « prématuré » de spéculer sur les raisons de la fusillade… Aux Etats-Unis comme en France et en Europe règne la même lâche hypocrisie : il ne faut surtout pas « stigmatiser » une certaine population.

11 juillet : le premier ministre serbe, qui cherche à tout prix à être bien vu des Eurocrates, a voulu faire acte de repentance en se rendant à Srebenica. Il a été lapidé par les musulmans de Bosnie au cri de « Allah Akbar ! ». Le ministre de l’intérieur serbe a parlé d’une « tentative de meurtre ». Certes. On aimerait apprendre à ces repentants la chanson « Ah il fallait pas, il fallait pas qu’il y aille, ah il fallait pas, il fallait pas y aller ».

- nuit du 5 au 6 juillet : vol de nombreux détonateurs et pains de plastic sur le site militaire de Miramas (Bouches du Rhône). A quelques kilomètres de là, à Berre-l’Etang, le 14 juillet, trois cuves d’hydrocarbures du site pétrochimique étaient visées par des dispositifs explosifs, dont deux ont provoqué un énorme incendie. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve a affirmé devant l’Assemblée nationale qu’il s’agissait, certes, d’un « acte criminel » mais dont « la motivation n’est pas établie ». S’il le dit…

14 juillet : cette fête bien française et franchement républicaine a été agrémentée d’incendies et de destructions multiples et variées. Bien entendu, silence des media, qui préfèrent parler du tour de France.

NDLR : 17 commissariats ou gendarmeries attaqués en moins de 15 jours cliquez ici

PS : Le psychodrame grec est lourd de signification. Tsipras a dû passer sous les fourches caudines : « Le leader de la gauche radicale, épuisé, humilié, a dû accepter une liste de réformes d’une dureté qui heurte même les fonctionnaires européens – ils évoquent une mise sous tutelle de la Grèce. « C’est le catalogue des horreurs » écrit le magazine Der Spiegel. Le tout imposé à un chef de gouvernement élu sur un programme anti-austérité, anti- « troïka » - Commission de Bruxelles, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international -, anti-« diktat de Bruxelles » (Le Monde, 14 juillet). Une photo vaut parfois mieux que tous les discours : sur celle publiée par le quotidien que je viens de citer (page 6), on voit Christine Lagarde, patronne du FMI, passer derrière Euclide Tsakalatos, le ministre grec des finances, lors d’une séance à Bruxelles, et lui jeter un regard de haine. Mais la Grèce n’a peut-être pas fini de gâcher les nuits des Eurocrates de Bruxelles…

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mardi, 07 juillet 2015

CONTRE LES PLOUTOCRATES : LA VOIX DU PEUPLE

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Pierre Vial, Président de Terre et peuple

Nous saluons sans restriction le vote libérateur du peuple grec.

Nos « démocrates » patentés, guignols du monde politicien et médiatique, toujours soucieux de complaire à leurs maîtres ploutocrates, sont fous furieux. Le peuple grec a en effet osé affirmer sa liberté et sa dignité en envoyant paître le monstre à trois têtes – FMI, BCE, Union européenne - qui prétendait l’enchaîner. Où va-t-on si les peuples se mettent à mal voter ? Ne serait-il pas plus prudent de supprimer les élections ?

Pourtant tout avait été fait pour que le peuple grec accepte de se prosterner devant les oukases des maîtres du jeu financier. L’apocalypse était promise aux Grecs s’ils n’étaient pas sages. Ils ont répondu par un grand bras d’honneur. Bel encouragement donné à tous ceux qui, en Europe, ne veulent plus subir la loi de l’argent.

Bien sûr il va falloir trouver une porte de sortie. Quelle sera-t-elle ? Sans prétendre jouer les prophètes, nous pouvons affirmer – car c’est une évidence – que tout sera fait pour éviter que la Grèce sorte de l’euro. Car cela constituerait pour les ploutocrates un risque majeur, à savoir que d’autres peuples européens pourraient être tentés de se dire qu’après tout ce serait peut-être, pour eux aussi, la bonne solution…

Le geste d’affirmation identitaire du peuple grec peut devenir le signal d’un mouvement de libération à l’égard d’un Système mortifère dont nous voulons la disparition. Il faut tuer cette bête nuisible qui s’appelle le libéralisme.

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jeudi, 02 juillet 2015

Djihadisme : Valls découvre la lune

Photo 088.jpgPierre Vial

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Il aura fallu le surgissement en France du rituel macabre et sadique de la décapitation qu’affectionnent les djihadistes (tout comme les « héros » de la Terreur de 1793, qui vouaient un culte à « sainte guillotine »… ce qu’oublient de rappeler aujourd’hui les zélotes des « valeurs républicaines », victimes sans doute d’amnésie…) pour que Valls semble se rendre à l’évidence, en déclarant le 28 juin, lors de l’émission « Le Grand Rendez-vous » d’Europe 1-Le Monde-i-Télé : «La menace va être constante à son niveau très élevé et dans le temps. Nous ne pouvons pas perdre cette guerre contre le terrorisme, contre l’islamisme radical, contre le djihadisme (…) parce que c’est au fond une guerre de civilisation ».

Il a justifié ainsi cette déclaration : « Un responsable gouvernemental doit être lucide et faire partager cette lucidité à son peuple (…) Il faut toujours dire la vérité, être lucide et utiliser les mots qui s’imposent » (entretien publié par Le Monde du 30 juin). Le moins qu’on puisse dire est qu’il en aura mis, du temps, pour devenir « lucide »…

Mais, du coup, il s’est attiré les foudres des moralistes professionnels du Monde, ces flics de la pensée toujours à l’affût du moindre dérapage « antidémocratique ». Le torchon qui sert de journal officiel-bis aux hiérarques du Système a donc mobilisé l’un (ou l’une ? La signature « Gaïdz Minassian »  ne nous éclaire pas sur cette question à vrai dire sans intérêt) de ses plumitifs pour pondre un laborieux réquisitoire sur ce pauvre Valls, qui n’en demandait pas tant. Quel crime a-t-il commis ? Eh bien, son utilisation du terme « guerre de civilisation » est, nous dit-on, « singulière » car son propos « reprend la thèse des néoconservateurs américains ». Il crée d’ailleurs « un embarras à gauche » et le hollandiste Julien Dray (exemple type de l’ex-gauchiste reconverti dans la défense du Système néo-libéral capitaliste… qui paie bien ses hommes de main) a lancé un avertissement : « Il y a des raccourcis idéologiques auxquels il faut faire très attention ». Eh oui, Manuel, fais gaffe, tu dérapes… Tu oublies le credo maso que ressasse, parmi d’autres, Bertrand Badie, professeur à Sciences Po, qui récite son catéchisme : la cause des maux que subissent les sociétés occidentales est « dans l’incapacité de certaines sociétés à se construire dans la mondialisation, et dans les échecs des sociétés occidentales où les défauts d’intégration aboutissent à des expressions de violence ».  

Ce pauvre type illustre parfaitement le déni de réalité caractéristique de la schizophrénie qui frappe les idéologues de gauche. Et dont on a une illustration avec l’attention accordée aux dérobades de l’assassin par certains media (dont Le Monde, encore lui, bien sûr, qui consacre le titre d’une pleine page de son édition du 30 juin aux« motivations troubles de Yassin Salhi »). Ce qui signifie qu’on prête de l’attention à cet amateur de tête coupée lorsqu’il explique son geste par deux engueulades, l’une avec son employeur et l’autre avec son épouse, accusée « de ne pas être assez religieuse ». Celle-ci s’en est bien tirée : elle a encore sa tête. L’employeur, par contre… Mais il y aurait là le geste d’un « déséquilibré ». Dont le cas devrait être traité, n’est-ce pas, de façon purement psychiatrique. Avec traitement ad hoc puis, au bout d’un certain temps, les éminents psychiatres ayant décidé que leur patient ne posait plus de problème, celui-ci, une fois relâché dans la nature, aurait toute latitude d’illustrer à nouveau sa passion pour les couteaux de boucherie…

Il y a cependant, par rapport à ce beau scénario que vont certainement utiliser les avocats du soi-disant dingue, un léger obstacle. En effet le rituel utilisé par l’égorgeur est sans ambiguïté : il a pris soin d’encadrer la tête coupée de son employeur de deux drapeaux portant l’inscription de la profession de foi de l’islam, la Chahada : « Il n’y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète ». Par ailleurs en envoyant à un autre fou d’Allah un « selfie » où il prend la pose à côté de la tête coupée de sa victime, ce Yassin Salhi dont ses anciens voisins disent qu’il était « très sympathique » (sic) prouve qu’il a appliqué à la lettre la consigne donnée par l’Etat islamique (EI) dans un message audio : « Ô moudjahidines, où que vous soyez, allez et faites du ramadan un mois de désastres pour les infidèles ». Il faut s’appeler Valls pour découvrir qu’il y a là, peut-être, un problème…

12:46 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |