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mercredi, 29 juillet 2015

Le Président Poutine et l'immigration en Europe


 Source Le Point.fr

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mardi, 28 juillet 2015

Les petits profits de l’immigration

P1020933.JPGLa chronique

de Philippe Randa

En 1985, l’ancien ministre Bernard Stasi écrivait que « l’immigration est une chance pour la France » ! En 2015, elle peut aussi être une façon d’améliorer des bilans d’exploitation pourtant déjà largement bénéficiaires !

Ainsi, la société privée Groupe Eurotunnel dont les ventes ont progressé de 9 %, qui enregistre une hausse de chiffre d’affaires pour le onzième semestre consécutif, qui a dégagé un profit avant impôt de 56 millions d’euros en 2014 (contre 20 millions l’année précédente)  et que le quotidien Le Monde estime être « désormais une machine à cash parfaitement huilée » ! D’ailleurs, sa direction se félicite « (de s’être) fixé comme objectif d’atteindre 500 millions d’excédent brut d’exploitation en 2015 (et de réaliser) cet objectif avec un an d’avance. »

Néanmoins, pour son PDG Jacques Gounon, Eurotunnel assure « une forme d’étanchéité du tunnel sous la Manche par rapport au passage des migrants en Grande-Bretagne, puisque le nombre de migrants interceptés par les forces britanniques se compte sur les doigts de la main. L’essentiel est intercepté en France. Ça a un coût »

Et quel coût ! Eurotunnel réclame donc une indemnisation de 9,7 millions d’euros à la Grande-Bretagne et à la France pour « compenser ses dépenses de sécurité et sa perte d’exploitation liées à l’afflux de migrants qui tentent de rallier la Grande-Bretagne via le tunnel sous la Manche… »

S’il n’y a pas de petites économies, il n’y a pas non plus de petites sources de profits à négliger… et on sait bien que les petites rivières font les grands fleuves ! Tout comme les petites filières de la clandestinité, les grandes marées de l’immigration, d’ailleurs !

Publiée dans le quotidien Présent

09:41 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 27 juillet 2015

Le n°40 (été 2015) de la revue Synthèse nationale est paru

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Au sommaire :

Edito de Roland Hélie : UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE !

Guirec Sèvres : LA CRISE DU FN EST PLUS IDEOLOGIQUE QUE LES PRECEDENTES

Enjeux démographiques, déferlante migratoire, conflits internationaux, récupération des attentats de janvier, atteintes aux libertés, crise au Front national...

UN GRAND ENTRETIEN

AVEC JEAN-MARIE LE PEN

Patrick Parment: LE CAS GREC

Rencontres : HERVE VAN LAETHEM, porte-parole du mouvement identitaire wallon Nation

Jean-Claude Rolinat : EUROPE : QUE FAIRE FACE AU TSUNAMI MIGRATOIRE ?

Gabriele Adinolfi : Les propositions de l'Institut Polaris

Arnaud Guyot-Jeannin : Réponse à Aymeric Chaparde sur "la présence d'une 5e colonne islamiste en France"

Pieter Kerstens : La saga de l'Oncle Sam, chapitre XXX

Francis Bergeron :

De Chard à Konk, en passant par Aramis et Pinatel

DES DESSINATEURS DE PRESSE PAS DU TOUT "CHARLIE"

Robert Spieler : DES REVELATIONS SUR LES ECOLES PRIVEES

Omer de Marmara : Pierre-Antoine Cousteau forçat de la littérature

Georges Feltin-Tracol : Les livres au crible

Jean-Paul Chayrigues de Olmetta : Les pages du Marquis, PARIS MOSQUEE

Serge Ayoub : "Un Français" PAS SI MAUVAIS

Charles-Henri d'Elloy : Je déteste Roland Garros

Synthèse nationale : LILLE, POITIERS, PARIS activités de l'association...

RENDEZ-VOUS DIMANCHE 11 OCTOBRE A RUNGIS (94)

IXe JOURNEE NATIONALISTE ET IDENTITAIRE

N°40 - ETE 2015 :

120 pages, 12 € (+ 3 € de port)

Abonnement : 6 numéros : 50 € , soutien : 100 €, Europe : 60 €, reste du monde : 70 € - Chèque à l'ordre de Synthèse nationale

A commander à : Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement)

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à Duquesne diffusion et

dans les bonnes librairies

14:51 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le flop de SOS Racisme à Reims

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Suite à l'agression dont a été victime une jeune femme, qui se faisait bronzer en maillot de bain dans un parc de Reims en fin de semaine dernière, par une bande de "chances pour la France", l'officine anti-nationale SOS Racisme, largement stipendiée par les municipalités grâce à l'argent des contribuables, avait appelé à un rassemblement citoyen sur les lieux du méfait.

SOS Racisme ne doute de rien et on allait voir ce qu'on allait voir. Toute la presse aux ordres, dans un unanimisme touchant, a salué cette initiative qui devait faire prendre conscience que les Français, dans leur immense majorité, ne faisaient "pas d'amalgame"...

Comme l'atteste la photo de ce rassemblement des bonnes consciences venues de toute la région Champagne-Ardennes, SOS Racisme a fait un flop. Une demi-douzaine de laiderons s'est exhibée devant les caméras en tentant de faire croire que c'était au nom de la France entière que cette démonstration pathétique se déroulait.

Décidément, à part les larbins de la presse du Système, SOS Racisme n'intéresse plus personne. Mêmes les mateurs lubriques ne se sont pas déplacés...

Synthèse nationale

Sur SOS Racisme cliquez ici

09:31 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : Petit abécédaire d’un Français incorrect nommé Charles-Henri d’Elloy

ch h d' E abc.jpgLa Nouvelle Gazette de France cliquez ici

A l’occasion de la Fête de la Courtoisie, qui se tiendra à l’Espace Champerret dimanche 14 juin, la Nouvelle Gazette Française vous propose de découvrir la nouvelle édition du Petit abécédaire d’un Français incorrect….et quelques joyeuses impertinences ! de Charles-Henri d’Elloy. La nouvelle version de cette somme de billets d’humeur comprend un certain nombre d’extension et se voit embellie d’une gracieuse couverture illustrée par Pacaline Laurentie, jeune artiste formée dans l’atelier de Philippe Lejeune et Christoff Debusschere, de l’Ecole d’Etampes. 

Au détour de cet abécédaire rythmé, l’auteur, allergique au discours baragouineur ambiant, dénonce avec causticisme le babillage des termes plébiscités par la classe politique. De la « discrimination positive », désignée comme « l’apartheid de Tartuffe », aux « heures les plus sombres de notre Histoire », où le chroniqueur soulève la problématique d’une Histoire revue et corrigée par un esprit républicain fallacieux, Charles-Henri d’Elloy propose des traits d’esprits vivaces, enjoignant le lecteur à aborder des sujets licencieux à l’aune de sa grinçante ironie. 

Mû par un véritable amour de la langue française, le chroniqueur fait de sa défense un étendard : « Avez-vous remarqué que des bêtises prononcées en anglais ont une saveur plus intelligentes que dites en français ? « , hèle-t-il le lecteur avant de renchérir : « C’est sans doute pourquoi beaucoup de hâbleurs parsèment leurs discours de mots ou expressions anglaises pour combler les lacunes d’un raisonnement sommaire ». On retrouve là l’humeur moqueuse de l’anecdotier de Radio Courtoisie, prompt à railler la sotte indigence des médiocres (adeptes d’un multiculturalisme préempté par des institutions utopistes et soucieuses d’ériger leur idéologie à la France d’aujourd’hui). 

« Je vibre aux envolées d’un polémiste émérite, je m’exalte à la faveur d’un discours lyrique… mais je suis consterné par le langage plat et convenu d’une classe politique qui n’est plus qu’un théâtre d’ombres », explique Charles-Henri d’Elloy. Du discours médiatique pressé de  ‘’faire France’’, ou du verbiage politico-maçon du ‘’vivre ensemble’’, cet ouvrage délicieux est une apologie de la France enracinée. Lecture rafraîchissante (avec ou sans tongs). 

Du même auteur : 

  • Petit abécédaire d’un Français incorrect et quelques joyeuses impertinences !  (éditions Société des écrivains -2007- réédité en 2015 aux éditions Synthèse nationale.
  •  Chroniques radioactives, éditions Godefroy de Bouillon, 2013. 
  •  Rêve d’enchantement, éditions Godefroy de Bouillon, 2014.

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samedi, 25 juillet 2015

LA DECROISSANCE POUR LES NULS

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Guillaume Le Carbonel

Qu’est-ce que la décroissance ? Ni une insulte, ni un gros mot, ni même une nouvelle variété de légumes transgéniques. Pour reprendre la belle formule de Serge Latouche, il s’agit plus sûrement d’un slogan politique aux implications théoriques. Un drapeau en quelque sorte, une bannière sous laquelle se rassemblent toutes celles et tous ceux qui luttent contre la société de l’illimité et le développement effréné.

« Comme le mot socialisme à ses débuts, celui de décroissance reste incertain, polémique et scandaleux, étirable dans des directions contraires. C’est sa force et sa richesse de ne pas être enfermé dans une doxa sclérosante, tout en offrant un vocabulaire alternatif à la novlangue envahissante du management » écrit fort justement François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne (1).

De fait, la décroissance n’est ni de droite ni de gauche, si tant est que ces notions ont encore un sens pour certains. Elle est par contre radicalement anticapitaliste car opposée à la croissance pour la croissance, c’est-à-dire à l’accumulation illimitée du capital, et à l’exploitation des gens ordinaires par des minorités oligarchiques. Elle s’oppose avec force à l’idéologie du progrès et au modernisme, vus par certains comme émancipateurs, mais fabriquant en réalité, à la chaîne, un être abstrait arraché à toutes ses racines, un zombie pousseur de caddie guidé par ses seuls intérêts.

L’idée maîtresse de la décroissance réside dans l’analyse qu’une croissance infinie est incompatible avec un monde fini. D’après l’O.N.G. W.W.F., l’humanité est entrée en situation de dette écologique depuis les années 70. Depuis, le phénomène n’a fait que s’aggraver. Aujourd’hui, notre empreinte écologique excède de 50 % la bio-capacité de la Terre, autrement dit sa faculté à régénérer les ressources naturelles et absorber le C.O.2. La revue Science estime que la planète atteint de nos jours ses limites dans quatre domaines : changement climatique, érosion de la biodiversité, changement rapide d’usage des sols et perturbation des cycles de l’azote et du phosphore (2).

La décroissance appelle donc à une remise en cause de notre mode vie et à la construction d’un société conviviale, autonome et économe. La simplicité volontaire doit remplacer la servitude volontaire. Pour ce faire, un simple changement de cap ne saurait suffire. Décoloniser notre imaginaire nécessitera une véritable révolution culturelle et anthropologique. Une subversion totale.

Comme le rappelait André Gorz, la critique de la croissance n’a de sens, et de portée révolutionnaire, qu’en référence à un changement social total.

Certains s’imaginent que décroissance rime avec archaïsme, retour à la bougie ou au primitivisme. D’autres fantasment sur une croissance négative, expression absurde. Décroître pour décroître est aussi ridicule que croître pour croître.

Il s’agit en réalité de sortir de la logique de l’accumulation illimitée et du toujours plus. Il nous faut retrouver des limites pour donner un sens à notre vie étriquée, malmenée par l’hyper-technologie et l’obsession du changement. Serge Latouche parle de réaliser l’abondance frugale, autrement dit la prospérité sans croissance.

À l’origine de la décroissance, on trouve deux sources quasi simultanées et convergentes : la remise en question de la société de consommation, animée dans les années 60 par des hommes comme André Gorz, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau ou encore Ivan Illitch, et la prise de conscience de la crise de l’environnement sur laquelle travaillera notamment Nicholas Georgescu-Roegen au cours des années 70.

En 2002, le slogan sera repris par Vincent Cheney et Bruno Clémentin au travers de la revue Silence.

Toutes ces études montrent à quel point nous vivons dans une véritable addiction à la croissance et comment l’homme s’est transformé en consommateur illimité. François Hollande affirmait encore le 5 janvier 2015 sur France Inter : « Ce que je veux, c’est que la France crée durablement des emplois. Or elle ne le fera que si la croissance dépasse 1 % ». Le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes loin de les atteindre. Malgré l’action de la Banque centrale européenne, l’estimation pour le mois d’avril signale un ralentissement de l’activité globale dans la zone euro par rapport au plus haut de onze mois enregistré en mars (3).

Serge Latouche est parmi les objecteurs de croissance celui qui a le mieux définit ce que peut être une société de décroissance. Pour lui, la société moderne est basée sur une triple illimitation : dans la production de marchandises (avec destruction des ressources), dans la consommation (besoins artificiels, obsolescence programmée) et dans la production de déchets. Il appelle donc à sortir de ce piège mortifère au travers d’étapes indispensables. Ce sont ce qu’il nomme les « 8 R » : réévaluer, reconceptualiser, redistribuer, relocaliser, réduire, restructurer, réutiliser et recycler.

Le but étant de retrouver une empreinte écologique égale ou inférieure à une planète, de relocaliser les activités, de restaurer l’agriculture paysanne et de lancer la production de biens relationnels, c’est à dire réinventer le bien commun en retrouvant une autonomie économique locale.

L’ancrage anthropologique de l’homo œconomicus doit disparaître au profit d’une société plus humaine. Il n’est plus question de « sauver des emplois » mais de sortir de la société travailliste et productiviste. André Gorz parle de bâtir la civilisation du temps libéré. Il faut changer les valeurs sur lesquelles repose la société, réduire l’incitation à la consommation ostentatoire, définir un projet collectif enraciné, encourager le commerce local, réduire le tourisme de masse, lutter contre le bougisme obsessionnel et la marchandisation du vivant, contre l’isolement engendré par le numérique et contre les grands projets inutiles.

On le voit, la décroissance est un projet révolutionnaire infiniment plus dense que ses détracteurs veulent bien le laisser croire. Il est surtout le seul paradigme véritablement nouveau qui offre un contre-projet de société viable et sans cesse en évolution. C’est la nouvelle utopie du XXIe siècle, un art de vivre, une vocation à reprendre la main et à façonner littéralement son mode de vie (4).

Notes

1 : cf. La Décroissance, n° 118, avril 2015.

2 : cf. Le Monde, le 15 janvier 2015.

3 : cf. Challenge.fr, mis en ligne le 23 avril 2015.

4 : cf. Clara Breteau, La Décroissance, n° 114, novembre 2014.

• D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 25 mai 2015 et sur Europe maxima le 21 juillet 2015.

00:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Mémorial des Rois communique :

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vendredi, 24 juillet 2015

Gabriele Adinolfi, auteur du remarquable "Années de plomb et semelles de vent" (éditions Synthèse nationale) reçu par le Président Le Pen

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Gabriele Adinolfi, Jean-Marie Le Pen, Roberto Salvarini

Jean-Marie Le Pen parle du livre de Gabriele Adinolfi "Années de plomb et semelles de vent" cliquez ici

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ATHENES, SON ACROPOLE, SON METRO ET SON GOUFFRE FINANCIER.

Korbo.E.U-banksters.-18.11.2013-ww.jpgPieter Kerstens

La Grèce s’est mise en faillite toute seule et l’UE n’y est pour rien. Syriza pose la Grèce en victime, alors qu’elle est coupable et Alexis Tsipras ferait bien de ne pas attribuer aux autres les manquements et les défauts des gouvernements successifs et les reconnaître pour se corriger et s’en sortir. Les Grecs (population, oligarques et politicards) sont responsables de ce qui leur arrive en accusant le FMI, la BCE et l’Union Européenne d’ultra-libéralisme et d’une austérité « criminelle »… C’est un peu rapidement oublier que le pays a vécu très largement au-dessus de ses moyens et ce, depuis très longtemps, parce que les différents gouvernements ont mis en place une politique collectiviste et clientéliste, connue des tous les eurocrates, en utilisant des embauches massives de fonctionnaires, des allocations sociales excessives et des fraudes fiscales pour tous et tolérées par tous. A cela, il faut quand même rajouter que pour entrer dans l’UE et faire partie ensuite de la zone euro, la Grèce a truqué ses comptes publics et a essayé de vivre aux crochets de ses partenaires, complices parce que les coquins socialistes se retrouvaient aussi dans les instances de la Commission Européenne et de l’Internationale Socialiste !

On peut être ou non d’accord avec le principe de l’Euro, monnaie unique pour une zone regroupant 19 pays, et si oui en rejoignant ce « club » il faut alors en accepter les règles, ce que les Grecs n’ont pas fait. Par contre, les Anglais, les Tchèques, les Irlandais, les Suédois ou les Danois n’en font pas partie : en sont-ils plus malheureux ? Fort de son élection fin janvier et renforcé par 61% des électeurs le 5 juillet dernier, Tsipras bénéficie de la légitimité et de la souveraineté populaire pour exiger des autres membres du « club » qu’ils renoncent à revoir un jour la couleur de l’argent qui a été prêté à la Grèce depuis 2010, en échange de mesures illusoires qui seraient mises en place pour sortir le pays du marasme et de pouvoir équilibrer les recettes et les dépenses. Mais pourquoi donc les Grecs feraient-ils demain ce qu’ils ont été incapables de faire depuis 50 ans ?

C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres.

La réelle question qui se pose à chacun de ceux qui utilisent l’euro est celle-ci : « Acceptez-vous de payer la note à la place des grecs ? »  Au 30 juin, les montants par habitant étaient de 105€ à 531€ pour les Portugais, les Slovaques et les Espagnols ; de 623€ à 646€ pour les Italiens, les Français et les Belges ; et de 683€ à 708€ pour les Hollandais, les Autrichiens, les Allemands et les Finlandais. Aujourd’hui, ce ne sont pas les horribles spéculateurs, les immondes banksters ou les « marchés honnis » qui détiennent la dette grecque. Dès 2010, les banquiers privés ont abandonné 107 milliards d’euros au gouvernement grec, magnifique cadeau de la finance internationale. Si effectivement la Grèce a connu 8 plans d’austérité depuis 2009 pour un montant total de 92 milliards d’euros, en contrepartie, le FMI, la BCE et l’Union Européenne ont octroyé 337 milliards d’euros de prêts à long terme, (outre l’effacement de 150 milliards d’euros). Ce ne sont pas  les méchants capitalistes qui sont maintenant les créanciers de la Grèce, NON, c’est vous et moi ! Et là, se trouve le problème du pouvoir des eurocrates qui, à l’inverse des traités de Maastricht et de Lisbonne, ont outrepassé leurs droits et obligé la BCE à contrevenir à ses statuts. La même BCE qui injecte TOUS LES MOIS plus de 60 milliards d’euros dans le système bancaire européen pour racheter des obligations pourries que possèdent les banques afin d’inciter celles-ci à accorder de nouveaux crédits aux sociétés et aux particuliers en espérant qu’avec ces euros « propres », l’économie repartirait…. on croit rêver.

Avec un peu de recul, en connaissant le montant des dégâts en Grèce et au vu des capacités financières de la BCE, du FMI et de l’Union Européenne on pourrait effectivement parler de « solidarité » avec les Grecs dans le besoin, et oublier leurs turpitudes. Les 337 milliards actuels pourraient être « effacés » et imposés individuellement aux autres habitants de la Zone Euro, en étalant cette charge sur les 10 prochaines années (soit environ 6€ par mois pour chaque français) ou pris en compte par la BCE sur les 1.000  milliards qu’ils vont octroyer au système bancaire européen dans les 15 prochains mois, tels que déjà actés. Mais si les Grecs bénéficient d’un tel cadeau, pourquoi pas les Portugais, les Irlandais, les Belges ou encore les Espagnols ? La zone euro n’existerait tout simplement plus et l’Europe non plus ! Et  l’Euro, monnaie d’escrocs,  aura disparu…

Un  Euro  tabou… HELLAS !

Et c’est bien ce que redoutent les eurocrates ; un « Grexit ferait jurisprudence » : l’Italie, l’Espagne voire la France pourraient purement et simplement, non seulement sortir de l’euro, mais surtout ne pas rembourser leurs dettes. La Grèce pèse moins de 2% dans le PNB Européen alors que l’Italie approche les 10% ! Les conséquences d’un éclatement de la zone euro serait certainement un drame financier et économique mais également une crise politique sans précédent : les bases des institutions démocratiques vacilleraient face à la colère et l’incompréhension des citoyens subissant le chaos comme c’est le cas actuellement en Grèce. En ce début de mois de juillet, après la victoire du non au référendum grec, la souveraineté populaire défie les oligarques de la Commission. Ce fait inédit a la faculté de mettre les décisions difficiles entre les mains du peuple, même si ces décisions s’avèrent mauvaises. N‘oublions pas que la Grèce peut trouver des financements hors de l’Europe que ce soit en Chine, en Russie ou encore chez les Rois du Pétrole. En effet, face à une situation où la Grèce est acculée et n’a plus rien à perdre, un prêt russe serait bienvenu. Les deux parties confirmeraient ainsi leur indépendance envers l’UE.

Ce qui est pour le moins étonnant, est la volte-face de Tsipras qui, porté au pouvoir en janvier, et confirmé par les urnes le 5 juillet - afin de s’opposer aux diktats des eurocrates et des mondialistes - s’incline désormais devant les ukases de la mafia bruxelloise en reniant ses engagements vis-à-vis de son peuple. Le Parlement grec a donc approuvé ce 15 juillet un 9e plan d’austérité, pire que les mesures prévues en mai. En échange, la BCE a envoyé à Athènes un petit milliard € en cash, par avion, pour remplir les distributeurs de billets. Les « prêteurs » (vous et moi) apporteront d’abord un prêt relais urgent de 7 milliards d’euros pour payer les fonctionnaires et les retraités grecs et rembourser les échéances de juin, juillet et août au FMI et à la BCE. Ensuite un 3e plan d’aide à la Grèce, d’un montant de 83 milliards d’euros, étalé sur 3 ans, sera octroyé à 80% par le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et 20% par le Fond Monétaire International (FMI), pour recapitaliser en priorité les banques grecques, puis rembourser des intérêts, et  payer la BCE et les prêts des banques centrales des 19 pays de l’euro. Enfin, s’ajoutent encore 35 milliards € accordés par des Fonds européens.

D’ores et déjà, de nombreuses voix s’élèvent pour clamer que cette rallonge financière ne servira à rien et que les grecs ne respecteront pas les accords signés ; Tsipras le premier, qui a déclaré « J’ai signé, mais je n’y crois pas ! » Christine Lagarde (directrice du FMI) demande de son côté un « allègement » de la dette grecque, ou une « restructuration », ce qui en bon français signifie une annulation ! La situation est donc la suivante : avant les accords signés à Bruxelles, la Grèce devait 337 milliards d’euros. Maintenant on va y ajouter 8 milliards € en urgence, puis 83 milliards sur 3 ans et encore 35 milliards des fonds européens, sur ordres de Jean-Claude Juncker, soit un global de 463 milliards, dont les bonnes âmes vont rapidement demander une annulation, car les intérêts et les remboursements (même avec des échéances à 60 ans) sont insoutenables pour le pays. Bien évidemment, ce sont les contribuables européens qui paieront l’addition et non les banksters. Et il est certain que l’on reparlera du problème grec à la rentrée… Quelle gabegie ! Quel ridicule ! L’Europe est vraiment gangrénée par des utopistes incompétents !

10:27 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3197 du 16 juillet 2015

CERTAINS Rivaroliens avaient quelque espérance quant à Marion Maréchal-Le Pen, supposée être d’une autre classe, d’une autre vertu que Ganelone. Eh bien, ils ont tout simplement eu tort. Ganelone bis s’oppose au retour de son grand-père, déclarant sur le plateau de BFM TV le 9 juillet que Jean-Marie Le Pen, après le procès pourtant gagné, ne devait « plus être président d’honneur » du Front national. Humaniste, elle précise : « Pas tant pour le titre, mais pour les conséquences de ce titre : être membre de droit de toutes les instances du Front national. Et, vu les circonstances, la cohabitation avec Marine Le Pen devient compliquée et beaucoup de militants sont las ». Odieuse, celle qui a été “créée” par son grand-père, ajoute : « Je connais le personnage (le personnage, évoquant son grand-père !) et il fallait s’attendre à ce que ce soit compliqué, long et fastidieux (pour le tuer ?). Mais je crois que Jean-Marie Le Pen n’a rien gagné d’autre que du temps, je doute qu’il puisse se maintenir au poste de président d’honneur », a-t-elle précisé. D’où la réponse pleine d’esprit et du tac au tac du Menhir sur Twitter : « Proverbe provençal : fais du bien à Bertrand, il te le rendra en caguant.

 

MARION C’EST GANELONE BIS !

 

Sur une affiche, lorsqu’il était candidat aux régionales en PACA en 1992, on voyait le Menhir porter tendrement dans ses bras sa petite-fille, Marion, alors âgée de 2 ans. Vingt-trois ans plus tard celle-là lui vole sa place aux régionales en PACA, lui indique sèchement le chemin de la sortie, entend qu’il finisse ses jours à l’hospice et qu’il fiche la paix à sa descendance. Alors que le Menhir a fait toute la carrière politique de Marion, comme de Marine avant elle, qu’il lui a choisi une circonscription en or dans le Vaucluse, à Carpentras, pour qu’elle soit élue en 2012 (ce qui fut le cas), qu’il l’a couvée, lui a dispensé ses judicieux conseils, est venu la soutenir, l’encourager lors de toutes les soirées électorales, et encore fin mars lors des départementales, l’applaudissant, la félicitant, l’embrassant, voilà comme elle le traite alors qu’elle n’a que 24 ans ! La tante et la nièce ne valent décidément pas mieux l’une que l’autre. Ecœurant ! Tout en le dézinguant, la petite-fille sait toutefois utiliser à des fins électorales l’affection des militants envers le fondateur du FN puisque, pour sa campagne, elle a fait distribuer une photo où on la voit avec son aïeul lors de la soirée électorale du second tour des départementales. Difficile d’aller plus loin dans la perversité !

 

Sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, Marion Maréchal-Le Pen a aussi révélé que ses relations avec Jean-Marie Le Pen ne sont pas au beau fixe. « Manifestement, il m’en veut d’avoir été mis à l’écart de cette campagne des élections régionales, même si c’était le deal de départ (sic !). Je le regrette, j’en suis attristée, mais je n’y peux rien », a déclaré le député FN. Quelle hypocrisie, quelle honte ! C’est tout simplement dégueulasse, comme le dirait notre ami Roger Holeindre. JMLP, quant à lui, a rajeuni de vingt ans depuis sa victoire judiciaire.

 

MARINE LE PEN FUME LA MOQUETTE

 

Décidément, Marine Le Pen devient de plus en plus excitée. Tout à sa haine contre son père sans lequel elle ne serait rien, voici qu’elle accuse Elkabbach d’avoir téléphoné à son géniteur pour le soutenir ! Rien que cela. Le 5 juillet, invitée du « Brunch Politique » de Sud Radio, Marine Le Pen est revenue sur une allégation de Valeurs Actuelles selon laquelle Jean-Pierre Elkabbach aurait téléphoné à son père pour lui apporter son soutien. « C’est incroyable et c’est vrai. Jean-Pierre Elkabbach a téléphoné à Jean-Marie Le Pen pour lui exprimer toute sa considération, tout son soutien », a alors répondu la présidente du Front national. Mais comment est-elle supposée avoir cette supposée info ? A-t-elle placé le téléphone de Jean-Marie Le Pen sur écoute alors qu’elle n’a plus aucun contact avec son père depuis des mois ? Et d’ajouter : « Ça peut paraître étonnant mais c’est une réalité. Peut-être qu’il se projette dans la situation de Jean-Marie Le Pen. Je ne sais pas ce qui peut justifier cet amour soudain de Jean-Pierre Elkabbach. ». Lequel déclare qu’il s’agit de « fantasmes et fariboles », ajoutant : « Je l’invitais (JMLP) à ma matinale. MLP n’a pas honte de mentir ».

 

JEAN-MARIE LE PEN COGNE

 

Triomphant suite à ses victoires judiciaires, Jean-Marie Le Pen s’est félicité sur iTélé de voir la justice remettre « les choses en ordre », mais a aussi dénoncé la démarche « tout à fait totalitaire » de Marine Le Pen. De son côté, Marine Le Pen a fustigé sur BFM TV une « saga judiciaire organisée » visant à « nuire au Front national », qui a prévu de faire appel. Extrait de l’entretien accordé par Jean-Marie Le Pen à Marianne daté du 10 juillet :

 

« La ligne développée par Philippot et Marine est un gauchissement du FN. Justifié par eux par le fait qu’il y a beaucoup de gens de gauche qui passent au vote FN. C’est vrai, mais ce n’est pas là que se situe le gisement de voix dans un pays où il y a une très grande proportion d’abstentionnistes. J’ai la conviction qu’une partie de ces abstentionnistes va se mobiliser à partir d’événements prévisibles à venir très prochainement. Or, l’événement le plus probable, c’est le déferlement migratoire consécutif à l’explosion démographique du monde, à son appauvrissement et au déficit démographique de l’Europe. Ces événements pousseront les abstentionnistes vers la droite.

 

Or, le gauchissement du Front national laisse libre l’accès à l’aile droite de l’électorat des Républicains. Or, en temps normal, le Front National flanc-garde l’UMP sur la droite. S’il se déplace sur la gauche, il libère cette frontière. Et ceux qui, portés par les événements en cherchant des issues, les classes moyennes en réalité, se porteront sur l’ex-UMP au lieu du Front National […] Il est bon que le FN s’ouvre à des clientèles nouvelles, mais à condition de ne pas perdre les plus anciennes […].

 

A supposer que le FN poursuive son évolution actuelle, l’interroge Marianne, imaginez-vous que le courant de la droite nationale que vous représentez ne soit pas présent à l’élection présidentielle ?

 

Si mon courant n’est pas représenté, il n’y aura pas de victoire. Moi, je crois représenter la majorité silencieuse du mouvement. Compte tenu de mon âge, j’ai transmis le flambeau, je ne me présenterai pas, évidemment. Mais quelqu’un le pourra peut-être… D’ailleurs, si ce courant n’est pas représenté, Sarkozy aura tout le loisir de renouveler sa stratégie de 2007 et de siphonner les voix du FN. Je crois qu’il a compris pourquoi il avait perdu en 2012 et rien ne l’arrêtera sur ce terrain. Et Marine Le Pen, si elle s’écarte de la ligne classique du FN, sera débordée […] »

 

FN EN PACA : LA RÉVOLTE GRONDE…

 

On sait que Marion Maréchal-Le Pen vient de lancer sa campagne pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). On ne peut pas dire que l’ambiance soit au beau fixe. La guerre totale de Marine Le Pen à l’encontre de son père fait des dégâts. Sur vingt conseillers régionaux sortants, quinze soutiennent Jean-Marie Le Pen. Les soutiens de Marine Le Pen et de Phillipot sont le patron de la fédération du Var, Frédéric Boccaletti, devenu directeur de campagne de Mme Maréchal-Le Pen, la Marseillaise Hélène Bez, proche du sénateur Stéphane Ravier, le Toulonnais Jean-Yves Waquet, Valérie Laupies et Thibault de La Tocnaye, membres du bureau politique du FN. Jean-Louis Bouguereau, premier vice-président du groupe FN au conseil régional PACA, qui siège depuis 1986, a rendu les dissensions publiques, jeudi 9 juillet. Dans un communiqué, l’élu varois demande la démission de Florian Philippot, « en raison de ses actes commis à l’encontre du président d’honneur du Front national, qui constituent des fautes politiques et juridiques de nature à compromettre l’unité du parti ». « La grande majorité des autres élus FN à la région soutient cette démarche », dit-il. Le Menhir, qui entend répliquer coup après coup, a nommé un nouveau secrétaire général du groupe des élus, Laurent Comas, un fidèle, en remplacement de Boccaletti qui avait choisi le camp de Philippot. Le ton monte. Comas a dénoncé la façon dont certains cadres, et notamment Stéphane Ravier, ont « assassiné le menhir. Je lui ai demandé qui il était pour faire la morale au président fondateur », assure-t-il. Depuis, je suis à l’écart. »

 

Laurent Comas a été immédiatement suspendu du parti, tout comme Jean-Louis Bouguereau par Marine Le Pen. Le fonctionnement du parti est stalinien. Comas avait, il est vrai, tout fait pour se faire bien voir par Ganelone et son entourage: celui-ci avait comparé Florian Philippot au « gourou d’une secte vaudou », qui « mène le FN dans une voie mortifère ». Dans les Alpes-Maritimes, la révolte gronde aussi. L’investiture d’Olivier Bettati, ancien adjoint de M. Estrosi à la mairie de Nice, suscite le mécontentement de nombreux cadres locaux, dans ce département où les soutiens de Jean-Marie Le Pen restent nombreux.

 

YONNE : LE FN MARINISTE ÉLIMINÉ

 

Une élection départementale partielle s’est déroulée dimanche 5 juillet à Villeneuve-sur-Yonne. Le candidat mariniste l’avait emporté aux récentes élections départementales mais le scrutin avait été entaché de fraudes. Un cas des plus curieux : un binôme FN, Claude Thion et Erika Roset, avait été élu au second tour. Moins de trois semaines après avoir été élu, Claude Thion avait démissionné de son mandat, invoquant des raisons professionnelles. Son remplaçant, André Fisher, avait refusé de prendre sa suite, d’où l’organisation de nouvelles élections. Mais ce n’est pas fini. La seconde du binôme, Erika Roset, a déclaré dans une interview sur France Bleu Auxerre avoir quitté le parti après avoir été candidate « à son insu » et avoir subi des “pressions”. Elle a toutefois décidé “d’assumer” son rôle de conseillère départementale. Compliqué tout cela… Toujours est-il que le candidat du FN mariniste est arrivé troisième et se retrouve éliminé.

 

CATHOLIQUE, ANCIEN PARACHUTISTE, ANCIEN GUDARD : LE FN MARINISTE LE CONDAMNE À MORT !

 

Minute le raconte : Gaëtan Dirand n’est plus secrétaire départemental du FN pour le Maine-et-Loire. Il a remis, le 4 juillet, sa démission du poste qu’il occupait depuis avril 2011, expliquant qu’il ne se sentait plus en phase avec « la ligne politique du FN » ni avec « la stratégie de ses dirigeants ». En fait la colère de Gaëtan Dirand s’explique par la décision du FN mariniste d’investir comme tête de liste aux régionales pour le Maine-et-Loire, le jeune Aymeric Merlaud, un mignon tout mignon, protégé de l’homosexualiste Sebastien Chenu, le cofondateur de GayLib. Il est vrai que Gaëtan Dirand n’a que des défauts. Ce pilier historique du FN n’est pas homosexuel, est marié, père de quatre enfants, ancien para et catholique. De plus, il fut dans ses jeunes années le responsable du GUD. Autant de bonnes raisons pour l’exterminer. La « madone à pédés » s’y est donc employée.

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jeudi, 23 juillet 2015

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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mercredi, 22 juillet 2015

Le trotsko-lambertisme à l'agonie ?

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Patrick Gofman*

Oui. C'est ce que proclament – avec une jubilation craintive et avide – les boutiquiers d'en-face : NPA de Besancenot, Médiapart et compagnie. « Crise sans précédent du lambertisme : l'explosion du POI [Parti ouvrier indépendant] est en cours », titre "Nina Pradier" le 9 juillet 2015 sur le site Tendance claire (NPA) cliquez ici.

…Avec cette comparaison : « Même l'exclusion [en 1984] de Stéphane Just, le n° 2 de l'OCI [Organisation communiste internationaliste], (…) avait frappé "seulement" 150 militant-e-s (sic)…»

"Nina" oublie qu'en 1986 Monsieur le Camarade Jean-Christophe Cambadélis avait embarqué environ 500 militants au Parti "socialiste" ; anéantissant les "fractions" jeunes et étudiants de la secte Lambert. Qui ne s'en est jamais remise : une réunion du POI, héritier dégénéré du lambertisme, c'est désormais le goûter des cheveux blancs.

Mais quel est donc l'événement "sans précédent" qui soulève l'enthousiasme au NPA, avec l'espoir non dissimulé de ramasser les morceaux ?

Il est vrai qu'il n'est pas mince : Monsieur le Camarade Daniel Gluckstein, président à vie débauché de la LCR de Krivine et promu par Boussel dit Lambert il y a 35 ans (à la fureur muette des vétérans soumis), vient d'être mis en minorité ! Un tiers seulement de ses quelque 4 000 adeptes soutient son opposition au virage "trade-unioniste" voulu par la majorité – c'est-à-dire l'adaptation étroite à la seule réussite du lambertisme, le noyautage, "l'entrisme" dans les syndicats, Force ouvrière en particulier.

Le conflit bureaucratique est violent, comme toujours dans la secte. Et il pourrait bien déboucher sur une scission massive… à l'échelle sectaire.

Mais au NPA on ne peut pas, ne veut pas comprendre que le trotskisme "à l'agonie" est en fait déjà mort ; qu'il n'était qu'un appendice du stalinisme, et qu'il l'a suivi dans la tombe.

Le plus probable est donc que nous ayons bientôt un groupuscule de plus, et plus encore d'impuissance et de dégénérescence dans le tout petit monde du marxisme dogmatique et opportuniste.

« Tout ce qui naît est digne de périr », écrivait déjà l'ancêtre Hegel. Alors c'est Georges Brassens qui montre le sentier lumineux : « Il creusa lui-même sa tombe, En faisant vite, en se cachant, Pour ne pas déranger les gens. »

(*) L'auteur de cet article – trotsko-lambertiste de 1967 à 1979 – est aussi celui d'un livre, "Le Trotskisme dégénéré". 18 € (3 € de port) sur papier aux éditions Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez là

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mardi, 21 juillet 2015

EPIDÉMIE ? CE N’EST QU’UN DÉBUT

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Pierre Vial Président de Terre et peuple

Il m’a été reproché, par des représentants de la sacro-sainte légalité républicaine, d’avoir écrit que nous étions en guerre. Il paraît que cela constitue même une « incitation à la haine raciale » (sic). Ce qui soulève un léger problème – et va compliquer la tâche de mes éventuels persécuteurs – c’est que l’illustre Manuel Valls n’a pas dit autre chose, ainsi que l’ont répercuté les media, ce que tout un chacun peut vérifier. A vrai dire, il ne s’alignait pas sur les élucubrations d’un méchant fasciste mais n’exprimait là, tout bonnement, qu’une évidence.

En effet l’actualité apporte régulièrement un lot d’informations qui sont autant de confirmations de nos analyses. Prenons quelques exemples :

les trois individus arrêtés le 13 juillet (tiens ! La veille du 14… ça tombait bien pour le plan com du locataire de l’Elysée…) ont un « profil » qui « a de quoi interpeller » (Le Monde, 17 juillet). Agés de 17, 19 et 23 ans ils ont avoué préparer l’assassinat, filmé, des militaires présents sur le site de Port-Vendres (Pyrénées Orientales), en décapitant (c’est une manie chez les djihadistes) un officier du Centre national d’entraînement de l’armée de terre (CNEC). La tête pensante du groupe (un type de 17 ans, prénommé Ismaël) s’est dit « hypnotisé » par les vidéos djihadistes diffusées sur le Net. L’un de ses voisins a déclaré à la télévision qu’il « avait l’air d’un bon garçon » (ben voyons…). Quant à l’individu de 23 ans, un certain Djebril, c’est un ancien matelot de la marine française. Il illustre un phénomène capital dans le recrutement des djihadistes : ceux-ci peuvent facilement trouver des adeptes dans les rangs de l’armée compte tenu de la politique officielle de recrutement des militaires, qui privilégie les candidats « issus de la diversité » au nom de l’idéologie du « vivre ensemble ». C’est tout bénéfice pour les djihadistes que de trouver de nouveaux combattants bien formés sur le plan militaire, qui savent où il faut aller pour se procurer armes, munitions, tout en ayant repéré des cibles symboliques. Fait caractéristique : faute de pouvoir partir faire le djihad en Syrie ou ailleurs (car l’un d’eux était repéré par les services de renseignement) les trois terroristes ont voulu frapper sur le sol français, en application des consignes de l’Etat islamique adressées à ses partisans.

Etats-Unis : quatre militaires américains ont été tués, le 16 juillet, dans une base située à Chatanooga (Tennessee). Le tireur s’appelle Mohammad Youssef Abdulazeez. C’est « un Américain d’origine koweitienne » de 24 ans. Les autorités américaines se sont dépêchées d’affirmer qu’il serait « prématuré » de spéculer sur les raisons de la fusillade… Aux Etats-Unis comme en France et en Europe règne la même lâche hypocrisie : il ne faut surtout pas « stigmatiser » une certaine population.

11 juillet : le premier ministre serbe, qui cherche à tout prix à être bien vu des Eurocrates, a voulu faire acte de repentance en se rendant à Srebenica. Il a été lapidé par les musulmans de Bosnie au cri de « Allah Akbar ! ». Le ministre de l’intérieur serbe a parlé d’une « tentative de meurtre ». Certes. On aimerait apprendre à ces repentants la chanson « Ah il fallait pas, il fallait pas qu’il y aille, ah il fallait pas, il fallait pas y aller ».

- nuit du 5 au 6 juillet : vol de nombreux détonateurs et pains de plastic sur le site militaire de Miramas (Bouches du Rhône). A quelques kilomètres de là, à Berre-l’Etang, le 14 juillet, trois cuves d’hydrocarbures du site pétrochimique étaient visées par des dispositifs explosifs, dont deux ont provoqué un énorme incendie. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve a affirmé devant l’Assemblée nationale qu’il s’agissait, certes, d’un « acte criminel » mais dont « la motivation n’est pas établie ». S’il le dit…

14 juillet : cette fête bien française et franchement républicaine a été agrémentée d’incendies et de destructions multiples et variées. Bien entendu, silence des media, qui préfèrent parler du tour de France.

NDLR : 17 commissariats ou gendarmeries attaqués en moins de 15 jours cliquez ici

PS : Le psychodrame grec est lourd de signification. Tsipras a dû passer sous les fourches caudines : « Le leader de la gauche radicale, épuisé, humilié, a dû accepter une liste de réformes d’une dureté qui heurte même les fonctionnaires européens – ils évoquent une mise sous tutelle de la Grèce. « C’est le catalogue des horreurs » écrit le magazine Der Spiegel. Le tout imposé à un chef de gouvernement élu sur un programme anti-austérité, anti- « troïka » - Commission de Bruxelles, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international -, anti-« diktat de Bruxelles » (Le Monde, 14 juillet). Une photo vaut parfois mieux que tous les discours : sur celle publiée par le quotidien que je viens de citer (page 6), on voit Christine Lagarde, patronne du FMI, passer derrière Euclide Tsakalatos, le ministre grec des finances, lors d’une séance à Bruxelles, et lui jeter un regard de haine. Mais la Grèce n’a peut-être pas fini de gâcher les nuits des Eurocrates de Bruxelles…

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Le prix de la bêtise

2589545471.jpgLe billet de

Patrick Parment

Les agriculteurs français sont furieux, et pour cause, leur train de vie ne cesse de fondre comme neige au soleil et certains sont même en mode survie. Hier encore, grâce aux aides européennes, ils arrivaient à s’en sortir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. 

Et, il est vrai qu’il n’est pas normal qu’un éleveur ou un producteur ne gagne pas décemment sa vie quand les branleurs qui tapotent sur un ordinateur branché sur les marchés financiers se goinfrent de bénéfices exorbitants. 

Le problème est que l’Europe, comme nous venons de le voir avec la Grèce, est une construction financière, monétaire et non charnelle qui n’en a rien à foutre des peuples et des économies locales. 

Comble de la bêtise, c’est cette même Europe, la France de Hollande en particulier,  qui a décidé un embargo contre la Russie pour complaire à Washington. Comble de l’ironie, cet embargo se retourne contre les européens et pénalise nos paysans qui voient débarquer, par exemple, du porc allemand destiné à l’origine à la Russie, à prix cassés, sur le marché français, pour la plus grande joie de la grande distribution française. Nos paysans sont pénalisés de tous les côtés de la chaîne. En un mot, on a ajouté de la crise à la crise. 

On aimerait savoir si, un jour, nous aurons, pauvres de nous, des politiques à la hauteur, moins stupides, pour rester poli, que les branquignols qui, du haut de leur incompétence, nous gouvernent. Et c’est ainsi qu’Allah est grand !

10:50 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 20 juillet 2015

Mort de Jean Lacouture : nécessaire rappel !

medium_communismepoubelle.jpgUn communiqué de Bernard Antony
Président de Chrétienté solidarité
 
« Manuel Valls en premier, toute la nomenklatura politico-médiatique bobo-gaucharde a rendu hommage au « journaliste » Jean Lacouture qui, à l’âge de 94 ans, a enfin rejoint dans leur au-delà Ho-Chi-Monh et Pol-Pot.
 
Jean Lacouture fut un habile collabo propagandiste qui, lorsque cela devenait trop énorme et même grotesque d’encenser de pareils criminels, sut juste à temps se raviser et émettre de judicieux salmigondis d’auto-critique « progressiste » et de repentance pseudo-catholique. Alors, la tartufferie régnante non seulement pardonnait à ce collabo-là mais l’honorait d’autant plus.
 
Après avoir aussi tranquillement passé les années de l’occupation allemande que son modèle Jean-Paul Sartre, Lacouture se débrouilla comme ce dernier, à la 11° heure et demi, pour s’auto-décerner les palmes d’une résistance… intellectuelle.
 
On sait combien ce résistancialisme était à vomir pour les véritables résistants de la première heure, pour la plupart sinon tous issus des rangs des droites nationales, cependant que le parti communiste célébrait l’alliance hitléro-stalinienne.
 
C’est ensuite dans la plus abjecte des collaborations propagandistes avec les abominations du communisme sous les masques de l’anticolonialisme que ce « chrétien de gauche » s’illustra durablement : dans Le Monde, le nouvel Observateur et autres médias audio-visuels de même facture.
 
Lacouture n’était pas de ces hommes de gauche anti-totalitaires qui avaient approuvé les propos et l’action libératrice décisive de l’héroïque Jules Moch, le grand ministre de l’Intérieur socialiste. Ce dernier, le 16 novembre 1948, devant faire face aux menées insurrectionnelles du parti communiste moscoutaire et de sa CGT, avait lancé dans son célèbre discours devant l’Assemblée Nationale : « Le bolchévisme est la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ».   
 
Lacouture, lui, ne s’en était pas aperçu et au mépris donc de tout ce que l’on savait déjà des abominations du communisme et de ses relais subversifs, participait en très utile compagnon de route « chrétien » au système de désinformation marxiste-léniniste. Ce spécialiste parisien de l’Indochine encensa d’abord Ho-Chi-Minh autant qu’un Aragon glorifiant les crimes de son maître Staline.
 
Il devint bien sûr ensuite et simultanément un ardent prosélyte du FLN algérien dans le déni de réalité de ses attentats terroristes, de ses massacres de masse et cruautés sans limites.
 
Mais là où ce journaliste « chrétien » se hissa à un niveau d’abjection mensongère quasiment indépassable, ce fut dans la collaboration propagandiste avec les génocideurs communistes maoïstes du Cambodge.
 
Au mépris total de tout ce qui parvenait d’informations fiables sur leur entreprise de « régénération révolutionnaire » par les tortures aussi monstrueusement sadiques que celles des Jeunes-Turcs, et des charniers sans cesse ouverts, Lacouture louangeait les Khmers rouges comme Aragon la Tchéka et le Guépeou.
 
Il faut rappeler ce qui suit.
 
Le 14 avril 1975, le grand Soljenitsyne, dûment informé, lui, avait pu s’exprimer dans l’émission télévisée « Apostrophes » et annoncer les immenses abominations qui, dans la continuité des exterminations de masse lénino-trotskystes et stalino-maoïstes, allaient s’abattre sur le Vietnam et le Cambodge. Il suscita le scepticisme condescendant et ironique de Jean Daniel, le patron du nouvel Observateur, dégoulinant de sa suffisance de grand bourgeois de gauche.
 
Jean Lacouture, son éditorialiste, le dépassa très vite  dans le déni de réalité.  Quelques jours plus tard en effet, le 17 mai, les Khmers rouges s’emparaient de Pnom-Penh et en vidaient la population en de longues colonnes ne relevant pas d’un tourisme de masse… Le 30, le Viêt-Cong entrait dans Saïgon. On connaît la suite.
 
Peu après, au mois de mai, dans le nouvel Observateur, le « chrétien » Lacouture, si admiré par une grande partie de l’épiscopat français et de la cléricature « progressiste », osait se vautrer dans l’infâme ironie que voici : « Un observateur étranger est libre de juger inutilement expéditifs ou abusivement contraignants les procédés appliqués par les Khmers rouges au Cambodge ».
 
Il n’hésitait donc pas à commenter sans vergogne la déportation de la population comme « une audacieuse transfusion de peuple, le retour à la terre d’une masse citadine inorganisée, foisonnante et rapace ».     
 
Comment pouvait-il écrire une telle phrase sans peser que de très semblables propos avaient été émis pour justifier la déportation des Juifs !
 
Et deux ans plus tard, sous sa garantie morale, on pouvait encore lire dans Le Monde les propos de Pol Pot : « La situation du Cambodge est excellente, tant sur le plan du ravitaillement que sur celui de la sécurité ».
 
Comme, tout de même, l’énormité désinformatrice de ses assertions était de moins en moins tenable, et de plus en plus impossible le négationnisme du génocide, Lacouture s’avisa qu’il était temps pour lui, une fois de plus, de changer de positionnement. Avec trois ans de retard, sur les premières indéniables révélations de l‘atrocité, il découvrit enfin la réalité du génocide.
 
Il ne lésina pas alors à émettre un salmigondis d’auto-critique à la façon marxiste et de repentance à la manière catholique. Tant qu’à faire, il n’hésita pas à écrire : « Hitler et Staline étaient des timides comparés aux Pol Pot, Yen Sary et autres gribouilles sanglantes qui transforment le Cambodge en cimetière ». Dieu, qu’il avait fallu du temps à ce grand journaliste, à ce spécialiste très informé pour apprendre la réalité et dire la vérité ! Sur pareille chose et tant d’autres encore, on peut juger de la fiabilité informative du journal Le Monde.
 
Lacouture ayant héroïquement fait sa contrition pénitentielle et comme il était avant tout un grand humaniste de gauche, il put continuer d’autant mieux une belle carrière de grand journaliste. Il méritait bien l’hommage de ce grand défenseur de la vertu républicaine qu’est Manuel Valls.   

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Carl Lang nous parle de la crise grecque....

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dimanche, 19 juillet 2015

30 juillet - 2 août : université d'été de Civitas

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Pour en savoir plus cliquez ici

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Le député Jean-Frédéric Poisson revient de Syrie où il a rencontré le Président Bachar al-Assad

RAPPEL : un nouveau voyage organisé en Syrie début août

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 Pour en savoir plus sur le voyage du mois d'avril cliquez ici

Pour s'inscrire au voyage du mois d'août 06 05 60 56 79

ou écrire à : rcsfrance@gmail.com 

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Parution du nouveau numéro d'Eléments

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N°156 - 5,50 €

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samedi, 18 juillet 2015

Une conséquence de l'islamisation : la psychose se développe en région lyonnaise

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Le 4 juillet dernier, les convives d'un mariage à Anse (Rhône) se sont offert une bonne frayeur. Ils ont pris peur en voyant l'accoutrement de visiteurs qui n'étaient manifestement pas sur la liste des invités. Ces trois intrus étaient tranquillement installés dans l'église avec leurs djellabas...Il faut dire qu'il s'agissait en fait de trois pèlerins, en chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle et vêtus de toges blanches que les convives n'avaient pas identifiées. Ils avaient décidé de faire escale dans l'église de la commune, pour une halte spirituelle, malgré le déroulement de la cérémonie. Un passage qui n'a pas été du goût de tous. Certains invités, inquiets de cette présence inhabituelle, ont contacté le service de gendarmerie qui a débarqué sur les lieux pour interroger ces étranges visiteurs.

La gendarmerie appelée à la rescousse

« Les individus ne se sont pas du tout montrés agressifs, bien au contraire. Ils ont dit être habillés en apôtre et faire le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle », a précisé la gendarmerie du village de la banlieue lyonnaise sur Lyoncapitale.fr. Il faut dire que, le 26 juin dernier, la commune de Saint-Quentin-Fallavier, située à une cinquantaine de kilomètres, avait été l'objet d'un attentat. Le mariage a finalement pu se terminer sans aucun souci et les époux se sont dit « oui », au cours d'une cérémonie dont ils se souviendront longtemps.Chaque année, des milliers de fidèles prennent les routes de France et se rendent, à pied, jusqu'à la ville sainte pour les chrétiens, se situant en Galice, dans le nord de l'Espagne.

Source Le Point.fr cliquez là

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Lucien Rebatet invité de Jacques Chancel (10 décembre 1969)

16:11 Publié dans TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 17 juillet 2015

Le Journal du Chaos de cette semaine :

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Pour télécharger, cliquez ICI

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Le Président Le Pen s'émancipe du Front chevènementiste

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Jean-Marie Le Pen parle de la Bretagne

Source Breizh info cliquez ici

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Un entretien de Francis Bergeron avec Jean Mabire

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Jean Mabire fut un journaliste et un écrivain, mais aussi un soldat et un militant. En 1995, Francis Bergeron a réalisé une interview fleuve de l’auteur de la fameuse trilogie sur l’histoire des SS français, auteur également de livres cultes pour toute une génération : Commando de chasse, Drieu parmi nous, Les Paras perdus. Le texte de cette rencontre était resté inédit pendant près de 20 ans.

Pourtant cet entretien constitue l’amorce passionnante d’une autobiographie, un retour en arrière, qui éclaire toute l’œuvre de celui que Didier Patte, président du Mouvement normand, et beaucoup de ses amis appelaient affectueusement Mait’Jean ; il nous aide à comprendre ce que celui-ci nous a apporté. C’est le « chantre de tous les braves », comme l’explique l’historien Éric Lefèvre, et coauteur de certains de ses livres : « Il voulait célébrer la grande aventure, les prouesses guerrières, sous n’importe quel drapeau. »

Jean Mabire est aussi le chantre des aventures maritimes. Et, sur les pas de La Varende, un passionné de sa Normandie.

« Nous ne changerons pas le monde, il ne faut pas se faire d’illusion, mais le monde ne nous changera pas. »

Auteur de plus d’une centaine de livres, dont certains eurent un énorme succès de vente, et de milliers d’articles, préfaces et participations à des ouvrages collectifs, Jean Mabire restera enfin comme l’une des figures majeures du politiquement incorrect des années 60 à l’an 2000.

Ses essais et ses ouvrages d’histoire contemporaine sont d’ores et déjà recherchés, collectionnés, réédités, gages de la pérennité d’une vision historique, de l’influence de celui qui fut et restera un conteur et un trans­metteur de premier plan, mais aussi et peut-être d’abord un maître à vivre.

Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres dont la série « Clan des Bordesoule » (qui s’adresse à des jeunes lecteurs de 8 à 12 ans), plusieurs biographies d’écrivains et des ouvrages sur la politique et la littérature non-conformiste.

Entretien avec Jean Mabire conteur des guerres et de la mer, Francis Bergeron, Editions Dualpha, 150 pages, 21,00 € (+ 3,00 € de port, Chèque à l’ordre de Synthèse nationale à retourner  à SN 116, rue de Charenton 75012 Paris).

Le commander en ligne cliquez ici

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Bardot à Ségo : « Comment pouvez-vous être une telle catastrophe écologique ? »

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Arnaud Guyot-Jeannin Boulevard Voltaire cliquez ici

Dans les années 50-60, les puritains de droite clouaient au pilori Brigitte Bardot parce qu’elle représentait la beauté, la féminité et la liberté. De nos jours, elle est considérée comme « réac » et « facho » par les néo-puritains de la gauche bobo parce qu’elle vilipende la décadence morale, le relâchement généralisé et la branchitude cosmopolite. Libre, toujours libre, BB ! Toujours en porte-à-faux avec son temps et ses modes dominantes. Entière, droite et de la droite la plus décomplexée ! Toute une vie marquée par la fierté solaire, le courage et l’indépendance d’esprit en honorant la France, au service des animaux et de la nature.

C’est parce qu’elle a toujours été la proie des photographes, des producteurs et des bien-pensants que Brigitte Bardot comprend et aime tant les animaux qui représentent ses frères et sœurs de la Création, pour s’inscrire dans une perspective franciscaine. Victime de la maltraitance des hommes, cette biche sait se comporter en véritable tigresse lorsque les chasseurs/prédateurs de la bonne société se conduisent comme des hyènes (et encore, celle-ci ne sont pas méchantes et ne se font pas passer pour autre que ce qu’elles sont). La bonne société n’a jamais été une société bonne.

Ainsi, le 7 juillet dernier, BB a adressé une lettre forte, juste et sans concessions à Segolène Royale, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Il faut citer l’intégralité de celle-ci et savoir que les femmes et hommes politiques n’ont jamais aidé la sœur des animaux. Appeler un chat un chat reste ainsi la seule méthode salutaire…

Madame la Ministre,

Encore une fois, je suis sidérée par votre capacité de nuisance, votre politique désastreuse en terme de préservation de la biodiversité, votre allégeance au monde de la chasse et de l’élevage… comment pouvez-vous être une telle catastrophe écologique ?

Les arrêtés que vous venez de prendre pour faciliter le tir aux loups, espèce protégée très peu présente en France, montre une fois de plus, une fois de trop, que votre vision de la « gestion » passe par les armes et la destruction.

Ma Fondation tente, en vain, depuis des mois de vous présenter les expérimentations menées pour protéger les troupeaux d’éventuelles attaques de loups. Le collectif Cap Loup, dont ma Fondation est membre, essuie le même refus de dialogue, le même mépris, mais vous ouvrez votre porte aux lobbies de ceux pour qui la nature doit être sacrifiée. Autoriser les tirs sur une espèce protégée, au cœur des parcs nationaux, est une honte, un scandale !

Plutôt qu’armer les chasseurs et les éleveurs, vous feriez mieux de prendre des mesures utiles, qui relèvent de vos compétences, comme abolir la chasse à courre, le déterrage et toutes ces pratiques barbares, interdire l’exploitation des animaux dans les cirques, delphinariums et autres lieux où l’animal est réduit à l’esclavage, supprimer la liste des “nuisibles” et reconnaître à l’animal sauvage le caractère d’être sensible… S’il fallait établir la liste des espèces nuisibles, la nôtre serait en tête et vous en seriez la Reine !

Madame la Ministre, annulez ces arrêtés lâches et écoutez, enfin, les arguments de ceux qui agissent pour la préservation de la biodiversité, la cohabitation des espèces sauvages et du pastoralisme.

Assumez avec courage et impartialité le poste capital qui vous est imparti et pour lequel vous manquez, hélas, de compétence…

Brigitte Bardot, Présidente de la Fondation Bardot.

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jeudi, 16 juillet 2015

Lydia Schénardi (FN) : Le lierre qui envahit l'arbre finira par l'étouffer...

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Lydia SCHENARDI, conseiller régional et seconde vice-présidente du groupe FN de PACA, soutient ses collègues BOUGUEREAU et COMAS suspendus par le FN.

Suite à l’initiative de Maître BOUGUEREAU, conseiller régional de PACA, vice-président du groupe, de demander publiquement à Monsieur PHILIPPOT, vice-président du FN de donner sa démission, maître BOUGUEREAU ainsi que Laurent COMAS viennent d’être « suspendus » par le Front National dans l’attente d’un passage en commission des conflits.

« Je suis interloquée par cette sanction qui se veut, sans la moindre équivoque, être un avertissement d’intimidation à tous ceux qui oseraient s’unir à la démarche de Maître BOUGUEREAU… Voire, manifester leur désapprobation sur telle ou telle décision émanant de notre hiérarchie. Je sais ce que je risque et ne le crains pas car le FN que nous impose Monsieur PHILIPPOT n’est absolument plus le Mouvement pour lequel j’ai milité pendant 34 ans. Il me semble qu’un parti qui prône la démocratie devrait écouter ses militants et tenter de les entendre. C’est d’ailleurs le sens du courrier que nous recevions en juin dernier de notre Présidente, promettant plus de démocratie et nous invitant à adopter de nouveaux statuts… Consultation par correspondance s’étant pourtant avérée elle-même un déni de démocratie…

Des promesses alors que c’est l’inverse qui se produit… C’est notre lot quotidien. Que se passe-t-il exactement dans les départements ? Les militants écrivent sans jamais un accusé de réception, sans jamais une réponse. Toutes les décisions sont imposées de Nanterre, allant souvent à l’encontre des réalités de terrain tout particulièrement ici dans les Alpes Maritimes. C’est sans aucune concertation que sont imposés à la fois une tête de liste non FN pour les régionales, décriée par les militants, et un secrétaire départemental peu apprécié du fait de ses déboires judiciaires…

Que reste-t-il alors pour s’exprimer ? Les médias. C’est d’ailleurs l’exemple que nous offrent au quotidien aussi bien notre Présidente Marine LE PEN que Jean-Marie LE PEN qui communiquent par médias interposés.

Oui, j’ose l’affirmer, Monsieur PHILIPPOT aussi brillant soit-il, n’est que le lierre invasif qui s’accroche au FN et à sa Présidente, pour monter toujours plus haut avec une influence néfaste pour notre Mouvement, néfaste pour les valeurs que nous défendons, avec de surcroît l’abandon de fondamentaux qui ont justifié pendant des années notre combat et des promesses électorales populistes gauchisantes totalement irréalistes.

Or l’on sait que le lierre finit par étouffer l’arbre… »

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Entretien avec Christian Rol, auteur du "Roman vrai d'un fasciste français"...

11717576_10154139870674782_8868194020983586545_o-310x174.jpgEntretien publié

sur le site du

Club Roger Nimier

cliquez ici

 

 

Christian Rol, pourriez-vous s’il vous plaît vous présenter à nos lecteurs en quelques mots ?

Je mesure un mètre quatre-vingts, j’ai les épaules larges et le compte en banque mince. J’ai dépassé l’âge de Drieu lorsqu’il s’est suicidé et j’aime la même femme depuis 12 ans.

En simple guise de rappel pour ceux qui nous lisent et ne connaîtraient pas encore vos récents efforts, vous êtes l’auteur du « Roman vrai d’un fasciste français », un ouvrage publié par les éditions « La manufacture de livres » en avril dernier ; aussi l’avez-vous sous-titré : Vies et mort de l’homme qui tua Pierre Goldman et Henri Curiel.

Ce fasciste français aux vies multiples, né en 1951 et mort en 2012, c’est à l’état civil le Marquis René Resciniti de Says ; connu comme « l’élégant » dans le Milieu, il était Néné pour les intimes. L’un de ses compagnons d’armes a choisi de dresser son portrait de la manière qui suit : « C’était un aristocrate en recherche. Mi-voyou, mi-dandy. Il oscillait toujours entre l’oisiveté et l’action, entre l’activisme et la dolce vita sur les Champs-Elysées dont il était un pilier ; entre l’uniforme des commandos parachutistes et les sapes des grands faiseurs. Et puis, il était obsédé par les femmes! D’ailleurs, la première chose qu’il a faite en arrivant en Amérique centrale, c’est d’aller au bordel. Je venais juste de lui remettre sa première solde! »

Est-ce là selon vous un résumé à peu près exhaustif de ce véritable personnage, dont la vie aura été digne d’un roman ?

Non. Néné était plus complexe que cela. Il avait notamment une culture encyclopédique dont on se demandait où il l’avait puisée compte tenu de son style de vie qui n’était pas exactement celui d’un sage retiré dans sa thébaïde. D’ailleurs, un de ses amis a pu dire de lui qu’il se cachait pour lire, comme d’autres se cachent pour boire. 

Quelle est l’origine de son surnom « l’élégant » ?

« René l’Elégant », c’était au départ un clin d’œil au monde des voyous à l’ancienne, dans le registre de Simonin. Mais René était vraiment un dandy (et un voyou); à la fois dans sa vie (pas toujours) et dans le choix de ses vêtements.

Il a consacré des fortunes aux fringues dont il savait tout. Mais il n’avait pas l’élégance endimanchée ni provinciale. C’était une élégance sans ostentation, donc de grande classe.

Avant d’incarner ce personnage qui vous a inspiré un livre, René était d’abord et avant tout votre ami. Quelles furent les circonstances de votre rencontre ?

Cela remonte au début des années 70 quand il avait vingt ans…

Et moi dix ans.

A l’époque, il était très ami avec des gens de ma famille et il passait de temps à autres pour écouter du rock et parler politique. Il avait quelque chose de James Dean qui me fascinait. Quand il arrivait dans le grand appartement bourgeois de mes parents, c’était un vent d’aventure qui s’engouffrait. Sa réputation de dur le précédait partout d’un quart d’heure et moi, j’étais plus sensible à ce genre de personnage qu’aux bourgeois pépères. Et puis, c’était aussi un type adorable…

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Un livre entretien avec Geneviève Dormann proposé par Francis Bergeron

Genevieve-Dormann-e.jpgEditions Dualpha

190 pages, 25 €

Préface de Marc Vidal – postface d’Isabelle Parmentier.

Auteur de nombreux romans à grand succès comme La Fanfaronne (1959), Le Chemin des dames (1964), La Passion selon Saint Jules (1967), Je t’apporterai des orages (1971), Le Bateau du courrier (1974), Mickey l’ange (1980), Le Bal du dodo (1989), La Petite Main (1995), d’ouvrages sur Apollinaire, Colette ou… le point de croix, engagée (à droite), proclamant haut et fort ses opinions royalistes, Geneviève Dormann (1933-2015) fut l’une des « grandes gueules » du monde littéraire de la seconde moitié du XXe siècle.

À la fin des années cinquante, Geneviève Dormann est une jeune femme très jolie, très piquante. Les photos de l’époque nous montrent une blonde aux cheveux taillés court, fine, de taille moyenne. Son charme est très particulier et repose sans doute d’abord sur ses grands yeux et son large sourire qui révèle une rangée de dents bien plantées.

Geneviève rêvait de devenir écrivain. Sa route va croiser très vite celle des fameux « hussards » : Roger Nimier, Jaques Laurent, Michel Déon, Antoine Blondin. Elle en est en quelque sorte la « petite sœur ». Ce combat des hussards, fait d’impertinence, d’insouciance et de panache, lui va comme un gant. Mais chez Geneviève Dormann, il y a quelque chose de plus : une incroyable capacité de refus. Refus du conformisme, refus de la banalité, refus de la répétition des jours qui se ressemblent. Toute son œuvre littéraire repose sur des bases autobiographiques. Et toute son œuvre est donc celle d’une révoltée, d’une passionnée, d’un corsaire des lettres, en quelque sorte.

Son franc-parler, ses idées politiques exprimées sans circonlocutions (elle s’était fait tatouer une fleur de lys sur le poignet), ses sautes d’humeur, pouvaient lui valoir quelques inimitiés. Mais son talent, sa générosité, son caractère passionné étaient aussi au rendez-vous. Elle crevait l’écran, à la télévision, et avait toute sa place aux « grosses têtes » de Philippe Bouvard. Tout cela restera. Et plusieurs livres de ce hussard en jupons : Le Roman de Sophie Trébuchet (1983), Amoureuse Colette (1984) peuvent être considérés comme de vrais classiques. Elle laisse une œuvre, mais aussi le souvenir d’une très forte personnalité, ce qui a marqué à jamais tous ceux qui ont croisé sa route.

Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres, dont la série à succès « Clan des Bordesoule » (qui s’adresse à un public ce 8 à 12 ans), ainsi que des biographies d’écrivains, des ouvrages sur la politique, l’histoire contemporaine, la littéraire, et, dans cette collection, un Entretien avec Jean Mabire conteur des guerres et de la mer.

Le commander en ligne cliquez ici

ou à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (chèque de 28 € à l'ordre de Synthèse nationale).

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