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jeudi, 14 janvier 2016

Charles-Henri d'Elloy est aujourd'hui jeudi l'invité d'Anne Brassié sur Radio Courtoisie

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Jeudi 14 janvier à 10 h 30 (rediffusion vendredi 15 entre 6 et 7 h)

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mercredi, 13 janvier 2016

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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Des Nations et des Peuples

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Dr Bernard Plouvier

La sémantique a ses exigences, qui ne font pas forcément bon ménage avec les contorsions verbales de politiciens en pleine déconfiture. Très secoué par l’échec de sa politique économique, par la flambée d’un chômage qu’il avait juré de résorber, par l’évidence du refus d’intégration à la société française des immigrés islamiques, africains et proche-orientaux, enfin par un terrorisme que son impuissance ne fait qu’encourager, notre sémillant et toujours agressif premier ministre ose affirmer que l’idée de « nation fait partie du bagage idéologique de la gauche »… il serait plus honnête de parler du miroir aux alouettes de pseudo-socialistes globalo-mondialistes confrontés à un mouvement populiste français en pleine croissance.

Ou bien Manuel Valls se moque ouvertement des Français, ou ce remarquable exemplaire de la gauche friquée ignore la signification du mot Nation. Éclairons donc sa lanterne. Ce terme nous vient de la langue latine où le mot Natio faisait obligatoirement référence à une origine commune des sujets ainsi désignés de façon collective. Par définition, chez nos grands ancêtres (et chez nous jusqu’aux années 1976 sq.), la Nation regroupait des êtres de même origine ethnique.

En 1882, Ernest Renan, remarquable historien des religions, mais piètre philosophe, a donné sa définition d’un « peuple » : « Avoir eu des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble et vouloir en faire encore ». Ce faisant, il définissait de façon rudimentaire ce qu’est une Nation.

Un peuple n’est qu’un ensemble administratif, un agrégat de personnes réunies à l’intérieur des frontières d’un État, jouissant des mêmes droits et soumises aux mêmes exigences légales, mais n’ayant pas forcément des ancêtres communs donc une histoire communautaire. Un peuple comprend des nationaux et des immigrés, ces derniers pouvant, s’ils le souhaitent et si les autochtones le veulent bien, s’intégrer à la Nation par le mariage et la procréation, mais d’abord et avant tout par le respect des usages et des lois du pays.

En 1956, le sociologue d’origine juive Marcel Mauss a présenté la Nation comme : « une société d’êtres unis moralement et culturellement… adhérant consciemment aux lois d’un État centralisé, stable et permanent, [doté de] frontières fixes ». La définition de Mauss est complémentaire et un peu supérieure dans le fond à celle, de tonalité romantique, du Breton, même si – pour des raisons de convenance ou par effet de mode : l’on était dans « l’après 1945 » - l’auteur n’y avait pas inclus la notion, pourtant fondamentale, de race… il est pourtant évident que, depuis la préhistoire et à l’exception des Trois Amériques où le brassage des races fut observé dès l’arrivée concomitante d’Asiatiques et de Sibériens au cours de la dernière glaciation, chaque continent habité a sa race propre et qu’il ne paraît guère utile de modifier cette adéquation.

Les Nations européennes – qui, par définition, appartiennent toutes à la race blanche (stupidement) réputée « caucasienne » - sont globalement réfractaires aux charmes vénéneux du melting pot à l’américaine. On pourrait reprocher aux Européens de n’avoir pas perçu la profonde unicité de la race européenne : ce fut la cause de bien trop de guerres fratricides. Toute l’histoire européenne des années 1840 aux années 1990 s’est faite dans le sens de la création ou du renforcement des États nationaux, selon le schéma : une Nation, un État. La politique mondialiste, indissolublement accouplée à la globalisation de l’économie, combat résolument ce principe fondamental.

Depuis la plus haute Antiquité, les Empires multinationaux ont toujours été instables et se sont toujours effondrés à cause de leur hétérogénéité ethnique… mais c’est un fait historique maudit, pour un élu fréquentant les instances politiques européennes annexées aux cercles de réflexions des vrais maîtres, les potentats de l’économie.

Les États multinationaux ne sont que des coexistences, fragiles et instables, de communautés non miscibles. On ne peut les maintenir en survie artificielle que par la dictature (ce fut le cas de l’URSS) ou grâce à une croissance économique durable (l’exemple des USA vient immédiatement à l’esprit : toute récession durable provoque une guerre extérieure et des émeutes raciales). À quoi bon faire courir le risque d’un éclatement qui génère morts et destructions, alors qu’il est si simple de faire respecter le sage principe du « chacun chez soi », ce qui définit l’État national.

Un État national doit, en priorité, faire respecter ses lois, qui ne doivent être modifiées – pour les plus fondamentales d’entre elles – qu’après avis de la Nation, seul souverain légitime. En aucun cas, des étrangers (en style noble : des allogènes, en style journalistique : des immigrés) ne peuvent exiger un changement de lois à leur avantage, sauf à l’imposer de force – ce qui définit l’état de guerre ou l’invasion violente –, sauf à être entrés en masse au point de constituer une nouvelle majorité de peuplement – c’est la substitution de population dominante.

Si la Constitution – la loi fondamentale de l’État – définit une langue officielle, celle-ci doit être connue et utilisée par les allogènes-immigrés-étrangers. En aucun cas, l’État ne doit diffuser d’écrits administratifs rédigés en une autre langue que l’officielle, ni accepter l’enseignement des humanités ou des matières scientifiques en une langue étrangère.

La naturalisation ne doit être octroyée qu’après une période de surveillance de l’immigré et en raison de services rendus à la communauté nationale. On ne doit pas tolérer l’absurdité de la « double nationalité »… comme s’il était possible de faire preuve de double loyauté. Sous aucun prétexte, les immigrés ne peuvent imposer leurs usages (tel l’immonde abattage clandestin d’animaux au domicile privé). L’ensemble des lois doit s’appliquer à tous et en toute rigueur, celles réprimant crimes et délits aussi bien que celle qui sépare l’État des confessions religieuses. Aucune exception ne peut ni ne doit être tolérée, même pour satisfaire les caprices de richissimes investisseurs étrangers, de généreux sponsors de clubs sportifs ou de partis politiques.

Le laxisme et la gabegie administratives, le mépris de la Constitution par les politiciens ne sont rien d’autre, en définitive, que les reflets du déclin de la Nation, par veulerie et lâcheté des autochtones. En revanche, notre continent, étendu de l’Islande à Vladivostok, permet d’espérer l’aide de Nations de race européenne dans la lutte commune contre les envahisseurs extra-européens.

L’alternative actuelle est simple : sursaut national ou asservissement. Toute l’histoire humaine en témoigne : une Nation lutte ou disparaît.

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Le libéralisme en questions (Patrick Aulnas) par Franck Abed

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Avant même la lecture de l’article de Patrick AULNAS, le titre – Autocritique libérale – (NDLR cliquez ici) avait favorablement attiré mon attention. En effet, il devient rare de nos jours de lire ou d’entendre des personnalités critiquer le courant philosophie, politique, historique voire religieux duquel ils sont issus. Patrick AULNAS a le mérite de soulever des questions de fond, non pas pour tirer à boulets rouges sur qui que ce soit, mais dans le but de proposer une alternative à l’impasse dans laquelle semble se retrouver, selon lui, les libéraux : l’inadéquation entre les principes, la doctrine et le dur mur de la réalité… Je ne suis pas libéral. Cependant en tant que catholique et royaliste, la défense des libertés m’est chère. A ce titre plusieurs historiens sérieux – et Dieu sait qu’ils sont rares aujourd’hui – du siècle dernier, n’hésitaient pas à écrire : « La France d’Ancien Régime était un pays hérissé de libertés. » Contrairement à l’auteur, je ne suis pas du tout persuadé que l’émergence de la démocratie représentative – due selon lui aux libéraux – soit une bonne chose pour la France et ses peuples. Pour le reste les points de divergences restent nombreux et pourtant, cela n’empêche point un échange constructif et intéressant.

Un de mes très chers amis, lui-même libéral et professeur en Sciences Economiques et Sociales, explique souvent – à qui veut l’entendre – que l’Union Européenne ne peut être considérée comme libérale tant dans ses fondamentaux que dans son activité journalière. Patrick AULNAS pense, avec ses arguments que nous pouvons ou pas partager, le contraire, au point d’écrire : « L’Union européenne apparaît ainsi comme le projet libéral par excellence ». Alors l’UE est-elle libérale ou pas ? Vaste question à laquelle je ne répondrai pas maintenant, mais je suis pressé de lire ou d’entendre l’avis de mon ami sur cet entretien passionnant… notamment sur l’adéquation des principes libéraux avec la dure réalité.

Franck ABED

Franck ABED : Bonjour. Pourriez-vous prendre la peine de vous présenter en quelques mots ?

Patrick AULNAS : Né en 1948, je suis juriste de formation. J’ai découvert le libéralisme à l’université dans les années 1960 en lisant Alexis de Tocqueville, dont la pensée m’a vraiment marqué. Je me suis toujours senti plus proche des libéraux que des marxistes ou des socialistes. Cela relève davantage d’affinités intellectuelles que du vécu. Bertrand de Jouvenel (Du pouvoir, Histoire naturelle de sa croissance) fait partie des favoris de mon panthéon. Professionnellement, j’ai principalement fait de l’enseignement, en particulier dans le cursus menant à l’expertise comptable : droit fiscal et normalisation comptable.

Avant même de lire votre article, et ayant pris connaissance de votre titre Autocritique libérale, je pose la question suivante : la première faiblesse des libéraux n’est-elle pas leur incapacité à se regrouper et à travailler ensemble à la réussite d’objectifs communs ?

Non. Les libéraux travaillent ensemble depuis le siècle des Lumières et leur action a permis l’avènement de la démocratie représentative et de l’économie de marché. Au XVIIIe siècle, il s’agissait d’aspirations philosophiques. Aujourd’hui, il s’agit d’une réalité pour des centaines de millions d’hommes. Cette réussite historique n’est pas la fin de l’histoire comme l’écrivait Fukuyama dans les années 1990. Mais elle représente une victoire sur les forces obscures qui ont tenté d’asservir l’humanité, fascisme et communisme en particulier.

Je ne crois donc pas qu’il y ait de faiblesse des libéraux, bien au contraire. Leur force réside aujourd’hui dans la mondialisation qui est un dépassement de l’État-nation dans bien des domaines : scientifique, économique, financier, humanitaire. L’autocritique se justifie d’autant plus lorsque le vent de l’histoire est plutôt favorable au libéralisme.

Vous avez écrit : « Le libéralisme est à la fois très accueillant et très exigeant. Il comporte un large éventail de sensibilités allant du libertarisme au social-libéralisme. » Comment définiriez-vous le libéralisme ? Où commence-t-il ? Où se finit-il ?

Vaste sujet, qu’il est impossible de traiter en quelques mots. Ma réponse sera donc purement subjective. Pour moi, le libéralisme est une pensée qui émerge lentement à partir de la Renaissance, tant dans le domaine politique que dans le domaine économique. Même si des formes de démocratie avaient existé dès l’Antiquité, le concept de liberté individuelle n’existait pas. La reconnaissance de l’individu, de son droit à la différence, bref de sa singularité à l’intérieur du groupe est à la base de la pensée libérale. Jean-Jacques Rousseau, par exemple, est un libéral pour deux raisons : parce qu’il conteste le pouvoir de droit divin dans Du Contrat social, mais aussi parce, qu’il manifeste aux yeux de tous une singularité qu’il revendique dans Les Confessions. Pouvoir démocratique et liberté individuelle, donc.

Ma conception du libéralisme est très large et repose davantage sur les libertés politiques que sur la libre concurrence, le droit de propriété et la liberté d’entreprendre. Le libéralisme transcende ainsi les clivages gauche-droite et j’admets comme libéraux aussi bien les sociaux-libéraux (Valls, Macron) que les libertariens. Ma seule restriction réside dans le dogmatisme militant, la volonté de faire advenir un monde se réclamant d’une doctrine. L’avenir est ouvert, il représente une aventure qu’aucune idéologie, même libérale, ne saurait fixer sous peine de porter atteinte, précisément, à la liberté elle-même.

Je vous cite toujours : « Il n’est pas du tout évident par exemple que le libéralisme anglo-saxon puisse s’acclimater en France, pays de l’absolutisme et du jacobinisme. » Ce que vous écrivez me semble logique. Ontologiquement l’Angleterre est plutôt un pays politiquement de gauche, et la France – malgré 200 ans de jacobinisme et de républicanisme – reste un pays fondamentalement de droite. De même, traditionnellement les Anglais sont religieusement protestants voire anglicans, alors que les Français sont majoritairement – encore à ce jour et malgré la percée de l’islamisme – catholiques romains. Dans ces conditions, vouloir importer en France une doctrine politique reposant sur des concepts religieux et philosophiques étrangers à notre corps social ne revient-il pas à vouloir vider l’océan avec une cuillère ?

J’admets volontiers l’idée générale développée par Max Weber selon laquelle le protestantisme est en harmonie avec l’esprit du capitalisme. La rigueur calviniste ou luthérienne, une éthique fondée sur le travail et l’épargne constituent la base de toute bonne gestion. Ayant une formation juridique et de gestion, j’attache une grande importance à la bonne gestion publique et je me sens, par exemple, parfaitement en accord avec la politique menée en Allemagne par Angela Merkel : supprimer le déficit du budget de l’État afin de parvenir à réduire progressivement la dette publique.

Hélas, l’inculture française dans ce domaine est désormais proverbiale. Vivant à l’étranger, mais en Europe, je sais que nos petites promesses d’amélioration font sourire. L’histoire a façonné la France différemment : la noblesse de sang a été remplacée par une noblesse d’État, le catholicisme n’a pas prôné les austères vertus nécessaires dans ce domaine. Toute tentative de bonne gestion est aussitôt assimilée à une plongée dans « les eaux glacées du calcul égoïste » (Karl Marx). Fort heureusement, le libéralisme s’est malgré tout imposé à la France car il représente la réalité la plus puissante aujourd’hui sur la planète. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’importer une doctrine d’origine anglo-saxonne, ce qui, effectivement serait voué à l’échec. Mais il faut s’adapter à la réalité du monde du XXIe siècle, celui des sciences et techniques globalisées à l’échelle planétaire. Une approche rationnelle s’impose d’elle même.

Nous sommes en concurrence et toutes les incantations des intellectuels relayées par les politiciens n’ont plus aucun poids. Faire campagne sur le concept idiot de démondialisation peut apporter quelques voix mais seule l’adaptation aux marchés internationaux globalisés permet de progresser. Certains objecteraient que c’est le capitalisme qui domine le monde et non le libéralisme. Vrai question effectivement, mais pour moi, le capitalisme régulé juridiquement (pas de monopole ou d’abus de position dominante) constitue la déclinaison économique du libéralisme.

Je vous cite encore. « Socialistes et libéraux se retrouvent ainsi sur un point : l’écart considérable entre les paroles et les actes, entre les promesses de la conquête du pouvoir et la réalité de l’exercice du pouvoir. » Stéphan ZWEIG dans son livre consacré à Joseph FOUCHE écrivait : « les militants communistes, une fois au pouvoir, ne se comportent jamais comme des ministres communistes. » Cette phrase s’applique aisément aux libéraux. Comment l’expliquez-vous ? Est-ce que cela ne repose pas sur le fait que le libéralisme, à l’instar du communisme, est tout simplement inapplicable car trop utopiste ?

Je ne connaissais pas cette phrase de Stephan Zweig, auteur que j’apprécie. Mais il reprend une phrase plus ancienne de Mirabeau : « Un ministre jacobin n’est pas un jacobin ministre ». Cela n’a rien à voir avec une doctrine particulière. Cela a tout à voir avec les doctrines en général. L’exercice du pouvoir politique, c’est 90% de gestion et 10% de doctrine. Il faut choisir les solutions les mieux adaptées à la réalité présente en tenant compte de multiples contraintes sociologiques, économiques, financières. Il s’agit de trouver les compromis assurant le vivre ensemble et minimisant les conflits.

Les doctrines, quelles qu’elles soient, proposent de construire un monde idéal. Les intellectuels qui les élaborent ne gouvernent pas. Mais les politiciens utilisent les doctrines et idéologies comme instruments de conquête du pouvoir. Quoi de plus robuste que de se réclamer de grands penseurs pour asseoir des promesses en général irréalisables mais porteuses électoralement ! Le libéralisme doctrinal n’échappe pas à la règle. Lisez Contrepoints et vous verrez de nombreux articles, certes intéressants, mais coupés de toute réalité car prônant un libéralisme doctrinal parfois extrême comme celui des libertariens. Il n’y aura jamais de société libertarienne, c’est pour moi une évidence.

Vous poursuivez votre réflexion en écrivant : « Le général de Gaulle prétendait « qu’il n’existe pas de politique en dehors des réalités ». Et, de fait, il ne se réclamait politiquement d’aucune pensée. » Certes, un chef d’Etat doit prendre en compte la réalité. En revanche n’est-ce pas un problème quand celui-ci ne s’appuie sur aucune pensée, aucun système ?

Ma phrase était un peu… rapide et très approximative. De Gaulle était un nationaliste modéré qui croyait par-dessus tout à la nation française. Ce qui le guidait était l’intérêt de la France, d’où sa politique internationale. Il sort de l’OTAN pour ne pas dépendre des américains, il pratique la politique de la chaise vide en Europe pour bloquer le processus décisionnel nécessitant l’unanimité. Son action reposait donc sur une pensée mais pas sur une théorie. Le pragmatisme de l’homme d’action lui suffisait, ainsi que le regard sur le monde des grands auteurs puisqu’il était un admirateur de Chateaubriand.

Bien sûr, il faut une pensée pour gouverner mais pas un système. Le système est même dangereux car il rigidifie. Les libéraux appellent d’ailleurs constructivisme l’ambition assez dérisoire, mais toujours présente à gauche, de vouloir bâtir « une autre société ». Pensons donc pragmatiquement et écartons doctrines et idéologies.

Par ailleurs, l’échec cuisant de la politique gaulliste sur la décolonisation n’est-elle pas la meilleure contre publicité à l’idée qu’il avait développée sur la non appartenance à une pensée politique et sur son, justement parlons-en, incapacité à prendre en compte le réel ?

Je ne comprends pas ce que vous appelez « échec cuisant de la politique gaulliste sur la décolonisation ». De Gaulle a fait au mieux. Les gouvernants de la IVe République se sont montrés incapables d’assurer la décolonisation. De Gaulle a conduit ce processus pacifiquement en Afrique sub-saharienne et a mis fin à la guerre d’Algérie. Les violences en France étaient le fait de nostalgiques d’un monde révolu, regroupés dans l’OAS.

Pour conclure vous écrivez : « Leur projet (aux libéraux) n’est pas de détruire l’État mais de le cantonner à ce qui est juste et nécessaire. » A ce sujet, le rôle juste et nécessaire de l’Etat – entre autres – n’est-il pas de battre monnaie (fonctionne régalienne par excellence) ? Dans ses conditions, les libéraux ne devraient-ils pas tous prendre position contre l’Euro et la Banque Centrale Européenne ?

N’étant pas libertarien, je pense en effet que l’État est nécessaire, même dans le domaine économique et social. Je ne pense pas qu’aujourd’hui, l’État puisse être cantonné à ses fonctions régaliennes. Par exemple, la concurrence pure et parfaite est une chimère d’économiste. La concurrence n’existe que si des règles la canalisent. Sinon, on doit parler de loi de la jungle.

L’Europe se bâtit conformément aux grands principes du libéralisme tant politiquement qu’économiquement. C’est une évidence. Pour faire partie de l’Union Européenne, il faut respecter les libertés publiques fondamentales. La Hongrie et la Pologne ont été rappelées à l’ordre récemment sur ce point. Quant au grand marché européen, il se construit selon le principe de la libre concurrence et bien souvent contre les monopoles étatiques (électricité, téléphone par exemple).

L’euro représente un pas supplémentaire dans la constitution d’un ensemble supranational. Les libéraux doivent logiquement approuver cette monnaie unique puisqu’elle retire aux États la fonction de création monétaire qui relève désormais des attributions de la Banque centrale européenne. La répartition du pouvoir entre plusieurs entités est un principe fondamental du libéralisme. Il manque bien sûr un pouvoir économique européen, indispensable en cas de monnaie unique. Mais les États refusent de céder sur ce point.

Il est évidemment impossible de se dire libéral tout en voulant concentrer le maximum de pouvoirs entre les mains de l’État-nation. L’Union européenne apparaît ainsi comme le projet libéral par excellence puisqu’elle consiste à transférer certains pouvoirs de l’État à une entité sui generis, construite pacifiquement et totalement nouvelle dans l’histoire de l’humanité. La construction européenne est le grand projet libéral et démocratique des temps présents.

Propos recueillis par Franck ABED le 9 janvier 2016

Le site de Franck Abed cliquez ici

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Après l'agression d'un jeune juif à Marseille, la réaction du Parti de la France :

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Communiqué d'Olivier Bianciotto,

Délégué du Parti de la France pour les Bouches-du-Rhône

Suite à l’agression d’un juif par un Kurde à Marseille, le Parti de la France tient à rappeler que tous les jours des Marseillais sans kippa sont victimes d'agressions verbales et physiques dans l'indifférence générale. Poignardés pour une cigarette refusée, un mauvais regard ou pour ne simplement pas être du bon « quartier ». Sans parler des femmes insultées ou agressées pour ne pas avoir répondu à un élégant « wesh cousine t'es bonne »…

Le Parti de la France considère que l’indignation ne doit pas être sélective face à la délinquance et la criminalité qui gangrènent la Cité phocéenne.

11:39 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Préhistoire de notre temps

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Dr Bernard Plouvier

Durant les années 1960, de puissants hommes d’affaires et d’influence d’Europe occidentale avaient été mixés à leurs grands frères des USA au sein du Groupe Bilderberg, pour influencer la politique des États faibles (ceux d’Europe occidentale et scandinave). En 1973, la crème du Bilderberg fut assaisonnée de quelques magnats japonais et devint la Commission Trilatérale (à ne pas confondre avec la création, dans ces mêmes années 1960, de quelques chefs d’États du Tiers Monde : la Tricontinentale, dominée par des marxistes lassés de la tutelle des gérontes du Kremlin… c’est lors d’une réunion de cet organisme, en 1966, que Fidel Castro et quelques marxistes programmèrent à leur façon brouillonne le mouvement des années 1967-70, dont chacun sait qu’il culmina en 68).

Dans les séminaires fort discrets de la Trilatérale (en France : le Club Le Siècle), l’on enseigna aux Européens et aux Japonais que la protection sociale est un boulet économique et que, privatisée sur le mode US, elle serait plus efficace (sans ajouter à qui profiterait cette efficacité). Idem que seul le libre-échange est bon, que le capitalisme familial et strictement national est dépassé, que l’épargne des individus est très mauvaise, étant pernicieuse au Big Business. En 1999, lors du raout annuel de la Trilatérale, tenu à Davos et largement médiatisé une fois n’est pas coutume, l’on a lancé le slogan : « Mondialisation responsable », pour se concilier les gogos et même quelques écologistes bourgeois, et l’on a créé l’officine d’endoctrinement des clowns des media : le WEF (World Economic Forum).

L’économie devint globale et la vie politique, sociale et sous-culturelle fut mondialisée, par l’effet d’un impératif économique… c’était sans compter avec la perversité de milliardaires islamo-pétroliers sunnites qui voulaient ressusciter le califat, estimant venue l’heure d’une nouvelle vague de conquêtes pour l’islam. Ces émirs, sultans et roitelets richissimes et fanatiques commencèrent par investir massivement dans l’immobilier et le luxe, puis ils comprirent qu’ils pouvaient investir dans les milieux (dans toutes les acceptions de ce terme) politiques, médiatiques et sportifs européens.

À ce petit jeu, ils furent concurrencés par d’austères croyants, plus fanatiques et moins corrompus qu’eux. Ils tentèrent de les amadouer en finançant leurs achats d’armes et leur propagande, mais les exaltés prirent l’argent et poursuivirent leur délire politico-religieux, jusqu’au terrorisme global (visant aussi bien des musulmans que des infidèles), osant même coiffer les Saoudiens au poteau dans la résurrection du califat.

Et nous en sommes là : une Europe occidentale, scandinave et danubienne envahie d’immigrés islamiques, venus d’Afrique noire et maghrébine, du Proche-Orient (Irak, Syrie) et du Moyen-Orient (Afghanistan et Pakistan). La façon dont ces envahisseurs ont « payé » leur voyage est à elle seule riche d’enseignements : les voyageurs mâles ont été pour la grande majorité d’entre eux sponsorisés par des évergètes islamo-pétroliers.

Que ces immigrants se comportent de façon arrogante, violente et prédatrice n’a rien pour surprendre (sauf le gogo à qui l’on a fait croire qu’ils venaient « pour travailler » ou pour fuir une quelconque tyrannie politique). On a envoyé de jeunes combattants, dépourvus de la moindre qualification technique, mais fanatisés, à qui l’on a promis gloire et richesse (en plus du paradis d’Allah), à l’unique condition de conquérir une partie riche du Dâr al-Harb… ce domaine de la guerre, où les infidèles doivent être traités de façon impitoyable.

On veut bien admettre que nos politiciens débiles, surtout préoccupés d’amasser des biens grâce aux sinécures dorées de la République et aux dons généreux des islamo-pétroliers, n’aient rien vu venir… encore que l’efflorescence parallèle de mosquées et de cités de non-droit sur le sol national, la flambée de viols, les émeutes raciales auraient pu leur faire ouvrir un œil dès les années 1980, avant que la vague d’attentats, qui a débuté en 2014 dans notre pays, prouve à l’évidence que la programmation de la fin de l’Europe des Nations autochtones est l’un des buts de cette immigration-invasion, en plus du triomphe d’Allah, réputé tout-puissant, mais plus du tout miséricordieux.

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mardi, 12 janvier 2016

Silence, on viole

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Après les agressions subies par des femmes allemandes à Cologne et dans d’autres villes, dont Hambourg, à l’occasion des fêtes de fin d’année, 516 plaintes ont été déposées, pour la seule ville de Cologne, selon la police. Devant l’ampleur des faits, que les autorités avaient dans un premier temps minimisée (parce que les agresseurs étant des migrants, il ne fallait surtout pas mettre en cause l’accueil qui leur a été stupidement fait), ces mêmes autorités ont dû prendre en compte l’indignation qui monte chez les Allemands : Merkel a condamné du bout des lèvres les agressions, pour éviter de se couper de son électorat.

Même hypocrisie en Suède, où la police a fini par reconnaître qu’elle avait caché les agressions sexuelles commises par des immigrés.

En France, silence assourdissant des féministes, des ligues de vertu, des professeurs de morale et des apôtres du vivre ensemble. Quand la réalité est en contradiction avec leurs discours, ils sont aveugles et sourds. Il ne faut surtout pas admettre que pour les violeurs les femmes ne sont que du bétail. Et puis violer une femme blanche n’est-ce pas faire preuve d’un haut degré de conscience anticolonialiste ? N’est-ce pas humilier ces peuples européens que l’on hait (à juste titre, bien sûr, car ils le méritent bien) ?

Une question : en Allemagne les pères, compagnons, fils, frères des femmes agressées sont restés les bras croisés ? Un conseil à ceux qui voudraient imiter les salopards de Cologne : allez donc essayer en Corse… pour voir.

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Forces du désordre et faibles de notre déclin

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Dr Bernard Plouvier

En ce beau mois de janvier 2016, les media gouvernementaux (pourtant ô combien aseptisés & formatés) commencent à reconnaître ce qu’affirment depuis les années 1980 d’ignobles « fascistes » (prononcer « fachistes », ça fait plus crédible), à savoir que l’énorme majorité des viols commis en Europe occidentale sont perpétrés par d’honorables immigrés (ou rejetons d’iceux), qui procèdent par bandes (ce qui procure aux victimes – toujours des « petits culs blancs » - le plaisir douteux des « viols en tournante »), honorables immigrés qui pimentent leurs prestations de fins commentaires racistes et parfois de douceurs accessoires (vol, brûlures à la cigarette incandescente, morsures, coups de couteaux).

Tout cela était étalé dès le milieu des années1980 dans une foule de livres et de brochures, non vantés par les critiques littéraires ou sociologiques ni diffusés par les grandes messageries. On restait fidèle, dans la propagande officielle, au mythe rousseauiste du « bon immigré », un peu taquin, avatar du « bon sauvage » des grotesques publications du XVIIIe siècle. Seuls les candidats des mouvements populistes (toujours battus aux élections, grâce à l’effet de diabolisation utilisé par leurs adversaires) reprenaient cette accusation… c’étaient des « fachistes », des « nazillons », en un mot des « racistes » (et pour ressembler à certains utilisateurs de l’invective, veuillez la prononcer « lowacistes » : respectons le rhotacisme d’une partie de nos « hôtes »).

Or nous apprenons, à la jonction du grand cru 2015 de l’ignominie musulmane et d’un début très prometteur de cru classé dans l’immondice immigrée, que tout cela était vrai, bien réel, mais tenu caché par les directions de polices, tenues en bride par leurs maîtres gouvernementaux. En Finlande et en Suède, en Allemagne comme en Belgique, des policiers avouent sans vergogne avoir « menti sur ordre »… seuls les Norvégiens avaient abandonné depuis plus de 10 années ce comportement maffieux d’omerta, cette loi du silence pour éviter les pamoisons d’une opinion publique paniquée à l’idée que la police et la Nation d’accueil pussent être taxées de « racisme ». Au fait, ce silence sépulcral demeure un exercice obligé en France hollando-vallso-cazeneuvienne.

Face à ces « forces de l’ordre » qui étaient autant de faiblards et d’hypocrites, les délicieux fruits pourris de l’immigration continuaient en quasi-impunité à saccager et incendier, voler et violer, « suriner », voire – invention brevetée califat nouveau – décapiter au couteau à céramique. De temps en temps les merveilleuses crapules et canailles immigrées s’offraient une fiesta : caillassage de policiers et de pompiers, attaque de commissariats à la « Kala » voire au mortier, enfin le grandiose spectacle d’une émeute raciale, strictement corrélée en France à la « montée en puissance de l’islam », comme le signalaient dès 1990 de doctes universitaires, pourtant estampillés « de gauche ». Les faibles de notre déclin, ces merveilleux policiers de toutes variétés, faisaient semblant de « réprimer » ; en réalité, ils attendaient que le mouvement s’arrête faute de munitions ou par la fatigue des honorables insurgés.

En revanche, nos glorieux policiers de tous types redevenaient gaillards, voire brutaux, quand il s’agissait de cogner sur les autochtones qui protestaient contre la crapulerie des assassins et violeurs immigrés ! De faibles de notre déclin, ils redevenaient forces de l’ordre établi, celui de la mondialo-globalisation qui exige le brassage des races (pour amoindrir la résistance de l’élite de ces Blancs, jugée trop psychorigide) et une hyperconsommation des peuples - qu’elle soit justifiée par les gains issus d’un honnête labeur, par de l’argent volé ou obtenu par divers trafics, ou plus simplement de façon parasitaire, par les multiples subventions et allocations allouées par l’État aux immigrés… même clandestins !

C’est le scénario réalisé, ces jours-ci, en Allemagne de mémé Merkel ! Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, les policiers de Cologne, Hambourg et Stuttgart n’osent cogner sur les hordes d’immigrés maghrébins, proche- et moyen-orientaux qui agressent, en moyenne à 10 « mâles » contre une femme blanche, des passantes allemandes pour procéder à des attouchements sexuels, des coups et des blessures vulnérantes, des viols et – bien sûr – des vols. En revanche, avec quelle hargne, quelle violence, quelle virilité ces nobles pandores attaquent-ils des Allemands de souche européenne, désarmés, venus clamer le samedi suivant leur indignation. Ah mémé, te revoilà au bon temps de la RDA, où les Schupos cognaient sur leurs concitoyens qui réclamaient un peu de liberté !

Partout en Europe occidentale, depuis le début de l’ère globalo-mondialiste, le scénario est le même. Le racisme est toujours reproché aux vilains Blancs, alors qu’à l’évidence, pour tout observateur ni sourd ni aveugle, le véritable racisme est celui des individus inutilement importés qui crachent leur haine du Blanc. On ferme les yeux sur les crimes et les délits mille fois répétés des « requins vicieux » de l’immigration : l’expression a été inventée par des immigrés musulmans honteux du débordement de haine et de malfaisance de rejetons de leur bord qu’ils n’avaient pas su éduquer, civiliser, policer… alors même que le minimum, pour ces délicieux immigrés et rejetons, eût été de manifester une politesse et une reconnaissance de bon aloi puisqu’on leur offrait les conditions d’une vie hautement civilisée au lieu de celles des infâmes et insalubres cités miséreuses d’Afrique ou du Moyen-Orient.  

Lâcheté de pseudo-mâles immigrés qui osent s’attaquer en bande à une seule femme ; laxisme scandaleux de policiers, payés avec les impôts que l’on nous soutire, quand il s’agit de protéger des autochtones et de réprimer les crimes et délits des fruits pourris d’une immigration inutile à notre Bien commun ; brutalité immonde de ces mêmes policiers quand ils sont chargés, par des politiciens vendus aux maîtres de l’économie de marché, de réprimer les manifestations d’une colère légitime des autochtones floués, attaqués, souillés.

La mesure et comble. Ou les Européens se révoltent contre leurs tyrans abjects, nuls et trop souvent corrompus, ou ils sont mûrs pour la conversion à l’islam médiéval, l’esclavage et la mort. Le choix est clair. Les Européens sont-ils dignes de leurs ancêtres ou ne sont-ils plus que des veaux et des capons destinés à la boucherie ?

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Avez-vous commandé le numéro 5 Hors Série de Synthèse nationale consacré à la 1ère rencontre Charles Martel qui s'est déroulée à Poitiers le 7 juin dernier ?

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Roger Holeindre devient Président d'Honneur du Parti de la France et Martine Lehideux vice-Présidente

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Un communiqué du Parti de la France :

Le bureau politique du Parti de la France réuni le samedi 9 janvier a procédé à l'élection d'une vice-présidente et d'un président d'honneur.

Martine Lehideux, conseillère régionale honoraire, ancienne député au Parlement européen et présidente du Cercle National des Femmes d'Europe a été élue vice-présidente du Parti de la France.

Roger Holeindre, ancien député, président du Cercle National des Combattants (CNC), journaliste et écrivain a été élu président d'honneur du Parti de la France.

Carl Lang et les membres du bureau politique sont heureux et fiers de pouvoir ainsi honorer ces deux personnalités de la droite nationale française qui ont consacré leur vie au combat national. Ils pourront ainsi servir d'exemple et faire partager leur expérience politique et militaire aux jeunes adhérents du PdF et de la droite nationale.

NDLR : intervention de Roger Holeindre lors de la 9e Journée de Synthèse nationale le 11 octobre dernier cliquez ici

10:10 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 11 janvier 2016

Le Journal de TV Libertés de ce lundi soir

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Réédition par Chiré du livre du Colonel Chateaujobert, "La confrontation Révolution Contrerévolution"

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2015, Éditions de Chiré, 365 pages.

Tout le monde peut constater que la situation morale se dégrade de plus en plus, dans le monde en général. La pornographie, la violence, la recrudescence des crimes basés sur l’exercice de la terreur en sont les exemples les plus évidents. Les coups de frein officiels donnés de temps en temps ne s’attaquent nullement aux causes du mal, ils ne remontent jamais la pente de la dégringolade actuelle. En même temps un travail de sape s’acharne sur les fondements de la famille, cellule de base d’une société d’essence chrétienne. L’enseignement public prépare une jeunesse qui refuse toute contrainte civique. Le pays semble mûr pour tomber sous l’esclavage marxiste.

Nous refusons la loi de la Révolution. Nous rejetons le libéralisme autant que le marxisme, le premier étant directement responsable de ce qui nous attend. Mais notre prise de position n’est pas sectaire : nous savons le respect dû à toutes mesures prises par un gouvernement quand elles ne sont pas contraires à la morale. Le gouvernement prépare, dit-il, la défense du territoire ; nous la prévoyons aussi, mais également la résistance possible contre toutes les agressions révolutionnaires et contre la Terreur déclarée « nécessaire » par les marxistes.

Cet ouvrage s’appuie sur le respect le plus scrupuleux des vrais droits et devoirs des hommes, et il a le plus grand souci de la dignité de la personne humaine, même quand il s’agit d’ « ennemis » ?; idée que l’on aurait bien du mal à trouver chez les marxistes.

Oui, c’est un livre qui ose parler d’employer des armes, mais quand il s’agit de se défendre, et dans le seul cas où il n’y a plus d’autre moyen pour empêcher certains d’assassiner les autres.

C’est un livre basé sur la charité : il faut sauver les hommes et défendre les valeurs chrétiennes de notre civilisation car, hors d’elles, parler de justice et de liberté n’est que du bluff.

25€, à commander à DPF BP 70001 86190 Chiré en Montreuil 
En vente à Duquesne diffusion, 27, avenue Duquesne 75007 Paris

19:43 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Républicains : les feuilles mortes se ramassent à l’appel

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Dominique Jamet Boulevard Voltaire cliquez ici

Toutes ces fidélités qui frissonnent comme des feuilles quand souffle le vent d’hiver… C’est tremblant. C’est troublant. Tombera ? Tombera pas ? Et de quel côté ? Comme dans un drame shakespearien, chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de désertions, de rébellions, de petites et de grandes, de basses et de hautes trahisons au souverain reclus dans son donjon de la rue de Vaugirard.

Les premiers à lever puis à brandir l’étendard de la révolte auront été, bien entendu, ceux qui avaient si longtemps siégé en son Conseil sans jamais se mettre en travers de ses volontés, de ses foucades, de ses errements : celui-ci pendant cinq ans son principal ministre, celui-là préposé aux Affaires étrangères, cet autre à l’Agriculture, cette autre à l’Écologie et à l’Environnement. L’un après l’autre, ils ont quitté la cour, emmenant avec eux leurs propres vassaux, leur clientèle et leur trésor de guerre avant de se poser ouvertement en rivaux et en prétendants avoués au trône en déshérence.

Puis ce fut au tour des grands feudataires de toiser avec insolence celui qui les avait faits ducs et qu’ils avaient fait roi. Déjà, pendant la dernière campagne, ils l’avaient poliment prié, avec la dernière inélégance, de ne surtout pas venir les assurer de son soutien. Élus, et pour deux d’entre eux avec les voix de la gauche, non seulement ils lui reprochent une stratégie erronée, mais ils ont officiellement pris leurs distances.

C’est Christian Estrosi, naguère le fidèle des fidèles, qui confirme hier qu’il ne sera pas candidat à la primaire, mais qu’il n’y restera pas inactif et qu’il se prononcera le moment venu. C’est l’ambitieux, insolent et brillant Christophe Béchu, sénateur-maire d’Angers et désormais homme fort des Pays de Loire, qui rallie Alain Juppé. C’est le jeune, l’ambitieux, insolent et brillant Gérald Darmanin, il y a un an encore porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne pour la direction de l’UMP, qui se consacre désormais, comme son chef de file Xavier Bertrand, à sa belle région, et qui ne se dit pas en conflit mais en désaccord avec l’actuel président des Républicains.

Il y a ceux que Sarkozy a éloignés et ceux, bien plus nombreux, qui se sont éloignés de lui. Il y a ceux qui, lui devant tout, ne lui rendent rien et ceux, beaucoup plus rares, qui ne lui devant rien, se donnent tout. Il y a ceux qui le lundi répondent présent à l’appel des dirigeants « Républicains » mais que l’on retrouve le mardi à l’inauguration de la permanence d’Alain Juppé et le mercredi à l’inauguration de la permanence de François Fillon. Il y a ceux – c’est actuellement le gros de la troupe – qui attendent de voir de quel côté le vent tournera pour savoir de quel côté ils pencheront.

À qui la faute ? S’il avait mieux réussi son retour, ils seraient tous, comme il y a neuf ans, derrière lui. S’ils étaient tous derrière lui, comme il y a neuf ans, n’aurait-il pas mieux réussi son retour ? S’il était plus crédible, il ferait encore l’unanimité, s’il faisait encore l’unanimité, il serait plus crédible. Est-il devenu si mauvais ? Sont-ils exceptionnellement ingrats ? Ce qui marchait hier ne marche plus, les tours du magicien ratent les uns après les autres. Le vide se fait peu à peu autour de lui et il entend les derniers compagnons, les derniers hommes liges murmurer dans son dos. L’hiver est bientôt là.

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Angela la douce versus Joseph le maudit !

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Dr Bernard Plouvier

Il est des jours où l’écrivain d’histoire s’amuse un peu. Le samedi 9 janvier 2016, la police de Cologne – qui n’avait rien fait durant la nuit de la Saint-Sylvestre pour protéger des Blanches des privautés et autres violences d’honorables réfugiés maghrébins & moyen-orientaux – a sévi au canon à eau, au gaz lacrymogène et à la bonne vieille matraque (Ah, ces Allemands et leur Schlag [rossée] ! Un vieux réflexe, une vieille habitude ne se perdent jamais) contre deux milliers d’Allemands de souche venus dénoncer le laxisme gouvernemental et policier, face à une immigration non seulement massive (1,1 million de « réfugiés » en 12 mois), mais aussi crapuleuse.

Curieusement, ces patriotes allemands croyaient habiter un pays « démocratique ». Or, ce pays est dirigé par mémé Merkel, cette Angela qui fait la douce et la mijaurée face aux musulmans et sévit contre ses autochtones. Cela est-il étonnant ? Scientifique de haut niveau – ce qui sous-entend une indéniable rigueur d’esprit -, Angela vécut en RDA de l’année 1954 où elle vint au monde à 1989, soit jusqu’à l’écroulement d’un régime demeuré stalinien jusqu’à son dernier jour.

Pourtant, que mémé Angela (peut-être furieuse de n’avoir pas été nobélisée) réagisse comme au bon vieux temps des Wilhelm Pieck, Walter Ulbricht et autre Marcus Wolff, stupéfie l’observateur qui se souvient que cette Chancelière fit un sans-faute de 2005 à 2014, avant de disjoncter en 2015… et le médecin de se poser la question d’éventuels troubles d’ordre psychiatrique ou d’une possible tumeur cérébrale pour expliquer la genèse d’un tel revirement.

De par sa formation communiste, mémé ignore peut-être les fondements de la démocratie : Justice égale pour tous ; méritocratie dans l’attribution des postes publics (ce qui exclut toute discrimination, fût-elle « positive ») ; absolue liberté d’expression (sauf à réprimer calomnies et pornographie) ; recours à l’avis de la Nation pour toutes les grands choix de société (comme la peine de mort ou l’immigration de masse).

Il est amusant de comparer le comportement actuel de la douce et tendre Angela avec celui des hideux, maudits (etc.) Hermann Goering et Joseph Goebbels, dans une situation analogue : une manifestation de personnes contestant une décision officielle. En février 1943, à la suite d’un attentat perpétré à Berlin par des opposants (dont les deux tiers étaient juifs), Goebbels, dans sa fonction de Gauleiter, ordonne de rafler 11 000 Juifs pour les déporter vers le Gouvernement Général de Pologne… dont 1 700 Juifs époux de non-Juives, donc protégés ipso facto de la déportation.

200 de ces dames allemandes commencent à manifester le 23 février et maintiennent leur mouvement jusqu’à ce que Goebbels – après avoir consulté Goering, chargé de la « question juive » - fasse relâcher les 1 700 Juifs le 6 mars (non sans grogner dans son Journal, cf. l’entrée du 2 mars). Durant ces manifestations, les policiers nazis ont ordonné à ces Allemandes « de circuler », sous peine « de poursuites » (alors qu’aucune identité n’était relevée)… il n’y eut ni méchanceté de l’ignoble Gestapo, ni arrestation, ni coups de matraque, ni etc.

Évidemment, c’était au temps du méchant-vilain-pas beau Joseph Goebbels. À la belle époque de la douce et tendre Angela Merkel, il en va autrement.

18:36 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La nouvelle livraison de la NRH

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07:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Au Kosovo, il y a dix ans ? NON, en Seine-et-Marne cette fin de semaine !

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On l'a appris hier soir. La Croix de Guise, érigée en 1563, située entre les deux églises, celle de Fontainebleau et celle de Veneux-les-Sablons, incendiées cette fin de semaine a été vandalisée. 

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07:17 Publié dans Banalisation... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A Tahiti comme à Cologne, le "vivre ensemble" ne fait pas l'unanimité...

07:02 Publié dans Contre le "vivre ensemble", la France bouge | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 10 janvier 2016

Quand les pleurnicheries ne font plus recette...

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La fin de la supercherie ?

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COEURS REBELLES AU LIBAN

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Georges Feltin-Tracol

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Quand parut en avril – mai 2014 le premier numéro des Cahiers d’histoire du nationalisme sur Léon Degrelle et le rexisme, les quatre numéros suivants étaient déjà annoncés. Le troisième, sous la direction de Francis Bergeron, concernait les volontaires français partis pour le Liban en 1976. Mais il ne sortit jamais, remplacé par « Jacques Doriot et le PPF ». Roland Hélie avait entre-temps reçu le manuscrit d’Emmanuel Albach qui, avec son camarade Philippe, furent les premiers Français à rejoindre les Kataëb de la famille Gemayel.

En français, Kataëb se traduit par « Phalanges libanaises ». Fondées en 1936 par Pierre Gemayel sur une ligne nationaliste conservatrice après avoir assisté aux Jeux Olympiques à Berlin, les Phalanges réclament l’indépendance d’un État libanais alors sous mandat français. Il est très probable d’y voir dans cette appellation l’influence de la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera. Si, au cours de la Seconde Guerre mondiale exista brièvement en Tunisie une Phalange africaine réunissant des Pieds-Noirs partisans de la Collaboration, le Chili connut de 1936 à 1957 une Phalange nationale dont la doctrine naviguait entre la doctrine sociale de l’Église, Salazar, le chancelier « austrofasciste » Dollfuss, le corporatisme, l’alliance avec le Front populaire local, le philosophe français Jacques Maritain et la démocratie chrétienne latino-américaine considérée alors comme une  « troisième voie » sud-américaine…

La guerre d’un autre temps…

Le récit autobiographique d’Emmanuel Albach (NDLR : en photo à Beyrouth en 1976 ci dessus) n’évoque pas ces péripéties politologiques. Il nous plonge en revanche dans un autre temps en pleine Guerre froide quand l’Union Soviétique atteint son apogée. Entre 1975 et 1990, le Liban pâtit d’une terrible guerre civile avec l’implication militaire, directe ou non, de la Syrie, d’Israël, de l’Iran, des États-Unis, de la France et de l’ONU. Le conflit éclate au printemps 1975 quand l’armée libanaise cherche à faire respecter la souveraineté libanaise aux groupes armés palestiniens. Ceux-ci n’apprécient pas la pression, répliquent et provoquent la riposte des milices chrétiennes qui luttent très vite non seulement contre les unités palestiniennes, mais aussi contre les bandes armées progressistes et d’autres minorités confessionnelles dont les Druzes. Le Liban est l’exemple typique de l’échec du multiculturalisme, y compris autochtone, quand l’État est faible et miné par des influences étrangères redoutables.

Quand les deux Français arrivent à Beyrouth au début de l’année 1976, les phalangistes et les « Tigres », la milice du Parti national-libéral du clan anglophile Chamoun, guerroient contre les Palestiniens et les Arabes progressistes sunnites. En cette époque maintenant éloignée où n’avait pas eu lieu la Révolution islamique en Iran, les chiites libanais sont marginalisés. « Pauvres parmi les pauvres, écrit l’auteur, les chiites sont restés en dehors de la guerre. Ils ne manquent pourtant pas de motivations puisque nombre d’entre eux étaient paysans au Liban du Sud avant d’être chassés par les Palestiniens de leur région ancestrale, et qu’on nomme maintenant “ Fatahland ”. Mais les moyens financiers leur font gravement défaut. Ils n’ont pas su encore intéresser de sponsor étranger. Patience ! Et ces gueux de Beyrouth trouveront bientôt leurs commanditaires. Téhéran aura son pion sur le damier libanais (p. 37). » Cependant, dès 1974, venait d’être fondé à la demande du marja (guide spirituel) Moussa Sadr, disparu en 1979 en Libye, le mouvement Amal pas encore décisif. Quant au Hezbollah, sa fondation remonte à 1982.

Les deux étudiants français sont interrogés par des phalangistes perplexes. Un jour, ils rencontrent Bachir Gemayel, le jeune chef militaire des Phalanges. Face à ce double témoignage de Français prêts à se sacrifier pour une cause qui n’est pas la leur, le jeune chef, bouleversé, leur lance : « Merci, merci ! Vous savez, nous aimons tant la France ! Elle est notre mère ! Et ce n’est pas une image pour nous. Alors, qu’elle nous abandonne, ça nous fait mal, très mal. Grâce à vous, nous nous sentons un peu moins seuls ce soir. Merci ! (p. 67) »

Quelques mois plus tard, Emmanuel Albach ne retourne pas au Liban seul. « Avec Pierre, Jacques et Francis étaient de la première fournée. Francis militait chez les solidaristes et passait beaucoup de temps à faire passer des samizdats en URSS. […] Il fait le voyage à Moscou en deux-chevaux, le coffre bourré de littérature interdite. Jacques, fleur de lys au revers du blouson de cuir, était son alter ego dans le militantisme politique, même s’il n’avait pas tout à fait les mêmes références. […] Franck, Bertrand et Gérard, étaient les autres recrues de notre petite légion française (pp. 112 – 113). » L’auteur souligne que cet engagement en Orient toucha tout particulièrement deux courants de la grande mouvance nationale : des royalistes souvent issus des organisations héritières de l’Action française comme le narre Christian Rol dans son roman biographique sur René Resciniti de Says, Le roman vrai d’un fasciste français (La manufacture des livres, 2015) et des militants solidaristes. Emmanuel Albach rencontre parmi ces derniers Stéphane Zenettacci, tombé le 19 juillet 1976 dans le camp palestinien de Tall El Zaatar. « C’est un gars singulier, un drôle de petit Corse qui danse avec aisance sur le fil de son existence. Un gars aussi, qui dispose d’une sorte de pouvoir. Il agit comme une boule de chaleur humaine, attirante et explosive aussi, qui vous enveloppe dans ses rayons, qui vous emporte d’un coup dans une vague submergeante de séduction, un mélange irrésistible de gentillesse et de générosité, de gestes amicaux, instinctivement fraternels, une pression de la main sur l’épaule, un regard complice, intime, qui quête votre amitié et l’obtient sans coup férir, parce que ça paraît lui faire tant plaisir que vous l’aimiez bien, cela semble si fondamental soudain, pour ce fou charmeur, que vous lui prouviez votre affection… (pp. 198 – 199) » C’est aussi une personnalité impétueuse qui trouve les Kataëb trop timorés et suggère de rallier les « Tigres » de Chamoun, prêts à prendre d’assaut Tall El Zaatar.

Foin du romantisme guerrier !

En mettant ses idées au bout de sa peau, Emmanuel Albach, désormais président de l’Amicale des anciens volontaires français au Liban (AAVFL), aurait pu écrire un texte épique, héroïque, guerrier, exaltant tel Jünger dans Orages d’acier la « Guerre notre mère ». Il n’en est rien ! Son livre dépeint la réalité sordide de la guerre, civile qui plus est : les obus ou les balles des snippers fauchent les civils malchanceux ou imprudents. L’auteur n’écarte pas ses émotions. « Il me manquait l’angoisse et la peur. Depuis j’ai connu bien des nuits de terreur (p. 44). » On a l’impression, vu de France, que le conflit libanais était une sorte de guerre médiévale. Peut-être, mais, pour l’auteur, « ni fraîche, ni joyeuse, cette guerre-là… (p. 171) ». Il ajoute en outre que « les films n’exposent de la guerre que ses aspects les plus spectaculaires : le feu, le sang, les cris, et jamais – ou si peu – le quotidien du combattant en lutte incessante contre une foultitude de petites contradictions qui lui rendent la vie bien plus agaçante que tous les obus du monde. La mauvaise nourriture, les odeurs répugnantes, les vêtements toujours imprégnés de sueur ou de crasse, le soleil trop chaud, la nuit trop froide, les moustiques hystériques, la promiscuité de l’abri exigu où le court repos est gâché par les pets impudents des voisins ; le réveil lourd, l’estomac dans les talons ; la soif que l’on étanche bêtement à un tuyau crevé en sachant parfaitement qu’on se gave d’amibes ; et les maux d’intestins qui en résultent, vous prenant parfois au si mauvais moment qu’on est obligé de baisser son froc à cinq mètres de la barricade pour revenir plus vite y reprendre sa place. À la guerre les chiottes sont rares et il n’y a jamais de papier (p. 187) ».

Malgré la tragédie quotidienne subsistent néanmoins des instants magiques d’humanité. Le jeune Fadi se prend d’amitié pour l’auteur et veille parfois en sa compagnie la ligne de front. Emmanuel Albach rencontre aussi l’amour dans les rues dangereuses de la capitale libanaise. Une lycéenne blonde aux yeux « vert-émeraude (p. 79) », Lucie, s’éprend de lui ! Son jeune frère, Lucien, est par ailleurs un grand copain de Fadi ; tous les deux montent presque un complot matrimonial pour permettre à Emmanuel de rencontrer la belle chez une tante complaisante. L’auteur dînera ensuite chez les parents de la demoiselle. On reste cependant déçu de ne pas connaître le dénouement final de cette intrigue amoureuse…

Beyrouth 1976 est l’un des tout premiers témoignages d’une aventure guère connue en France qui date maintenant de quatre décennies si l’on excepte quelques brèves allusions dans la biographie écrite par Christian Rol, les célèbres Rats noirs de Grégory Pons et un article de Rémy Drelon-Mounier, « Vacances au Liban » paru dans Historia spécial n° 406 bis (3e trimestre 1980). Dans cet article, Emmanuel Albach y est présenté en tant qu’Éric Paulin. D’autres récits seraient bienvenus pour mieux connaître ce geste superbe, gratuit et valeureux qui ne doit pas s’effacer pas des mémoires. Un autre engagement mériterait lui aussi d’être salué : celui des volontaires nationalistes français qui apportèrent dans la jungle birmane aux résistants karens la croix celtique. La seconde moitié du XXe siècle fourmilla de dignes héritiers du chevalier Bayard.

Diapositive1.jpgEmmanuel Albach, Beyrouth 1976. Des Français aux côtés des Phalangistes, Les Bouquins de Synthèse Nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris), 2015, 267 p. (avec un cahier photographique), 22 € + 3 € de port

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VAINES POLEMIQUES

Randa Ph.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Décidément, plus une loi concerne un nombre restreint d’individus, plus elle déclenche de polémique.

Ainsi de la peine de mort qui continue, 35 ans après son abrogation, d’opposer farouchement les « pour » et les « contre », alors que le châtiment suprême n’a de fait concerné, lorsqu’il était encore applicable, qu’une poignée de condamnés.

Sous la Ve République française, de 1958 jusqu’en 1981, seuls dix-neuf criminels de droit commun ont connu « la bascule à Charlot » ainsi qu’on nommait alors la célèbre invention du Dr Guillotin : pas même un par année !

La peine de mort tant combattue par certains, tant regrettée par d’autres, n’aurait-elle été, finalement, quoiqu’on en pense, qu’une question de principe ? Voire même un débat quasi-symbolique : le dernier Français à avoir été condamné à mort et exécuté – non pas Christian Ranucci en 1976, comme beaucoup le croient, mais Hamida Djandoubi en 1977 – l’a été plus de 4 ans avant que la peine capitale ne soit légalement plus possible par un vote de 363 voix pour, 117 contre, à l’Assemblée nationale.

Seule certitude depuis : si son application n’était pas la solution à la criminalité, son abrogation ne l’a pas été non plus.

Ces jours-ci, des politiciens se déchirent sur la question de la déchéance de nationalité pour les seuls bi-nationaux reconnus coupables de terrorisme, alors qu’une majorité écrasante de Français (autour de 85 % selon certains sondages) semble pourtant favorable à celle-ci.

Fort bien ! Mais quoiqu’il en advienne, restera à voir, si la loi est votée, combien de condamnés en pâtiront.

Une vingtaine en un quart de siècle ?… Tout ça pour ça ?

16:08 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’immigration et l’enrichissement du pays d’accueil

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Dr Bernard Plouvier

Même si les Français (et les autres peuples d’Europe occidentale) sont censés avoir la mémoire courte, il est peu probable que les quadragénaires aient oublié les beaux discours sur l’immigration de masse (alors d’origine africaine, noire et surtout maghrébine) destinée à fournir des travailleurs à une Europe en déclin démographique, du fait d’une absurde conception de la féminité, qui excluait les grossesses répétées et prônait à tout-va l’avortement de complaisance. A-t-on assez répété l’argument selon lequel les travailleurs immigrés venaient payer les retraites, dans un système de répartition !

Rappelez-vous, ce n’est pas si lointain : c’étaient les arguments récurrents des années 1983-2010. Certains y ajoutaient leurs réflexions venimeuses sur la nécessaire régénération des Européens par les membres de la race africaine (et quand on n’a plus voulu parler de « race », on a employé le mot « ethnies »). Ce mixage des races-ethnies était particulièrement encouragé par ceux-là même qui, depuis 33 siècles, au nom des stipulations du Deutéronome, des Livres d’Esdras et de Néhémie, s’y refusent majoritairement et pratiquent avec dévotion l’endogamie (que l’on pourrait aussi bien qualifier de racisme matrimonial), comme le font les Yézidis du Kurdistan (qui, du moins, ne gênent personne, accrochés à leurs terres ancestrales depuis 27 siècles, jusqu’à ce que la folie furieuse musulmane tente de les exterminer).

De la « pureté dangereuse » (brevetée Bernard-Henry Lévy) à l’idéal de « Panmixie » (de Pierre-André Taguieff) en passant par « le métissage avantageux » (de Jean Bernard) en a-t-on assez disserté des bienfaits de la race humaine unique (Juifs inclus ? Cela reste à déterminer), de la vie politique et culturelle mondialisée, de l’économie globalisée, bref du « grand village planétaire ». Tous ces beaux esprits ne faisaient que reprendre les élucubrations du métis eurasien Richard Coudenhove-Kalergi, chantre dès 1925 (in Idéalisme pratique) de la « race eurasiatico-négroïde… avec les Juifs pour personnalités dirigeantes » et celles des penseurs (presque tous juifs) des années 1943-50 qui appelaient de leurs vœux la « nécessaire disparition des États nationaux » : c’était la lubie du faussaire juif Imre Rosenbaum (devenu ‘’Emery Reves’’, après avoir réécrit les faux Mémoires de Fritz Thyssen et transformé les souvenirs de l’ex-nazi Hermann Rauschning) et l’espoir des théoriciens de même origine Robert Strausz-Hupé et Stefan Possony… Rien de bien nouveau sous le soleil !

À côté de cet « enrichissement génétique », de cette « régénération » des populations européennes par « l’immigration de masse » (cf. les élucubrations de Valérie Rabault, directrice de banque, et de Karine Berger du monde merveilleux de l’assurance-crédit), l’on insistait sur le gain matériel. Tout d’un coup, l’Afrique « boulet économique de la planète » devenait, d’un coup de baguette magique, la grande pourvoyeuse de super-travailleurs qui allaient enrichir l’Occident amolli, aveuli, en voie de vieillissement accéléré. Il eût été plus simple d’encourager les jeunes femmes européennes à passer de l’option zéro ou un enfant à celle de leurs mères : trois enfants en moyenne… mais il était plus amusant de parler de planning familial et de vanter la « grande avancée sociale » de l’avortement de complaisance.

En 2016, le bilan est accablant. Rien qu’en France, nous sommes « riches » de 8 à 10 millions d’immigrés d’origine africaine (le flou statistique est dû au sectarisme « antiraciste » des services du ministère de l’Intérieur et des Cultes), dont 7 à 9 millions de musulmans. Environ 2000 cités de non-droit se sont installées en 35 années de gabegie mondialiste. La délinquance et la criminalité, nettement orientées contre les Blancs (juifs et goyim pour une fois confondus), atteint des sommets qui ne demandent qu’à être dépassés. Le terrorisme, breveté califat nouveau, frappe depuis 2014 en France métropolitaine (même si les pouvoirs publics semblent ne s’en être aperçus qu’en janvier 2015). Les viols de masse de femmes et d’adolescents des deux sexes, blancs, sont bien connus en France depuis les années 1980, mais il a fallu un pic de criminalité de ce type, survenu en Allemagne la dernière nuit de l’An 2015, pour qu’on veuille s’en ressouvenir.

Quant à l’économie, elle est effectivement « florissante ». Plus de 5 millions de chômeurs (soit 10% de la population en âge de travailler) ; une croissance nulle (voire négative) ; un produit du travail des immigrés estimé en 2011 à 83 milliards d’euros à rapporter à 89 milliards d’euros dépensés par l’État et les collectivités (30 en dépenses de santé ; 52 en aides sociales, dont 3,2 milliards d’euros pour les seuls clandestins) ; l’exportation annuelle d’énormes sommes vers les familles demeurées en Afrique ; voilà le curieux « enrichissement » de l’État français.

Résumons-nous : l’immigration africaine et moyen-orientale a importé un racisme anti-Blancs, une délinquance et une criminalité hallucinantes, ciblées contre les autochtones. Elle a importé l’islam conquérant et les émeutes raciales, en plus de la querelle israélo-palestinienne. Racisme et terrorisme, émeutes raciales et criminalité : c’est sûr, notre vie de Français de souche européenne en a été bouleversée.

Durant ce temps, grâce à la consommation – en partie parasitaire, c’est-à-dire alimentée (sans jeu de mots) par les allocations diverses et variées distribuées avec le produit des impôts soutirés aux contribuables – les grandes compagnies de distribution (agro-alimentaire, habillement, électro-ménager et informatique, automobiles et scooters, produits pétroliers etc.) se sont prodigieusement enrichies, comme l’ont fait les grossiums du trafic de drogues et d’armes. L’enrichissement a existé, mais nullement pour la Nation française autochtone !

Il reste à examiner le cas de l’immigration asiatique : Indochinois, Japonais, Coréens, Chinois et Indous. Ceux-là, calmes et travailleurs, souvent très doués, se sont enrichis par leur travail en même temps qu’ils enrichissaient notre communauté nationale. N’eussions-nous eu que cette immigration qu’il n’y aurait jamais eu de problème.

Nos politiciens, du règne de Giscard à celui de l’actuel Président de la République, ont des excuses à présenter à la Nation française pour lui avoir tant nui par leur bêtise et leur laxisme. Puis ils doivent prendre de très énergiques mesures pour rendre à la France la paix intérieure et la prospérité qui étaient siennes avant la plongée dans la globalisation-mondialisation. Il est des pilotages sans visibilité qu’il faut savoir interrompre avant la catastrophe.  

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Samedi 16 janvier : Carl Lang à Toulouse

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samedi, 09 janvier 2016

Cologne : la police utilise les canons à eau contre les patriotes

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Selon les dernières informations en provenance de Cologne cliquez ici, la police utilise ses canons à eau pour disperser les milliers de manifestants rassemblés par PEGIDA contre la barbarie imposée par les migrants le 31 décembre dernier.

Il faut en effet savoir comment procèdent les autorités allemandes quand elles veulent empêcher les patriotes de s'exprimer. C'est simple : elles incitent leurs supplétifs (antifas, gauchistes, chrétiens de gauche, verts et autres dégénérés...) à manifester le même jour, à la même heure et au même endroit que les patriotes. Ils laissent alors les deux rassemblements arriver pratiquement au contact l'un de l'autre. Et là, prétextant les heurts inévitables, ils dispersent tout le monde à coups de matraques et avec des canons à eau. Même Valls et Cazevide n'utilisent pas de si minables stratagèmes chez nous.

Il y a quelques années, avec mes amis Robert Spieler, Luc Pécharman, François Ferrier, Annick, Judith, Bertrand et quelques autres, nous avions été invités à participer, au nom de la NDP, à plusieurs rassemblements organisés par le mouvement Pro Köln contre la construction d'une gigantesque mosquée justement à Cologne. Nous avons constaté ainsi par nous mêmes les techniques sournoises de la police démocrate allemande.

La grande différence entre ces rassemblements héroïques auxquels nous étions allés en 2009 et 2010 et ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'à l'époque nous n'étions que quelques dizaines, quelques centaines peut être, et les gauchistes étaient des milliers alors qu'aujourd'hui c'est le contraire. L'Allemagne nationale et populaire se réveille alors que les supplétifs de la haute-finance mondialiste que sont les provocateurs d'extrême gauche ont du mal a rassembler quelques douzaines de déchets camés, islamistes en herbe et autres protestants progressistes pour donner bonne conscience à Merkel et sa clique immigrationiste.

Roland Hélie

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Suivez en direct sur TV Libertés les événements de cet après midi à Cologne

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Une semaine après l'ignoble soirée du 31 décembre au cours de laquelle des dizaines de femmes allemandes ont été violées par des migrants dans le centre de Cologne, une grande manifestation populaire organisée par PEGIDA et différentes organisations patriotiques a lieu cet après-midi devant la gare de la ville rhénane.

Au dernières nouvelles, les flics de la criminelle Merkel, absents lors des carnages de la St Sylvestre, utilisent les canons à eau contre le peuple en colère...

Vous pouvez suivre en direct la manifestation grâce à TV Libertés cliquez ici

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16:44 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"BEYROUTH 1976 Des Français aux côtés des phalangistes"

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On a les (anti-)héros que l’on mérite !

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Dr Bernard Plouvier

Que des Français aient vénéré la mémoire d’un Napoléon Bonaparte, voire celle du général De Gaulle de juin 1940 (un Charles De Gaulle doublement « ponctuel », c’est-à-dire limité au 18 de ce mois terrible et arrivé pile au bon moment d’une période historique où il était nécessaire, pour un patriote français, de faire un geste purement symbolique, pour marquer son territoire, comme le font tous les animaux) peut se comprendre, même si chacun de ces deux héros d’épopée fut critiquable à bien des égards.

En revanche, la Mitterrandomanie actuelle est pitoyable, à la fois dérisoire à l’échelle de l’histoire de France et fausse dans tous ses aspects. Ce Janus bifrons, amoureux du fric et pseudo-socialiste de salons (comme Jaurès, autre imposture historique), homme de la gauche caviar-champagne de grandes marques, pétainiste décoré de l’Ordre de la Francisque (ce qui exigeait que l’on en ait fait personnellement la demande… que les pseudo-historiens du genre « gentil toutou de gauche » se renseignent avant d’écrire n’importe quoi à leur habitude), puis « héros » d’une forme plus que discrète de la Résistance, est d’abord et avant tout celui qui a placé la France dans la mondialisation des vies politique et sous-culturelle et dans la globalisation de l’économie.

C’est durant le règne mitterrandien qu’ont débuté les « délocalisations » d’entreprises (le mot lui-même était jusqu’alors inconnu ; il fallut l’inventer), ce qui fit doubler le chômage en moins de cinq années ! C’est Mitterrand qui fit voter, dès 1984 (les financiers US ne l’ont obtenue des Congressmen qu’en 1999) la Loi de désintermédiation, qui supprima la distinction entre banques de dépôts et banques d’investissements, ce qui permit aux banquiers de jouer avec l’argent de leurs clientèle : ce fut réellement une loi pousse-au-crime de surendettement.

Certes, ses prédécesseurs, les Machiavels à la petite semaine Giscard et Chirac avaient voulu relancer une consommation intérieure défaillante par leur immonde décret 76-383 du 29 avril 1976 (paru au JO du 2 mai suivant) autorisant le regroupement familial pour les travailleurs immigrés, dont l’application fut ensuite étendue aux familles de chômeurs !

C’est durant les quatorze années du règne Mitterrandien que la France a été envahie par une immigration africaine (maghrébine puis noire), que se sont constituées des cités de non-droit autogérées par des mafias de trafiquants et d’imams, qu’ont explosé délinquance et criminalité (assassinats et viols à forte connotation raciste anti-Blancs), tandis que l’État gaspillait des centaines de milliards d’unités de compte, prélevés sur les contribuables, en subventions diverses et constructions aussitôt saccagées par les sauvages inutilement importés. De nos jours, les slogans à caractère raciste anti-Blancs fleurissent partout, salués comme autant d’exploits picturaux ou poétiques par un résidu de l’époque Mitterrandienne, son ex-ministre (fort ambigu) de la pseudo-culture.

C’est du règne désastreux de Mitterrand que date l’installation de l’islam conquérant sur notre sol national et les émeutes raciales, demeurées d’origine « mystérieuse » pour les seuls enquêteurs officiels, car dès 1990 paraissaient des études d’origine universitaire (donc composées par des gens fort prudents), rattachant l’explosion de violence urbaine à la montée en puissance de l’islam en France. C’est durant son règne qu’a débuté, en France, le racisme anti-Européen le plus abject.

Attila n’avait ravagé les Gaules que de façon brève et partielle. Mitterrand et ses nervis l’ont saccagée, souillée, meurtrie de fond en comble et de façon durable.

François Mitterrand ne fut toute sa vie qu’un bourgeois avide d’argent et de gloriole, un beau parleur égotiste et menteur (notamment sur son état de santé). Devenu chef de l’État, il se prosterna devant les intérêts de la finance cosmopolite et des entreprises multinationales. C’est sous son règne et par sa volonté que la Nation française fut jetée dans le monde féerique de la globalisation économique, de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle, du brassage des peuples et des races.

C’est très logiquement que son très pâle et lointain successeur essaie de le singer.

10:13 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 16 janvier : Thomas Joly à Amiens

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Le Journal du Chaos de cette semaine...

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vendredi, 08 janvier 2016

Un entretien de Franck Abed avec Pierre de Laubier, auteur de l'essai "L'Ecole privée... de liberté"

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J’ai interrogé Pierre de Laubier qui, après un court passage comme professeur dans un établissement catholique parisien sous contrat, a publié un ouvrage de son expérience édifiante et inquiétante intitulé L’école privée… de liberté (1). Aujourd’hui, il continue le combat avec un souci majeur : l’intérêt des enfants. Ses analyses consacrées à l’école catholique sous contrat sont pertinentes et authentiques. Elles s’appuient sur des faits avérés et des arguments circonstanciés que je vous invite à découvrir. Les questions relatives à l’enseignement m’intéressent, à la fois en tant qu’homme, enseignant et traditionaliste (2). Celles concernant l’histoire m’attirent et m’intriguent pour différentes raisons, notamment le pourquoi et le comment. En effet, il est important de « savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va ». De plus, la transmission des valeurs, des principes et du passé, reste fondamentale dans une société soucieuse d’appliquer constamment la tabula rasa. Or, l’étude intellectuelle, notamment de l’histoire, permet le développement de l’esprit critique comme le rappelle justement mon invité. Les réponses apportées confirment, s’il en est encore besoin, que l’école – catholique ou non – est à reconstruire sur des bases saines. L’avenir appartient aux audacieux. Restons plein d’espérance pour demain, même si aujourd’hui paraît bien terne.

Franck ABED

Franck ABED : Comment définiriez-vous l’histoire à une personne ne connaissant pas cette discipline intellectuelle ?

Pierre de LAUBIER : Chaque discipline est une manière de découvrir le monde, que ce soit la théologie, la poésie, la philosophie, l’économie, la géographie, la biologie, et toutes les autres. Nous ne séparons les unes des autres que parce que notre esprit n’est pas capable d’embrasser d’un seul coup toute la vérité. Si des contradictions apparaissent entre elles, c’est qu’il y une erreur quelque part, car chacune n’est qu’un moyen d’approcher une vérité qui ne se divise pas.

La particularité de l’histoire est qu’elle se raconte. Il y a toujours un fil chronologique, même quand on accorde une grande place à ce qui n’est pas un simple récit d’événements. Or chacun de nous a sa propre histoire ; chaque existence humaine est une histoire qui ne prend tout son sens qu’à la fin. C’est peut-être encore plus vrai dans une civilisation chrétienne, puisque nous sommes les héritiers, sinon les fidèles, d’une religion qui s’insère dans l’histoire. Dieu lui-même fait partie de notre histoire. Une grande partie de l’Ancien Testament raconte la recherche d’un Dieu qui n’est pas exactement le même d’un livre de la Bible à l’autre, et les interventions de ce Dieu dans l’histoire des hommes, ainsi que la manière dont il est reçu. Quant au Nouveau Testament dans son entier, il est non pas un recueil de préceptes mais un livre historique, ou plutôt un recueil de livres historiques dont la véracité, jusque dans les détails, est capitale. Ce qui précède le récit de la passion du Christ n’est là que pour en expliquer le sens. Pour connaître quelqu’un, même s’il est le fils de Dieu, il faut raconter sa vie. De même, pour comprendre le monde, il faut en raconter l’histoire.

Encore faut-il savoir ce qu’on raconte, et de qui on raconte l’histoire. Je suis inquiet quand j’entends parler par exemple du « roman national » que l’école serait censée inculquer aux élèves. L’histoire n’est pas un roman. La nation n’est même pas un sujet dont l’identité serait stable dans le temps, comme l’est celle d’un individu. Ce que j’étais enfant est différent de ce que je suis une fois adulte, mais c’est la même personne. Par contre, la Gaule n’est pas la France sous un autre nom. Il y a donc un problème quant à l’objet de l’étude de l’histoire, d’autant plus qu’il y a plusieurs nations dont chacune a élaboré son « roman national ». Il est tout naturel qu’on apprenne à l’école l’histoire de son pays. A condition de ne pas oublier qu’il s’agit de savoir ce qui s’est passé, et qui aurait pu se passer autrement, non pas de justifier ou d’exalter ce qui existe.

On parle souvent des « leçons » qu’on peut tirer de l’histoire. Je ne doute pas qu’on puisse le faire ; mais j’ai tendance à penser que la plupart de ces leçons sont perdues. En tout cas, ceux qui rédigent les programmes scolaires ne retiennent que les événements qui leur conviennent, et en tirent à l’avance leçons qui les arrangent, si bien que plus ils veulent prouver leur « leçon », plus ils ont tendance à trafiquer ou éliminer les faits, par conséquent à s’éloigner de la recherche de la vérité et ne plus faire de l’histoire. Il y a donc un point essentiel, si l’on veut que l’histoire reste une quête de vérité, c’est que chaque fait soit non seulement prouvé, mais encore discuté. C’est peut-être la meilleure « leçon » qu’on peut tirer de l’histoire : l’art de développer l’esprit critique, et de façon plus efficace que par l’étude des textes littéraires. En littérature, la matière première est le texte d’un auteur qui raconte bien ce qu’il veut. Tandis qu’en histoire, ce qu’on raconte doit être prouvé par des faits susceptibles d’être contredit par d’autres faits.

Pour répondre d’une phrase à votre question, je dirai que l’histoire est une science qui cherche à répondre à la question : « Comment en est-on arrivé là ? »

Que pensez-vous des programmes d’histoire de l’Education Nationale pour les collèges et lycées ?

A première vue, les programmes d’histoire sont surtout indigents quant au contenu. Quand on consulte les manuels antérieurs à la réforme Haby de 1975, c’est-à-dire avant le collège unique, on est confondu par leur richesse et leur sérieux. Laforte diminution des faits étudiés, et surtout de l’explication des liens entre eux, à cause de l’abandon du lien chronologique, suggère qu’il s’agit d’un appauvrissement volontaire. Cet appauvrissement découle d’une réduction au plus petit dénominateur commun, rendue nécessaire par le collège unique. Mais c’est aussi une propagande « par le vide ». Car l’étude sérieuse de l’histoire, qui repose sur des faits, développe l’esprit critique, ce qui n’est dans l’intérêt d’aucun gouvernement.

Toutefois, ces programmes sont conçus habilement, en vue de faire une propagande par la méthode plutôt que par le contenu. On a remplacé le fil chronologique par une approche thématique. Commencer par établir une liste de thèmes autour de laquelle les connaissances s’organisent, c’est mettre la charrue avant les boeufs. Car c’est le thème qui impose le choix des faits à retenir ou à négliger, alors qu’en bonne logique c’est le fil du récit qui fait d’abord apparaître l’importance des faits.

De plus, bien des thèmes qui reviennent sans cesse n’ont qu’une faible importance dans l’évolution de la France et de l’Europe. On parle beaucoup des croisades. Pourtant, on pourrait presque raconter l’histoire de l’Europe sans en parler. Par contre, les invasions arabes et ottomanes, les deux sièges de Vienne par les Turcs, la bataille de Lépante, ont une importance bien plus grande. On a tendance à les omettre pour deux raisons. La première est que les anciens programmes d’histoire, d’inspiration nationaliste, avaient tendance à faire l’impasse sur les événements auxquels la France n’a pas pris part. L’autre raison, bien entendu, est qu’on veut éviter de souligner que l’islam a été, dès les origines, une menace pour l’Europe.

Autre exemple : le thème qui sert de prisme à l’étude du moyen âge est la féodalité. Ce mode d’organisation politique est évidemment très important, mais le mettre au centre conduit à négliger l’évolution de l’agriculture et du commerce, et n’explique pas, par exemple, la naissance des universités.

Autre thème de prédilection, l’esclavage. En faire un objet d’étude suggère qu’il a eu une grande importance. Mais quel était son poids réel dans le commerce international ? Quel rôle exact a-t-il joué dans la colonisation des Amériques ? Pourquoi y avait-il plus d’esclaves chrétiens en Orient que d’esclaves noirs aux Amériques ? L’étude thématique n’incite pas répondre à ces questions. Mais l’avantage de cette méthode est que les élèves (et sans doute un certain nombre de professeurs) ne se rendent pas compte qu’elles sont éludées !

J’ai sous les yeux un manuel d’histoire de classe de première, publié par les éditions Magnard. Le chapitre consacré à la seconde guerre mondiale compte une vingtaine de pages. Il n’y est fait aucune allusion à la bataille de France, ni à Stalingrad, ni au débarquement, ni d’ailleurs à aucune bataille. On finit par se demander pourquoi on appelle ça une guerre ! L’essentiel, pour ne pas dire la totalité des « documents », illustrent les bombardements de civils, les déportations, les exécutions, les crimes de guerre de toute nature. Ce sont, en effet, des caractères que cette guerre a revêtus. Mais rien ne permet de comprendre pourquoi elle a éclaté ni même pourquoi elle s’est arrêtée ! Car, malgré tout, le désir de commettre des atrocités n’était pas, semble-t-il, la seule et unique raison d’entrer en guerre des belligérants…

Ces exemples montrent que les thèmes ne sont pas choisis au hasard : ils sont secondaires dans le déroulement des événements, mais chargés d’un fort pouvoir d’émotion. Si bien que quiconque fait mine de chercher à comprendre, ou même de donner à un fait son importance relative, a vite l’air de chercher à justifier l’injustifiable. C’est une véritable opération d’intimidation.

En géographie, même méthode : en classe de cinquième, l’axe d’étude est le développement durable. Or cette notion ne devrait arriver qu’en conclusion d’une étude de la terre et de ses ressources, qui sont en effet limitées. Cette conclusion pourrait d’ailleurs introduire à l’étude de l’économie, dont un des objets est justement la répartition de ressources limitées. L’approche thématique conduit aux conclusions toutes faites.

Les jeunes générations sont-elles encore intéressées par l’histoire ? Existe-t-il une méthode, une technique pour leur enseigner cette merveilleuse discipline ?

Les jeunes générations me semblent non seulement intéressées, mais passionnées par l’histoire. Le nombre de romans et de récits historiques qui leur sont destinés, et leur succès, en sont une preuve. Je me demande même si cet intérêt n’a pas grandi, du fait d’une part que le monde change plus vite, et que d’autre part il est plus facile d’apprendre ce qui se passe ailleurs. Et quand on constate la diversité de moeurs, de systèmes politiques, de prospérité de tous les pays du monde, on se pose la question : « Comment chacun en est-il arrivé là ? » Cela incite à un regard critique sur l’histoire de France telle qu’on a pris l’habitude de la raconter, ce que je trouve très sain. De la part des adultes, on trouve le même engouement. Il faut dire que la plupart, ayant désormais appris l’histoire depuis la réforme Haby, ne savent à peu près rien. Mais ils sont conscients de ce manque, et cherchent à combler par eux-mêmes les vides laissés par l’école. De nombreuses publications répondent à ce désir, en adoptant des formes nouvelles que je trouve très heureuses, par exemple celle de dictionnaires, ou de livres ou de revues à caractère polémique. La polémique stimule l’esprit critique !

Quant à la méthode, il y en a presque autant que de professeurs. L’histoire se raconte, et chacun raconte à sa manière. Pour ma part, je rappelle aussi souvent que possible aux élèves que les acteurs de l’histoire ne savent pas, contrairement à nous, ce qui va se passer ensuite. Nous employons même souvent, pour raconter l’histoire, des mots que les gens de l’époque ignoraient. Saint Louis ignorait le sens des mots croisade, féodalité, ou même armure ; il ne savait pas non plus qu’il vivait au moyen âge ! De même, les élèves ont souvent en tête une vision nationale de l’histoire. Ils pensent que la guerre de Cent Ans a pour cause une invasion anglaise. Ils sont tout étonnés d’apprendre que Richard Coeur de Lion était angevin, qu’il n’a presque jamais mis les pieds en Angleterre, qu’il ne parlait pas un mot d’anglais et qu’il est enterré à Fontevrault… De même, le duc de Bourgogne, qui d’ailleurs était un Capétien tout comme le roi de France, n’était pas un traître à la patrie : ses ambitions parfaitement légitimes ne paraissent bizarres que parce que nous savons, après coup, que la France allait prendre le visage qu’elle a aujourd’hui. Mais, à l’époque, personne ne pouvait imaginer que l’Alsace ou la Franche-Comté allaient devenir et rester françaises. C’est le contraire qui était probable.

Vous avez enseigné dans une école catholique privée sous contrat. Vous n’en gardez pas un bon souvenir. Pour quelles raisons ?

Je n’en garde pas que de mauvais souvenirs, notamment parce que les élèves sont toujours désireux d’apprendre, et que c’est une noble tâche que d’essayer de leur transmettre quelque chose (quelquefois à partir de presque rien). Apprendre, dans les deux sens du terme, c’est ce que l’homme passe sa vie à faire ! Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui n’ait envie d’apprendre quelque chose. Quand les élèves perdent cette envie, c’est grave. C’est le signe qu’on s’est échiné à leur inculquer des choses qui ne les intéressent pas, selon des méthodes qui ne leur conviennent pas. Ils en sortent désespérés. L’enseignement privé échappe en partie, mais en partie seulement, aux maux qui minent le système.

Je pense même que l’enseignement catholique sous contrat est la partie la plus critiquable du système, au moins du point de vue moral, parce qu’il est infidèle à sa vocation. Que l’enseignement public et gratuit se serve des écoles pour faire sa propagande et asseoir son pouvoir, c’est mal, certes ; mais on pouvait s’y attendre. Mais de l’enseignement catholique, on est en droit d’attendre autre chose, qu’on ne trouve pas toujours, loin s’en faut. Quand il remplit sa mission, en tout cas, ce n’est pas grâce au secrétariat général de l’enseignement catholique, ni à ses filiales les directions diocésaines, dont j’ai découvert le rôle néfaste et hypocrite (c’est l’objet principal de mon livre), et dont je conteste jusqu’à l’existence ; mais c’est grâce à des directeurs, des professeurs, des parents et des élèves qui se battent pour cela, au risque de déplaire fort à l’institution qui les surveille et les ligote. Celle-ci est en effet droguée aux fonds publics, et colonisée par des carriéristes dont le premier souci est de complaire au gouvernement. Le triste état de l’enseignement catholique ne se voit guère, car la fuite du public vers le privé provoque une forte demande ; mais du coup, l’offre s’adapte, mettant sous le boisseau la foi catholique, susceptible de rebuter certains clients. Le succès de l’enseignement catholique ne saurait se mesurer seulement par le nombre d’élèves !

En partant de vos constats, les parents catholiques doivent-ils privilégier le hors contrat et l’enseignement à la maison ?

Je n’aurais pas dit cela il y a quelques années. Je suis un pur produit de l’école catholique sous contrat. J’ai longtemps pensé que l’école hors contrat ne concernait que quelques intégristes particulièrement pointilleux, ou des partisans de pédagogies atypiques. Je n’avais rien contre, mais je ne me sentais pas concerné. Or je constate que les gens comme moi, parents d’élèves ou professeurs, songent de plus en plus facilement au hors contrat. L’enseignement sous contrat devrait y prendre garde. Il est en train de se vider de ses forces vives : les bénévoles qui sont prêts à faire le catéchisme, gérer les écoles, tenir les éventaires des ventes de charité, et qui en ont assez de raser les murs. Je continue cependant de croire que les écoles sous contrat ont la possibilité de répondre correctement à leur vocation. Sauf qu’y parvenir exige de faire preuve de qualités héroïques. Ce n’est pas normal. L’essor des écoles hors contrat et de l’enseignement à la maison est le signal du nécessaire renouveau. Lequel passe par la suppression du secrétariat général de l’enseignement catholique et le démantèlement de l’administration qu’il a fabriquée.

Comprenez-vous que les Français soient fiers de leur histoire nationale ? Pensez-vous que toutes les histoires nationales se valent ?

Qu’est-ce que l’histoire de France ? Il me semble que la réponse à la question ne peut pas être la même si on est alsacien, breton ou savoyard. Tous ne sont pas devenus français en même temps ni de la même manière. On a longtemps raconté l’histoire de France dans un style apologétique et providentiel, en interprétant chaque événement comme la preuve que la « construction » de la France, en tant qu’Etat-nation centralisé était inéluctable, nécessaire. Tous ceux qui se sont opposé à cette évolution, sont dépeints comme des méchants, et ceux qui y ont œuvré comme des héros. Je trouve l’expression « quarante rois qui ont fait la France » on ne peut plus trompeuse. La suite logique de cette histoire de style constructiviste, oeuvre des historiographes des rois de France, a été écrite par les historiens des débuts de la république, afin de légitimer la concentration de tous les pouvoirs entre les mains des instances gouvernementales, considérées comme de droit plus que divin en raison de leur caractère démocratique ou, du moins, électif. Mais il s’agit là d’historiographie plutôt que d’histoire. Il n’est pas sain de raconter l’histoire de France de manière aussi univoque. Plutôt que d’être fier de son histoire (ou au contraire d’en avoir honte), je proposerais plutôt à un peuple de l’aimer. On a envie de connaître ce qu’on aime, et cela n’empêche pas d’observer certains travers et certains défauts ; on peut s’aimer soi-même sans être fier de tout ce qu’on a fait, car la capacité à se repentir et à se corriger n’est pas une tare mais une vertu morale. La devise : « Wrong or right, my country », a sans doute sa valeur le jour où l’on a un devoir urgent à remplir envers la patrie ; elle ne peut pas être un principe d’historien. Comme pour un individu, une nation doit connaître son histoire pour mieux se connaître ; pas pour prouver sa supériorité ou justifier par principe tous ses actes. Ce qui me conduit à répondre : oui, toutes les histoires nationales se valent ; à condition de ne pas en déduire que toutes les nations, tous les peuples, tous les systèmes politiques, toutes les sociétés se valent. J’inviterais volontiers les amateurs d’histoire à l’esprit critique, voire au scepticisme, mais sûrement pas au relativisme.

Que pensez-vous des lois mémorielles (Gayssot, Pleven, Rocard, Taubira) qui suppriment la liberté d’expression et de recherches tout en fixant dans le marbre de la loi des faits historiques ?

Qu’on ait seulement le droit de voter ce genre de lois est révoltant, et le fait que la constitution le permette en dit long sur sa capacité à protéger les libertés. Mais ce n’est pas étonnant : la constitution de la cinquième république a été conçue non pas pour limiter le pouvoir, mais pour l’empêcher d’être limité. Les efforts pour punir ceux qui contestent l’histoire officielle ne sont pas nouveaux. Le premier historien qui a osé remettre en cause la culpabilité de l’Allemagne dans le déclenchement de la première guerre mondiale a été radié de l’ordre de la Légion d’honneur.

Mais ce qui me semble encore plus frappant, c’est la bonne volonté des historiens à perpétuer les faits et les interprétations les plus douteux. Il est par exemple aujourd’hui dangereux, de la part d’un universitaire, de contester certains points d’histoire dont l’enjeu idéologique paraît pourtant faible ; par exemple, le fait qu’Alésia se trouverait à Alise-Sainte-Reine (ce qui me semble impossible). Ce conformisme bénévole est peutêtre une conséquence indirecte des lois « mémorielles », qui agissent par la répression, mais aussi par l’intimidation. On a, en effet, gravé dans le marbre certaines vérités historiques. Or, comme l’a dit Dostoïevski, « là où il y a loi, on peut toujours trouver le crime. » De plus, le monopole de l’université instauré par Napoléon fait que la quasitotalité des historiens sont des fonctionnaires. Cela incite plutôt à la prudence qu’à l’audace ! Qu’on me permette de faire, pour terminer, la prédiction suivante : ces lois ne sont pas près d’être abrogées.

Propos recueillis par Franck ABED le 5 janvier 2016

1) L’Ecole privée… de liberté, de Pierre de Laubier, 165 pages, à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton 75012 Paris ou sur le site synthese-editions.com – 14 euros franco de port.

2) Le traditionalisme, d’un point de vue, philosophique, intellectuel, social et anthropologique, se définit selon cinq principaux critères :

L’acte fondateur de nos sociétés est supra-humain
Il y a eu un âge d’or antédiluvien
Primautés des Anciens sur les Modernes
Le pouvoir politique doit être sacré
Le corps social doit être hiérarchisé et divisé en ordres

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