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jeudi, 12 novembre 2015

9e Journée de Synthèse nationale (11 10 2015) : table ronde du matin (seconde partie - Philippe Randa, Jean-Claude Colonat)

Pour voir la première partie : cliquez ici


9 jni 1.jpgLa 9e Journée de

Synthèse nationale

comme si vous y étiez

cliquez ici

 

15:41 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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"Migrants" : face à la complicité de Bruxelles, les peuples d'Europe se réveillent...

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Bologne la semaine dernière,

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Dresde lundi dernier,

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Varsovie hier...

Les prémices du réveil européen...

Pour suivre l'actualité en Europe : Lionel Baland

12:46 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 15 novembre : salon du livre de l'AGRIF

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Nos amis Charles-Henri d'Elloy et Jean-Claude Rolinat

seront présents. Ils dédicaceront leurs livres.

Programme de la journée : cliquez ici

10:46 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 11 novembre 2015

1915-2015, LE CENTENAIRE DE 14-18 Les raisons d'écrire de Jacques Perret

livr_arbitres_Couverture.jpgMichel Lhomme

Métamag cliquez ici

Les Editions Via Romana viennent de publier "Raisons de famille" , le deuxième livre de souvenirs de Jacques Perret tandis que l'excellente revue littéraire Livr'arbitres y consacre son numéro 18 de l'automne 2015. Le choix de Raisons de famille est judicieux car on y célèbre avec un an d'avance le centième anniversaire de la disparition en 1916 de Louis Perret, le grand frère du Caporal épinglé. Le récit raconte à la première personne le premier août 1914, veille de la mobilisation générale avec l'apposition des affiches dans tous les villages de France. Tout se passe dans la maison familiale des Perret, la maison de Galluis en Seine-et-Oise (aujourd'hui département des Yvelines) et l'on y décrit une famille unie que vient secouer le devoir patriotique et l'histoire mondiale. Jacques Perret qui a douze ans voit cette année-là partir son père mais aussi son grand frère à la guerre. Ce dernier ne reviendra jamais, tombant au champ d'honneur sur la Somme, à Bouchavesnes, le 25 septembre 1916. Le papa qui s'était engagé puisqu'ayant passé l'âge de la conscription, fut, lui, grièvement blessé dans les Flandres puis fait prisonnier mais il revint sauf de la première guerre mondiale.

Les souvenirs de Jacques Perret rappellent que les années 1912 et 1913 furent particulièrement heureuses, ce furent de beaux étés normands et de belles moissons gauloises comme le fut d'ailleurs l'été 14, du moins en province et à la campagne. Pourtant, comme aujourd'hui, la France ne sentait-elle pas déjà le rance ? Sans doute puisque la France était profondément marquée par la défaite de 1870, la guerre des Balkans, le scandale de Panama, les ralliements ratés au Général Boulanger, l'affaire Dreyfus, la corruption des politicards, le pacifisme démobilisateur de Jaurès, la germanophobie de Maurras, la trahison des socialistes. 14-18 sera la première guerre du mondialisme mais dans les tranchées, dans les discussions de bivouac, on ne le saura pas et on s'étripera pour en chercher des causes diverses dans le nationalisme revanchard ou dans une guerre du capitalisme et de la finance avec en toile de fond, la révolution bolchévique et ses trains suisses remplis de lingots d'or. Pourtant, c'est souvent en regardant passer les vaches comme aujourd'hui que les grandes catastrophes surgissent. La France de 2015 sait-elle vraiment ce qui lui arrive ? N'a-t-elle pas été aussi volontairement démilitarisée par des hommes politiques pleutres et lâches depuis plus de trois décennies pour les ''préparer'' à une autre boucherie, à les asservir à la finance et les adapter au grand remplacement, les monter contre l'eurasisme.

L'intérêt du livre de Jacques Perret est là, nous narrer l'avant-guerre, « la paix des familles, l'état d'innocence, l'harmonie universelle » ou « la cueillette des prunes », les devoirs de classe, les jeux en plein air, au Jardin du Luxembourg des distractions enfantines, les cabanes et les courses à vélo, agrémentées de pénibles leçons de piano. Dès lors, en lisant le livre, on ne peut pas commémorer la grande guerre sans faire des parallèles avec le repli familial des années 90 qui anticipe ce que sera le choc historique des années 2015-2025. Certes en 1912 pas de grand remplacement ni de théorie du genre obligatoire, de totalitarisme de l'édredon, rien de tout cela dans le portrait d'une famille plutôt traditionnelle d'avant-guerre avec le camembert et le pinard à la sortie de la Messe, ou les enfants montés de force à l'étage quand les grands finissaient d'arroser la soirée au calvados dans le salon : « De fumants éclats montaient jusqu'aux chambres des enfants et nous comprenions alors vaguement dans le demi-sommeil, quelle institution difficile et miraculeuse était la famille où sans être d'accord sur tout on peut s'embrasser à propos de rien ». En réalité, aujourd'hui, les enfants ne dorment plus très tôt, ne montent dans leurs chambres que pour les jeux vidéos tandis que leurs parents pianotent sur leurs portables sans même se parler ou se poser des questions. Mais n'est-ce pas aussi un climat d'avant-guerre, le climat insouciant d'une guerre mondiale qui sera hybride et civile mais dont on veut dénie la probable réalité barbaresque ou nucléaire ? En fait, ce paradis familial que narre Jacques Perret avant la grande catastrophe de 14 existe encore même s'il n'y a plus d'éden républicain capable de fomenter la fierté grandiloquente de l'humble devoir patriotique. Il n'y a plus de nation mais des rapatriements d'exilés ou d'immigrés dans des drapeaux brûlés, déchirés ou remplacés sur les places publiques par les bannières ennemies de républiques islamiques.

La mort du grand frère Louis a de toute évidence marqué le petit Jacquot, le futur écrivain rebelle. Nous pensons que l'écrivain français ne s'est jamais remis de la mort de son grand frère et que c'est même pour cela qu'il écrira toute sa vie d'autant que Louis était un brillant élève de l'Ecole des Chartres appelé à une grande carrière. Nous soupçonnons que Jacques Perret après le décès de son aîné ne croira plus jamais à la carrière et aux grands discours des donneurs de leçon républicains. « Je suis pour le Trône et l'Autel » lâche-t-il âgé en une position suicidaire en 1975 sur le plateau d'Apostrophes devant un Bernard Pivot médusé.

Comme le remarque Jean-Baptiste Chaumeil, le passeur moderne de Perret, dans un article du numéro de Livr'arbitres à propos de la réédition opportune des Raisons de famille : « C'est aussi le grand intérêt de ce livre : tout est là qui permet de comprendre Jacques Perret. Comprendre son engagement au Maroc en 1922, son incorporation dans les corps-francs en 1940, ses évasions, son départ au Maquis, sa détermination dans la défense de l'Algérie française, et tant d'autres combats. ». La mort d'un grand frère aux combats de 14-18, devoir de famille de toute une époque, obligations patriotiques, traumatisme crânien, douleur des gueules cassées et solitude pour ceux qui restent. Nous pensons instinctivement à ces femmes comme la mère du poète britannique Rupert Brooke qui perdit toute sa progéniture à la guerre, ou à ces pères de 14-18 comme celui de Jacques Perret qui survécurent malades aux combats des tranchées mais qui pleurèrent leurs fils qu'ils avaient abandonnés sur ces champs de bataille où ils avaient paternellement guerroyés à leurs côtés en connaissant toute la merde des tranchées.

La guerre rend fou mais la guerre rend aussi irrécupérable. Jacques Perret est un irrécupérable. Cela nous change de la crasse des Modiano, Echenoz ou Enard qui nous font miroiter avec des guerres reconstruites des tableaux de douceur avant la tempête pour en réalité mieux nous anesthésier pour l'avenir troublé qui nous attend.


Jacques Perret, "Raisons de famille" , Septembre 2015, 328 pages, Éditions Via Romana, 25€

Livr'Arbitres, n°18, automne 2015, 7€

09:36 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 10 novembre 2015

Le Marquis nous livre son Libre Journal

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Le lecteur sera diverti par ce pense-bête des choses faites et à faire de l’agenda 2013-2015 du « divin Marquis », comme aimait à l’appeler son ami Serge de Beketch.

Notre gavroche mondain croque en ce libre journal des comédies humaines typiquement citadines et sa plume revisite trois années de bonnes chères, de sorties théâtre ou cinéma, de concerts ou dédicaces, de voyages, réceptions et invitations.

Jours d’autrefois, jours d’aujourd’hui, jours de demain, envisagés sans méchanceté mais avec une gouaille inimitable de paladin montmartrois fidèle à Dieu, fidèle au Roi.

Mon Libre Journal, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Via Romana, 2015, 254 pages, 25 €

Lire dans Rivarol de jeudi prochain l'article que Robert Spieler consacre à ce sympathique ouvrage...

20:26 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bordeaux, vendredi 27 novembre :

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18:36 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Plaidoyer pour le rétablissement de la peine de mort

images.jpgDr Bernard Plouvier

Le 15 octobre 2015, un petit garçon d’âge pré-pubère a été poignardé par un psychotique dans une cité lorraine. Au-delà de l’actualité et des réactions de colère & d’indignations qu’elle génère, il convient de réfléchir à un grave problème de société pour lequel le « peuple souverain » de France (et d’autres pays, d’ailleurs) n’a jamais été consulté : l’invraisemblable stupidité de l’abolition de la peine de mort.

Pour un médecin de ma génération (né en 1949, je suis entré dans les hôpitaux vingt ans plus tard comme externe, pour les quitter, en 2011), il est devenu monnaie courante de voir sortir d’hôpital psychiatrique des fous dangereux (des psychotiques délirants et/ou agressifs, des sociopathes et les psychopathes violents), nantis de l’étiquette : « équilibrés ». De fait, à l’heure des antipsychotiques, tout malade chez lequel un diagnostic a été posé suffisamment tôt peut être stabilisé par son traitement… à condition qu’il soit régulièrement pris et c’est là que le bât blesse.

Le psychotique de forte conscience morale (ou éthique, comme on voudra) prend son traitement, à la fois parce qu’il se sent mieux avec lui que sans, même s’il endure d’inévitables effets secondaires, et parce qu’il ne veut pas ou plus nuire à autrui (ses proches, ses collègues de travail, etc.). Le psychopathe violent (tous ne le sont pas), le sociopathe, le psychotique dépourvu de conscience sociale abandonnent vite leur traitement, parce que cela leur plait de terroriser autrui, de faire mal, de blesser physiquement ou moralement. Tous les médecins le savent, mais nul dans le monde merveilleux des politiciens ne demande l’avis des vrais praticiens, se contentant de celui, inexpert, des médicastres de secte, de parti ou de boudoir.

Depuis l'antiquité, on admet dans toute civilisation orientée vers le « Bien commun », à la fois la légitime défense de qui est réellement et immédiatement menacé dans sa vie et l’adage « œil pour œil, dent pour dent », ce principe du talion pouvant être généralisé en : vie pour vie.

On se moque des éjaculations verbales des avocats sur la non-exemplarité de la peine de mort et pour une excellente raison : aucune étude scientifique n’a jamais été réalisée sur le sujet. Bien au contraire, de nombreuses études éthologiques et sociologiques (notamment celles menées sur des jumeaux éduqués séparément) ont démontré l’innéité – pour au moins 80% - de la genèse des comportements animaux (dont ceux des humains)… donc le risque, génétiquement commandé, de la récidive chez les assassins et les violeurs, après leur libération de prison, souvent anticipée pour raison de « bonne conduite ».

L’ego surdimensionné, les professions de foi de pénalistes vexés par la condamnation à mort d’un de leurs clients (et par la mauvaise publicité qu’ils en ont ressentie) ne pèsent rien, absolument rien, en comparaison de vies d’innocents gâchées par des fous criminels, des pervers dangereux (tels les violeurs-assassins), des grossiums du trafic de stupéfiants, des criminels par fanatisme religieux ou politique.

On se moque d’une possible « rééducation », en réalité illusoire du fait de leur génétique défavorable, des assassins, violeurs, fanatiques dangereux, sociopathes etc. La peine de mort a pour but d’éliminer la pire des bêtes féroces : l’homme génétiquement programmé pour assouvir ses pulsions criminelles.

Il ne faut plus s’intéresser au débat stérile sur l’exemplarité de la peine de mort, ou au dogme antique, mais hautement périlleux pour la société, de l’irresponsabilité des « fous ». En période d’absurde expansion démographique, éliminer les grands criminels, c’est une mesure de salubrité publique, soit ce qu’en d’autres temps on eût dénommé une « mesure de Salut public ».

18:34 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aymeric Chauprade, député européen, claque la porte... l'hémorragie continue...

11:46 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

TV Libertés : Martial Bild reçoit Philippe de Villiers

10:27 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Conférence du Professeur Jean Haudry à Strasbourg, le 7 octobre dernier, sur nos racines Indo-Européennes

10:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Allemagne : Le parti anti-immigration explose dans les sondages

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BREIZATAO – ETREBROADEL (09/11/2015) Le soutien au parti anti-immigration Alternative pour l’Allemagne explose dans les sondages. Si les élections législatives se déroulaient en ce moment, la formation opposée à l’immigration musulmane décrétée par Angela Merkel recueillerait 9% des votes. Une percée historique de la droite identitaire.

Alternative pour l’Allemagne atteint même 14% en Allemagne de l’Est, terre de l’ancien RDA où la population reste plus pauvre que dans la partie occidentale du pays.

Dimanche dernier, le parti a organisé une manifestation à Berlin, une ville historiquement située à gauche. Plus de 5000 manifestants ont défilé contre la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel. Fait révélateur, seules quelques centaines d’opposants d’extrême-gauche ont répondu à l’appel à contre-manifester.

09:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le cinéma comme bouée de secours

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de Philippe Randa 

Que n’a-t-on dit et bien souvent médit sur les erreurs dans les films historiques, les interprétations tendancieuses, caricaturales, hasardeuses et quoiqu’il en soit, pour les gens cultivés, de l’approximation et des oublis dont ils sont truffés. Oui, mais…

Malgré toutes les critiques que l’on peut, à juste titre, formuler sur bien des films historiques, ils ont au moins un avantage à notre époque : beaucoup pallient au naufrage de l’histoire dispensée par une Éducation dite nationale à chaque réforme plus douteuse.

Des parents m’expliquaient dernièrement qu’effondrés par l’enseignement de l’histoire dans sa classe (leur fils est en 6e) et de sa culture en générale, ils avaient palliés eux-mêmes à la situation… en lui faisant découvrir le passé de la France à travers une sélection de films historiques. Et de me citer pour exemple Vercingétorix avec Christopher Lambert dans le rôle éponyme.

« Il vaut ce qu’il vaut, mais au moins, notre fils aura retenu les noms de Vercingétorix qui a tenté d’unir les tribus gauloises divisées et indisciplinées et de Jules César commandant d’armées romaines qui ont vaincues grâce, justement, à l’obéissance à leurs chefs… et il aura appris les deux batailles importantes, celle de Gergovie remportée par les Gaulois et celle d’Alésia où ils furent défaits… Le minimum historique, certes, mais un savoir que l’école ne n’apporte plus bien souvent… »

Jugement excessif ? Voire…

Article publié dans le quotidien Présent

09:22 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 09 novembre 2015

L'Hommage rendu samedi à Me Joseph Scipiliti en l'Eglise Ste Rita à Paris

18:04 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro (n°51) de Réfléchir et Agir est sorti

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Chez votre marchand de journaux, 6,50 €

Un entretien avec Roland Hélie

sur les Cahiers d'Histoire du nationalisme

En savoir plus cliquez ici

09:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réinfo, le mag du Parti de la France, de cette semaine

09:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 08 novembre 2015

AVOIR EU RAISON SI TOT...

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LE LIVRE "ORDRE NOUVEAU" :

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17:14 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Malgré l'interdiction de la manifestation et la présence pathétique de quelques collabos de l'islamisation, Carl Lang était à Pouilly-en-Auxois samedi pour prendre la parole....

12208400_730058367127648_8181243706119937749_n.jpgSamedi 7 novembre, malgré la scandaleuse interdiction du rassemblement du Parti de la France à Pouilly-en-Auxois contre l'immigration clandestine, un entretien avec la presse a tout de même été organisé dans la commune afin de faire entendre la voix de ceux qui refusent la colonisation migratoire et la dictature socialiste. Carl Lang, Président du PdF, Thomas Joly, Secrétaire général, Sandrine Debode et Benjamin Lematte, cadres bourguignons, Christophe Devillers, Délégué régional pour la Franche-Comté, ont pu ainsi s'entretenir avec la presse locale et nationale.

Carl Lang a notamment déclaré, à propos de cette interdiction : « C’est une atteinte aux droits fondamentaux de la démocratie. Il y a deux poids deux mesures. C’est un excès de pouvoir du préfet qui a pondu un arrêté idéologique. Liberticide. »

Un dispositif de sécurité totalement délirant a été mis en place par les services préfectoraux, particulièrement fébriles : plus de 100 gendarmes mobilisés (les militaires de Côte d'Or avaient été renforcés par l’escadron mobile de Dole, et un hélicoptère était prêt à décoller) !

Pendant que les cadres du Parti de la France déjeunaient avec une vingtaine de solides militants bourguignons et du FdF, un rassemblement de gauchistes pro-migrants, plus caricaturaux les uns que les autres, se réunissaient Place la Libération à Pouilly, alors même que leur manifestation n'avait pas été déclarée en préfecture. Monsieur Delzant, servile représentant de la République socialiste, se justifie en arguant que le rassemblement des crasseux d'extrême-gauche était « pacifique » contrairement à celui du Parti de la France qu'il qualifie de « haineux ».

Pour l'anecdote, et pour preuve de la complicité active des autorités publiques avec l'immigration clandestine, un sans-papiers, non hébergé à Pouilly et venu manifester avec les collabos gauchistes, a été interpellé, car il était sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français). Il a été relâché, sur ordre de la directrice de cabinet du Préfet, sous les applaudissements des manifestants...

Enfin, Carl Lang a indiqué que la commune restait une priorité pour les militants locaux du PdF : « Des actions seront très rapidement entreprises par nos militants. On va travailler pour informer avec du boîtage, du tractage dans la commune. »

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11:49 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des militants de Terre et peuple et de la Ligue du Midi prennent la parole lors de la manifestation catalane à Perpignan

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Hier samedi, nos amis identitaires catalans de Terre et peuple et de la Ligue du Midi ont participé à la traditionnelle manifestation catalane de Perpignan. Le thème de cette année était en relation avec la réforme régionale : "nous voulons un statut pour notre territoire". Ils ont défilés avec leurs bannières. Il y a eu des frictions avec les rouges qui se sont appropriés la manif, et fait baisser le nombre de participants.

Richard Roudier a été blessé à la main. Nous avons eu droit a une escorte policière, voiture, vigiles, double cordon de sécurité des rouges pour nous laisser en arrière de la manif.

Laurent (Llorenç), le responsable local de TP a quand même réussi à prononcer un discours en catalan au mégaphone devant la préfecture sous les yeux médusés des rouges.

Déjà, la semaine dernière, une manifestation symbolique contre l'immigration qui fit localement grand bruit avait été organisée à Perpignan par nos camarades.

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11:48 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3208 du 29 octobre 2015

JACQUES MYARD est le député-maire de Maisons-Laffitte et siège à l’Assemblée nationale depuis 1993. Il est un des fondateurs de la Droite Populaire, l’aile droite des Républicains, qui souhaite défendre « les valeurs qui font la France ». Il prône une plus grande fermeté sur les questions de sécurité et d’immigration. Il est en revanche en faveur d’une certaine tolérance pour les infractions routières mineures. Jacques Myard est l’un des députés qui se sont le plus fortement opposés à la création du PACS. Il a déclaré par ailleurs : « Je ne m’occupe pas des homos mais ce que je leur reproche c’est d’être devenus un lobby, une secte, de pratiquer le terrorisme intellectuel… Alors moi je leur dis : “Messieurs (sic) les homos des deux sexes, foutez-nous la paix” », estimant que « les homosexuels sont des personnes qui n’apportent rien à la société ».

Très en colère contre la décision d’Anne Hidalgo, maire de Paris, de supprimer la circulation sur certaines voies sur berge à Paris, il a déclaré sur Europe 1 : « On voit bien que la volonté, à terme, est d’interdire aux gens de la banlieue de venir à Paris en voiture. Cela commence à bien faire de prendre des mesures sans en parler aux élus de banlieue et de les bloquer à l’entrée de Paris », « A-t-elle le droit de faire ça pour emmerder tout le monde ? » Et du coup, il a pris un arrêté interdisant au maire de Paris de se rendre dans sa commune ! Et il précise : si elle tentait de s’y rendre, « elle serait arrêtée par les forces municipales de Maisons-Laffitte ». L’article 1 de l’arrêté stipule : « Sa seigneurie Anne Hidalgo, encore maire de Paris, est interdite de séjourner sur tout le territoire de Maisons-Laffite du moins jusqu’à ce qu’elle revienne sur ses projets de ghettoïsation de la ville de Paris. » Amusant… Qui est ce député-maire courageux ? Jacques Myard s’est engagé en faveur du “non” lors de la campagne du référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe (2005). Il est également l’un des deux députés UMP qui ont voté contre la loi autorisant la modification de la Constitution en vue de la ratification du traité de Lisbonne le 16 janvier 2008. Vice-président du groupe d’Amitié France-Syrie, il s’oppose à une intervention armée occidentale contre le régime de Bachar Al-Assad ainsi qu’à la livraison d’armes aux rebelles syriens, précisant que ces armes tomberont aux mains des groupes islamistes. Il s’est rendu il y a quelques mois, avec une délégation, en Syrie, y a rencontré le président, ce qui suscita la fureur de Fabius et des socialistes, mais aussi de certains Républicains. Ce dont il se moque…

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COURAGEUX MASSON, MISÉRABLE GROSDIDIER…

Notre confrère Minute a raconté cet épisode. Au Sénat, ce mardi 13 octobre, la discussion porte sur le énième projet de loi relatif au droit des étrangers en France. Le texte présenté par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve transpose dans le droit français des directives européennes qui accordent encore plus de droits aux étrangers, qu’ils soient en situation régulière ou non. Jean-Louis Masson, sénateur de Moselle, monte à la tribune. Il fut élu durant près de vingt ans député de Moselle sous les étiquettes RPR, puis UMP, avant de quitter l’UMP et de devenir indépendant (il soutient aujourd’hui Dupont-Aignan aux régionales du Grand-Est). Il se lance : « À entendre certaines interventions, on a l’impression d’être dans un régime de pensée unique. On a l’impression qu’on ne peut pas, dans cette assemblée et dans notre société, avoir un avis sur l’immigration qui soit divergent de ce que pensent les soi-disant bien-pensants. Je le dis très clairement : je suis hostile à l’immigration, pour des raisons qui sont à la fois conjoncturelles et structurelles. » Le chahut commence, mais Masson poursuit, affirmant qu’« actuellement une veuve d’agriculteur touche beaucoup moins que ce que touche un immigré qui vient chez nous et qui n’a jamais travaillé pour la France ». Il ne s’arrête pas en si bon chemin, faisant une distinction entre l’immigration actuelle et les précédentes, celle « des Polonais, des Italiens, des Portugais », de « ces gens qui ne posaient pas de problème », celle aussi de ceux « qui venaient du Sud-Est asiatique » et dont les enfants, « très souvent », étaient « les premiers de la classe ». Hurlements sur les bancs de la gauche. Masson ne se laisse pas impressionner et poursuit, franchissant le Rubicon : « L’immigration d’aujourd’hui, ce sont les terroristes de demain ! L’immigration conduit au communautarisme. Il existe des quartiers où on ne va plus… » La guillotine se rapproche dangereusement. Ça couine de partout… Les représentants du « régime de pensée unique », comme l’avait dit Masson au début de son intervention, réclament sa tête. Didier Guillaume, président du groupe PS au Sénat éructera : « Son intervention a dépassé les bornes et peut-être même les limites de la République française. C’est pour toucher les instincts les plus vils. Tout simplement car ces gens-là [les Polonais, les Italiens, les Portugais,] sont des catholiques, alors que ceux qui viennent maintenant sont des musulmans ! » Il réclame des sanctions (la guillotine, vous disais-je), tout comme Pierre Laurent, le président du groupe communiste : « On ne peut pas laisser passer une telle intervention dans l’enceinte d’une des chambres de la République. » Et tout le reste à l’avenant.

Et à “droite” ? Un personnage l’emporte haut la main dans le registre de la trahison. Il s’agit de François Grosdidier, sénateur Les Républicains de Moselle. Grosdidier déplore « un discours d’une violence inouïe, plus dur que celui du FN » ! « Poser ainsi le principe de l’immigration en hiérarchisant les bons et les mauvais élèves en fonction de leur origine, c’est du racisme pur », déclare-t-il. Minable ! Je me vois, contraint et forcé, de rappeler le passé sulfureux de Grosdidier, que j’avais déjà rapidement évoqué dans RIVAROL. En ces années 1980, le GRECE (Groupement d’Etudes et de Recherche sur la Civilisation Européenne), piloté par Alain de Benoist et ayant comme secrétaire général Pierre Vial, tenait le haut du pavé intellectuel à droite de la droite. Pas vraiment dans le registre modéré. A cette époque (cela a bien changé depuis !), le GRECE était plutôt dans le registre racialiste et les références aux intellectuels des « heures les plus sombres de l’histoire » ne le terrorisait pas. Les grécistes de l’époque eurent droit à la couverture du Nouvel Obs, qui titrait : « Les nouveaux nazis » et le colloque de 1979, organisé porte Maillot, fut attaqué par les milices juives au cri de « Nouvelle droite, nouveaux nazis ». Grosdidier était un des militants les plus déterminés, les plus radicaux du GRECE. Commentaire de Pierre Vial qui l’a bien connu: « Il était encore plus gréciste que moi »… Dernière petite info de rien du tout : Grosdidier fut aussi le responsable à Metz du Parti des Forces Nouvelles (PFN) que nombre de fascistes ont fréquenté…

LE NÉO-FN CHERCHE À SÉDUIRE LES MUSULMANS

600 000 tracts « sous la forme d’un magazine fait sur mesure » (c’est-à-dire halal, sans doute) vont être distribués par le FN mariniste aux habitants de « quartiers sensibles ». Sur l’un des tracts, un encart est explicitement adressé à cette catégorie religieuse avec ce titre : « Musulman peut-être, mais Français d’abord ». Et puis, un collectif « Banlieue patriote » devrait voir le jour et une affiche spécialement destinée aux banlieues sera placardée mi-novembre. Jordan Bardella, 20 ans, tête de liste FN pour les régionales en Seine-Saint-Denis, explique au Parisien de façon assez émouvante : « Nous voulons montrer que nous sommes un parti d’inclusion, pas d’exclusion. » Noble pensée, noble parole qui honore ce militant sans doute exceptionnel.

En attendant, certains n’ont rien compris. C’est le cas chez Les Républicains où l’adjointe aux affaires scolaires de Talant (2 300 habitants, en banlieue de Dijon) a fait paraître sur son compte Facebook une photo d’elle, avec son écharpe d’élue, disant au sujet de Taubira : « Qu’elle reparte déjà dans sa brousse, les lianes l’attendent ! ». Une de ses amies avait réagi à ses propos, dans un registre assez faiblement humaniste : « Tous les gauchos doivent partir et retourner d’où ils viennent : le caniveau ». Du coup, Marie-Ange Cardis, l’adjointe au maire est virée, malgré ses excuses à Taubira, expliquant qu’elle avait réagi « sous le coup de la colère ». Comme quoi, s’excuser ne sert à rien…

“HITLER NE VOULAIT PAS EXTERMINER LES JUIFS”

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou serait-il un grand, un très grand révisionniste (voir à ce sujet l’article page 11 d’Arnaud Raffard de Brienne) ? A la veille d’une visite officielle en Allemagne, le Premier ministre israélien, tout en ne niant pas la Shoah, a mis en cause, le 20 octobre, l’influence qu’aurait exercée le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin Al Husseini, sur Hitler pour le persuader de mener l’extermination des juifs européens, durant la Seconde Guerre mondiale. Bibi, comme on le surnomme, s’exprimait devant le 37e Congrès sioniste mondial, à Jérusalem, et évoquait l’utilisation des lieux saints musulmans à commencer par la mosquée Al-Aqsa pour attaquer les juifs. Historien de haute volée, il a expliqué que le grand mufti s’était envolé vers Berlin pour expliquer les choses à Hitler. Netanyahou affirme qu’Hitler ne voulait pas exterminer les juifs, mais simplement les expulser. Sans doute était-il présent lors de l’entretien puisqu’il raconte le dialogue avec précision. Le mufti aurait dit : « Si vous les expulsez, ils viendront tous ici ». « Que dois-je faire d’eux ? », demanda Hitler, qui était, comme on le sait, homme à demander conseil. Husseini aurait répondu : « Brûlez-les ». Ce dialogue, que personne de raisonnable ne prend au sérieux, aurait eu lieu le 28 novembre 1941. Du coup, ça s’agite sur les réseaux sociaux et dans les milieux politiques israéliens de gauche, qui accusent Bibi d’être un dangereux révisionniste. Le leader travailliste, Isaac Herzog demande à Nétanyahou de corriger immédiatement cette distorsion historique « car elle minimise la Shoah, le nazisme et le rôle d’Hitler dans le désastre terrible de notre peuple ». Ce n’est pas la première fois que Benyamin Nétanyahou fait du mufti de Jérusalem la source d’inspiration du régime nazi pour l’extermination des juifs. Dans un discours prononcé en janvier 2012 devant la Knesset, M. Nétanyahou disait déjà ceci : « Haj Amin Al Husseini fut l’un des architectes de la solution finale. Il s’était rendu à Berlin. Il avait fait pression et imploré Hitler […] et le persuada plus que quiconque de conduire la solution finale. Ne pas laisser les juifs partir de peur qu’ils ne viennent ici (en Palestine) ». Mais, au fait, comment les Allemands réagissent-ils à ces déclarations qui les exonèrent quelque peu ? Comme on pouvait s’y attendre, ils s’aplatissent, se fustigent, s’auto-flagellent, s’humilient à qui mieux mieux. « Nous savons que la responsabilité pour ce crime contre l’humanité est allemande et qu’elle est vraiment la nôtre », a déclaré Steffen Seibert, le porte-parole d’Angela Merkel… Pauvres vermisseaux…

 

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samedi, 07 novembre 2015

Deux heures d'entretiens avec Léon Degrelle : un double CD édité par Les Cahiers d'Histoire du nationalisme...

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Le Journal du Chaos de cette semaine

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RAPPEL : à Pontivy, le vivre ensemble ne fait pas l'unanimité

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17:56 Publié dans Contre le "vivre ensemble", la France bouge | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A Mouscron (Wallonie), le "vivre ensemble" ne fait plus recette...

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Un communiqué du Mouvement Nation :

Réussite de la manifestation à Mouscron contre la vague migratoire !

Ce samedi 7 novembre s'est déroulée une manifestation citoyenne pour protester contre l'arrivée d'un grand nombre de "réfugiés" a Mouscron.

200 personnes s'étaient rassemblées malgré les scénarios catastrophes que les autorités avaient dit craindre et le poids du politiquement correct.

NATION avait envoyé une importante délégation qui a été particulièrement remarquée et très bien accueillie par l'ensemble des personnes présentes.

NATION sera toujours auprès des citoyens belges dans leur lutte pour la justice et pour défendre le pays !

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Un entretien entre Franck Abed et Georges Feltin-Tracol sur Maurice Bardèche

Bardèche réédition.jpgRoland Hélie, directeur de Synthèse Nationale, avait eu l’amabilité de m’adresser le livre intitulé Bardèche et l’Europe de Georges Feltin-Tracol, publié en 2013. Pour différentes raisons, je ne l’avais pas encore lu et étudié. C’est chose faite maintenant.

Je dois dire que la pensée de Bardèche, en tant que catholique et royaliste, m’est assez éloignée. Pourtant, cela ne m’empêcha point de lire et de grandement apprécier l’excellent Sparte et les Sudistes. En tant que défenseur de l’héritage capétien, partisan de la monarchie universelle et admirateur de l’Europe Impériale, toutes les questions doctrinales et intellectuelles sur l’Europe m’attirent et m’intéressent grandement. Une fois le livre lu, je voulais en savoir plus. J’ai donc demandé à mon ami Roland de me mettre en relation avec l’auteur. Quelques jours après, je recevais un appel téléphonique de Georges Feltin-Tracol. Une longue et sympathique discussion s’en suivit au cours de laquelle nous abordions à battons rompus, Bardèche, l’Europe, l’Empire, le solidarisme, la théocratie, la « droite » en France et les raisons de son échec, les monarchies etc. Ne voulant pas en rester là, je proposais à mon interlocuteur de poursuivre notre échange. Voilà la raison de cet entretien...

Franck ABED

Franck Abed : Maurice Bardèche le jacobin, l’admirateur de la Grande Révolution et des soldats de 1793, a toujours défendu l’idée européenne. N’est-ce pas contradictoire ?

Georges Feltin-Tracol : Avant de répondre à cette question, il faut prévenir le lecteur que Maurice Bardèche est d’abord connu pour avoir défendu toute sa vie son meilleur ami et beau-frère Robert Brasillach dont l’exécution, le 6 février 1945, le traumatisa et transforma un paisible universitaire spécialiste de la littérature française du XIXe siècle en un ardent polémiste et farouche contempteur de l’ordre du monde surgi à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

L’idée européenne chez Maurice Bardèche est surtout développée dans sa conférence, « L’Europe entre Washington et Moscou » (disponible dans « Maurice Bardèche l’insoumis 1998 - 2013 », dans les Cahiers des Amis de Robert Brasillach, n° 51 - 52), à Anvers en avril 1951, dans L’œuf de Christophe Colomb (1952) et, plus succinctement, dans Les temps modernes (1956), et le fameux Sparte et les Sudistes (1969). Il faut se souvenir qu’en pleine Guerre froide, le succès notable de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier) en 1951 incite les responsables européistes à envisager deux autres communautés européennes complémentaires, la première pour la défense — sous-entendue contre l’URSS — : la CED (Communauté européenne de défense) et la seconde, politique, la CEP (Communauté européenne politique). Le violent débat sur la CED porte sur le caractère supranational de l’armée européenne, son degré d’intégration de cette armée dans l’OTAN, créée en 1950, et la remilitarisation de l’Allemagne occidentale.

La CED divise toute la classe politique, hormis le PCF et le RPF gaulliste qui lui sont hostiles. Par ses interventions fréquentes, Maurice Bardèche entend contribuer aux discussions publiques en soutenant le projet. Parallèlement, Rivarol se montre lui aussi favorable à ce projet, au contraire de Jeune Nation.

Quand on retrace la généalogie contemporaine de l’idée européenne, on relève l’absence de contradictions avec l’héritage révolutionnaire française dans lequel a grandi le jeune Bardèche. Dans l’opposition jusqu’en 1875, les républicains français sont bellicistes, expansionnistes, nationalitaires, c’est-à-dire favorables à une Europe des nationalités libres qui exista un temps lors du « Printemps des peuples » de 1848. Nonobstant son (néo)fascisme assumé, Maurice Bardèche s’inscrit dans cette tradition politique. Le paradoxe n’est d’ailleurs qu’apparent puisque l’historien italien Renzo de Felice a bien démontré que les principales racines idéologiques du fascisme provenaient du nationalitarisme mazzinien. En admirateur de Metternich et de la Sainte-Alliance, Julius Evola le reconnaissait volontiers.

Pourriez-vous préciser ses grandes inclinations intellectuelles sur l’Europe ?

Maurice Bardèche ne fait pas œuvre d’historien. Il puise dans l’histoire des exemples marquants. Quand il rédige L’œuf de Christophe Colomb, il a en tête deux visions d’Europe inachevées ou avortées : l’Europe de la Grande Nation de Napoléon Ier et celle des volontaires européens sur le front de l’Est de 1941 à 1945, la première étant plus prégnante dans son esprit que la seconde.

En 1993, dans ses Souvenirs, des mémoires qui s’arrêtent volontairement à 1958, Maurice Bardèche revient sur son européisme et, dépité par la construction technocratique et marchande de l’Union pseudo-européenne, exprime toute son admiration pour les thèses de Thatcher sur une simple organisation intergouvernementale. En creux s’affirme l’acceptation d’une « France seule » chère à Charles Maurras, constat d’une immense déception et d’une occasion manquée.

L’idée européenne promue par Bardèche est-elle encore défendue par des acteurs politiques contemporains ? Si oui lesquels ? Si non, pourquoi ?

Quand on lit avec attention les positions de Maurice Bardèche sur l’Europe, on remarque tout de suite qu’il n’imagine pas un super-État continental centralisé. Mieux que l’économie (Jean Monnet) ou la culture (Denis de Rougemont), il a compris que les meilleurs facteurs d’une réelle cohésion européenne passeraient par la diplomatie et la défense.

« Babar » comme le surnommaient affectueusement les rédacteurs de sa revue, la très mal-nommée Défense de l’Occident, n’est pas un théoricien, ni un constitutionnaliste et encore moins un juriste de profession ; il se veut pragmatique. Il conçoit ainsi une Confédération européenne des États nationaux qui ne concentrerait que quelques attributs, mais des attributs

régaliens primordiaux : le domaine militaire et les relations internationales. Cette idée de confédération limitée à ses seules fonctions n’est pour l’heure défendue par personne. Dans les années 1980, l’ancien ministre Michel Jobert exposait cette vision dans le cadre de son Mouvement des démocrates (cf. Vive l’Europe libre ! Réflexions sur l’Europe, Ramsay, 1984). Dans la même période, le solidariste et nationaliste-révolutionnaire Jean-Gilles Malliarakis proposait lui aussi dans Ni trusts, ni soviets (Éditions du Trident, 1985) une semblable solution. Plus récemment, mon vieux camarade Rodolphe Badinand, co-fondateur d’Europe Maxima, exigeait dans Requiem pour la Contre-Révolution (Alexipharmaque, 2008) un noyau confédéral en lieu et place de l’Union soi-disant européenne.

Aujourd’hui, l’idée européenne chère à Maurice Bardèche est en sommeil, oubliée et/ou ignorée des minables politicards. Mais le choc du réel provoquera son surgissement tôt ou tard !

Dans votre livre, une expression de Maurice Bardèche m’a frappé, à la fois par sa pertinence, sa rigueur et sa permanence. Il s’agit de « l’Europe cuirassée ». Pourriez-vous l’expliquer et l’approfondir en quelques mots ?

Par la métaphore de l’« Europe cuirassée », Maurice Bardèche veut donner un sens politique à l’Europe qu’il esquisse. En 1951, celle-ci, divisée et amoindrie par deux conflits mondiaux consécutifs et récents, se retrouve en proie à trois menaces considérables : le réveil des peuples de couleur (la décolonisation commence), la menace soviétique qui n’est alors qu’à « deux étapes du tour de France » de Paris et l’occupation étatsunienne. Maurice Bardèche aurait souhaité assister à l’émancipation des Européens. Il aurait aimé que l’Europe nationale proclame sa neutralité et, pourquoi pas ?, prenne ensuite la tête du non-alignement contre le condominium soviético-yankee.

Maurice Bardèche voulait probablement faire de l’Europe nationaliste, voire néo-fasciste, une très grande Suisse, un État neutre et inattaquable du fait d’une redoutable cuirasse : son service militaire de milice civique. On peut même s’avancer à croire que la Confédération européenne fût été le décalque continental de sa consœur helvétique.

Avec l’actualité, il va de soi que l’« Europe cuirassée » prend une autre tournure. Avec l’invasion afro-asiatique en cours orchestrée, payée et encouragée par la Turquie, l’Arabie Saoudite et les États-Unis, l’« Europe cuirassée » impliquerait le rétablissement de frontières strictes tant du point de vue juridique que politique parce que les frontières ne sont pas que territoriales. La préférence nationale, au minimum, est une autre forme de frontière salutaire. À mon avis, toutes les frontières, matérielles et immatérielles, concourent à l’édification salutaire d’une société fermée, autocentrique et autarcique. Bref, l’« Europe cuirassée » signifie « les Européens maîtres chez eux en Europe et prêts pour cela à se battre ».

Quel fut l’impact réel du Mouvement social européen, dont Bardèche fut membre, sur la vie politique ?

Dès 1951 et le lancement de la CECA, il est prévu d’instituer un Parlement européen élu au suffrage universel direct, mais le rejet de la CED en 1954 par l’Assemblée nationale française écarta cette option jusqu’en 1979 quand les députés européens remplaceront les parlementaires désignés par les Parlements nationaux. Pour une fois en avance, des formations de droite nationale ont cherché à se regrouper afin d’atteindre un seuil électoral pertinent à l’instar des premiers résultats électoraux prometteurs du jeune MSI (Mouvement social italien).

Reconnu par toute l’Europe des réprouvés grâce à son Nuremberg ou La terre promise (1948), Maurice Bardèche est sollicité pour conduire la délégation française à Malmö en Suède. De cette réunion sort le Mouvement social européen (MSE) dont Bardèche devient l’un des vice-présidents et le responsable du MSE pour la France, d’où la création d’un bulletin de liaison : la future revue Défense de l’Occident.

Si une certaine presse versa dans le sensationnalisme et cria à la renaissance du fascisme ou d’une nouvelle « Internationale noire (ou brune) », l’impact du MSE sur la vie politique française et européenne fut plus qu’insignifiant. Outre le report sine die du scrutin européen, le MSE subit très tôt une scission de la part des racialistes réunis dans le Nouvel ordre européen. Cet échec fut néanmoins profitable puisque une décennie plus tard, le Belge Jean Thiriart lança Jeune Europe avec le MSE en contre-exemple parfait.

Dans votre essai vous ne mentionnez pas la religion en général, ni la religion catholique en particulier. Pourtant, la religion catholique romaine reste un pilier de notre civilisation européenne. Quel était le rapport de Bardèche à la religion catholique ?

Maurice Bardèche évoque rarement le catholicisme dans ses écrits. Élevé par l’école des hussards noirs de la IIIe République laïque et ayant grandi dans une famille patriote, anticléricale et radicale-socialiste, c’est un catholique de culture.

La religion catholique romaine reste-t-elle encore un pilier de notre civilisation européenne ? J’en doute. Certes, les basiliques des premiers chrétiens, les églises romanes, gothiques, baroques et classiques appartiennent à notre héritage, mais ce n’en est qu’une partie. L’Orthodoxie et même un certain protestantisme en sont d’autres. Avec le concile Vatican II, conséquence catastrophique des conciles antérieurs (Vatican I et Trente), le catholicisme romain a renié sa part européenne, ces syncrétismes singuliers avec les paganismes ancestraux qui en faisaient son originalité.

L’Église de Rome trahit maintenant les peuples autochtones de notre continent au profit d’intrus surnommés « migrants ». Bien que sympathique par certains côtés (son hostilité au règne de l’argent ou son approche de l’écologie malgré son tropisme cosmopolite), l’actuel « pape » conciliaire Bergoglio comme ses prédécesseurs immédiats ne me convainc pas. Pour soutenir un véritable catholicisme de combat, il eut fallu que Mgr. Jean de Mayol de Lupé (1873 - 1955) devînt le souverain pontife, cela aurait eu tout de suite une toute autre tenue !

D’une manière générale, le projet politique de civilisation européenne défendu par Bardèche ou d’autres peut-il se faire sans le catholicisme ?

La civilisation européenne ne se réduit pas au seul catholicisme qui lui-même change et se modifie au fil des âges. Les racines spirituelles de l’Europe ne se trouvent pas qu’à Athènes, Rome et Jérusalem; elles plongent aussi dans les traditions germaniques, celtiques, scandinaves, slaves, balkaniques, caucasiennes et même basques et laponnes ! Comme l’affirmait Dominique Venner dans Histoire et tradition des Européens (Éditions du Rocher, 2002), l’étymon européen a au moins plus de 30 000 ans d’histoire. Le christianisme n’est qu’un moment de sa longue histoire. Cette phase historique est d’ailleurs en train de s’achever quand bien même l’abjecte idéologie des droits de l’homme en est la forme sécularisée (pour faire simple).

Une Europe catholique serait un non-sens, sauf si un Prince, Capétien ou Habsbourg, en prenait la direction comme le soutient la sympathique équipe anarcho-royaliste et écolo-décroissante du Lys Noir. Cette Europe-là demeurerait toutefois une portion d’Europe.

La question religieuse n’est pas le meilleur moyen de favoriser la prise de conscience des Européens. Celle-ci ne se cristallisera que face à des périls immédiats, que face à l’irruption d’une altérité menaçante et conquérante. Au-delà des contentieux territoriaux, historiques et confessionnels, les Européens comprendront grâce à l’ethnologie, la généalogie et l’anthropologie qu’ils procèdent d’une substance commune et initiale. Quant à la religion, il est vraisemblable que les techniques les plus sophistiquées favorisent la résurgence et la réactivation des structures anthropologiques de l’imaginaire archaïque européen.

Propos recueillis par Franck Abed.

Le site de Franck Abed cliquez ici

  • Georges Feltin-Tracol, Bardèche et l’Europe. Son combat pour une Europe « nationale, libérée et indépendante », Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, Paris, 2013, 130 p., 18 €, à commander sur www.synthese- editions.com ou à (+ 3 € de port), chèque à l’ordre de Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, (+ 3 € de port), chèque à l’ordre de Synthèse nationale. L'acheter en ligne cliquez là
  • « Maurice Bardèche l’insoumis 1998 - 2013 », Cahiers des Amis de Robert Brasillach, n° 51 - 52, 2013 - 2014, 275 p., 40 €, à commander aux Amis de Robert Brasillach (ARB), Case postale 3763, CH - 1211 Genève 3, Suisse, chèque à l’ordre de l’ARB.

09:20 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Les entretiens avec Franck Abed, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 06 novembre 2015

Le pouvoir vient d'interdire la manifestation populaire organisée demain à Pouilly-en-Auxois par le Parti de la France

12122670_721523041314514_3213839876651373577_n.jpgUn communiqué

du Parti de la France :

Le préfet de Côte d’Or a répondu avec zèle, empressement et servilité à l’appel du MRAP, de la Ligue des Droits de l’homme et de divers collectifs d’extrême gauche qui demandaient depuis quelques jours l’interdiction de la manifestation du Parti de la France prévue le samedi 7 novembre à Pouilly-en-Auxois.

L’arrêté préfectoral d’interdiction de notre rassemblement est en lui-même une profession de foi politique :

Article 1 : La manifestation ayant pour objet de « dénoncer la présence de clandestins » à Pouilly-en-Auxois, projetée à Pouilly-en-Auxois le samedi 7 novembre 2015 est interdite.

Article 2 : Toute infraction au présent arrêté est passible de sanctions prévues par le code pénal.

La République socialiste interdit donc officiellement à des citoyens français, membres d’une organisation politique légale, d’organiser un rassemblement visant à dénoncer l’immigration clandestine.

La preuve est faite, une nouvelle fois, que la politique socialiste est une politique de collaboration active au service d’une immigration de masse, y compris illégale et que l’atteinte systématique aux droits et aux libertés fondamentales à l’égard des militants du Parti de la France est devenue une règle du pouvoir socialiste.

Carl Lang rappelle que selon les termes mêmes du Conseil d’Etat, « l’exercice de la liberté d’expression est une condition de la démocratie et l’une des garanties du respect des autres droits et libertés. Les atteintes portées, pour des exigences d’ordre public, à l’exercice de ces libertés fondamentales doivent être nécessaires, adaptées et proportionnées ».

L’arrêté préfectoral d’interdiction dont est victime le Parti de la France est une nouvelle atteinte portée à l’exercice de nos libertés fondamentales, cet arrêté n’étant ni nécessaire, ni adapté, ni proportionné. L’excès de pouvoir est manifeste et la décision parfaitement idéologique.

En conséquence, et dans l’attente d’autres actions politiques qui seront menées à Pouilly-en-Auxois par le Parti de la France, nous annulons le rassemblement prévu ce samedi 7 novembre.

Carl lang, président du Parti de la France, Thomas Joly, secrétaire général et les responsables régionaux du PdF seront cependant présents à Pouilly-en-Auxois, ce samedi 7 novembre, pour une rencontre avec la presse régionale afin de dénoncer les scandaleuses atteintes aux libertés d’opinion, d’expression et de réunion orchestrées par une Gauche sectaire, anti-nationale et liberticide.

18:13 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

PRÉSIDENTIELLE : VERS UNE CANDIDATURE DE VILLIERS Un mouvement traditionaliste dissident est en cours de formation

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Raoul Fougax Métamag cliquez ici

Le retour de Philippe de Villiers dans une arène politique qu’il avait déserté n’est pas un hasard. La sortie de son livre, un vrai succès, non plus. Pas plus que ses contacts avec les Zemmour et autres dissidents du politiquement correct.

Il y a une opération De Villiers dans l'air avec la participation des plus politiques de la "Manif pour tous", les militants du "Camp des saints" face au "Grand remplacement" ethnique et civilisationnel annoncé. Des couvertures dans l’Express ou Valeurs actuelles montrent bien que ce qui se passe est sérieux et interpelle. Bien sûr, le retour du chouan du Puy du fou peut changer la donne politique. Cela devrait provoquer une prise de conscience par « Les républicains » d’un discours pas à la hauteur du défi historique de la France des Sarkozy et autres Juppé. Mais cela aurait aussi toute chance d’empêcher Marine Le Pen d’accéder au second tour de la présidentielle. C’est pourquoi le Fn reste discret espérant qu’au bout du compte rien ne se fera. Il serait alors toujours temps d’accuser le dissident d’être en fait une créature du système pour torpiller la montée du mouvement national version bleue marine.

L’année 2014 s’était achevée avec un record de ventes pour le livre d’Éric Zemmour et 2015 va se terminer avec le succès considérable de celui de Philippe de Villiers, numéro un des ventes en librairie pour son ouvrage intitulé « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu ». Philippe de Villiers est le fondateur du Puy du Fou, président du Mouvement pour la France, ancien député européen et ancien candidat à l’élection présidentielle en 1995 et 2007. Une autre France donc qui bouge encore et qui hors le Fn, tente de s’organiser.

Le discours de Villiers est en tout cas plus clair que celui de Philippot. Pour le président du Mouvement pour la France, « la situation est très grave, la France peut mourir. Je pense que la France est en train de mourir et, s’il n’y a pas un gigantesque sursaut, la France glissera définitivement dans l’abîme. Elle est submergée de l’extérieur et effondrée de l’intérieur. Submergée de l’extérieur, parce que l’on a transféré notre souveraineté. J’ai entendu Monsieur Hollande dire : «On va faire ceci, on va faire cela…» Mais il sait très bien qu’il ment, puisqu’il n’a plus de pouvoir. Quand le pouvoir n’a plus le pouvoir, il ne peut plus rien faire pour nous. On a transféré la souveraineté et on n’a plus aucun pouvoir. On est un protectorat américain. La France est submergée de l’extérieur, puisqu’elle fait face à une invasion migratoire. Les gens qui viennent chez nous sont envoyés par l’État islamique, qui – c’est la vérité – nous avait promis en février dernier de nous envoyer ces gens. C’était annoncé. On a devant nous des envahisseurs. Il n’y a pas de chrétiens parmi ces gens-là. Les chrétiens restent chez eux…» Il dénonce « des BHL de service, des Attali et consorts qui expliquent que la France est une tache ignominieuse sur la carte des points précieux de la planète. En même temps, on interdit aux jeunes Français de connaître la France et de l’aimer. Donc, un pays qui n’a plus de contours et plus de compteurs ne reste plus et meurt. Les hommes politiques ont abattu les murs porteurs comme le caractère sacré de la vie, la filiation comme repère, la nation comme héritage, la frontière comme ancrage et le rêve français comme fenêtre sur le monde».

Un discours de candidat à la présidence, une dissidence catholique au nom du roman national et de la France, canal historique. « Le moment est venu pour dire ce que j'ai vu »... Certes mais pour certains le moment est venu pour un nouveau combat de celui qui soutient Nadine Morano et revendique les racines blanches et chrétiennes de la France. Patrick Buisson, Eric Zemmour et Philippe de Villiers auraient donc décidé de faire cause commune
.
Les nouveaux croisés de l'identité française peuvent-ils perturber l’offre politique à trois. On le saura prochainement, mais il se passe quelque chose.

13:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Incroyable ! Le FN vole au secours du maire de Pouilly-en-Auxois qui accueille les migrants dans sa ville contre la manifestation des patriotes prévue demain samedi...

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Un communiqué du Parti de la France :

Suite à l'annonce d'un rassemblement du Parti de la France ce samedi 7 novembre à Pouilly-en-Auxois pour protester contre l'immigration sauvage, le Front national vole au secours du maire immigrationiste et prend publiquement position contre les résistants nationaux du PdF.

Extrait de leur communiqué : « En conséquence, stigmatiser Bernard Milloir, maire de Pouilly, qualifié de "collabo de l'immigration" par le PDF sur son site internet, n’a pas plus de sens que stigmatiser les 45 migrants de Pouilly eux-mêmes... »

Voilà un bel exemple de la collusion du Front Philippot-mariniste avec la classe politicienne et le système en place contre les militants de la vraie droite nationale.

Après l'exclusion par le Front national de Jean-Marie Le Pen, la trahison suit son chemin...

13:05 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA VICTOIRE D'ERDOGAN : ENCORE UNE NOUVELLE BONNE RAISON DE DIRE « NON » A L'ENTREE DE LA TURQUIE !

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Les élections se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après les succès nationalistes, identitaires et conservateurs en Suisse et en Pologne, la Turquie nous a offert ce dimanche 1er novembre, un tout autre panorama politique.

L’homme, âgé de 61 ans, avait quitté la primature de son pays qu’il occupait depuis, en gros, une dizaine d’années, pour prendre les fonctions de Président de la République, laissant à son lieutenant Ahmet Datuvoglu le poste de Premier ministre. Avec l’arrière-pensée de modifier la constitution de 1980 pour présidentialiser le régime à son seul bénéfice. Le 7 juin dernier, cette espérance se fracassait sur les mauvais résultats des précédentes élections législatives : 40,8 % tout de même pour son parti islamo-conservateur l’AKP et 250 députés sur 550 sièges à pourvoir, loin donc de la majorité absolue et des deux tiers pour amender la constitution. Qu’à cela ne tienne, adoptant les bonnes vieilles méthodes pratiquées au sein de l’Union Européenne consistant à faire revoter les peuples jusqu’à ce que ces derniers donnent satisfaction, l’autocrate décidait que les Turcs revoteraient à l’automne ! C’est que pour lui, il y avait urgence : les Kurdes du HDP (Parti démocratique du peuple), venaient de faire leur entrée à l’Assemblée nationale avec un gros bataillon de 80 parlementaires, escortant le CHP, formation héritière du « Kémalisme laïc » avec 132 élus. D’autant que le climat politique, affairisme, corruption, népotisme, devenait franchement mauvais, en dépit d’un indéniable bond en avant économique, surtout visible dans la Turquie occidentale, aucun observateur objectif ne pourrait le nier.

LA FUITE EN AVANT

Avec une chambre ingouvernable, sans majorité possible, les partis représentés ayant des ambitions contradictoires et les nationalistes ultras du MHP (80 sièges) refusant de servir de rustine au groupe d’Erdogan, il ne restait plus à ce dernier qu’à provoquer d’autres élections, anticipées celles-ci.

La situation générale au Proche Orient allait le servir. En représailles à la rupture du dialogue avec les Kurdes – les « cocus » de l’histoire dans la région, une nation sans Etat – les rebelles nationalistes/marxistes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) passaient à l’action, réactivant leurs "efficaces" méthodes terroristes. Tout en mettant à la disposition de ses alliés de l’OTAN la base aérienne d’Incirlik pour des raids contre l’Etat islamique, le gouvernement Turc frappait prioritairement les bases arrières du PKK aux confins de son pays et de l’Irak. D’ailleurs Erdogan mène une politique ambiguë à l’égard de l’E-I, laissant tantôt transiter armes, hommes et marchandises, tantôt bouclant sa frontière. Le quotidien kémaliste « Cumhuriyet » publiait à ce sujet des photos et une vidéo accablante tendant à prouver des livraisons d’armes aux rebelles extrémistes dès janvier 2014. Les services secrets turcs étant mis en cause, cette affaire aboutissait à l’arrestation d’une cinquantaine de personnes, tous gendarmes, soldats ou magistrats ! Le Président Erdogan était-il au courant, fermant les yeux sur ces manœuvres menées en coulisse, sa main droite ignorant ce que faisait sa main gauche ? Un peu comme les Soviétiques laissèrent en 1944 les nazis écraser les insurgés nationalistes polonais à Varsovie, il laissa se dérouler la tragédie de Kobané, ville kurde syrienne juste à sa frontière méridionale. 206 civils furent exécutés, femmes comme enfants, par les terroristes de l’E-I, les Kurdes accusant la Turquie d’avoir laissé passer les tueurs….Mais constatant l’inéluctable débordement de la guerre civile syrienne sur son territoire – deux millions de réfugiés, vrais ou faux ! - Ankara s’est alarmé des attentats commis sur son sol le 20 juillet à Suruk (32 morts), et le10 octobre dans la capitale (97 morts et 250 blessés). Les arrestations se sont multipliées, autant dans les milieux séparatistes kurdes que chez les djihadistes européens avec leur renvoi pour complicité avec l’E-I : plus de 1500 depuis mai et 1100 ont été interceptés à leur arrivée. Dans le même temps le pouvoir a déployé ses muscles à l’intérieur du pays, menaçant la presse d’opposition et rétablissant l’institution des « muhtars », ces sortes de maires quadrillant la Turquie à travers ses dizaines de milliers de villages, pour en faire des « mouchards » à la botte du régime.

PARI GAGNE

Quitte ou double pour le nouveau « Calife » d’Istanbul, « moi ou le chaos » en quelque sorte, un slogan avec un gout de déjà vu dans notre pays… Accusant l’Europe et l’occident en général d’être responsables du problème des réfugiés et autres migrants, ce qui n’est pas totalement faux - le maître d’Ankara n’a pas hésité à esquisser un certain chantage envers les oligarques de Bruxelles : « vous me payez ou je lâche mes deux millions de Syriens et d’Irakiens qui vivent dans des camps misérables » ! Ajoutant au passage qu’il considérait que ce même occident était coupable d’avoir transformé la Méditerranée en « un cimetière ». Galvanisés par ses meetings – retenons celui du Zénith de Strasbourg qui s’est tenu le 4 octobre au mépris de toute neutralité politique ! – le peuple Turc s’est déplacé en masse, apportant une nouvelle victoire au leader du Parti de la Justice et du Développement. Lequel ne se promène jamais lors de ses réunions électorales sans sa femme, la tête couverte, comme toutes les paysannes d’Anatolie, petit clin d’œil envers les musulmans intransigeants. Dimanche dernier, contre tous les pronostics, l’AKP en totalisant 49,4 % des suffrages raflait 317 des 550 sièges de députés, majorité absolue pour gouverner seul, insuffisante toutefois pour réformer la constitution dans le sens voulu par Erdogan. Qu’à cela ne tienne, ce dernier, dans la foulée de cette victoire, a évoqué la tenue d’un référendum. Et exigé la reprise des discussions, chapitre par chapitre, pour l’adhésion de son pays à l’Union européenne, vieux serpent de mer qui divise les eurocrates et autres europhiles.

N’AYONS PAS LA MEMOIRE COURTE

La Turquie n’est pas un pays européen, ni par sa géographie, ni par son histoire, ni par sa culture, ni par sa religion. Si la Turquie entrait dans l’Europe, nous assisterions d’une façon concomitante à une délocalisation accélérée de nos entreprises et à l’explosion d’une immigration supplémentaire sur l’ensemble des pays européens développés, conduisant à une aggravation incalculable du chômage. Sans parler du processus d’islamisation qui caractérise la société française !

D’autres sujets peuvent aussi nous interpeller :

- Chypre, membre de l’U-E, a un gros tiers de son territoire occupé par l’armée turque et 200 000 Chypriotes grecs ont été chassés de la zone où s’est constituée une prétendue « République turque de Chypre Nord, la « RTCN » ;

- la Turquie, c’est la négation du génocide arménien, 2 à 300 000 victimes en 1894, 1,5 million de morts entre 1915 et 1916 et 100 000 en 1919 ;

- la Turquie en Europe, c’est le conflit du Nagorny-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’invitant chez les 28, la Turquie développant une agressive politique pantouranienne ;

- la Turquie en Europe, c’est une violation permanente des fameux « droits de l’homme » ;

- la Turquie en Europe, c’est la porte ouverte aux grandes migrations asiatiques, la Turquie offrant sa nationalité aux peuples pantouraniens ;

- la Turquie en Europe, c’est accepter la négation du droit des minorités à parler leur langue et à vivre librement leur culture : qu’en pensent les Grecs, et les Arméniens qui rasent les murs en Turquie, ainsi que les Kurdes dont on nie, justement, ces mêmes droits ?

- la Turquie en Europe, c’est aussi un groupe de 90 députés aux parlements de Strasbourg et de Bruxelles, le plus fort contingent d’euro parlementaires…

Bref, si les mots ont un sens, l’Union européenne est… européenne et n’a pas vocation à devenir une Tour de Babel. Elle regroupe des peuples issus d’une même civilisation à l’ouest du continent eurasiatique, lesquels forment des projets communs et ont vocation à s’ouvrir à la Russie dans un partenariat intelligent, disons « gagnant/gagnant ». La Turquie, puissance musulmane incontournable du Proche-Orient, éminemment respectable, tout à la fois moderne et archaïque, ne devrait pas avoir pour objectif d’adhérer à un club qui n’est pas de même nature que sa société. En ce sens, Erdogan est une menace pour nous. Nous n’avons à offrir à ce grand pays que la coopération, toute la coopération, mais rien que la coopération. Il serait plus honnête de l’afficher clairement.

12:53 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 05 novembre 2015

Jean-Pierre Stirbois, militant nationaliste exemplaire...

10632601_1495352457392960_8697187750476067410_n.jpgPar Robert Spieler

Article publié dans Rivarol

(n°3010, août 2011)

Après avoir consacré, il y a quelques semaines, un long article à François Duprat, Le Monde Magazine du 16 juillet réserve sa « une » à « Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik ». C’est le 11 septembre 1983 qu’une liste de rassemblement qui compte des chiraquiens, des centristes et des frontistes, dont le numéro deux du Front national, emporte la mairie de Dreux. La foule scande : « Stirbois, fasciste, assassin ! Stirbois, salaud, le peuple aura ta peau ! ». Une semaine auparavant, avait eu lieu le « coup de tonnerre de Dreux », où la liste Stirbois obtenait près de 17% des suffrages au premier tour, obligeant les droites à fusionner avec le FN. L’aventure débuta à Dreux. Le Pen ne s’était pas déplacé pour soutenir Stirbois. Il était en vacances. Cette victoire fut celle de Stirbois…

Jean-Pierre Stirbois est un fils d’ouvrier, né en 1945. Adolescent, il est proche de l’OAS-Métro-Jeunes et participe en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Jean-Marie Le Pen est l’animateur. L’échec de Tixier va entraîner une lutte fratricide entre ce dernier et Le Pen. Stirbois choisit Tixier et va contribuer à créer le mouvement Jeune Révolution, mouvement « solidariste », dont l’idole est Pierre Sergent. L’Union solidariste adhérera en bloc, en 1977, au Front national, dont Stirbois prendra rapidement et efficacement la charge du secrétariat général. Près de 35 ans plus tard, cela suscite encore des rancoeurs chez ceux qui avaient été mis en touche, rancoeurs qui s’expriment aujourd’hui, dans un récent courrier des lecteurs à Rivarol, où Stirbois est accusé d’être un agent sioniste, son vrai nom étant Stirnbaum ! Notre ami David Veyssere m’a envoyé ce commentaire :« Voir dans le patronyme de Stirbois une origine juive, c’est de la billevesée pure. Cet anthroponyme est authentiquement un patronyme du Nord des Gaules, mélange de franc et de gallo-romain, qui signifie « taureau des bois », stir signifiant taureau dans les langues franques et germaniques. Le Monde reprend quelques assertions tout à fait mensongères et hautement fantaisistes en prétendant que Stirbois était pro-israélien et récusait toute connotation fascisante. Ayant été très proche de Jean-Pierre Stirbois, quand nous siégeâmes ensemble sur les bancs de l’Assemblée nationale, et ayant passé maintes soirées avec lui, je puis témoigner que ces accusations sont totalement absurdes. Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, qui fut l'un de ses plus proches amis, en une période difficile de la vie privée de Stirbois, peut en témoigner amplement. Non, Jean-Pierre Stirbois n’était ni sioniste, ni au demeurant pro-arabe, il était nationaliste français, entouré de cadres radicaux, issus pour beaucoup du PFN (Parti des Forces Nouvelles), du GRECE, et bien sûr du mouvement solidariste. Voilà la vérité.

Stirbois, nationaliste populaire

Stirbois exécrait le bourgeoisisme et l’esprit de collaboration. Aux élections cantonales de 1985, il avait défendu l’idée que le Front n’appelle pas à voter pour la droite au second tour. En 1988, au second tour de l’élection présidentielle, où Le Pen avait obtenu 14% des voix, il prône le vote Mitterrand, suivant l’adage : « National au premier tour, socialiste au second ». Le Pen, qui voulait appeler à voter Chirac, finit par prôner l’abstention ou…le vote Chirac.

Une anecdote : Au lendemain de notre élection, en 1986, à l’Assemblée nationale, Le Pen a une riche idée. Celle d’organiser une réception au pavillon d’Ermenonville, au Bois de Boulogne. Dans le registre somptueux, feux d’artifice, et tout le reste. Toutes les personnalités, tous les ambassadeurs y sont invités. Tenue de soirée, c'est-à-dire smoking, de rigueur. Cela nous scandalisa. Quoi ? Nous qui affirmions représenter la droite sociale et populaire auprès de nos électeurs, nous plier aux simagrées de la bourgeoisie bling-bling ? De ces parvenus ? Pas question ! Aucun ambassadeur, au demeurant, sauf celui d’Uruguay, proche de la secte Moon, ne fit une apparition. Il est vrai que Le Pen avait établi d’étroites relations avec la secte Moon, dont il fit élire le dirigeant français, Ceyrac, le neveu de l’ancien patron du patronat, à l’Assemblée nationale. Comme seule personnalité, le Bao Daï, l’antique empereur du Vietnam… Jean-Pierre Stirbois, ainsi que les députés de la sensibilité nationale et sociale refusèrent de s’y rendre. Pour ma part, jamais avare d’une provocation, je m’y rendis … en costume et non en smoking. J’étais le seul. Fureur de Le Pen qui m’envoya le lendemain un mot manuscrit : « Tu aurais du m’en parler ; il existe au groupe (parlementaire) une petite caisse pour députés nécessiteux ». Je lui répondis derechef : « Je suis désolé, mais ayant été élevé à la bière et à la choucroute en Alsace, je ne connais pas les mœurs de la bourgeoisie parisienne. »Ambiance…

Mégret et Stirbois

Le Pen ne pouvait pas tolérer un Etat dans l’Etat, un militant pur et dur, insensible au découragement, qui ralliait une grande partie des militants du FN. Stirbois était un remarquable organisateur, qui savait galvaniser ses fidèles, des fidèles prêts à le suivre jusqu’au bout. Ce n’était sans doute pas un chef de peuple, mais nous n’en étions pas là… Le Pen, qui voyait d’un mauvais œil son influence grandissante (Stirbois était sans doute le seul que Le Pen craignait), eut l’idée de créer la grande zizanie en nommant Bruno Mégret, délégué général chargé de sa campagne présidentielle. Bruno Mégret est un homme de grande valeur, excellent organisateur, avec une capacité conceptuelle que n’avait sans doute pas Stirbois. Les deux étaient faits pour se compléter. Ce ne fut pas le cas. Sous l’œil attendri de Le Pen, qui ne faisait évidemment rien pour arranger la situation, les tensions prirent de l’ampleur. Le Pen régnait, ou du moins voulait régner en maître… J’avais essayé, très naïvement, de rapprocher les deux hommes. Peine perdue. Stirbois m’en avait même tenu grief.

La mort de Stirbois

Stirbois s’était lancé à corps perdu dans la campagne pour le « non » au référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie. A peine de retour d’un voyage éreintant, début novembre 1988, il tient un meeting à Dreux. Il déclare être prêt à retourner en Nouvelle-Calédonie « mettre sa peau au bout de ses idées. » Tard dans la nuit, il reprend la route dans sa Golf GTI et, s’étant sans doute endormi au volant, percute un arbre. Les complotistes y verront bien sûr un assassinat. Absurde. En tout cas, le lecteur me pardonnera de ne pas donner de détails, ce fut un honteux soulagement chez certains proches de Le Pen, qui sablèrent le champagne. Restait à décider rapidement qui serait le secrétaire général qui remplacerait Jean-Pierre Stirbois. Deux candidats étaient en lice : Bruno Gollnisch et Carl Lang. C’est dans les toilettes du funérarium que Le Pen annonça aux deux candidats potentiels son choix. C’était Carl Lang, qui était plus jeune, et dans son esprit plus malléable (la suite prouvera le contraire), Bruno Gollnisch étant considéré comme trop proche de Stirbois. Le Pen voulait tourner la page et éviter que se constitue au sein du FN un groupe de pression des amis de Stirbois…

Les obsèques eurent lieu à l’église Saint Augustin, en présence de tous ses fidèles, et de ceux qui ne l’étaient pas. Et de ceux et surtout celle qui trahirent honteusement sa mémoire. Mais ceci est une autre histoire… Les amis de Jean-Pierre Stirbois, dont Christian Baeckeroot, Jean-Pierre Revaud, Bernard Antony, voulaient porter son cercueil. Le Pen s’y opposa. Marie-France Stirbois se jeta en larmes aux pieds de le Pen pour le supplier d’accepter. Il finit par y consentir…

Le 27 novembre 1988, 20 jours après le décès de Stirbois, National Hebdo organisa une grande réunion en hommage à Jean-Pierre Stirbois, à la Mutualité. Les organisateurs en étaient Roland Gaucher, directeur de NH et Roland Hélie. Le Pen y était totalement opposé, et fit tout pour empêcher les militants de s’y rendre, interdisant aux permanents du FN de participer à cette manifestation. Roland Gaucher ne plia pas, de même qu’un nombre considérable de militants. La Mutualité était bondée. Une émotion indescriptible… Roger Holeindre salua celui qui a« chassé du FN les incapables et les voyous pour bâtir un parti pur et dur ». Le Pen n’y vint pas… Et les incapables et les voyous revinrent au Parti…

Et si Stirbois avait vécu ?

L’uchronie, c'est-à-dire la tentation de refaire l’histoire, est évidemment une tentation absurde. Mais tellement tentante…Que se serait-il passé si Stirbois avait vécu ? Je fais le pari qu’il y aurait eu une guerre, instrumentalisée par Le Pen, entre lui et Mégret. Quel que soit celui qui l’aurait emporté, les conséquences auraient été les mêmes. Si Stirbois l’avait emporté, il aurait fini par subir les mêmes humiliations, les mêmes avanies que celles que Bruno Mégret eut à subir. Et il aurait réagi de la même façon. Jacques Doriot avait écrit un livre dont le titre est Nous ne sommes pas un peuple d’esclaves. Stirbois n’avait pas un tempérament d’esclave. Et ceux qui le suivaient, pas davantage. Jamais Stirbois n’aurait accepté cet épouvantable népotisme, cette ambiance monégasque, décadente, orientale dans laquelle se complait Le Pen. Et pourtant, quel talent d’orateur, quel charisme, quel courage ! Quel dommage ! Il est vrai qu’il est rare qu’un chef de peuple apparaisse. Peut-être tous les siècles, ou tous les deux siècles ? Un chef de peuple milliardaire, cela n’existe au demeurant pas. Lorsqu’il fut officiellement l’héritier de Lambert, qui lui léguait sa fortune pour poursuivre et amplifier le combat nationaliste, des cadres de son mouvement, heureux, lui proposèrent diverses actions de propagande et de militantisme. Un des dirigeants présents me l’a raconté. Le Pen répondit, pointant les index de ses deux mains sur sa poitrine : « Cet argent est à moi, à moi… »

J’avais suivi avec une grande attention la révolte des militants qui suivaient Bruno Mégret. Pouvait-il réussir ? Avait-il raison de se lancer dans cette aventure ? Jean-Pierre Stirbois, si cela avait été lui, aurait sans doute subi les mêmes conséquences. Première étape : Elimination des fidèles au sein du Mouvement. Les salariés fidèles au futur « traître » sont virés. Que faire ? L’accepter, c’est passer pour un salaud et un lâche qui ne défend pas ses hommes. Alors ? Tenter de prendre le contrôle d’un parti statutairement ultra verrouillé ? Cà ne marche pas. Et puis, se soumettre, et se retrouver en douzième place, celle de Judas, sur la liste européenne ? Ridicule. Seconde solution : quitter avec les meilleurs, les plus déterminés, les plus combatifs, les plus nombreux le mouvement, mais, l’expérience l’a prouvé, cela ne marche pas davantage, car la marque prime le talent. Bruno Mégret n’avait le choix qu’entre deux décisions désastreuses. Ce fut le talent de Le Pen de le pousser ainsi à une faute impossible à éviter. Jean-Pierre Stirbois, nonobstant son talent, se fût retrouvé dans la même nasse…

13:09 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |