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jeudi, 25 juin 2015

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3193 du 18 juin 2015

BRUNO Gollnisch s’était longuement adressé aux catholiques dans une interview accordée à Civitas le 26 mai dernier. Il appelait très bizarrement les catholiques à rejoindre le FN des mignons marinistes. Décidément Bruno Gollnisch doit être masochiste ou poursuit d’obscurs intérêts personnels. Il avait donné cette interview deux jours avant d’être viré de la Commission des conflits. Jacques Bompard lui réplique excellemment sur son blog :

 

« Le 26 mai dernier, Bruno Gollnisch s’adressait aux catholiques en les invitant à rejoindre le Front National. Rien de plus naturel, pour celui qui, contre toutes les insultes, avait considéré qu’il lui fallait maintenir le cap au “Front”. Deux jours plus tard, le Front National nettoyait ses statuts en minimisant l’importance de Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu. Rien de plus naturel dans une structure qui a fait de la purge une maxime politique. […]

 

Je crois qu’il faut désormais dire bien clairement aux bonnes volontés du Front National : vous faites fausse route. J’ai aimé, combattu, milité et donné plus que beaucoup pour ce parti. Je ne préfère pas me prévaloir de quelque grade militant qu’il soit, mais le patriotisme n’a, je crois, jamais eu à se plaindre de mon investissement. Le Front National a abandonné sa doctrine, décimé ses troupes sincères, et veut maintenant utiliser la fougue et la belle vigueur électorale que lui donnent les media du système pour asseoir les délires mégalomaniaques qui se sont emparés de Nanterre. Preuve, si vous en vouliez encore, que la dictature de l’esprit partisan finit systématiquement par abîmer les individus. Toujours.

 

J’en sais qui ne supporteront pas cette critique. Je veux leur dire que j’entends que la motivation d’un engagement se satisfait parfois du vernis. Néanmoins, ce vernis a fini par laisser éclater sa nocivité. Je vous épargne l’énumération des hommes et des femmes admirables recalés du marinisme. On voit aujourd’hui à quelle communauté la fille d’un père bafoué préfère confier l’avenir de votre labeur […] Vous savez bien que le Front National choisit d’exploiter discrètement les bonnes volontés identitaires pendant que l’entourage d’un ancien du MRC (NDLR : le parti de Chevènement) recueille les fruits financiers et honorifiques de votre travail.

 

Alors je veux dire aux catholiques qu’on appelait hier à rejoindre en masse le Front National, qu’aucun parti ne mérite un don aveugle de leur volonté. C’est leur famille, leur commune, leur terre, leur lignée et leur héritage qui méritent ce don total. Force est de constater que le Front National ne satisfait pas à nos aspirations. Engagez-vous chez vous, il n’est aucun besoin du marinisme pour changer notre quotidien et celui de nos proches. C’est même le plus grand obstacle à la conscience et à l’organisation réelle que la majorité des Français appellent de leurs vœux. »

 

Rien à ajouter ni à retrancher.

 

LES PURGES SUCCÈDENT AUX PURGES AU FN MARINISTE

 

Seize candidats aux élections départementales ont été définitivement exclus du Front national, selon Nicolas Bay, secrétaire général du parti, le 10 juin. Ils auraient tenu sur les réseaux sociaux des propos jugés xénophobes, islamophobes, antisémites ou homophobes, lors de la campagne des départementales ou des municipales. C’est Marine Le Pen, la présidente du FN, qui a tranché après que les media les eurent mis en accusation. Elle a suivi « pour l’essentiel les préconisations de la commission », précise Nicolas Bay. Lequel n’a pas souhaité communiquer les noms des candidats convoqués et des exclus. Il a eu cette phrase d’une grande profondeur : « On ne donne pas les noms. Ça se saura localement… » Outre ces 16 exclusions ont été validées quinze autres sanctions : deux suspensions de deux ans, trois suspensions d’un an, quatre suspensions de six mois, une suspension de trois mois, un blâme, un avertissement, et trois personnes ont été « mises en indésirables (n’étant plus adhérentes statutairement, elles n’auront pas la possibilité de réadhérer) ». Bruno Gollnisch n’a, quant à lui, pas eu la chance de pouvoir contribuer à exclure ses camarades. Il vient lui-même d’être viré de la Commission de discipline.

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VENEZ TOUS À LA FÊTE DE LA NÉGRESSE !

 

La Négresse est un quartier de Biarritz. Tous les ans a lieu une petite fête amicale qui rassemble les habitants. La prochaine a lieu le 20 juin. Un méchoui… Jusque-là, amis Rivaroliens, pas de motifs d’indignation. Sauf que l’inénarrable Jakubowicz, président de la Licra, y est allé de son indignation. Et ces gens-là osent tout et c’est bien à cela qu’on les reconnaît. Une fête de la Négresse ! Mais ça pue le racisme, estime Jakubowicz ! Il a écrit sur Twitter : « Ça se passe à Biarritz en 2015. Ça se passe de commentaire. Mais ça ne fait passer ni la nausée ni la honte. » Un des internautes relève : « Ça ne fait en tout cas pas passer la connerie ». Du coup, les internautes se déchaînent devant cet Himalaya de bêtise crasse. À propos, écrit l’un d’eux, l’Association des Paralysés de France demande qu’on rebaptise les Invalides et qu’on les appelle « Les personnes à mobilité réduite » et il ajoute : « Sinon les Fêtes de la Négresse à Biarritz c’est très bien. Interdit aux cons par contre ». Pauvre Jakubowicz ; il va encore hurler à l’exclusion…

 

LE CHÂTEAU DE NOS ROIS UNE NOUVELLE FOIS SOUILLÉ

 

Le philosophe Luc Ferry, ancien ministre de l’Education nationale a parfois des fulgurances qui flirtent dangereusement avec le politiquement et le culturellement incorrects. Il s’exprime ainsi au sujet de l’immondice, le vagin de la Reine, œuvre d’Anish Kapoor (je l’ai évoqué en ces colonnes dans le récent numéro de RIVAROL), déposé devant le château de Versailles et qui prétend être une œuvre d’art contemporain. Ferry n’y va pas de main morte, déclarant : « Exposition d’art contemporain à Versailles : même pas choquant, juste un Himalaya de laideur, de bêtise et de vulgarité. Qui osera le dire ? » Eh bien, RIVAROL l’a écrit ! Le philosophe a reformulé de façon encore plus explicite ses propos un peu plus tard : « Une pure merde pour cons prétentieux ».

 

Voilà qui est bien dit !

 

L’“ARCHEVÊQUE” DE STRASBOURG AIME L’ISLAM MAIS PAS JEANNE D’ARC

 

L’inauguration de la mosquée de la rue de l’Ill, à Strasbourg s’est faite, il y a quelques jours, dans le plus grand syncrétisme, en présence de “Mgr” Grallet, “archevêque” de Strasbourg. Le quotidien alsacien Les Dernières Nouvelles d’Alsace en vibre d’émotion. On peut y lire : « La vie de la mosquée de la rue de l’Ill a commencé avec une cérémonie interreligieuse et républicaine à haute valeur symbolique, vouée à rester dans les mémoires ». Une plaque, dévoilée par le maire socialiste Roland Ries et par le président de la mosquée, Chaïb Choukri rappellera aux générations ce beau souvenir d’une inauguration qui a eu lieu le 17 chaâban 1436 (4 juin 2015), mois du ramadan. Ils y étaient tous : “archevêque”, rabbin, pasteur, collectivités, associations, paroisses, politiciens, anonymes, homosexuels, pédophiles, drag queens et même hétérosexuels, pour se réjouir de ce moment de bonheur et de paix. Mais connaissez-vous “Mgr” Grallet ? Un petit rappel : le vendredi 6 janvier 2012 une messe dans la crypte de la cathédrale de Strasbourg était annoncée en l’honneur du 600e anniversaire de la naissance de Sainte Jeanne d’Arc. L’office devait être célébré par le “curé” de la Cathédrale, le “Chanoine” Michel Wackenheim, dans le rite romain traditionnel. Une cinquantaine de personnes étaient présentes. Stupeur : elles apprirent que “Mgr” Grallet avait interdit la célébration sans fournir aucune explication. Ce n’est pas la première fantaisie du personnage. Il avait déjà réuni tous les représentants de diverses religions et sectes au nom des Droits de l’Homme, histoire que ce beau monde signe un « décalogue pour la paix ». Ce “décalogue” est censé se situer dans la lignée de l’Appel pour le respect mutuel et le dialogue du maire Roland Ries. Pas étonnant que Ries et Grallet soient copains comme cochons. On se souvient qui déclarait en 2011, à propos des menus servis dans les cantines scolaires de la ville : « Nous servons de la viande halal par respect pour la diversité mais pas de poisson (le vendredi) par respect pour la laïcité ». Qui se ressemble, s’assemble…

 

QUEL LÈCHE-BABOUCHES, CE CAZENEUVE !

 

Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, rencontrait le samedi 6 juin un panel de lecteurs et d’auditeurs de confession musulmane sélectionnés par différents media. Le journaliste d’OummaTV a demandé au ministre s’il pouvait adresser un message aux mahométans à l’occasion du prochain mois de Ramadan qui débute ce 18 juin. Cazeneuve prit sa respiration, afficha un air des plus pénétrés et se lança avec une émotion non feinte, déclarant : « Je veux dire aux Français de confession musulmane, vivez intensément ce moment (le Ramadan), vivez-le au plus profond de vous-mêmes et au moment où vous le vivrez, pensez à la République ». Et il ajouta : « La République a besoin des Français de confession musulmane pour porter haut et loin ses valeurs. »

 

Interdit de rire…

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.

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Un nouveau livre de Philippe Baillet : LE PARTI DE LA VIE

le-parti-de-la-vie.jpgLe « parti de la vie » est constitué de tous ceux en qui sont encore présents et actifs les éléments originaires du réel occultés par la modernité : la voix de la race et du sang, les instincts élémentaires de légitime défense et de protection des siens, la solidarité ethnoraciale, la grande sagesse impersonnelle du corps, le sens de la beauté conforme aux types.

Qu’il s’agisse de réalités méconnues du régime national-socialiste ou de l’anti-intellectualisme fasciste, de l’ordre en tant que « nom social de la beauté » chez Abel Bonnard ou de Giorgio Locchi insistant sur le caractère nécessairement « mythique » du discours surhumaniste, de l’intimité possible de la chair avec les idées selon Mishima ou de la nature « biocentrique » de la vision taoïste du monde, etc. – tout ici renvoie à une esthétique incarnée, radicalement étrangère à la postérité d’Abraham, aux serviteurs de la Loi, de la Croix et du Livre, aux « Trois Imposteurs » (Moïse, Jésus, Mahomet).

Apparemment inactuel, ce livre explore donc avec rigueur le « versant ensoleillé » d’une Cause diffamée, enracinant ainsi les convictions dans la dynamique même des lois de la vie. Contient un texte inédit en français de Giorgio Locchi. Index.

Le parti de la vie, Philippe Baillet, Akribeia, juin 2015, 250 pages, 22,00 €

En vente chez Akribeia cliquez ici

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mercredi, 24 juin 2015

Camba et Taubira ne seraient-ils pas un peu racistes ?

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Pierre Cassen Boulevard Voltaire cliquez ici

Essayant de se refaire une santé après le peu glorieux épisode Chaouat, le nouveau secrétaire du PS a cru bon de passer de la pommade à Taubira, la jugeant « indispensable à la couleur du gouvernement » (sic !).

Seul problème : à force de qualifier tout le monde de raciste (tout en affirmant que les races n’existent pas), on finit par se prendre les pieds dans le tapis. C’est ce qui vient d’arriver au nouveau secrétaire du Parti socialiste, qui laisse entendre que si l’ancienne indépendantiste guyanaise n’était pas noire, elle ne serait pas indispensable. On attend avec impatience le prochain procès du CRAN !

Le cirage (noir) de pompes de Cambadélis et la référence à la couleur tombaient d’autant plus mal que le garde des Sceaux vient de subir un véritable « Taubiragate » judiciaire, dans une affaire qu’elle a instrumentalisée de A à Z avec l’alibi de l’antiracisme.

Elle s’était victimisée, de manière très politicienne, dans une histoire de page Facebook appartenant à Anne-Sophie Leclère, à l’époque au FN, la représentant en singe. Rappelons que par le passé, Giscard d’Estaing, Le Pen ou Sarkozy avaient eux aussi été caricaturés ainsi. N’oublions pas que Charb lui-même avait dessiné le garde des Sceaux en guenon, en toute impunité.

Plus grave, Taubira avait mis tout son poids dans la balance, dans le procès qui allait suivre, se montrant grossièrement juge et partie. C’est une association indépendantiste, qu’elle a créée en 1993, hébergée à son adresse, qui a déposé plainte. Le premier procès a eu lieu à Cayenne, avec six avocats d’un côté, aucun défenseur de l’accusée de l’autre, et un tribunal présidé par un membre du Syndicat de la magistrature. Ce dernier, confondant le droit français et une vision militante et revancharde de la justice postcoloniale, a rendu, le 16 juillet 2014, un verdict digne d’une république bananière : 9 mois de prison ferme et 50.000 euros d’amende, contre une femme qui n’a que 600 euros de revenus par mois.

Taubira qui, paraît-il, ne commente jamais les décisions de justice a essayé de justifier une telle sentence. Après un lapsus révélateur « Je ne commente jamais les injustices », elle a estimé que les juges rendaient leur verdict d’après le Code pénal. Décodage : la sanction était donc méritée.

Seul problème, et c’est l’ABC du droit : une association ne peut ester en justice que si ses statuts le lui permettent. Or, l’association Walwari n’a pas pour mission de lutter contre le racisme, mais pour l’indépendance de la Guyane. Autrement dit, Taubira, par idéologie et par haine des anciens colonialistes, a cautionné une justice d’exception, de type raciste, prenant des libertés avec le droit français. D’où, ce lundi, l’annulation par la cour d’appel de Cayenne du premier verdict.

Si un ministre de la Justice blanc avait été dessiné en cochon par un Guyanais, Taubira aurait-elle fait tout ce cirque ? Bien sûr que non.

Que dire, en outre, de l’affaire Chaouat-Cambadélis ? Le chef du PS aurait-il proposé qu’un Français d’origine européenne, connu pour avoir cogné son épouse, soit nommé secrétaire national du Parti socialiste ? Bien sûr que non. Aurait-il parlé de couleur si le garde des Sceaux était d’origine asiatique ? Bien sûr que non, cette question n’est jamais évoquée avec Fleur Pellerin.

Pierre Desproges disait qu’il n’adhérerait à SOS Racisme que quand il y aurait un « s » à racisme. Cambadélis et Taubira, par leurs orientations teintées de racisme, lui donnent raison.

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mardi, 23 juin 2015

Le Tango des Brigandes :

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TOUCHE PAS A MON DRAPEAU !

z56193.jpgLe bloc notes

de Jean-Claude Rolinat

Certains esprits simplistes ou simplement désinformés, manifestent à Columbia, la capitale de la Caroline du Sud, pour demander que le glorieux  « battle Southern flag » soit amené. Ce drapeau des armées confédérées fut choisi  plutôt que le Stars and bars, l’étendard officiel de la CSA , Confederate States Army, qui ressemblait trop au Stars and stripes des USA, United States of America,  pour se différencier nettement des emblèmes ennemis. Cet héroïque pavillon des armées confédérées, rappelons-le, n’est pas le symbole d’une quelconque suprématie de  blancs mentalement attardés comme ce jeune Dylan Roof, un détraqué de 20 ans qui a froidement abattu dans une église de Charleston 9 personnes de couleur, mais une bannière militaire sous les plis de laquelle des milliers et des milliers de « ventres gris » sont morts au feu. Elle est sacrée comme l’est notre tricolore qui flotte le 11 novembre sur tous nos monuments aux morts. Ses treize étoiles disposées en diagonale – croix de Saint-André – sur fond bleu et rouge, représentent les 11 Etats confédérés de la guerre de sécession (1861-1865), plus le Missouri, non admis officiellement par le Congrès de Richmond, et les nations indiennes du Trans-Mississippi department, les Cherokees, les Choctaws, les Chickasawas, les Creeks et autres Séminoles. Ils savaient ces indiens, ce que les yankees leur feraient subir….

Il s’est même trouvé un journaliste ignare pour parler sur une chaine d’infos en continu de « drapeau esclavagiste », alors que l’on sait que la plupart des soldats confédérés n’avaient pas d’esclaves sur leurs propriétés et que ces derniers, dans leur immense majorité, n’ont pas déserté les plantations alors que leurs maîtres étaient au front. D’ailleurs, le général Robert Lee lui-même, prestigieux commandant en chef de l’Armée de Virginie, était décidé à affranchir tous les siens.

Retirer officiellement cet emblème alors qu’il figure sur de nombreux objets usuels, qu’il enjolive les plaques automobiles, qu’il flotte en fanion accroché  à certains pick-up ou à côté des tombes des patriotes sudistes serait, n’ayons pas peur des mots, une profanation ! Imagine-ton d’écarter le drapeau tricolore frappé de la Croix de Lorraine si  un ancien de la 2 ème DB – il aurait de la bouteille ! – tuait neuf touristes allemands, ce qu’à Dieu ne plaise,  ou encore arracher les Croix noires des cimetières militaires Teutons et Germains au prétexte qu’elle ressemblerait trop à la Croix de Fer hitlérienne ? Laissons à l’histoire, la grande, ses drapeaux qui symbolisent le courage et la vaillance d’une petite nation morte au mois d’avril 1865 à Appomattox, charmant hameau tout blanc dans la verte campagne de Virginie.

Jean-Claude ROLINAT est membre de la Société Française de Vexillologie (SFV)

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« Nous pourrons nous battre quand nous redécouvrirons qui nous sommes ! »

519962ab9ec903449d511db3e7293356.jpegUn entretien avec

Bernard Lugan

Boulevard Voltaire cliquez ici

Dans toute l’Afrique, le chaos semble s’installer. Les frontières issues de la colonisation européenne ont-elles un avenir ?

Ces frontières ne correspondent pas à la réalité, mais elles existent. Si elles explosent, ce sera l’anarchie. Et l’on voit au Sud-Soudan que de nouvelles frontières ne résolvent pas les problèmes pour autant. Le vrai problème, c’est la démocratie. C’est elle qui provoque le chaos. Avec le principe « one man, one vote », la majorité ethnique remporte systématiquement les élections. Et cela cause des drames terribles quand cette majorité était, avant l’indépendance, soumise à une autre ethnie. Cela débouche sur la vengeance et sur le génocide, comme au Rwanda. Le génocide de 1994 est le fils de la démocratie.

Vous soulignez toujours le discours de La Baule (1990) du président Mitterrand comme point de départ du chaos africain…

Tout à fait : Mitterrand, en expliquant qu’un « vent démocratique devait souffler » sur l’Afrique, a tourné le dos à notre antique politique africaine – gaulliste – qui consistait à soutenir des régimes forts. Nous pensions, à juste titre, qu’il fallait construire un État avant de parler démocratie. De Gaulle l’avait compris, lui qui parlait d’ailleurs de « coopération » avec les anciennes colonies, jamais de « développement ». Le chef de l’État socialiste a, lui, au contraire, associé « développement » et « démocratie », faisant de la seconde la condition du premier. Un désastre ! La démocratie a été une catastrophe pour le continent, tout comme la médecine…

La médecine ?

Oui. Quand nos grands anciens, les explorateurs, sont arrivés en Afrique, le continent était presque vide. En vérité, l’Afrique a toujours été un continent de basse pression démographique. Jusqu’à ce que les Européens amènent leur médecine… De 100 millions d’habitants, on est passé à plus de 1 milliard et l’ONU prévoit 3 milliards d’ici quelques décennies ! C’est une folie… Les faibles États africains ne tiendront pas le choc.

Vous vous doutez que ces propos peuvent choquer ?

Vous savez, moi, je suis un historien. Je m’intéresse à la terre et aux hommes. Aux faits. La morale, je la laisse aux philosophes. Nous vivons dans un monde de dogmes, dans l’émotion, dans le présent. Je pense comme les Arabes ou les Africains : sur la longue durée. Et j’irai plus loin dans mes propos : la démocratie a fait plus de mal que l’esclavage !

À vous écouter, un pays comme l’Afrique du Sud ne pourra donc jamais être la démocratie merveilleuse et arc-en-ciel que l’on nous dépeint ?

Non. Et l’apartheid se réinstalle d’ailleurs tranquillement. Le grand exode des Blancs (près d’un million de personnes) est terminé. Ceux qui sont restés se sont regroupés, vivent dans leurs propres villes. Il y a peu de contact avec les Noirs. Les grandes distances permettent ce qui est impossible en France pour la population de souche. Comme dans toute l’Afrique, en Afrique du Sud, le vote est racial. L’ANC est le parti des Noirs, contrôlé par les Zoulous, et le petit parti libéral, blanc et métis, ne décolle pas.

Vous restez cependant optimiste…

Oui, car le réel fera son retour. Le modèle démocratique va s’effondrer de lui-même. Nous reviendrons, y compris en Europe, à une sorte d’Ancien Régime, qui respectera mieux les communautés originelles. Nous pourrons nous battre à armes égales avec les islamistes quand nous redécouvrirons qui nous sommes. Pas avec ce hochet des droits de l’homme ou ce laïcisme désuet !

Propos recueillis par Joris Karl

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DÉMISSION DE TAUBIRA : CHRISTIANE FAIT NOUS PEUR ! Le départ de Taubira, le rêve de Valls

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Raoul Fougax Métamag cliquez ici

Ceux qui ne savaient plus comment s’en débarrasser au gouvernement se reprennent à espérer. Elle pourrait finalement partir d’elle-même. La madone des 32 heures s’impatiente, parait-il. Elle aurait du mal à rester au gouvernement si la réforme de la justice des mineurs, promise par François Hollande et à laquelle elle est très attachée n’était pas rapidement inscrite à l’ordre du jour.

« Le gouvernement s’était engagé à le faire au premier semestre 2015, je suis la première à déplorer que ce ne soit pas encore fait », a expliqué la garde des sceaux. Si ses collègues du gouvernement affirment que la démission de Christiane Taubira n'est pas à l'ordre du jour, il n'empêche que la ministre teste la résistance de Manuel Valls.

Le Journal du Dimanche, dans son édition du 21 juin, confirme que la ministre de la justice ne cacherait plus en privé qu’elle démissionnera si elle n’a pas la certitude que cette réforme sensible, qui en est, selon elle, aux « derniers arbitrages », soit adoptée avant la fin du quinquennat.

Christiane Taubira, qui s’est opposée sans succès à certaines mesures du projet de loi sur le renseignement, entend donc mettre la pression sur Matignon et l’Élysée pour faire avancer son projet qui prévoit notamment de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs mis en place sous Nicolas Sarkozy au motif que les juges pour enfants auraient été trop laxistes. Le laxisme vis avis des voyous, c’est l'image de marque d’un ministre qui fait de la lutte contre l'l autorité, forcement rétrograde, sa priorité.

Elle est en totale contradiction avec la ligne Valls qui n’ose y toucher parce que noire et femme, parce qu'en butte aux attaques d’une droite qui la soupçonne sans jamais oser le dire de racisme à rebours. Il faut rappeler que Christiane Taubira n’est pas membre du PS. Elle a co-fondé avec son mari en 1993 le parti guyanais Walwari et est surtout apparentée au PRG. Elue en 1994 au Parlement européen sur la liste conduite par Bernard Tapie (alors PRG), avec Noël Mamère entre autres colistiers, elle rejoint Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007 et soutient Arnaud Montebourg lors des primaires citoyennes de l’automne 2011, n’apportant même pas son appui au "patron" des Radicaux de gauche, Jean-Michel Baylet… Taubira depuis l’élection présidentielle de 2012 apparaît effectivement comme une "caution" de gauche anti raciste pour François Hollande. Si elle partait d'elle même pour rejoindre la gauche de la gauche du Ps, et même au delà ,cela arrangerait tout le monde sauf ceux qu’elle irait rejoindre peut être. Car comme dirait l’autre «  il faut se la faire ».,Son ambition est grande et elle rêve d’être le symbole d'une gauche multiraciale à la française… ce qu’elle est déjà.

Taubira candidate à la présidence ! Eva Joly l’a bien été.

Cette hypothèse est loin d’être absurde mais n’inquiète pour le moment personne surtout pas Manuel Valls qui pense qu’à chaque jour, suffit sa peine, surtout avec Taubira. Mais si elle part, ce sera pour mieux revenir, c’est sûr, sauf à donner l'indépendance à la Guyane…

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Taubira comparée à un singe: la condamnation annulée

786445-christiane-taubira-le-6-mai-2015.jpgSource Libération.fr cliquez ici

En première instance, Anne-Sophie Leclère, un temps tête de liste FN aux municipales, avait été condamnée à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité.

La cour d’appel de Cayenne a annulé la condamnation d’une ex-candidate FN aux municipales de 2014, Anne-Sophie Leclère, qui avait été condamnée à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité en première instance pour avoir comparé Christiane Taubira à un singe. Dans son arrêt rendu lundi, la cour d’appel a jugé « irrecevable » l’action menée par l’association Walwari (un mouvement cofondé par l’actuelle garde des Sceaux début 1993) à l’encontre du Front national et de Anne-Sophie Leclère.

Anne-Sophie Leclère, un temps tête de liste FN aux municipales à Rethel (Ardennes) avant d’être exclue par le parti de Marine Le Pen à la suite de ces propos, avait été condamnée en juillet 2014 par le tribunal de grande instance de Cayenne. Le tribunal, saisi d’une plainte de Walwari, était allé au-delà des réquisitions du parquet en prononçant cette peine, assortie d’une amende de 50 000 euros. Il avait également condamné le Front national à 30 000 euros d’amende en première instance.

La cour d’appel a considéré lundi, entre autres, que Walwari « ne justifie pas », selon ses statuts, de proposer « de défendre la mémoire des esclaves et l’honneur de ses descendants » ou « de combattre le racisme » au moins « 5 ans avant les faits reprochés » d’octobre 2013 comme le requiert la loi. « Sans qu’il soit nécessaire d’examiner les autres multiples exceptions de nullité» soulevées par les avocats de Anne-Sophie Leclère et par celui du FN, la cour a estimé que « le tribunal n’ayant pas été régulièrement saisi de l’action publique, il y a lieu d’annuler le jugement du 15 juillet 2014 ». (...)

00:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 22 juin 2015

Institut Iliade : L'EUROPE

17:18 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A Brest, le niqab est de rigueur

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Caroline Artus Boulevard Voltaire cliquez ici

Autrefois, les dames portaient des chapeaux à voilette pour assister aux cérémonies officielles. Autres temps, autres mœurs… Jugez-en vous-même.

Lundi 15 juin, le site de l’ENSTA de Brest (École nationale supérieure des techniques avancées, qui est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministre de la Défense) communiquait, lapidaire, l’information du jour : « Cérémonie du passage au grade d’officier : promotion 2010 SAGEMA. » En présence du préfet maritime de l’Atlantique et de représentants civils et militaires, une trentaine d’élèves saoudiens recevaient leurs galons d’officiers. Une cérémonie qui frappe de stupeur l’ancien lieutenant-colonel et écrivain Jean-François Cerisier : « Depuis quand des cérémonies traditionnelles saoudiennes (selon les termes du directeur de l’ENSTA) peuvent-elles se dérouler sur le territoire national, dans une enceinte publique, qui plus est, dédiée aux études dans des domaines de pointe. Et, qui a autorisé une telle cérémonie, sur la base de quel(s) règlement(s) ? »

Et qui a autorisé la présence, à cette cérémonie, de femmes saoudiennes appartenant, apparemment, si j’ose dire, aux familles des jeunes diplômés, portant le niqab, au mépris de la loi du 11 octobre 2010, laquelle interdit la dissimulation du visage dans les espaces publics ? « […] Nous ne pouvons pas leur demander de s’habiller différemment », s’est justifié Patrick Puyhabilier, le directeur de l’École. Quant au préfet maritime, il s’est « refusé à tout commentaire ». Deux poids deux mesures, quand Valérie Trierweiler, alors première concubine, se rendant au Maroc, se pliait au port du voile. Deux poids deux mesures, quand François Hollande, en visite en Arabie saoudite, ne voyait aucun inconvénient à se couvrir les épaules de notre drapeau, signifiant ainsi qu’« il n’y a de dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète », tout en brandissant un sabre de sa main droite.

Premier client français pour les ventes d’armes pour la période 2003-2014, liens renforcés par ces programmes de formation délivrés aux jeunes Saoudiens, l’Arabie saoudite vaut bien quelques niqabs. De la « diplomatie parallèle », qu’ils disent.

Comment ne pas s’alarmer d’entendre le directeur d’un établissement public, sous la tutelle de la Direction générale de l’armement du ministère de la Défense, trouver légitime, au mépris de notre loi française, l’accoutrement de ces femmes, au prétexte que ces élèves ont « aussi prêté serment sur le Coran » dans leur pays ? Si cela ne démontre pas la supériorité du Livre saint sur la loi française… Même sur le territoire de la République.

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dimanche, 21 juin 2015

A l'initiative de Civitas : une manif de soutien aux chrétiens d'Orient hier à Paris

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Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi 20 juin à Paris contre l'abandon des Chrétiens d'Orient. Ce rassemblement était organisé par Civitas, présidé par Alain Escada, et soutenu par de nombreuses personnalités.

Pour lire un compte-rendu de cette manifestation cliquez ici

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Alors que les collabos nous bassinaient avec leur "journée pour l'immigration" : "SAUVONS CALAIS" SAUVE L'HONNEUR DE LA FRANCE

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Hier les associations pro-immigration avaient prévu des manifestations à travers le pays. A part les nouveaux arrivants qui pensaient obtenir plus vite des allocs en y participant, le bide fut total.

A Calais cependant le collectif Sauvons Calais, dirigé par Kevin Reche, avait lui aussi organisé une manif. Celle-ci visait à protester contre le climat de violence qui règne dans la ville depuis l'arrivée massive de clandestins. Ce rassemblement  démontre à lui-seul le ras-le-bol grandissant des Calaisiens et des Français en général face à l'incapacité du pouvoir de mettre fin à cette situation de plus en plus insupportable pour tous.

Partout en France la Résistance nationale et identitaire face au Système broyeur des peuples doit s'intensifier.

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21 juin 1973, premier meeting contre l'immigration organisé par Ordre nouveau à Paris

Au printemps 1973, Ordre nouveau lance une campagne contre « l’immigration sauvage » et annonce la tenue d’un meeting à Paris, sur ce thème, le 21 juin, à la Mutualité. Aussitôt, chez les gauchistes, c’est le branle-bas de combat. Des tracts préviennent le gouvernement : s’il n’interdit pas la réunion d’ON, il « portera seul la responsabilité de ce qui se passera ».

Le 21 juin 1973, plusieurs centaines de militants de la Ligue communiste d’Alain Krivine, casqués et armés de manches de pioche, de barres de fer, de pierres, de cocktail Molotov, passent à l’attaque. Les affrontements violents qui les opposent aux forces de l’ordre font 71 blessés du côté policier…

A aucun moment, ON n’est partie prenante dans ces violences. Pourtant, le 28 juin, le mouvement est dissout, en Conseil des ministres, en même temps que celui de Krivine

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samedi, 20 juin 2015

Carl Lang sur Réinfo, le mag du Parti de la France

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Et bang !

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L'Aristoloche n°9 est paru

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vendredi, 19 juin 2015

Election municipale partielle d'Asnières de dimanche dernier : analyse des résultats

url.jpgPas plus que le FN philippiste à Clichy (4,51 % contre 6,54 en 2014) ou à Puteaux (4,84 % contre 5,95 et l'élimination du seul élu de 2014), la liste d’Henri Massol, avec 3,25 % des suffrages exprimés (contre 3,92 en 2014), ne réalise la percée que l’on pouvait attendre avec le soutien du Parti de la France, d’une part, et de Jean-Marie Le Pen, d’autre part.

A cela, plusieurs raisons :

1) Davantage encore que l'année dernière, comme toutes les autres listes, à Asnières, Clichy et Puteaux, la liste d’Henri Massol a été victime d’une bipolarisation extrême entre les « Républicains » et le PS, voulue et réussie par les médias, et véritable 3ème tour des municipales de 2014. On notera, pour illustrer l'ampleur de cette bipolarisation, que le candidat dissident de l'UMP, Déchenoix, encore Conseiller général il y a trois mois, passe de  14,29 % (en tenant compte de la fusion avec Pourbagher) à  4,01 !  

2) Le soutien de Jean-Marie Le Pen est arrivé trop tardivement pour apparaître sur la propagande officielle, et, de ce fait, bon nombre d’électeurs ont ignoré ce soutien.  

3) L’exil de nos compatriotes de la petite couronne parisienne vers la grande couronne et les régions périphériques s'accentue.

La campagne d’Henri Massol a été exemplaire, mais rien n’y a fait, dans un contexte où trop d’électeurs sont toujours victimes des sirènes et du clientélisme forcené des deux partis majoritaires du système.

14:58 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce vendredi soir, sur Méridien zéro

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L'intervention de Christine Tasin lors de la 1ère Rencontre Charles Martel à Poitiers le 7 juin.

12:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"2023 LE MUR", le nouveau roman publié par Riposte laïque...

Couverture-LE-MUR-finale-4-JPEG-691x1024.jpgEn 2090 la France est divisée en deux parties. Depuis soixante sept ans, un Mur de 700 kilomètres, allant de Rochefort-sur-Mer à Briançon, haut de 7 mètres, sépare le Sud, devenu une République Islamique, et le Nord, redevenu un véritable Etat Laïque, où l’islam est proscrit.

La justice du Sud est rendue par les hommes au nom de Dieu alors qu’au Nord le Juge ne sert plus qu’à lire les verdicts réputés infaillibles prononcés par « La Machine à Juger ». Mais celle-ci tombe en panne et l’avocat Gaétan Suchet, à l’occasion d’un procès qui s’annonçait insipide, se retrouve malgré lui au coeur d’un complot qui le mènera jusqu’en France du Sud, sur les traces de ses origines. Car soixante-huit ans plus tôt, son père était recueilli non loin de Nice par un homme qui fuyait la guerre civile qui faisait rage sur la côte d’Azur comme dans tout l’Hexagone.

Un conflit de civilisation qui fit 500.000 morts et dont l’issue fut la grande scission de 2023, et son Mur. Ce livre raconte ces deux histoires.

Olivier Arnaubec est avocat. Il exerce à Nice.

2023 le mur, Olivier Arnaudec, 333 pages, 18,00 €.

11:56 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Xavier Raufer sur TV Libertés

11:46 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche prochain, 21 juin, : 30e anniversaire de la disparition du Général Aryana

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"Le général ARYANA, le plus paganiste, le plus nationaliste et le plus ARYAnisant des grands généraux du Shahinshah ARYAmehr (Lumière des Aryens)".

Intervention de Roland Hélie,

Directeur de Synthèse nationale

11:19 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 18 juin 2015

L'intervention de Carl Lang lors de la 1ère Rencontre Charles Martel à Poitiers le 7 juin.

12:55 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les deux nouvelles publications de Synthèse nationale :

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3192 du 11 juin 2015

LE DÉPUTÉ européen Aymeric Chauprade avait eu l’incroyable insolence de critiquer l’islamisme qui menace l’Europe dans une vidéo enregistrée au Parlement européen durant une session. Dans la vidéo postée après les attentats de Paris des 7 et 9 janvier, l’eurodéputé appelait à la « lutte pour la désislamisation de notre pays ». « On nous dit qu’une majorité de musulmans est pacifique, certes. Mais une majorité d’Allemands l’étaient avant 1933 et le national-socialisme », affirmait-il notamment, dans un passage visé par l’enquête. Une analyse qui prenait soin d’éviter les amalgames, mais qui évoquait la présence en France d’une cinquième colonne potentielle en cas de confrontation majeure avec l’islam djihadiste. Elle a rencontré un écho certain, puisqu’elle a été visionnée près de 221 000 fois et est sous-titrée en huit langues. Oui mais, Chauprade n’était de ce fait pas dans le registre du politiquement correct, sauce Marine Le Pen malgré l’allusion au national-socialisme. Du coup, cette vidéo lui avait valu de perdre, à l’exigence de Marine Le Pen, son poste de représentant des eurodéputés FN tandis qu’une plainte de la part des associations antiracistes, LICRA, Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et SOS-Racisme en tête a été déposée. L’enquête a donc été diligentée par le parquet de Paris pour « pour provocation à la haine, à la violence et à la discrimination à raison de l’appartenance à une religion ». C’est dans le cadre de cette enquête que le parquet de Paris a convoqué Aymeric Chauprade. Mais Chauprade ne se laisse nullement impressionner. Voici ce qu’il écrit à la police qui a la prétention de l’interroger :

 

Cher Monsieur,

 

Je fais suite à votre courriel du 2 juin dernier dans lequel vous entendez me convoquer dans le cadre de l’enquête diligentée à la demande de Mme Annabelle Philippe, Vice-Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Paris,

 

Je tiens à vous informer que je ne me rendrai pas à cette convocation.

 

En effet, les propos pour lesquels je suis poursuivi ont été tenus dans le cadre de mon activité de député au Parlement Européen et alors que je me trouvais dans l’enceinte des locaux de l’Union Européenne à Bruxelles.

 

Par conséquent, j’entends à ce titre invoquer le bénéfice des dispositions de l’article 9 du Protocole sur les privilèges et immunités du 8 avril 1965 des parlementaires européens.

 

Cet article dispose en effet que : « les membres de l’Assemblée ne peuvent être recherchés, détenus ou poursuivis en raison des opinions ou votes émis par eux dans l’exercice de leurs fonctions ».

 

Par ailleurs, l’article 10 dispose que l’immunité couvre également les députés européens « lorsqu’ils se rendent au lieu de réunion de l’Assemblée ou en reviennent ». Tel était le cas en l’espèce.

 

Enfin, je tiens à préciser que je n’entends pas céder aux désidératas des ligues de vertu qui, à l’instar de la LICRA, prétendent fixer les limites de la liberté d’expression à des députés légitimement élus par le peuple français.

 

Je vous prie de croire, cher Monsieur, en l’assurance de mes sincères salutations.

 

Aymeric Chauprade

Député français au Parlement européen

 

ATTENDRISSANT, CE “COLLECTIF CULTURE” DU FN MARINISTE !

 

On connaît cette étonnante oiselle qu’est Sébastien Chenu, cofondateur de GayLib en 2001, association qui était à l’origine associée à l’UMP et favorable au LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels). Depuis, suite à de petites contrariétés (Dieu sait que les mignons sont facilement contrariés), Sébastien a rejoint le FN. Certes pas n’importe quel FN. Pas celui des antisémites, des racistes et des homophobes. Non, il a rallié avec joie le FN mariniste, ô combien respectable. Et, fier comme Artaban, le voici à la tête d’un « Collectif culture, création et liberté » (voir pour plus de détails l’article de François-Xavier Rochette page 5). Formellement rattachée au Rassemblement bleu marine, cette association a pour but de fournir des idées au FN en vue de la prochaine élection présidentielle sur les thèmes de la culture, de la presse, de la communication et du numérique. L’interdiction de RIVAROL devrait, en toute logique figurer dans son programme … Nous verrons. Le collectif revendique une petite cinquantaine de membres. Pas de noms connus, si ce n’est Brigitte Bardot qui « aime beaucoup » Mme Le Pen, comme elle le déclarait en 2014, et qui apporte sa signature à ce lancement avec un message de soutien. Normal : elle tenait sans doute ainsi à manifester sa sympathie à la chatte bengalaise de Marine Le Pen qui fut proprement gobée, il y a quelques mois, par le doberman nazi de Jean-Marie Le Pen. Nous avions évoqué en ces colonnes ce douloureux épisode. En dehors de Brigitte Bardot, personne, ou quasiment personne.

 

Et Alain Delon, que l’on sait courageux et qui exprima de la sympathie pour Jean-Marie Le Pen ? Mais vous plaisantez ? Les chéris n’aiment pas ce type de virilité et de brutalité d’autant plus que Delon avait tenu récemment quelques propos peu favorables au vice italien. Bref, il n’a pas été sollicité. Sébastien Chenu, le chéri en chef, explique sobrement : « C’est un proche de Jean-Marie Le Pen, et sa manière d’exprimer les choses est un peu violente ». Car, attention, ils sont délicats, très délicats, très sensible, les mignons ! Le secrétaire général de ce brillant collectif est Gabriel Robin qui a pourtant signé la charte LMPT (La Manif pour Tous). Il déclare avec un incroyable brio : « Les gens souffrent d’une insécurité culturelle, ils ne savent plus qui ils sont. Il faut réaffirmer la culture française classique et traditionnelle, sans pour autant rejeter l’avant-garde ». L’“avant-garde” ! Comme le « vagin de la Reine » de l’exposition “avant-gardiste” dégénérée présentée actuellement au château de Versailles ! Voilà où en est la culture au FN mariniste…

 

APRÈS LE SEXTOY DE LA PLACE VENDÔME, LE VAGIN DU CHÂTEAU DE VERSAILLES

 

Les dégénérés ont encore frappé. Voici un extrait d’une interview d’un “artiste” qui veut, avec la complicité des autorités, « inviter le chaos à Versailles » : « Face au tableau de David [dans la salle du jeu de Paume], j’ai placé un canon qui tire 5 kg de cire, une matière évoquant des corps en bouillie, dans un coin de la pièce ». « Un symbole phallique évident pour une installation controversée qui interroge sur la violence de notre société contemporaine », commente Yves Jaegle, dans un extraordinaire article (au second degré) paru dans le quotidien Aujourd’hui, le jeudi 4 juin, que j’aimerais reproduire intégralement en ces colonnes, tant il est à hurler de rire, tant on touche au grotesque. Petit extrait : « L’artiste a souvent parlé, au sujet de son œuvre, de descente vers les “limbes”, l’intérieur imaginaire du corps, la naissance. Ce qui provoque le choc, ce serait plutôt, sur le côté, un grand trou, comme une tombe ou un jeu, creusé profondément dans la terre des jardins royaux. » Etc. Face au château, il y aura une sculpture en acier rouillé de 10 m de haut, qui pèse plusieurs milliers de tonnes et avec des blocs de pierres tout autour. Là encore, à connotation sexuelle : « le vagin de la reine qui prend le pouvoir », commente l’“artiste”. Il nuance cependant : il décrit l’ouverture béante au bout d’un tuyau de 60 mètres telle « une oreille ou un vagin, on ne sait pas ». Une oreille ou un vagin ? Il convient d’y réfléchir. Et l’abruti y réfléchit… « La tonalité générale de ma démarche est sombre, je l’admets. À l’entrée de mon atelier, j’ai épinglé la une d’un journal mettant en garde contre le sentiment anti-islam qui se développe en Angleterre et ailleurs. »

 

Le dégénéré, auteur de l’“œuvre” se nomme Anish Kapoor. Il a grandi à Bombay d’un père hindou et d’une mère irakienne d’origine juive. L’“artiste” explique dans le catalogue de l’exposition qu’il veut « écorcher le tapis vert des jardins de Le Nôtre, l’éventrer tel un corps démembré ». « A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines », écrivait Léon XIII dans Rerum Novarum. Oui, revenons à nos origines grecques, romaines, chrétiennes et nordiques. Défendons jusqu’à la mort la France française, l’Europe boréale, la civilisation européenne et chrétienne qu’évoque Jean-Marie Le Pen dans sa récente interview dans RIVAROL !

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LES MIGRANTS EN MÉDITERRANÉE ? “LES RENVOYER TOUS !”

 

Le dirigeant (certes très sioniste) du PVV hollandais, Geert Wilders, vient d’écrire sur Twitter : « 5 000 immigrés économiques en Méditerranée au cours des dernières 24 heures. Les renvoyer tous ou des millions suivront ». Kadhafi disait en substance, peu avant la guerre menée par BHL contre les intérêts de la France et de l’Europe : « Si mon régime devait chuter, des millions d’Africains déferleront sur l’Europe ». C’est certainement ce qui était visé par les propagandistes de cette guerre en Libye.

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.

07:17 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 28 juin : fête de la Ligue du Midi

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07:11 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 17 juin 2015

LA FRANCE Un pays en voie de décomposition

France_décomposition.jpgMichel Lhomme

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La France, pays barrésien par excellence, c'est-à-dire hautement traditionnel fut le fer de lance de l’expérimentation mondialiste. A partir des années 80 puis s'accélérant dans les années 90 et 2000, le pays a vécu un processus de désintégration culturelle et de tentative de construction d'une nouvelle culture, d'un ''homme nouveau'', unisexe, multiculturel, pluriethnique et sans aucune sacralité.

Ce fut le double discours de l'antiracisme et de l'intégration-assimilation qui s'achève aujourd'hui dans la caricature du discours ''républicain'', du front ''républicain'' alors que les banlieues de l'Islam sont en rébellion ''traditionnelle''. La France a donc vécu - comme l'Espagne - la dépolitisation, la désintégration de l'Etat à travers la chasse aux nationalistes, à tout ce qui affirmait le primat identitaire et culturel. Résultat : que reste-t-il de la France « nation européenne de race blanche et de religion chrétienne » comme  disait De Gaulle ? Que reste-t-il de la France comme nation cultivée ?
 
L'antiracisme idéologique fut le soft power de l'européisme mondialiste qui a vu la France se convertir en une sorte de musée-prototype du monde idéal sans frontières, un monde dans lequel la France n'est plus que la péninsule à peine vivable d'une autre Europe, l'Europe du contexte global de l'arraisonnement du monde, de la réification générale du monde par le marché. C'est ainsi que la France comme avant-garde du mouvement global a éradiqué tout facteur de caractère ethnique, sexuel, racial et culturel qui ne se conformait pas au modèle de l'in-distinction générale. Toute allusion directe ou explicite chez un penseur ou un professeur à la Tradition devient ainsi systématiquement suspecte face au modèle laïc imposé, Nicolas Sarkozy, positivant même cela à Saint Jean de Latran, devant Benoit XVI en évoquant un “laïcisme positif” !
 
Qu'en reste-il quarante ans après ? Les « J'accuse » coupables d'un Régis Debray, se présentant devant nous comme un résistant de la dernière heure ?!... En fait, il en reste une nation démembrée, désarticulée, dépolitisée, une nation de tribus éparses et délétères. Il en reste des citoyens anéantis, renfrognés sans espérance et sans joie, dépressifs par défaut de verticalité et de transcendance. Il en reste l'anomie sociale et les incivilités de toute sorte. Le mondialisme est en tout cas - c'est le suprême constat ! - incapable de construire la religion civile. Il est l'empire du chaos et l'ordre des francs-tireurs, le futur hexagonal d'une démocratie carcérale à l'américaine.

Ainsi, le discours d’Hillary Clinton, candidate démocrate aux présidentielles US, est plus qu'un discours électoral adressé aux Américains. Il est plus qu'un programme d'intentions. Il est le programme du nouvel ordre mondial, celui qui consiste à détruire les identités culturelles et les religions traditionnelles. Il importe de ne pas se tromper d'ennemis et de choisir ses alliés. Nous ne serons pas en banlieues forcément du côté de la police. Si Hillary Clinton finit par évoquer dans son discours programmatique le recours à l'état d'urgence ou à la force coercitive de l'Etat, il est inévitable que nous nous retrouvions avec certains « fanatiques » en face  à face avec la gauche française ou la classe politique ''républicaine'' qui est sans doute en Europe la classe politique la plus pernicieuse, la plus soumise au dictat clintonien qui consiste à éradiquer au plus vite et par la force, dit-elle, le substrat identitaire et culturel du peuple, d'organiser ainsi le nivellement totalitaire de la masse et ce, bien sûr, au nom d'une vision universaliste et progressiste du monde.

Nonobstant - et c'est notre espoir ! -, nous comprenons beaucoup mieux pourquoi ce projet clintonien est à la fois si avancé dans notre pays mais y rencontre autant de résistance et de dissidence car n'en déplaise aux incultes, on ne se débarrasse pas si facilement d'une nation littéraire. On comprend aussi que sans identité collective, sans codes culturels partagés, la cohésion sociale sur un petit pays même irradié par la pensée « arc-en ciel » est surtout bien loin d'être assurée.

07:51 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 16 juin 2015

Mercredi soir, sur Radio Courtoisie

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« Un Français » pas si mauvais…

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Serge Ayoub Solidarisme cliquez ici

Je suis allé voir le film Un Français. Je m’attendais à un film aussi consternant que les propos que le réalisateur, Diastème, avait tenu lors de la promotion. De manière assez victimaire il sous-entendait que l’ « extrême droite » allait fondre sur les exploitants de salles ayant le révolutionnaire courage de diffuser un film traitant du racisme, de la haine, des skins et du FN. Même les antifas ont avoué sur leur blog que ce genre de « menace » relevait du fantasme le plus grotesque et du coup de com’ balourd.

Malgré mes réticences et l’agacement de voir un mouvement aussi complexe que les skinheads dépossédés de leur histoire et de leur vérité, je suis allé voir le film, et j’avoue avoir été plutôt surpris.

Cinématographiquement, le film est certes assez moyen, très loin de l’académisme réussi de l’American History X ou du souci du détail d’un Made in Britain. L’étalement sur 30 ans se prête d’ailleurs plus à un biopic qu’à un film démonstratif. Le scénario pêche en effet essentiellement par manque d’intelligence. On ne comprend pas véritablement ce qui fait renoncer peu à peu Marco, le héros, à ses sentiments politiques, et le fait basculer du mauvais côté des coups de boule. La faute certainement au manichéisme simpliste de l’écriture : incapable de concevoir les idées de Marco autrement que comme anormales, le scénario décrit ce renoncement comme une guérison, lente, mais inexpliquée. Une trop grande confiance à la narration personnel de William Deligny, qui a inspiré cette histoire de rédemption et que j’ai bien connu, explique aussi ce déficit de crédibilité. Je reviendrai sur la réalité de cet envers du décor.

Malgré ces nombreux défauts, Un Français ne m’a pas déplu.

Tout d’abord parce que les skins y ressemblent à des skins, bougent comme des skins, parlent un langage moins exubérant et fleuri que notre argot de l’époque, mais néanmoins crédible. Les acteurs, en particulier Alban Lenoir, jouent leur rôle avec conviction, rien dans leur jeu n’a en tout cas choqué le skinhead que j’ai été. Le film souffre de nombreuses inexactitudes : par exemple les redskins ne se rasaient pas à blanc mais se faisaient faire une coupe « tremplin ». Les liens avec le FN étaient également beaucoup plus conflictuels que le film ne le montre, en tout cas pour ce qui est des skins parisiens. Nous reprochions en effet au FN sa ligne ultra-libérale et son caractère bourgeois. Cette composante sociale et anticapitaliste de l’idéologie des skins de l’époque est totalement occultée, c’est dommage.

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Le film s’appuie en revanche sur des faits divers réels, une démarche qui compense mécaniquement l’hostilité profonde du réalisateur et scénariste pour son sujet. On y voit la violence, le racisme, qui faisait évidemment parti du quotidien des bandes de l’époque. Malgré la pauvreté des dialogues, j’y ai retrouvé un peu de notre humour « bête et méchant ». Personnellement je n’ai jamais fait chanter de force la Marseillaise à des maghrébins. Mais il est certain que nous avions un sens de l’humour particulier et que beaucoup de ceux qui nous ont croisés à l’époque n’en gardent pas forcément un très bon souvenir.

Plus surprenant, Diastème n’accorde dans ce film aucun crédit aux racontars d’Antifa, chasseur de skins1. Les redskins y sont présentés brièvement et sous un jour particulièrement peu glorieux. Diastème en fait non seulement des mauvais incapables de se battre correctement, mais également des imbéciles incapables d’en avoir conscience. Des Clément Méric, en somme : on attaque, on perd, on veut me venger, on perd encore. Quand en 2009 j’avais déclaré dans Sur les Pavés que les redskins étaient des larves, je ne pensais pas qu’un réalisateur de gauche me donnerait à ce point raison.

Autre vérité du film : le fait que les skins et leur ennemis zoulous ou redskins partageaient souvent une origine sociale commune, une culture de la bande identique et se connaissaient parfois pour avoir grandi ensemble… C’est anecdotique, mais on sent que Diastème a travaillé son sujet avec une certaine honnêteté intellectuelle. On voit dans son film également l’importance de la vie en communauté. Comme je l’avais dit dans Sur les pavés, être skin à partir du début des années 80, c’était adhérer à une mode vestimentaire, une musique, une communauté et une conscience politique.

L’absence d’happy end aussi m’a plu. Au bout de cette rédemption/trahison, que reste-t-il ? Rien. Marco finit avec un petit boulot dans la grande distribution, sans amis, détesté par ses anciens camarades pour qui il conserve, lui, encore de l’empathie, loin de sa fille, de la garde de laquelle son ex-femme le prive. On peut en conclure qu’avoir été skin amène des blessures. On peut en conclure aussi que trahir les siens te condamne à ne plus être un homme. « Où sont passées tes couilles ? » lui demande sa femme devant l’enthousiasme de Marco pour les festivités Black-blanc-beur de 98. Après cette scène, il n’aura plus le droit de voir sa fille. Celui qui n’est plus un homme n’a plus le droit d’être père, ça pourrait être une des morales du film. Même si l’auteur du film ne partage pas ce point de vue, il présente sans excès de manichéisme cette ambivalence entre rédemption et trahison. À ce titre, le personnage peut être le plus émouvant du film est Braguette. Leader de la bande, il est blessé lors d’un fusillade avec des punks, et se retrouve cloué en chaise roulante2. Malgré le handicap, il persiste dans son combat, ne renie aucune de ses idées et continue, 30 ans après ses premiers combats, à militer. Malgré l’apparence, la force est en lui bien plus qu’en Marco, qui pourtant ne semble pas ressentir physiquement le poids des années. C’est d’ailleurs Braguette, qui, bien que marchant avec une canne, enverra à terre son ancien acolyte, désormais paralysé par son pacifisme. Braguette, lui, ne « lâche rien » face au système qu’il combat.

Le principal défaut du film tient en fait à son argument antifasciste. Ce manichéisme que Diastème parvient plutôt bien à éviter en montrant que les skins sont des êtres humains comme les autres, l’empêche toutefois d’apporter une crédibilité suffisante à la conversion idéologique progressive de son personnage principal. La scène du bus où Marco se met à suffoquer après avoir embrouillé une famille arabe ressemble presque à un exorcisme. On a l’impression que l’acteur se transforme et que la « haine quitte son corps ». Du point de vue du réalisme scénaristique, ce genre de ficelle magique est une grosse faiblesse. Elle témoigne de l’incapacité de la bourgeoisie de gauche à percevoir le racisme des classes populaires (pas seulement blanches, d’ailleurs) autrement que comme un ressentiment irrationnel, une sorte de haine anormale et difficilement explicable. À maladie étrange, guérison mystérieuse.

PN-574930.jpgCommençons par dévoiler l’envers du décor. William Deligny, alias P’tit Willy, a cessé d’être skinhead parce qu’il se droguait, beaucoup. Fumer du haschich et prendre des acides toute la journée ne vous donne ni l’âme ni le corps d’un combattant. Cela vous mène davantage à ce veule consentement au monde « tel qu’il va ». Et quand vous n’avez plus la force mentale et physique de vous battre contre vos ennemis, il est tellement plus simple de décréter qu’ils sont vos amis. Jamais redescendu d’un trip où il pensait communier avec le cosmos, William se convertit à un mysticisme oriental quelconque et à la tolérance universelle. La dernière fois que je l’ai croisé, je me souviens simplement lui avoir conseiller d’aimer un peu moins tout le monde et d’aimer un peu plus sa fille. Mais William aurait pu se contenter de la spiritualité douillette vers laquelle sa mollesse, la drogue, et une consommation excessive de Choco B&N l’avaient poussé, il n’aurait pas été pour autant un traître. Il l’est devenu lorsqu’il a entrepris de faire un peu d’argent en racontant sa jeunesse skinhead et en cherchant à faire de son impuissance à rester droit un chemin exemplaire de rédemption vers le bien.

C’est en cela que le film pêche. Le parcours de Marco n’est pas crédible parce qu’il s’appuie sur un mensonge vieux comme la morale et réitéré par la fable commerciale de Deligny : la rédemption.

Je pense que Diastème et nombre de gens de gauche seront d’accord avec moi : il n’y a ni bien ni mal, il n’y a que des visions du monde et des systèmes de valeurs différents. Si c’est bien le cas, alors il faut aller au bout du raisonnement : sans bien ni mal, plus de rédemption. Il ne reste que des changements de camps plus ou moins opportunistes. C’est cette noirceur et ce « pessimisme » qui manquent à Un Français pour être vraiment un bon film.

Autre principal point faible du film : sa méconnaissance profonde du fonctionnement de l’idéologie. La violence des skins est en effet présentée comme une conséquence de leur idéologie. Je peux témoigner que la relation fut toujours inverse : ce sont les rapports concrets d’un individu avec son environnement qui commandent sa vision du monde. Les skins étaient majoritairement des blancs issus des quartiers populaires et soumis aux antagonismes raciaux et culturels produits par l’immigration de masse et la promiscuité entre différents peuples dans les banlieues pauvres. Dans Sur les pavés, j’avais déjà expliqué que le racisme était le produit de ces antagonismes et des choix individuels entre combat et soumission, docilité ou révolte. D’anciens membres des Back Dragons (bande de « chasseur de skins ») ne diront pas autre chose à Rue 89.

Ce sont les rapports de forces communautaires issus de l’immigration qui ont provoqué le racisme. Cela nous en avions conscience dès le début des années 80, en tant que skinheads. Parmi ces rapports de force, il y avait la présence dans la rue. Il s’agissait de montrer aux autres bandes que nous n’avions pas peur d’affirmer qui nous étions et ce que nous pensions. Ce rapport de force était bien sûr physique, pas intellectuel. C’est ce qui explique l’extrémisme ambiant. Il n’était pas question de débattre du rôle de l’immigration dans la pression à la baisse sur les salaires français ou de la compatibilité de l’Islam avec les valeurs républicaines. Il n’était pas question de s’expliquer parce qu’il n’était pas question de s’excuser. Un patch à croix gammée n’a aucune valeur politique d’un point de vue intellectuel. La porter ne sert pas à convaincre l’autre des bienfaits du Troisième Reich, en tout cas je ne l’ai jamais pensé. Elle sert à convaincre l’autre que vous êtes assez fort pour porter un symbole universellement honni et d’en assumer les conséquences. L’extrémisme était au service d’une communication tactique et non d’un projet politique.

Le skin est en substance cette recherche permanente du rapport de force, afin de récupérer dans la rue un peu de cette puissance dont tout un système de domination politique et médiatique a spolié sa catégorie sociale : les Français du peuple.

Est-ce que ce besoin de puissance de la part de jeunes gens totalement dépourvus de pouvoir réel sur l’évolution de leur société a été bien montré dans le film ? Forcément effleurée, cette question est pour moi occultée par une essentialisation de la haine raciale, sans montrer assez les rapports de force dont cette haine est l’articulation. S’il y a haine, c’est qu’il y a un antagonisme à l’origine, un contexte favorable, un but légitime ou non, une envie de changer une situation perçue comme injuste, etc. La haine n’est pas une sorte de plaie divine, de malédiction prête à posséder certains « esprits fragiles » et dont la rééducation antiraciste serait l’exorcisme.

C’est en tout cas cette histoire des skins qui reste à faire, et qui ne pourra être l’œuvre que d’un réalisateur ayant suffisamment de hauteur intellectuelle pour s’écarter des clichés que le regard dominant de la société a pris sur notre mouvement.


1 Documentaire réalisé par la mouvance antifa et glorifiant la très éphémère et fragile opposition des bandes comme les Ducky Boys ou les Red Warriors aux nôtres.

2 Comme Sniff, chanteur du groupe Evil Skin, qui fut un de mes amis.

Le film Sur les pavés :

12:36 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |