Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 01 juin 2015

Réinfos, le mag télévisé du Parti de la France de cette semaine

11:57 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Adinolfi commenté par Feltin-Tracol, cela donne :

1511275144.jpg

Georges Feltin-Tracol Europe maxima cliquez ici

Après Nos belles années de plomb (2004), Pensées corsaires (2008), Orchestre rouge (2013) et Années de plomb et semelles de vent (2014), Gabriele Adinolfi commence à être bien connu du public français. Ce court essai consacré à la question européenne contribue au grand combat des idées. Outre un prix modique, l’impression d’opuscules facilite la diffusion de pensées concises et ramassées. Déjà, à la fin des années 1970, la rédaction évolienne francophone de la revue Totalité et, précédemment, le Cercle Culture et Liberté. Pour une Europe libre et unie sortaient des brochures, véritables munitions pour la réflexion, signées du Belge Daniel Cologne (Éléments pour un nouveau nationalisme en 1977) et d’autres auteurs activistes italiens tels le « Groupe des Dioscures » (L’assaut de la vraie culture, 1979), Giorgio Freda (La désintégration du système, 1980) ou Adriano Romualdi (La Droite et la crise du nationalisme, 1982). Le texte d’Adinolfi est d’ailleurs dédié à Romualdi, à Pierre Drieu La Rochelle et à Jean Thiriart.

Penser une autre monnaie européenne

Romain et Italien, Gabriele Adinolfi est aussi un ardent Européen et souhaite ouvrir un débat non convenu sur notre destin commun. Certes, il est le premier à pester contre cette « Europe que nous n’aimons pas (p. 41) ». Son propos déstabilise parfois le lecteur eurosceptique ou souverainiste national béat. Ainsi est-il « favorable au maintien de l’euro mais avec d’autres paramètres (p. 62) ». Dans le cadre des activités du Centre d’études Polaris qu’il a fondé, Adinolfi a en effet demandé à des économistes et à des juristes de travailler sur une Banque centrale européenne dépendante des banques nationales re-étatisés. Il envisage par exemple un « système de monnaie complémentaire (M.C.) […qui] se base sur un certificat nommé R.A.S. (reçu autoliquidant de souscription) (pp. 66 – 67) » dont l’inspirateur serait le théoricien des monnaies fondantes, Silvio Gesell.

Liant idée européenne et ambition économique continentale, l’auteur se réclame d’une économie solidaire et enracinée, relocalisée, dans laquelle prospéraient de petites et moyennes entreprises, propriétés de leurs employés. Partisan d’une logique corporative rénovée, Adinolfi entend surtout « rassembler et représenter toutes les classes au lieu de favoriser les consortiums au dépend des producteurs locaux et des salariés (p. 61) ».

Contrairement donc aux souverainistes nationaux et aux nationalistes qui se déclinent en « stato-nationaux », en séparatistes régionaux et en communautaristes superficiels, Gabriele Adinolfi insiste sur « l’Europe comme nécessité (p. 17) ». Aux temps de la Guerre froide et du condominium planétaire États-Unis – U.R.S.S., l’unité européenne indépendante vis-à-vis de ces deux blocs gémellaires était une obligation. « Aujourd’hui, encore plus qu’hier, l’Europe – c’est-à-dire nous tous – est menacée d’extinction et son unité de puissance est à la fois nécessité et identité (p. 34). » Toutefois, le recours à l’Europe exige au préalable l’ouverture sur une dimension psychologique cruciale qui prépare des cadres spirituels qui ne peuvent être en Europe de l’Ouest que des références antiques et médiévales. l’urgence impose de retrouver l’être européen alors que des hordes surgies d’Asie et d’Afrique franchissent chaque jour la Méditerranée et ses détroits. La communauté européenne se sait maintenant encerclée par de multiples menaces toutes mortelles les unes des autres (invasion migratoire, atlantisme, théocratie obscène des droits de l’homme, gendérisme, sociétalisme, islamisme, primat de l’économie devenue folle…). Néanmoins, les Européens qui commencent peu à peu à réagir ne doivent pas à leur tour s’engluer dans les miasmes mortifères de l’économisme. Adinolfi constate qu’en « se limitant aux revendications socio-économiques, ceux qui devraient être les héritiers d’une ligne nationale-révolutionnaire ont perdu le sens de l’Ennemi (p. 33) ».

Misère du militantisme pantouflard

Il y a du boulot ! Militant exemplaire, Gabriele Adinolfi admoneste les nouveaux militants qui forment « un milieu de fachos consommateurs, de fachos plaintifs, de fachos présomptueux, et de fachos de bar aux concepts enfoncés dans le crâne sans avoir jamais pensé à les peser ou les radiographier (p. 12) ». Naguère, « le militant n’était pas un consommateur d’idées reçues ou un télévotant, il n’obéissait pas au langage binaire et ne s’imaginait pas la révolution comme un flash sur la vitrine d’un “ social network ” ou comme une rafale de “ tweet ” ou de “ textos ” (p. 10) ». Eux aussi pâtissent du grand changement anthropologique en cours qui valorise l’hyper-individualisme si bien qu’au final « on ronronne, on grogne, on se réfugie dans des dogmes, on hululule aigri parce qu’insatisfait de soi et de la vie, mais on ne se remet presque jamais en cause (p. 13) ». Une Europe consciente d’elle-même serait au contraire capable de réhabiliter, voire d’inventer de nouvelles manières d’être.

Sachant que l’Europe est devenue auprès des opinions publiques continentales un sujet négatif, déprécié et stérile, Adinolfi examine différentes idées reçues contre elle. Il observe qu’une Europe unie et forte entraverait l’hégémonie étatsunienne, que ce n’est pas qu’un projet franc-maçon (le Vatican le souhaitait aussi) et que les actuelles institutions de l’Union pseudo-européenne ne servent pas exclusivement le mondialisme et les intérêts bancaires. Il serait quand même préférable de redonner aux Européens le sens de « l’idéal universel des Révolutions nationales et de l’Imperium (p. 46) ».

Gabriele Adinolfi apprécierait-il de rectifier « des populismes, qui n’iront nulle part s’ils ne sont pas dotés d’une conception stratégique, active, positive, révolutionnaire et s’ils ne sont pas guidés par d’authentiques classes dirigeantes militantes (p. 46) » ? Les amorces existent pourtant ! Malgré des persécutions de plus en plus vives,  CasaPound et le Blocco Studentesco en Italie, et Aube dorée en Grèce réussissent un fantastique maillage territorial complété par des initiatives culturelles et sociales qu’on doit encourager, reproduire ici et maintenant et étendre aux questions environnementales, scolaires, de loyers, de cadre de vie, etc. Notre Europe libérée retrouvée – car identitaire et tiercériste – ne se réalisera qu’au contact de la seule réalité et auprès de populations autochtones pour l’instant déboussolées. Leur rendre une orientation véritable digne de leur histoire représente un enjeu majeur. Oui, « l’Europe est une nécessité absolue, mais elle ne se fera jamais si elle n’est pas d’abord une identité consciente et combattante, à la hauteur du Mythe qu’elle représente (p. 79) ». La mobilisation totale pour notre cher continent, l’Alter-Europe, commence par la lecture de L’Europe d’Adinolfi.

• Gabriele Adinolfi, L’Europe, Les Bouquins de Synthèse nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris), 80 pages, 2015, 10 €.

En savoir plus cliquez là

Le commander en ligne cliquez ici

11:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Harfang, le magazine québécois, consacre un article à Venner

501804316.jpgLe magazine québécois Harfang cliquez ici, sous la plume de Rémi Tremblay, vient de consacrer, dans sa dernière livraison, un article au livre de Basile Cérialis, Dominique Venner - Soldat politique cliquez là, que nous avons édité en décembre dernier :

Historien méditatif. C’est le terme que Dominique Venner aimait employer pour se qualifier. Un historien qui é́tudie l’histoire, mais qui ne la fait pas. Un observateur et non un acteur. Pourtant, son geste ultime du 21 mai 2013 semble laisser croire qu’acteur, il souhaitait l’être et qu’il ne voulait pas seulement étudier et transmettre l’histoire et les traditions, mais influer sur le cours des é́vénements.

Dé́jà̀, enfant, le jeune Venner, poussé́ par ses lectures qui lui permettent de s’évader de ce monde morne, rève de gloire, d’héroïsme et de liberté. Aussitôt qu’il en aura l’occasion, il quittera ce monde terne en se joignant à l’armée, y voyant une version moderne de la Sparte antique, et en s’envolant vers l’Algé́rie qui est alors en plein soulèvement anti-français.

De retour en métropole, il comprend que la victoire ou la défaite de la guerre en Algérie est avant tout une affaire de politique. Il s’engage corps et âme dans Jeune Nation (qui ne doit pas être confondu avec le groupe québécois du même nom, dirigé par Pierre Trépanier), une organisation jeune et dynamique qui rejoint les aspirations éthiques et esthétiques du bouillant Venner. Militant total, il s’abandonne dans les manifs, collages, confrontations et noyautages. Il se dépense sans compter le temps, l’énergie et les coups.

Jeune Nation souhaite « une seconde révolution » après la première, celle de Pétain. Le droit à la nation y est mis de l’avant et sont rejetés le libéralisme et la démocratie. Brisant avec la tradition réactionnaire et puisant dans les stratégies de gauche notamment léninistes, les membres souhaitent se lancer dans une véritable guérilla politique - ni fascistes, ni vichyistes, ce sont des nationaux-révolutionnaires.

La dissolution de Jeune Nation par le gouvernement ne fera pas flancher Dominique Venner, devenu le second de Pierre Sidos. Les structures et l’engagement des militants ne se tarit pas et l’objectif est de perpétuer l’organisation sous un autre nom avec un autre enregistrement. C’est ainsi qu’il lance le journal Jeune Nation sous la tutelle du nouveau groupe Société d’édition et de diffusion de la Croix celtique. En 1959, il participe à la création du Parti nationaliste dont il est le second, après Pierre Sidos.

Ce parti sera dissous dans les quelques jours suivant sa création et Dominique Venner sera arrêté pour son adhésion au PN et, quelques temps après sa libération, pour une bataille avec des étudiants noirs, geste dont il se défend, parlant de machination politique.

En 1960, Venner se radicalisera davantage. Impliqué dans des heurts avec la police à Alger, il entre dans la clandestinité. Cette fois-ci, il souhaite se lancer dans une lutte ultime avec le gouvernement et prépare un putsch. Malheureusement, avant de passer à l’acte, il est finalement arrêté. C’est durant son incarcération subséquente qu’il fera le bilan de son engagement et écrira Pour une critique positive. Il réalise que ce sont les esprits qui doivent d’abord changer avant qu’une révolution ne soit possible.

C’est dans cette optique qu’à sa sortie de prison, il fonde les Éditions Saint-Just et rassemble les anciens de Jeune Nation autour de la revue Europe Action. Cette fois-ci, l’activisme est relégué au second plan et l’objectif premier est de former les esprits et de répandre les idées

de nationalisme ethnique européen s’opposant tant au libéralisme qu’au communisme. Ce sera le point de rupture avec l’extrême-droite traditionnelle, notamment avec Pierre Sidos. Il est important de noter que Jean Mabire précise dans Europe Action que « pour nous, l’Europe est un cœur dont le sang bat à Johannesburg et à Québec, à Sidney et à Budapest. »

Venner se lancera dans la politique politicienne avec la campagne de Tixier-Vignacour et ensuite avec le Mouvement nationaliste du progrès et le Rassemblement européen des libertés. Mais en 1966, suite à la faillite des Éditions Saint-Just et à sa déception envers la politique qui ne répond pas à ses attentes éthiques et esthétiques, il quittera définitivement la politique et se lancera dans l’étude de l’histoire et la promotion de l’héritage européen.

De par son emphase sur la période militante et l’utilisation de nombreuses sources, cet ouvrage est un complément essentiel à Cœur Rebelle. Il permet de mieux connaître Venner, mais surtout de mieux se connaître en tant que militant. De voir son parcours militant ponctué par les reculs, la prison, les liens brisés, mais aussi par les coups d’éclat, la fraternité et les rencontres inoubliables, cela nous permet de relativiser certains échecs ou coups durs momentanés.

Cérialis nous rappelle aussi que lorsque Venner défendait les peuples européens, il ne se limitait pas au territoire géographique européen, mais bien à l’ensemble des peuples de descendance européenne, dont nous. Sa vision nationaliste ethnique qui le poussa au militantisme est la même que celle qui guide aujourd’hui notre mouvement.

Cérialis, Basile. (2015) Dominique Venner - Soldat politique. Les Bouquins de Synthèse Nationale. 196 pages.

Le commander en ligne cliquez là

11:33 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A Poitiers, dimanche 7 juin : Pierre Vial sera présent à la 1ère Rencontre Charles Martel

Poitiers 4.jpg

Les coordonnées de cette 1ère Rencontre Charles Martel

seront communiquées le 5 juin.

Bulletin de réservation cliquez ici

02:08 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 31 mai 2015

Les agresseurs "antifas" d'Alexandre et Lydia ont été arrêtés

1234352_363974597069473_2033929008_n.jpgSouvenez-vous, c'était le 12 avril dernier. Alors qu'ils rentraient chez eux, deux jeunes patriotes parisiens, Alexandre et Lydia, étaient lâchement agressés par une bande d'hystériques appelés "antifas" (entendez antifascistes). Alexandre fut gravement blessé et dû rester vingt jours en ITT. Lydia, choquée, resta pour sa part quatre jours sans pouvoir travailler cliquez ici.

Les supplétifs du Système que sont ces antifas entendaient, en agressant Alexandre et Lydia, "venger" l'un des leurs, le dénommé Clément Méric qui est décédé en juin 2013 alors qu'il participait à une rixe contre des jeunes nationalistes venus paisiblement faire des achats dans le quartier de la gare Saint Lazare à Paris. A la suite de cet événement malheureux, un jeune militant solidariste, Estéban, passa plus de quinze mois en détention (*).

En fait, le Système mondialiste a voulu à cette époque profiter de cette affaire pour salir l'ensemble du mouvement populaire qui, depuis plusieurs mois, amplifiait contre la clique Hollande/Valls/Taubira qui cherchait à imposer son "mariage pour tous" cliquez ici.

Aujourd'hui, nous venons d'apprendre que deux des agresseurs d'Alexandre et Lydia viennent d'être arrêtés par la police cliquez là. Ce dont nous nous réjouissons. Cependant, comme le Système n'est pas ingrat avec ses petits domestiques, après qu'ils soient passés devant le juge, ils ont été remis en liberté.

Quant à "l'affaire Méric", une reconstitution vient de se dérouler sur les lieux et il semblerait que dans les rangs des antifas les choses ne soient plus aussi claires qu'il y a deux ans (certains reviendraient sur leurs accusations hâtives) et que la vérité finisse bientôt par triompher...

Synthèse nationale

(*) Lire sur cette affaire le remarquable livre que Serge Ayoub, alors porte-parole de 3e Voie, lui a consacré. Cliquez ici

10:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A Poitiers, dimanche 7 juin : Carl Lang sera présent à la 1ère Rencontre Charles Martel

Poitiers 1.jpg

Les coordonnées de cette 1ère Rencontre Charles Martel

seront communiquées le 5 juin.

Bulletin de réservation cliquez ici

02:20 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 6 juin, à Bordeaux :

LMPT-Bordeaux-e1432821927845.png

02:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 30 mai 2015

L'Aristoloche n°8 est paru

Diapositive1.jpg

L'Aristoloche n°8 cliquez ici

12:52 Publié dans L'Aristoloche (Pierre de Laubier) | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal du Chaos de cette semaine :

2457982678.6.jpg

Pour télécharger, cliquez ici 

12:29 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SCANDALE ROBERT CHARDON : 3e VERSION DES FAITS PAR LE POUVOIR

pinocchio.jpgLigue francilienne cliquez ici

Dans la vie, quand on sait pas mentir correctement, il vaut mieux éviter de mentir.

Mais bon, comme le pouvoir est constitué de bras cassés, forcément, quand ils mentent, ils se plantent.

Pour ceux qui n’ont pas suivi les faits, on résume :

–  Robert Chardon, maire de Venelles et PDG de l’entreprise ISO Ingénierie publie le jeudi 14 mai un tweet indiquant vouloir interdire l’islam en France.

– Robert Chardon est interviewé dans la foulée par l’AFP. Le vendredi 15 mai, un article est publié sur l’AFP.

– Vendredi 15 mai, pschhttt, Robert Chardon disparaît, style le lapin de Garcimore. Le compte facebook et twitter sont fermés, plus aucune article sur le site de l’AFP.

A partir de ce moment, 3 versions différentes de la disparition de Robert Chardon sont communiquées :

– En premier lieu, l’AFP parle d’un internement, à la demande d’un tiers.

– Ensuite, le sous-préfet d’Aix-en-Provence nie l’internement et indique que M. Chardon est hospitalisé pour un cancer.

– La dernière en date de ce jour (voir ci-dessous), le procureur de la République auprès du TGI d’Aix-en-Provence indique que l’affaire est couverte par le secret de l’enquête.

Quelle affaire ? Vous avez vu une affaire vous qui mérite la rétention de M. Chardon ?

Si on traduit les propos du procureur : « Je te jure sur la vie de ma mèèèèère, Robert il est pas mort, mais on m’a dit de pas dire où il est ». Retour à la case départ. On voudrait nous endormir, nous lasser, nous décourager, faire mourir la chose tranquillement pour remettre Robert dans sa camisole taille XXL, sous médocs et en espace confinée, on ne s’y prendrait pas mieux.

C’est con, mais nous, en bons gaulois, on est têtu.

Comme disait Audiard, « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ». On nous prend pour des billes ou quoi ?

Depuis quand en France peut-on retenir indéfiniment une personne ? Ou est l’avocat représentant M. Chardon ? De quoi l’accuse-t-on ? Le délai MAXIMUM de garde à vue est de six jours (ici), pourquoi M. Chardon n’est pas aujourd’hui libéré ?

Rappel : dans son article de ce jour, vendredi 29 mai, Francis Gruzelle, journaliste et auteur à Riposte Laïque relate la chose suivante (article ici) : « Après la mystérieuse disparition de Robert Chardon et ma saisine de  la justice , le Procureur de la République Dominique MOYAL près le Tribunal de Grande Instance d’Aix en Provence m’a adressé le courrier mailé suivant : « Je tiens à vous rassurer : Mr le maire de Venelles n’a été ni kidnappé  par des extra-terrestres ni désintégré… Je ne fournirai aucune autre information sur cette affaire couverte par le secret de l'enquête . »

12:24 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 29 mai 2015

A Poitiers, dimanche 7 juin : Paul-Marie Coûteaux sera présent à la 1ère Rencontre Charles Martel

Poitiers 3.jpg

Les coordonnées de cette 1ère Rencontre Charles Martel

seront communiquées le 5 juin.

Bulletin de réservation cliquez ici

14:39 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

GONFLE ! Laurent Ozon face à une meute de clandestins, il fallait le faire...

remigration-810x452.jpg

Laurent Ozon s'est entretenu avec Le Bréviaire des Patriotes cliquez là

Laurent Ozon :

« Ces gens sont violents

et nous l’avons prouvé ! »

 

Le 26 mai dernier à Bruxelles, Laurent Ozon, président du Mouvement pour la Remigration (que nous avions interrogé il y a peu), faisait face aux clandestins qui manifestaient à Bruxelles pour réclamer des droits. Leur réaction (violente) ne s’est pas faite attendre, comme en témoigne la vidéo visible ci-dessous. Pour le Bréviaire des patriotes, M. Ozon revient sur son action.

► LBDP : Pouvez-vous nous livrer le récit des événements et nous parler du discours que vous avez tenu ce jour-là ?

L.O. : L’objectif de cette petite opération était de montrer à chacun que nous n’étions pas obligés de rester coi devant l’ahurissante campagne de justification des médias et des pouvoirs publics pour nous imposer les clandestins. Nous avons d’abord repoussé ceux qui étaient sur le monument, puis, en équilibre, je suis monté pour me faire entendre de cette petite foule de 200 personnes. À la fin de mon intervention, nous avions ce que nous voulions : une attaque violente en règle de clandestins et une véritable petite émeute en plein centre-ville qui a nécessité l’intervention des brigades anti-émeute.

Quelques échanges de coups ont été nécessaires pour nous protéger, même si je tiens à le préciser, je n’étais pas venu pour cela. Il nous a seulement fallu répliquer lorsqu’ils sont passés des projectiles et des ruades aux coups de poings. Bref… Mon discours consistait en synthèse à rappeler qu’ils n’étaient pas les bienvenus, que nous étions chez nous et que nous les ferions repartir.

► Vous attendiez-vous à une telle réaction ?

Oui. Nous ne nous faisons aucune illusion sur l’état d’esprit de personnes capables de noyer leurs congénères en mer parce qu’ils sont chrétiens ni de la nature agressive de leur démarche en arrivant chez nous. Ces gens sont violents et nous l’avons prouvé. C’est parce qu’ils ne rencontrent pas les réactions de la population qu’ils peuvent jouer aux misérables devant les journalistes.

► Vous dites (à Breizh-Info) que de nombreux policiers vous ont soutenus, bien qu’ils aient dû obéir aux ordres…

C’est plus tard, en essayant de revenir sur la place qu’un cordon de gardes m’a bloqué et que durant ces minutes, nous avons reçu les aveux et sympathie des policiers. Si un jour quelqu’un donne l’ordre à ces hommes et ces femmes de nettoyer la place et de rembarquer ces intrus, croyez-moi, ce sera fait et avec le sourire. Voilà pourquoi la politique reste un objectif incontournable.

► Bien que certains vous accuseront de provocation gratuite, cet affrontement casse-t-il l’image des « gentils clandestins » que l’on tend à nous montrer dans les médias ?

Oui c’est bien le but de cette opération, démasquer ces gens. Pour ce qui est de la « provocation », je crois bien que c’est la présence massive de clandestins dans nos villes, hébergés et nourris avec nos impôts qui constitue une provocation.

► La remigration se veut un plan pacifique et réfléchi. Ce genre de débordements ne fait-il pas mentir votre analyse, selon laquelle il existe une solution « douce » au problème migratoire ?

Il existe une solution douce mais elle sera politique et diplomatique. Ce n’est pas une raison pour que les citoyens ne manifestent pas leur mécontentement d’ici-là. Après, si ces clandestins ne gardent pas leur calme, on verra bien. Nous avons le droit et même le devoir de nous faire entendre. Nos institutions politiques tiennent leur légitimité de leur mandat d’assurer nos droits, de faire respecter nos lois et de protéger les citoyens contre l’abus, la violence, l’anarchie. Si elles n’agissent pas, elles perdent leur légitimité à assurer le monopole de la violence légitime. Nous devrons alors agir pour faire respecter nos droits, nos familles, nos terres et nos biens. Qu’elles prennent garde.

► Pour finir, comment voyez-vous l’issue du drame qui se joue actuellement en Méditerranée ?

Tout cette affaire est fabriquée pour mettre le feu aux poudres. Le problème c’est que si nous ne réagissons pas, nous disparaitrons. C’est bien dans cette impasse que l’Oligarchie nous conduit. Il faut agir vite tant que cela peut encore être possible. Dans deux ans, ce pourrait bien être trop tard et nous pourrions assister à la deuxième partie de leur opération : un État aux prérogatives totalitaires gérant une guerre civile endémique en nous imposant une mixité forcée et la fin de nos libertés comme peuple.

La souveraineté est aux peuples ce que la liberté est à l’individu. Le droit de pouvoir décider chez nous de ce qui est bon pour nous. Ils sont faibles. Ne nous laissons pas tétaniser par la crainte, les campagnes de désinformation qui veulent ridiculiser ou démoraliser nos réactions. C’est le moment de se lever !

Propos recueillis par Christopher Lings

NB : Laurent Ozon souhaite organiser une autre action à Bruxelles dans les prochains jours. Pour y participer, manifestez-vous rapidement à cette adresse : laurent.ozon@gmail.com

14:33 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA RÉFORME DES COLLÈGES Ce que les réformateurs ne vous diront pas

leffetpei.jpgMichel Lhomme

Métamag cliquez ici

Malgré une législation qui compte parmi les plus sévères d’Europe, la France est un des pays où la consommation de cannabis atteint les niveaux les plus élevés parmi les jeunes. Le cannabis est, de loin, la drogue illicite la plus disponible et consommée en France. Une personne sur quatre, entre 11 et 75 ans, déclare en avoir déjà fait usage, ce qui représente 13,4 millions d’expérimentateurs (un quart environ de la population). La diffusion du cannabis touche tout particulièrement les jeunes générations (15-30 ans), deux fois plus nombreuses que leurs aînées à l’avoir expérimenté. Au-delà de l’initiation, les niveaux de consommation des jeunes Français dépassent nettement la moyenne européenne : à 15-16 ans, un élève sur quatre déclare avoir consommé du cannabis dans le dernier mois. Ainsi, paradoxalement, en dépit d’une législation parmi les plus sévères d’Europe et supposée être dissuasive, la France est un des pays où les jeunes sont de plus en plus des « drogués ».

Ce « paradoxe français » alimente des controverses récurrentes sur l’efficacité de l’interdit et le statut légal du cannabis. Certains plaident pour une dépénalisation de l’usage, voire de la détention de petites quantités destinées à l’usage personnel, ce qui permettrait, selon eux, de rendre la consommation moins transgressive et donc à la fois moins attractive et mieux contrôlable. Pour d’autres, la dépénalisation pourrait être perçue comme un relâchement, au risque d’aggraver les maux liés à l’usage du produit, qui sont aujourd’hui bien connus.

Les adolescents français, champions d’Europe des jeunes drogués

La France se singularise ainsi par l’amplitude de la diffusion du cannabis, qui concerne autant les filles que les garçons. Ces chiffres reflètent une relative facilité d’approvisionnement depuis une dizaine d’années : en 2011, 43 % des adolescents français de 15-16 ans estimaient que, s’ils le voulaient, il leur serait « facile » d’obtenir du cannabis, contre 29 % de leurs pairs européens. D'où la question qui fâche : que fait donc la Police ou la Gendarmerie nationale ? Et de fait, comment peut-on respecter une institution, les policiers et les gendarmes quand ils sont bafoués quotidiennement par la pratique des jeunes ? 

En dépit de l’interdit légal, le cannabis est  perçu partout comme aisément accessible en France, par les mineurs comme par les adultes. Près de 60 % des 15-64 ans jugent qu’il est facile de s’en procurer sans même parler de l'auto-culture. Ce sont des tonnes d'herbe qui sont « cultivées » aujourd'hui en France.  
Ce que ne dit pas la réforme des collèges, c'est que plus d'un tiers des jeunes sont donc aujourd'hui « stones » en classe, tout simplement « évaporés ». Les données les plus récentes confirment que le cannabis connaît une diffusion massive dès le collège, plus concentrée dans le temps que celle de l’alcool ou du tabac, avec une accélération très marquée entre la 4e et la 3e (la part d’expérimentateurs passe de 11 % à 24 % à ce niveau scolaire), avant de se généraliser au lycée. Or, la réforme des collèges, réforme purement comptable qui casse en fait avec la bénédiction des syndicats le décret de 1950, réduit les heures d'enseignement mais ne soulève en aucun cas la question des surveillants des collèges, des postes d'encadrement, d'une politique de prévention santé.

C'est un fléau, c'est même peut-être le fléau le plus visible de la jeunesse française car si une proportion non négligeable de jeunes s’adonne aux paradis artificiels, ils le font pendant une période de la vie où la maturation cérébrale n’est pas terminée. Il est erroné de dire que ces consommations n'affectent pas leur scolarité, leur développement, voire, à plus long terme, leur santé et leurs capacités cognitives. La plupart de nos jeunes, il faut le dire, deviennent en fait de plus en plus bipolaires, difficilement « socialisables ». Aujourd’hui, l’âge moyen d’initiation au cannabis se situe autour de 15 ans, un peu plus d’un an après la première cigarette de tabac. Aucun éducateur n'en parle et toutes les autorités éducatives esquivent toute allusion fut-elle indirecte aux ravages du phénomène préférant bien évidemment l'endoctrinement du genre ou l'histoire victimaire. Après tout, « fumer » du haschisch n'est-il pas aussi oriental ? Or, à quoi bon des cours fussent-ils interdisciplinaires si de toutes façons, l'élève est « ailleurs ». Chez tous les jeunes français, l’expérimentation du cannabis est pourtant devenue, en deux décennies, un « modèle dominant ». Son usage régulier atteint aujourd’hui un niveau comparable à celui de l’alcool mais personne n'en parle !

12:20 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A Poitiers, dimanche 7 juin : Synthèse nationale sera présente à la 1ère Rencontre Charles Martel

Poitiers 5.jpg

Les coordonnées de cette 1ère Rencontre Charles Martel

seront communiquées le 5 juin.

Bulletin de réservation cliquez ici

02:56 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'Arabie saoudite, pays allié de l'Etat islamique : CIVITAS DANS LA RUE LE 20 JUIN

1639874196.jpg

 PLUS D'INFOS SUR LE SITE DE CIVITAS cliquez ici

00:43 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bernard Lugan nous parle de l'Afrique actuelle

00:40 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SUBMERSION = SUBSTITUTION = SUBVERSION ?

Unknown.jpgPieter Kerstens

Dire ce que l’on voit, parce que toute vérité est bonne à dire, même si elle ne fait pas plaisir à entendre, ne fait plus partie des dialogues depuis que les médias (dépendants des subsides publics et donc du pouvoir politique) nous ont imposé le « Politiquement Correct » pour que la Police de la Pensée puisse sévir contre les rebelles à la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste.

Sous la 5ème République, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Brice Hortefeux, de Gaston Defferre à Manuel Valls, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), TOUS ont combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation et notre identité européenne.

Depuis fort longtemps, les procès multiples et les interdictions ont accablé notre famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été curieusement épargnés, à quelques organisations près…

Et  quand mes camarades d’Ordre Nouveau et moi-même avions organisé le meeting du 21 juin 1973 à la Mutualité sous le thème « Halte à l’immigration sauvage », TOUS nous ont traités de « racistes », de « fascistes » et de « nazis ».  Pourtant, les inspecteurs des R.G présents dans la salle ont tous confirmé au ministre de l’Intérieur, Raymond Marcellin, qu’ils n’avaient jamais entendu un propos raciste dans les différents discours.  C’est après une campagne de presse haineuse et nauséabonde contre Ordre Nouveau, par les laquais du mondialisme comme Thierry Pfister du « Monde » ou comme Maurice Clavel dans « Le Nouvel Obs » soutenus par les ministres Pierre Messmer, Jean Taittinger et Bernard Stasi, que la dissolution d’O.N est prononcée le 28/6/1973.

Lire la suite

00:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 28 mai 2015

La honte au Panthéon !

11218973_1661325610753071_3462187497798218406_n.jpg

11:14 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : dimanche 7 juin, à Poitiers

7788423-12068942.jpg

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

rencontres.charles.martel@gmail.com 

11:00 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

homepage_logo.jpg.png

3,50 €, chez votre marchand de journaux

00:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France asservie et résistante

images.jpg

Robert SPIELER - RIVAROL N° 3189 du 21 mai 2015

 

DANS une récente interview dans Le Figaro, Jean-Marie Le Pen a déclaré : « Le FN est en train de se détruire, de se transformer en parti chevènementiste ». Il a précisé : « Son attitude (celle de sa fille) à mon égard est tellement extraordinaire et exceptionnelle qu’elle ne peut s’expliquer que par une espèce de maraboutage ou de prise en mains par quelqu’un d’autre. Il me semble qu’elle a perdu sa liberté de jugement. L’appareil de son mouvement lui échappe. » Il ajoute : « Mon éviction est un symbole, un signal. Elle est décidée sous un prétexte fallacieux cachant une autre manœuvre. Évidemment, Jean-Marie Le Pen au Front national est le symbole d’un certain nombre de choses. Le Front est en train de se détruire, de se transformer en parti chevènementiste. Jusqu’à présent, la ligne tracée par Chevènement est allée dans le mur. Si les rescapés de ces entreprises malheureuses essayent de se raccrocher à quelque chose qui marche, de s’emparer d’un bateau qui tient la route alors que leur esquif a coulé, cela mérite d’être combattu ».

 

“LE FN EST EN TRAIN DE SE DÉTRUIRE, DE SE TRANSFORMER EN PARTI CHEVÈNEMENTISTE”

 

En attendant, le Menhir appelle à la résistance. Il considère que « la perspective de prendre des régions s’éloigne ». « Cela est une conséquence des initiatives vulnérantes qui sont prises contre moi », juge le président d’honneur suspendu du FN. Il y a, dit-il « un changement d’orientation, une sélection de personnels différents, un état d’esprit hétérophobe évident… ». Il confirme son intention de créer une nouvelle structure politique. « Nous ne savons pas encore quelle en sera la forme juridique, mais le contenu sera plus important que le contenant », prévient-il, assurant qu’il se « battra jusqu’au bout de (ses) forces ». « Nous allons essayer de barrer la route à M. Philippot dans sa conquête du Front national. Ce sera absolument une force d’opposition à lui et à ses mignons. Il s’empare des leviers de commande du parti », assure par ailleurs Jean-Marie Le Pen.

 

ET VOICI MÉLENCHON QUI FÉLICITE FLORIAN PHILIPPOT !

 

On croyait avoir tout vu. Eh bien non. Mélenchon vient de déclarer sur France 2 : « Je félicite M. Florian Philippot de nous avoir débarrassés de ce vieux fasciste, parce que nous, on n’y était pas arrivés, mais lui, il y est arrivé, donc félicitations ». Il accuse cependant Philippot de plagiat, de « pomper ses discours » et de “voler” dans son programme de 2012. En novembre, Marine Le Pen avait déclaré que le programme de Mélenchon n’était « pas très éloigné » de celui du FN. Et elle s’est réjouie de la victoire du mouvement d’extrême gauche Syriza en Grèce. Jeanne, au secours !

 

JEAN-MARIE LE PEN ÉVOQUE SA FUTURE FORMATION

 

Jean-Marie Le Pen va-t-il créer un nouveau parti ? Très probablement mais pas sous cette forme. En fin tacticien, connaissant l’histoire, il sait qu’une telle entreprise serait probablement vouée à l’échec. Il suffit de se souvenir de Haider, le leader nationaliste du FPÖ autrichien, qui avait quitté son parti suite à des querelles internes pour créer un nouveau mouvement. Ce fut un échec cuisant, malgré son énorme notoriété. Il est plus probable que le Menhir s’oriente vers la fondation d’une structure souple, peut-être sous forme d’une association des amis de Jean-Marie Le Pen, qui n’aurait pas vocation, en tant que telle, de présenter des candidats aux élections, contre ceux du FN, mais pourrait peser sur les orientations du parti, en appelant par exemple à barrer la route aux plus nuisibles. Toujours est-il que Jean-Marie Le Pen vient de déclarer sur BFMTV qu’il attendait l’adhésion de centaines, voire de milliers d’adhérents lorsque sa future formation aura pris forme. Il s’en est, une fois de plus, pris au vice-président du FN, Florian Philippot, estimant que le mouvement est en train de “dérailler” sous son influence et celle de ses amis. Mais qu’en est-il du caractère supposé homophobe de certaines de ses déclarations concernant les “mignons” de Philippot. Il répond qu’il ne « condamne pas les homosexuels à titre individuel mais quand ils chassent en meute, oui ». Quant à sa fille Marine, il estime qu’elle était « dévorée, possédée de l’ambition d’être au pouvoir ».

Capture 1.JPG

TOUTES LES FOLLES NE SONT PAS AU FRONT !

 

Pierre Cassen raconte sur Boulevard Voltaire cette histoire qui peut paraître assez invraisemblable. Cela se passe le 8 mai à Hayange (Moselle), dont Fabien Engelmann (FN) est maire. A la fin de la cérémonie, voici que des militants homosexualistes débarquent avec une banderole pour vanter une Marche des fiertés Lesbienne, Gay Bi, Trans, qui doit avoir lieu le 13 juin à Metz. On voit sur la banderole et l’affiche une chaussure de type ranger s’apprêtant à écraser trois noms qui figurent sous la semelle : « Florian, Fabien, Steeve » et précise le texte « et les autres ». Référence bien sûr à Florian Philippot, Fabien Engelmann et Steeve Briois. On laissera au lecteur de RIVAROL deviner quels sont les autres. En bas de l’affiche, ce slogan : « Toutes les folles ne sont pas au Front ». Sans commentaire…

 

COMBIEN DE MOSQUÉES À CUBA ? ZÉRO !

 

Comme on le sait, François Hollande était en visite à Cuba, où il a rencontré Raul et Fidel Castro. On apprend à cette occasion que François Hollande, malgré sans doute son vif désir, n’a pas pu rendre visite à la communauté musulmane, pour la simple raison qu’il n’y a rigoureusement aucune mosquée à Cuba et qu’il n’existe qu’une seule salle de prière, destinée aux touristes musulmans, mais strictement interdite aux musulmans cubains. Par ailleurs, depuis 1992, le gouvernement cubain autorise ses citoyens à pratiquer leur religion en public. Sauf les musulmans qui sont au nombre de 9 000, sur une population de 11 millions d’habitants. La Turquie avait proposé de financer un projet de construction d’une mosquée, assez grande pour accueillir jusqu’à 500 personnes. Le Bureau des affaires religieuses de Cuba a répondu niet en novembre dernier.

Capture 2.JPG

INVASION DE L’EUROPE : LA GRANDE-BRETAGNE SE REBIFFE

 

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne Federica Mogherini vient de déclarer que pas un seul migrant intercepté en mer ne sera renvoyé contre son gré. Réponse du ministre de l’Intérieur britannique, Theresa May, qui vient d’être reconduite dans ses fonctions après le triomphe de David Cameron et des Conservateurs aux élections législatives : Selon elle, l’Europe devrait suivre l’exemple de l’Australie. « L’UE devrait travailler à établir des sites d’accueil sécurisés en Afrique du Nord, avec un programme actif de retours […]. Je suis en désaccord avec la suggestion de la chef de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini, selon laquelle pas un seul réfugié ou migrant intercepté en mer ne sera renvoyé contre son gré. Une telle approche ne peut que favoriser la traversée de la Méditerranée et encourager plus de personnes à mettre leur vie en péril ». On attend avec curiosité les résultats du référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Europe, référendum promis par Calderon. Parions que les Britanniques sauront se souvenir de cet épisode au moment de glisser leur bulletin dans l’urne.

 

KIM JONG-UN FAIT EXÉCUTER AU CANON SON MINISTRE DE LA DÉFENSE

 

Le dictateur nord-Coréen a beau être joufflu, il n’en est pas moins imaginatif. Le ministre de l’armée populaire nord-coréenne, le vice-maréchal Hyon Yong-chol (65 ans), a été exécuté pour déloyauté. Pas fusillé, ni guillotiné. Non, il fallait du lourd, du très lourd, histoire de marquer les esprits. Il a été pulvérisé le 30 avril au moyen d’un tir de canon antiaérien en présence de plusieurs centaines de personnalités. On peut comprendre l’ire du génie cosmoplanétaire nord-Coréen. Le ministre avait commis l’effrayante outrecuidance de s’endormir lors d’un de ces interminables défilés militaires dont le joufflu est friand, témoignant ainsi d’un évident manque de respect pour son auguste personne. Par ailleurs, il se serait permis quelques menues critiques. Du coup le vice-maréchal a été exécuté au moyen d’un tir de canon antiaérien (ou de lance-roquettes selon les traductions), accusé de « déloyauté et manque de respect » et « pour s’être assoupi lors de célébrations militaires ». Deux vice-ministres ont également été passés par les armes en avril. Le 29 avril, les services de renseignement de la Corée du Sud avaient déjà annoncé l’exécution d’une quinzaine de personnalités (hauts cadres et artistes) depuis le début de l’année. On se souvient que fin 2013, Kim Jong-un avait fait exécuter le numéro deux du régime, Jang Song-thaek, qui n’était autre que son oncle. En voilà un qui a de la suite dans les idées et le sens de la famille comme Marine Le Pen !

 

ALAIN SORAL LOURDEMENT CONDAMNÉ POUR UNE QUENELLE

 

Alain Soral a été condamné, mardi 12 mai, à 10 000 euros d’amende pour une photo prise au Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe, à Berlin, en 2013, sur laquelle il fait une “quenelle”. Il a cent jours pour payer l’amende sinon la prison l’attend. Le tribunal l’a aussi condamné à verser 14 001 euros de dommages et intérêts au profit des sept associations qui s’étaient constituées parties civiles. Pourtant aucun propos lié à la photo prise devant le Mémorial ne prouvait que la quenelle, geste “antisystème” popularisé par Dieudonné, était un geste antisémite. Malgré cela, les juges l’ont lourdement condamné. Cela ne nous étonne évidemment pas. C’est ainsi que cela se passe dans la France occupée.

Rivarol.JPG

Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici. 

00:03 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 27 mai 2015

MEDIAS ET PHILIPPOT : UN ÉTRANGE ENGOUEMENT Mais pourquoi une telle surreprésentation du vice-président du FN ?

21.jpg

Jean Bonnevey Métamag cliquez ici

Si l’on considère que l’idéologie médiatique déteste les valeurs et les visions prêtées au Front national, la sollicitude de la caste journalistique pour Florian Philippot interpelle. On ne voit que lui partout. On le voit plus que Marine, Marion et les autres réunis. C’est tout de même bizarre. On allume la télé, encore Philippot, toujours Philippot. Alors pourquoi ? Parce qu’il dit du mal du Fn historique, du Fn déviant de l’idéologie dominante. Il n’y a pas de secret. Philippot est considéré par les médias comme un moyen de combattre certaines idées de l’intérieur du Fn. Pour les militants restés proche de JMLP, il est utilisé comme un «  idiot utile » ou un «  porteur de valise ». Ce qui est vrai, c’est que les médias l’aiment.

Tout d’abord parce qu’il dit du mal de Jean-marie Le Pen, le diable. En plus parce qu’il représente un Fn édulcoré et presque médiatiquement compatible. Philippot accepte totalement la lecture de l’histoire du système, notamment sur la deuxième guerre mondiale. Il est d’autre part de sensibilité « mariage pour tous ».  C’est certainement les deux éléments qui font que les médias lui donnent si complaisamment la parole.

La seule chose qui les gêne encore un peu, c’est l’immigration et le fait que le vice-président du Fn n’est pas encore mûr pour accepter d’avoir pour compagnon un tamoul clandestin, serait-il lauréat à Cannes. Mais personne n’est parfait.

Mais à part ça, Philippot issu des rangs chevènementistes est un patriote gaulliste social, pas de quoi effrayer la vigilance anti fasciste médiatique. Vice-président du Front national, Florian Philippot ne cache pas sa volonté de voir Jean-Marie Le Pen hors du parti. « Aujourd'hui, une procédure a été engagée à l'initiative de la présidence du Front. Jean-Marie Le Pen est suspendu. Nous, nous proposons aux adhérents une réforme des statuts qui comporte la suppression du président d'honneur mais aussi plus de démocratie interne. Je suis favorable à la suppression de la présidence d'honneur de Jean-Marie Le Pen », affirme-t-il sur BFMTV et RMC.

Le Fn doit changer de l'intérieur, "se moderniser" estime Florian Philippot. Mais ce changement n'ira pas jusqu'au nom du parti. "Ce n'est pas d'actualité", confirme-t-il. «Je trouve qu'un nom ce n'est pas sacré. Mais changer de nom n'est pas d'actualité. On ne va pas se donner en spectacle comme l'UMP avec les Républicains!» Un nom qui montre selon lui que l'UMP est "inféodé à Washington".

Le Front National versus Philippot aura bientôt éliminé physiquement de ses membres Jean-Marie Le Pen, pourtant fondateur du parti et toujours statutairement président d’honneur. En attendant le congrès – numérique ? – qui doit déposer le patriarche, l’élimination voulue aussi par la propre fille du condamné, Marine le Pen, le Front National dédiabolisé – ou systémisé – a décidé de rayer visuellement Jean-Marie le Pen de toute sa communication.

Plus aucun lien sur le site du Fn vers le blog de Jean-Marie Le Pen, et encore moins vers ses vidéos intitulées « Journal de bord ». Ne cherchez plus les interventions de Jean-Marie Le Pen au parlement européen sur le site du Fn, elles sont systématiquement ignorées. Idem de la nouvelle rétrospective en vidéo de l’action des députés Fn à Strasbourg. Même en flouté et en arrière plan le fondateur du Fn n’apparaît pas. Pourtant, celui-ci n’est-il pas toujours député européen ?

Une méthode qui n’est pas nouvelle, celle qui consiste aussi à retoucher les photos pour retirer un visage que l’on ne souhaite plus y voir. De Staline à Kim Jong-un en passant par les gaullistes avec Georges Bidault, ce furent des méthodes employées.

Philippot veut Marine à l’Elysée, mais pour quoi faire : du Philippot !

Apparemment ça n’inquiète pas les médias qui le chouchoutent, et c’est sans doute cela qui est objectivement inquiétant si l’on est électeur Fn.

01:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"Ça suffit ! 1935/2015 : 80 ans de mensonges et de calomnies", le nouveau livre de Roger Holeindre

RH.jpeg

Avec ce livre se révèle un «géant» de la littérature patrioyique, écrivain à la plume alerte et féconde, au talent reconnu, ancien «grand reporter», ancien et glorieux combattant de toutes les dernières guerres (Libération, Indochine, Algérie) qui n’hésite pas à dénoncer avec vigueur tous les maux dont souffre ce beau pays qu’est la France, depuis quatre-vingt ans.

«Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire» dit un vieux proverbe français… Certes, mais ce n’est pas le sentiment de l’auteur qui, pour sa part, se refuse à pratiquer «la langue de bois», car animé d’une foi patriotique intransigeante.

À un moment donné, en effet, il faut savoir choisir ! Soit, on se réfugie dans le silence prudent des «pusillanimes», qui se confond souvent avec la lâcheté, soit on assume le franc-parler des hommes de conviction, synonime de courage, voire d’abnégation et de sacrifice, devant les censeurs du «politiquement correct», délibéremment hostiles à une France française…

Roger Holeindre passe ainsi en revue, avec pertinence et lucidité, tous les aspects malheureux de la vie politique française depuis quatre-vingt ans. Sa fine analyse, son vocabulaire nourri, son humour et sa verve ne peuvent qu’emporter, sinon un enthousiasme légitime, du moins la franche adhésion des lecteurs du présent ouvrage.

Il a été en 1944, un des plus jeunes Résistants de France

Parti en Indochine à 17 ans, il a servi à la 1ère Division Navale d’Assaut.

Puis en 2e séjour, au 5e Bataillon de Commandos Parachutistes Coloniaux.

Puis en 3e séjour, volontaire pour Dien Bien Phu au 7e Bataillon de paras coloniaux…

Volontaire pour l’Algérie, il a servi au commando du 8e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine.

Il est titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre TOE avec trois citations, de la Croix de la Valeur Militaire avec deux citations, d’une citation exceptionnelle pour son action envers la jeunesse musulmane.

Il a été blessé deux fois au combat, notamment dans un corps à corps après avoir infiltré une katiba rebelle avec quatre hommes.

• Éditions d’Héligoland - 2015 ISBN : 978-2-36611-008-1, 1 volume 16 x 24, 600 pages. Édition normale : 25,00 € (vente par correspondance : 29 € franco). À commander chez le diffuseur EDH, BP 2, 27 290 Pont-Authou. cliquez ici

00:07 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 26 mai 2015

De retour de Donetsk...

95947544.jpg

Alain Fragny

L'auteur de ces lignes revient de Novorussia et il donne ici, à l'attention des lecteurs de Synthèse nationale, quelques impressions sur ce voyage.

La Novorussia est née et bien née. L’Est russophone de l’Ukraine, qui correspond au bassin minier du Donbass, s’est constitué en Etat indépendant avec son parlement, son gouvernement, son armée, sa police. Si elle n’est reconnue que par à peine une poignée d’Etats : Russie, Venezuela, Costa-Rica, elle est une réalité vivante actuellement de plus de 6 millions d’habitants.

Avec quelques amis, j'ai assisté, le 11 mai dernier, au défilé anniversaire de l’indépendance. Devant un public considérable, a paradé une foule gigantesque allant des clubs de motards aux cheminots en passant par des groupes de villageois ou les danseuses de l’Opéra. Combien étaient-ils ? Peut être un million, à la fois déterminés et joyeux.

Mes amis et moi-même n'étions pas là par hasard, nous représentions l'association Urgence Enfants d’Ukraine, ONG humanitaire créée par un groupe de patriotes français en septembre 2014 pour aider les populations en détresse qui subissent les conséquences dramatiques de cette guerre voulue et entretenue par les mondialistes qui venait d'éclater aux portes de l’Europe et de la Russie.

Si nous avons décidé de concentrer notre action sur le Donbass russophone, c'est parce que cette région a sans doute la plus souffert de cette guerre meurtrière. C'est aussi parce que nous croyons à la nécessité stratégique d’améliorer les relations entre la France, l’Europe et le monde Russe.

La réalité est que le Donbass a subi, avant les accords de Minsk, une tentative de nettoyage ethnique : bombardements systématiques de fermes isolées, d’écoles, d’hôpitaux (comme l’hôpital central de Donetsk touché par un tir d’artillerie). Qui saura en écoutant les média occidentaux qu’un missile a touché une école le jour de la rentrée des classes ?  Et que l’hôpital de traumatologie de Donetsk a été bombardé au gaz ! Les combats y ont fait rage et nous avons traversé nombres de villages à moitié détruit voire pour certains totalement rasé. Même si le front est stabilisé plusieurs membres de notre équipe ont entendus des tirs d’artillerie dans le lointain.

Nous avons profité de notre séjour pour accomplir deux actions humanitaires : une distribution de jouets aux enfants d’un orphelinat, moment particulièrement émouvant en voyant la joie des enfants et l’émotion de la directrice et des enseignantes. Ensuite, avec l’aide des autorités russes nous avons pu livrer deux camions de médicaments à l’hôpital de traumatologie de Donetsk. Dans notre esprit ce n’est qu’un commencement face à une population qui manque de tout.

Nous avons participé à un Forum sur l’application des accords de Minsk et notre principal message, en votre nom a été de dire : Vous n’êtes pas seuls !

Note

(1) Urgence Enfants d’Ukraine 48 Bd Sadi Carnot 06110 Le Cannet

19:52 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un spécialiste de l'Afrique vous parle :

19:17 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Thomas Joly dans les Côtes d'Armor le 27 juin :

11224586_816486008470311_8108190810064947320_n.jpg

09:10 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Appel à manifester pour sauver Calais le dimanche 7 juin prochain

11013352_923192874397604_978380143336393348_n.jpg

08:56 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 25 mai 2015

Réinfo, le mag du Parti de la France de cette semaine

13:49 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 24 mai 2015

Un métier que l'on veut tuer :

Source La Ligue du Midi

10:40 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 23 mai 2015

Identité et existence enracinée

versa.jpg

Claude Bourrinet

« Allez donc visiter le Mont-Saint-Michel ou le château de Versailles, cela vous donnera un début d'idée », a rétorqué Marion Maréchal-Le Pen à Cambadélis, qui avançait que la France n'existait pas, et que, seule, la république, avait la chance d'être, à ses yeux.

Je serais quand même étonné que Cambadélis, même ancien trotskiste, même franc-maçon, ne l'eût faite, un jour, cette visite. Au moins celle du château de Versailles, où des sauteries ont parfois lieu, pour les bobos parisiens de luxe, qui se voient bien dans le costume de Marie-Antoinette ou de Louis XVI...

Je reprends au bond la déclaration de Marion Maréchal Le Pen car elle me paraît emblématique d'un certain tour d'esprit des patriotes du moment. Il semblerait, en effet, que l'on découvrît actuellement, face à l'anxiété suscitée par notre possible disparition en tant que nation, à une sorte de « revival », comme disent nos « amis » américains (j'invoque les Yankees, car il se peut que nous soyons-là dans un mouvement de type néoconservateur). Nous voilà donc en quête de nos racines, que l'on croyait arrachées par la pelle de la modernité. Aussi a-t-on tendance à assimiler l'"identité" à des lieux chargés d'Histoire, ou à des périodes glorieuses de notre long passé.

Or, à mon sens, c'est une erreur, et un péril.

D'abord, même s'il est fort agréable de fréquenter les hauts lieux de notre civilisation, il n'en demeure pas moins que ce sont des souvenirs momifiés, pétrifiés, transformés en musées ou en cartes postales. On se satisfait de l'écume du temps. Mais a-t-on idée de ce qu'était la vraie pâte de l'Histoire ? Ne nous faisons pas une idée erronée de sa nature ? Ne sommes-nous pas comme ces amateurs de musique classique, qui ne goûtent que le Bolero de Ravel, les Quatre saisons de Vivaldi, sans connaître la véritable substance de ce continent immense qu'est la musique ? Le cliché qu'on a de notre Histoire ne saurait remplacer la vérité historique, bien plus complexe que les stéréotypes simplificateurs.

Nietzsche, souvenons-nous, avait attaqué violemment, dans ses « Considérations inactuelles », l'historiographie allemande, lourde et méthodique, qui pesait sur l'instinct de vie, et l'empêchait de se manifester. Il louait ainsi l'oubli, qui débarrasse l'être des oripeaux du passé, et lui octroie l'innocence violente de l'animal, capable de se ruer sur sa cible. L'homme trop savant ploie sous la connaissance, sous les scrupules, sous les « leçons » de l'Histoire, et, lorsqu'il se mêle d'action, veut absolument imiter. Or, Marx ne disait-il pas que toute imitation, dans l'Histoire, n'est que bouffonnerie ?

Il ne s'agit pas de cet « oubli » suscité par le libéralisme, l'utilitarisme économique, mais d'une libération des forces, qui s'inspireront de l'esprit, sans pour autant singer. Le dénuement actuel que la postmodernité nous impose, comme si nous étions des orphelins sans lieu ni feu, nous oblige à saisir ce qui est vital en nous, la lumière qui fait le monde, et non les ombres évaporées qui sont les reliquats de ce qui fut. Laissons les morts enterrer les morts.

C'est le même constat pour les signes, les images, que l'on prétend être nos "racines". Là aussi, on est dans le mythe, c'est-à-dire le conte, le "roman". Certes, un tel imaginaire peut être efficace pour l'action. George Sorel y voyait le moyen de mobiliser. Toutefois, attention au jeu pervers des retours de manivelle, des ruses de l'Histoire, comme disait Hegel. On croit oeuvrer dans un sens, mais on travaille dans l'autre, et, finalement, on est écrasé par les forces contraires à nos aspirations. La Révolution française se réclamais de Spartes et de Rome. On a vu le résultat, le triomphe de la bourgeoisie, du commerce, de l'économisme.

Il ne faut pas procéder par la périphérie, par ce fatras de signes, d'icônes, d'images, qui sont souvent le produit de la société du spectacle, et relèvent de fantasmes issus du ressentiment du dernier homme, qui se cherche pathétiquement des raisons d'exister. Il faut cherche le centre, le divin, et, par là, retrouver une vie authentique, qui se déploiera pour retrouver un monde où l'on soit de nouveau nous-mêmes. S'il n'y a pas conversion, transformation radicale de notre être, de nos façons intimes de voir, de sentir, et même de manger, d'être avec autrui, toute revendication devient une vaine incantation. Il s'agit de retrouver notre âme, notre cœur, au-delà des traces qu'il nous faut bien garder de suivre. L'essentiel est de capter ce que nous avons perdu, une source résurgente, si l'on veut, ou une centrale énergétique enfouie sous des couches de sédimentation.  

13:44 Publié dans Claude Bourrinet | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |